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Yassir ZNAGUI nouveau ministre du tourisme et de l’artisanat LA RÉFORME LMD : une solution à l’incohérence de l’ancien système RETRO 2009 LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2009 DÉCOUVERTE TANGER, LA VILLE MODERNE AZIZ BENAMI ‘‘ J’AI FAIT L’ISITT PAR CONVICTION ’’ Mr. Abdelhaq MOUHTAJ, Directeur de l’institut Supérieur International du Tourisme de Tanger ‘‘ Les étudiants doivent s’investir au niveau profe- sionnel car le monde qui les attend est agressif ’’

ISITT MAG' N°1 - Janvier 2010

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Numéro 1 de ISITT MAG'. Magazine de l'institut supérieur international du tourisme de tanger

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Yassir ZNAGUI nouveau ministre du tourisme et de l’artisanat

LA RÉFORME LMD : une solution à l’incohérence de l’ancien système

RETRO 2009LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2009

DÉCOUVERTETANGER, LA VILLE MODERNE

AZIZ BENAMI‘‘ J’AI FAIT L’ISITT PAR CONVICTION ’’

Mr. Abdelhaq MOUHTAJ, Directeur de l’institut Supérieur International du Tourisme de Tanger

‘‘ Les étudiants doivent s’investir au niveau profe-sionnel car le monde qui les attend est agressif ’’

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Créer un magazine par et pour les étudiants de l’institut supérieur in-ternational de tourisme répondait à

une absolue nécessité.

Certes, nous savons en toute lucidité, que cette réalisation n’est pas une idée complè-tement neuve, nous avons sans doute cent ans de retard en comparaison avec d’autres établissements universitaires du Royaume. Pour certains oiseaux de mauvais augure, excepté le respect qu’ils pourraient ressen-tir face à ce genre d’initiative, celle-ci de-meure vouée à l’échec. Soit ! Mais nous ne partageons guère cette perspective fataliste et funeste car, à nos yeux le pire ne réside pas en l’échec même de cette entreprise

mais plutôt de ne pas la tenter. Nous ne prétendons pas venir sauver, même s’il y a lieu de le faire, cette absence de mise en valeur de la richesse

latente que possède certainement chacun d’entre nous. Mais nous ne sommes pas de ces pessimistes repliés et isolés dans leur coin, qui ne possèdent pas cet altruisme d’aller vers l’autre et de découvrir de nou-veaux horizons. Ce n’est pas avec cet état d’esprit que nous envisageons de diriger cette revue et de vous inciter à partager votre différence.

Tel sera sans doute notre principal credo : partager sa différence. Nous pensons que nous devrions, à l’instar d’autres écoles, dis-poser d’un magazine à travers lequel nous pourrions nous identifier et mobiliser notre grande richesse. Nous essaierons donc par divers moyens de vous informer en traitant de sujets pour lesquels vous portez un réel intérêt, de vous mettre au courant de l’ac-tualité, tout cela en s’efforçant de marquer cette revue d’une empreinte propre à l’ISITT.

C’est la raison pour laquelle nous souhai-tons instaurer un rapport étroit entre vous et nous, vous donner une part d’action. Notre idée serait de vous offrir dans nos pages un espace d’expression, de partager notre tache avec vous, de faire aussi de vous des acteurs dans une large mesure. Et cela

peu importe votre niveau d’étude, votre style ou le nombre d’ouvrages que vous avez pu lire dans votre vie. La seule condi-tion requise est de vouloir partager. Tel est le plus important selon nous. C’est pour-quoi il faut bien comprendre que nos choix ne correspondront pas nécessairement à un jugement de valeur. Nous n’en avons ni la vocation ni l’arrogance.

Nous n’attendons pas de miracles ni d’af-fluences de votre part dès les premiers nu-méros, mais si ce magazine pouvait, petit à petit, créer un lien précieux et durable entre nous, être un lieu estimé de publication et de recherche, un lieu de débat, ce serait un véritable accomplissement.

Nous voulons aussi mettre l’accent sur le fait que si ce magazine possède un schéma d’organisation défini, une orientation glo-bale choisie par ceux qui la conduisent, elle n’est en revanche pas figée par une conception, une opinion donnée. Elle est le résultat d’un désir commun à des individus qui partagent une même ferveur, mais ne s’obligent pas à l’exprimer d’une façon qui leur soit collective, à partager les mêmes points de vue sur les questions de gout et d’approche. Cette revue s’inscrit dans une dimension de pluralité, ce qui peut en faire sa richesse et son intérêt.

Nous avons conscience que notre création est une entreprise amatrice. Néanmoins ce terme doit être saisi également dans son sens positif. Elle signifie que nous sommes des amateurs, des amoureux si l’on veut de culture. Elle occupe une part importante dans nos esprits et nos plaisirs. Cette pas-sion fonde notre envie et notre légitimité à présenter nos créations, car ne nous atten-dons pas à ce que quelqu’un d’autre vienne le faire à notre place.

Ainsi, l’ISITT sera ce qu’on en fera ; toutes les démarches que nous entamerons, tous les comportements que nous adopterons seront le reflet de ce que nous représentons.

Nous vous souhaitons une bonne décou-verte de notre premier numéro et atten-dons vos propositions pour lesquelles est acquise toute notre curiosité n

L’ISITT SERA CE

QU’ON EN FERA

Editorial | p a r BOUAZZAOUI Khalid

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Email: [email protected] Adresse: Club Isitt Partage, BP : 1651, Baie de Tanger TANGER

ISITT Magazine, est une pu-blication mensuelle editée par Club Isitt Partage.

Rédacteur en chef : BOUAZZAOUI [email protected]

Assistant de rédaction :AMRAOUI [email protected]

Conception graphique :BOUMAHRA [email protected]

Rédacteurs :ABOUELOUAFA [email protected]

BEN AZAIZ [email protected]

CHIBANI Lamiae [email protected]

ELHABCHI [email protected]

FOURA [email protected]

Photographie :Abir [email protected]

Caricatures : CHAÏR Med [email protected]

Relations extérieures :SEYAD A. [email protected]

© 2010, Club Isitt PartageToutes reproduction, représentation, traduction, ou adaptation, qu’elles soient intégrales ou partielles, quels qu’en soient le procédé, le support, ou le média, sont strictement in-

terdites sans l’autorisation du CIP.

SOMMAIRE03 ÉDITORIAL

03 L’isitt sera ce qu’on en fera

06 ACTUALITÉS 06 Actualités de l’ISITT

07 Actualités du tourisme

08 DÉCOUVERTE

08 Tanger, la ville moderne 09 Les lieux à visiter

10 PARCOURS D’UN ISITIEN

10 Aziz BENAMI, étudiant en Master

12 LE DOSSIER LA RÉFORME LMD (Licence - Master - Doctorat )

12 La réforme LMD: une pédagogie innovante

14 LMD : une solution à l’incohérence de l’ancien système

15 Partenariat Paul Bocuse: quelle valeur ajoutée?

16 D’un système théorique vers un système plus pratique

18 MÉTIER

18 Attaché commercial, un métier qui ne s’acquiert pas sur le tas

20 A BÂTONS ROMPUS

20 Mr. Abdelahq MOUHTAJ, Directeur de l’ISITT

23 Image perso

24 DIVERS

24 Choofouny

26 Rétro 2009 | Monde 27 Rétro 2009 | Maroc & ISITT

28 Agenda

29 Carte blanche

30 Divers

31 Les mots de la Rédaction

La réforme LMD P.12

Not

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Rétro 2009 P.26 Attaché commercial P.18

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L’événement du Mois

L ’événement marquant de ce denier mois de l’année 2009 aura sans au-

cun doute été l’élection du bureau des étudiants 2010. Fait marquant, d’autant plus que jamais l’ISITT n’avait à ce jour assisté au concours de trois amicales pour l’obtention de cette lourde res-ponsabilité.

Lors de cette semaine où se sont dé-roulées les journées de propagande des Violets, Rouges et Oranges, on aura pratiquement tout vu: la confection d’une tarte de 9 m2, la location d’une limousine, la présence d’artistes pres-tigieux etc. Bref, tout aura été mis en œuvre pour nous en mettre plein la vue et on peut sans hésitation confir-mer au nom de nos camarades que le pari a bel et bien été tenu. Nous félici-tons d’ailleurs l’ensemble des amicales pour les considérables efforts qu’ils ont déployés afin d’offrir à leurs camarades une prestation qui soit à la hauteur de leurs attentes.

Finalement, les Violets ont arraché sur le fil du rasoir la victoire aux Oranges avec une différence de seulement quatre voix ; d’ailleurs, nous tenons vi-vement à les féliciter pour leur succès et leur souhaitons beaucoup de cou-rage dans l’accomplissement de la rude tache qui les attend.

Néanmoins, ce résultat a suscité la controverse puisque pour les uns, ce-lui-ci a été mérité mais pour les autres il a été considéré comme injuste. Tout cela semble-t-il à cause d’une histoire de sanction infligée aux Oranges et qui s’est traduite par un retrait de voix qui auraient pu leur donner la victoire.

En conséquence, ceci a créé durant cette dernière journée, une tension pal-pable entre Violets et Oranges ; à croire que les violents intempéries qui se sont abattus cette semaine laissaient présa-ger une fin aussi mouvementée. Nous ne voulons pas nous précipiter en por-tant un jugement prématuré tant que l’administration n’aura pas fait com-plètement la lumière (si lumière il y a) sur cette polémique.

Affaire à suivre. (Peut-être) B.K

Chiffre du Mois

3 c’est le nombre d’amicales qui se sont présentées lors des élections du bureau des étudiants.Une première…et peut-être une dernière

Personnalité du Mois

Image du Mois

9m2: c’est la superficie du gigantesque gâteau qu’a été capable de réaliser l’amicale des Violets lors de leur jour-née de propagande ; sa confection a nécessité 100 litres de crème fraiche, 150 biscuits, 5 kilos d’amandes effilées, 5 kilos de noix, 50 kilos de sucre, 12 kilos de chocolat. . .

Respect les Violets

Actualités | I .S.I .T.T

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Actualités | Tourisme

L’Actu du tourisme

Même si la crise qu’on nous an-nonçait est bel et bien la, il existe toujours notre ministère

du tourisme et les chiffres de l’observa-toire Marocain du tourisme pour nous prouver que le secteur a évité le pire et qu’il est en bonne santé. Bien entendu, le Maroc a engendré une progression de 7,7% des arrivées touristiques durant la période allant de janvier à fin novembre 2009 par rapport à la même période de l’année 2008. Mais cela ne justifie pas l’état global du secteur.Les nuitées recensées au niveau des hô-tels classés, ont, pour la même période, enregistré une régression de 2%. Ce qui a influencé le taux d’occupation qui a di-minué de 4% pour se situer à 42%. Même tendance baissière constatée au niveau des recettes voyages ayant reculé de 6% pour un montant total de 48 millions DH.Une récession générale qui se justifie par les répercussions de la crise mondiale sur l’économie nationale et particulierment sur le secteur touristique qui s’est affecté par la détérioration de la demande étran-gère.Après avoir occupé la premiére place en 2007 dans la part des investissments directs etrangers, le tourisme semble seduire de moins en mois les investis-seurs étrangers qui se sont dirigés vers les secteurs d’immoblier et bancaire. C’est en tout cas ce qu’indique le rapport annuel du Bank AlMaghrib, qui revéle que la part du tourisme dans le total des in-vestissements étrangers a baissé de 32,4% en 2007 à 17,2% en 2008.Pour s’en sortir, une multitude se solu-tions peuvent s’avérer efficaces pour at-ténuer les effets de la crise sur le secteur. Entre autres, l’adaptation de l’offre au contexte actuel, sa diversification et le lancement des actions de communica-tion ciblées.En crise ou pas, le tourisme marocain semble résister, même si les effets ressen-tis au niveau des principaux indicateurs sont significatifs, et ce malgré les poli-tiques prises… Des politiques qui doivent peut être être revues avec la venue du nouveau commandant de bord du minis-tère Mr. ZNAGUI. B.A

Yassir ZNAGUI nouveau ministre du tourisme et de l‘artisanatYassir Znagui a été nommé le 4 janvier 2010 ministre du tourisme et de l’artisanat par le roi Mohammed VI. N’appartenant à aucun parti, il a été transféré au Rassem-blement national des indépendants (RNI). Il a fait ses études supérieures à Paris. Il est ingénieur en intelligence artificielle. C’est en 1995 à la société générale (Paris) où il a débuté sa carrière en tant qu’ingé-nieur financier (modélisation des produits dérivés de taux). Il a occupé le poste de vice-président et directeur en charge de

l’activité du trading produits dérivés de taux «Cross Currency» à la Société générale de Londres, avant d’être nommé directeur en charge du trading arbitrage produits dérivés à la Deutsche Bank de Londres. Il est également le fondateur et directeur gé-néral de Sienna Group à Londres, société d’investissement tou-ristique afin d’accompagner la dynamique économique entre le Maroc et la place financière de Londres.

Plan Biladi : La station d’Ifrane ouvrira ses portes l’été pro-chainLa nouvelle station touristique d’Ifrane, la première des huit complexes prévus dans le cadre du «Plan Biladi», sera bel et bien ouverte l’été prochain.Le minsitre de tourisme a noté, que cette station, devra géné-rer plus de 500 emplois directs et 1.000 indirects.Le ministre a ajouté que cette station touristique, qui sera suivie de sept autres stations à Sidi El Abed à El jadida, Immi Ouddar à Agadir, Ras El Ma à Nador, Oued El Maleh à Bensli-mane, Mehdia et deux autres à Marrakech et dans le nord du Royaume, est de nature à donner une forte impulsion au tou-risme interne, qui constitue un axe stratégique de la politique touristique du Royaume.S’étalant sur 40 hectares , la station touristique d’Ifrane dont la capacité atteint les 5.700 lits, comportera des installations touristiques conformes aux normes internationales, dont un club de patinage sur glace, le premier du continent africain, un grand centre commercial, des magasins, des salles de cinéma, des restaurants, un SPA, une salle de bowling, des piscines couvertes et des terrains de sport.

Inauguration d’une nouvelle unité touristique et hôtelièreL’infrastructure touristique et hôtelière de Marrakech vient d’être renforcée avec l’inauguration samedi, par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Yassir Znagui, d’une nouvelle unité touristique et hôtelière, d’un investissement global de 200 mil-lions de DH.Réalisé sur une superficie totale de 12 ha, ce Club baptisé «Dar Atlas» comprend, entre autres, 320 chambres d’une capacité li-tière totale de 1.000 lits, des Riads, des restaurants et cafés, des espaces verts, des piscines ainsi que divers équipements de dis-traction et de loisirs, et offre 250 emplois permanents.

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Disposant d’atouts naturels assez spécifiques, la région de Tanger-Tétouan ne cesse de charmer ses visiteurs. On y trouve montagnes, mer, sites historiques et naturels. Un peu de tout pour en faire un paradis sur terre. Depuis quelques années la mobilisation est générale dans cette région. Sa majesté le

Roi Mohammed VI avait donné le coup d’envoi de plusieurs projets d’envergure pour transformer Tanger et sa région en locomotive de l’économie nationale.Plusieurs chantiers ont été ouverts, le but étant de créer une nouvelle dynamique économique et sociale, avec la réalisation de la zone industrielle, le nouveau port Tanger-Méditerranée et le renforcement du réseau auto-routier.

Tanger, la ville moderne

Carrefour des civili-sations depuis l’An-

tiquité, Tanger conserve les traces d’une époque glorieuse et d’un riche métissage culturel. A vi-siter sa Kasbah, sa Mé-dina, ses monuments historisuqe, le Palais du Sultan « Dar el Menzeh », le musée des arts marocains et le musée des antiquités « Dar El Ghorfa », le Mechouar,

le petit et le grand socco. A découvrir les jardins de la Mendou-bia dont les arbres sont vieux de huit siècles et la Mosquée de Sidi Bouabid qui domine de son minaret décoré de faiences multicolores la Médina, la place du Faro, la place de France, le Borj Hadjoui, le quar-tier aristocratique de Marchan.

Découverte | p a r ELHABCHI Achra f & BEN AZAIZ Nouria

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Découverte | Tanger, la vil le moderne

L B L A N A T

Café eL HafaAdmirez-vous la vue magnifique sur le détroit de Gibraltar. Ce café a été fréquenté par de nombreuses célébrités telles que The Rolling Store, The Beatles, Jimmy Hendrix…Prévoyez-vous un budget de 5 à 10 dirhams pour un savoureux thé à la menthe ou bien pour une Bissara délicieuse.

Café CentraL Situé au plein centre de la Medina, et précisément dans la place de Petit Socco, il fut Construit en 1885, et a été toujours un lieu de rencontre de grands écrivains, peintres, philosophes... Les serveurs sont d’une gentillesse exemplaire.Prévoyez 8 dirhams pour un thé à la menthe.

rMILat De la place Ibéria vous prenez le bus qui relie Tanger à Rmilat pour 3,5 dhs seulement. Consacrez du temps pour bien découvrir le parc national de Rmilet.Brochettes, Bissara, thé à menthe… Les prix sont abordables.

La viLLe moderne La place du 9 Avril 1949:Elle portait autrefois un nom bien évocateur de ce qu’elle représente à Tanger : « le grand socco », comme on continue de l’appeler ici d’ailleurs. Le parc de la Mendoubia :Au nord, s’ouvre le parc ou le men-doub, le représentant du Sultan dans Tanger « ville internationale » avait ses bureaux. Autour de la place de France :Au sud de la place du 9 Avril 1947, la rue de la liberté croise à gauche l’escalier Waller qui descend vers le charmant souk des tisserands, avant d’atteindre la place de France.

La MédinaAu sud La fondation Lorin : abritée par une ancienne synagogue, elle est consacrée à la mémoire photogra-phique de Tanger de 1918 à 1958.La légation américaine : installée au n°8 de la rue d’Amérique depuis 1821. Peintres, bibliothèque, salons rétro : ici vous y savourez l’atmos-phère de l’âge d’or de Tanger

Autour du petit SoccoLe petit Socco : une petite place bordée de vieux hôtels et cafés (Central, Fuentes, Tingis, …). Non loin, on y trouve aussi la grande mosquée qui a été érigée par le Sul-tan Moulay Ismael.Autour de la place de la Kasbah :Le palais Dar el Makhzen : construit en 1684 par le Sultan Moulay Is-mael, juste après le départ des an-glais. Il vient d’être rénové à grands frais et abrite le musée de la Kas-bah, qui se consacre à l’histoire de Tanger et du Rif.

Les environs de Tanger La montagne : franchissant l’oued El-Ihoud, la route grimpe vers la Montagne, quartier résidentielqui domine la ville et la baie. Vous y trouvez le parc national urbain de Rmilat, et qui abrite une variété de chênes assez rares à cette altitude. A environ 1,5 Km à l’intérieur du parc, se dresse le belvédère de Perdicaris (du nom de l’ancien propriétaire des lieux, un milliardaire américain). Une vue magnifique sur le détroit au bord de cette corniche gréseuse.Le cap Spartel : Il marque l’extré-mité nord-ouest du continent afri-cain. Les grottes d’Hercule : avec leur aspect déchiqueté et leur étrange silhouette, elles rappellent l’achar-nement des flots et celui des hommes qui y ont extrait le cal-caire pour en faire des meules à presser les olives.

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Quel a été votre parcours scolaire avant l’Isitt ?J’ai eu mon bac au lycée Mou-lay RACHID à Erfoud en sciences expérimentales, et en parallèle j’ai appris plusieurs langues à sa-voir l’espagnol, l’italien, l’anglais et aussi le Japonais avec ses trois écritures et ce, grâce à l’école de la vie, surtout dans une ville comme Erfoud, certes une petite ville mais une grande école. Dès l’âge de 10 ans, lors des longs trajets d’école, je faisais des rencontres sympas avec des touristes avec lesquels je garde toujours contact et je compte jusqu’à maintenant plus que 600 lettres de correspondance de diffé-rentes langues.

Donc l’Isitt était pour vous un choix et non une obligation de dernière minute ?Tout à fait, j’ai fait l’Isitt par conviction malgré les contraintes financières et les préjugés qu’on entendait sur l’Isitt. Déjà j’ai pris connaissance de l’exis-tence de l’Isitt dès que j’étais au collège par un délégué de l’ONMT qui était venu dans la région, et depuis l’Isitt est deve-nu un objectif. Et à vrai dire j’ai fait un parcours à l’envers, j’ai toujours été dans le domaine touristique, je voulais juste passer de l’illégal au légal en passant par l’ISITT.

Quels sont vos souvenirs du concours d’accès à l’institut ?Je me souviens très bien qu’au mo-ment du départ pour les épreuves écrites du concours d’accès, il n’y avait ni ma mère ni ma sœur à la maison, et j’ai donc été obligé

d’emprunter de l’argent pour y al-ler surtout que je suis d’une famille modeste dont la mère a pris la res-ponsabilité du foyer après la mort de mon père.Après avoir réussi la première phase du concours d’accès, je voyais petit à petit le rêve se réaliser malgré les histoires de pistons qui ne m’ont pas découragé. Le jury de la com-mission était composé de M .Ali Rachid (professeur de méthodolo-gie de recherche et d’écologie),M.Zouhair Mahmoudi (Professeur de Marketing) et M.Driyef (Professeur de géographie ) qui ont bien aimé le fait que je sois différent par rap-port aux autres car j’avais au préa-lable une formation pratique impo-sée par le milieu où j’ai vécu .

Une fois admis à l’Isit,les chocs se succèdent, le premier c’est le bizu-tage, quels souvenirs avez-vous du bizutage ?Pour moi le bizutage était l’équiva-lent de la bienvenue à l’Isitt, je me

rappelle que j’ai eu comme surnom « ibno awa bla kara-ma »mais je n’ai ja-mais su pourquoi, en même temps il y avait ceux qui

préféraient m’appeler Arfoud car j’étais toujours fier de ma ville et je n’avais jamais honte de le dire.Par contre, la journée officielle de bizutage, je suis resté dans ma chambre car la vie m’a déjà bizuté et je n’avais pas besoin d’un deu-xième bizutage. (Rires).

Après le bizutage, quelle vie à l’Isitt ?Etant donné que je suis d’une ville comme Arfoud, j’avais de petites

« bricoles » qui me faisaient ga-gner ma vie, je travaillais en tant que fou guide et non faux guide pour les touristes(Rires). Mais une fois sur Tanger, la chance de cô-toyer des touristes s’est réduite, et il a fallu que je trouve un moyen de vivre de ma passion qui est de servir des touristes tout en restant sur Tanger, et c’est là que j’ai eu l’idée de chercher des touristes vir-tuels sur Internet, et j’ai donc joué le rôle d’intermédiaire entre eux et le guide officiel.Cette activité m’a causé beaucoup de problèmes, c’est la raison pour laquelle j’ai commencé à attendre avec impatience le concours de guide.Mars 2007, j’ai choisi l’italien comme langue pour le certificat de guide afin de me distinguer et j’ai réussi à avoir le diplôme de guide local.

Aziz BENAMI

Surnom : ArfoudDate de naissance : 28 août 1985Horoscope : ViergeSérie Bac : Sc. expérimentalesPromotion : 2004/2008

‘‘J’ai fait l’ISITT

par conviction’’

Parcours d’un Isitien | p a r FOURA Raja

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Intéressant comme parcours, si-non qu’est ce que vous pouvez nous dire sur votre expérience en tant que président de l’amicale ?A vrai dire, être président de l’ami-cale des étudiants n’a pas été un choix personnel, j’ai été proposé par un groupe d’amis compte te-nue de ma popularité, par la suite on a choisi la couleur bleue reflé-tant mes ori-gines saha-riennes.L ’ o r i g i n a -lité de notre groupe était la simplicité, et aussi ce qui m’a plu le plus c’est le droma-daire, avec lequel tout le monde a pris des photos et aussi les pro-duits bios que nous avons exposés lors de notre journée propagande.

Quels ont été les événements que vous avez réalisés avec votre équipe d’amicale et qui vous te-nait à cœur ?J’ai surtout trop aimé la journée flash back qui a rendu hommage en photos aux lauréats de l’Isitt.

Une fois en 4ème année, comment avez-vous choisi votre thème de mémoire ?Pour rester dans le cadre du tou-risme virtuel, j’ai fait mon mé-moire sur la création d’une agence de voyage virtuelle « Benami tours » avec M.Nacer (professeur d’in-formatique) comme encadrant, c’était une très bonne expérience qui m’a permis d’avoir la première note 18/20.Le jour de la soutenance, j’ai fait ap-pel à des amis touristes et bien sur

à ma très chère mère et sœur. Tout le monde était très content, c’était une soutenance particulière…

Le diplôme en mains, qu’est ce que vous avez fait ?Plusieurs choses …(Rires), j’ai tra-vaillé en tant que chef d’agence à Rabat dans une agence de voyage qui se nomme« Vita club »spéciali-

sée dans le t ou r i sme de cure, par la suite, j’ai un peu concrétisé mon pro-jet de mé-

moire que j’aimerais d’ailleurs dé-velopper encore plus dans un futur proche, et là je suis revenu pour travailler à Tanger dans l’agence « Mystical tours » au service com-

mercial et en même temps faire mon master en « management économique et juridique des orga-nisations touristiques »

Donc vous vous êtes installés à Tanger, et qu’avez-vous apporté à votre région Arfoud après l’ISIT ?J’ai toujours voulu revenir dans ma région pour lui donner vie grâce à ce que j’ai pu accumuler comme acquis, c’est pour cela que j’ai créé une association dont je suis le pré-sident et qui me permet de garder contact avec mes origines, cette association qui porte le nom de « Tafilalet pour le développement du tourisme durable, développe-ment rural et l’environnement » a comme objectif la création de sites web, l’organisation d’excursions en

4X4 pour les touristes et dont le bénéfice est entièrement remis aux enfants du désert.

Ceci dit, quelle est la place de l’amour dans la vie de AZIZ ?Ecoutez, dans ma vie il y a deux femmes que j’aime énormément, ma mère et ma sœur qui m’ont tout donné au moment où j’avais vraiment besoin de tout. (Rires) Mais cela n’empêche que je suis dans une relation, qui me laisse dans le cadre de l’Isitt, avec une lauréate de l’Isitt.

Alors comment vous vous voyez dans dix ans ?Je ne me suis jamais posé cette question (réfléchis)… un homme d’affaires marié.

Et si on vous demande de re-

venir à l’Isitt ?Ca serait toujours un plaisir, déjà je suis très heureux pour mes col-lègues qui ont rejoint le corps pro-fessoral de l’Institut, et je trouve aussi que l’Institut évolue avec cette nouvelle réforme donnant ainsi l’occasion aux étudiants d’être encore plus dans la pratique.Ce qui me déçoit, peut être, c’est qu’on a pensé à rénover le restau-rant avec d’autres bâtiments, mais jamais l’internat…pourquoi ?

Quel est votre dernier conseil aux étudiants de l’Isitt ?Le tourisme est comme une vache, si vous la gardez elle vous donne du bon lait, sinon vous n’aurez rien. Donc tachez de prendre soin de celan

‘‘L’isitt évolue avec

cette nouvelle réforme’’

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Parcours d’un Isitien | BENAMI Aziz

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LE DOSSIER

| p a r BOUMAHRA Abde l l ah ABOUELOUAFA F.Zahra CHIBANI Lamiae

L ’ISITT reste toujours le seul établissement de formation des cadres dans le secteur hôtelier et touristique depuis 1972, ce qui l’oblige à suivre

l’évolution du secteur pour assurer ses besoins en cadres moyens et cadres supérieurs.De ce fait, et dans une logique de mieux servir le sec-teur, l’institut a procédé à la mise en place d’une stra-tégie qui vise entre autres, à assurer la formation de cadres supérieurs, notamment dans les domaines de l’Hôtellerie, de la restauration et du tourisme par la mise en place de cursus appropriés, et la contribution au développement du secteur par la formation, la re-cherche et l’expertise...Pour atteindre ces objectifs, l’institut a mis en place de nouveaux cycles de formation (cycle normal/ cycle supérieur, Master en management économique et ju-ridique des organisations touristiques..) et prévoit le développement d’une offre de formation continue di-plômante, ainsi que le développement de nouveaux leviers d’aide à la décision aux entreprises HTR (Re-cherche-Développement…)

Moyens mis en oeuvreParmi les moyens mis en oeuvre pour parvenir aux buts visés, on cite essentiellement l’assistance de par-tenaires internationaux de renom (Institut Paul Bo-cuse, IREST, ESTHUA…), l’optimisation des ressources

et mise en synergie avec des parte-naires nationaux (Universités/ Ins-tituts de formation des cadres…), et la mise à niveau de l’institut notamment au niveau des infras-tructures, équipements, ressources humaines…La priorité aujourdh’hui est de ren-forcer et développer les profils de Middle et Top Management dans l’Hôtellerie, la Restauration, les Arts Culinaires, le Marketing et la distribution, le guidage, la forma-tion de formateurs, l’événementiel, le management des Golfs, SPA...

Une pédagogie innovante pour le nouveau systèmeCette pédagogie est axée essentiel-lement sur l’adoption d’une « ap-

proche métier » centrée sur : l Management des opérations (CN et/ ou LP) l Management stratégique (CS et ou Masters)l Management des équipes et le leadershipl Approche clientl Communication, langues étrangères et culture pro-fessionnellel TIC spécialisées

Objectifs précisL’objectif global est de former les futurs cadres aux métiers du THR, capables de mettre en œuvre, déve-lopper et transmettre les compétences techniques et managériales attendues par la profession au niveau national et internationalLes objectifs spécifiques, quant à eux, s’articulent sur la transmission des outils et techniques du manage-ment opérationnel appliqué au THR, la maîtrise des règles spécifiques au métier en termes de gestes tech-niques, comportement, législation et réglementation en matière d’hygiène et de risque, ainsi que l’acquis-tion de compétences transversales indispensables au métier telles que la communication, la pratique de plusieurs langues étrangères, la culture profession-nelle et l’économie du tourisme, en plus de l’encou-ragement de la créativité managériale pour être force de proposition au niveau de l’entreprise.

Une pédagogie innovante pour le nouveau système

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Le Dossier | La réforme LMD

Fi l l ière MH

A l’issue de leur formation, ils sont en mesure d’oc-cuper des fonctions « Assistants Managers » dans des départements opérationnels  :§ Food & beverage§ Hébergement, § Revenue Management, § Management des banquets et séminaires, § Restauration collective,§ Achats et cost control, § Stewarding..

F i l l ière MT

§ Responsable agence de voyages § Responsable de projets § Chef de produits § Responsable de réservations § Responsable de marché § Responsable de services commerciaux § Assistant manager d’un village de vacances tou-ristique § Responsable de communication et d’animation § Formateur, responsable d’EFHT

A l’issue des trois années de formation, les étudiants

seront en mesure de : Maîtriser des gestes et tech-niques professionnels portant sur les bases du métier de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme, adopter l’atti-tude et le comportement adé-quat vis-à-vis de la clientèle et mettre en œuvre les outils managériaux pour :

l Encadrer

l Animer

l Anticiper

l Concevoir

l Proposer

l Commercialiser

l Contrôler et mesurer Perspectives de développementA ne pas renier en bloc les perspectives de développe-ment stratégique de l’ISITT.

Il s’agit du développement de l’offre en phase avec les besoins spécifiques du secteur, de la mise en œuvre de la feuille de route du contrat RH relative au PDI Top Management (mise en réseau ISITT-Universités..), l’assistance technique pour la création d’un cursus Formation de Formateurs à l’ISITT, l’assistance technique pour la création du cursus forma-tion des guides dont le lancement est prévu pour la rentrée 2010-2011, la préparation du Projet de loi portant sur la réorganisation de l’ISITT (Etablissement public) et la redynamisation du partena-riat ISITT-OMT (lancement de la première phase de certification Tedqual..).

PROFIL PROFESSIONNEL ET COMPETENCES-CIBLES

p Schéma global du développement des compétences

Les voyages d’étude, un outil pédagogique en faveur de la réforme

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30% des cadres marocains de l’hôtellerie et de la restaura-tion sont diplômés de l’ISITT

La réforme : une nécessité?‘‘Ce n’était pas nécessaire, puisque l’ancien système marchait bien. Le parcours brillant des anciens étu-diants ont permis à ce que la qua-si-totalité des lauréats de l’institut soient recrutés chaque année par des chaînes hôtelières de renom qui se déplacent chaque année pour profiter des compétences for-mées.’’ nous confie un professeur de l’ISITT.

‘‘Si on a adopté cette réforme LMD, c’est surtout pour aller dans le sens du changement opéré dans le secteur de l’hôtellerie, et l’accord cadre n’est pas en laisse de ca (en particulier les stations balnéaires et l’augmentation de la capacité hôtelière)’’ : ajoute ce professeur.

Suivre les mo-dèles de forma-tion en Europe et les mutations que connaît le secteur, ainsi que le souci de fournir une for-mation de quali-té qui va en adéquation avec les be-soins des professionnels, justifient l’adoption d’une telle réforme.

Buts de la réformeLes principes directeurs de cette réforme sont la mise à niveau de la qualité de la formation de l’ISIT, l’alignement à la réforme de l’en-seignement supérieur, le position-nement principal sur le manage-ment hôtelier et de la restauration et l’élargissement de l’offre de formation aux nouveaux métiers (niches), ainsi que le développe-ment de l’ISITT pour accompagner la mise à niveau de la profession.

Le principal objectif est de hisser la qua-lité de f o r m a -tion dis-pensée à l’institut via son r e po s i -t ionne -

ment par rapport à la réforme de l’enseignement supérieur, notam-ment en ce qui concerne le sys-tème LMD. Cette réforme a pour but d’essayer de faire évoluer l’en-seignement dispensé à l’ISITT pour qu’il soit plus opérationnel avec les changements constatés dans l’acti-vité touristique et hôtelière au Ma-roc, à savoir l’évolution du trans-port aérien engendrée par l’Open Sky, et l’intérêt exprimé par les chaînes hôtelières internationales pour l’implantation dans la desti-nation marocaine qui se positionne comme l’une des destinations les plus prisées au niveau du bassin méditerranéen.

Question d’embaucheOn le sait, 30% des cadres maro-cains de l’hôtellerie et de la restau-ration sont diplômés de l’ISITT. Des taux qui expliquent la notoriété et la qualité de formation dispensée à l’ISITT, considéré en tant que prin-cipal opérateur de formation des cadres pour le secteur hôtelier et touristique. Et conformément aux normes d’emplois internationales pour le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, les postes de hauts cadres, cadres supérieurs et cadres moyens devraient représenter en-viron 20% des emplois du secteur. Actuellement la réforme entamée va en ce sens, et en adaptation avec les besoins ressentis par les profes-sionnels du secteur. Ce qui laisse à constater que le marché du travail est capable d’absorber et recruter la totalité des étudiants métiers sans problème. L’adoption d’une approche métier élargie permet une aisance au niveau de l’intégra-tion professionnelle des étudiants du nouveau système.

La réforme LMD: la solution à l’incohérence de l’ancien système

Le Dossier | La réforme LMD

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L’institut se veut être un hub régional de formation

de haut niveau

Le Dossier | La réforme LMD

Interview avec Mr. MERROUNE Mustapaha, Formateur & Responsable restaurant banquet

Est-ce que c’était néces-saire d’adopter cette réforme pour se repo-sitionner au niveau du mar-ché de l’em-ploi ?

Oui. L’ancien système négligeait le côté hôtelier et restauration, alors que le tourisme et l’hôtel-lerie-restauration sont 2 secteurs qui vont de pair.

Quel a été le but de cette ré-forme ?

Répondre aux exigences du mar-ché hôtelier.

Le marché de l’emploi s’apprête t-il à recevoir la première pro-motion des étudiants métiers ?

Effectivement, sachant qu’il y a un manque de cadres supérieurs, moyens qui s’élève à 72000. La première promotion sera immé-diatement placée en tant que managers en hôtellerie.

Concernant ce point pourquoi autant de T.P quand on sait que les étudiants sont formés pour devenir des managers ?

La formation de base est essen-tielle, et les TP sont enseignés d’une façon qui permet aux étu-diants de se familiariser avec les différents travaux et départe-ments en hôtellerie. D’ailleurs le volume horaire consacré aux modules enseignés paraît raison-nable. Ainsi, tout au long de l’an-née, 2 semaines sont consacrées au banquet cuisine, 2 au banquet restaurant, 2 au restaurant gastro-nomique et 2 au gastronomique cuisine. Il en va de même pour le volume horaire consacré à l’en-seignement technique et général. Et si les MT n’ont pas de TP, c’est parce qu’ils sont spécialisés dans la gestion de l’entreprise touris-tique et la commercialisation du produit touristique.

Quels points à améliorer dans ce nouveau système ?

Je pense qu’il faut attendre jusqu’à

ce que la 1ère promotion soit opé-rationnelle sur la marché pour déterminer les points à améliorer.

Qu’est ce qui a changé au niveau des TP ?

Il n’y avait pas une évaluation des cours théoriques et pratiques. Ac-tuellement ces cours sont notés, ce qui donne une crédibilité aux modules de formation.

Quel rôle jour l’institut dans la promotion de ses étudiants au-près des professionnels ?

On est toujours en contact avec les professionnels. On les im-plique dans ce nouveau système. On prend en considération toutes les remarques formulées par ces professionnels qui sont issus des différents départements en hôtel-lerie.

Un conseil pour les étudiants !

Mon conseil c’est que les étudiants attachent un intérêt particulier pour ce projet d’études puisqu’il est prometteur et répondra aux exigences des professionnelsn

Promouvoir, quelles actions à entreprendre ?La première des actions est basée sur l’information et communica-tion il faut informer les parte-naires de l’institut et les profession-nels via l’organisation de forums, de rencontres entre les étudiants

métiers et les professionnels, et prévoir le budget nécessaire pour de telles actions afin d’atteindre les objectifs cités.

Pour l’avenir, l’optimisme régnePremiers constats, les profession-

nels sont émerveillés par les étu-diants de la nouvelle réforme, distingués par les compétences acquises au cours de leur forma-tion à l’ISITT, à savoir la maîtrise des gestes techniques, la capacité

d’adaptation, la facilité du contact et l’esprit d’intiative...

Pari gagné pour l’institut qui se veut être un hub régional de for-mation en gestion de haut niveau du style Lausanne.

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Le Dossier | La réforme LMD

Partenariat Paul Bocuse: Quelle valeur ajoutée?

Missions de l’IPBL’Institut Paul Bocuse forme aux métiers de l’Hôtellerie, de la Res-tauration et des Arts Culinaires. In-tégrant tradition, modernité, inno-vation et recherche, il transmet les savoir-faire techniques et managé-riaux pour répondre aux besoins actuels et futurs de la profession au plan international.

Objectifs du partenariatLe partenariat ISITT - IPB s’inscrit dans la cadre du repositionnement de l’ISITT et de son contenu de l’en-seignement en coordination avec des opérateurs du secteur privé et des universités afin de répondre aux besoins croissants en cadres et de mettre à niveau le secteur aux normes internationales surtout en visant l’excellence de la formation aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration et ainsi rénover en adaptation aux exigences des pro-fessionnels

Axes du partenariatLe partenariat s’articule autour de 3 axes majeurs. D’abord, repenser l’ingénierie de la formation exis-tante en l’intégrant dans le sys-tème L-M-D. Ensuite, valoriser le capital Ressources humaines-Ensei-gnement par la formation continue et/ou le recrutement de nouvelles compétences. Et enfin, l’aide dans l’adaptation des infrastructures pé-dagogiques existantes pour favori-ser l’enseignement des techniques spécifiques aux métiers de l’hôtel-lerie et restauration.

Apport de l’institut Paul BocuseLe partenariat prévoit un accompa-gnement sur cinq ans.L’IPB veille à la qualité de l’ensei-gnement en intervenant depuis la sélection des candidats aux dé-libérations de jury de fin d’études, en passant par les modalités d’en-seignement et les stages en entre-prise.Par ailleurs, le partenariat met aussi l’accent sur la formation des équipes enseignantes tant au niveau des enseignements tech-niques que managériaux.L’apport de l’IPB sera de donner du sens aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration et accompagner l’Iinstitut supérieur international de tourisme de Tanger à motiver des jeunes marocains à devenir acteurs managers dans la vision Marocaine en matière de dévelop-pement du secteur touristique et hôtelier.

Historique1990 : Ouverture à la demande du Ministère de la Culture française de l’Ecole des Arts Culinaires et de l’Hôtellerie.1998 : L’IAE de l’Université Lyon 3 devient le partenaire pédago-gique. C’est la première école hô-telière privée à créer un partena-riat avec une université française.2000 : Création de la Licence pro-fessionnelle.2003 : L’école des Arts culinaires et de l’Hôtellerie devient l’Institut Paul Bocuse.2003 : L’Institut Paul Bocuse prend en gestion directe l’hôtel Le Royal, le 1er hôtel-école en Europe.2005 : Création du Master en par-tenariat avec l’IAE de l’Université Lyon 3.

Les représentants de l’institut Paul bocus avec les étudiants métiers

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Le Dossier | La réforme LMD

Les StagesLe stage est un vrai projet profes-sionnel et personnel, qui bénéficie d’un accompagnement individuali-sé des étudiants. Pour la 1ère année, le stage de 3 mois qu’ils doivent ef-fectuer au sein d’un établissement hôtelier de renom doit permettre aux étudiants de se familiariser avec le monde professionnel et de s’adapter avec les différents ser-vices d’un hôtel, et mettre en pra-tique les techniques acquises au cours de la formation Durant la 2ème année, et à travers 4 mois de stage, les étudiants sont amenés à élargir leurs connais-sances et de se projeter en situa-tion de futur manager.Le stage de la 3ème année doit être effectué en assistant un manager de département, à titre d’exemple le chef département RH

Rencontre des professionnelsAisance dans la communication, développement personnel, dé-veloppement du sens de l’entre-prenariat, sont entre autres, des compétences à développer par les étudiants dans le cadre du cycle de séminaires et de conférences orga-nisés et qui portent sur plusieurs thèmes animés par des profession-nels dans les domaines des RH, art de la table…..

Projets professionnelsOutre une aptitude à travailler sous pression, en groupe, et faire preuve de rigueur et d’organisation, les étudiants sont censés être créatifs et développer de solides qualités relationnelles.Les soirées thématiques, entrent dans le cadre de ces projets pro-fessionnels que les étudiants en management opérationnel de l’hô-

tellerie et de la restauration sont amenés à monter, depuis la prépa-ration du dossier du projet et du cahier de charges, en passant par la recherche de sponsors en vue de financer les différents coûts qu’engendra un tel événement (Décoration, logistique, denrées alimentaires, animation, commu-nication…), pour arriver ensuite à

la mise en pratique des techniques acquises en cuisine dans la prépa-ration des mets qui seront servis lors de la soirée.Quant aux étudiants du manage-ment touristique, l’événementiel figure en tant qu’un outil efficace permettant de mettre en applica-tion les notions et techniques ac-quises au niveau théorique n

D’un système théorique vers un système plus pratique

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Mets préparés par les étudiants en management de la restauration

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Véritable ambassadeur de son entreprise, l’attaché commer-cial est chargé de convaincre ses clients, de vendre les produits dont il s’occupe, mais aussi de décrocher de nouveaux marchés.

Vendre, vendre toujours plus; l’attaché commercial fait partie des «forces de vente»

de l’entreprise. Aisance relation-nelle, sens du résultat, et grande disponibilité se conjuguent au-jourd’hui à une solide formation… Voilà en quelques mots le descrip-tif d’un commercial qui se respecte ! R. Loubna savait qu’en choisissant cette orientation, elle donnerait des ailes à sa carrière. Pari ga-gné pour cette jeune femme au-jourd’hui responsable commerciale dans un hôtel 4 étoiles. « Après ma formation à l’ISITT, j’ai com-mencé par des postes en ré-servation, puis réception avant de bifurquer vers le commer-cial». Pour exer-cer cette activi-té, l’expérience du terrain reste incontournable. "Pour être un bon commercial dans le secteur de l’hôtellerie-res-tauration, il faut avant tout bien connaître le terrain, ce qui signifie avoir travaillé à des postes-clés en contact à la fois avec le back office et la clientèle tels que des postes en

réception, salle ou hébergement".

Son rôle : Prospecter, vendre et fidéliserL’attaché commercial doit rapi-

dement com-prendre le prospect (client potentiel), lui proposer la so-lution adaptée et le convaincre d’acheter. La p r o s p e c t i o n nécessite d’étu-dier le marché, de connaître les clients poten-tiels. Pour cela, il se rend sur

des salons professionnels, consulte des outils tels que les annuaires professionnels, les mailings ache-tés à des entreprises spécialisées ou encore Internet. Les nouveaux clients seront fidélisés et feront partie de son « portefeuille client

». Pour cela, l’affaire conclue doit être satisfaisante aussi bien pour le client que pour son entreprise. Il reste en permanence à l’écoute et soigne sa clientèle en restant en relation régulière. «Contraire-ment aux postes de terrain, où le contact client est par nature éphé-mère et ponctuel, avec le métier de commercial, nous développons et entretenons un relationnel fort sur le long terme avec nos clients» précise R. Loubnan

Le MétIer en BrefuProspecter la clientèle (télé-phone et déplacements)

vNégocier et signer des contrats dans le respect de la politique commerciale de l’entreprise

wDévelopper le CA de l’entreprise

xFidéliser la clientèle

yGérer ses fichiers clients, étu-dier la concurrence

Qualités ReQuises

vÊtre diplômé d’une école hôtelière, de tourisme ou de commerce

vÊtre doté d’une grande aisance re-lationnelle et d’un talent commercial certain et d’une grande combativité

vÊtre rigoureux, organisé, dyna-mique et autonome

vMaîtriser l’anglais, surtout dans le secteur de l’hôtellerie de luxe

Un métier qui ne s’acquiert pas sur le tas

Attaché Commercial

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Métier | p a r AMRAOUI Noureddine

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Directeur de l’institut Supérieur International du Tourisme de Tanger

D’où venez vous ?

Je suis né en 1959 à Fès, ma mère est originaire de Figuig et mon Père de Tafilalet

Quel a été votre parcours scolaire et professionnel ?

Vu qu’on se déplaçait souvent en raison de la profession de mon père, j’ai d’abord suivi ma scolarité ; primaire et col-lège, à Mohammedia. Par la suite, j’ai poursuivi mon enseignement secondaire à Meknès, dans un lycée qui venait à peine d’ouvrir ses portes et qui se nomme Kasbah Tedray et où j’ai pu décrocher un baccalauréat en lettres modernes.

Après, grâce à la coopéra-tion française qui offrait à l’époque des bourses aux deux majors de promotion pour poursuivre des études en France, j’ai pu rejoindre l’université de Toulouse où je me suis orienté vers des études en sociologie et psycho-logie. Une fois avoir obtenu mes diplômes (Licence, Maîtrise, DEA et Doctorat en psychologie de l’en-fant, science de l’éducation), deux choix se sont présentés à moi : re-venir au Maroc ou m’installer en France, et j’ai opté pour la première option. A mon retour au Maroc en 1994, deux postes m’ont été propo-sés : un à l’ENA (école nationale de l’agriculture) et l’autre au minis-tère du tourisme. De 1995 à 2001, j’ai été chargé de division des acti-vités pédagogiques, puis de 2001 à

2005, on m’a chargé de m’occuper de la DFC (direction de formation et coopération), cette responsabi-lité coïncidait avec l’application de l’accord cadre du Plan Azur, nous avons donc mis en place les PDI (plan de développement intégré). En 2005, j’ai rejoint l’institut supé-rieur international de tourisme de Tanger.

Pourquoi avoir choisi cette car-rière ?

Je me suis retrouvé dans cet uni-vers ; j’ai trouvé que les activités pédagogiques correspondaient en quelque sorte à mes compétences en psychologie et sociologie.

Ce que vous détestiez à l’école ?

L’école le samedi (rires) ; on n’ai-mait pas du tout ca.

Ce qui vous étonne le plus dans le monde actuel ?

C’est la réflexion sur la civilisation de l’image. Aujourd’hui, la techno-logie a fait des progrès énormes dans ce sens, engendrant des ef-fets positifs dans le quotidien de

l’Homme. Aujourd’hui, tout passe par le virtuel. Mais ce qui demeure tout de même assez paradoxal, c’est que jamais les hommes n’ont été à la fois aussi proches et aus-si éloignés. De nos jours, on peut trouver chez les membres d’une fa-mille, chacun possédant sa propre télé, son propre ordinateur, dans la même maison mais chacun vivant

dans un univers diffé-rent.

Ce qui vous étonne le plus a l’ISITT ?

C’est la vivacité et la simplicité des étudiants, leur ouverture d’esprit, je les sens plus décom-plexés par rapport aux étudiants d’autres éta-blissements. D’ailleurs, les étudiants de l’ISIT ont cette réputation de

s’intégrer et s’adapter plus facile-ment que les autres étudiants dans le monde du travail.

Ce qui compte le plus dans votre vie ?

La famille d’abord, le travail en-suite et la confiance que l’on met en vous.

Votre dernier coup de gueule ?

Aucun, pas spécialement

L’événement d’actualité interna-tionale qui vous a le plus marqué cette année ?

L’élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, c’était un événement historique.

A Bâtons rompus | p a r CHIBANI Lamiae

Mr. Abdelhaq MOUHTAJ

Les étudiants de l’ISIT ont cette réputation de s’intégrer et s’adapter plus facilement dans le

monde du travail

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Quels sont vos plaisirs favoris ?

Ma famille et faire que mes en-fants évoluent avec le minimum de dégâts possibles.

Y-a-t-il des expressions usuelles qui vous agacent ?

Non.

Votre site Internet préféré ?

Je n’ai pas spécialement de site préféré mais bon, j’ai surtout l’ha-bitude de visiter des sites à carac-tères pédagogique.

Qu’est ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

Les défis... Se réveiller le matin en essayant de rendre chaque jour meilleur que le précédent

Pensez-vous qu’un lauréat de l’ISITT puisse un jour être à votre place ?

Bien sûr, bien sûr…et comment.

On a choisi de traiter comme dos-sier thématique dans la première édition, la réforme LMD, juste-ment que pensez vous de cette réforme?

C’est une très bonne chose pour le secteur ; mis à part le fait qu’elle permet de s’aligner avec le système international de l’enseignement notamment avec le contexte de la mondialisation, elle vise à réduire l’incohérence de l’ancien système de formation bac+4 et à avoir une visibilité et un rendement multiplié par 3 ou 4. Ce nouveau système de formation, permettra de répondre

aux besoins du secteur, et de rendre

nos étudiants plus opérationnels.

Auparavant (et c’est toujours le

cas) les étudiants de l’ISIT n’éprou-

vaient aucune difficulté à intégrer

des départements fonctionnels

dans le secteur, mais en revanche

dans des départements tels que la

restauration et le F’N’B, cela deve-

nait plutôt délicat. Aujourd’hui, par

exemple, le serveur d’un hôtel de

luxe doit être aussi capable de par-

ler ; quand un client lui demande,

d’une nappe artisanale ou un autre

objet qui suscite son attention ; il

est de manière indirecte un com-

mercial qui vante les produits du

Maroc et peut ainsi inciter le tou-

riste à l’achat. lll

La réforme vise à réduire l’incohérence de l’ancien système

de formation

A Bâtons rompus | Abdelhaq MOUHTAJ

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lll Vous êtes un enseignant chercheur quel est votre thème de recherche ?

Enseignant chercheur, c’est mon grade mais généralement lorsque j’entame un thème de recherche, ma préoccupation se focalise sur-tout sur le capital humain : le dé-veloppement de compétences, la construction du savoir, le souci d’outiller et développer les profes-sionnels.

Pourriez vous décrire votre mo-dèle de gestion ?

Je dirais participatif, d’ouverture, de transparence, de flexibilité, la notion de service et de partage.

Quelle est la pire situation profes-sionnelle à laquelle vous avez été confronté ?

Aucune ; au fait, je ne me laisse sur-prendre par aucune situation car à mes yeux, je considère que tout est envisageable. Ce qui demeure important pour moi, c’est de faire consciencieusement mon travail.

Vous avez été décoré lors des der-nières assises du tourisme qui se sont tenues à Saidia le 19 juin 2009 par SM le Roi Mohamed VI. Qu’avez-vous ressenti ?

Très ému. Ca a été un très grand honneur d’être décoré par SM le Roi ; cela vous pousse à continuer à déployer tout vos efforts pour l’évolution du secteur en particu-lier et à la participation à notre échelle, de ce grand chantier lancé par SM le Roi pour le développe-ment du Royaume. Néanmoins, il est important de préciser que cette décoration n’est pas un mérite qui me revient à moi seulement mais à toutes les personnes qui ont œu-vrées et continuent à travailler dans le but de renforcer le dispo-sitif de la formation des ressources humaines qualifiées pour le sec-teur.

J’aimerais revenir sur les intem-péries qui ont frappé récemment l’institut et qui ont montré la dé-ficience des classes d’études et de l’internat. Quelles mesures comp-tez-vous prendre face à cela ?

Vous avez sans doute constaté des travaux un peu partout dans l’ins-titut. Avec l’application de la nou-velle réforme, notre priorité s’est tout d’abord porté sur la construc-tion et l’aménagement des locaux de production. Mais cela ne veut aucunement dire que nous négli-geons les dortoirs, qui, j’en suis conscient, ont subi de sérieux re-vers, ayant des conséquences sur les conditions de vie des internes. Vous savez surement qu’il est très difficile d’entamer des travaux tant que les étudiants sont là. Nous attendrons les vacances de fin de semestre afin de prendre certaines mesures pour régler certaines dé-faillances au niveau des dortoirs. Néanmoins, sachez que le réamé-nagement des internats entre dans le programme de rééchelonnement global de l’ensemble des locaux et devraient être prêts à la rentrée 2010. Nous attendons juste la pé-riode estivale pour débuter les tra-vaux.

A Bâtons rompus | Abdelhaq MOUHTAJ

Le réaménagement des internats entre dans le programme de rééchelonnement global de l’ensemble des locaux et de-vraient être prêts à

la rentrée 2010

IsItt MagazIne . N° 1 . Janvier 2010 | 22

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l La qualité que je préfère chez un homme La Sincérité l La qualité que je préfère chez une femme La Sincérité (rires)l La qualité que j’apprécie chez mes amis La franchise l Mon principal défaut Trop souple l Ma principale qualitéL’écoutel Mon rêve de bonheur De voir mes enfants a l’image l Style de musique Country musicl Couleur préférée :Bleu roi l Ville préférée Rabatl Pays préféré Marocl Plat préféréCouscousl Mon artiste préféré Bob Dylanl Mon héros ou héroïne dans la fiction David Vincent (héros de la série américaine les envahisseurs)l Mon héros ou héroïne dans la vie ?Ma femmel Le don de la nature que je voudrais avoir Le don de satisfaire le besoin de tous les nécessiteux.

I m a g e

A Bâtons rompus | Abdelhaq MOUHTAJ

Possédez-vous un compte Facebook ?

Non.

Y-a-t-il un message que vous vou-driez adressés aux étudiants ?

J’aimerais leur dire qu’ils ont de la chance d’être à l’ISIT, qu’ils doivent en être fiers. Je les incite aussi à être curieux, curieuse et à s’investir réellement au niveau professionnel car le monde qui les attend est un

monde agressif.

La question à laquelle vous auriez aimé répondre ?

C’est la question à laquelle que vous n’auriez pas pensé me poser (sou-rire)

La question à laquelle vous n’auriez pas aimé répondre ?

Aucune n

IsItt MagazIne . N° 1 . Janvier 2010 | 23

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IsItt MagazIne . N° 1 . Janvier 2010 | 24

CHOOFOUNY | p a r AMRAOUI Nouredd ine & CHAIR Med Said

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CHOOFOUNY | People

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Barack Obama élu président : « C’est votre victoire »Barack Obama, 47 ans, est désormais le 44e pré-sident des Etats-Unis, et le 4 novembre 2008 fera date dans l’histoire du pays. Peu après 5 heures, heure de Paris, les médias américains ont annoncé

la victoire du candidat démocrate face à John McCain. Le sénateur de l’Illinois devient ainsi le premier président noir des Etats-Unis. Moins d’une heure plus tard, il était sur la scène du Grant Park de Chicago, son fief, pour fêter sa victoire et assurer aux Américains que «le changement est arrivé».

Après l’échec de la conférence de Copenha-gue, la mobilisation doit continuer !Le résultat désastreux de Copenhague ne doit pas faire oublier que des millions de citoyens se sont mobilisés en amont de cette conférence derrière un seul et même message : pour sauver la planète, il nous faut un accord international équitable, am-bitieux et juridiquement contraignant, qui permette de maintenir l’augmentation des températures en dessous de 2° C.

En matière de santé publique, l’an-née 2009 aura été marquée par l’ar-rivée du virus de la grippe H1N1 es-time l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En 2009, l’émergence de ce nouveau virus de la grippe H1N1 intervient dans le contexte d’une crise financière mondiale sus-ceptible d’avoir des retombées né-gatives sur les dépenses de santé.

La crise économique et financière. Pour une majorité de sondés (55%), c’est l’événement le plus marquant de l’année 2009. Il faut dire que partout à travers le monde, les banques, les entreprises mais aussi les Etats, ont été touchés. Ainsi le groupe automobile américain Ge-neral Motors a été sauvé de jus-tesse de la faillite grâce à une im-portante aide financière du Trésor public. L’Islande, la Californie, Du-baï et la Grèce sont aussi passés à deux doigts de la banqueroute.

Le 25 juin 2009, la mort du King of Pop, Michael Jackson, bouleverse le monde entier. Les chaînes de télé changent leurs programma-tions, et mille et une rumeurs viennent s’inviter à cette tragique information...Le roi de la pop n’est plus. Michael Jackson, 50 ans, est décédé jeudi à Los Angeles, après avoir fait un arrêt cardiaque. Les secours n’ont pas réussi à le réanimer. Le décès a été prononcé à 14h26 (23h26 en France).

RETRO 2009 | Monde

RETRO MONDE | RETRO MONDE | RETRO MONDE | RETRO MONDE | RETRO MONDE | RETRO MONDE | RETRO MONDE |

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Cérémo-nie de re-mise des diplômes à l’ISITT

La cérémonie de remise des diplômes de l’ISIT de Tanger qui a eu lieu, jeudi 23 juillet, a été marquée par l’inau-guration de l’extension de cet éta-blissement de formation hôtelière et touristique.

RéaménagementLa formation pratique permet aux étu-diants d’être bien initiés et familiarisés aux métiers qu’ils ont choisis d’exer-cer. Les professionnels exigeaient cette touche qui manque aux lauréats de l’ISIT.Pour développer une formation opéra-tionnelle en terme technique, «des ateliers pédagogiques et techniques» sont au programme notamment les plateaux techniques, les cuisines pé-dagogiques et la pâtisserie.

Les violets l’ont emportéL’amicale des violets a rempor-té les élections de l’association des étudiants avec 155 votes, face aux oranges avec 151 votes et aux rouges avec 84 votes.

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La premiere station balnéaire inscrite dans le cadre du plan Azur est inaugurée par le Roi. Occupant une superficie de 696 ha, pour un investissment de 12 milliards de dh, Mediterrania Saidia offrira a l’is-sue de son achevement, une capacité de 30000 lits.

RETRO 2009 | Maroc & ISITT

Elections communales 2009Les élections communales ont été organisées avec une donne nouvelle : la participation du Parti Authenticité et Modernité(PAM).Bénéficiant de l’appui d’autres partis, le PAM se classe premier, alors qu’il n’a que quelque mois d’existence.

L’équipe nationale de football n’arrive à se qualifier ni à la coupe du monde, ni à la coupe d’afrique. Pour les marocains c’est le drame.

Dix années au pouvoir, et dix années de changement pour le Maroc. Succédant à son père, Mohamed VI a su faire avancer le pays, économiquement, mais aussi socialement et politique-ment.

Ambitieux pro-jet de production électrique d’ori-gine solaire d’une capacité de 2.000 mégawatts, repré-sentant un inves-tissement de 9 mil-liards de dollars.Le projet se dé-compose en 5 sites, qui seront réalisés d’ici à 2020. L’en-semble s’étendra sur une superficie de 10.000 hectares.

L’Institut de tourisme de Tan-ger réoriente sa formationUne convention signée avec l’Institut Paul Bocuse de Lyon Des formations délocalisées dans la plupart des universités nationales avec délivrance du même diplôme qu’à Tanger.Depuis la rentrée 2008-2009, l’ISITT propose de nouveaux cursus de formation sur la base des besoins en ressources hu-maines du secteur et des objec-tifs fixés la Vision 2020.

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Conférence sur l’archi-tectureMercredi 13 janvierEn partenariat avec

l’Ecole nationale d’architecture (ENA), l’Institut français de Tétouan propose une rencontre avec Jean-Pierre Frey, architecte-sociologue, professeur des universités et de l’Institut d’urbanisme de Paris. Intitulée « Comprendre l’ordre vernaculaire du patrimoine bâti ordinaire », cette conférence se penchera sur l’architecture en s’inté-ressant davantage au bâti anodin que sont les habitations par exemple plu-tôt que sur les œuvres de renom.Médiathèque de l’Institut français, 13 rue Chakib Arsalane, TétouanTél. : 05 39 96 12 12

Colloque : le défi de la ville durable Jeudi 14 et vendredi 15 janvierAprès le Sommet de Co-

penhague en décembre dernier, c’est dans la Perle du Détroit que l’environ-nement occupera le devant de la scène ce mois-ci. L’Association des élu(e)s locaux pour la Méditerranée propose, aux côtés de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Tanger et de l’association Al Boughaz, un col-loque avec pour thème : le défi de la ville durable. Pendant deux jours, élus, experts internationaux, chefs d’entre-prises, étudiants et habitants débat-tront de l’avenir des collectivités et des moyens à mettre en œuvre pour intégrer les critères du développement durable.Palais des Institutions italiennes (ex Pa-lais Moulay Hafid), Tanger)

Appel à filmsJusqu’au 15 janvierEn vue du 3e Festival Jeunes Talents qui se déroulera du 10 au 14 fé-vrier, la Cinémathèque

de Tanger lance un appel aux amateurs de 7e art. Pour participer (sans limite d’âge), il faut être marocain ou résider au Maroc. Les films doivent durer 15 minutes maximum, être tournés en 2009, autoproduits et envoyés avant le 15 janvier. Aucune contrainte de genre (documentaire, fiction…) ni de format (35 mm, 16 mm, 8 mm, téléphone por-table ou appareil numérique), seul

le thème de la couleur rouge et du rapport à l’interdiction : l’amour, le sang, le diable… doit être respecté. Dix jeunes réalisateurs seront sélectionnés et bénéficieront d’une formation de cinq jours avec des professionnels. Un séjour au Festival de Cannes 2010 sera offert au lauréat de ce festival. Cinéma Rif, Grand Socco, TangerTél. : 05 39 93 46 83 www.cinemajeunestalents.frE-mail : [email protected]

Semaine du film euro-péenDu 28 janvier au 6 févrierCette manifestation consiste en la projection,

dans quatre grandes villes marocaines, dont Tétouan, d’une série de dix films européens, précédés de courts mé-trages réalisés par des cinéastes du Sud de la Méditerranée. A côté de cela, une série d’actions sont prévues : invi-tation de cinéastes ou de comédiens, tables rondes, ateliers, etc. A découvrir notamment : Le Ruban blanc de Mi-chael Haneke (Autriche), Palme d’or au Festival de Cannes 2009 ; Les Etreintes brisées de Pedro Almodovar (Espagne), avec Penelope Cruz ; Looking for Eric de Ken Loach (Grande-Bretagne), avec Eric Cantona ; Vincere de Marco Bello-chio (Italie).Cinéma Avenida, 3 place Adala, TétouanCINEMATHEQUE - RIFHoraires des séances : Tous les jours 16h30, 19h,19h30 et 21h30, 15 et 20 Dh la séance Carte de fidélité 10 places = 150 Dh Carte étudiant 10 places = 100 Dh

Jusqu’au 12 janvierInglorious BastardsDe Quentin Tarantino, Etats-Unis/Allemagne, 2009, 153 mn,

VO st fr, avec Brad Pitt, Mélanie Lau-rent, Christoph Waltz… Dans la France occupée, Shosanna Dreyfus, juive, assiste à l’exécution de sa famille. Elle parvient à s’échapper et se construit une nouvelle identité en tant que gérante d’un cinéma. Ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs pour tenter d’assassiner les dirigeants du IIIe Reich. Ils croisent alors la route de Shosanna qui mène sa propre ven-detta.

Jeudi 28 janvier à 19h30 à TangerAlgérie histoires à ne pas direDe Jean-Pierre Lledo,

Algérie/France, 2007, 180 mn, VOCINEMA LE PARIS, 11, rue de Fès Tél.: 05 39 32 43 30

Séances à 17h, 19h30 et 22h15

A partir du 6 janvierAvatarDe James Cameron, avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Wea-

ver, Etats-Unis, 2009, 2h41Malgré sa paralysie, Jake Sully, un an-cien marine immobilisé dans un fau-teuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est re-cruté pour se rendre à des années lu-mière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploi-tent un minerai rarissime destiné à ré-soudre la crise énergétique. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des pilotes humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale.

Expo collective chez Dar d’ArtDu 22 janvier au 20 févrierPour sa première expo-sition de 2010, la galerie

Dar d’Art commencera par un accro-chage collectif. La priorité étant don-née à trois artistes du Nord : Houda Khalladi, Tomek Kawiak et Mohamed Benmoussa. Houda Khalladi, Tangé-roise, expose régulièrement tant dans le Royaume qu’à l’étranger : de Dubaï à la Tunisie, en passant par l’Europe. Le Polonais Tomek Kawiak vit et travaille dans la ville du Détroit depuis de nom-breuses années. Réalisées grâce à des objets de la vie de tous les jours, ses œuvres témoignent des difficultés du quotidien, de l’émigration et de l’exil. Originaire de Chefchaouen, Mohamed Benmoussa habite lui aussi à Tanger. C’est là qu’il peint ses toiles parfois empruntes d’angoisses et de peurs.Ouvert du lundi au samedi de 10h à 13h et de 16h à 19h30rue Khalil Metrane, Tanger

AGENDA | Sur Tanger

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Carte Blanche | p a r CHAÏR Med Said

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ILS ONT DIT SUR LE PARTAGE

Le monde du partage devra remplacer le partage du monde.

[Claude Lelouch]

Il ne faut pas oublier que, tandis que le partage de la joie en accroît l’étendue

sur cette terre, le partage de la douleur n’en diminue pas la somme.

[Oscar Wilde]

Nous nous sommes parta-gés les dieux, mais eux, se

sont-ils partagé les hommes? [Stanislaw Jerzy Lec]

Le défi de la communica-tion est moins de partager

quelque chose avec ceux dont je suis proche que d’arriver à cohabiter avec ceux, beaucoup plus nombreux, dont je ne par-tage ni les valeurs ni les inté-rêts.

[Dominique Wolton]

Dieu a dit : «Je partage en deux, les riches auront de

la nourriture, les pauvres de l’appétit.»

[Coluche]

Nulle passion n’est plus forte dans le cœur de

l’homme que le désir de faire partager sa foi.

[Virginia Woolf]

On ne jouit bien que de ce qu’on partage.

[Madame de Genlis]

On appelle «mauvaise foi» les convictions d’autrui

qu’on ne partage pas. [Philippe Bouvard]

C’est mon opinion, et je la partage.

[Henri Monnier]

Plus on partage, plus on pos-sède. Voilà le miracle.

[Léonard Nimoy]

Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions.

[Marc Levy]

DIVERS |

*Compte tenue de la vigoureuse concurrence à laquelle se sont livrées les Violets, Rouges et Oranges et qui s’est traduite d’ailleurs par une forte mobilisation et détermination de leurs membres, nous avons été incapables de résister à l’envie de constituer ce que nous avons appelé Notre amicale idéale. Pourquoi cette précision ? Tout cela pour bien expliquer que notre choix s’est appuyé sur des critères pleinement subjectifs tels que les différentes observations que les membres de la rédaction ont pu constater sur certains, lors des journées de propagande ou l’opinion que nous portons sur des personnes que nous avons l’habitude de côtoyer. Nous sommes totalement conscients de la négligence que nous portons sur certaines personnes qui ; nous nous ne permettrons pas d’en douter un seul instant, possèdent les compétences nécessaires pour occuper tel ou tel fonction et méritent notre entière attention. Nous cherchons, à travers cet exercice, à fédérer l’ensemble des étudiants mais surtout à tempérer la relation tendue qui s’est installée entre « pro-violets » et « pro-oranges » .Tout cela pour dire qu’ensemble tout devient possible. Dixit Nicolas

Notre Amicale Idéale*

EN

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S 1. Lors d’un combat, un homme tue son père qui meurt sur le coup. L’homme est blessé et transporté à l’infirmerie. Le docteur chargé de l’examinerse penche sur la civière et s’écrie : « Mon Dieu, c’est mon fils !!! » Comment est-ce possible?2. Complétez cette suite logique 68 ST 12 DE 25 VQ 433. Combien de carrés contient ce dessin ? Solutions

1. Le docteur est une femme et c’est la mère du bléssé.2. QS car on a 68 Soixante huiT , 12 DouzE , 25 Vingt cinQ , 43 Quarante troiS3. 31 carrés

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