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Anne Milvoy Écologue urbanisme
[email protected] www.audiar.org
2014-057-EXT-087
Club interrégional Club Bruit Bretagne – Pays de la Loire
Directive bruit : bilan de la déclinaison
et perspectives 10 mars 2015
Plan
• Contexte
• Définitions
• Indice de qualité urbaine
• Insertion des zones calmes dans l'étude préalable au PLU de petites communes
• Approche de la détermination des enjeux des zones calmes pour Rennes ou à une échelle supérieure
• Enseignements de la démarche
Contexte
LA DIRECTIVE BRUIT
La directive européenne 2002/49/CE sur le bruit a été transposée dans l’article L.572-6 du Code de l’Environnement en 2004.
« Les plans de prévention du bruit dans l'environnement tendent à prévenir les effets du bruit, à réduire, si nécessaire, les niveaux de bruit, ainsi qu'à protéger les zones calmes. Les zones calmes sont des espaces extérieurs remarquables par leur faible exposition au bruit, dans lesquels l'autorité qui établit le plan souhaite maîtriser l'évolution de cette exposition compte tenu des activités humaines pratiquées ou prévues. »
50<x<55 dB(A) < 50 dB(A)
PLAN DE PRÉVENTION DU BRUIT DANS L’ENVIRONNEMENT (PPBE)
DE RENNES MÉTROPOLE 22/09/2011
RM 2009
AUDIAR 2011
Objectifs de la mission
• Définir les zones calmes pour Rennes Métropole et les déterminer
• Disposer d’un socle de connaissance comparable sur les espaces de proximité dans toutes les communes de l’agglomération afin de définir des projets zones calmes
• Alimenter en amont les opérations d’urbanisme et les documents de planification pour une meilleure prise en compte de cette dimension
• Alimenter la réflexion des maîtrises d’ouvrage, d’œuvre et d’usages mais aussi les services gestionnaires pour enrichir le débat sur l’urbanisme favorable à la santé
L’environnement physique
Qualification des zones calmes
dans leur environnement
La morphologie
urbaine et la fonctionnalité
L’accessibilité et la lisibilité
Les ressentis, usages et pratiques
Source : CRETEIL 2008
Guide national zones calmes
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Sécurité
Bancs, aménagements fonctionels
Campagne, peu urbanisé
Pas de pollution visuelle;…
Présence d'eau
Cheminements doux
Grands espaces
Paysage
Absence d'incivilité (alcool, cri etc.)
Rencontre entre amis (lieux de…
Pratique de détente et loisirs
Peu fréquenté
Absence de voiture (nuisance et…
Absence de nuisances sonores fortes
Nature
Éléments de définition des zones calmes issus des enquêtes
265 personnes interrogées par questionnaire
Approche sensible
Définir les espaces de ressourcement en zones urbaine et périurbaine rennaises
Les besoins sont différents selon les âges
Approche sensible
Des éléments naturels plébiscités
La végétation et l’eau sont perçus comme des éléments d’épanouissement. 1/3 sont des espaces où l’eau est présente (chemin de halage, étangs…).
Les adolescents, les jeunes adultes et les personnes âgées recherchent des lieux de socialisation. Les familles des aires multi-jeux. Les adultes actifs des « écarts », des coupures qui leur permettent de décrocher de la vie quotidienne.
Approche sensible et multicritère sur Rennes Métropole
>55 dB(A) <55 dB(A) Les sites verts sont les plus
cités dans les enquêtes
AUDIAR 2011
Les définitions des zones calmes
Pour Rennes Métropole, les zones calmes sont des espaces de proximité stratégiques pour le ressourcement quotidien des habitants. Leur détermination relève d’un choix des élus communaux de maintenir ou d’aller vers des espaces ouverts de bonne qualité (IQU>5) et exposés à un niveau sonore inférieur à 55 dB(A).
IQU
Composition de l’indice de qualité urbaine
Perception
Visuelle PV
Pratiques et
Usages PU
Indice d’Accessibilité
IA
Perception Auditive PA Qualité Ambiance Richesse
Sonore Ambiance Sonore
Perception visuelle
entièrement
naturelle
Repos, détente
et promenade
Accès
PMR
Parking
vélo
Voie
priorité
vélo
Présence d’éléments
naturels
Sports ou loisirs
Typologie des habitations
A l’écart des voies
de circulation
Aire de jeux ou
activité pour les
enfants
Nombre
d’entrées
Temporalité
Présence d’éléments
patrimoniaux
valorisants
Activités
culturelles
Visibilité du site
Aménagements
fonctionnels ou
esthétiques
Achat/
consommation
Sécurité des accès
IQU = [PV+(PA/3)+PU+LA]/2 = note /10
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
1 Pt
0,5 Pt 0,2 Pt 0,3 Pt
1 Pt
De 0 à1 Pt
0,5 Pt De 0 et 0,5 Pt
De 0 à 1 Pt
10 Pts 5 Pts
4 Pts
3 Pts
2 Pts
1 Pt 2 Pts
4 Pts
6 Pts
8 Pts
Conception du triangle d’équilibre sonore d’après le modèle SACSSO d’A Léobon et inspiré par les ambiotopes de P. Woloszyn
Sens de lecture Positionnement des points en fonction de l’origine des bruits de chaque échantillon
Aires d’influence du triangle d’équilibre sonore déterminant les types d’ambiances sonores
Ex. Parc de la Herverie à BRUZ
Perception visuelle Pratiques et
usages Lisibilité
Accessibilité Richesse de l’ambiance
Qualité de l’ambiance
Perception visuelle entièrement naturelle
Repos, détente, promenade
Modalités d’accès (0,5)
Présence d’éléments naturels
Sports ou loisirs Typologie des habitats (0,55)
A l’écart des voies de circulation
Aire de jeux Localisation et temporalité des entrées (0,9)
Présence d’éléments patrimoniaux valorisants
Activités culturelles Visibilité des entrées (0,4)
Aménagements fonctionnels ou esthétiques
Achat et consommation
Sécurité des accès (0,4)
5/5 4/5 2,75/5 1/5 10/10
IQU = 7,71
Perception auditive
Intérêt de l’indice qualité urbaine
• Indice multifactoriel qualitatif permettant d’objectiver la comparaison des sites de manière assez précise
• Identifie les critères classants et déclassants et met donc en exergue les leviers d’actions par site
• Permet la réflexion sur la stratégie communale en matière d’espaces ouverts autant que pour un projet d’aménagement ou de renouvellement urbain
• Convient aussi bien au milieu rural, qu’urbain ou périurbain
Faiblesses • Mise en œuvre demandant un apprentissage de la méthode, des
analyses de terrain et une validation pour le critère usages
• Approche incomplète pour la santé
Validation collective de l’indice qualité urbaine pour chaque site
•Construction minutieuse de la liste des participants
•Règle du jeu précises
•Objectifs précis
Atelier participatif validation zones calmes
Validation de l’IQU en atelier participatif
• Validation des critères d’entrée
• Analyse des lieux évités
– rues à fort trafic non répertoriées dans la carte de bruit.
L’IQU en rendait déjà compte
– Voie ferrée pas mentionnée (physiologiquement moins stressante)
Espaces correspondant actuellement aux critères « Zones calmes »
Méthode pour les communes < 5 000 hab.
RECENSER LES
ESPACES OUVERTS
QUALIFIER LES
ESPACES OUVERTS
DÉTERMINER LES ESPACES OUVERTS
D’ENJEUX STRATÉGIQUES
SÉLECTIONNER LES ESPACES DE
PROJETS (ZONES CALMES)
Inventaire
Répartition spatiale
Caractéristiques -Descriptives -Qualitatives
IQU
Niveau sonore Flux
Attractivité Accessibilité
Secteur de projet
Hiérarchisation
Insertion des zones calmes dans les opérations d’urbanisme ou dans l'étude préalable au PLU de petites communes
Choix des élus
IQU
Validation atelier
participatif
Déterminer les enjeux
Une fois l’inventaire réalisé, les zones calmes sont déterminées à l’aune des autres enjeux stratégiques de la commune et selon notamment :
– la distribution géographique
– la qualité des espaces
– leur attractivité
– leur diversité
– les ruptures
– les publics ciblés
– la lutte contre les inégalités
– …
Détermination des zones calmes par les élus
Sélection des critères prioritaires pour déterminer la stratégie des zones calmes
Sélection des zones calmes à conserver, à développer et à créer
Traduction dans le projet urbain des espaces de ressourcement et éventuellement des ZC
Méthode pour de vaste échelle
RECENSER LES
ESPACES PUBLICS
QUALIFIER LES
ESPACES PUBLICS
DÉTERMINER LES ESPACES PUBLICS
D’ENJEUX STRATÉGIQUES
SÉLECTIONNER LES ESPACES
POTENTIELS DE PROJETS
ZONES CALMES
Caractéristiques
-Descriptives -Qualitatives
IQU
Hiérarchisation
Approche de la détermination des enjeux des zones calmes sur Rennes
Dire d’experts : mairie de quartier, service des jardins,
associations Populations… ?
Choix des élus
Inventaire
Répartition spatiale
Niveau sonore Flux
Attractivité Accessibilité
Secteur de projet
Déterminer les espaces publics
Répartition spatiale des pleins et des vides
Grâce au travail sur le foncier et quelques ajustements, nous pouvons isoler la plupart des espaces publics : espaces de jeux, places, parcs…
Déterminer les espaces publics ouverts avec la TEU
Limites La trame écologique urbaine ne couvre pas l’ensemble de la métropole (juste le noyau urbain) Les images sont une projection au sol de la canopée, les surfaces sont à réajuster à la parcelle
Intérêt La trame écologique urbaine permet d’enrichir le volet paysage. Ces données peuvent être encore croisées avec d’autres : densité, attractivité, voirie, aire de jeux,…
Dont de nombreux sont impactés par le bruit
Répartition spatiale des espaces publics impactés par un bruit supérieur à 55 dB(A)
Approcher les inégalités d’exposition aux nuisances
Densité des rennais de 0 à 5 ans en fonction des niveaux sonores
Approcher les inégalités d’exposition aux nuisances
Densité des rennais de 75 ans et plus en fonction des niveaux sonores
Caractériser la nature des espaces
Surface boisée Surface herbacée Surface en eau Surface artificialisée
Espaces verts et leur attractivité selon leur surface Approcher l’attractivité
Espaces verts : < 1ha entre 1 et 10 ha > 10 ha
Attractivité : 50 m 300 m 500 m (et +)
Intérêts de la méthode
• Gain de temps : mobilisation de données existantes en amont du terrain
• Possibilité de conforter les critères de sélection en fonction de la fourniture de nouvelles données
• Objectivation sur de nombreux critères : niveau sonore, densité, qualification des espaces… mais l’attractivité devra être décidée collectivement
• Repositionnement sur les enjeux
• Chaque commission d’urbanisme peut déterminer son angle stratégique selon sa sensibilité (entrées soit densité, soit niveau sonore…) : priorités affirmées de la politique communale
• La mise à plat de la procédure d’élaboration des études préalables au PLU a permis de proposer une réorganisation chronologique pour la mise à disposition des données : – Des questions supplémentaires ont été insérées dans les enquêtes équipements et
déplacements qui profitent au projet ;
– Le travail de terrain sur l’environnement, les morphologies urbaines, les équipements, les déplacements doivent venir nourrir le projet Zones calmes en complétant les inventaires des espaces ouverts ;
– L’étude des espaces de ressourcement et de quiétude apporte une vision sensible (ressenti des populations) dans la synthèse des enjeux communaux.
Des limites à dépasser
• Les inventaires et connaissances en matière d’espaces ouverts sont incomplets.
• Les moyens de les approcher par SIG restent partiels et hétérogènes pour l’ensemble de Rennes Métropole.
• Le croisement des couches d’enjeux reste à affiner. Néanmoins, le travail réalisé pour les zones calmes, a servi à alimenter d’autres réflexions qualitatives pour le bureau des temps et l’exploitation de la TEU.
Pour approfondir
• Diagnostic urbain et espaces de ressourcement http://www.audiar.org/sites/default/files/documents/etudes/zones-calmes_2011_web.pdf
• De la nature en ville à la ville nature http://www.audiar.org/sites/default/files/documents/editeur/etudes/fu_ville_nature.pdf
ADDOU : approche développement durable dans les opérations d’urbanisme http://www.audiar.org/etude/addou-une-demarche-pour-co-elaborer-des-quartiers-favorables-au-bien-etre
• Guide de l'urbanisme et habitat durables issu de l'expérience ADDOU rennaise
http://www.paysderennes.fr/Guide-de-l-urbanisme-et-de-l.html
• Les études sur le thème Société : http://www.audiar.org/etude/liste/modes-de-vie-et-societe
• Réussir la ville dense en l’ouvrant sur la nature http://doc.audiar.org:8080/alexandrie-
7/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=14888&fonds=&cid=39
Merci de votre attention