Emilie Bruant, un avenir tout cuir / PAGE 3 Soligny-la-Trappe Jean-Marc Dubois, le palais du menuisier / PAGE 13

#02 - JANVIER 2013

l'espritArtisan(s) ORNE

Eric Chedbois, gérant d'une entreprise de

motoculture, vient de suivre un stage sur la création de site web.

Région Basse-Normandie

www.cmar-bn.fr

Formation continueUN INVESTISSEMENT GAGNANT POUR SON ACTIVITÉLa formation continue offre de multiples possibilités d’apprendre, de s’améliorer, et au final de mieux s’adapter à un environnement en plein mouvement.

DOSSIER PAGES 10 À 12

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SOMMAIRE ORNESOMMAIRE

Célia HamelMarraine de la Fondation du Jeune Apprenti 2012Page 04

LE PALAIS DU MENUISIERPage 13

Page 06 Page 07

Régis ChalumeauPrésident de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Orne

ÉDITORIAL

L’ESPRIT ARTISAN(S) • Edition Orne • Magazine édité par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région de Basse-Normandie • 2 rue Claude Bloch • BP 15205 • 14074 CAEN cedex 5 • Tél : 02 31 95 42 00 • Contact : communication@cmar-bn.frDirecteur de la publication : Régis CHALUMEAU / Rédaction : Services de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région de Basse-Normandie (CMAR-BN) • Direction Régionale des Affaires Economiques et Territoriales (DRAET) • Direction Régionale de l’Apprentissage de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (DRAFPE) • Communication.Conception graphique et impression : APRIM, 56 avenue Albert 1er 14000 CAEN / Crédits photos : CMAR-BN et autres spécifiés / Dépôt légal janvier 2013 / ISSN en coursCe numéro a été tiré à 5 300 exemplaires • Toute reproduction, même partielle est interdite sans accord préalable de la CMAR-BN

L’ARTISANAT RÉCOMPENSE SES APPRENTISPage 04DÉLAIS DE CONSERVATION DES DOCUMENTS PROFESSIONNELS Page 05

FISCALITÉ : TAXE D'APPRENTISSAGE, OÙ VA VOTRE ARGENT ? Page 07

Bonne année 2013, très artisanat. Je vous souhaite une excellente année 2013, que celle-ci soit très artisanat. J’espère que 2013 sera riche à titre per-sonnel, mais également professionnel. En cette période, il est utile de faire un point sur l’activité de l’entreprise pour croître davantage ou mieux rebondir. Et la formation est un moyen efficace pour améliorer ses performances. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat vous propose chaque année une palette de formations, diplômantes ou non, très variée. Je vous encourage donc à consulter régulièrement les offres de formations proposées car il y a sûrement celle qui apportera le « plus » à votre entreprise. Afin de vous éclairer efficacement dans cette démarche de for-

mation, nous avons décidé de consacrer le dossier à ce thème. Encore trop peu d’artisans identifient l’utilité de ces for-mations avant d’y participer. Mais, après avoir appliqué les conseils au sein même de leur entreprise, ils en constatent tout le bénéfice : gain de temps, gain d’argent, gain d’efficacité, gain relationnel…Bonne lecture et bonne année 2013.

Emilie BruantUn avenirtout cuirPage 03

Emmanuel et Stéphane DubreuilAtoll Electronique

Maximilien TêtardApprenti boulanger

" ARTISANALEMENT VÔTRE " : UNE RÉELLE VOLONTÉ DE DIALOGUEPage 08UN POINT SUR LA CONJONCTURE DANS L’ARTISANAT EN BASSE-NORMANDIE : 2ND SEMESTRE 2012 Page 09

DATES DES PERMANENCES DES CONSEILLERS PRÈS DE CHEZ VOUS Page 14

FORMATION CONTINUE UN INVESTISSEMENTGAGNANT POUR SON ACTIVITÉ

FORMATION

DOSSIER Pages 10 à 12

" ARTISANALEMENT VÔTRE "

SOMMAIREPOUR L'ARTISANAT À SUIVRE Pages 03 à 07

ITINÉRAIRE

INFOS SERVICES

À SUIVRE ORNEÀ SUIVRE03

Des médailles aux Olympiades

A l'occasion des finales nationales des Olympiades des métiers qui se sont déroulées du 22 au 24 novembre 2012 à Clermont-Ferrand, 47 Bas-Normands ont décroché 5 médailles d'or (Menuiserie, Administration des systèmes et des réseaux informatiques, Horticulture, Contrôle industriel, Art floral), une médaille d'argent (Technologie automobile) et 4 de bronze (Mécanique véhicule industriel, Installation électrique, Tôlerie-Carrosserie, Couverture et bardage). La finale internationale se tiendra à Leipzig, en Allemagne, en juillet 2013. Il est à noter qu’un jeune Ornais s’est distingué avec une médaille d’or en menuiserie : Mathieu Aubert, de Saint-Ouen-sur-Iton.

Le titre de Maître d’Art Le titre de Maître d’art est décerné aux professionnels détenteurs de compétences remarquables et rares. Ces derniers s’engagent à transmettre leur savoir-faire à un élève de leur choix. Pour la prochaine nomination, l’appel à candidature au titre de Maître d’art sera clôturé le jeudi 28 février 2013.

Connectez-vous sur www.institut-metiersdart.org pour toutes les informations pratiques relatives au retrait et au dépôt des dossiers de candidature.

Ludovic devient Meilleur Apprenti de France

Un jeune apprenti originaire de Sées, Ludovic Bonneau, a concouru au titre national de Meilleur Apprenti de France 2012 ; il a obtenu la médaille d’or dans la catégorie marqueterie le 4 octobre dernier à Bourges. Il a été formé au lycée Napoléon de L’Aigle. Après un stage de 2 mois en ébénisterie au Québec, il est de retour en France depuis fin décembre 2012 et recherche un emploi dans la région.

TROPHÉES CANDIDATURES

APPRENTISSAGE

Emilie BruantUn avenir tout cuir

Haras du Pin

Passionnée d’équitation, elle vient de décrocher le 1er prix national Avenir

métiers d’art, pour ses talents en sellerie.

Après un bac littéraire et un BTS de gestion hôtelière, Emilie Bruant a décidé de se

réorienter vers un métier manuel et artisanal. Ce sera dans le travail du cuir. Amoureuse du milieu équin, c’est tout naturellement qu’elle

décide de se former au métier de sellier, à l’école du Haras du Pin. Au cours de sa

formation de deux ans, elle réalise une selle cavalière amazone baptisée « Renaissance ».

Elle présentera sa réalisation au concours organisé par l’Institut des Métiers d’Art, le Prix Avenir. Après avoir réussi l’épreuve régionale,

elle a représenté la Basse-Normandie en novembre dernier pour le prix national.

Elle obtient le 1er prix national Avenir. Une vraie reconnaissance pour cette jeune fille

passionnée par son métier.

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

À SUIVRE ORNEÀ SUIVRE

L’ex-médaillée d’argent aux Olympiades Internationales des Métiers en 2007 est issue de l’apprentissage. Elle ne l’a pas oublié et reste impliquée en devenant marraine de la Fondation du Jeune Apprenti 2012.

Dès son plus jeune âge, Célia Hamel voulait être coiffeuse. C’était comme une évidence. Elle a choisi de se former par apprentissage. Célia a obtenu successivement le CAP en 2004, puis le Brevet professionnel en 2006. En décembre 2007, salariée dans un grand salon de coiffure de Caen,

elle s’entraîne à la compétition et se présente aux épreuves des Olympiades des Métiers. Au Japon, elle décroche l’argent, une très belle ligne sur un CV qui inspire le respect. Son palmarès professionnel est impressionnant :2012 : Membre du jury aux sélections nationales des Olympiades des Métiers2012 : Membre du jury du concours Meilleur Apprenti de France2008 : Membre du jury des finales nationales des Olympiades des Métiers (Australie)2007 : Médaille d’argent coiffure aux 39èmes Olympiades Internationales des Métiers (Worldskills - Japon)2006 : Championne de France Coiffure dames2005 : Espoir équipe de France Coiffure2004 : Lauréate de la Fondation du Jeune Apprenti

Célia Hamel Marraine de la Fondation du Jeune Apprenti 2012

L’Artisanat récompense ses apprentisEn créant la Fondation du Jeune Apprenti, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Basse-Normandie ont voulu valoriser des jeunes qui ont choisi l’apprentissage, avec un parcours de formation particulièrement réussi.

Le comité de sélection, réuni le 22 octobre 2012, a étudié 208 candidatures et sélectionné 94 apprentis déclarés lauréats de la Fondation du Jeune Apprenti. Dans l’Orne, 35 lauréats ont été distingués le jeudi 6 décembre 2012, au Quai des Arts à Argentan. Ces derniers ont reçu un diplôme et une dotation de 320 euros de la part des partenaires financiers.Célia Hamel, Médaille d’argent coiffure aux 39ème Olympiades Internationales des Métiers 2007 (lire aussi

ci-dessus), a été choisie comme marraine pour cette 33ème édition. « Devenir un bon professionnel est le résultat d’un apprentissage réussi, fondé sur un réel échange entre le maître et l’apprenti, a-t-elle expliqué. Les clés de la réussite professionnelle reposent sur deux valeurs essentielles : l’amour du travail bien fait et la recherche de l’excellence. Ayant été moi-même apprentie, je sais combien cette période d’apprentissage et ces valeurs sont importantes et déterminantes pour la suite du parcours professionnel. »

FORMATION

Les 35 lauréats de l’Orne Charlotte Bault, Geoffrey Béguin, Andréa Blanchet, Étienne Boulay, Caroline Cabaret, Claire Camu, Geoffrey Chatel, Anaëlle Chevaucher, Samuel Come, Kévin Descheemaekaer, Alexis Desmoulins, Simon Foucher, Damien Granger, Élodie Helie, Maxime Jahandier, Guillaume Jarry, Hugo Jouaux, Maxime Jouin, Pauline Lagrange-François, Ophélie Lejeune, Denis Lelièvre, Aymeric Levannier, Pierrick Marie, Rosemary Michel, Gaspard Noury, François Pannier, Alexandre Pelluet, Jeanne Petiot, Lindsay Picard, Dimitri Portier, Alex Rouillec, Thomas Rouillon, Stéphanie Roulois, Maxime Simon, Romain Tabut.20 Maîtres d’apprentissage ont reçu une médaille de la « Formation Professionnelle des Chambres de Métiers et de l’Artisanat de France » pour leurs qualités de formateurs.

Dès son plus jeune âge, Célia Hamel voulait être coiffeuse. C’était comme une évidence. Elle a choisi

elle s’entraîne à la compétition et se présente aux épreuves

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

Document civil et commercial

2 ans : Garantie pour les biens ou services fournis au consommateur

5 ans : Contrat conclu dans le cadre d’une relation commerciale ; Correspondance commerciale ; Docu-ment bancaire (talon de chèque, relevé bancaire…) ; Document de transport de marchandises

10 ans à partir de la livraison ou de la presta-tion : Contrat conclu par voie électronique (à partir de 120€)

30 ans : Contrat d’acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers

Pièces comptables

10 ans à partir de la clôture de l’exercice : Livre et registre comptable (livre journal, grand livre, livre d’inventaire…) ; Pièce justificative : bon de com-mande, bon de livraison ou de réception, facture client et fournisseur…

Documents fiscaux

1 an à partir de l’année d’imposition : Impôts directs locaux (taxes foncières, contribution à l’au-diovisuel public)

2 ans à partir de l’année d’imposition : Impôts sur les sociétés pour l’EIRL, des sociétés à responsabi-

lité limitée (exploitations agricoles, sociétés d’exer-cice libéral) ; Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices non commerciaux (BNC) et béné-fices agricoles (BA) en régime réel

3 ans à partir de l’année d’imposition : Impôt sur le revenu et sur les sociétés ; Cotisation foncière des entreprises (CFE) et cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ; Taxes sur le chiffre d’affaires (TVA et taxes assimilées, impôt sur les spectacles, taxe sur les conventions d’assurance)

Document social (société commerciale)

5 ans à partir de la perte de personnalité morale (ou radiation du RCS) : Statuts d’une société, d’un GIE ou d’une association (le cas échéant, pièce modificative de statuts)

10 ans à partir de la clôture de l’exercice : Compte annuel (bilan, compte de résultat, annexe…)

5 ans : Traité de fusion et autre acte lié au fonction-nement de la société (+ documents de la société absorbée)

5 ans à partir de la fin de leur utilisation : Registre de titres nominatifs. Registre des mouvements de titres. Ordre de mouvement. Registre des procès-ver-baux d’assemblées et de conseils d’administration.

3 derniers exercices : Feuille de présence et pou-

voirs. Rapport du gérant ou du conseil d’administra-tion. Rapport des commissaires aux comptes.

Gestion du personnel

1 an : Comptabilisation des horaires des salariés, des heures d’astreinte et de leur compensation

3 ans : Document relatif aux charges sociales et à la taxe sur les salaires ; Comptabilisation des jours de travail des salariés sous convention de forfait

5 ans : Bulletin de paie (double papier ou sous forme électronique) ; Document concernant les sa-laires, primes, indemnités et soldes de tout compte ; Observation ou mise en demeure de l’inspection du travail. Vérification et contrôle au titre de l’hygiène, de la sécurité et des conditions de travail. Déclara-tion d’accident du travail auprès de la caisse pri-maire d’assurance maladie

5 ans à partir du départ du salarié : Registre unique du personnel

Dans le prochain magazine, les délais de conservation des documents person-

nels vous seront présentés. Vous pouvez déjà les consulter sur http://vosdroits.service-public.fr/

particuliers/F19134.xhtml

FORMATION CHIGNON TOP CHRONO

Valérie LELANDOIS Chef d’entreprise - Coiffure à domicile - Bayeux (Calvados)

« Je fais 3 à 4 formations chaque année : sur les coupes, les couleurs, la connaissance des produits… Aujourd’hui, je me forme

sur les chignons. Je participe à ces formations pour toujours me perfectionner et apprendre. Je peux ainsi proposer des prestations toujours au goût du jour et les plus complètes possibles. Je n’hésite pas à valoriser auprès de ma clientèle que je participe à des formations. C’est un plus commercial. »

FORMATION SYSTÈMES DOMESTIQUES CONNECTÉS

Cédric HUGER Salarié chez SARL Pitois - Saint-Langis-lès-Mortagne (Orne)

« Je participe régulièrement à des formations techniques à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en moyenne 2 ou 3 par an. Celles-ci sont indispensables pour mon métier car les

produits évoluent très vite. La dernière formation que j’ai suivie était sur les systèmes domestiques connectés. Internet est partout aujourd’hui et arrive sur une multitude de produits dont la télévision. Au-delà de la mise à jour de mes connaissances, j’apprécie de retrouver des collègues. C’est l’une des rares occasions pendant laquelle nous pouvons échanger sur nos différentes expériences. »

FORMATION COMPTABILITÉ NIVEAU 2

Denis BORGDORF Chef d’entreprise - Couverture - Troarn (Calvados)

« Je désirais faire la comptabilité par moi-même. J’ai déjà suivi plusieurs formations : savoir parler à mon banquier, comptabilité niveau 1 et aujourd’hui, comptabilité niveau 2.

Le stage de comptabilité niveau 1 devrait être obligatoire pour chaque nouveau chef d’entreprise qui s’installe pour comprendre le bilan et prendre les bonnes décisions en conséquence. Grâce à cette formation, j’ai une meilleure compréhension financière et je peux réaliser des économies non négligeables. »

ILS SE FORMENT Le catalogue des formations professionnelles est consultable en ligne sur : www.cmar-bn.fr (rubrique publication)

DÉLAIS DE CONSERVATION DES DOCUMENTS PROFESSIONNELS

FORMATION REMPORTER UN APPEL D’OFFRE

Benoît BRAUX Chef d’entreprise - Pose de signalisation routière - Aunou-sur-Orne (Orne)

« Dans mon activité de signalisation routière, je suis souvent amené à répondre à des appels d’offre. J’ai donc suivi une formation sur 2 jours qui m’a beaucoup aidé. Elle correspondait à mes

besoins. J’ai pu identifier tous les documents indispensables et avoir des réponses personnalisées à mes interrogations. Je vais donc profiter de ce début d’année pour mettre en place tous ces documents qui valorisent l’entreprise. Je n’aurai plus qu’à les adapter en fonction des appels d’offres. »

----------------------------------------------------------------------CONTACT > CMAR de Basse-Normandie • Formation continue

Calvados Tél : 02 31 53 25 20 formation-continue@cmar-bn.frOrne Tél : 02 33 80 00 60 - 02 33 80 00 72 acabon@cmar-bn.fr /sfolin@cmar-bn.fr

EN PRATIQUE

À SUIVREÀ SUIVRE

Brécey

Cet héritier des labels créés il y a 10 ans par les compagnies consulaires est désormais commun à tous les secteurs professionnels. La procédure d’attribution associe étroitement les chambres consulaires.Attribué pour 4 ans, il repose sur un socle minimal de conditions. Charte qualité apprentissage : l’entreprise doit être signataire de la « charte qualité apprentissage » mise en place par le Conseil Régional de Basse-Normandie.Résultats aux examens des apprentis formés : au cours des 4 dernières années, l’entreprise doit avoir formé avec succès au moins 1 apprenti, ou en cas de signature de plusieurs contrats, avoir obtenu au moins 75% de réussite aux examens. Ce score peut être assoupli en fonction des difficultés scolaires ou sociales de l’apprenti.Formation à la pédagogie de l’alternance : l’entreprise doit justifier de sa connaissance de la pédagogie de l’alternance, soit par la participation d’au moins un maître d’apprentissage à une session de formation à la pédagogie de l’alternance d’au moins deux jours, soit par l’obtention d’un module de formation consacré à la fonction tutorale tel que le module D du B.M III ou du B.G.E.A, soit par la possession du titre de Maître d’Apprentissage Confirmé, soit enfin par l’obtention d’un label qualité apprentissage antérieurement délivré par la Chambre de métiers.Participation aux activités de liaison pédagogique organisées par le CFA :L’entreprise doit justifier de son implication dans la liaison avec le CFA, au travers de sa participation aux évaluations, examens et réunions avec l’équipe pédagogique.Le LQAR est avant tout un outil de communication

et de reconnaissance. Toutefois, pour les entreprises de moins de 20 salariés, il donne lieu à l’attribution d’un bonus financier : 200 euros au moment de l’attribution du LQAR ; 400 euros lorsque l’entreprise déjà labellisée, décide de former un nouveau maître d’apprentissage à la pédagogie de l’alternance. Ce bonus de 400 euros peut également être versé à l’entreprise

qui recrute un apprenti pour la 1ère fois et qui forme le maître d’apprentissage qui va l’accompagner.

-----------------------------------Renseignements / demande de label :

contacter la Chambre de Métiers et de l’Artisanat

UN LABEL À L’ÉCHELLE RÉGIONALE

L’entreprise SARL Atoll Electronique a été créée en 1997 par Emmanuel et Stéphane Dubreuil. A cette époque, il manquait sur le marché des produits audiophiles à des prix abordables. Atoll est aujourd’hui la seule entreprise française fabricante d'amplificateurs de moyenne et haut de gamme, travaillant avec des sous-traitants majoritairement français. Ses produits sont présents dans près de 90 magasins en France et plus de 30 pays à travers le monde. L’entreprise a reçu le prix régional « Stars et Métiers 2012 » dans la catégorie « Dynamique commerciale » le 17 octobre 2012. Ce prix est organisé en collaboration entre le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, les SOCAMA et les Banques Populaires pour encourager l’excellence, l’audace et l’innovation, mais aussi pour mettre en lumière des chefs d’entreprise passionnés.

+ sur le web www.atoll-electronique.com

Emmanuel et Stéphane DubreuilDes amplis qui s’exportent

Maîtres d’apprentissage dans le bâtimentDans le secteur du bâtiment et des travaux publics, depuis l’accord du 13 juillet 2004, la possession du titre de maître d’apprentissage confirmé est obligatoire pour qu’un salarié exerce la fonction de maître d’apprentissage. L’accord a été mis en œuvre progressivement : 28 janvier 2011 pour la formation d’un jeune au B.P ou au Bac Pro ; 28 janvier 2013 pour tous les niveaux de formation.Le titre de maître d’apprentissage confirmé a été créé en 1996 pour valoriser et reconnaître l’investissement du maître d’apprentissage confirmé dans l’encadrement et la formation des apprentis.L’objectif est double : professionnaliser l’encadrement des apprentis et reconnaître les compétences et l’implication des maîtres d’apprentissage salariés dans la formation des apprentis.Les commissions paritaires régionales de l’emploi et de la formation du BTP ont délégation pour enregistrer et instruire les candidatures des salariés. La procédure d’attribution repose sur l’examen du dossier du candidat par le jury.Trois cas de figure pour la procédure :Pour les maîtres d’apprentissage déjà titrés, car titulaire du brevet de maîtrise, le titre de M.A.C est obtenu par équivalence ; les maîtres d’apprentissage déjà expérimentés, doivent engager une démarche de reconnaissance de leur expérience et complètent un dossier, les nouveaux maîtres d’apprentissage doivent suivre une formation de 4 jours maximum dans les deux ans qui suivent la signature du contrat.

En reconnaissance de l’exercice de cette fonction, pour tout contrat signé à compter de la délivrance du titre de M.A.C, les titulaires bénéficieront d’une indemnité versée par l’entreprise fixée par accord régional (actuellement de 200 euros par an et par apprenti dans la limite de 2 appentis).

Renseignements >C.P.R.E.F du B.T.P de Basse-Normandie.

Tél. 02.31.27.70.50

APPRENTISSAGE

Délivré par la Région Basse-Normandie, le Label Qualité Apprentissage Régional (LQAR) accompagne les entreprises engagées dans une démarche de qualité de l’alternance, en reconnaissant leur investissement vis-à-vis de leurs apprentis.

Remise des premiers Labels Qualité Région Apprentissage, pendant « Place au Métiers » à Caen, le 8

décembre 2012 : Adrien Letenneur, SARL H2C, électricité du bâtiment, Isigny sur mer ; Denis Potin, peintre en Bâtiment, Le Molay-Littry ; Yannick Soubien, 2e vice-

président de la Région Basse-Normandie, président de la commission n° 5 « Formation tout au long de la vie, développement économique, recherche et innovation, tourisme ; Mireille Avice, coiffeuse à Aunay-sur-Odon,

Daniel Mariette, Hôtel Bois Joli, Bagnoles-de-l’Orne.

manquait sur le marché des produits audiophiles à des prix

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

Maximilien Têtard, 19 ans, apprenti boulanger à Flers vient d’être récompensé puisqu’il termine 3e par équipe

et premier dans la catégorie pains au 42e concours international des jeunes boulangers à Rouen, en novembre 2012. Il représentait la France face à 17 candidats venant

d’Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Suisse.

« Ces résultats m’encouragent à me surpasser et à poursuivre des concours. Le prochain concours sera

probablement celui de Meilleur Ouvrier de France, mais pour cela je dois encore patienter car il faut avoir 23 ans

minimum et une certaine expérience ».

Maximilien TêtardBoulanger classe internationale

Les entreprises recourent aux services d'un organisme collecteur agréé par l'Etat (OCTA). La CMAR-BN est OCTA et permet aux entreprises de ne plus effectuer de déclaration spécifique relative à la taxe d'apprentissage auprès de l'administration fiscale, dès lors que la déclaration est renseignée avant le 1er

mars. Au-delà de cette date, la déclaration doit

être renseignée auprès de l’administration fiscale avec majoration.

Combien ?Le montant de la taxe varie en fonction de la masse salariale, montant total des rémuné-rations brutes versées par une entreprise à ses collaborateurs. La contribution supplémen-

TAXE D’APPRENTISSAGE : OÙ VA VOTRE ARGENT ?Instituée en 1925 pour financer la formation des apprentis, la taxe d'apprentissage est un impôt auquel sont soumises les entreprises françaises du secteur privé dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le SMIC.

Echanges informatiques avec l’Assurance Maladie Dans le cadre de son offre de services aux employeurs, l'Assurance Maladie propose des solutions d’échanges de fichiers structurés de données (EDI).Vous pouvez transmettre en mode EDI vos attestations de salaire et déclarations d'accident du travail dématérialisées.

Toutes les informations sur l’EDI : www.cnda-vitale.fr

Pour en savoir + : www.ameli.fr

BON À SAVOIR

FISCALITÉ

Maximilien Têtard

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taire à l’apprentissage (CSA) est également assise sur la même base. La taxe d'ap-prentissage représente environ 2 milliards d'euros par an, dont 52% vont à l'apprentis-sage. 30% vont aux Centres de Formation d'Apprentis et 22% au Fonds National pour le Développement et la Modernisation de l'Apprentissage. Ces 22% sont reversés aux Régions qui affectent cette somme à des actions de leur choix, finançant les centres de formation d'apprentis. Les 48% restants (barème) sont attribués éven-tuellement par les entreprises à l'établisse-ment de leur choix.

La taxe d'apprentissage représente environ 2 milliards d'euros par an, dont 52% vont à l'apprentissage.

POUR L'ARTISANATPOUR L'ARTISANAT

Des solutions pour se formerLa construction bois est un secteur actuellement en pleine progression, qui demande compétences et exigences. Face à une demande en hausse, les entreprises doivent penser « montée en compétences ». Plus d’une maison sur huit a été construite en bois en Normandie en 2011. Une part en constante progression et ceci pour tous types d’ouvrage (logements collectifs, bâtiments publics,...). Ces chiffres sont issus de l’observatoire national, qui révèle que plus d’une entreprise de construction bois sur deux dispose d’un bureau d’études intégré. Un élément essentiel pour assurer la qualité des ouvrages, car construire en bois ne s’improvise pas. Pour monter en compétences, les entreprises peuvent se former. ProfessionsBois, l’interprofession de la filière Forêt Bois, peut vous informer sur les formations proposées en région et en France. ProfessionsBois avec la FFB, la CAPEB et la CMAR-BN, a également édité un annuaire qui met en avant les démarches qualités et les signes distinctifs contribuant à informer les maîtres d’ouvrage sur les compétences des entreprises.

Pour en savoir + ProfessionsBois

Tél. 02 33 82 41 80 www.professionsbois.com

Champs de compétences des entreprises de la construction bois (Source : Observatoire national de la construction bois / Juin 2012)

DES RENCONTRES D’INFORMATION ET D’ÉCHANGES sur l’ensemble des territoires sont prévues, en accord avec le projet de mandature 2011-2015 des Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Basse-Normandie. Ces rencontres appelées « Artisanalement vôtre » ont pour vocation de venir à la rencontre des artisans de chaque territoire du Calvados et de l’Orne, avec un triple objectif :

• VALORISER LE SAVOIR-FAIRE DES ARTISANS

• PRÉSENTER L'OFFRE DE SERVICES DE LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L'ARTISANAT

• RECUEILLIR ET ACCOMPAGNER LES BESOINS DES ARTISANS.

Dans un premier temps, des élus et des collaborateurs de la Chambre de Métiers et de

l’Artisanat de Région de Basse-Normandie, ainsi que des élus locaux visitent quelques entreprises du secteur géographique choisi. Ces visites permettent d’approcher au plus près de la réalité du terrain et d’entendre les préoccupations de chacun.Dans un second temps, l’ensemble des artisans du secteur sont invités à une soirée pendant laquelle les différents services de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat sont présentés. Il s’agit aussi d’une occasion de dialoguer avec les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Ces soirées ont quelques fois une thématique (ex : l’apprentissage, la caution mutuelle…).

UNE SOIRÉE « ARTISANALEMENT VÔTRE » se déroulera certainement près de chez vous en 2013. Vous recevrez alors une invitation par courrier. N’hésitez pas à venir rencontrer votre Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Encore trop peu d’artisans font appel aux services dont ils peuvent bénéficier.

L’Artisanat « Première Entreprise de France » est une réalité économique et sociale qui mérite sans cesse d’être promue au cœur des territoires. C’est tout l’esprit d’« Artisanalement vôtre », dispositif conçu pour vous permettre de mieux découvrir les services que vous propose votre Chambre de Métiers et de l’Artisanat.

« ARTISANALEMENT VÔTRE » :UNE RÉELLE VOLONTÉ DE DIALOGUE

CONSTRUCTION BOIS

dans le Calvados28/01/13 • Lisieux18/02/13 • Isigny-sur-mer18/03/13 • Thury-Harcourt22/04/13 • Villers-Bocage03/06/13 • Trouville-sur-Mer

dans l’Orne16/04/13 • Ecouché 06/06/13 • Domfront 27/06/13 • Longny au Perche, Bellême ou Pervenchères01/10/13 • Athis de l’Orne 12/11/13 • Le Merlerault

« Artisanalement vôtre »

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013 L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

TOUTEFOIS, LES CONSÉQUENCES RISQUENT D’ÊTRE DIFFÉRENTES. En effet, entre 2008 et 2009, ce sont les entreprises les moins fortes qui n’ont pas réussi à passer le cap. En 2013, le contexte n’est pas le même. Les entreprises sont fragilisées. On note deux facteurs majeurs d’inquié-tudes. Les trésoreries sont souvent à un niveau très bas et près d’une entreprise sur deux a des problèmes récurrents. Corollaire de ces difficultés, l’emploi est atone et les recrutements très modé-rés. De même, les investissements sont peu nombreux et basés sur des besoins urgents (remplacement de matériels, mise aux normes…).

Cela pose de vraies questions, les artisans hésitant souvent à embaucher et à moder-niser leurs outils de travail faute de liqui-dité d’une part et de visibilité d’autre part, les mois à venir risquent d’être difficiles.

TVA : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt général sur la consommation qui est directement facturé aux clients sur les biens qu’ils consomment ou les services qu’ils utilisent en France. Source : http://www.impots.gouv.fr/

L'Assemblée nationale a voté le

5 décembre 2012 une hausse de la TVA à compter du début de l’année 2014, donnant lieu à une refonte des trois taux existants : 19,6%, 7%, 5,5%. Cette mesure doit rapporter autour de 6,4 milliards d'euros qui contribueront au financement des 20 milliards d'euros du crédit d'impôt pour

la compétitivité et l'emploi. Le taux normal passera au 1er janvier 2014 de 19,6% à 20% et le taux intermédiaire (services à la personne, cinéma, restauration, travaux dans les logements...) de 7% à 10%. A l'inverse, le taux réduit, réservé aux produits alimentaires, aux livres et spectacles vivants ou encore aux abonnements au gaz et à l'électricité, baissera de 5,5% à 5%.

UN POINT SUR LA CONJONCTURE DANS L’ARTISANAT EN BASSE-NORMANDIE : 2ND SEMESTRE 2012

Si le début 2012 était morose, on constate, sur ce deuxième semestre, en termes d’activité, un véritable affaiblissement des entreprises artisanales. Les niveaux sont proches de ceux de 2009, période à laquelle les conséquences de la crise de 2008 ont été les plus fortes.

La filière pierre en France : enjeux et opportunités

Pour rester compétitif et générer de l’emploi, par rapport aux matériaux concurrents comme le bois, et aux pays émergents qui exportent de plus en

plus vers l’Union Européenne, la filière pierre doit « actualiser » ses méthodes de travail. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée dans le cadre de la Convention de partenariat entre le Pôle ATEN et l’Institut de la Pierre.L’intégration de la chaîne numérique, notamment dans son chaînon production, est une des solutions, sous réserve que de nouveaux marchés soient davantage explorés (construction neuve, aménagements intérieurs, etc.).

Des entreprises au salon Kent 2020 en Angleterre

Lancé il y a un an, le projet Nouvelle Donne pour l’Innovation va permettre à des entreprises bas-normandes de participer au salon Kent 2020 près de Chatham, en avril prochain. Kent 2020 est le plus grand salon interentreprises du sud-est de l’Angleterre, rassemblant plus de 300 exposants et 2500 visiteurs chaque année. Un de ses

objectifs est de favoriser la naissance de liens mutuellement profitables entre les professionnels ayant des intérêts communs.

Infos et contact / Catherine Pradal-Chazarenc

Tél. 02.31.53.25.05 cpradal@cmar-bn.fr

La chaîne numérique pour la petite entrepriseexpliquée en 3 D

Le Pôle ATEN a développé une animation 3D, en partenariat avec l’ISRFMP, présentant les différents outils logiciels pouvant être utilisés par une petite entreprise et par tous types de métiers pour traiter la commande d’un client. Le menu du DVD permet d'accéder à trois versions :• « Intégrale » : présente in extenso le processus du premier contact jusqu’au règlement de la facture en passant par la production,• « Gestion intégrée » : présente le traitement administratif et commercial de la commande,• « Production » : met l’accent sur les processus de fabrication pour les entreprises de production.

DVD disponible sur simple demande par mail : contact@pole-aten.fr

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Retrouvez la note de conjoncture du 2nd semestre 2012 en ligne sur www.cmar-bn.fr dans

la rubrique « Publication »

DOSSIERDOSSIER

L a formation continue est une préoccupation essentielle à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMAR). A travers le Conseil de la Formation, elle propose un éventail très large de solutions, allant des modules courts

à des parcours longs diplômants (8 mois à 2 ans), sur des compétences qui peuvent être transversales (informatique, commercialisation, langues, etc.) ou ciblées sur les cœurs de métiers (coiffure, menuiserie,

bâtiment etc.). Leur financement est très souvent largement assuré par les fonds de cotisations existants (FAF-CEA, OPCA, Fongecif), ce qui les rend très abordables. « En moyenne, il faut compter 30€ par jour à la charge de l’artisan ou de son conjoint », calcule la responsable du service Formation Continue à la CMAR de Basse-Normandie.

LES « DIPLÔMANTES », POUR UNE VRAIE MONTÉE EN COMPÉTENCES Elément essentiel du dispositif, les formations diplômantes proposées par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat ont une vocation essentielle : « elles apportent un vrai développement des compétences sur les cœurs de métiers, donc elles donnent à ceux qui les suivent les moyens d’être plus compétitifs. » En 2012, près de 500 artisans de l’Orne et du Calvados ont ainsi suivi des cours en parallèle de leurs activités. « En général, 1 ou 2 journées de cours par semaine étalées dans le temps. » Ces parcours mènent par exemple au Brevet de Maîtrise (BM) de niveau 4 et 3. « En Basse-Normandie, nous avons été précurseur en 2009 avec un BM coiffure sur lequel nous avons aujourd’hui une bonne expertise. En 2010, nous avons mis en place un BM en menuiserie de bâtiment et d’agencement et depuis l’an passé, un BM en esthétique – cosmétique. » Pour ce même diplôme, d’autres nouveautés sont envisagées, notamment dans le bâtiment.

FORMATION CONTINUE : UN INVESTISSEMENT GAGNANT POUR SON ACTIVITÉRemise à niveau en compta, initiation à la création d’un site web, ou formation diplômante pour améliorer sa compétitivité… La formation continue offre de multiples possibilités d’apprendre, de s’améliorer, et au final de mieux s’adapter à un environnement en plein mouvement. Un investissement abordable, aidé financièrement, et source de performances.

« Un moyen d’être plus compétitif »-------------------------------------------------

GÉRANT DE CRULAI MOTOCULTURE (VENTE ET RÉPARATION DE

MOTOCULTURE DE PLAISANCE)CRULAI (ORNE)

Eric Chedbois, 40 ans, a repris l’entreprise familiale (4 employés) en 2011. Les stages de formation

proposés par la CMAR - Basse-Normandie lui permettent

d’améliorer sa polyvalence.

« Aujourd’hui, i l faut pouvoir suivre les évolutions techniques et culturelles si on veut rester compétitif ». C’est le credo d’Eric Chedbois. Persuadé qu’un bon chef de petite entreprise doit « savoir tout faire ou presque », i l est adepte des stages en formation continue. Pour bien négocier sa reprise de l’affaire familiale de motoculture, il a suivi un stage de comptabilité qui lui a permis d’informatiser sa gestion. En bureautique, il a appris à se familiariser avec des logiciels comme Publisher ou Powerpoint. Dernièrement, il s’est engagé dans des stages axés sur la création de site internet. « J’ai déjà suivi un stage de 3 jours en 2012. J’avais besoin de faire un point sur la question. Aujourd’hui, je suis persuadé de l’intérêt pour notre entreprise d’avoir son site web. Je devrais le créer en 2013. »

Eric

Dernier stage en date suivi par Eric : « créer son site internet ».

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

Jean-Marie Bernard

FORMATION CONTINUE : UN INVESTISSEMENT GAGNANT POUR SON ACTIVITÉ

« Un enjeu majeur pour le développement de l’entreprise »

Autre produit phare dans ce registre diplômant : le BGEA- 2EA (Brevet de Gestion d’Entreprise Art isanale / Encadrant d’Entreprise Artisanale). Ce titre national, ouvert aux salariés comme aux dirigeants, apporte des compétences plus pointues pour une bonne conduite de l’entreprise. « Idéal pour bien piloter, bien manager une équipe », résume la responsable. Dernier grand « classique » des parcours diplômants : la formation ADEA (Assistant de Dirigeant d’Entreprise Artisanale) : « un titre homologué niveau 4 – Bac, particulièrement adapté aux conjoints collaborateurs car il donne toutes les clés pour bien assister le dirigeant, maîtriser la gestion comptable, optimiser la bureautique, mener des actions commerciales… » LES STAGES COURTS : UN CHOIX TRÈS LARGE Pas besoin de s’engager sur une longue durée pour faire de la formation continue.

Quels sont les enjeux aujourd’hui autour de la formation continue ?La compétitivité d’une entreprise, quelle que soit sa taille, repose sur sa capacité d’adaptation et l’acquisition de nouvelles compétences. C’est pourquoi se former est un enjeu majeur pour le développement d’une activité. L’évolution des techniques, des technologies, des pratiques, est de plus en plus rapide. De nouvelles approches émergent, pour s’organiser, pour manager des équipes, pour se vendre… Se former tout au long de sa carrière, c’est mieux s’adapter au monde et élargir son potentiel de clientèle.

Au-delà de l’apport en compétences, y-a-t-il d'autres intérêts ?Suivre une formation c’est

aussi sortir de son isolement et remettre un peu en question ses pratiques. Trop souvent, l’artisan est seul dans ses choix, il manque de recul. Suivre un stage, c’est rencontrer d’autres artisans, avec lesquels on peut échanger, comparer son expérience. Nous croyons aussi en cet effet « réseau ».

Quel rôle joue la CMAR – Basse-Normandie dans ce domaine ?Nous sommes en première ligne, en proposant une offre complète de formations, aux artisans et à leurs salariés et conjoints. En les accompagnant aussi, dans leurs choix, dans leurs dossiers de financement. Il ne faut surtout pas hésiter à nous consulter en la matière.

INTERVIEW Jean-Marie Bernard, Président de la CMAR-BN, Président de la CMA du Calvados etRégis Chalumeau, Président de la CMA de l'Orne commentent ensemble la place de la formation continue pour les entreprises.

Les formations techniques, comme ici la coiffure, ne sont pas les seules proposées aux artisans par la CMAR - BN. Le catalogue affiche aussi des formations générales dans des

domaines comme la bureautique, le management, le développement personnel…

Régis Chalumeau

Un large choix de formations générales

Outre les formations techniques ciblées sur les cœurs de métiers, le Conseil de la Formation propose des formations générales pour optimiser ses compétences.

Diplômantes• Assistant de Dirigeant d’Entreprise Artisanale (ADEA)• Encadrant d’Entreprise Artisanale (2EA)• Brevet de Maîtrise d’Artisan

Gestion & Comptabilité• Comprendre et tenir sa comptabilité• Savoir lire son bilan et son compte de résultat• Connaître les règles juridiques et fiscales...

Informatique & Multimédia• Bureautique : Microsoft Office - Windows XP - Excel et Vista - Tableurs...• Internet : initiation - messagerie - mettre en place un site internet, les déclarations par internet...

Ressources humaines• Communiquer pour mieux gérer son équipe• Préparation et conduite de l’entretien professionnel• Management et motivation d’équipe...

Techniques de commercialisation• La publicité• Vendre par internet• Communication• Négociation commerciale• Conquérir de nouveaux clients...

Langue étrangère• Anglais (initiation – perfectionnement)

Les diplômes accessibles en VAETous les diplômes de la filière (comme le BGEA ou le BM) sont également accessibles par VAE (Validation des Acquis par l’Expérience). Une formule intéressante, et plus accessible que beaucoup d’autres parcours en VAE. Pour obtenir le diplôme, le candidat constitue un dossier prouvant son expérience professionnelle. Le service Formation Continue de la CMAR - Basse-Normandie peut accompagner la démarche.

suite en page 12 >

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DOSSIERDOSSIER

« Mieux armé pour piloter l’entreprise »-------------------------------------------------------

SOCIÉTÉ FET ELECTRICITÉ SAINT-GEORGES D’AUNAY (CALVADOS)

A seulement 26 ans, Thomas Jean a déjà une grosse

expérience dans le métier d’électricien.

En 2008, il a franchi le pas de la créa-tion d’entreprise, en s’associant avec son frère Fabrice. Sur la nécessité de se former tout au long de sa carrière,

Le catalogue de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat regorge aussi de petits stages plus spécialisés. Ils peuvent porter sur des thématiques générales comme la comptabilité, la bureautique, l’internet ou la gestion du stress. Ils se consacrent aussi à des formations techniques ciblées, dans les domaines aussi divers que la fleuristerie, l’électroménager, le pressing, l’esthétique, l’alimentation, la coiffure, le bâtiment, la tapisserie… « Ces formations plus courtes, notamment les techniques, plaisent beaucoup. Elles sont souples et permettent de mettre très vite en pratique les nouveaux savoirs acquis. Elles sont adaptées aux nouvelles tendances, aux nouvelles pratiques. »

A QUELS TARIFS ? Le service Formation Continue de la CMAR-BN est à la disposition de tous les artisans pour les conseiller sur les

choix et les accompagner sur le volet financement de la formation. « Nous montons l’ensemble des dossiers, les stagiaires n’ont qu’à s’inscrire. » Les formations générales sont sou-vent financées par le Conseil de la Formation (seulement 30€ par jour à la charge du stagiaire). Les formations techniques sont financées par le Fonds

d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprise Artisanale (FAF-CEA). Les frais d’inscription varient de 30€

à 150€. Les formations des sala-riés sont financées par l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) auprès duquel l’entreprise cotise. Ce dernier prend en charge tout ou partie de la formation.

Thomas n’a aucune hésitation : « c’est un remède à l’immobilisme, indispensable pour évoluer et rester concurrentiel. » Il sait de quoi il parle : il est titulaire d’un CAP, d’un BEP, prolongé d’un Bac STI et d’un Brevet Professionnel passé en alternance. Depuis novembre dernier, Thomas Jean s’est engagé dans un par-cours diplômant avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Objec-tif : le Brevet de Gestion d’Entreprise Artisanale (BGEA). « Le programme est chargé, avec des modules aussi variés que la fonction commerciale, la formation d’un jeune, la commu-nication internationale, la gestion, les ressources humaines. » L’effort est de taille : « 2 journées de cours par semaine en 2013. Il faut savoir s’organiser, déléguer. Mais je sais qu’à la fin de ce parcours, je serai beaucoup mieux armé pour piloter l’entreprise. » Avec le BGEA, il pourra prétendre à un Brevet de Maîtrise de niveau III, puis au statut de Maître Artisan. « De quoi me démarquer de la concurrence. » Le tout pour seu-lement 100€ de frais d’inscription. « Ma formation doit coûter dans les 5 000 euros, entièrement pris en charge grâce aux cotisations. »

Thomas Nous contacterLa Chambre de Métiers et de l’Artisanat est à votre disposition pour vous accompagner dans le montage de dossiers de prise en charge des frais de formation auprès de votre OPCA ou FAF.

CALVADOS Claire JAILLARDTél. 02 31 53 25 20cjaillard@cmar-bn.frCMAR-BN Section CalvadosService Formation Continue2 rue Claude Bloch14077 CAEN Cedex 5

ORNE Sylvie FOLINTél. 02 33 80 00 72sfolin@cmar-bn.frCMAR-BN Section OrneService Formation Continue52 Bd du 1er Chasseurs61000 ALENÇON

Vous avez, joint à ce magazine, le calendrier des formations du 1er semestre 2013.

Les formations diplômantes

permettent de monter en compétences sur

de nouvelles activités. De nouveaux titres

sont en préparation, notamment dans le

secteur du bâtiment.

Thomas, électricien : « se former, c’est évoluer et casser la routine ».

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

Jean-Marc Dubois, 47 ans, se passionne pour son métier et son pays, cette « terre d’artisans ».

Installé depuis 1998 à Soligny-la-Trappe, l’Atelier du bois, dirigé par Jean-Marc Dubois, réalise des boiseries, parquets et escaliers pour les maisons traditionnelles du Perche ; mais quelquefois aussi pour des palais princiers du Moyen-Orient…

LE PALAIS DU MENUISIERJean-Marc Dubois L’ATELIER DU BOIS

Soligny-la-Trappe

Il était une fois… un premier ministre du Qatar, qui voulait bâtir un palais en plein désert. Pour ses sept enfants, il fit construire sept chambres, accessibles par sept escaliers en bois courbes. Mais rares sont les menuisiers capables de fabriquer un tel ouvrage. L’architecte parisien chargé du projet, croisa un jour la camionnette de Jean-Marc Dubois, sur lequel était inscrit « escalier courbe », alors qu’il se rendait à sa maison de campagne, dans le Perche. Et le conte devint réalité. Le contrat décroché, le menuisier se rend à sept reprises à Doha, au Qatar. Le chantier fait tourner la petite entreprise pendant dix mois. « Il m’a beaucoup apporté sur le plan de l’organisation et de l’improvisation. Il a fallu fabriquer et monter ici, puis tout démonter, numéroter, expédier par avion, et de nouveau, déballer, remonter, à 45° en plein désert… ». Comme le client qatarien désire voir le produit avant pose, l’artisan se forme à l’utilisation d’un logiciel de dessin. Désormais, les tracés sur ordinateur remplacent les traditionnels croquis sur papier. L’expérience lui vaut aussi un regain de notoriété. « Un voisin m’a passé commande d’un escalier courbe en découvrant mon activité dans la presse locale. » Jean-Marc Dubois est pourtant bien un enfant du pays, né à Courtemer, formé au lycée professionnel de Giel,

puis chez les Compagnons de France. Pendant neuf ans, il sillonne le pays, change d’employeurs deux fois par an, passe un Brevet professionnel puis un Brevet de maîtrise.

Le retour au pays

À 26 ans, son tour de compagnonnage achevé, il enseigne l’art du lamellé-collé à la Fondation Coubertin à Paris. Il décline une offre de chef d’atelier en entreprise pour s’installer à son compte, à 34 ans, « par volonté d’indépendance ». C’est le retour au pays. Il travaille seul, « d’abord pour les proches et la famille. Je ne voulais pas faire de sous-traitance pour mes anciens employeurs, je voulais faire mon trou ici », reconnaît-il. Le bouche-à-oreille et le talent de l’artisan creusent son sillon. Les maisons secondaires avoisinantes sont un vivier de clientèle. Escaliers, parquets, bibliothèques, boiseries, redonnent vie aux demeures anciennes. « Je suis à l’écoute du client, réactif à ses envies. Je personnalise chaque ouvrage, j’innove, je signe. C’est ma façon de me démarquer. » Avec trois salariés, l’Atelier du bois a atteint son pic de croissance et entend rester cette « petite structure artisanale ancrée sur son territoire. » Même s’il faut bâtir des palais dans le désert…

INFOS SERVICES ORNEINFOS SERVICESDes collaborateurs de la CMAR - BN Orne à votre serviceLe projet de mandature 2011-2015 de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région de Basse-Normandie a notamment comme objectif la désignation de collaborateurs référents, qui faciliteront le rapprochement des chefs d’entreprises artisanales avec leurs représentants.

Les collaborateurs référents• Thierry CoulibalyRéférent du Pays du Perche Ornais02 33 80 00 64 / tcoulibaly@cmar-bn.fr• Philippe DelignatRéférent du Pays d’Alençon02 33 80 00 66 / pdelignat@cmar-bn.fr• Stéphanie Nail Référent du Pays d’Alençon02 33 80 00 62 / snail@cmar-bn.fr• Gilles PoisselRéférent du Pays du Bocage02 33 80 00 68 / gpoissel@cmar-bn.fr• Pauline RadigueRéférent du Pays du Bocage02 33 80 00 74 / pradigue@cmar-bn.fr• Antoine TétartRéférent du Pays d’Ouche et Pays d’Argentan-Auge-Ornais02 33 80 00 69 / atetart@cmar-bn.fr• Marc ToutainRéférent du Pays d’Argentan-Auge-Ornais02 33 80 00 70 / mtoutain@cmar-bn.fr• Eric BeauruelDéveloppeur Apprentissage06 76 85 31 47 / ebeauruel@cmar-bn.fr

Stages de préparation à l’installation

• 14 au 18 janvier 2013 à Alençon, • 11 au 15 février 2013 à Alençon, • 18 au 22 mars 2013 à Argentan, • 15 au 19 avril 2013 à Alençon, • 13 au 17 mai 2013 à Alençon, • 10 au 14 juin 2013 à Alençon, • 1er au 5 juillet 2013 à Alençon, • 9 au 13 septembre 2013 à Alençon, • 14 au 18 octobre 2013 à Flers, • 18 au 22 novembre 2013 à Alençon, • 9 au 13 décembre 2013 à Alençon.

LE CALENDRIER DES RENCONTRES TECHNIQUES 2013

DATES DES PERMANENCES DES CONSEILLERS PRÈS DE CHEZ VOUS

Evaluation des risques professionnels

Calvados• Mardi 26 février 2013, Caen• Jeudi 6 juin 2013, Vire

Orne• Lundi 3 juin 2013, La Ferté Fresnel• Lundi 17 juin 2013, Urou et Crennes• Lundi 24 juin 2013, Passais la Conception

Hygiène

Calvados• Lundi 18 mars 2013, Mercredi 22 mai 2013, Caen

Orne• Lundi 4 février 2013, Alençon • Lundi 18 février 2013, Flers

Transmission d’une entreprise artisanale

Calvados• Vendredi 26 avril 2013, Caen

Accessibilité – un nouveau marché pour les entreprises du bâtiment

Calvados• Mars 2013, Caen

Pack Tic Com : des outils numériques au service de la gestion d’entreprise

Calvados• Caen : les lundis 14/01 ; 28/01 ; 11/02 ; 18/03 ; 01/04 ; 15/04 ; 29/04 ; 27/05 ; 03/06 ; 10/06 ; 24/06 Le mardi 26/02

Orne• Alençon : les lundis 21/01 ; 18/02 ; 22/04 ; 17/06 ; Le mardi 21/05

NOUVEAU

Métiers d’Art • Jeudi 21 février 2013, Caen

Accessibilité (à destination des établissements recevant du public) • Avril 2013, Caen

Analyse de marché • Avril 2013, Caen

Aspects psychologiques de la transmission d’une entreprise • Lundi 27 mai 2013, Caen

Techniques de vente • Mai 2013, Caen

• Permanences décentralisées, sur rendez-vous

> À Argentan, Route de Putanges, 14 rue Jean Monnet

> À Flers, locaux CCI Flers, Route de Granville, La Lande Patry

> À L'Aigle, CDC du Pays de l'Aigle, Pôle Administratif, 5 place du Parc

> À Mortagne-au-Perche, Bureau de la Mairie, 48 rue des 15 fusillés

Vous avez la possibilité de rencontrer un conseiller au plus proche de chez vous sur rendez-vous au 02 33 80 00 50

• Permanences dans les locaux de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat à Alençon

52 boulevard du 1er Chasseurs - sur rendez-vous

VOS CONTACTS UTILES

DÉPARTEMENT DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

CMAR-BN Calvados Tél. 02 31 53 25 10 de@cmar-bn.fr

CMAR-BN Orne Tél. 02 33 80 00 65 sallio@cmar-bn.fr

CMAR-BN Pôle Aten Tél. 02 31 95 92 92 contact@pole-aten.fr

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L'ESPRIT ARTISAN(S) LES FEMMES ET LES HOMMES QUI FONT L’ARTISANAT #02 / JANVIER 2013

Journées Européennes des Métiers d’ArtLes 5, 6 et 7 avril 2013, entrez dans les coulisses des ateliers métiers d’art en Basse-Normandie. Les 5, 6 et 7 avril 2013, se dérouleront les Journées Européennes des Métiers d’Art partout en France et dans certains pays d’Europe. Cet événement est coordonné par l’Institut National des Métiers d’Art et en partenariat avec les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Des ateliers de professionnels ouvriront leurs portes et certains salons seront organisés sur l’ensemble du territoire, dont un à Longny-au-Perche regroupant plus d’une vingtaine d’artisans. L’objectif d’une telle manifestation est de faire découvrir au grand public les savoir-faire uniques au monde, synonymes d’excellence, d’art de vivre et d’innovation.Rendez-vous les 5, 6 et 7 avril pour découvrir les métiers d’art…

Plus de renseignements : www.journeesdesmetiersdart.eu

www.cmar-bn.fr

16e Salon Métiers d’Art, Saint-Pierre-sur-DivesQuarante artisans d’art et artistes, représentant une trentaine de métiers de la création et de la restauration d’art se réuniront les 23 et 24 mars 2013, de 10h à 19h, sous la Halle médiévale à Saint Pierre sur Dives (entrée 3€, gratuit pour les moins de 16 ans). Une occasion de rencontrer en un même lieu : souffleur de verre, restaurateur de tableau, tailleur de pierre, encadreur, ébéniste, horloger, coutelier, maroquinier, vannier, relieur, céramiste, styliste, tapissier, décorateur, bijoutier, ébéniste, designer…

RENDEZ-VOUS

Accueil Tél : 02 33 80 00 50contact61@cmar-bn.fr

Département Développement Economique Tél : 02 33 80 00 65sallio@cmar-bn.fr

Centre de Formalités des Entreprises Tél : 02 33 80 00 52 / 02 33 80 00 53inicosia@cmar-bn.frvvegeais@cmar-bn.fr

Formation Continue Tél : 02 33 80 00 60 /02 33 80 00 72acabon@cmar-bn.fr / sfolin@cmar-bn.fr

Pôle Aten Tél : 02 31 95 92 92contat@pole-aten.fr

Service Apprentissage Tél : 02 33 80 00 56fnouvel@cmar-bn.fr

Centre d’Aide à la Décision (CAD) Tél : 02 33 80 00 50cad@cmar-bn.fr

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