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Nutrition SantéPréservez votre immunité avec la vitamine D
FocusNotre santé mentale victime de la Covid-19
Quel avenirpour notre système de santé ?
n° 62Mars 2021
Décryptage >
Page 4
En bref
Carte tiers payant dématérialisée, remise en selle avec Casiopeea, lutte contre le blanchiment, élections 2021 des délégués CNM…
Quel avenir pour notre système de santé ?
Il y a tout juste un an, nous applaudissions chaque soir à nos fenêtres le personnel soignant et prenions conscience, pour la plupart d’entre nous, des difficultés que rencontrait notre système de santé. Notre modèle est-il à revoir ? Les mesures du Ségur de la Santé seront-elles suffisantes ?
Pages 10-11
FocusPages 12-13
Prévention
Notre santé mentale victime de la Covid-19
Cela fait maintenant un an que nous vivons entre confinements, couvre-feu et chiffres alarmistes. Manque de motivation, défauts de concentration, impossibilité à se projeter à moyen et long terme, pulsions suicidaires… que nous soyons télétravailleurs, patrons, restaurateurs, artistes, retraités ou étudiants, nous sommes tous touchés.
Les webinaires au service de la prévention
Distanciation oblige, les ateliers de prévention proposés physiquement par votre mutuelle sont en pause. La prévention restant au cœur de notre action, vous pourrez accéder à différents webinaires à compter du 25 mars. De quoi s’agit-il ? Comment y participer ? On vous dit tout !
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutritionet santé
Préservez votre immunité avec la vitamine D
Son nom est sur toutes les lèvres. De qui ou de quoi s’agit-il ? De la vitamine D bien sûr ! Booster de notre immunité, on lui prête aussi aujourd’hui le pouvoir de contribuer à réduire l’infection par le Sars-Cov-2 ainsi que les formes graves de la Covid-19.
Page 15
Les bons conseils
Réussir son potager de balcon !
Que ce soit sur une grande parcelle de terrain, un coin de terrasse ou un petit balcon, le jardinage est un très bon moyen de se ressourcer, de déstresser… Utile en ce moment non ?
Retrouvez toute l’information de votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16La CNM & vous
Agrandissez le cercle des adhérents CNM en parrainant vos proches !
Vous êtes adhérent de la mutuelle et faites partie de la communauté CNM, unie par une même volonté de bénéficier de services de qualité, mais pas seulement… Pourquoi ne pas en faire profiter vos proches ?
Une publication de la CNM Prévoyance SantéMutuelle régie par le livre II ducode de la mutualité, inscrite auSIRENE sous le n° 784492100
Siège social :93A, rue Oberkampf 75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :Jean-Pierre VADELORGE
Impression :SIEPZone d’activité des MarchaisRue des Peupliers77590 BOIS-LE-ROI
© CNM Prévoyance SantéToute reproduction d’articles, de photos ou d’illustrations doit faire l’objet d’une demande écrite auprès du rédacteur en chef. La rédaction
Rédacteur en chef : André PELTIER
Comité de rédaction :Jean ASTOR, Louis LOTRIAN, André PELTIER, Jean THIEC, Michèle CHOMBART, Pierre SAISSAC
Conseillère technique :Françoise PARISI
Conception/création /rédaction :FITELIA
n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés spontanément.La CNM Prévoyance Santé se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Document non contractuel.
Tirage : 41322 exemplairesCommission paritaire : N° 0316M07771Dépôt légal : 1er trimestre 2021
Mutuelle bashing : Trop, c’est trop !Une fois encore, les complémentaires santé sont prises à partie de manière indifférenciée par l’association de consommateurs UFC Que Choisir.
Motif de ce nouveau « mutuelle bashing » : les augmentations tarifaires « massives » que les assureurs complémentaires santé auraient imposées début 2021 à leurs adhérents avec pour sous-jacent implicite qu’ils « font du gras » sur leur dos.
Peu importe que l’échantillon d’assureurs étudié soit très limité et ne reflète pas toute la diversité des assureurs complémentaire santé… seul compte l’effet médiatique toujours garanti de lancer à la vindicte populaire un chiffre qui « claque » et qui conforte le populiste « assureur = voleur ».
Donc une fois de plus, je vais rétablir quelques vérités, quitte à avoir le sentiment de prêcher dans le désert :
• Non, tous les acteurs de la complémentaire santé, ne cherchent pas à « faire de l’argent » avec votre santé. Les mutuelles et les institu-tions de Prévoyance sont des structures non lucratives… c’est-à-dire que nous n’avons pas pour objectif et contrainte de dégager du profit pour rémunérer des actionnaires. Notre vocation est d’apporter des services utiles à nos adhérents, simplement en équilibrant nos comptes entre cotisations encaissées et prestations versées.
• Oui, les mutuelles (comme tous les autres assureurs ou banques) ont des réserves finan-cières mais ces réserves nous sont imposées dans le cadre de la réglementation euro-péenne « Solvabilité 2 » et nous ne pouvons y puiser selon notre bon plaisir… notre autorité de contrôle, l’ACPR y veille très attentivement.
éditorialN ° 6 2 / M a rs 2 0 2 1
Jean-Pierre VADELORGE
Président de la CNM Prévoyance Santé
03
• Oui, dans une mutuelle comme la CNM ce sont les adhérents qui décident des augmentations tarifaires par l’intermédiaire de leurs représentants élus : délégués et administrateurs. Rappelons que ce statut d’élu est bénévole et que nous sommes tous adhérents à la mutuelle. Nous n’allons pas « nous tirer une balle dans le pied » en augmentant des tarifs qui ne devraient pas l’être.
• Oui, au prétexte de la crise sanitaire et du déficit de la sécurité sociale, le gouvernement a fortement alourdi en 2020 la fiscalité appliquée aux complé-mentaires santés : +2,6% en 2020 et +1,3% en 2021 à minima ce qui nous a amené à payer plus de 3,45 millions d’euros de taxes directes (hors TVA, taxe sur salaire, impôt sur les sociétés) en 2020
• Oui, certaines réformes imposées par le gouvernement ont un impact sur les tarifs des mutuelles : la mise en place du 100% santé par exemple qui permet de bénéficier de lunettes, prothèses dentaires et prothèses acoustiques sans aucun reste à charge pour les adhérents. Pour offrir ce service très utile, les mutuelles doivent évidemment prendre en charge une part beau-coup plus importante du coût des équipements… et cela se ressent inévitablement sur leur tarif.
En résumé : non, toutes les mutuelles n’ont pas augmenté massivement leurs tarifs en 2021. A la CNM Prévoyance Santé, ces augmentations ont été comme toujours les plus modérées possibles et nécessairement différentes selon les contrats et niveaux de garantie. Elles ont pris en compte l’inflation des tarifs médicaux, les améliorations de pres-tations apportées et un éventuel correctif en cas de déséquilibre persistant du portefeuille.
Et Oui, nous avons choisi de ne pas reporter en 2021 l’augmentation de la fiscalité dans nos tarifs. C’est un choix exigeant qui va limiter notre capa-cité opérationnelle mais c’est au bénéfice de Vous adhérents !
Mutuellement votre
Jean-Pierre VADELORGE
Pages 12-13
Prévention
04 En bref
est pour nous essentiel et nous nous
employons au travers de différentes
prestations à vous inciter à pratiquer
une activité physique (participation
financière à votre adhésion à un club
sportif, remboursement au ticket de
vos séances...). Cela nous permet
aussi d’accompagner des associations
œuvrant en ce sens dans le cadre de nos
actions de mécénat.
Retrouvez l’ensemble des actions
de l’association sur le site :
casiopeea-sport-sante.com.
Casiopeea lance avec notre soutien le programme « Remise en selle »
Les mesures spécifiques d’aide de la CNM liées à la Covid-19 prolongées !
L’ensemble des mesures d’aide mises en place par la CNM dans le cadre de l’action sociale sont prolongées jusqu’au 30 juin pro-chain. Sachez que le dispositif particulier permettant pour les particuliers ou les adhérents col-lectifs de voir une partie de leurs cotisations prises en charge par la mutuelle peut être demandé au titre des cotisations 2020 et 2021.
Simplifiez-vous la vie avec le prélèvement automatique !
N’hésitez pas à contacter votre conseiller CNM afin de deman-der un mandat de prélève-ment automatique, qu’il vous faudra ensuite renvoyer à votre mutuelle accompagné d’un RIB. Ainsi, inutile de se déplacer chaque mois jusqu’à la Poste : tout se fera automatiquement !
Le programme « Remise en selle »,
imaginé et mis en œuvre par l’association
Casiopeea – dont la CNM est partenaire
depuis plus de deux ans –, a été lancé le
11 février dernier par visioconférence.
Ce programme vise à proposer aux
personnes en cours de traitement de
chimiothérapie pour un cancer du sein
ou ayant terminé leur traitement de
bénéficier d’un vélo d’appartement et
d’un coaching personnalisé encadré
médicalement, afin de pratiquer le
cyclisme sans contrainte, à la maison
et à leur rythme. Rappelons que la
pratique sportive permet d’améliorer
son immunité, de maîtriser son poids,
de se réapproprier un corps meurtri par
la chimiothérapie, et aide à maintenir un
lien social et à prévenir les récidives.
Lors de cette visioconférence, la CNM a
pu entendre les témoignages émouvants
de patientes concernées et réaffirmer
son engagement auprès de l’association
Casiopeea, qui a comme philosophie «
le sport pour vaincre ». Le sport comme
outil thérapeutique ou de prévention
05
ERRATUM
Les adhérents aux garanties Actiléa Néo et Néo Territoires ont reçu avec leur appel de cotisation 2021 un tableau détaillant leurs garanties comportant une erreur.
Au verso, au renvoi 4, il est écrit : « Plafond par bénéficiaire pour l’ensemble des prestations du poste hors ticket modérateur ». Il convient toutefois de lire « Plafond par bénéficiaire pour l’ensemble des prestations du poste », les prestations versées au titre du ticket modérateur étant bien incluses dans le cumul des prestations versées pour le calcul de ce plafond.
Nous vous prions de nous excuser pour cette erreur. Les tableaux de garanties corrigés sont disponibles dans votre espace adhérent ou sur simple demande à notre service relation adhérents (par mail à [email protected] ou par téléphone au 01 44 62 33 40).
Élections 2021 des délégués CNMVous avez reçu – ou allez recevoir dans les
jours qui viennent – la liste de l’ensemble des
candidats aux fonctions de délégués titulaires et
ou délégués suppléants, ainsi que le détail des
modalités de vote et le matériel nécessaire pour
élire ceux ou celles que vous aurez choisis.
ATTENTION, votre bulletin de vote doit parvenir
dûment rempli à la CNM avant le 17 avril 2021 !
Votre cartede tiers payant maintenantdématérialisée !
Afin de simplifier vos relations avec la CNM, sachez que depuis
mi-février vous pouvez retrouver votre carte d’adhérent dans votre
espace adhérent. Pour y avoir accès et la télécharger, rien de plus
simple…
Via l’extranet :
• Il vous suffit de vous connecter et de cliquer sur le menu « Ma
situation d’assuré », puis sur « Ma carte tiers payant ». Vous pou-
vez aussi y accéder directement depuis la page d’accueil du site
cnmsante.fr dans la rubrique « Les services de votre mutuelle ».
• Possibilité de télécharger le document au format PDF et donc de
l’imprimer.
Via l’appli CNM :
• Une fois connecté, cliquez sur « Mes services », puis sur
« Carte tiers payant » et le tour est joué !
Lutte contre le blanchiment : les obligations des mutuelles renforcéesCompte tenu des risques que représentent le blanchiment de
capitaux et le financement du terrorisme, les pouvoirs publics
imposent aux entreprises du secteur financier – banques, assu-
rances, mais aussi mutuelles – de tout mettre en œuvre pour
déceler le plus précocement possible les personnes susceptibles
de participer à des activités illicites.
Cela ce traduit notamment par des obligations d’identification
(contrôle des identités…), de connaissance de leur client et de
vigilance constante (surveillance de la validité des justificatifs
transmis…). Le manquement à ces obligations peut entraîner des
sanctions financières lourdes, voire pénales pour votre mutuelle.
C’est afin de respecter scrupuleusement ces obligations que nous
sommes amenés régulièrement à vous poser des questions et à
vous demander différents justificatifs.
Espace Personnel sur :
www.cnmsante.fr
Carte de
tiers payant
Santé>
Votre carte de tiers payant CNM Prévoyance Santé
est rigoureusement personnelle et valable pour la
période précisée au verso. Il vous suffit de la présenter
aux 230 000 professionnels de santé conventionnés avec
Viamédis pour bénéficier du tiers payant. Seules les
pratiques médicales indiquées sur le pavé droit de
la carte peuvent donner accès au tiers payant. En cas
de démission de la mutuelle en cours d’année, cette carte
doit obligatoirement nous être retournée.
AUDI : Aides auditives
AUXM : Auxiliaires médicaux
COSL : Honoraires médicaux
DESO : Soins dentaires
EXTE : Soins externes
HOSP : Hospitalisation
LABO : Analyses
LPP : Liste produits et prestations
sanitaires
OPTI : Optique
PHCN : Pharmacie
PHOR : Pharmacie vignettes orange
RADL : Radiologie
TRAN : TransportS E RV I C E A D H É R E N T S C N M
> Pour toute question sur votre contrat :
• Téléphone : 01 44 62 33 40
• Fax : 01 44 62 86 73
• Courriel : [email protected]
• Adresse : 93A rue Oberkampf – 75553 Paris Cedex 11
• Site internet : www.cnmsante.fr
Application
CNM Santé
& 0825 076 076
(Service 0,15€/min + prix appel)
www.viamedis.net /contactez-nous
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Il y a tout juste un an, nous applaudissions chaque soir à nos fenêtres le personnel
soignant et prenions conscience, pour la plupart d’entre nous, des difficultés que rencontrait notre système de santé. Mis
à mal depuis plusieurs années, le modèle français, envié par de nombreux pays, serait-
il vraiment à bout de souffle ? Notre modèle est-il à revoir ? Les mesures prévues lors du Ségur de la Santé seront-elles suffisantes ?
Quel avenir pour notre système
de santé ?
Fondé sur des principes forts d’égali-
té, de solidarité et de redistribution,
notre système de santé doit sans
cesse s’adapter afin de répondre
aux enjeux démographiques, épidé-
miologiques et sociétaux.
Quels sont ses objectifs principaux ?• Objectif n° 1 : Fournir à toute la
population, quelles que soient
ses caractéristiques culturelles,
sociales, économiques ou géogra-
phiques, tous les services de santé
dont elle a besoin.
• Objectif n° 2 : S’assurer que ces
services sont de la meilleure qua-
lité possible.
06 d é c r y p ta g e>
• Objectif n° 3 : Utiliser au mieux les
ressources disponibles, satisfaire
la population et les professionnels,
tout en étant administrable d’une
façon efficace et capable d’évoluer en
fonction des besoins de santé et des
techniques.
Reste à savoir si ces objectifs sont
effectivement atteints aujourd’hui !
Comment est organisé notre système de santé ?Le système de santé français s’appuie
sur de nombreuses structures : ambu-
latoires pour ce que l’on appelle les
soins de ville ; sanitaires pour la prise
en charge hospitalière ; et médico-
sociales pour des publics identifiés
comme fragiles (personnes âgées ou
handicapées). Il repose sur la liberté
de choix : chaque personne est libre
de choisir son médecin traitant, son
spécialiste en accès direct, son établis-
sement de santé public ou privé.
Cette organisation est pilotée sur un
double niveau. Au plan national, on
trouve le ministère des Solidarités et
de la Santé, celui de l’Économie, des
Finances et de la Relance, et au niveau
régional, les ARS (ou agences régio-
nales de santé), qui assurent localement
la mise en œuvre des politiques natio-
nales de santé. Il existe également de
nombreux comités nationaux, régionaux
et départementaux, sans oublier la
Haute Autorité de Santé !
Comment est-il financé ?Comme vous le savez, les dépenses de
santé sont financées à la fois par l’Assu-
rance maladie, les complémentaires
santé et les patients que nous sommes.
Mais les soins que vous pouvez recevoir
à l’hôpital sont financés un peu différem-
ment. En effet, actuellement, en France,
deux modes de financement des soins
coexistent. Le premier est la tarification à
l’activité (T2A) ou au séjour. Ce mode de
financement incite l’hôpital à la produc-
tivité. Cependant, cette T2A présente
de nombreux effets indésirables, dont le
premier est qu’elle est inflationniste et
pousse à la consommation de soins ou à
des Français sont inquiets sur l’avenir de leur système de santé
75 %
pensent que l’hôpital est en danger
88 %
pensent qu’il faudrait plus de personnel
87 %
pensent qu’il faudrait plus de budget
77 %
08 Décryptage
• Réduire la « fracture médicale » :
cette fracture concerne à la fois les
inégalités sociales (l’espérance de
vie d’un ouvrier est inférieure de sept
ans à celle d’un cadre), mais aussi
territoriale (8 % de la population fran-
çaise vit dans un désert médical). Les
pistes envisagées sont d’encourager
les jeunes médecins à s’installer dans
ces zones, d’encourager le déve-
loppement de maisons de santé et
de favoriser le développement de la
télémédecine.
• Travailler collectivement autour
du parcours de soins afin d’ac-
compagner et soigner les patients
de manière globale, cohérente et
continue.
• Développer les actions de préven-
tion
Ségur de la Santé, entre espoirs et déceptionsLa crise sanitaire actuelle a permis de
braquer les projecteurs sur la situa-
tion de notre système de santé, et en
particulier celle du milieu hospitalier. Le
grand public a découvert des services
et des soignants en grande difficulté.
La fin du premier confinement a été
marqué par l’ouverture du Ségur de
la Santé, qui visait à améliorer tant les
conditions de travail et les rémunéra-
tions des personnels soignants que la
prise en charge des malades. Concrè-
tement, voici ce qui a été décidé et
inscrit dans le projet de loi de finance-
ment de la Sécurité sociale 2021 :
• revalorisation des salaires des person-
nels hospitaliers et des EHPAD
(8,8 milliards d’euros pour 2020-2023) ;
• Faire face à l’augmentation des
coûts liés à la santé : ces coûts
sont passés de 4 % du PIB en 1960
à plus de 11,5 % aujourd’hui ! Cette
hausse est due à l’allongement de la
durée de la vie, mais aussi à l’évolu-
tion de l’offre de soins et au progrès
technique médical, avec notam-
ment le recours à des techniques
de pointe très onéreuses.
• Combattre et mieux prendre en
charge l’évolution des patholo-
gies : les principales pathologies
chroniques (cancer, diabète, mala-
dies cardiovasculaires, respiratoires
et psychiatriques) augmentent et
concernent aujourd’hui un assuré
social sur cinq. Pour maîtriser le
coût de celles-ci, il est important
de développer la prévention et de
mieux structurer l’offre de soins
sur le territoire avec une prise en
charge globale.
la répétition d’actes, parfois de façon
non-pertinente. Cette surconsomma-
tion non-efficiente contribue à creuser
le déficit de la Sécurité sociale et peut
pousser certains centres de soins à
des arbitrages malheureux : fermeture
de lits, de services... Actuellement, la
part financée à l’activité représente
63 % des recettes globales des établis-
sements de santé.
L’autre mode de financement qui
côtoie la T2A est la « dotation annuelle
de financement ». Il s’agit d’une enve-
loppe globale qui permet la réalisation
de certaines missions de service public
et s’inscrit dans le long terme. Les
établissements de soins psychiatriques
publics et les établissements de soins
de suite et de réadaptation (SSR)
publics sont respectivement financés à
100 % et 90 % par ce dispositif.
Quels sont les grands défis à relever ?Comme on peut s’en douter, ces défis
sont de taille et touchent à la fois le
financement et l’organisation même de
notre système de santé.
des Français se déclarent satisfaits des soins prodigués
84 %
Cependant, la revalorisation des
salaires des infirmières et des aides
soignants reste insuffisante en com-
paraison des moyennes européennes
et nos chercheurs continuent de
s’expatrier devant la faiblesse des
moyens accordés à la recherche.
Alors même si ces mesures pourraient
s’avérer insuffisantes à rétablir une
situation hospitalière qui se dégrade
depuis de longues années, espérons
qu’elles vont dans le bon sens et que
la prise de conscience de la nécessité
d’agir est aujourd’hui effective.
Enfin, n’oublions pas que l’avenir de
notre système de santé repose aussi
sur l’innovation et la coopération.
La recherche n’a jamais été aussi
rapide à identifier un nouveau virus
et trouver un vaccin, et les hôpitaux
si prompts à s’organiser, à réagir, à
s’entraider. Reste à leur donner les
moyens de continuer dans ce sens !
• réouverture de 4 000 lits hospita-
liers ;
• création de 15 000 emplois ;
• plan de relance en faveur des
établissements de santé et médico-
sociaux (19 milliards d’euros) ;
• développement de la téléméde-
cine, avec pendant deux ans la
prise en charge intégrale des actes
de téléconsultation ;
• mise en place d’un forfait Urgence,
qui rendra payant une partie des
soins réalisés aux urgences lorsque
ceux-ci ne seront pas suivis d’une
hospitalisation, afin de désengor-
ger ces services.
• La Haute Autorité de Santé (autorité indépendante à caractère scientifique) évalue les technologies et les stratégies scientifiques, fait des recommandations professionnelles, met en œuvre la certification des établissements de santé et des laboratoires.
• L’Institut de veille sanitaire gère la veille sanitaire, mène des investigations épidémiologiques, évalue les risques sanitaires.
• L’Agence nationale de sécurité médicale (ANSM) évalue les risques et les bénéfices liés à l’utilisation des médicaments et produits de santé, délivre les autorisations de mise sur le marché, assure la vigilance (pharmacovigilance, cosmétovigilance…).
• Le Haut Conseil de la santé publique (HSCP) contribue à la définition des objectifs de santé publique, aide à l’élaboration des lois de santé publique.
• La Conférence nationale de la santé (CNS) organise la concertation sur les questions de santé avec l’ensemble des acteurs du système de santé, formule des avis sur l’amélioration du système de santé, élabore des rapports sur le respect des droits des usagers, contribue à l’organisation du débat public…
Un foisonnement d’instances !
>
Cela fait maintenant un an que nous vivons entre confinements, couvre-feu et chiffres alarmistes. Manque de motivation, défauts de concentration, impossibilité à se projeter à moyen et long terme, pulsions suicidaires… que nous soyons télétravailleurs, patrons, restaurateurs, artistes, retraités ou étudiants, nous sommes tous touchés et notre santé mentale est mise à mal.
Notre santé mentale victime de la Covid-19
10 Focus
L’absence de perspectives mine
notre moral et nous donne parfois
le sentiment d’être balloté dans une
lessiveuse ! Le contexte actuel fragi-
lise ceux qui pensaient être forts et
précipitent ceux qui déjà avaient une
santé mentale affaiblie.
Un contexte anxiogèneChaque jour amène son lot de chiffres
angoissants : nombre de contamina-
tions, de personnes en réanimation,
de décès… Pas moyen d’y échapper !
Dans la rue, nous sommes tous mas-
qués, hésitant à engager la conver-
sation avec nos voisins. À la maison,
nombre d’entre nous ont dû adopter
le télétravail. Nous voilà privés de rap-
ports sociaux hors du cercle familial :
pas de cours en faculté, pas d’apéros
entre amis, de café en terrasse… L’ef-
fritement du lien social est aujourd’hui
un des plus grands motifs de plainte,
autant que l’angoisse du chômage
et des difficultés financières.
L’humain est un être social qui a
besoin d’échanges. Et à l’inverse,
rester confiné pendant des jours
avec les mêmes personnes, dans
une grande promiscuité, peut
aussi engendrer une montée des
angoisses.
Avec l’arrêt de nombreuses
activités sportives, l’interdiction
des fanfares et chorales… et la
fermeture des bars, restaurants,
cinémas et théâtres, il n’y a plus
grand-chose pour décompresser,
oublier le quotidien et ses ennuis
– ne serait-ce que pour quelques
heures. Dans ce contexte, difficile
de garder le moral !
Par ailleurs, la crise sanitaire
– avec la fermeture imposée
de nombreuses structures de
soutien – a fortement perturbé le
suivi médical de ceux qui étaient
déjà en état de souffrance men-
tale, et renforcé ainsi leur sentiment
d’isolement et d’abandon.
Quels sont les signaux qui doivent nous alerter ?
Notre corps et notre cerveau nous
envoient des messages que nous
devons prendre en compte. Il peut s’agir
par exemple de troubles du sommeil,
de diminution ou d’augmentation de
l’appétit, de fatigues régulières… Si vous
des Français ont des pensées suicidaires
20 %
des salariés sont en situation de détresse psychologique
49 %
11avez le sentiment d’être dépassé par
les événements, de ne plus pouvoir
gérer le quotidien, que vous avez
du mal à positiver ou encore si vous
cédez plus souvent à la colère ou à la
tristesse, peut-être est-ce une mise
en garde de votre cerveau ?
Ces signaux ont un impact direct
sur votre comportement et peuvent
provoquer une baisse de la concen-
tration, une difficulté à prendre des
décisions, une irritabilité en hausse
ou une consommation accrue de
tabac ou d’alcool. Il faut alors réagir
avant que la dépression ne gagne
trop de terrain. Pour cela, malgré le
contexte, nous ne sommes pas seuls.
Prendre soin de soi
En cette période anormale, il est
important de conserver une certaine
routine :
• maintenir son hygiène corporelle ;
• consommer des repas sains à des
heures régulières ;
• faire de l’exercice ;
• séparer temps de travail et temps
de repos ;
• prendre du temps pour les loisirs
(couture, jardinage, lecture, mu-
sique…) sans se laisser envahir par
les écrans.
Il faut aussi parvenir à se proté-
ger du flux incessant d’informa-
tions toutes plus anxiogènes les
unes que les autres et garder
malgré la distance un lien avec
ses proches. Sachez aussi que
certaines structures existent,
même si elles fonctionnent
encore aujourd’hui pour la plu-
part à distance.
Une assistance à distance
Groupes sur les réseaux sociaux,
lignes d’écoute, tchats en
ligne… de nombreuses ini-
tiatives se développent pour
proposer un suivi psychologique
adapté. Plusieurs plateformes
internet vous proposent de faire
un bilan de votre état psychique
ou vous aident à le préserver.
C’est le cas par exemple de :
• StopBlues, qui vous permet
de tester votre santé psycho-
logique, vous conseille via de
courtes vidéos ou matérialise
des structures d’aide sur une
carte interactive ;
• Psycom – Santé mentale info,
qui propose témoignages,
ressources et articles pour faire
face à l’épidémie ;
• Croix-Rouge chez vous : un site
en ligne et un numéro de télé-
phone non-surtaxé pour parler
avec des bénévoles, des psy-
chologues qui pourront faire un
bilan de votre santé mentale et
ensuite vous orienter vers les
structures les plus adéquates ;
• Psy Help Coronavirus, un
groupe Facebook regroupant
des psychiatres, des coachs de
vie et des assistants sociaux et
qui permet aux personnes en
souffrance de contacter gra-
tuitement un professionnel de
santé partenaire du projet.
Cours en distanciel, couvre-feu, absence des traditionnels « petits boulots » qui permettent de gagner un peu d’argent… les étudiants sont frappés de plein fouet par les conséquences psychologiques de la pandémie. 30 % d’entre eux ont renoncé à des soins faute de moyens. En risque de précarisation et de rupture scolaire et affective, ils se sentent comme des robots. Certains d’entre eux craquent et vont jusqu’à mettre fin à leurs jours ! Et même si certaines initiatives existent pour les aider (aide alimentaire, soutien psychologique…), seul un retour à la vie normale parviendra à soulager ceux qui devraient être les derniers à être vaccinés.
Les étUdiants, principaLes victimes de L’isoLement
>
des jeunes sont inquiets pour leur santé mentale
50 %
des jeunes sont en état dépressif
29 %
Distanciation oblige, les ateliers de prévention proposés physiquement par votre mutuelle les années précédentes sont en pause. Cependant, la prévention restant au cœur de notre action, vous pourrez accéder à différents webinaires à compter du 25 mars. De quoi s’agit-il ? Comment y participer ? On vous dit tout !
Les webinaires au service de la prévention
12 Prévention
Depuis de nombreuses années,
parce que prévenir vaut toujours
mieux que guérir, la CNM s’est enga-
gée concrètement en matière de
prévention auprès de ses adhérents.
Aujourd’hui, afin de respecter les
recommandations sanitaires tout en
permettant à chacun, quel que soit
son lieu de résidence, de continuer
à bénéficier de conseils, nous avons
décidé d’organiser nos actions de
prévention en « distanciel » via des
webinaires.
De quoi s’agit-il ?Contraction de web et de [sém]
inaire, le « webinaire » peut se définir
comme une sorte de conférence
interactive en ligne. Les internautes y
participent sans quitter leur domi-
cile. Pour suivre un webinaire, il faut
simplement une connexion Internet
et un terminal de type ordinateur,
tablette ou smartphone…
Cette nouvelle façon de faire de
la prévention peut certes s’avérer
délicate pour ceux et celles ne dis-
posant pas d’outils numériques (ou
en ayant une maîtrise insuffisante),
mais elle permettra cependant au
plus grand nombre de bénéficier
de conseils en matière de préven-
tion quel que soit votre lieu de
résidence.
Comment participer ?Pour participer à nos webinaires,
rien de plus simple : il suffit de vous
y inscrire : la participation est bien
évidemment totalement gratuite !
Environ 2 semaines avant l’atelier
en ligne, une invitation est envoyée
par mail à l’ensemble des adhé-
rents nous ayant communiqué une
adresse mail ; il suffit de manifester
votre intérêt en remplissant un
formulaire d’inscription.
Vous recevrez alors par mail dans
les jours précédents le lien à utiliser
pour vous connecter.
Quelques minutes avant le début du
séminaire, il vous suffira de cliquer
sur le lien pour participer. Un numéro
spécial sera par ailleurs ouvert pour
vous guider en cas de problème de
connexion.
Les thèmes sont traités de façon
didactique, incluant selon le sujet
des jeux, des quiz ou des mises en
situation pour une meilleure compré-
hension.
Pendant le webinaire, vous ne serez
pas passif : l’intervenant partagera
avec vous des documents et répon-
dra aux questions que vous pourrez
poser par écrit via une boîte de
dialogue (un « tchat »).
13
Nos intervenants sont rompus à ce
genre d’exercice et feront en sorte
que l’échange soit le plus chaleu-
reux et le plus dynamique possible.
Quel thème pour la 1ère édition ?« Bien dans son corps, bien dans
sa tête » est le thème du premier
webinaire organisé par la CNM.
Il s’inscrit dans une thématique
plus large, « Le mouvement, c’est
la santé », qui guidera nos actions
en matière de prévention pour
les deux années à venir. Nous y
reviendrons plus en détail dans le
prochain numéro de ce magazine.
Notre conférencier traite, pour
cette première édition, des bien-
faits de l’activité physique chez
les seniors, des règles à respecter
pour pratiquer dans de bonnes
conditions, selon ses possibilités
tant physiques que matérielles,
des effets positifs sur le sommeil,
le moral… et enfin de la mise
en pratique au quotidien de nos
bonnes résolutions. D’autres
webinaires seront consacrés plus
particulièrement aux actifs.
Et pour ceux qui se sont inscrits
et qui n’ont, malgré tout, pas pu
participer à ce premier webinaire,
un replay sera bientôt disponible
et ce pendant deux mois.
Alors n’hésitez plus :
cliquez et bougez !
Son nom est sur toutes les lèvres et sa consommation a fortement augmenté ces derniers temps. De qui ou de quoi s’agit-il ? De la vitamine D bien sûr ! Booster de notre immunité, on lui prête aussi aujourd’hui le pouvoir de contribuer à réduire l’infection par le Sars-Cov-2 ainsi que les formes graves de la Covid-19.
Préservez votre immunité avec la vitamine D
Indispensable et facilement disponible,
la vitamine D est sous le feu des projec-
teurs. Quel est son rôle ? Où la trouver ?
Réponses.
La vitamine D, aussi appelée calciférol,
fait partie des vitamines solubles dans
les graisses. Pour être utilisable par
l’organisme, elle a besoin de l’action des
rayons ultraviolets du soleil.
Quel est son rôle ?La vitamine D participe à la formation
osseuse et dentaire en interaction
avec le calcium. Elle a donc des vertus
importantes en tant que protectrice
du tissu osseux, et ce à tout âge. Chez
l’enfant, elle est indispensable à la
croissance osseuse ; pour le senior,
elle contribue à diminuer les risques
d’ostéoporose. La vitamine D est aussi
essentielle pour la contraction et le
renouvellement des fibres musculaires.
Il semblerait qu’elle ait une action
protectrice sur les neurones, et enfin,
ce qui est particulièrement intéressant
à l’heure actuelle, elle contribuerait à
moduler le fonctionnement du système
immunitaire.
Où peut-on la trouver ?Le soleil est la principale source de
vitamine D. Une exposition deux à trois
fois par semaine d’avril à octobre des
mains, des avant-bras et du visage pen-
dant 10 à 15 minutes suffirait à assurer
une large part des besoins d’un adulte
en bonne santé.
On peut aussi la trouver dans certains
aliments comme :
• les poissons gras ou semi-gras
(espadon, anguille, saumon, thon,
hareng…) ;
• le jaune d’œuf ;
• le lait de vache écrémé ou demi-
écrémé ;
14 Nutrition et santé
• le thon en conserve ;
• les abats ;
• le soja à boire enrichi.
À titre d’exemple, 50 grammes de thon en
boîte (une demi-boîte) + 1 œuf
+ 30 grammes d’emmental + 10 centilitres
de lait enrichi = 100 % de l’apport quotidien
conseillé pour un enfant ou un adulte.
Malgré cette apparente omniprésence,
40 à 50 % de la population française est
carencée en vitamine D. Alors n’hésitez
plus : prenez l’air quotidiennement pour
profiter de la lumière du jour et augmenter
ainsi votre capital en vitamine D.
Bien qu’elle ne doive pas être considérée comme une arme du même niveau que la vaccination ou les gestes barrières, la supplémentation en vitamine D pourrait s’avérer très utile pour contribuer à prévenir l’infection par le Sars-Cov-2 et réduirait le risque de forme grave de Covid-19, de passage en réanimation et de décès. C’est ce que pensent 73 experts médicaux, sans que cela soit réellement prouvé aujourd’hui. Cette action serait due au pouvoir de la vitamine D d’activer ou de réprimer plusieurs dizaines de gènes.
La vitamine d, Une arme contre Les formes graves de La covid-19 ?
>
15
Réussir son potager de balcon !
Plusieurs études scientifiques en
attestent : le jardinage serait une des
meilleures activités pour se mainte-
nir en bonne santé. Il influerait sur la
confiance en soi et maintiendrait notre
esprit en éveil, obligeant à se repérer
dans le temps et l’espace, à travailler sa
mémoire (ne serait-ce que pour retenir
le nom des plantes) et à patienter pour
voir le résultat de ses efforts. Jardiner
serait aussi bon pour le cœur, aidant à
réduire la pression artérielle et à libérer
des endorphines procurant une sen-
sation de bien-être. Enfin, les bactéries
présentes dans la terre produiraient de
la sérotonine, un neurotransmetteur
permettant de lutter contre le stress et
la dépression. Un bien meilleur
remède que les antidépresseurs.
Savez-vous qu’un grand espace
n’est pas indispensable pour
cultiver son jardin ? Un petit
balcon peut devenir, avec un
peu d’astuce, un joli potager. Le
premier élément à prendre en
compte est l’exposition de votre
balcon. S’il est plein soleil, vous
avez l’embarras du choix pour
faire pousser les légumes. S’il
est à l’ombre, préférez plutôt les
tomates, les aubergines ou les
melons.
De quel matériel avez-vous besoin ?Voici une petite liste pour vous
équiper :
• des pots en terre cuite ;
• un arrosoir d’au moins 5 litres ;
• un pulvérisateur à eau afin de
rafraîchir les feuilles des plantes ;
• du terreau biologique de bonne
qualité ;
• une griffe à fleurs pour aérer le
terreau en surface.
Les bons conseils
Que ce soit sur une grande parcelle de terrain, un coin de terrasse ou un petit balcon, le jardinage est un très bon moyen de se ressourcer, de déstresser… Utile en ce moment non ? Voici quelques conseils pour transformer le moindre petit espace en joli potager et devenir un jardinier zen en pleine forme !
Quelles plantes pour réussir votre potager ?Certaines plantes comme les betteraves,
concombres, fèves, choux, haricots verts,
salades, fraises et tomates se plaisent par-
ticulièrement sur un balcon. Tout comme
les herbes aromatiques qui poussent
rapidement. En revanche, radis, aubergines
et melons sont beaucoup plus difficiles à
cultiver dans de petits espaces et en pot.
N’hésitez pas à mélanger les plantes : bien
associées, elles s’entraideront pour éloigner
les maladies et les parasites.
Comment disposer vos plantes ?Les plantes que vous avez choisies n’ont
pas toutes besoin du même espace pour
s’épanouir. Vous pouvez les répartir de la
façon suivante :
• dans les bacs de 40 à 50 cm de profon-
deur, préférez les courgettes, aubergines,
concombres et tomates ;
• dans les bacs de 15 à 20 cm de pro-
fondeur, les aromates, salades et radis
s’épanouiront ;
• dans les bacs suspendus, plantez des
tomates cerises.
Comment les faire pousser tranquillement ?L’arrosage est primordial et doit être encore
plus régulier que pour des plantes en pleine
terre, car l’évaporation en pot est plus
importante. Il ne faut pas que la terre soit
complètement sèche entre deux arrosages.
Si vous souhaitez réduire les opérations
d’arrosage, vous pouvez pailler le pied des
plantes. Cela limitera l’évaporation.
Voilà, vous êtes fin prêt pour créer un petit
potager qui aura tout d’un grand !
Grâce au parrainage, vous pouvez contribuer à l’élargissement de cette communauté, en faire profiter vos proches, leur permettre de bénéficier d’avantages intéressants et recevoir, en prime, de quoi vous faire plaisir !
Des avantages pour tous !Grâce à vous, chacun de vos filleuls profitera d’une remise de 15 euros sur le montant de ses cotisations. Cette remise vient s’ajouter à l’offre promo-tionnelle classique du premier mois de cotisation offert.
Pour chaque filleul devenu adhérent à la CNM Prévoyance santé, vous profite-rez de votre côté d’un chèque cadeau de 20 euros utilisable dans plus d’une centaine d’enseignes.
Vous pouvez chaque année parrainer jusqu’à cinq personnes et bénéfi-cier ainsi de 100 euros de chèques
La CNM & vous
Agrandissez le cercle des adhérents CNM en parrainant vos proches !
bénéficier des avantages du parrainage pour votre enfant, votre conjoint ou vos parents. Enfin, votre filleul devra s’acquitter d’un mois de cotisation plein avant de bénéficier de sa réduction de 15 euros.
Alors n’hésitez plus ! Agrandissez notre belle communauté CNM et profitez de ses nom-breux avantages !
Vous pouvez retrouver l’ensemble du règlement sur le site de la CNM à la rubrique Parrainage.
cadeaux ! De quoi vous faire plaisir et gâter ceux que vous aimez !
Comment faire ?La démarche est simplissime ! Première étape, parlez avec vos proches de la CNM et de votre satisfaction d’être adhérent. Indiquez leur que grâce à vous, ils pourront bénéficier d’un mois de cotisation gratuit et de 15 euros de réduction sur leur cotisa-tion du troisième mois d’adhésion. Invitez les à se rendre sur le site cnmsante.fr et à effectuer tous les devis qu’ils souhaitent. C’est anonyme, gratuit et rapide. Trente secondes suffisent ! Ensuite, s’ils souhaitent adhérer vous pourrez leur remettre un chèque parrainage, téléchargeable sur le site de la CNM.
Et voilà ! Parrain et parrainés pourront tous bénéficier de cadeaux !
Quelques conditions à respecterTout d’abord, sachez que le parrainage est possible pour tous les adhérents de la CNM, quel que soit le contrat souscrit (com-plémentaire, surcomplémentaire santé, prévoyance, retraite) et la nature du contrat (collectif ou individuel). En revanche, votre filleul devra choisir à titre individuel une garantie complémentaire santé ou surcom-plémentaire, à l’exception des garanties Hospitalisations Solo. Autre condition, vous ne devez pas avoir de lien de parenté direct avec votre filleul : vous ne pourrez pas
Vous êtes adhérent de la mutuelle et faites partie de la communauté CNM, unie par une même volonté de bénéficier de services de qualité, mais pas seulement… Les valeurs que nous défendons comptent sans doute aussi pour vous.
etUdes de santé>
Les fonctionnaires territoriaux aussi !
La CNM propose depuis plusieurs
années une complémentaire santé
réservée aux agents de la fonction
publique territoriale :
Néo Territoires. Si vous êtes
concerné, sachez que vous
aussi vous pouvez parrainer vos
collègues et bénéficier ainsi des
avantages suivants : chèque
cadeau de 20 euros pour vous et
15 euros de remise pour votre
filleul. Il faut juste que celui-ci
puisse fournir un justificatif
d’appartenance à la fonction
publique territoriale et répondre
aux mêmes conditions que celles
décrites ci-contre.
CNM & VOUS>