15
Synopsis des conférences Colloque 2003

Colloque 2003 - AGPI · Au cinéma, il a joué dans « Rafale », « Coup de chance », et « Drôle de guerre ». Au théâtre, soulignons sa participation au succès actuel « Ladies’

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Synopsis des conférences

Colloque 2003

Conférence d'ouverture - Comment peut-on associer la passion et la mobilisation?

Marcel Leboeuf

Notes biographiques Homme d’affaires et de théâtre accompli, Marcel Leboeuf connaît l’envers et l’endroit du travail d’équipe. Au théâtre, il s’implique et « fait partie de l’équipe ». Marcel Leboeuf considère l’engagement comme un aspect déterminant dans toute expérience de travail. « Il faut faire de l’entreprise un lieu où chacun grandit, dans une entreprise qui grandit ». Conférencier captivant, sincère et motivant, Marcel Leboeuf communique à tous, sa passion du travail et sa passion des affaires. Il a joué et joue toujours dans plusieurs séries télévisées comme « Les Moineaux et Les Pinsons », « Shop Suey », « L’Argent fait le bonheur », « 10-07 », « Bombardier », « Au nom du père et du fils », « Gypsies », « Un peu, beaucoup, à la folie » (série de Jeannette Bertrand sur la folie), « Le retour », « Watatatow », et « Virgine ». Au cinéma, il a joué dans « Rafale », « Coup de chance », et « Drôle de guerre ». Au théâtre, soulignons sa participation au succès actuel « Ladies’ Night ». En 1986, il décide de construire son propre théâtre et d’y produire différentes pièces. C’est donc à ce moment que Marcel Leboeuf se lance dans le milieu des affaires. Depuis ce jour, il y a déjà 15 ans, il a appris la signification de la motivation, du travail d’équipe et du service à la clientèle. Il désire aujourd’hui, partager son expérience avec le plus de gens possible afin de les encourager et de les motiver à atteindre les buts qu’ils se sont fixés.

Comment peut-on associer la passion et la mobilisation? Sujets abordés lors de la conférence : ♦ Comment mobiliser une équipe; ♦ Comment vous mobiliser; ♦ Comment vous motiver; ♦ Comment découvrir vos passions.

G1 - Qu’est-ce qu’un bâtiment qui va bien? Pierre Gastaldy

Notes biographiques : Ingénieur INSA 1966, après des débuts à la compagnie Wabush Mines, il occupe depuis 1971, des postes de directeur de l’équipement dans des commissions scolaires. À son actif, il compte la construction de 18 bâtiments. Aux Grandes-Seigneuries il gère actuellement un parc de 300 000 m2. Au cours de sa carrière, il a siégé sur de nombreux comités consultatifs et il s’est successivement passionné pour la gestion de l’énergie, la domotique, les questions environnementales, les innovations dans la construction et, enfin le financement de la conservation des patrimoines. Ancien rédacteur en chef de la revue “La Maîtrise de l’énergie” de l’AQME, il est depuis 1999 le rédacteur en chef du bulletin de l’AGPI: “Le Diffuseur”. En 1997 le chapitre de Montréal de l’IFMA (institutionnel Facility management Association) lui décernent un prix d’excellence en gestion d’établissement, et en 2003 il a reçu la médaille d’argent du Mérite de la Fédération des commissions scolaires du Québec.

Qu’est-ce qu’un bâtiment qui va bien? Nous sommes ainsi faits que nous attendons généralement que notre santé soit affectée pour nous occuper de notre corps. Il en est ainsi des bâtiments. C’est quand « ça ne va pas », qu’ils se manifestent à notre attention. Pouvons-nous donc éviter d’en arriver là? Pour qu’il « aille bien » un bâtiment doit être sécuritaire et fonctionnel : il en va de la santé physique des occupants. Il doit aussi être confortable et esthétique : il en va de leur santé mentale. Y a-t-il donc un niveau de risque acceptable? Comment maximiser notamment dès la phase de conception. Le confort -ou plutôt l’inconfort- est peut-être l’élément auquel les usagers sont le plus sensibles. N’y a-t-il pas là aussi une source d’insatisfactions relativement facile à maîtriser? Enfin le sens commun nous dicte l’importance de l’environnement sur les comportements, lequel participerait aussi à la santé de l’organisation. Y a-t-il lieu d’investir dans la beauté du cadre, si subjective soit-elle?

G2 - Quand c'est « l'hôpital qui est malade ! » et quand le bâtiment ne va pas... qu'est-ce qu'on fait ?

Guy Beaudoin

Lucie Wiseman

Notes biographiques : M. Guy Beaudoin, directeur des ressources techniques au Réseau Santé Richelieu-Yamaska, est le coordonnateur du projet de réhabilitation du Centre hospitalier Honoré-Mercier. Après un début de carrière au sein d’entreprises manufacturières, il s’oriente dans la gestion des services techniques de complexes immobiliers et hospitaliers. Il a participé à titre d’expert-conseil à des études de faisabilité, à la gestion de projet et à l’évaluation des services techniques de centres hospitaliers publics et privés. Mme Lucie Wiseman œuvre dans le réseau de la santé depuis plus de vingt ans où elle est très impliquée et siège à de nombreux comités et conseils d’administration. Elle y a occupé plusieurs postes de cadre dans différentes directions et à la direction générale d’établissements. Depuis 1995, elle a successivement occupé le poste de directrice générale au Centre hospitalier de Granby, à l’Hôpital Jean-Talon et depuis juin 2001 à Réseau Santé Richelieu Yamaska.

Quand c'est « l'hôpital qui est malade ! » et quand le bâtiment ne va pas... qu'est-ce qu'on fait? En mai 2001, Réseau Santé Richelieu-Yamaska (RSRY) constatait qu’une partie importante des 12 étages du Centre hospitalier Honoré-Mercier, situé à Saint-Hyacinthe, était contaminée par l’Aspergillus. Dès juin 2001 il est procédé temporairement au colmatage des endroits contaminés avec des mesures de confinement. La solution définitive prévue pour 2004 consistera à aménager un hôpital temporaire et y déménager, fermer le Centre pour y faire en six mois les travaux de réhabilitation et le réintégrer par la suite. En plus de présenter les désastreuses conséquences des vices conception et de construction et leurs impacts organisationnels, financiers et immobiliers, Mme Wiseman et M. Beaudoin feront part de la démarche de réhabilitation entreprise. Ils démontreront l’importance de faire bien du premier coup!

G3 – Si le grand habitat ne va pas, rien ne va plus …

Andrée Mathieu

Notes biographiques Andrée Mathieu possède une formation en pédagogie, en physique et en communication. Après avoir enseigné physique et mathématiques au niveau collégial, elle a travaillé comme rédactrice aux cabinets du Premier ministre et du ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes. En 1993, elle s’est jointe à l’équipe de Jacques Dufresne et elle collabore au magazine et à l’Encyclopédie en ligne de L’Agora depuis leur fondation. Durant les dernières années, elle a continué à approfondir sa connaissance des systèmes complexes (naturels, industriels, organisationnels) et a eu le privilège de rencontrer ceux que le magazine Time n’a pas hésité à présenter comme les auteurs d’une nouvelle révolution industrielle soucieuse de notre capital naturel et du développement durable.

Si le grand habitat ne va pas, rien ne va plus The Natural Step, vous connaissez? Saviez-vous que sur la côte Ouest, les secteurs de la construction et de l’immobilier s’en inspirent déjà pour établir les lignes directrices de l’industrie du bâtiment? Comme toute activité humaine, l’immobilier est tributaire de l’état de notre capital naturel, celui de notre planète, ce grand habitat unique et irremplaçable. Il doit donc s’y intégrer harmonieusement. Cette prise de conscience a mené à l’architecture verte et, dans cet esprit, dès 1998 le système LEED était lancé pour fournir aux architectes et à leurs clients des critères d’évaluation des édifices selon leur empreinte écologique. À cette même époque, en Suède, un oncologue qui travaillait sur le développement durable, il a établi, avec la participation de nombreux concitoyens, un consensus sur un cadre de référence qui peut servir dans toutes les activités humaines. Ainsi est né The Natural Step (TNS), un organisme qui propose de guider tous ceux qui se préoccupent de préserver notre capital naturel. Comment The Natural Step nous inspirera-t-il, tout comme il a inspiré la multinationale du couvre-plancher modulaire Interface Inc., devenu leader du secteur manufacturier en développement durable?

G4 - Un meilleur gestionnaire; un meilleur bâtiment

Robert Sheitoyan

Notes biographiques : Depuis une trentaine d’années, monsieur Sheitoyan se passionne pour la gestion immobilière. Au fil des ans, il a acquis, développé et géré de nombreuses propriétés immobilières. En 1972, il a obtenu son Ph. D. en Administration des Affaires à l’Université de Syracuse dans l’État de New York. Il a collaboré à la rédaction de six livres et plus de quarante publications dans divers domaines. En 1990, il reçoit le titre de FELLOW de la Corporation Professionnelle des CGA du Canada. Il est présentement Directeur du Programme MBA pour cadres en Immobilier de l’Université du Québec à Montréal.

Un meilleur gestionnaire; Un meilleur bâtiment

En plus des compétences techniques, quelles sont les compétences nécessaires à développer et à maintenir afin de gérer efficacement un parc immobilier? Le processus itératif continu est au cœur du design de l’apprentissage :

A. Connaissances, techniques, habiletés, attitudes et valeurs (Quoi développer ?)

B. Intégration, application, sensibilisation (approches pédagogiques appropriées).

C. Appui des facilitateurs (professeurs), collègues/pairs, ayant des valeurs organisationnelles et personnelles similaires.

D. Évolution des facilitateurs, collègues/pairs dans les processus d’apprentissages par le biais

de solutions de problèmes réels en immobilier.

G5 - Est-ce que çà va dans nos bâtiments? Le MAESTRO, outil indispensable de votre gestion immobilière, tente une réponse.

Jean-Pascal Foucault

Notes biographiques M. Jean-Pascal Foucault est, depuis 14 ans, gestionnaire de services de la gestion et des ressources matérielles dans des organisations publiques. Il est aussi coordonnateur du certificat en technologie du bâtiment à l’École Polytechnique de Montréal, en plus d’être, depuis janvier 1996, chargé de cours de deux cours de ce programme. De plus, il est, depuis décembre 2000, animateur de séminaires à l’École de technologie supérieure. Finalement, il agit régulièrement à titre de coach, de consultant, de chercheur, de conférencier, d’animateur ou de rédacteur pour différentes organisations.

Est-ce que çà va dans nos bâtiments? Le MAESTRO, outil indispensable de votre gestion immobilière, tente une réponse.

La plupart des gestionnaires de parcs immobiliers rêvent un jour ou l’autre de piloter leurs installations comme on pilote un avion. Si à l’aide d’indicateurs et d'instruments de mesures appropriés, le pilote d’un avion peut adapter son plan de vol en fonction de la meilleure décision à prendre, qu’en est-il dans le domaine de la gestion de bâtiments? Le Tableau de bord MAESTRO, avec ses indicateurs peut-il aider à faire le point et à réévaluer les objectifs ? Jean-Pascal Foucault tentera de montrer qu’avec cet outil indispensable de gestion immobilière il est possible de répondre à la question : Est-ce que çà va dans nos bâtiments? G6 - L’architecture peut-elle être propice au développement de soi ?

Dan S. Hanganu

Notes biographiques Dan S. Hanganu est né à Iasi en Roumanie, le 27 janvier 1939. Diplômé en architecture de l’Université de Bucarest en 1961, il part pour Paris, France et s’établit au Canada en 1970. Il est membre de l’Ordre des architectes du Québec, de l’Association des architectes de l’Ontario et de l’Académie Royale des Arts du Canada. Il a été nommé Fellow de l’Institut Royal d’Architecture du Canada en 1992. Sa pratique est diversifiée et ses projets exécutés jusqu’à ce jour incluent des ensembles d’habitations de tailles et de complexités différentes, des édifices commerciaux, des bureaux, des églises, un musée, des hôtels et des stations touristiques, des édifices culturels et universitaires. Son travail est publié et exposé en Amérique et en Europe.

L’architecture peut-elle être propice au développement de soi? Dans un bâtiment qui va bien, l’architecte a su créer une ambiance propice au développement de soi. Cet exposé traitera de la valeur de l’espace qui nous enveloppe et qui nous caresse en abordant successivement les thèmes de la lumière, de l’esthétique, du confort, de l’appartenance…

G7 Planification stratégique

Robert H. Desmarteau

Notes biographiques Professeur, Département Stratégie des affaires, UQAM

TEXTE À SUIVRE.

G8 – Le partenariat d’affaires pour réaliser des projets majeurs d’investissement

Denis Carette John Gauvreau Gilles Marchand

Notes biographiques

TEXTE À SUIVRE.

G9 - L’avenir en gestion de l’entretien sanitaire : l’approche socio–technique.

Michel Landry

Notes biographiques Michel Landry, Adm.A est président fondateur de SANIGESCO Plus inc., cabinet conseil en gestion de la propreté, en activité depuis plus de 15 ans. Actif dans l’industrie de la gestion de la salubrité depuis 29 ans, M. Landry a occupé des postes de direction en vente, formation et consultation. Il a acquis son expérience de base chez un fabricant national de produits sanitaires, de deux entreprises de nettoyage et de deux firmes de consultation avant de créer SANIGESCO Plus inc. Il a à son actif plus de 500 mandats réalisés auprès de plus de 200 clients issus de tous les types de parcs immobiliers.

L’avenir en gestion de l’entretien sanitaire : l’approche socio–technique. Dans un bâtiment qui va bien les usagers -qui y sont très sensibles- ne se plaignent pas de l’entretien sanitaire! Deuxième poste budgétaire en importance en terme de coûts d’exploitation, ce dernier mérite mieux que le traitement qu’il lui est réservé lorsque, le plus souvent, il est dévalorisé et laissé à lui-même. Ce qui est souvent méconnu c’est qu’aujourd’hui la technologie a aussi envahi ce domaine d’activité que ce soit au niveau des produits, des outils ou des méthodes. De plus, les coûts de main-d’œuvre et donc les facteurs humains y jouent un rôle prépondérant. Pas étonnant donc qu’une approche socio–technique puisse aider les gestionnaires à inverser la tendance, leur garantissant une meilleure performance et néanmoins de la qualité de vie. M. Landry nous exposera les préalables à cette approche, les étapes à franchir et 5 cas réels qui fourniront des pistes de réflexion et d’actions stimulantes.

Plénière (G10, T10) - LEED : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE Présentation du projet de l’École Polytechnique

Michel Rose

Notes biographiques Gradué de l’École Polytechnique en 1981, Michel Rose débuta les cinq premières années de sa carrière à titre d’ingénieur de projets chez Pétroles Esso Canada. En 1986, il joignit le Centre de développement technologique de l’École Polytechnique comme agent de projets puis comme coordonnateur et chef de section en vue de développer les relations avec l’industrie et favoriser l’innovation technologique. Il occupa par la suite des postes de gestion de la recherche et de transfert technologique. Directeur du Service des immeubles depuis 1997, il est présentement détaché à titre de directeur des grands projets de construction de l’École Polytechnique et gère des investissements d’environ 150 M$. Tout en assurant le confort des usagers, il veille à minimiser les coûts d’entretien et d’opération et prioriser l’économie d’énergie. Environnementaliste dans l’âme, il compte à son actif plusieurs projets d’aménagements institutionnels réalisés en gérance de construction et en mode accéléré (fastrack).

LEED : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE Présentation du projet de l’École Polytechnique Au cours de l’hiver 2002, l’École Polytechnique dans le cadre d’un agrandissement de ses installations opta résolument pour un concept de bâtiment vert et décida d'intégrer dès la conception sa volonté de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement. Soucieuse d’utiliser une norme internationale reconnue pour guider ses démarches, elle choisit d’inscrire le projet au système d’évaluation LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) en vue d’obtenir une certification du U. S. Green Building Council (USGBC). Un an plus tard, M. Rose présente le passage de la théorie à la pratique de cette première tentative du milieu de l’enseignement sous la rigueur du climat québécois. Vous pourrez, entre autres, suivre les démarches entreprises en matière d’aménagement de site, d'efficacité énergétique, de conservation de l’eau, de choix de matériaux et de qualité de l'environnement intérieur.

T1 - Comment l'évolution technologique peut-elle être mise au service du bâtiment et des personnes?

Pierre Chénier

Notes biographiques Pierre Chénier, ing. DSA. est responsable du Programme d'efficacité énergétique et de montages financiers à la Régie régionale de Montréal et préside le Comité des dépenses de gestion des bâtiments du MSSS. Il est également président du Comité de l’énergie et de l’environnement de l’AGPI.

Comment l'évolution technologique peut-elle être mise au service du bâtiment et des personnes? La technologie évolue rapidement! À l'instar des bâtiments nous devons, nous aussi, nous montrer plus intelligents. Comment améliorer de façon continue la quantité de nos constructions mais aussi la qualité de nos services et la qualité du "milieu de vie" offerte à notre personnel et nos clientèles? Comment assurer pour nos organisations des meilleurs choix qualitatifs et économiques, à moyen et à long terme? Voici un "Plan d'action" adaptable pour des solutions intégrées, rentables, durables sur les plans énergétique, technologique, immobilier. Le but? Proposer une vision cohérente, dynamique, mobilisatrice! T2 - Comment évaluer si l’entretien préventif de votre bâtiment est fait de façon raisonnable?

Sebastiano DePani

Notes biographiques Ingénieur en bâtiment, Sebastiano DePani, possède une Maîtrise en science appliquée de l'université Concordia. Expert en bâtiment (énergie, enveloppe thermique, mécanique du bâtiment et maintenance), il débute en 1992 chez SIRICON, un centre de recherche en science du bâtiment. En 1999, il réalise chez Pricewaterhouse Coopers des projets pour leur Centre d’excellence international en gestion de la maintenance. Directeur Énergie chez GES Technologies inc. depuis 2000, il y dirige des projets d’analyse de performance énergétique et de gestion des actifs.

Comment évaluer si l’entretien préventif de votre bâtiment est fait de façon raisonnable? En dépit de ressources restreintes, le gestionnaire de bâtiment doit assurer un entretien minimisant les risques qu’on qualifiera donc de « raisonnable ». À cet effet le gestionnaire doit choisir les meilleures stratégies et les meilleures tactiques d’entretien selon la criticité des équipements. La présentation exposera les enjeux clés et les critères à évaluer pour conclure si un bâtiment est entretenu de façon raisonnable ou non.

T3 - Les normes de ventilation pour une bonne qualité d’air

Laurier Nichols

Notes biographiques M. Laurier Nichols est ingénieur diplomé de l’école Polytechnique de Montréal en 1972. Il a été tour à tour chez Desjardins Sauriol et associés, (CMA) Chalifour Marcotte et associés, puis finalement chez Dessau inc. Il est aujourd’hui chef d’équipe en efficacité énergétique chez Dessau-Soprin. Il a développé une expertise reconnue en simulation énergétique et dans la conception de bâtiments efficaces. Chargé de cours à l’École Polytechnique en mécanique du bâtiment (notamment en simulation énergétique), il est aussi président du Comité d’inspection professionnelle de l’Ordre des ingénieurs du Québec. M. Nichols a été récipiendaire de deux prix en efficacité énergétique décernés par l’ASHRAE. Il a aussi reçu un prix Energia de l’AQME en 2001.

Les normes de ventilation pour une bonne qualité d’air Le gestionnaire doit pouvoir caractériser la qualité de l’air de ses immeubles en particulier en fonction des normes en vigueur. Augmenter le taux de ventilation élimine-t-il la pollution intérieure? La ventilation naturelle est-elle valable pour le maintien de la qualité d’air? Quels systèmes assurent une meilleure ventilation? Quel est le coût de l’apport d’air neuf avec ou sans récupération? Doit-on maintenir la ventilation en période inoccupée? La conférence explicitera la norme ASHRAE 62-2001 Ventilation for Acceptable indoor Air Quality et la norme CAN/CSA-Z204-94 Lignes directrices pour la gestion de la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments de bureaux. T4 - Bilan de santé de la sécurité -incendie de votre bâtiment

Alain Ouellette

Notes biographiques Alain Ouellette est diplômé de l'école Polytechnique en génie industriel en 1979. Il a obtenu par la suite un certificat en SST à l'Université de Montréal et un MBA aux Hautes Études Commerciales. Il oeuvre à titre de responsable de la sécurité, de la SST, de la serrurerie et des assurances pour l'École Polytechnique.

Bilan de santé de la sécurité-incendie de votre bâtiment Des évènements peu probables et sans conséquence lorsque pris indépendamment se transforment en accidents, voire en catastrophes lorsque concomitants. Est-on bien armé pour s’en prémunir? La conférence aidera à faire le point sur les éléments suivants :

1- Nouveaux règlements et fusions municipales; 2- Système d'alarme à une ou deux étapes; 3- Évacuation incendie; à quelle fréquence? 4- Les extincteurs : classes et modèles disponibles; 5- Fréquence d'inspection des extincteurs; 6- L'entretien des systèmes de gicleurs; 7- L'alerte à la bombe; 8- Appels transmis au 911.

T5 – Comment la qualité de vie à l’intérieur du bâtiment peut-elle jouer un rôle sur le comportement des usagers?

Jacques Métivier

Notes biographiques Jacques Métivier, diplômé en administration, possède un certificat d'agent immobilier agréé de L'ACAIQ et détient le titre de Certified Property Manager (CPM). Il est notamment membre du Comité consultatif des utilisateurs d'Hydro-Québec, de l'Institute of Real Estate Management (IREM), de la Corporation professionnelle des administrateurs agréés du Québec. En 25 ans de gestion immobilière commerciale, il a occupé des postes stratégiques pour Trizec, S.I.T.Q., l'Industrielle-Alliance et les Développements Iberville. Il a fondé la Société immobilière Métivier & Associés inc. en 1989, fusionnée aujourd’hui avec Alliance Immobilia une des plus importantes sociétés de gestion indépendantes au Québec.

Comment la qualité de vie à l’intérieur du bâtiment peut-elle jouer un rôle sur le comportement des usagers? Le service à la clientèle est pour tout propriétaire d’immeubles publics, commerciaux ou institutionnels, une préoccupation permanente et louable. Mais qu’en est-il vraiment? Nous adressons-nous à la bonne clientèle? En faisons-nous assez? Est-il possible d’en faire trop? Quels sont les véritables besoins des usagers? Comment mesure-t-on efficacement le degré de satisfaction? Est-ce plus dispendieux? L’exposé tentera de répondre à ces interrogations et tracera un parallèle entre le service à la clientèle dans les secteurs publics et privés.

T6 - Des rénovations écologiques : une approche novatrice

Andrée Marsot

Notes biographiques Andrée Marsot a développé son intérêt pour les aspects santé, sécurité et bien-être au travail comme chargée de projets à la CSST. Rédactrice d’articles ou de chroniques, organisatrice de colloques sur le « design social », elle ouvre en 1985 son propre bureau de consultants en aménagement intérieur. Elle ajoute une dimension écologique au design social tout en développant une expertise spécifique dans ce domaine du développement durable. Le MEVIQ lui a confié récemment la rédaction d’un « Guide pour réalisation de projets d’aménagement intérieur écologique » . Elle est membre de l’Association professionnelle des designers d’intérieur du Québec et membre en règle des Designers d’Intérieur du Canada.

Des rénovations écologiques : une approche novatrice Le respect de l’environnement, la protection de la santé, de la sécurité et de nos ressources naturelles étant des enjeux majeurs, devrait-on appliquer les principes du « design vert » lors de rénovations dans nos immeubles? Le résultat serait un projet possédant une plus-value écologique, économique et sociale. Comment y parvenir? En appliquant le principe des 4RV : RÉDUIRE / RÉUTILISER / RECYCLER / RESSOURCES RENOUVELABLES / VALORISATION. Combien cela coûte-t-il? Les coûts sont largement compensés par des économies d’énergie, de remplacement, de durabilité ainsi qu’un milieu de vie entraînant une baisse d’absentéisme.

T7 - Problèmes et Solutions concernant l’entretien des parements extérieurs.

Jacques Benmussa

Notes biographiques Jacques Benmussa a travaillé comme spécialiste des murs-rideaux chez des architectes et des manufacturiers, pour des projets en Europe et en Amérique du Nord. Son bureau a une expertise particulière en enveloppe du bâtiment (murs de maçonnerie, murs-rideaux, fenêtres, verrières, panneaux préfabriqués etc. Son credo est la protection de l’investissement par une enveloppe fiable, minimisant les risques et les frais d’entretien à long terme. Il est directeur du Comité des matériaux et techniques de l’Ordre des architectes du Québec. Conférencier reconnu, il a écrit et publié de nombreux articles et un livre sur les murs-rideaux.

Problèmes et Solutions concernant l’entretien des parements extérieurs. Pourquoi avoir une politique systématique d’entretien préventif de l’enveloppe? Tout simplement pour diagnostiquer à temps les problèmes et planifier travaux et budgets. Quelles notions de base doit-on maîtriser? Quels sont les points à surveiller selon les différents types de parements? Quels sont les outils pour avoir une meilleure perception de l’état d’une façade et d’une toiture? Quel est le rôle du personnel d’entretien dans les diagnostics? Comment identifier un symptôme, tirer la sonnette d’alarme et faire appel à des spécialistes pour aller plus loin? Une étude de cas sur les problèmes des parements de briques sera présentée au cours de l’exposé. T8 - Contrer les graffitis… une chasse aux fantômes?

Odette Béliveau

Notes biographiques Architecte de formation, madame Odette Béliveau a pratiqué dans plusieurs cabinets privés avant de joindre l’UQAM où, depuis plus de 14 ans, elle a suivi le développement physique du campus. Actuellement directrice du secteur de l’Entretien architectural au Service des immeubles et de l’équipement, elle gère une équipe de 15 personnes ayant pour mandat l’intégrité, l’entretien et le remplacement des composantes architecturales des bâtiments en propriété de cette institution.

Contrer les graffitis… une chasse aux fantômes? Les graffitis font maintenant partie intégrante des paysages urbains. Mode d’expression privilégié par les jeunes pour faire valoir leur art, leur présence ou leur mal de vivre, les graffitis empruntent nos murs intérieurs et extérieurs, du sous-sol au toit! Comment peut-on réagir à l’envahissement? Les philosophies d’intervention, les produits, les techniques et les coûts associés à contrer les graffitis seront présentés à cet atelier basé sur l’expérience vécue par l’UQAM au centre-ville de Montréal.

T9 - Comment optimiser un projet en mécanique du bâtiment?

Jean-François Deschamps

Notes biographiques Jean-François Deschamps, ingénieur, posséde 28 ans d'expérience dans le domaine de la mécanique du bâtiment, principalement acquise au sein de firmes de génie-conseil. Il a collaboré à un vaste éventail de projets de réfection, d’agrandissement et de construction dans les secteurs commercial, de la santé, de l’éducation et industriel. Spécialiste en efficacité énergétique et formé aux techniques de l’assurance de la qualité et de l’analyse de la valeur, Jean-François Deschamps a remporté un prix Énergia de l'AQME en 1998. Il a aussi piloté des études d'économie d'énergie dans des hôpitaux dont l'implantation est en cours de réalisation.

Comment optimiser un projet en mécanique du bâtiment? À l'aide d'exemples concrets, les différentes facettes d'un projet en mécanique du bâtiment seront revues, dont l'équipe de projet, la planification, les études et particulièrement le design des systèmes électromécaniques. Le responsable de projet de l'institution sera en mesure d'identifier les facteurs qui contribuent au succès du design et ainsi optimiser le projet.