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23 SEPTEMBRE 2017 L'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE C ommunautaire www.communaute-urbaine-dunkerque.fr PATRIMOINE Venez découvrir les sites de la CUD p26 HISTOIRE Gravelines, l’Islandaise p22 TOURISME Les plages du Dunkerquois ont eu la cote cet été p10 Dk’Plus modernise l’agglomération

Communauté urbaine de Dunkerque - Dk’Plus modernise l ...€¦ · spectaculaire chantier de la « pénétrante » est quasiment terminé. S’il reste quelques travaux de finition

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N°23 SEPTEMBRE 2017

L'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE

Communautaire

www.communaute-urbaine-dunkerque.fr

PATRIMOINEVenez découvrir les sites de la CUDp26

HISTOIREGravelines, l’Islandaisep22

TOURISMELes plages du Dunkerquois ont eu la cote cet étép10

Dk’Plus modernisel’agglomération

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2 Le journal communautaire n°01 / Septembre 2015

REGARD /XXXX

Photographe : xxxxTapis rouge pour « Dunkerque » !

Épisode souvent méconnu de la Seconde Guerre mondiale, l’opération Dynamo est devenue cet été la reine des salles de cinéma avec la sortie de « Dunkerque ». La venue en personne de son réalisateur Christopher Nolan, accompagné de ses acteurs principaux, offre un formidable coup de projecteur mondial sur le territoire. Un moment intense porté par une ferveur populaire à la hauteur de la réputation des habitants du Dunkerquois.

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Le journal communautaire n°23 / septembre 2017 3

ACTUALITÉS P.4• DK’Plus de mobilité modernise l’agglomération

• Place Jean-Bart : pavée cet été, piétonne en octobre

RETOUR EN IMAGES P.8

LA CUD EN ACTIONS P.10• Un été de tous les records

• « Dunkerque » booste le tourisme

• Avec « Tendances », le secteur touristique se met à la page

À LA RENCONTRE DE… P.14• Anne Mahieu, une bénévole embarquée à la SNSM

TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL P.16• La commande publique, levier pour l’emploi local

INITIATIVES P.18• La Maison de l’Europe fête les 30 ans d’Erasmus+

• Au Repair Café, rien ne se jette, tout se répare !

EXPRESSION P.20

HISTOIRE P.22• Gravelines l’Islandaise

PASSION LOISIRS P.24• Le PLUS se modernise

• Salon de l’habitat : tout savoir pour bâtir son projet

PASSION CULTURE P.26• La CUD ouvre ses portes lors des Journées

du patrimoine

• We will folk you aux 4-Écluses

AGENDA P.29

Directeur de la publication : Patrice Vergriete / Direction de la communication et du numérique : Jean-Pierre Triquet / Rédacteur en chef : Olivier Tartart / Rédaction : Agnès Godefroid, Stéphanie Abjean, Pascaline Duban / Photos : Sarah Damie, Sébastien Miserole, Maryse Sailly, Pierre Volot, Ville de Gravelines, Vincent Villemaire / Mise en page : Anne-Carole Baylly, Alexis Truant / Tirage : 90 000 exemplaires / Dépôt légal : N°23 septembre 2017 - ISSN : 2496-6657 / Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530, 59 386 Dunkerque Cedex 1 / Tél. : 03 28 62 70 00 / Imprimeur : Mordacq / Distribution : 100 % Bons Plans

P.4

P.10

P.24

Sommaire

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4 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

ACTUALITÉS /DK’PLUS DE MOBILITÉ

Au fil des semaines, le centre d’agglomération se métamorphose. Lancé voici neuf mois, le spectaculaire chantier de la « pénétrante » est quasiment terminé. S’il reste quelques

travaux de finition à effectuer pour permettre aux bus, cyclistes et piétons de circuler sereinement sur des axes dédiés, la RD601 a été rouverte à la circu-lation automobile. Que de changements ! Entière-ment repensée, cette voie, autoroute urbaine hier, est aujourd’hui devenue un boulevard urbain à l’am-biance apaisée et offrant, avec la réouverture du canal de Mardyck, un cadre de vie de qualité. Désormais,

pour accéder à cet espace urbain réaménagé depuis le centre d’agglomération, il faut emprunter le pont Europe et la rue de Calais (désormais en double sens), puisque le quai de Mardyck sera réservé aux bus et aux riverains.

Saint-Pol-sur-Mer : lancement de la rénovation de la rue de la RépubliqueProfitant de cinq accès supplémentaires vers la com-mune associée de Saint-Pol-sur-Mer, créés grâce à la réalisation de ce boulevard urbain, la CUD a lancé le chantier de rénovation de la rue de la République partie Est, face à l’immeuble La Frégate. À terme, cet axe essentiel de Saint-Pol-sur-Mer proposera une circulation mieux organisée et des trottoirs plus confortables. D’autres chantiers d’importance sont en cours dans le centre d’agglomération. Après la rénovation de la rue Clemenceau cet été (lire ci-contre) et de la place Jean-Bart (lire pages 6-7), le boulevard Alexandre-III a entamé une mue urbaine qui s’achèvera au prin-temps 2018, alors que le chantier Guynemer sera bouclé. Couplée à la centaine de « petits » chantiers menés dans toute l’agglomération pour fluidifier la circulation, cette transformation permettra la mise en service à l’automne 2018 du nouveau réseau de transports en commun.

DK’ Plus de mobilité modernise l’agglomération

Depuis plusieurs mois, le projet DK’Plus de mobilité est entré dans une phase concrète de travaux. Lancé en 2015 en concertation avec les habitants de l’agglomération, ce projet dotera l’agglomération d’un réseau de transports en commun fiable, efficace, rapide et gratuit. Tout en transformant le territoire, avec un cadre de vie plus agréable. Cet été, le centre d’agglomération a entamé sa métamorphose, à l’image de la « pénétrante », devenue un boulevard urbain, reliant Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe.

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Rue Clemenceau : le nouveau look en avant-première !

Après six semaines de travaux, la rue Clemenceau est la première à être totalement refaite (chaussée et trottoirs pavés). Elle donne ainsi, au gré des travaux de finition, un avant-goût du look qui sera appliqué aux autres artères du centre d’agglomération ! Le nouvel éclairage sera installé à la fin du mois de septembre et il faudra attendre quelques semaines pour que la végétation soit plantée et le mobilier urbain installé.Comme ce sera le cas dans l’ensemble du centre d’agglo-mération, des auvents, couverts de lamelles montées sur pivots, seront posés, à mi-hauteur entre le rez-de-chaus-sée et le premier étage des immeubles des rues. Ils seront progressivement installés à partir de la fin de l’année 2017, tout d’abord au pôle d’échanges de la gare, puis dans le centre d’agglomération.

Une agglomération attractive, grâce à un transport en commun efficace et gratuitComme vous n’avez pas manqué de le constater ces dernières semaines, notre agglomération change de dimension. Si la multiplicité des chantiers menés dans le centre d’agglomération a pu parfois vous causer quelques désagréments lors de vos déplacements, le projet DK’Plus de mobilité transforme radicalement le cadre de vie.

Ainsi, la rue Clemenceau donne déjà un avant-goût du nouveau look du centre d’agglomération. Tout comme la place Jean-Bart, entièrement repensée avant d’être piétonnisée le 23 octobre, comme vous l’avez décidé lors d’une votation fin 2015. Sans oublier la « pénétrante », devenue un boulevard urbain apaisé, liant le quartier dunkerquois de Petite-Synthe et la commune associée de Saint-Pol-sur-Mer. Cette métamorphose est toujours en mouvement : c’est au tour, par exemple, du boulevard Alexandre-III (à Dunkerque) et de la rue de la République (à Saint-Pol-sur-Mer) de se refaire une beauté.

Projet innovant lancé voici trois ans, DK’Plus de mobilité attire d’ores et déjà les regards du monde entier vers notre territoire, un an avant le terme fixé à septembre 2018. Innovant, DK’Plus de mobilité permettra à notre agglomération de devenir l’une des plus grandes d’Europe à avoir rendu gratuit et efficace son réseau de transport en commun. Proche de vous, il réussira le pari que les élus de la majorité communautaire, chaque jour soucieux d’améliorer votre quotidien, s’étaient fixé : améliorer votre cadre de vie, vous rendre du pouvoir d’achat et faciliter la mobilité de chacun d’entre vous sept jours sur sept. Un engagement que nous tiendrons sans augmenter la fiscalité locale.

PATRICE VERGRIETE Président de la Communauté urbaine de Dunkerque

PERSPECTIVES

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6 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

Place Jean-Bart : pavée cet été, piétonne en octobre

L e premier chantier estival de DK’Plus de mobilité a concerné la place Jean-Bart, dès le 19 juin, avec la dépose des pavés du cœur de la place, rem-

placés progressivement par d’autres plus modernes. Depuis quelques jours, c’est au pourtour de la place d’être concerné par cette phase de travaux. Avec ce nouveau pavage, la place Jean-Bart va totalement changer de visage avant l’extension de la zone piétonne, prévue le 23 octobre. Adoptée à une large majorité lors d’une votation citoyenne en décembre 2015, cette extension prévoit la fermeture à la circulation entre les rues de la Marine et Poincaré. La place Jean-Bart sera totale-ment rouverte à la circulation piétonne en décembre, pour l’installation du marché de Noël de Dunkerque. Cette extension de la

surface permettra aux chalands de circu-ler dans un environnement sécurisé. Les cafés et brasseries pourront proposer des terrasses plus grandes et les étendre sur la place. Une réflexion particulière sera menée sur le nouveau mobilier urbain, différent de celui qui sera installé dans les autres artères du centre d’agglomération. Des kiosques mobiles pourraient accueillir des boutiques éphémères (marché aux livres, aux fleurs…). Cet aménagement redonnera aux automo-bilistes un parcours apaisé puisqu’ils circu-leront sans discontinuité d’un boulevard à l’autre (Alexandre-III et Sainte-Barbe). De la même façon, les bus circuleront plus facilement en centre d’agglomération, ce qui assurera la fiabilité des navettes dont le passage aux arrêts est prévu toutes les 10 minutes.

Durant les travaux, la CUD demeure à votre écoute. Si vous avez une interrogation, n’hésitez pas à contacter Allo voirie au 03 28 25 92 70 ou à utiliser l’application DK’Clic. Vous pouvez également vous informer lors des cafés chantiers organisés à Dunkerque dans le bus-expo DK’Plus de mobilité. L’ensemble des lieux, horaires et dates est disponible sur www.dk-mobilite.fr.

/DK’PLUS DE MOBILITÉ

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L’actualité de DK’Plus de mobilité

Gare : une véritable entrée de ville en 2018

Le secteur de la gare connaît depuis plusieurs mois une pro-fonde transformation pour devenir une véritable entrée de ville. Depuis cet été, un nouveau parking de 270 places est en service, à proximité du rond-point Schumann. Il remplace l’ancien parking actuellement en chantier pour accueillir en fin d’année le pôle d’échanges vers lequel convergeront les bus de Dk’Bus Marine. En fin d’année, les abords de l’esplanade Guynemer seront ter-minés et le chantier du parking silo Centre Gare, offrant espaces commerciaux et 250 places de parking, sera lancé (ouverture le 15 décembre 2018). La place de la Gare sera en chantier en 2018 et sera accessible pour les automobilistes par l’avenue Guynemer (face à la gare SNCF). Un véritable dépose-minutes de 14 places sera créé et les places de stationnement le long des rues maintenues. En juin 2018, le centre de la place sera alors uniquement réservé aux piétons et aux cyclistes (un abri sécurisé pour les vélos sera installé).

Malo-les-Bains : la place Paul-Asseman poursuit sa mue

Après une première phase de travaux menée au printemps, la place Paul-Asseman poursuit sa mue jusqu’au 21 décembre. Le parking sera totalement réaménagé et proposera une entrée et une sortie uniques à proximité du pont Lefol. La partie nord de l’avenue de la Libération sera totalement rénovée et dotée de pistes cyclables. Des espaces verts et des plantations d’arbres sont prévus et l’éclairage public sera rénové.

Boulevard Alexandre-III :un chantier en deux phases

Après la place Jean-Bart, c’est au tour du boulevard Alexandre - III de se refaire une beauté. Jusqu’en décembre, le chantier concerne la portion comprise jusqu’à la place de la République. De janvier à mars 2018, le chantier s’installera de cette place jusqu’à la gare. Le terre-plein central du boulevard sera sup-primé afin d’augmenter la surface des espaces piétons, tout en gardant les deux sens de circulation et le stationnement le long de la nouvelle chaussée. Terminée début septembre, la rénovation de la place Jeanne-d’Arc offre un nouvel espace de stationnement bienvenu pendant les travaux.

Grande-Synthe : un nouveau carrefour à l’Albeck

Le chantier du rond-point de l’Albeck touche à sa fin. Afin de fluidifier la circulation à l’entrée de la ville de Grande-Synthe et sur la RD 601, ce rond-point deviendra, mi-octobre, un carrefour doté de feux tricolores.

Centre d’agglomération : une nouvelle animation commerciale pendant les travaux

Après « Dunkerque, ça tourne » en juin, la CUD lance à par-tir du 13 septembre une deuxième opération commerciale sur le thème des « Sports et loisirs ». Organisé en partena-riat avec la Ville de Dunkerque, la Chambre de commerce et d’industrie et l’Office du commerce, ce jeu-concours per-met, jusqu’au 23 septembre, de remporter de nombreux lots (entrées à la piscine Guynemer, au PLUS, au parc zoo-logique, au bowling ou à la patinoire, ballons, vélo, trot-tinettes, places pour des rencontres du HGD et du BCM). Rendez-vous dans l’un des 200 commerces du centre d’agglo-mération ou sur www.office-commerce-dk.com.

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8 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

RETOUR EN IMAGES /

Het Lindeboom a donné le rythme au parc Galamé de Loon-Plage.

Juillet / Août en images

Départ du Tour de France à la voile : de la glisse et des animations pour tous !

Pluie de cerfs-volants dans le ciel de Grand-Fort-Philippe pour la 3e édition du festival.

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Opération Fort-Zooyard à Fort-Mardyck pour relever des défis en famille.

Bain de foule pour la nouvelle piscine Guynemer au centre d’agglo.

La crevette, reine à Leffrinckoucke lors du 13e championnat mondial de décorticage de crevettes grises.

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10 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

LA CUD EN ACTION /TOURISME

P our la première fois dans son histoire, et malgré une météo capricieuse, Dunkerque a passé le seuil symbolique du million

de visiteurs. « C’est un record historique dont on peut être fier, » s’enthousiasme Patrice Vergriete, président de la CUD, à la lecture de ces bons résultats. Profi-tant des premières retombées du film « Dunkerque », les points d’accueil de l’Office de tourisme de Dunkerque affi-chaient fin août une hausse de 36% de leur fréquentation par rapport à 2016, avec une affluence particulière des tou-ristes étrangers (+97% à l’accueil plage), représentant plus de 40 nationalités. « On existe aujourd’hui sur la carte du monde pour davantage de pays, » sou-ligne le président. Bien sûr, la sortie du film de Christopher Nolan et sa média-

tisation, mettant Dunkerque à la une de nombreux journaux télévisés et autres couvertures de magazines, ont tenu un rôle important dans cet engoue-ment pour le territoire ! Mais ce n’est pas tout. « La station balnéaire est un pôle très dynamique », poursuit Sabine Lhermet, directrice de l’OT. La Bonne Aventure, le départ du Tour de France à la Voile, les animations du Carré Plage, les championnats de France de kite-surf, les tournois de beach-volley et autres rendez-vous festifs ou sportifs ont for-tement participé à ce joli succès.

Un succès pour toutes les plages du littoralBibliothèques de plage, visites de phares et monuments, parc de jeux gonflables, concours de châteaux de sable, tournois

sportifs, podiums d’été, feux d’artifice, boucle en couleurs, ciné plage, beach party, karaoké géant, concerts : de Bray-Dunes à Grand-Fort-Philippe en passant par Gravelines, Leffrinckoucke et Zuyd-coote, toutes les activités proposées cet été ont cartonné. Plus de 14 000 personnes ont pris part aux festivités mises en place par le kiosque plage à Gravelines ! Même constat à Bray-Dunes, dont la popula-tion passe chaque été de moins de 5 000 habitants à près de 30 000 certains jours en saison. Pour tous ces vacanciers de bord de mer, les surprises et nouveau-tés ont animé la station. Mais les clas-siques, comme les visites du mardi, ont également bien fonctionné : sur le thème de l’opération Dynamo, de Bray-Dunes pendant l’Occupation ou du film « Un week-end à Zuydcoote », elles ont toutes affiché complet ! Histoire, loisirs, détente, culture, sport, tradition… À n’en pas douter, cet été 2017 a été riche et intense d’un bout à l’autre de l’agglo-mération !

Contrairement au mercure, les chiffres de la fréquentation dans les stations balnéaires du territoire continuent de grimper, jusqu’à dépasser cet été le million de visiteurs à Dunkerque. Les nombreuses activités proposées tout au long de la saison participent à ce succès, en plus des coups de projecteur médiatiques.

Un été de tous les records

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Le journal communautaire n°23 / septembre 2017 11

U n mois après sa sortie, le blockbuster de Christopher Nolan avait déjà attiré plus de 2 millions de personnes dans

les cinémas de France. Capitalisant sur ce succès, une offre touristique dédiée avait vu le jour pour permettre aux fans de Nolan, cinéphiles, curieux et autres passionnés d’Histoire, d’optimiser leur venue sur notre territoire : inauguration du Sablier (œuvre hommage de Séverine Hubard), circuits historiques, agrandisse-ment du Musée Dunkerque 1940 - Opé-ration Dynamo, parcours touristiques sur terre, en mer et dans les airs. Sans oublier la série de produits dérivés très

vite écoulés, et affichés fièrement sur les réseaux sociaux sous le hastag #opéra-tiondunkerque… Cette offre, venue accompagner la sor-tie du film avec des visites de lieux de tournage et de sites historiques en guise de bonus, a rencontré un réel succès. Le Fort des Dunes à Leffrinckoucke est passé de 5 000 visiteurs l’an passé à 10 000 cette saison. En six semaines, le musée Dunkerque 1940 a accueilli plus de 15 000 personnes, soit autant qu’en six mois d’ouverture habituellement. Des touristes étrangers bien sûr, mais aussi beaucoup d’habitants du Dunker-quois qui apprécient de se réapproprier

le lieu et l’histoire. Même succès pour « L’Envers du décor » ! Installée dans l’AP2, au FRAC, l’exposition qui met en scène différents décors et temps forts du film a séduit plus de 8 000 visiteurs en trois semaines. Devant cet engouement, l’exposition est maintenue jusqu’à la fin d’année. Autre carton plein : le « Dunkerque Tour à pied », proposé par l’Office de tourisme de Dunkerque, devait initialement s’arrê-ter au 27 août. Face au succès remporté, notamment auprès des touristes étran-gers, l’offre joue les prolongations en arrière-saison avec des départs 7 jours sur 7 jusqu’au 30 septembre. Et l’his-toire de « l’après-Dunkerque » ne fait que commencer. « Notre ambition était de revaloriser le tourisme de mémoire. Le film est venu accélérer favorablement cette ambition, et on va continuer à in-vestir cette dimension », rappelle Patrice Vergriete.

« Dunkerque » booste le tourisme Le musée Dunkerque 1940 qui bat ses records de fréquentation, l’AP2 qui attire plus de 8 000 visiteurs en trois semaines, des produits dérivés en rupture de stock, des visites qui jouent les prolongations… L’impact du film « Dunkerque » sur l’offre touristique n’est pas fictif.

JÉRÉMY DARME

Investisseur du restaurant « Le Princess-Elizabeth »

« On a démarré avant la sortie de « Dunkerque » avec une clientèle très locale, curieuse de redécouvrir le lieu, et de se le réapproprier. Après la sortie du film, on a senti une montée en puissance progressive de la clientèle étrangère, des Anglais et des Belges surtout. Ils viennent d’abord pour découvrir le lieu de l’opération Dynamo, et ils font un petit détour par le bateau pour déjeuner. On a des gens qui viennent comme ça de Normandie, de Paris et d’un peu partout grâce à la communication qu’il y a eu autour du territoire. C’est très encourageant. On prévoit d’ailleurs de rajouter un peu d’informations sur l’histoire du lieu, ses différentes vies, sur le pont inférieur. »

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LA CUD EN ACTION /TOURISME

12 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

Avec Tendances, le secteur touristique se met à la page

U ne décoration originale, une activité insolite, un menu gastronomique 100% local… des petits plus qui font par-

fois toute la différence quand il s’agit d’attirer de nouveaux touristes. C’est partant de ce constat que la CUD et l’Agur, avec d’autres partenaires ré-gionaux et belges, se sont inscrits dans la démarche Tendances. Ce projet transfrontalier*, financé par des fonds européens, a pour objectif d’aider les professionnels du secteur touristique à mieux répondre aux nouvelles aspi-rations de la clientèle.

Vivre des expériences uniquesConcrètement, il s’agira d’accompa-gner une cinquantaine d’hôteliers et

de restaurateurs qui cherchent à se renouveler, mais qui faute de temps, de moyens ou d’inspiration, ne savent pas par quel bout commencer. Les conseils seront personnalisés pour leur permettre de « jouer la carte du territoire », proposer de vivre des expé-riences uniques, monter en gamme… telles sont les différentes pistes envi-sagées, et qui s’inscrivent dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local

pour redynamiser un secteur touris-tique encore trop peu exploité. Reste à mieux faire connaître et valoriser cette offre à travers les outils de communi-cation actuels, un domaine où le coa-ching pourra également s’avérer utile. Avec son littoral et ses activités liées à la mer, une digue bientôt rénovée et dotée d’espaces publics plus accueil-lants et plus propices aux animations, des équipements culturels, un patri-moine riche, un art de vivre et des pro-fessionnels du tourisme motivés pour innover, le Dunkerquois dispose de tous les atouts pour devenir une desti-nation prisée, et forcément tendance !

*Interreg V France-Wallonie-Flandre.

Le secteur touristique du Dunkerquois dispose encore d’une belle marge de progrès. Pour développer ce potentiel, le projet transfrontalier Tendances propose d’accompagner les professionnels du tourisme afin de mieux répondre aux attentes actuelles. Une démarche originale pour permettre au territoire de se diversifier et de se démarquer !

La CUD aide les communes à financer la hausse des besoins en sécurité dans l’espace public.

En pratique Le projet Tendances dure quatre ans, avec trois axes : définir les attentes des clientèles, aider les prestataires à développer des produits singuliers qui valorisent l’identité locale et des services adaptés et les accompagner dans leurs démarches marketing. Parmi les actions : propositions d’aménagements intérieurs, cours de cuisine avec des chefs étoilés, formations en langues étrangères, visites d’établissements pour s’inspirer de l’ambiance, etc. Plus d’informations auprès de l’AGUR au 03 28 58 06 30.

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Réflex’Acquisition, une aide pour les nouveaux propriétaires

C liquez et laissez-vous guider ! Le nouveau dispositif d’aide aux pri-mo-accédants mis en

place par la CUD est entièrement dématérialisé et accessible via le site internet communautaire*. Il est ainsi possible d’effectuer l’ensemble des démarches de-puis un ordinateur ou un smart-phone pour obtenir la nouvelle subvention pour l’aide à la pro-priété : Réflex’Acquisition. Sans condition de ressources, elle rembourse jusqu’à 80% de la taxe foncière sur le bâti durant les deux premières années sui-vant l’achat du logement, dans la limite de 1 200 euros.

Ce nouveau dispositif, aux procé-dures simples et claires, est une action qui émane des Etats Géné-raux de l’Emploi Local pour dy-namiser l’accession à la propriété sur le territoire communautaire, y attirer de nouveaux habitants et ainsi renforcer l’attractivité du Dunkerquois. Ce coup de pouce fiscal, qui concerne environ 800 ménages par an, est une mesure inédite en France !

*www.communaute-urbaine-dunkerque.fr. À noter que les habitants qui ne peuvent pas réaliser seuls les démarches en ligne peuvent être accompagnés par la direction de l’Habitat et de l’Aménagement sur rendez-vous, tel 03 28 62 70 20.

En juin 2016, les élus communautaires ont voté la création d’une nouvelle aide pour favoriser l’accession à la propriété des habitants : Réflex’Acquisition. Un coup de pouce qui vient renforcer l’attractivité du territoire de la CUD.

/HABITAT

Réflex’Acquisition est un dispositif gagnant-gagnant. Gagnant pour les habitants qui accèdent à la propriété et gagnant pour le territoire qui renforce son attractivité. CATHERINE VERLYNDE, vice-présidente à l’Habitat

LES CRITÈRES D’ATTRIBUTION : • Être propriétaire d’une résidence

principale à compter du 17 juin 2016.

• Ne pas avoir été propriétaire durant les deux années précédant cette acquisition.

• Acheter ce bien sur le territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque.

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14 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

À LA RENCONTRE DE... /ANNE MAHIEU

Une bénévoleembarquée

Q u’il vente, qu’il pleuve ou qu’il grêle, les sauveteurs en mer de Dunkerque sont toujours prêts à prendre le large pour ai-der un navire en difficulté, secourir des

personnes en danger. Et font ainsi perdurer une tra-dition dunkerquoise longue de près de deux siècles ! Cette assistance gratuite pour les personnes doit sa continuité à la seule volonté de ses bénévoles. Ils sont une trentaine dans le Dunkerquois, appelés de jour comme de nuit pour aller aider son prochain en mer. Parmi eux, une nouvelle recrue a suscité la curiosité de ses camarades. Et pour cause, elle est la première femme dans la station dunkerquoise et même dans la région à intégrer les rangs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer, en tant que sauveteur en mer. Anne Mahieu, Téteghémoise de 37 ans, secrétaire-comp-table, a adhéré à l’associa-tion en début d’année 2017. Quelques semaines aupara-vant, c’est au détour d’une conversation avec des amis qu’elle apprend que la SNSM recherche des bénévoles. « Et pourquoi pas moi ? » se demande-t-elle. Anne Mahieu a le pied marin, son permis côtier, son diplôme de secouriste et surtout, l’envie d’aider les autres, même dans les situations les plus péril-leuses. Ni une ni deux, elle rédige sa lettre de mo-tivation et envoie sa candidature qui sera retenue. « Cela a créé l’étonnement au sein de l’équipe des bénévoles, se souvient Alain Ledaguenel, président de la SNSM Dunkerque. Anne a su s’adapter très rapidement pour être opérationnelle. Quelles que soient les conditions, elle reste stoïque. Sa modestie et sa discrétion sont des qualités qui ont aussi été

appréciées. » Dans ce milieu jusqu’alors exclusive-ment masculin, Anne prend progressivement ses marques. « J’ai appris le vocabulaire spécifique du sauvetage en mer, les gestes à réaliser, les nœuds à effectuer, la manière d’amarrer, détaille-t-elle. Les sauveteurs en mer, c’est une équipe soudée dans laquelle règne un fort esprit de solidarité. » Depuis le mois d’avril, elle participe à ses premiers sauvetages. « Lorsque je suis appelée, je dois me rendre à la station en dix minutes. Les opérations sont très variées. Ma première alerte a consisté à remorquer un voilier qui avait démâté au large du cap Gris-Nez, une sortie qui a duré plusieurs heures. Plus récemment, j’ai effectué mon premier secours à la personne. En plein orage, un jeune homme en canoë est tombé en hypothermie. J’ai réalisé les premiers soins. » Pour toutes ces opérations, les sauveteurs disposent d’un canot tout temps, le « Jean-Bart II », insubmer-sible et auto-redressable, et d’un semi-rigide pour les interventions à faible tirant d’eau. Ils s’entraînent une fois par mois et participent également à la sur-veillance d’événements, tels que le bain des Givrés ou encore la Cô Pinard’s Cup. Des manifestations

qui mettent en avant le folklore dunkerquois cher à Anne Mahieu, carna-valeuse dans l’âme. Cela permet également à l’as-sociation de récolter des dons, indispensables à son fonctionnement. Dans un tout autre re-

gistre, la SNSM est également habilitée à disper-ser les cendres de défunts en mer. « Ce sont des moments émouvants, solennels, qui peuvent être très intenses, confie-t-elle. Nous nous rendons bien souvent près de la sirène de Dunkerque, et parfois en face de là où la personne décédée habitait ou travaillait. »À la fin de sa période de probation, Anne Mahieu deviendra officiellement sauveteur en mer au même titre que ses camarades. « C’est une expérience très riche et une fierté personnelle. Il faut être coura-geux, et aussi disponible pour les autres au détri-ment parfois des siens. Mais cette fierté, sourit-elle, je la lis aussi dans le regard de mes proches. »

L’association des sauveteurs en mer, la SNSM de Dunkerque,

compte pour la première fois une femme parmi ses bénévoles

qui partent en mer. Altruiste et courageuse, Anne Mahieu donne de son temps pour aider les marins en difficulté au large du Dunkerquois.

Les sauveteurs en mer, c’est une équipe soudée

dans laquelle règne un fort esprit de solidarité.

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16 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL /

La commande publique, un levier pour l’emploi local

D ’un côté, les administrations et acteurs publics qui passent des marchés. De l’autre, des entreprises, industrielles ou

artisanales, et des start-up qui y ré-pondent. Pendant longtemps, ces deux mondes étaient bien scindés, avec très peu d’échanges, voire une méconnais-sance de l’autre. Un temps désormais ré-volu puisque lors des Etats Généraux de l’Emploi Local, la CUD a décidé, en lien avec ses partenaires institutionnels et économiques, de changer les pratiques et faire de la commande publique un

levier pour l’emploi local. Comment ? En supprimant les charges inutiles, en simplifiant les procédures et en amé-liorant l’accès aux marchés publics pour les entreprises du territoire, notamment les TPE, avec des temps d’information et l’instauration d’un véritable dialogue entre les acheteurs et les entrepreneurs (speed dating, réunion thématique « nu-mérique », etc). Une démarche fortement appréciée du monde économique comme en at-testent les premières Rencontres de la Commande publique en novembre 2016,

qui ont réuni une centaine d’entrepre-neurs locaux. En rencontrant les diffé-rents services, ils ont eu ainsi l’occasion de présenter précisément leur domaine d’activité ; un référencement très atten-du de la part des entreprises qui veulent notamment se positionner sur les mar-chés de moindre taille et dont la mise en concurrence se fait sans publicité (seuils inférieurs à 25 000 euros).

Une avance de trésorerie pour aider les entreprises Pour les entreprises qui rencontrent des

Afin de favoriser l’économie et l’emploi local, la CUD a changé sa stratégie de la commande publique. Dans le respect de la réglementation, elle a instauré un véritable dialogue avec les entrepreneurs locaux.

Dans le cadre du projet DK’Plus de mobi-lité, et grâce à une bonne information en amont des projets, les entreprises implan-tées sur le territoire communautaire ont remporté des marchés publics à hauteur de 20 millions d’euros (pour la première phase des travaux).

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difficultés de liquidité, la CUD accorde une avance de trésorerie d’une valeur de 20% du marché, pour ceux d’un montant supérieur à 50 000 euros. Toujours dans le respect des règles de la transparence et de la concurrence, la CUD entend impulser de nouveaux modes de coopération entre collec-tivités (communes, centre hospita-lier, port…) et entreprises, avec le concours des chambres consulaires, des partenaires de premiers plans qui organisent des formations et des accompagnements individualisés aux entreprises. « Nous avons créé un réseau social qui met en relation les acteurs publics et les artisans, pour un accès à tous aux informa-tions sur les marchés. Cela permet aussi aux artisans de se regrouper

pour être en mesure de répondre à des marchés plus conséquents », détaille Cécile Meurillon, chargée de mission à la Chambre des Mé-tiers et de l’Artisanat. Pour Lau-rence Chivet, conseillère entreprise à la CCI Littoral Hauts-de-France : « Par méconnaissance, beaucoup d’entreprises n’osaient pas répondre aux marchés. D’où l’intérêt de se former aux procédures, dans un contexte qui évolue constamment. »

Qu’est-ce que la commande publique ? C’est l’ensemble des contrats passés par une personne publique (administration) pour satisfaire ses besoins (travaux, services et fournitures). Les contrats ou marchés sont passés à l’issue d’une mise en concurrence. Le montant annuel de la CUD est d’environ 100 millions d’euros, qui bénéficient aux titulaires des marchés ainsi qu’à leurs sous-traitants. À titre d’exemple, 82% de la commande publique en 2015 était pourvue par des entreprises du Nord et du Pas-de-Calais, avec une large partie issue du périmètre communautaire. Et ce taux s’élève à 97% pour les travaux.

Ludovic Isaert, gérant de IDI, à Gravelines, start-up spécialisée dans l’ingénierie de la construction et de la maintenance : « La démarche de la CUD est intéressante, elle nous permet de mieux connaître en amont les marchés qui seront passés, afin de nous y préparer. »

Hervé Van de Plas, président de Hyper-Buro, TPE-PME multispécialiste de l’équipement de bureau à Dunkerque : « Les rencontres de la commande publique, c’est une excellente initiative. Cela permet de mieux nous connaître. Tout le monde est gagnant sur le territoire ! »

Pour aider les entreprises dans leur démarche, la CUD a édité un guide de la commande publique dans lequel elle rappelle la marche à suivre et répertorie tous les interlocuteurs utiles.

Prochaine réunion prévue dernier trimestre 2017. Pour en savoir plus, tél : 03 28 62 70 60 ou par mail : [email protected].

Les entrepreneurs témoignent

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18 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

INITIATIVES /XXXX

Erasmus +, le programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, fête ses 30 ans. Sur le territoire, la Maison de l’Europe, qui oriente et accompagne celles et ceux qui ont des projets européens, célébrera cet anniversaire le 13 octobre.

A utrefois dédié aux étudiants voyageurs, Erasmus, devenu Erasmus+, s’adresse aussi aux apprentis, formateurs, jeunes

actifs, bénévoles… Chaque Européen peut bénéficier de ce programme pour étudier, se former, échanger, s’enrichir culturellement et vivre de nouvelles ex-périences dans l’un des pays de l’Union européenne. À l’instar des élèves de Boris Vian à Coudekerque-Branche qui, depuis 2015 par exemple, travaillent sur la question du bien-être et du corps, en partenariat avec des établis-sements de six autres pays européens,

et d’autres structures, comme le Ba-teau Feu et la Licorne. Le tout entière-ment pris en charge par Erasmus+, avec le soutien de la Maison de l’Europe. Maud Declercq, 23 ans, résidant à Pe-tite-Synthe, en a aussi bénéficié et a pris goût au voyage. « Grâce à Erasmus +, j’ai effectué deux services volontaires européens, d’abord en Grèce, puis en Hongrie. En plus de l’échange culturel, de voyager et de rencontrer de nouvelles personnes, j’ai gagné de la confiance en moi et du savoir-être », commente celle qui s’apprête à partir un an aux États-Unis comme fille au pair. « Nous sommes toujours ouverts à de nouveaux projets, et disponibles pour expliquer la marche à suivre, ou mettre les gens en contact », rappelle Nathalie Legros, directrice de la Maison de l’Europe et correspondante sur le territoire de l’agence nationale Erasmus+.

Pour tout savoir sur les dispositifs Erasmus + : http://info.erasmusplus.fr, et sur l’accompagnement des porteurs de projet : www.erasmusplus.fr/penelope

Depuis 30 ans, Erasmus + accompagne les jeunes dans leurs projets

INITIATIVES /CITOYENNETÉ

Annette Disselkamp, présidente de la Maison de l’Europe depuis le 4 juillet : « En cette année de 60e anni-versaire des traités fondateurs de l’Union européenne, l’équipe s’engage à faire rayonner le sa-voir-faire de la Maison, qui dé-veloppe depuis quarante ans la sensibilisation à l’Europe par des actions d’éducation populaire auprès des habitants (enfants, jeunes, demandeurs d’emploi, adultes actifs et seniors). »

La Maison de l’Europe fêtera les 30 ans d’Erasmus le 13 octobre. Si vous souhaitez être partie pre-nante des festivités, vous pouvez contacter l’équipe au 03 28 21 00 16. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le www.generation-erasmus.fr/erasmusdays. Maison de l’Europe-Centre Europe Direct Dunkerque Flandre, 5, quai de la Citadelle, à Dunkerque.

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Le journal communautaire n°23 / septembre 2017 19

Faire un geste pour l’environnement tout en retrouvant du pouvoir d’achat, c’est possible ! Dunkerque et Grande-Synthe lancent leur Repair Café : des moments conviviaux durant lesquels on apprend à réparer ses objets cassés.

Un grille-pain qui disjoncte, un vélo qui déraille, un pull troué… et si au lieu de jeter, on réparait ? C’est ce que pro-posent les Repair Cafés, organisés par la Maison de l’Environnement à Dun-kerque et l’Atelier – Université popu-laire de Grande-Synthe avec le Jardin des Bennes. Ramenez-y tout type d’objets susceptibles d’être réparés et renouez avec certains savoir-faire comme la cou-ture, la menuiserie, la mécanique, etc.

Bricoleurs, partagez vos connaissances !« Le Repair Café, c’est l’occasion de re-prendre le contrôle sur notre consom-mation à l’heure de l’obsolescence pro-

grammée, explique Julian Mierzejewski, animateur de l’Atelier. C’est une façon d’agir sur notre environnement, de re-prendre conscience de la valeur d’un objet et de valoriser des savoir-faire qui retrouvent là une grande utilité sociale. » Ces ateliers de bricolage citoyens re-cherchent également des « experts bénévoles » désireux de partager leurs compétences. Tout l’outillage nécessaire ainsi que des pièces de bricolage seront mis à disposition. Après la séance, l’en-semble des biens réparés sera pesé pour prendre conscience du gaspillage évité. Le Repair Café de Grande-Synthe invite également les formations profession-nelles et techniques à s’associer au dis-positif. « Avec la raréfaction des matières premières, l’augmentation des coûts de l’énergie et des transports, la réparation constitue une filière d’avenir », poursuit l’animateur. Pour Christophe Baude, de la Mai-son de l’Environnement, « le Re-pair Café est une expérience lu-dique et gratifiante de la réparation, qui s’avère souvent très simple. » Dans le cadre de sa politique de réduc-

tion des déchets, la CUD encourage le développement des Repair Cafés dans l’agglomération. On estime encore que 70 % des objets déposés en déchetterie peuvent être réparés. À vos outils !

• Repair Café de la Maison de l’Envi-ronnement à Dunkerque, mercredi 27 septembre de 18 h 30 à 20 h 30. Plus d’infos, tél. 03 28 20 30 40 ou www.maisonenvironnement.org. • Soirée de lancement avec la pro-jection-débat « Les Docks de la radio - un monde meurt », en présence de la réalisatrice Fanny Germain et de l’association Jardin des Bennes, au cinéma Le Varlin jeudi 28 sep-tembre à 18 h 30. • Repair Café, samedi 7 octobre, de 15 h à 17 h 30 à Troc & Co, place de l’Abbé-Pierre, à Grande-Synthe, entrée gratuite, sur réservation, tél. 03 28 29 17 63. Si vous êtes bricoleur et que vous avez envie de partager vos connaissances avec les usagers, prenez contact !

Au Repair Café, rien ne se jette, tout se répare !

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Un excellent cru estival pour notre agglomération

RASSEMBLEMENT RÉPUBLICAIN POUR LE LITTORAL EN MOUVEMENT

Contact mail : [email protected]

« Dunkerque » fait la fierté des DunkerquoisVoilà trois ans, nous avions lancé une cellule cinéma afin d’accueillir les tournages cinématographiques et télévisuels dans l’agglomération. Face à la demande croissante des réalisateurs, attirés par la beauté insolite du territoire, notre ambition était de développer ce secteur économique et de changer l’image du Dunkerquois.À ces égards, le tournage de « Dunkerque » a été une pleine réussite. Cet été, un an après le tournage de ce film événement sur nos plages, le blockbuster de Christopher Nolan a porté haut le nom de Dunkerque dans le monde entier. Figurants, commerçants et habitants de l’agglomération ont répété aux médias nationaux et internationaux leur fierté de voir l’Opération Dynamo, épisode douloureux de notre histoire singulière, être projetée aux yeux du monde entier. Désormais, le monde sait placer Dunkerque sur une carte ! Et d’un point de vue économique, les retombées sont très importantes : celles du tournage sont estimées, par le Centre National du Cinéma, à près de 10 millions pour le territoire et à 20 millions pour la région Hauts-de-France. Nous remercions celles et ceux qui ont rendu possible cette formidable aventure cinématographique, ainsi que les habitants de notre agglomération pour leur exceptionnel sens de l’accueil.

Un indéniable effet Nolan Sur notre territoire, cet effet Nolan se mesure par le succès rencontré par le Musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo et l’exposition « L’Envers du décor ».

Après plusieurs mois de travaux, le Musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo a rouvert ses portes mi-juillet, quelques jours avant la sortie de « Dunkerque ». Porté depuis près de vingt ans par une solide équipe de bénévoles, le musée a changé de scénographie pour présenter de manière plus pertinente les neuf jours de la bataille de Dunkerque en mai-juin 1940 grâce à la riche collection réunie par l’association Mémorial du souvenir. Avec succès : en six semaines, le musée a reçu la visite de 15000 touristes, soit autant que ce qu’il accueillait auparavant en six mois !À quelques pas de là, dans l’AP2, au FRAC, nous vous présentons de nombreux éléments de décor du film de Christopher Nolan, les coulisses du tournage et les différents métiers du cinéma : plus de 8500 visiteurs ont été séduits par « L’Envers du décor », une exposition qui a permis au FRAC de voir son chiffre de fréquentation estival augmenter de 42 %. Face à ce succès, nous avons décidé de prolonger cette exposition exceptionnelle jusqu’à la fin de l’année.

Plus d’un million de touristes cet été !La sortie de « Dunkerque » a eu une incidence très nette sur la présence de touristes étrangers dans l’agglomération : Belges, Allemands et Néerlandais sont plus présents que l’an dernier, tandis que les touristes anglais sont clairement de retour ! Sans oublier que nombre de touristes passés dans les offices de tourisme viennent de pays parfois lointains (40 nationalités différentes !). Ce coup de projecteur cinématographique et cette notoriété grandissante expliquent en grande partie pourquoi notre agglomération a dépassé le million

de touristes accueillis. Comment arrive-t-on à ce chiffre ? En se basant sur un mode de calcul national, estimant que 5% des touristes passent par les points d’accueil touristiques. Or, les deux points dunkerquois, à eux seuls, ont totalisé plus de 52000 visites cet été…

La qualité des animations booste la fréquentation touristiqueCependant, l’effet Nolan n’explique pas à lui seul cette hausse importante du nombre de touristes accueillis dans le Dunkerquois. La qualité des animations proposées sur nos plages, de Grand-Fort-Philippe à Bray-Dunes en passant par Malo, a clairement boosté une fréquentation touristique qui n’est plus aussi dépendante qu’auparavant de la météo. Du festival La Bonne Aventure au son et lumière « Les Pêcheurs du Temps » en passant par Het Lindeboom, les animations du parc Galamé, du parc du Fort-Louis, du Puythouck et des stations balnéaires, la programmation estivale a soutenu la qualité de ce cru 2017, apprécié par les familles et les plus jeunes.

Satisfaits de la qualité de cette saison touristique, nous allons poursuivre l’ambition que nous affichons depuis trois ans : moderniser nos stations balnéaires pour créer de l’emploi local et changer l’image de notre territoire. Pour cela, vous pouvez compter sur vos élus du Rassemblement républicain pour un littoral en mouvement pour poursuivre le regain de dynamisme des animations proposées et lancer la rénovation de nos digues (dès cet automne par celle de Malo-les-Bains).

Notre local est situé 16, rue Saint-Pierre à Dunkerque (derrière la tour du Reuze). Contact : [email protected].

Malgré une météo difficile, le bilan estival est extrêmement positif d’un point de vue touristique pour le territoire dunkerquois, dont la fréquentation a été « dopée » par un indéniable effet Nolan, puisque plus d’un million de touristes ont séjourné à Dunkerque ou dans l’une des villes de l’agglomération.

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Cet été, le Gouvernement a annoncé la dé-cision brutale du non-renouvellement des emplois aidés, ainsi que des contrats en cours. Véritable coup du sort pour les pe-tites entreprises, associations et collectivi-tés, elle s’apparente à une désillusion pour des centaines de milliers de personnes.

Assénée sans préavis à l’aube de la rentrée, avec ses conséquences invalidantes à tous égards, cette décision crée de l’incompré-hension. Ces aides à l’Emploi représentent pourtant un formidable élan au dévelop-pement du travail avec des effets positifs dans de multiples domaines.

Cette baisse significative des contrats ai-dés (de 459 000 en 2016 à moins de 200 000 en 2018) va notamment toucher les personnes qui bénéficient de ces emplois pour mettre un premier pied dans la vie professionnelle.

Les associations et les collectivités locales, œuvrant pour nos concitoyens devront réduire leurs activités et se verront dans l’incapacité de proposer une alternative à leurs salariés ou futurs salariés.

La rentrée s’annonce socialement très difficile compte tenu des décisions gouvernementales injustes : baisse de l’APL, suppression des emplois aidés, casse du code du travail,... Nous prendrons toute notre part aux luttes visant à rétablir ces injustices frappant toujours plus les plus démunis.Nous consoliderons aussi nos actions pour créer une véritable dynamique de mobilisation collective au sein du territoire pour une vraie transition économique et sociale. A ce titre, les énergies renouvelables sont une formidable opportunité. Le développement de l’éolien offshore n’est pas seulement une opportunité en termes d’emplois mais c’est surtout, une nouvelle dynamique à affirmer ! Il permettra de développer beaucoup plus d’emplois ultérieurement grâce à l’hydrogène vert, solution au stockage de l’énergie renouvelable. Dunkerque « territoire à hydrogène vert » doit aussi pouvoir s’affirmer, l’éolien en est donc son pendant. De la même façon le Projet CAP2020 du Grand port de DK doit tenir compte des reports de trafic, de l’impact foncier/agricole/environnemental, des engorgements routiers, de la réalité du trafic conteneurs, il nous faut des garanties du report multimodal, rajouter plus de 1,5 million de camions sur la route serait inconcevable. A l’heure où l’attractivité d’un territoire repose sur sa vision « durable », il est important de ne pas l’hypothéquer !

La disparition des emplois aidés : une faute !

Nos communes et nos collectivités pour-ront-elles rester en état de marche très longtemps ? On peut se poser la ques-tion alors que l’intense période de rentrée débute après un été qui aura laissé des traces et des interrogations.

300 millions de dotations supprimés

Premier coup dur, en plein mois de juillet, l’Etat annonce le retrait de 300 millions d’euros de dotations pour les communes dès 2017 ! Non seulement cette déci-sion met un coup de frein à des projets utiles, mais elle intervient en plein milieu d’année, et malmène de facto les bud-gets déjà fragiles ; des budgets qui, rap-pelons-le, sont dans l’obligation d’être en équilibre au contraire de celui de l’Etat.

166 000 emplois aidés en moins sur décision de l’Etat

Deuxième coup derrière la tête en août, avec l’annonce le coup de rabot de l’Etat sur les contrats aidés : 166 000 emplois aidés en moins dès cette année ! Ces em-plois ne seraient pas assez « efficaces » selon leurs pourfendeurs. Pourtant, ils

mettent le pied à l’étrier à de nombreux jeunes, redonnent confiance à des Fran-çais éloignés de l’emploi, permettent à des personnes d’atteindre l’âge de la re-traite en restant utiles. Ces contrats aidés ont favorisé des politiques de solidarité depuis des décennies, en ne laissant per-sonne sur le bord du chemin. Leur repli n’est pas une bonne nouvelle pour le service public ou pour les associations.

En définitive, ces annonces estivales vont encore fragiliser le socle local, ce qui n’est pas de bon augure. Car ce qui tient encore notre pays, ces dernières an-nées, c’est le travail sans relâche accompli à l’échelon de nos territoires. Cette action quotidienne qui permet de garder le lien de proximité se retrouve une fois bien malmenée, alors qu’elle a déjà été sacri-fiée ces dernières années avec des baisses drastiques de dotations (11,5 milliards en 4 ans), et qu’on demande toujours plus de services aux communes et aux inter-communalités.

Immigration : stop ou encore ?M Carême a négocié avec le gouvernement l’installation d’un centre pour clandestins. A l’élection législative, les électeurs ont voté contre la reconstruction d’un camp. La population doit être consultée par référendum.

La France insoumise lutte contre la casse du code du travail.Mais le régime veut la passer en force. Mobilisons-nous !

Les mauvaises surprises de l’été

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE COMMUNAUTAIRE GROUPE SOCIALISTE ET ÉCOLOGISTE COMMUNAUTAIRE

DÉFI BLEU MARINE

SANS ÉTIQUETTE LITTORAL GAGNANT

D. Bailleul, mail : [email protected]

D. Carême, [email protected]

P. Eymery - M. Fortuit : 17 rue Emmery, 59140 Dunkerque,

Claudine [email protected]

Groupe des Élus Socialistes et Républicains du Dunkerquois (GRIC)contact : [email protected]

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22 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

HISTOIRE /

Même si 1828 kilomètres les séparent, Gravelines et Faskrudsfjord ont une histoire commune, nourrie

par un siècle de pêche à la morue à Islande, et une solide amitié

préservée par un jumelage.

A près une première tentative en 1814, c’est vers 1830 que la pêche à la morue à Islande commence pour les marins gravelinois. L’ar-mateur également maire de la cité fortifiée,

Bernard Decarpentry, envoie vers l’île un navire de 72 tonneaux. La flottille, composée de 3 bateaux en 1836, passe à 20 en 1859 et à 110 en 1900. Jusqu’à mille Gravelinois embarquent pour la campagne à Islande, à bord des goélettes, des lougres et des dun-dees. Les morutiers empruntent l’écluse Vauban, s’en-gagent dans le chenal, parfois halés par des chevaux. La plupart ont été construits au pied des fortifications par des constructeurs qui ont bâti leur réputation sur les Islandais.

1892, année noireLes maisons de commerce fleurissent, comme celle de Charles-Marie Torris qui domine à Gravelines. Les armateurs choisissent les capitaines, pour leur qualité de pêcheurs plus que de marins. Tandis qu’ armateurs, constructeurs navals et propriétaires des ateliers de salaison occupent les bâtisses à deux étages dans l’en-ceinte fortifiée, les pêcheurs vivent dans des petites maisons de pierre dans les hameaux des Huttes, de Petit-Fort-Philippe et de Grand-Fort-Philippe. Pour les garçons, la communion solennelle marque l’en-trée dans la vie de marin. Ils deviennent mousses, se marient jeunes et suivent les traces de leur père. Parents et amis embarquent bien souvent sur le même navire, pour être plus solidaires face au froid, à la du-reté à bord et à la promiscuité. Mais en cas de dé-sastre, c’est d’autant plus éprouvant pour les familles endeuillées. Et les catastrophes ne manquent pas… En 1863, l’Etat cède à la pression des négociants dé-sireux d’avancer les dates de départ de campagne en mars et même en février. En arrivant au large de l’Islande en plein hiver boréal, les navires s’exposent

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Gravelines, l’Islandaise

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Le journal communautaire n°23 / septembre 2017 23

Photo 1 / L’escale des morutiers dans la baie de Faskrudsfjord. Photo 2 / Repacquage de la morue. Photo Hervé Tavernier. Photo 3 / Le déchargement de morues. Photo Ville de Gravelines.Photo 4 / Un chantier de construction de navire à Gravelines. Photo Ville de Gravelines.

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à des pertes colossales. 1892 restera une année noire pour Gravelines, comme le rapporte le journal « Le Gravelinois » qui s’alarme du manquement à l’appel de quatre navires. Les Gravelinois adressent au commissaire de l’Inscription maritime une pétition signée de 260 marins, soutenus par les armateurs, pour fixer la date du départ au 1er avril.

Faskrudsfjord-Gravelines, un lien indéfectibleS’il faut environ quinze jours pour atteindre les mers d’Islande, la campagne dure six mois, dans des conditions éprouvantes. L’arrivée en baie permet de réaliser quelques réparations de navires et de réapprovisionner en eau. Pour les hommes, c’est l’occasion de rompre la monotonie et de lier connaissance. Et c’est ainsi qu’au fil des décennies, une histoire commune s’est tissée entre Gravelines et Faskrudsfjord, village bordant un fjord spacieux et profond à l’est de l’île. La maison des pêcheurs, créée pour permettre aux marins de se divertir et de célébrer le culte, reçoit jusqu’à 230 visites par jour ! Villageois et marins apprennent les rudiments de la langue de l’autre pour troquer biscuits contre mitaines, alcool contre viande. Les récits et les témoignages d’époque ne manquent pas pour souligner la bonne entente qui règne entre les deux peuples.

La motorisation des navires, l’accroissement des coûts en main d’œuvre et la désaffection des consommateurs pour la morue salée conduisent au déclin de l’activité. Dans les années 1930, les armateurs revendent tour à tour leurs navires à des Scan-dinaves. Le dernier Islandais, le « Saint-Jehan » rentrera le 30 septembre 1938 à Gravelines. De chaque côté de la mer, les générations grandissent au fil des récits de la campagne à Islande, des souvenirs de cama-raderie à Faskrudsfjord et avec la volonté de renouer ce lien. Après une visite en 1988, Albert Denvers, maire de Gravelines, officialise le jumelage en 1991. Délégations officielles, voyages de jeunes, processions perpétuent le souvenir mutuel. À partir de 2011, Gravelines participe à la restauration de l’hôpital, qui avec la chapelle, le cimetière, la maison de l’ambassadeur forment le village français qui attire désormais les touristes. À Gravelines, les associations des Amis du jumelage et des marins de la petite Chapelle ravivent la mémoire et confortent ce lien qui trouve son paroxysme lors de la Fête des Islan-dais. Organisée par la Ville de Gravelines dans le quartier des Huttes chaque année, la cérémonie replonge les habitants dans l’atmosphère d’antan, au retour d’Islande des pêcheurs. Rendez-vous du 22 au 25 septembre prochains pour un voyage dans le Nord et dans le temps. (lire p. 29)

1830Début de la pêche à Islande pour Gravelines

1903Construction d’un hôpital à Faskrudsfjord

1938Dernière campagne réalisée par le « Saint-Jehan »

1991Le jumelage est officialisé

2014Inauguration de l’hôpital français rénovéD

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24 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

PASSIONS LOISIRS /

D écoller vers la station spatiale à 400 km d’altitude comme Thomas Pesquet. Simuler un voyage dans le système solaire

vers la planète Mars et survoler ses re-liefs grandioses. Effectuer une plongée dans les anneaux de Saturne et passer au-dessus de ses lunes glacées. Obser-ver des aurores polaires… L’expérience vous tente ? Depuis que le planétarium est équipé des toutes dernières avan-cées technologiques, les aventures qui vous attendent sont la promesse d’im-mersions encore plus riches en réalisme et en émotions ! Le nouveau système offre une qualité d’image telle que les projections ont gagné en couleur, en luminosité et en contraste. Sans parler de la finesse des détails projetés, qui vous plongeront au cœur de l’action !

Et comme il faut le voir pour y croire, le PLUS vous invite à profiter de démonstra-tions lors d’un week-end inaugural les 6 et 7 octobre. À cette occasion, vous pour-rez également découvrir la nouvelle ex-position « Clock, les horloges du vivant » qui lève le voile sur le monde parti-culier des rythmes biologiques. Jeux, expériences, réalité virtuelle, vidéos, panneaux, installations… Plus d’une soixantaine d’activités vous accompa-gneront à travers cinq espaces : le vé-gétal, l’animal, l’humain, les horloges et le sommeil. N’hésitez pas tant que vous êtes sur place à (re)visiter l’expo perma-nente « Voyage au centre de l’Univers » et à profiter des autres animations au programme de ce week-end spécial. Pour tout savoir : www.le-plus.fr.

Le Palais de l’univers et des sciences se modernise

Nouveaux horaires et nouveaux tarifsDepuis la rentrée, le PLUS ouvre ses portes du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h, et le samedi, de 10 h 30 à 17 h 30, en période scolaire (du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, et le week-end, de 10 h 30 à 17 h 30 hors période scolaire). La tarification a également changé. Avec votre ticket d’entrée, vous accédez désor-mais à l’ensemble des activités propo-sées par le PLUS. Comptez entre 2€ et 9€ l’entrée selon les options choisies. Autre nouveauté : des forfaits sont mis en place pour les familles (à partir de 4 personnes), ainsi que pour les groupes.

Le PLUS, rue du Planétarium, à Cappelle-la-Grande, 03 28 60 50 95.Inauguration les 7 et 8 octobre, de 10 h 30 à 18 h, gratuit.

Nouveau planétarium, nouveau tarif, nouveaux horaires, nouvelle exposition : la rentrée 2017 du PLUS est pleine de surprises ! À découvriren avant-première les 6 et 7 octobre à l’occasion d’une programmation spéciale.

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Attirant chaque année plus de 10000 visiteurs en trois jours, le Salon de l’Habitat vous donne rendez-vous du 29 septembre au 1er octobre au Kursaal de Dunkerque.

Lancé en 1995 avec une trentaine de stands, le Salon de l’Habitat vous pro-pose cette année de retrouver plus de 90 exposants répartis dans pas moins de 155 stands entièrement dédiés à l’uni-vers de la maison : constructeurs, finan-ciers, chauffagistes, cuisinistes, menui-siers, experts de la rénovation, pros de l’aménagement intérieur, installateurs

de salles de bain, enseigne de brico-lage... Mais également les grands four-nisseurs d’énergie comme EDF, GRDF et Engie, et des bailleurs sociaux à l’instar de la Maison Flamande.

Démonstrations et conseils judicieuxSeront également présents les services de la Communauté urbaine de Dun-kerque : l’habitat, qui vous éclairera sur toutes les aides disponibles (Réflex’ac-quisition, Réflex’énergie, Réflex’adap-tation…), l’assainissement et le service information et éducation au développe-ment durable pour vous livrer toute une

liste de conseils pratiques et éco-gestes faciles à mettre en place au quotidien. Tous les interlocuteurs dont vous avez besoin pour avancer sur vos projets se-ront réunis au Kursaal durant ces trois journées. Ils se tiendront à votre dispo-sition pour répondre à toutes vos ques-tions, vous apporter leur expertise, vous informer sur les différentes aides qui existent selon vos projets, etc. Vous pour-rez également profiter des animations et ateliers proposés par certains exposants, assister à des démonstrations, et faire le plein de conseils judicieux.

Salon de l’habitat :bâtir son projet de A à Z

L’Eco-maison vous ouvre ses portes durant le SalonL’Eco-maison de la CUD installera ses murs au Kursaal le temps du Salon de l’Habitat. Vous aurez ainsi la possibilité d’en visiter les différentes pièces et de faire le plein de bonnes idées pour apprendre à diminuer votre consom-mation d’eau et d’énergie, réduire votre production de déchets, améliorer la qualité de l’air de votre logement, adapter votre mode de transport, etc. Le tout de manière ludique et interactive à travers des activités pensées pour toute la famille.

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26 Le journal communautaire n°23 / septembre 2017

CULTURE /

C omme chaque année, nombre de structures du Dunkerquois ont prévu une programmation spéciale : visites guidées, ren-

contres, concerts, expositions, anima-tions, etc., il y en a pour tous les goûts. La Communauté urbaine de Dunkerque s’associe également à l’événement en organisant ses premières portes ou-vertes. Il vous suffira par exemple de pousser les portes de l’hôtel commu-nautaire et de suivre le guide pour mieux connaître et comprendre les

enjeux et compétences de la première communauté urbaine volontaire du pays. Vous découvrirez aussi son his-toire, ses actions, et leur impact sur votre vie au quotidien. Au programme : visite commentée du hall d’honneur de l’Hôtel communautaire, de bureaux et salles de commissions, exposition, pré-sentation des grands équipements et des outils numériques au service de la population, stands et animations dans le bâtiment et sur le parvis, etc.

Des visites de sites extérieurs seront également proposées. De l’Opération Grand Site au Bois des Forts en passant par la station d’épuration de Coude-kerque-Branche, ou le poste central de trafic où vous découvrirez le système « Corsaire » de régulation de la circu-lation, la CUD n’aura bientôt plus de secrets pour vous !

Informations et réservations par téléphone, 03 28 62 70 00, ou par mail : [email protected]

- Le 16 septembre, à 15 h : le LAAC vous invite à l’inauguration du LAAClub, concept dédié aux enfants de 8 à 12 ans. - Le 16 septembre, de 10 h à 21 h 30 et le 17 septembre, de 10 h à 18 h : l’Espace Tourville à Gravelines vous propose de découvrir le vaisseau Jean-Bart, forgerons et charpentiers, de visiter un stand de corderie, de mener l’enquête en famille, le tout en profitant de chants marins, saynètes théâtrales, spectacles... Tarif : adultes 6€/4€, gratuit pour les - de12 ans.- Le 16 septembre, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, et le 17 septembre, de 14 h à 18 h : le Chœur de lumière de l’église Saint-Jean-Baptiste, à Bourbourg, organise des ateliers pour enfants.

- Les 16 et 17 septembre, de 14 h à 19 h : au Musée des jeux traditionnels de Loon-Plage, exposition sur l’histoire des loi-sirs liés aux traditions ludiques et populaires de la région, initiations aux jeux d’estaminet, de hasard et d’adresse.- Le 17 septembre, de 10 h 30 à 18 h : ambiance musicale sur l’île aux enfants des 4Ecluses, découverte des coulisses de la salle de concert et des studios d’enregistrement, atelier nature, tatouages, marché bio, manèges, concerts etc.

Programme complet des Journées du Patrimoine : https://journeesdupatrimoine.culturecommunication.gouv.fr.

Coup de jeune sur le patrimoine Pour leur 34e édition, organisée les 16 et 17 septembre, les Journées européennes du patrimoine sont placées sous le signe de la jeunesse. Cette année, la Communauté urbaine de Dunkerque joue le jeu en ouvrant plusieurs de ses sites. De l’hôtel communautaire à la Halle aux sucres, en route pour la visite !

Quelques rendez-vous dans l’agglomération

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CULTURE /

Le bâtiment de la Halle aux sucres sera ouvert les 16 et 17 avec une program-mation spéciale composée, entre autres, d’expositions, de déambulations so-nores, d’une visite du môle 1 et des ateliers d’artistes de l’association Fructôse, d’une installation d’un étudiant de l’Ecole supérieure d’art, etc. Le Centre de la mémoire urbaine d’agglomération présentera à cette occasion l’exposition « À pied, à cheval ou en voiture » qui retrace l’évolution des modes de trans-port sur notre territoire : des diligences au TGV, en passant par les tramways et voies d’eau. De quoi comprendre comment ont été constituées les infrastruc-tures de transport, et la place qu’elles occuperont demain. L’exposition sera visible les 16 et 17 de 14 h à 19 h (visites commentées à 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30), et jusqu’au 28 octobre 2017.

Retrouvez le détail de la programmation : www.halleauxsucres.fr/.

À la Halle aux sucres :

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PASSION CULTURE /

C ette année, le festival We will folk you revient aux fonda-mentaux en proposant une programmation éclectique,

fortement teintée de folk, de pop, de country et de blues avec des groupes au public plus confidentiel mais non moins exigent. Des artistes à découvrir, donc, venus des États-Unis, d’Angleterre, d’Italie et de France (Reims et Lille). Avec toujours le même principe qui a fait le succès de ce festival : une am-biance très intimiste (la jauge sera de 150 places au lieu des 300 habituelles), des artistes proches du public, et parfois même dans le public, pour un moment inédit de musique, teinté de magie... Le vendredi, à partir de 20 h 30, Molly

Burch, la Texane, ouvrira les festivités avec sa voix vaporeuse et profonde, dans un univers country très acous-tique. Suivra l’Anglais Will Samson, musicien multi-instrumentiste qui marie folk, pop et texture électronique, pour un rendu très inattendu. L’Italien Gipsy Rufina terminera la soirée avec sa guitare, dans un esprit de troubadour hors-la-loi très sympathique.

La soirée de samedi débutera avec le Londonien Laish, qui excelle dans les mélodies pop et gracieuses, avec un art consommé de l’arrangement musical et des harmonies. La soirée se poursuivra avec deux artistes français. Avec Angel, tout d’abord, un groupe rémois qui dis-

tille une musique folk mélodique, peut-être un peu mystique, appuyé par des nuées de chœurs, semblant surgir de l’au-delà… Étrange mais à voir, assuré-ment. La Lilloise Ohayo, coup de cœur des programmateurs, clôturera le fes-tival. Fan de folk blues, de Bob Dylan à Leonard Cohen, l’artiste s’est déjà pro-duite en juin à la fête de fin de saison des 4-Écluses. Invitée à se produire à nouveau, Ohayo est sans conteste l’ar-tiste à ne pas manquer !

Réservations : www.4ecluses.com. Tarif : 14/8€ les deux soi-rées, 9/6€ la soirée.

Les 29 et 30 septembre, le festival folk et pop We will folk you reprend du service aux 4-Écluses. Ambiance cosy et intimiste assurée. Attention, jauge limitée, réservation vivement conseillée !

Folk et pop feront chavirer Les 4-Écluses !

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15 SEPTEMBRE

CinémaLes 43 tours du studio : Barbara Studio 43 à Dunkerque | 20 h 30 | 6,50 /4,80 /4 €Projection du film de Mathieu Amalric, suivie d’une intervention de Bertrand Dupouy, musicologue.

AGENDA

23 SEPTEMBRE

EvénementVernissage des expositionsFRAC Grand Large — Les Hauts-de-France à Dunkerque | 17 h | GRATUITLe FRAC Grand Large — Hauts-de-France inaugure ses nouvelles expositions de septembre : « Minute papillon », « Permanent Déplacement », « Panorama 19 » et « Design Radical ».

24 SEPTEMBRE

ConcertRadix & Scratchophone OrchestraSalle Dany-Boon à Bray-Dunes | 16 h 30 | GRATUITA l’occasion de l’ouverture de la saison culturelle, la salle Dany-Boon accueille les groupes Radix & Scratchophone Orchestra pour un après-midi bal. Une combinaison vivante et sensible, sacrément efficace pour faire guincher les foules et voyager librement !

25 SEPTEMBRE

ConcertLe cabaret de Lily Blue : un piano, une voix

Centre Artistique et Culturel François-Mitterrand à Gravelines | 19 h | GRATUITNé d’une rencontre entre un pianiste et une chanteuse, le cabaret de Lily Blue offre une

musique de qualité dans une ambiance complice mêlant la douceur, l’élégance et l’humour…

15 SEPTEMBRE

ConcertLes Nocturnales – concert « Nuit Noire » avec DJ Dr Vince et Tagada JonesScène Vauban à Gravelines | 20 h 30 | 8 /4 €La Scène Vauban sera sous le feu de riffs imparables et de distorsion implacables de Tagada Jones et le son des platines de DJ Dr Vince.

21 & 22 SEPTEMBRE

EvénementLes rencontres de la Halle aux SucresHalle aux Sucres à Dunkerque | GRATUITCette année, l’association Rue de l’avenir développe les thématiques de la ville apaisée et de la ville pour tous.

22 SEPTEMBRE

EvénementFête de rentréeLe Bateau Feu – Scène nationale à Dunkerque | 18 h 30 | GRATUITUne soirée en deux temps pour présenter la nouvelle saison et fêter les retrouvailles avec un joyeux concert !

ZOOM SUR...

LES HUTTES FÊTENT L’ISLANDEPendant plus d’un siècle, les marins gravelinois ont navigué dans les eaux islandaises pour y pêcher la morue (lire p. 22-23). Au retour des campagnes, les familles célébraient les retrouvailles. Plusieurs décennies plus tard, d’anciens pêcheurs ont remis au goût du jour cette tradition. Le quartier des Huttes se prépare à entrer en fête avec un programme d’animations chargé : marché d’antan, vide-grenier, défilé en costumes d’époque, inauguration de nouvelles plaques de rue, tombola, banquet et concerts… Quatre jours festifs pour célébrer l’Islande et se replonger dans une époque qui a marqué profondément la cité gravelinoise et ses habitants.

Fête des Islandais, du 22 au 25 septembre, plus d’informations à la Maison de quartier des Huttes, tél. 03 28 51 97 30 ou sur www.tourisme-gravelines.fr. Organisée par la Ville de Gravelines en lien avec diverses associations.

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AGENDA

7 OCTOBRE AU 7 JANVIER

ExpositionChristoff Debusschere, témoin d’un port moderneMusée Portuaire à Dunkerque | 10 h à 12 h 30 & 13 h 30 à 17 h | 8 /6,50 €Après une résidence sur notre territoire, Christoff Debusschere, peintre officiel de la Marine, expose son travail au Musée Portuaire, pour un rendu autant expressif que lumineux.

8 OCTOBRE

RencontreA l’assaut ! Lâcher les conteurs sur GravelinesScène Vauban à Gravelines | 10 h à 19 h | 6 /3 €Dans le cadre du Festival Conteurs en campagne, ils sont trois à vous donner rendez-vous dans la rue pour quatre balades contées réparties sur la journée et à 18 h pour une scène partagée à la Scène Vauban.

26 SEPTEMBRE

CinémaLa Rentrée du Studio 43Studio 43 à Dunkerque | 19 h | 5 /4,80 /4€ (uniquement les avant-premières)À 19 h, présentation des principaux événements à venir pour la saison 2017-2018 ; et à 21 h, deux avant-premières au choix : « Happy End » de Michael Haneke, ou « L’Atelier » de Laurent Cantet.

30 SEPTEMBRE

SpectacleLittérature, hors normes, etc.Fructôse à Dunkerque | 18 h | GRATUITFructôse propose une lecture d’un texte de et lu par Constantin Alexandrakis : « Deux fois né », une enquête généalogique qui se mue peu à peu en quête existentielle…

30 SEPTEMBRE

RencontreRencontre dédicace avec Justine JothamMédiathèque Emile-Zola à Saint-Pol-sur-Mer | 16 h | GRATUITJustine Jotham présentera son livre « Qui veut la peau d’Otto Dafé ? », un roman d’anticipation et d’aventure sur la liberté de lire, de penser et s’ouvrir au monde.

7 OCTOBRE

VisiteVisite thématique sur la ville dans le cadre du PLUI HDHalle aux Sucres à Dunkerque | GRATUITLa Communauté Urbaine de Dunkerque a décidé de réviser son plan local d’urbanisme (PLU). Toutes les communes de la CUD seront concernées par ce document à l’horizon 2020. Ce Plan Local d’Urbanisme intercommunal définira un projet pour l’agglomération en matière d’urbanisme, d’habitat et de déplacements.

28 SEPTEMBRE

CinémaFilm-concert : Black Sabbath – The End of the endStudio 43 à Dunkerque | 21 h | 6,50 €Séance unique du film réalisé lors du dernier concert du mythique groupe de métal Black Sabbath.

29 SEPTEMBRE

ConcertL’Orchestre National de UkulélésCentre Artistique et Culturel François-Mitterrand à Gravelines | 20 h 30 | GRATUITL’Orchestre National de Ukulélés est composé de cinq musiciens venant de différents univers musicaux réunis pour interpréter une musique décalée, élégante et populaire.

ZOOM SUR...

LA PREMIÈRE CONVENTION ACCÉLÉRATEUR HANDINUM 3.0Dédiée à l’innovation et au Handicap, la première Convention Accélérateur Handinum 3.0, « Accélérateur de la transition numérique pour l’Autonomie », aura lieu le 29 septembre à Dunkerque. La manifestation va permettre aux acteurs du territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque (entreprises, collectivités, associations) de découvrir et prendre contact avec des startups spécialisées dans le domaine du handicap. L’objectif étant de les encourager à monter des projets concrets, dans des secteurs très variés comme l’habitat connecté et adapté, l’éducation, l’accès à l’emploi, aux loisirs, etc. Philippe Boulanger, conférencier, expert en innovation, assurera l’animation de cette journée dont le programme est disponible sur le www.handinum.fr.

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10 OCTOBRE

ConcertArgentines – musiques d’Amériques Latines avec Gerardo Di GiustoAuditorium Bizet à Dunkerque | 20 h | 8 /6 /5 €A l’occasion de la 2e année de sa résidence au sein du conservatoire de Dunkerque, le compositeur argentin Gerardo Di Giusto ouvre cette nouvelle saison sous le signe du voyage et de la découverte.

13 & 14 OCTOBRE

SpectacleY Olé !Le Bateau Feu – Scène nationale à Dunkerque | 20 h & 19 h | 9 €Virtuose de la scène chorégraphique française et internationale depuis plus de vingt ans, José Montalvo revisite de façon fantaisiste et joyeuse son enfance espagnole pour un « Y Olé ! » haut en couleur.

15 OCTOBRE

SpectacleMilongaLAAC à Dunkerque | 14 h | 3 /1,50 €/GRATUITGrand bal de tango argentin par l’association Tango Del Mar. Un clin d’œil à « La Chambre d’amour II » de Mark Brusse.

11 OCTOBRE

ConférenceL’opération Dynamo, par Jacques DuquesneEspace du Maître de Poste à Coudekerque-Branche | 18 h | GRATUITLe journaliste et écrivain dunkerquois Jacques Duquesne vient de publier « Dunkerque 1940, une tragédie française » chez Flammarion. L’auteur y relate la bataille de Dunkerque et la débâcle des Anglais en y mêlant ses souvenirs d’enfant de la Basse-Ville.

ZOOM SUR...

QUATRE REGARDS SUR LA « COLLECTION » DU LAACQuatre structures artistiques du Dunkerquois s’associent autour d’un projet commun et proposent une exposition à partir de la collection du LAAC, un patrimoine d’art unique né de la volonté de Gilbert Delaine. Rendez-vous du 14 septembre au 22 décembre au Château Coquelle pour une exposition photographique intitulée « Regards Multiples ». Du 15 septembre au 30 novembre, la galerie Robespierre de Grande-Synthe vous invite à découvrir « À Géométrie Variable », à partir de son thème annuel. Avec « Matière en Lumières », présentée du 16 septembre au 22 décembre à Bourbourg, le CIAC interroge les problématiques de la lumière. Enfin, le LAAC dévoilera du 14 octobre au 25 mars sa collection d’hiver, avec de nouvelles œuvres encore jamais présentées.

« Collection », quatre regards sur la collection du LAAC, au château Coquelle de Dunkerque, à la Galerie Robespierre de Grande-Synthe, au CIAC de Bourbourg et au LAAC.

JUSQU’AU 5 NOVEMBRE

ExpositionMécanique céleste

Musée du Dessin et de l’Estampe Originale à Gravelines | 14 h à 18 h | 3,50 /2,50 €/GRATUITA travers cette thématique, il s’agit de révéler un imaginaire inspiré par les grands cycles naturels.

La quête de sens a conduit les hommes, au travers de l’observation du cosmos, du rythme des saisons, à rechercher ce qui nous rattache à un univers cohérent,

pensé selon les antiques comme harmonieux, à la source du beau et notamment de la musique.

12 OCTOBRE

SpectacleRésidence d’artistes – Compagnie Lanicolacheur

Théâtre La Licorne à Dunkerque | 20 h | GRATUIT (sur réservation)

Le Théâtre la Licorne accueille la compagnie Lanicolacheur pour la création de leur prochain spectacle

intitulé « Ponce Pilate », adaptation du récit éponyme avec marionnettes et comédiens-manipulateurs. Jetez

un premier coup d’œil à la création le 12 octobre !

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