Réunion du 8 Mars 2016

COMMUNE DE BRAY-EN-VAL

Mise à jour du diagnostic territorial

Enjeux

INTRODUCTION

Bray-en-Val appartient à la Communauté

de Communes Val d’Or et Forêt :

• EPCI créé en 2002. Son siège est situé à Bonnée.

• 8 communes, plus de 11 000 habitants répartis sur 17 150 hectares.

• La Communauté de Communes ne dispose ni de PLH ni de PDU.

Introduction : le territoire membre de…

Situation administrative de Bray-en-Val

Bray-en-val est inclus dans le périmètre du

SCoT du Pays Forêt d’Orléans Val de

Loire en cours de réalisation, dont la

prescription a été engagée en octobre 2013.

I. DIAGNOSTIC SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE

A. LES INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES

En 2012, la commune de Bray-en-Val comptait 1384 habitants selon le recensement INSEE, soit une augmentation conséquente de 32,7% depuis 1999.

L’évolution de la population est régulière depuis 1968.

1. Une population en croissance régulière depuis 1968…..

Evolution de la population municipale de Bray-en-Val entre 1968 et 2012

Source : INSEE

…..qui s’explique par une situation géographique privilégiée

Source : INSEE

La commune connaît un taux de variation annuel positif depuis 1999 (2,5% entre 1999 et

2012). Cette tendance reste élevée et nettement supérieure à celle observée au niveau

du SCOT Forêt d’Orléans (1,3%/an).

Ce constat s’explique essentiellement par l’évolution du solde migratoire puisque le

solde naturel reste constant depuis 1990. La commune présente donc une attractivité

certaine liée à sa desserte rapide par la RD952 et aux opérations de lotissements qui se

sont réalisées.

2. Une population jeune qui se renouvelle parfaitement

Les Abraysiens sont majoritairement « actifs », avec 61% de la population.

La classe des 0-19 ans (23%) est plus représentée que les plus de 65 ans (15,5%).

L’indice de jeunesse*, égal à 1,3 montre que la commune peut assurer son

renouvellement, se situant au-dessus de la moyenne départementale et égale à la moyenne intercommunale.

* Rapport entre les moins de 20 ans et les plus de 60 ans déterminant le renouvellement des générations.

La commune accueille 553 ménages en 2012 contre 495 en 1999.

Leur taille est élevée avec une moyenne de 2,5 personnes par ménages en 2012. Ce chiffre se situe au-dessus de la moyenne départementale (2,3) et constitue un indicateur de

l’attractivité de la commune pour les ménages avec plusieurs enfants.

La commune enregistre une stabilité de cette taille moyenne des ménages depuis 1999. Ainsi, elle n’est pas concernée par la tendance au desserrement observée à l’échelle nationale notamment, tendance imputable à des phénomènes de société (vieillissement de la population, évolution des modes de vie : familles monoparentales, séparation, célibat, etc…).

3. Ménages : une commune qui attire les familles avec enfants…

Source : INSEE

3. … mais pas seulement

Source : INSEE

Avec une taille moyenne des ménages de 2,5 personnes, la commune est attractive pour les familles avec enfants : 44 % des ménages possèdent au moins un enfant.

L’importante part des familles sans enfant (56 %) correspond aux familles dont les enfants ont quitté le domicile familiale et les nouveaux couples sans enfant ayant emménagés sur la commune.

Pour les familles avec enfants (44 %), on constate que la part des familles ayant plus de 3 enfants est peu importante (14,1%).

Cette structure permet de constater que

l’attractivité de nouvelles familles sur le territoire vient compenser le phénomène de desserrement qui s’observe dans la composition des famille dominée par les ménages sans enfants (retraités, divorcés ou

jeunes qui s’installent sur le territoire).

45%

23%

24%

7%

1%

Composition des familles en 2012

0 enfant

1 enfant

2 enfants

3 enfants

4 enfants ou plus

21%

31%

35%

9% 4%

Types de ménages en 2012

1 personne

Couples sans enfant

Couples avec enfants

Familles monoparentales

Ménages autres sans enfants

Le parc de logements est

composé de 638 unités en 2012 dont :

– 553 en résidences principales

(86,7%), en augmentation

depuis 2007.

– 2,9 % de logements vacants. La vacance a diminué

puisqu’elle était de 4,7% en

2007 ce qui présage d’une

tension sur le marché du

logement.

– 10,4% de résidences

secondaires et logements occasionnels.

Ce parc est dominé par la

construction individuelle : 97,5% de maisons.

4. Logements : Un parc résidentiel dominé par la construction pavillonnaire

Source : INSEE

Parmi les 553 résidences principales,

86,7% sont occupées par leurs propriétaires. Cette part est bien

supérieure à celle du département (62,7

%).

Le locatif ne représente que 12,6 % du

parc résidentiel et se compose

exclusivement de résidences privées. La

commune ne recense aucun logement

aidés financés par un prêt aidé de l’Etat :

un point faible pour l’accueil de jeunes

ménages.

Le parc de logements est relativement

jeune puisque près des deux tiers ont été

réalisés après 1945.

Il se compose en nette majorité par de

grands logements (4 pièces et + pour

75%) bien que les petits et moyens soient

en progression (+ 28 logements sur les 5

dernières années).

Source : INSEE

4. Logements : une offre locative de qualité mais absence social

Entre 2005 et 2015, 111 nouveaux logements se sont construits sur le territoire soit

une moyenne de 11 logements par an.

En 10 ans, la commune a consommé 17,9 ha à destination d’habitat (soit une

moyenne de 1600 m² par habitation VRD comprise), 0,6 ha à destination

d’équipement public et 0,7 ha à destination d’activités.

4. Logements : la dynamique des constructions neuves

Consommation des espaces par nature du sol 2005 - 2015

Nature Surface en ha

Espaces agricoles 5,5 ha

Espaces naturels 7,3 ha

Espaces boisés 6,4 ha

TOTAL 19,2 ha

Une position privilégiée aux abords des RD 952 et 948.

La commune est traversée par plusieurs types de voies hiérarchisées comme suit :

• La RD 952, qui traverse la commune dans le sens Est/Ouest (Gien/Châteauneuf-sur-Loire). Elle est classée voie à grande circulation.

• La RD 948 qui traverse la commune dans le sens Sud/Nord. Elle permet de relier Sully-sur-Loire à la RD 2060 (ancienne RN60). Le tronçon entre la RD 952 et la RD 2060 est également classée voie à grande circulation.

• Les autres voies sont des voies communales qui permettent de desservir les hameaux et villages riverains.

• Deux sentiers de Petite

Randonnée permettent de découvrir le territoire communal.

• Une ancienne voie de chemin de fer traverse la commune en parallèle de la RD 952

5. Un territoire dépendant de la voiture

La commune est desservie par un réseau de transport en commun départemental

insuffisamment développé pour constituer une alternative à la voiture. Bray-en-Val

est desservie par la ligne 1 d’Ulys « Châtillon-sur-Loire/Orléans ». La compétence des transports sera transférée du Conseil Départemental vers le Conseil Régional

en 2016.

5. Un territoire dépendant de la voiture

61% des ménages disposent d’au moins 2

voitures.

B. LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES

1. Des actifs qui se déplacent pour travailler

Source : INSEE

Population active

La commune de Bray-en-Val comptait 884 actifs en

2012 dont 649 ayant un emploi, soit près de 47% de la

population totale.

Evolution du chômage

Le taux de chômage reste cohérent et avoisine les

6,9 % de la population totale.

Malgré un taux de chômage raisonnable, son

évolution a été importante sur la dernière période

2007-2012 avec 18 chômeurs en plus, soit une

augmentation de 60 %.

Migration pendulaire / alternante

Sur les 649 personnes ayant un emploi, seuls 14,7 %

travaillent sur la commune. La majorité des

travailleurs effectue ainsi des migrations alternantes :

en majorité dans une autre commune du

département, principalement dans les

agglomérations d’Orléans, de Gien, Sully-sur-Loire et

de Châteauneuf-sur-Loire - les pôles d’emplois les

plus proches.

2. Un emploi dominé par le secteur ouvrier

En 2012, la commune de Bray-en-Val

proposait 395 emplois contre 396 en 2007. Ces emplois étaient, en 2012,

majoritairement représentés par :

- des ouvriers (48,6%),

- des professions intermédiaires

(15,5%),

- par des employés (15,4%).

A la lecture des qualifications de la

population non scolarisée, on constate

que 19,5% de cette population est

titulaire d’un diplôme de l‘enseignement

supérieur ce qui suppose une adéquation

entre le profil des actifs et les postes

proposées sur la commune?

Source : INSEE

3. Une dynamique portée par les petites et moyennes entreprises

Source : INSEE

En 2014, on comptait 63 entreprises implantées sur la commune (hors exploitations agricoles).

Il s’agit majoritairement d’entreprises liées au commerce/automobile (24%) et à la construction (21%). Ces entreprises se répartissent principalement au sein de 3 petites zones d’activités aux lieux-dits :

• Le Buisson Génois

• La Grande Chappe • Les Grands Sables

5. Une commune « dortoir » riche en service de proximité

La commune appartient au Syndicat Intercommunal de Regroupement d’Intérêt

Scolaire (SIRIS) des communes de Saint-Aignan-Des-Gués, de Bray-en-Val et de Bouzy-

la-Forêt. Les classes se répartissent comme suit :

- Une école maternelle à Bray-en-Val.

- Une école primaire à Saint-Aignan-des Gués composée de 2 classes

(CP/CE1 et CE1/CE2).

- Une école primaire à Bouzy-la-Forêt pour le reste des classes du primaire.

Pour la rentrée 2016/2017, le regroupement s’éclate : Bray-en-Val sera groupée

uniquement avec Saint-Aignan-des-Gués (maternelle jusqu’au CM2 – environ 160

élèves). Bray-en-Val disposera de 4 classes pour un effectif d’environ 100 élèves et la

commune de Saint-Aignan-des-Gués de 2 classes.

5. Une commune « dortoir » riche en service de proximité

Pour le secondaire, les jeunes se rendent au Collège public Des Bordes

ou au Collège privé Saint Joseph situé sur la commune de Saint-Benoît-sur-

Loire.

En termes d’équipements périscolaires, la commune compte une garderie et un centre de loisirs.

5. Une commune « dortoir »

riche en services de proximité

La commune de Bray-en-Val

propose une qualité

d’équipements adaptée à sa

population.

Le pôle central d’équipements de service public

• Mairie

• Locaux des services techniques municipaux

• Salle polyvalente

• Salles associatives, salle des mariages

• Bibliothèque intercommunale

• Cimetière

• Ecole maternelle

• Restauration scolaire

• Accueil périscolaire

• Maison de santé

Les espaces verts et de loisirs

• Espace de loisirs en projet

• Etang communal • Espace vert public

• Aire de jeux

• Terrain de pétanque et de tennis

• Salle polyvalente

5. Une commune « dortoir » riche en services de proximité

La commune compte également 12 associations en 2016

• VALPHONIE (Harmonie Municipale)

• Chorale EN-A-BRAY-GÉ • LA COQUILLE SAINT-JACQUES (Sté de pêche,

fêtes paroissiales) • FAMILLES RURALES (Vide-greniers, expos, réunions,

randos,)

• Sté de CHASSE • L’AURORE • A. C. P. G. – C. A. T. M. • TENNIS-CLUB Sté de CHASSE • BONSAI CLUB SEQUOIA (bonsaï) • LES AMIS DE BRAZZAVILLE (aide à 2 orphelinats au

Congo) • COMITÉ DES FETES DE BRAY EN VAL (fêtes locales) • FIT & FORM

La commune de Bray-en-Val présente un profil d’une commune « dortoir », attractive et bien desservie aux portes de plusieurs bassins d’influence (Sully, Châteauneuf, Gien et Orléans) :

Une population en forte croissance depuis 1999, croissance liée principalement au solde migratoire preuve d’une certaine attractivité du territoire communal. Une population jeune et dynamique orientée vers le secteur tertiaire qui

participe au maintien des équipements publics mais des migrations domicile-travail conséquentes. Une taille moyenne des ménages élevée largement au-dessus de la moyenne départementale.

Un parc de logements à flux tendu dominé par l’habitat individuel,

consommateur d’espaces, et où la mixité sociale est carencée. Un tissu économique porté par les petites et moyennes entreprises et par une

agriculture diversifiée mais fragile.

CONCLUSION : une commune attractive pour les familles

II. DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL

Occupation du sol

Analyse de l’occupation du sol (CORINE Land Cover 2012)

Base de données

européenne de

l’occupation des

sols

Une vision des

grands milieux et

de leur répartition

sur le territoire

Une cartographie

qui ne constitue

pas une vue

précise du

territoire mais

permet

d’apprécier les

grandes

tendances

Occupation du sol

• Analyse de l’occupation du sol (CORINE Land Cover 2012)

Terres agricoles (environ 52% du territoire) : les grandes cultures dominent la

partie sud de la commune. Les prairies sont plus présentes au nord de la

RD952.

Forêts (environ 42% du territoire) : les espaces forestiers s’étendent assez peu au

sud de la RD952; la partie nord du territoire est nettement dominée par le

massif de la forêt d’Orléans, dans lequel alternent les ensembles de feuillus

et de conifères.

Zones urbanisées (environ 2,5% du territoire) : tissu urbain discontinu au cœur du

territoire avec un développement le long des axes de communication (RD952

et RD848).

De vastes plans d’eau (environ 3,5% du territoire) présents au sud du territoire

issus des anciennes activités d’extraction, mais ne présentant pas d’intérêt

écologique significatif.

Enjeux :

Assurer la préservation des massifs forestiers qui constituent des

milieux importants en termes de biodiversité

Assurer le maintien de l’espace agricole, notamment en alternance

avec les espaces forestiers (diversité de milieux)

Sites Natura 2000

Zone de Protection Spéciale (ZPS)

Forêt d’Orléans (directive Oiseaux).

• Forêt mixte de feuillus / résineux

• Grand intérêt avifaunistique :

nidification de rapaces (Balbuzard

pêcheur, Busard Saint-Martin, Aigle Botté,

Bondrée apivore, Circaète Jean-le-Blanc)

, de pics (Pic noir, Pic mar, Pic cendré) et

de passereaux remarquables (Alouette

lulu, Fauvette pitchou…)

• Présence d’étangs et de zones

humides : un rôle important pour les

étapes de migration.

Zone Spéciale de Conservation

(ZSC) Forêt d’Orléans et périphérie

(directive Habitats, faune, flore). Périmètre recoupant partiellement la ZPS Forêt

d’Orléans.

• Zones humides de qualité (tourbière,

marais, étangs…)

• Richesse floristique avec intérêt

particulier pour certains lichens et

champignons

• Richesse faunistique : espèces de

chauves-souris, amphibiens et

insectes remarquables

Enjeux :

Assurer la pérennité des habitats et espèces d’intérêt

communautaire identifiés sur le territoire

Assurer la pérennité et la fonctionnalité des zones

humides, véritables « réservoirs » de biodiversité

Autres espaces d’intérêt écologique

ZNIEFF de type 1:

Aulnaie marécageuse de Gué-Bord Une aulnaie tourbeuse en très

bon état de conservation

Importante population

d’Osmonde Royale (grande

fougère)

Etang de Chateaubriand 3 espèces protégées de flore

Intérêt faunistique : présence

d’oiseaux nicheurs patrimoniaux

et du Castor.

Lisières des six Poteaux (Massif de

Lorris) Présence d’habitats peu

fréquents sur les lisières des

chemins (pelouses acidiphiles et

landes humides et sèches)

ZNIEFF de type 2:

Massif Forestier d’Orléans Formations végétales très

diversifiées (secteurs secs à très

humides) générant une diversité

floristique

Enjeu :

Préserver ces zones d’intérêt faunistique et

floristique, indicatrices de la richesse

biologique du territoire

Trame Verte et Bleue : SRCE de la région Centre-Val de

Loire

Réservoirs de biodiversité : Secteur identifié au nord-est du territoire communal

dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique

(SRCE) pour les milieux boisés, correspondant à la

ZPS Forêt d’Orléans.

Corridors écologiques : - Corridor écologique potentiel de milieux boisés

traversant la RD 948, considérée comme une

infrastructure moyennement franchissable.

- Zone de corridors diffus à préciser localement

identifiée au nord de la commune pour la sous-

trame des milieux humides et terrestres.

Enjeu :

Préserver et valoriser les continuités

écologiques identifiées au SRCE

Trame Verte et Bleue : Pays Forêt d’Orléans-Val de Loire

Grande richesse écologique au

Nord-Est du territoire (ZPS Forêt

d’Orléans)

Réservoir de biodiversité des sous-

trames : autres boisements, milieux

humides et boisements alluviaux, au

niveau du Saint-Laurent, classé cours

d’eau à préserver et restaurer.

Mosaïque de prairies et d’espaces

cultivés en interface entre les

milieux boisés et les espaces

urbanisés classée en réservoir de

biodiversité de la sous-trame des

milieux ouverts secs à mésophiles.

Trame bleue en pointillée sur le

territoire communal - Etangs au sud du territoire communal

classés en réservoirs de biodiversité

- Secteurs favorables au déplacement

identifiés au nord et au sud de la

commune

- St Laurent et Coulouis classés cours

d’eau à préserver et restaurer

Enjeu :

Préserver les réservoirs de biodiversité et

assurer la fonctionnalité des continuités

écologiques déterminées

III. DIAGNOSTIC PAYSAGER

Introduction : les entités paysagères communales

A l’articulation de deux ensembles paysagers

La commune est localisée pour sa partie Nord dans le paysage de la forêt d’Orléans qui

comprend : • Le paysage fermé de boisement, • Le paysage semi-ouvert.

La partie Sud appartient au « Val

des Méandres » qui comprend :

• Le paysage de milieu humide,

• Le paysage agricole ouvert.

A. LE PAYSAGE NATUREL

1. Le paysage fermé de boisement

Une vaste partie du territoire communal appartient à la forêt domaniale d’Orléans (la plus

importante de France) et plus précisément au Massif de Lorris.

En dehors de cet important massif situé au Nord/Est de Bray-en-Val, plusieurs boisements privés occupent le territoire communal. Ils évoluent au fil des années car plusieurs parcelles en friche

passent à l’état de boisement et parallèlement plusieurs parcelles boisées disparaissent pour laisser place à l’urbanisation de la commune.

Forêt domaniale propice à la randonnée

Boisement privé

Friche qui va retournée à l’état de boisement

2. Le paysage semi-ouvert

Ce paysage se situe dans la prolongement du massif forestier qui reste très présent en fond de perspective.

Il se compose de cultures céréalières et de pâtures ponctuées de nombreux bosquets, îlots boisés mais également de hameaux ou d’écarts bâtis. L’étendue de ce paysage fond au profit de l’urbanisation. Elle accueille les principales zones

urbaines réalisées depuis 10 ans.

Espace agricole avec boisement et extensions récentes (La Boire des Bois) en fond de perspective

Ecart qui ponctue le paysage

Zone urbaine récente qui réduit l’espace agricole

3. Le paysage de milieu humide

Il comprend deux secteurs du territoire communal :

• Entre la zone urbaine et la plaine agricole, la zone humide qui accompagne le Coulouis. • En limite Sud, la zone humide qui accompagne la Bonnée.

Ce paysage se compose de nombreuses pièces d’eau avec notamment d’anciennes gravières mises en eaux, des boisements avec des peupleraies, la ripisylve qui accompagne les cours d’eau et également de la sylviculture. On peut également observer quelques pâtures.

Ce paysage fait également une insertion dans le milieu urbain comme rue des Monteaux. Un vallon forme une coupure verte entre le centre ancien et les extensions récentes.

Ancienne gravière privée

Le Coulouis et sa ripisylve

Coupure verte rue des Monteaux

Ces milieux sont sensibles. Leur maintien est primordial pour offrir une diversité de paysage et un

réservoir de biodiversité.

4. Le paysage agricole ouvert

La plaine agricole inondable de la vallée de la Loire est située entre la Bonnée et le Coulouis. Elle

est propice aux cultures céréalières et au maraîchage. Ce paysage ouvert est ponctué de nombreux écarts bâtis formés par les fermes en activités ou pas. Ce secteur offre des vues des plus intéressantes sur le bourg implanté sur le haut du coteau qui

délimite la zone inondable.

Paysage agricole ponctué d’écarts bâtis

Perception sur le bourg avec le front boisé implanté sur le coteau

5. La RD 952 : la vitrine de la commune

La RD 952 reste l’axe principal le plus emprunté de la commune. Cette voie forme la vitrine de la commune et la grande majorité des usagers ne connaissent de Bray-en-Val que cette image de voie de transit. Ce paysage est essentiellement urbain avec des activités et de l’habitat discontinu. Une liaison piétonne et cycle permet de relier le bourg de Bray-en-Val et celui des Bordes. Il est le

seul aménagement présent sur les accotements. Les deux points importants de la traversée sont le giratoire avec la RD 948 et le carrefour à feux qui permet d’accéder au centre bourg.

La limitation de la vitesse à 70 km/h, malgré la présence de panneaux d’agglomération, renforce l’idée que l’on circule en périphérie d’un bourg et non en son sein.

Giratoire avec la RD 948 Liaison piétonne en limite de RD 952 Carrefour à feux pour accéder au centre

bourg

5. La RD 952 : la vitrine de la commune marquée par

l’urbanisation

Le paysage fermé de boisements forme le principal

corridor écologique entre le Nord et le Sud de la

Commune

Le mitage de l’espace naturel au profit de l’espace

urbain augmente avec l’extension de la zone occupée

par les gens du voyage.

L’espace agricole en sortie du bourg est le seul espace

vierge de toute urbanisation sur la traversée de la

commune (Espace à enjeux en entrée de bourg)

Urbanisation urbaine discontinue vitesse limitée à 70 km/h l’image d’un bourg rural n’est pas évidente.

Activités éparses qui marquent fortement le paysage

Paysage ponctué d’écarts bâtis en limite de voie et en

fond de perspective.

B. LE PAYSAGE BATI

1. Le Bourg

1.1. DE RARES PERCEPTIONS LOINTAINES ET UNE LECTURE DES ENTREES

DU BOURG PEU EVIDENTE La végétation et l’urbanisation présentes en dehors du bourg ne permettent pas de véritables perceptions sur le bourg. Le clocher qui forme généralement un signal dans le paysage reste assez discret. Il est perceptible

en arrivant de Châteauneuf-sur-Loire, mais après l’entrée du bourg.

Il est également perceptible depuis la plaine agricole qui offre les plus belles vues sur le bourg. L’urbanisation continue le long de la RD 952 ne facilite pas la lecture des lieux et la notion d’entrée et sortie de bourg n’est pas très nette.

Les entrées sont signalées uniquement au niveau de la RD 952, de la rue du Val et la rue de la Forêt (pas de signalisation rue des Jardins du Coulouis).

Entrée Nord par la rue de la Forêt marquée par les extensions récentes. L’entrée Ouest par la RD 952 est marquée

par des extensions récentes.

Entrée Est par la RD 952. L’urbanisation

présente en amont du panneau ne facilite pas la lecture des lieux.

L’entrée Sud par la rue du Val avec

perception de la Mairie donne l’image d’un petit bourg rural.

Des entrées marquées par les

extensions récentes

1.2. Structure et organisation du bâti

Le centre ancien implanté en retrait de la RD 952 est restreint. Il s’organise entre la place de la mairie et l’église. Les constructions anciennes (R+ combles ou R + 1) forment un front bâti à l’alignement. Depuis ces dix dernières années, plusieurs aménagements sont venus modifier cette zone urbaine.

Plusieurs équipements publics sont arrivés, la rénovation de bâtiments existants et la création de nouveaux espaces publics améliorent le cadre de vie des abraysiens.

« La Forge » : bâti ancien rénové

pour l’accueil périscolaire et une salle d’informatique.

Aménagement de la rue en voirie partagée (zone 30).

Aménagement des abords de la Mairie

1.3. Structure et organisation du bâti

Les extensions récentes viennent s’étendre de part et d’autre du centre ancien, le

long de la rue des Monteaux et de la rue des Jardins du Coulouis. Elles forment une

frange bâtie linéaire en parallèle de la RD 952 qui propose encore plusieurs « dents

creuses ».

Les extensions récentes présentent plusieurs aspects : lotissements traditionnels ou en

secteurs boisés, grosses propriétés consommatrices d’espace.

Lotissement traditionnel. « Dent creuse » rue des Monteaux. Lotissement sur une ancienne parcelle

boisée.

En rive de la RD 952, l’urbanisation c’est faite au gré des opportunités. On observe un alternat

entre extensions récentes, dents creuses et quelques bâtiments anciens. Les extensions récentes s’organisent avec :

• Des parcelles avec accès direct sur la RD952, • Des parcelles en double ou triple rideaux, • Des lotissements en impasse perpendiculaires à la RD952.

L’ensemble n’est pas très lisible et l’aménagement des accotements ne permet pas de créer un lien qui unifie la traversée du bourg. On constate une opposition nette entre l’image des lieux du centre-bourg et celle de la RD 952.

Construction récente avec accès direct sur la RD952 suivie d’une « dent creuse ».

Lotissement « la Tuilerie » , perpendiculaire à la RD 952. Aménagement en double rideau.

1.3. Structure et organisation du bâti

1.4. Les espaces vacants et naturels

De nombreuses « dents creuses » et ruptures urbaines sont présentes au niveau des extensions récentes. Elles sont localisées principalement en rive de la RD 952.

Plusieurs espaces naturels sont également présents au sein de l’urbanisation. Il s’agit principalement de zones arborées avec pièce d’eau. Elles sont aménagées en espaces verts publics ou certaines sont intégrées à

d’importantes propriétés. Certaines de ces zones permettent de conserver des corridors écologiques au travers de l’urbanisation.

Importante propriété avec pièce d’eau rue des Jardins du Coulouis.

« dent creuse » en limite de la RD 952 (avec un projet de découpage).

Zone boisée qui forme la transition entre

le centre ancien et les extensions

récentes. Elle sera aménagée en espace public.

Certains coupures vertes sont à préserver

1.5. Les espaces publics : garants d’un cadre de vie à préserver

La commune recense des espaces verts avec étangs, une aire de jeux, un terrain de pétanque

et plusieurs zones de stationnement à proximité du centre bourg et des équipements (Les zones de

stationnement les plus importantes ne sont pas matérialisées). En limite Sud de la commune, l’aire de détente et de loisirs de l’étang de Menneroy, a été aménagée en 2010 dans une ancienne gravière de 18 ha.

Espace vert public

Aire de jeux pour petits

Ancienne

gravière au Sud de la commune

Jeux de pétanque

Etang communal

1.6. Des équipements publics concentrés dans le centre bourg

Les équipements sont localisés dans le centre bourg, dans l’îlot bâti composé de la mairie, des

écoles, de la salle des mariages, de l’accueil périscolaire, de la maison de santé, de la salle Chaîneau, de la bibliothèque et de l’école de musique communautaires. On peut également observer, plus loin, les ateliers municipaux, le terrain de tennis et la salle polyvalente.

Maison de santé

Salle des mariages Salle polyvalente

Terrain de tennis

Ecoles

Bibliothèque et école de musique

2. L’urbanisation éparse

L’urbanisation diffuse en dehors du bourg

A L’origine Bray-en-Val comprenait un petit bourg et de nombreux écarts bâtis répartis sur

l’ensemble du territoire. L’implantation de nombreuses extensions aux abords de ces écarts bâtis a créé des hameaux aujourd’hui composés essentiellement d’extensions récentes (comme la Cornetterie). Au Nord de la RD 952, plusieurs extensions ce sont récemment implantées dans la zone agricole Ces nouveaux aménagements créent un mitage conséquent de l’espace car il n’y a pas de

continuité avec l’urbanisation du bourg. Des ruptures urbaines importantes viennent compliquées la lecture des lieux.

Les activités sont également présentes en dehors du bourg. Elles sont réparties en divers points en rives des RD 952 et 948.

L’urbanisation est très présente dans le paysage de la commune (la forêt d’Orléans reste la seule préservée). Cet étalement n’est pas sans conséquence dans la lecture des lieux et la qualité du paysage. Les véritables limites du bourg ne sont pas vraiment marquées.

Nouveau lotissement implanté en retrait du bourg, au Nord de la RD 952 Activités en bordure de la RD 948 Lotissement récent à la Cornetterie

3. Le patrimoine

Le patrimoine architectural

Statue de sainte Radegonde

Portail de l’ancien cimetière

Bray-en-Val possède un patrimoine témoin de l’architecture et des traditions régionales qui apporte une qualité au paysage qu’il est important de préserver.

Piliers de portail

Croix du cimetière

Colombage

Croix de chemin

Le patrimoine naturel

Platane de la Grande Chappe Platanes en rive de la Bonnée

Séquoia du Moulin Saumaire

Chêne de la Cornetterie

Séquoia dans le bourg

La découverte de la commune permet également d’observer plusieurs arbres d’un port et d’une envergure remarquables. Ils participent à la qualité paysagère et écologique des lieux.

CONCLUSION DU DIAGNOSTIC PAYSAGER Un territoire à l’articulation de deux grands paysages : la forêt d’Orléans et le Val des

Méandres : - Un paysage fermé appartenant au patrimoine écologique régional et un paysage semi-ouvert peu à peu réduit par l’urbanisation. - Un paysage agricole ouvert et un paysage de milieu humide en relation avec la vallée de la Loire.

Un bourg avec un centre ancien réduit.

Un bourg traversé par une voie classée à grande circulation, vitrine de la commune, mais qui n’offre pas vraiment une image positive des lieux pour les usagers.

Une présence importante de « dents creuses » et de ruptures urbaines.

Une urbanisation importante en dehors du bourg qui présente une urbanisation mal maîtrisée

qui rend la lecture de certains lieux difficile Une urbanisation à contrôler. Des zones d’activités éparpillées en rive des principaux axes de communication.

Un bourg qui offre des « poches vertes », garantes d’un cadre de vie préservé et une offre en équipements publics structurée et accessible.

Des entrées de bourg pas toujours marquées et peu lisibles.

Un potentiel de densification non négligeable.

Merci de votre

attention