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Polysoude : Eye of the TIG er Le procédé TIG er est issu d’un développement technologique POLYSOUDE, variante du principe du soudage TIG fil chaud. D’importantes investigations ont permis de définir conjointement les conditions opératoires optimums et le design de torche nécessaire pour obtenir le meilleur niveau de performances. Le principe de base est relatif à la juxtaposition de deux arcs TIG, organisés et contrôlés de manière à se combiner en un seul arc doté du pouvoir calorifique de la combinaison des deux puissances, mais disposant de caractéristiques inhabituelles pour de telles intensités. En effet, selon la position de deux électrodes, il est possible de réduire considérablement la fusion du support pour parvenir à des taux de dilution qui prédestine le TIG er aux applications de rechargement. L’adjonction du fil préchauffé par effet joules via le contrôle d’une troisième source de courant permet d’exploiter le profil particulier du bain et d’améliorer considérablement le rendement du procédé. La maîtrise du taux de dépôt reste comme pour toutes les variantes du procédé TIG, indépendante du réglage des paramètres de l’arc et la qualité des dépôts est similaire à ce qui peut être obtenu en TIG classique. Il est en effet remarquable de constater que le niveau de compacité est du même ordre que celui attendu pour le soudage d’assemblages de haute résistance, ce qui permet de viser sans restriction aussi bien les applications destinées aux rechargements qu’aux opérations de beurrage préliminaires à la réalisation de soudures hétérogènes.

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Polysoude : Eye of the TIGer

Le procédé TIGer est issu d’un développement technologique POLYSOUDE, variante du principe du soudage TIG fil chaud. D’importantes investigations ont permis de définir conjointement les conditions opératoires optimums et le design de torche nécessaire pour obtenir le meilleur niveau de performances. Le principe de base est relatif à la juxtaposition de deux arcs TIG, organisés et contrôlés de manière à se combiner en un seul arc doté du pouvoir calorifique de la combinaison des deux puissances, mais disposant de caractéristiques inhabituelles pour de telles intensités. En effet, selon la position de deux électrodes, il est possible de réduire considérablement la fusion du support pour parvenir à des taux de dilution qui prédestine le TIGer aux applications de rechargement.L’adjonction du fil préchauffé par effet joules via le contrôle d’une troisième source de courant permet d’exploiter le profil particulier du bain et d’améliorer considérablement le rendement du procédé. La maîtrise du taux de dépôt reste comme pour toutes les variantes du procédé TIG, indépendante du réglage des paramètres de l’arc et la qualité des dépôts est similaire à ce qui peut être obtenu en TIG classique. Il est en effet remarquable de constater que le niveau de compacité est du même ordre que celui attendu pour le soudage d’assemblages de haute résistance, ce qui permet de viser sans restriction aussi bien les applications destinées aux rechargements qu’aux opérations de beurrage préliminaires à la réalisation de soudures hétérogènes.

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Selon les besoins, il est possible d’optimiser l’épaisseur des couches dans une plage usuelle se situant entre 1,5 et 3,5 mm. Cette souplesse permet d’ajuster la quantité de métal déposé au strict besoin et ainsi de réaliser des économies importantes compte tenu des coûts relatifs aux produits d’apport (généralement des alliages nobles). Les vitesses de soudage optimisées sont de l’ordre 70 à 90 cm/min avec des taux de dépôt compris entre 2,5 et 6 kg/h, soit près de 3 fois plus qu’avec le procédé TIG fil chaud.Dans tous les cas et, quelle que soit l’épaisseur de passe choisie, la maîtrise de la dilution est parfaite avec un taux de l’ordre de 12 % en première couche et de l’ordre de1,5 à 2 % dès la deuxième couche déposée. Dans le cas de rechargement avec des nuances de base nickel, ce niveau de performance permet de satisfaire sans difficulté les exigences relatives aux limitations à 5 % de ferrite dans les dépôts.Les machines de rechargement TIG fil chaud d’anciennes générations peuvent être transformées pour intégrer le procédé TIGer de façon à décupler à moindre coût la productivité d’installations existantes.Une fois investie, une machine équipée du procédé TIGer se révélera être un équipement rentable et économique permettant de faire chuter de 20 à 50 % le coût d’exploitation par kilogramme de métal déposé.

Auteur: Jean-Pierre Barthoux – Directeur Département Technologie, Ingénieur International en soudage (IWE)

R & D: Olivier Allain – Responsable Service Applications, Ingénieur International en soudage (IWE)Mariano Vellar – Spécialiste Développement SoudagePolysoude, Nantes FRANCE

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