2
Résumés des communications S271 de manière bilatérale (12 implants) ont été évalués. Les critères d’évaluation mesurés en préopératoire à 6 mois et à plus grand recul sont le score fonctionnel Dash, l’index de kanpandji ainsi que la force de la poigne et latéropulpaire. Résultats.— Le recul moyen était de 5 ans [3—6]. Les scores pré- opératoires, à 6 mois, puis à long terme étaient respectivement pour le Dash de 54,34, 24,18 puis 17,73 ; pour l’index de Kapandji : 7,70, 8,78, 9,82 ; pour la force de la poigne : 11,78 kg/F, 14 kg/F et 11,73 au plus grand recul ; pour la force de la pince : 0,89 kg/F, 2,89kg/F, 4,19kg/F. Deux complications sont à déplorer: une algo- dystrophie sévère et une tendinite de de Quervain. Aucune luxation ni descellement prothétique n’ont été observé à long terme. Discussion.— Cette étude montre la bonne évolution de ces pro- thèses dans le temps au niveau du score de qualité de vie et de la mobilité. La cassure observée dans l’évolution de la force de la poigne peut être physiologique. Ces résultats, comparés à d’autres études confirment que l’indication de ces prothèses est réservée aux formes centrées de rhizarthrose, sans autres atteintes du carpe. L’implant CMC Avanta a une bonne évolution dans le temps en termes de qualité de vie pour les patients si on la réserve à des formes non subluxées. La bonne indication de ces implants associés à une bonne technique de leurs mises en place (cimentage) sont des points essentiels. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.079 69 Les prothèses interphalangiennes proximales en pyrocarbone : à propos de 32 cas Jean-Luc Roux , Gero Meyer zu Reckendorf, Yves Allieu Clinique Clémentville, institut montpellierain de la Main-IMM, 35, rue de Clémentville, 34070 Montpellier, France Auteur correspondant. Depuis 2002 nous avons fait le choix du pyrocarbone pour les prothèses interphalangiennes proximales (IPP) lorsque l’os est suffisamment dense. Pour les patients atteints de polyarthrite rhu- matoïde nous sommes restés fidèles dans la quasi-totalité des cas aux implants en silastic. Nous rapportons les résultats des prothèses IPP en pyrocarbone. De novembre 2002 à avril 2010 nous avons placé 32 prothèses IPP chez 29 patients, d’âge moyen 59 ans. Les doigts concernés étaient : l’index 4 fois, le médius 15 fois, l’annulaire 11 fois et l’auriculaire 2 fois. L’indication chirurgicale a été retenue : pour une arthrose idiopathique dans 19 cas, une arthrose post-traumatique dans 9 cas, une arthrite rhumatoïde dans 3 cas où l’os paraissait suffisamment dense et une arthrite non étiquetée dans 1cas. L’arc de mobilité moyen préopératoire était de 28 , 4 IPP étaient totalement ankylo- sées. Tous les implants sauf 3ont été posés par une voie d’abord dorsale avec ténotomie selon Chamay. Trois prothèses ont été reprises: pour migration des implants dans 1 cas, pour ressaut avec instabilité dans 1 cas, pour un syndrome douloureux isolé dans 1 cas. La reprise a consisté au remplacement de la prothèse par une prothèse cimentée dans 1 cas, par un implant en Silastic dans un autre cas et en une arthrodèse dans le dernier cas. Vingt-trois patients (26 implants) ont été revu cliniquement et radiographiquement et 3 patients (3 implants) uniquement sur dos- sier avec un recul moyen de 27 mois (minimum 3, maximum 67). La douleur évaluée par l’EVA est à 1,3en moyenne (de 0à 5,5). L’arc de mobilité est de 48 en moyenne (—16 /64 ). Trois doigts sont ankylosés dont un en col de cygne. Sur le plan radiographique, 5 implants ont migré avec une chambre de mobilité dans 2 cas. On note 2 enfoncements < à 2 mm. Deux implants présentent un pont osseux palmaire responsable d’une ankylose. On retrouve un liseré d’ostéocondensation stable dans 12 cas. Les prothèses IPP en pyrocarbone donnent dans la majorité des cas une articulation indolore et fonctionnelle. La révision est facile car il n’y a pas d’ostéointégration. Le problème majeur est la migration de certains implants. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.080 70 La prothèse totale de coude est-elle indiquée dans le traitement des séquelles post-traumatique ? À propos d’une série de 19 cas avec un recul moyen de 5,2 ans Pierre-yves Barthel , Pierre Mansat , Franc ¸ois Dap , Gilles Dautel , Daniel Molé , Franc ¸ois Sirveaux Centre chirurgical Emile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy, France Auteur correspondant. Introduction.— Les séquelles traumatiques au niveau du coude posent un problème de prise en charge. La prothèse totale est une option thérapeutique lorsque l’interligne articulaire est détruit. L’utilisation d’une prothèse à charnière est souvent recommandée dans cette indication. Matériel et méthode.— Dix-neuf patients présentant une séquelle traumatique au niveau du coude ont été opérés pour la mise en place d’une prothèse de coude à charnière. Dans 12 cas, il s’agissait d’une arthrose post-traumatique (groupe 1) et dans 7cas d’une pseudarthrose de l’humérus distal (groupe 2). L’âge moyen des patients au moment de l’intervention était de 55 ans (56,2 ans pour le groupe 1 et 67,3 ans pour le groupe 2). Le délai moyen entre le traumatisme initial et la chirurgie prothé- tique était de 16,2 ans dans le groupe 1 et de 21,7 mois dans le groupe 2. Résultats.— Au recul moyen de 5,5 ans (24—156 mois) pour le groupe 1, le score Dash était de 34 points, le résultat était jugé bon et excellent d’après le score de la Mayo Clinic dans 75 %, et l’arc moyen de mobilité était de 41 à 129 en extension/flexion. Un liseré radio- graphique évolutif était noté dans 33 %, et une usure modérée des paliers dans 17 %. Il existait 7 complications (58 %) nécessitant une reprise dans 3 cas (25 %). Dans le groupe 2, au recul moyen de 4,6 ans (24—108 mois), le score Dash était de 39,7 points, le résultat était jugé bon et excellent d’après le score de la Mayo Clinic dans 86 %, et l’arc moyen de mobilité était de 29 à 133 en extension/flexion. Un liseré radio- graphique évolutif était noté dans 28 %, et une usure modérée des paliers dans 14 %. Dans un cas il existait une usure totale qui a néces- sité un remplacement 8 ans après la mise en place de la prothèse. Il existait 2 complications (28 %) nécessitant une reprise dans 1 cas (14 %). Discussion et conclusion.— Dans les séquelles traumatiques, les pro- thèses totales de coude à charnière permettent de récupérer un arc de mobilité fonctionnel avec un coude stable et indolore. Cepen- dant, le taux de complication est plus important dans le groupe des arthroses post-traumatiques en raison de l’âge plus jeune des patients, de leur niveau d’activité plus important, des contraintes articulaires élevées compte tenu de la déformation initiale sou- vent importante. L’indication prothétique chez ces patients doit être murement réfléchie et mise en balance avec les alternatives thérapeutiques. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.081 71 Complications et révisions après prothèse totale de coude Pierre Mansat , Nicolas Bonnevialle , Michel Rongières , Paul Bonnevialle

Complications et révisions après prothèse totale de coude

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Page 1: Complications et révisions après prothèse totale de coude

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de manière bilatérale (12 implants) ont été évalués. Les critèresd’évaluation mesurés en préopératoire à 6 mois et à plus grand reculsont le score fonctionnel Dash, l’index de kanpandji ainsi que laforce de la poigne et latéropulpaire.Résultats.— Le recul moyen était de 5 ans [3—6]. Les scores pré-opératoires, à 6 mois, puis à long terme étaient respectivementpour le Dash de 54,34, 24,18 puis 17,73 ; pour l’index de Kapandji :7,70, 8,78, 9,82 ; pour la force de la poigne : 11,78 kg/F, 14 kg/Fet 11,73 au plus grand recul ; pour la force de la pince : 0,89 kg/F,2,89 kg/F, 4,19 kg/F. Deux complications sont à déplorer : une algo-dystrophie sévère et une tendinite de de Quervain. Aucune luxationni descellement prothétique n’ont été observé à long terme.Discussion.— Cette étude montre la bonne évolution de ces pro-thèses dans le temps au niveau du score de qualité de vie et dela mobilité. La cassure observée dans l’évolution de la force de lapoigne peut être physiologique. Ces résultats, comparés à d’autresétudes confirment que l’indication de ces prothèses est réservée auxformes centrées de rhizarthrose, sans autres atteintes du carpe.L’implant CMC Avanta a une bonne évolution dans le temps entermes de qualité de vie pour les patients si on la réserve à desformes non subluxées. La bonne indication de ces implants associésà une bonne technique de leurs mises en place (cimentage) sont despoints essentiels.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.079

69Les prothèses interphalangiennes proximales enpyrocarbone : à propos de 32 casJean-Luc Roux ∗, Gero Meyer zu Reckendorf , Yves AllieuClinique Clémentville, institut montpellierain de la Main-IMM,35, rue de Clémentville, 34070 Montpellier, France

∗Auteur correspondant.Depuis 2002 nous avons fait le choix du pyrocarbone pour lesprothèses interphalangiennes proximales (IPP) lorsque l’os estsuffisamment dense. Pour les patients atteints de polyarthrite rhu-matoïde nous sommes restés fidèles dans la quasi-totalité des casaux implants en silastic. Nous rapportons les résultats des prothèsesIPP en pyrocarbone.De novembre 2002 à avril 2010 nous avons placé 32 prothèses IPPchez 29 patients, d’âge moyen 59 ans. Les doigts concernés étaient :l’index 4 fois, le médius 15 fois, l’annulaire 11 fois et l’auriculaire2 fois. L’indication chirurgicale a été retenue : pour une arthroseidiopathique dans 19 cas, une arthrose post-traumatique dans 9 cas,une arthrite rhumatoïde dans 3 cas où l’os paraissait suffisammentdense et une arthrite non étiquetée dans 1 cas. L’arc de mobilitémoyen préopératoire était de 28◦, 4 IPP étaient totalement ankylo-sées.Tous les implants sauf 3 ont été posés par une voie d’abord dorsaleavec ténotomie selon Chamay.Trois prothèses ont été reprises : pour migration des implants dans1 cas, pour ressaut avec instabilité dans 1 cas, pour un syndromedouloureux isolé dans 1 cas. La reprise a consisté au remplacementde la prothèse par une prothèse cimentée dans 1 cas, par un implanten Silastic dans un autre cas et en une arthrodèse dans le derniercas.Vingt-trois patients (26 implants) ont été revu cliniquement etradiographiquement et 3 patients (3 implants) uniquement sur dos-sier avec un recul moyen de 27 mois (minimum 3, maximum67). La douleur évaluée par l’EVA est à 1,3 en moyenne (de0 à 5,5). L’arc de mobilité est de 48◦ en moyenne (—16◦/64◦).Trois doigts sont ankylosés dont un en col de cygne. Sur leplan radiographique, 5 implants ont migré avec une chambre

de mobilité dans 2 cas. On note 2 enfoncements < à 2 mm. Deuximplants présentent un pont osseux palmaire responsable d’uneankylose. On retrouve un liseré d’ostéocondensation stable dans12 cas.

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es prothèses IPP en pyrocarbone donnent dans la majorité des casne articulation indolore et fonctionnelle. La révision est facile carl n’y a pas d’ostéointégration. Le problème majeur est la migratione certains implants.

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0a prothèse totale de coude est-elle indiquée danse traitement des séquelles post-traumatique ? Àropos d’une série de 19 cas avec un recul moyene 5,2 ansierre-yves Barthel ∗, Pierre Mansat , Francois Dap , Gilles Dautel ,aniel Molé , Francois Sirveaux

Centre chirurgical Emile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Les séquelles traumatiques au niveau du coudeosent un problème de prise en charge. La prothèse totale estne option thérapeutique lorsque l’interligne articulaire est détruit.’utilisation d’une prothèse à charnière est souvent recommandéeans cette indication.atériel et méthode.— Dix-neuf patients présentant une séquelle

raumatique au niveau du coude ont été opérés pour la misen place d’une prothèse de coude à charnière. Dans 12 cas, il’agissait d’une arthrose post-traumatique (groupe 1) et danscas d’une pseudarthrose de l’humérus distal (groupe 2). L’âgeoyen des patients au moment de l’intervention était de 55 ans

56,2 ans pour le groupe 1 et 67,3 ans pour le groupe 2). Leélai moyen entre le traumatisme initial et la chirurgie prothé-ique était de 16,2 ans dans le groupe 1 et de 21,7 mois dans leroupe 2.ésultats.— Au recul moyen de 5,5 ans (24—156 mois) pour le groupe, le score Dash était de 34 points, le résultat était jugé bon etxcellent d’après le score de la Mayo Clinic dans 75 %, et l’arc moyene mobilité était de 41◦ à 129◦ en extension/flexion. Un liseré radio-raphique évolutif était noté dans 33 %, et une usure modérée desaliers dans 17 %. Il existait 7 complications (58 %) nécessitant uneeprise dans 3 cas (25 %).ans le groupe 2, au recul moyen de 4,6 ans (24—108 mois), le scoreash était de 39,7 points, le résultat était jugé bon et excellent’après le score de la Mayo Clinic dans 86 %, et l’arc moyen deobilité était de 29◦ à 133◦ en extension/flexion. Un liseré radio-

raphique évolutif était noté dans 28 %, et une usure modérée desaliers dans 14 %. Dans un cas il existait une usure totale qui a néces-ité un remplacement 8 ans après la mise en place de la prothèse.l existait 2 complications (28 %) nécessitant une reprise dans 1 cas14 %).iscussion et conclusion.— Dans les séquelles traumatiques, les pro-hèses totales de coude à charnière permettent de récupérer un arce mobilité fonctionnel avec un coude stable et indolore. Cepen-ant, le taux de complication est plus important dans le groupees arthroses post-traumatiques en raison de l’âge plus jeune desatients, de leur niveau d’activité plus important, des contraintesrticulaires élevées compte tenu de la déformation initiale sou-ent importante. L’indication prothétique chez ces patients doittre murement réfléchie et mise en balance avec les alternativeshérapeutiques.

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oudeierre Mansat ∗, Nicolas Bonnevialle , Michel Rongières , Paulonnevialle

Page 2: Complications et révisions après prothèse totale de coude

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272 86e réunion annuelle de la

Service d’orthopédie-traumatologie, CHU Purpan, place dur.-Baylac, 31059 Toulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les prothèses totales de coude présentent un tauxe complication élevé par rapport aux autres arthroplasties.atériel et méthode.— Entre 1997 et 2008, 100 prothèses totalese coude semi-contraintes à charnière ont été mises en placet suivi avec un recul minimum de 24 mois. Les indicationsomprenaient : les coudes rhumatoïdes dans 45 cas, les trauma-ismes dans 33 cas — dont 18 fractures récentes de l’humérus distal,0 pseudarthroses et 5 arthroses post-traumatiques — 16 reprises derothèses et 6 autres.ésultats.— Au recul de 5 ans (2—11) le taux de complicationstait de 37 %. Il était de 33 % dans les indications de coude rhu-atoïde, de 36 % dans les cas traumatiques, et de 62 % dans les

eprises de prothèse. La complication la plus fréquente concer-ait le nerf ulnaire (9 %) et les insuffisances du triceps (7 %). Cinqmplants présentaient un descellement aseptique, un sur le versantuméral, deux sur le versant ulnaire, et deux bipolaires. Le taux’infection était de 4 % avec un descellement de l’implant danscas. Il existait 2 cas de fracture de la diaphyse ulnaire distale par

apport à l’implant et un cas au niveau de la diaphyse huméraleroximal à l’implant. Le nerf radial était atteint dans 2 cas. Uneupture d’un axe prothétique est survenue 8 ans après la mise enlace d’une prothèse pour le traitement d’une pseudarthrose de’humérus distal avec une déformation importante en valgus. Enfin,ne fracture d’un implant ulnaire est survenue chez une patienterésentant une polyarthrite juvénile. Dans 13 cas (13 %) une révi-ion chirurgicale a été nécessaire. Dans 3 cas, la prothèse a dûtre enlevée pour traiter une infection profonde, et dans 3 autresas la prothèse a été changée de manière bipolaire une fois, etu niveau de l’ulna dans 2 cas. Une ostéosynthèse a été effectuéeour traiter la fracture diaphysaire de l’humérus et la fracture de’ulna. Enfin, l’axe prothétique ainsi que les paliers en polyéthy-ène ont été changés dans 1 cas. Au recul, 94 prothèses étaientoujours en place, avec un taux de survie de 98 % à 5 ans et 86 % à0 ans.iscussion-conclusion.— La prothèse totale de coude est une chi-urgie difficile qui peut présenter un taux de complication élevéécessitant des reprises chirurgicales. La sélection des patients, uneechnique rigoureuse et un suivi régulier sont les éléments pouvantimiter ces complications.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.082

éance du 7 novembre après-midi

achis

3nfluence du degré de dégénérescence discaleréopératoire sur les résultats cliniques etadiologiques à 3 ans de l’arthroplastie cervicaleacques Beaurain ∗, Jean Huppert , Thierry Dufour , Phongam-Hieu , Jean Stecken , Jean-Paul Steib , Istvan Hovorka ,ean-Marc Vital , Pierre Bernard , Lucie Aubourg , Thierry Vila

Le bocage central, CHRU de Dijon, rue Gaffarel, 21000 Dijon,rance

Auteur correspondant.

ntroduction.— Les discopathies sévères sont considérées habituel-ement comme une contre-indication aux prothèses discales, sanséritable fondement scientifique. Les auteurs proposent d’évaluer’influence du degré préopératoire de dégénérescence discale sur

pcMr

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es résultats cliniques et radiologiques du remplacement discal avecne prothèse non contrainte.opulation.— Au sein d’une étude prospective et multicentrique,13 patients satisfaisant aux critères suivants ont été analysés :athologie discale cervicale monosegmentaire, aucun antécédente chirurgie cervicale, aucune autre chirurgie cervicale associée à’arthroplastie, dernier contrôle réalisé à un recul minimum de 2 ans3 ans maximum). Le degré de dégénérescence discale a été évaluéadiologiquement selon la méthode de Walraevens. Deux groupesnt été définis : groupe A : dégénérescence absente à faible (n = 64) ;roupe B : dégénérescence moyenne à sévère (n = 49).éthodes.— La comparaison entre les deux groupes a été effectuée

ur des critères usuels : EVA des douleurs cervicales et brachiales,DI, mobilité en flexion/extension (ROM) et ossifications hétéroto-iques au niveau opéré.ésultats.— Les données démographiques et basales étaient simi-

aires dans les 2 groupes. Dans chaque groupe, les scores EVA etDI diminuaient significativement par rapport au préopératoire. Auernier recul, les scores moyens EVA, NDI et le taux de compli-ation étaient similaires entre les 2 groupes. Seule l’améliorationoyenne du NDI au dernier recul par rapport au préopératoire étaitlus importante pour le groupe A (26,9 %) que pour le groupe B19 %). Le ROM moyen était similaire dans les deux groupes (9,2◦t 9,3◦), mais le groupe B avait un gain moyen plus important4◦) que le groupe A (1,3◦). L’incidence des ossifications hétéro-opiques était semblable dans les deux groupes. 92,1 % des patientsu groupe A et 95,8 % du groupe B accepteraient de refaire lahirurgie.a comparaison des 20 patients présentant le score le plus élevée dégénérescence discale initiale aux 20 ayant le score le plusas a montré des résultats plus favorables chez ces derniers, sansoutefois de différence significative.onclusion.— À un recul minimum de 2 ans, aucune association n’au être établie entre le degré de dégénérescence du disque cer-ical, évalué radiologiquement en préopératoire selon la méthodee Walraevens, et les résultats de l’arthroplastie cervicale. Celauggère néanmoins que les disques peu dégénérés, dont la hauteurst préservée, ne sont pas les seuls candidats au remplacement parrothèse discale. Des marqueurs sensibles et précis d’un mauvaisronostique doivent être identifiés dans les cas de dégénérescenceiscale importante.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.083

4ssai clinique prospectif, contrôlé, randomisé etulticentrique (IDE) comparant la prothèse deisque cervical Mobi-C® à la discectomientérieure avec fusion dans le traitement de laathologie discale à 2 niveauxeginald Davis ∗, Hyun W. Bae , Steven E. Gaede , Michael S.isey , Greg Hoffman , Kee D. Kim , Pierce D. Nunley , Danieleterson , Ralph Rashbaum , John Stokes , Jean-Paul Steib ,reater Baltimore Neurosurgical Associates

6536 North Charles St. Suite 600, 21204 Baltimore, États-Unis

Auteur correspondant.ntroduction.— La prothèse de disque cervical est concue pourréserver la mobilité et la hauteur du disque opéré. L’arthrodèsentersomatique avec plaque cervicale antérieure rigide (ACDF) este traitement de référence de la pathologie discale dégénérative.’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la pro-hèse Mobi-C par rapport à l’arthrodèse dans le traitement de la

athologie discale dégénérative à 2 niveaux, conduisant à une radi-ulopathie ou myélo-radiculopathie.atériel.— Cet essai (IDE) contrôlé, randomisé, prospectif, a été

éalisé sur 24 sites américains. Trois cents trente patients rando-