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NOVEMBRE 2015 SUPPLÉMENT DÉTACHABLE DU MENSUEL N o 1274 © FOTOLIA/ANATOLY MASLENNIKOV www.lepharmaciendefrance.fr Spécial 68 e Congrès

Compte rendu Congrès Reims

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II I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

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e 68e congrès s’est avéré conforme à nos attentes. Des plénières de très haut niveau avec des intervenants de qualité, des ateliers tout aussi inté-

ressants et des interventions ciselées de nos autorités de tutelle ont animé le week-end. Les pharmaciens qui se sont déplacés n’ont pas eu à le regretter… même si l’intransigeance du direc-teur de l’Assurance mala-die a pu en refroidir certains. Le vrai et le franc-parler ont donc régné et chacun a pu se rendre compte du travail accompli par les élus des trois structures organisatrices. Que dire, en outre, de la satisfaction affichée par nos partenaires d’avoir pu rencontrer autant de titulaires ! La formation sur la vaccination a été couronnée

de succès et les pharmaciens ont prouvé qu’ils étaient capables d’assurer cette mission dans un cadre législatif précis. De même, les deux soirées de qualité exceptionnelle ont permis à chacun de se détendre après des journées riches d’enseignements. Alors, merci ! Les élections aux Unions régionales des professionnels de

santé (URPS) étaient dans tous les esprits. La réussite du congrès ne peut que nous rendre optimistes pour la représentativité de la FSPF pour ces cinq pro-chaines années. Person-

nellement, je sais à qui donner ma voix. Je sais aussi que je serai heureux de vous voir encore plus nombreux l’année prochaine. Rejoignez-nous à Nantes, où le 69e congrès posera ses valises les 22 et 23 octobre 2016 ! I

« En 2016, rejoignez-nous à Nantes les 22 et 23 octobre ! »

Les photographies de ce supplément sont de Miguel Medina, sauf mention contraire.

P. 2 Portfolio Samedi 17 octobre

P. 4 Clôture Les élections dans toutes les têtes

P. 6 Session Utip Une formation piquante !

P. 8 Dans le rétro Tout le congrès en un clin d’œil

P. 10 Les ateliers > Thrombose et cancer > Améliorer le suivi

des patients chroniques

> Quel lien établir entre la ville et l’hôpital ?

> Réforme et conséquences de la loi démo-géographique

P. 12 Les partenaires > Agir ensemble pour

un bon usage du médicament > S’armer dans la guerre assurantielle

P. 14 Portfolio Dimanche 18 octobre

P. 16 Ils l’ont dit

Sommaire

Alain Boetsch Président du Congrès national des pharmaciens

Novembre 2015 I Supplément au no 1274 I 1

Page 3: Compte rendu Congrès Reims

Novembre 2015 I Supplément au no 1274 I 32 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Portfolio Spécial CongrèsSpécial Congrès Portfolio

SamediToujours pas de ministre cette année, mais encore de nombreux invités de marque, à commencer par le directeur général de l’Assurance maladie Nicolas Revel, face au président de la FSPF Philippe Gaertner (en haut, à gauche), Jean-François Thébaut, membre du Collège de la Haute Autorité de santé (ci-dessus), et Stéphane Sclison,

directeur de la stratégie chez IMS Health (en haut, à droite). Ce 68e Congrès, présidé par Alain Boetsch (en haut, au centre), fut aussi l’occasion de remettre le prix de thèse Anepf/Le Pharmacien de France à Kevin Chanussot (Besançon), chaleureusement félicité par le doyen de la faculté de pharmacie de Reims, Jean-Marc Millot (ci-contre).

Sous le regard de l’hôte de ce congrès, le président du syndicat des pharmaciens de la Marne Pierre Kreit (ci-contre, à droite), a notamment été reçu Jean-Luc Delmas, président de l’Académie nationale de pharmacie (ci-dessus).

Les congressistes ont profité samedi soir du dîner-spectacle du Kabaret Champagne Music-Hall.

Page 4: Compte rendu Congrès Reims

Novembre 2015 I Supplément au no 1274 I 5

Clôture Spécial CongrèsSpécial Congrès Clôture

Les élections dans toutes les têtes

Les années se suivent, les projets de loi de financement de la sécu-rité sociale (PLFSS) aussi. Pour 2016, ce n’est pas moins de

1,7 milliard d’euros d’économies qui est attendu sur le médicament. Une situation connue et redoutée par les pharmaciens, Albin Dumas, président de l’Association de pharmacie rurale (APR), en tête, lui qui a ouvert le bal des discours de conclu-sion de ce 68e Congrès des pharmaciens : « Les baisses de prix des PLFSS s’attaquent année après année à ce qui fait 80 % du revenu d’une officine de proximité, comme celles sur les médicaments contre le dia-bète ou l’insuffisance rénale. Nous ne

pharmacie tous les deux jours qui fer-mera mais une pharmacie tous les jours », a-t-il prévenu.

Non à l’ouvertureUne inquiétude tout à fait similaire à celles exprimées par Philippe Gaertner, président de la FSPF : « La nouvelle rémunération au 1er janvier a limité les effets de la dégrada-tion constatée mais n’a pu endiguer les baisses de prix non prévues pendant les négociations. Dans cette course d’endu-rance, il faut arrêter de repousser la ligne d’arrivée et au contraire accélérer les hono-raires, car les maintenir à leur niveau actuel serait une rupture du pacte conventionnel.

Je pense aux officines de proximité, dans les quartiers ou en milieu rural, pour les-quelles nous proposons un plan d’urgence pour 2016. » L’avertissement d’Albin Dumas a été assorti d’autres précautions, notamment sur la préservation de la loi de répartition des officines, actuellement rediscutée au sein de la direction générale de l’offre de soins (DGOS) : « Ce n’est plus tous les ans qu’il faut remonter au créneau mais tous les mois, parfois. Allez comprendre où est la logique. Qu’il faille l’adapter à la marge, d’accord, mais arrêtons de la triturer et conservons les quotas adoptés il y a à peine

dix ans. » La solution est dans la conti-nuité, selon lui. « Quand ce n’est pas la loi de répartition qui est attaquée, c’est le monopole […] pour satisfaire les appétits des grandes surfaces. » Si ces dernières ont été écartées du marché de l’OTC l’an dernier, tout comme l’ouverture du capi-tal, ce n’est pas pour que les pharmaciens eux-mêmes proposent de l’ouvrir, a estimé Philippe Gaertner en faisant une allusion transparente à la proposition de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) : « Non, nous ne sommes pas d’accord avec l’ouverture du capital des officines proposée par certains, qui, au-delà

Les dangers de la loi Macron écartés, l’année 2015 a été marquée par la première étape de la réforme des honoraires et la campagne des élections URPS. Rendez-vous en 2016 pour un premier bilan de ce scrutin tant commenté.

4 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Plaidoyer pour la vaccinationCe dimanche 18 octobre, Alain Guilleminot, président de l’Utip, s’est mon-tré volontaire quand ce fut son tour de conclure le Congrès des pharma-ciens : « La convention pharmaceutique de 2012 et la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) font que le pharmacien d’officine est devenu un profession-nel de santé reconnu qui doit pouvoir proposer une palette de services adaptée à ses patients. » Il a particulièrement insisté sur l’importance d’une nouvelle mis-sion à forte charge symbolique, qui a été l’objet de la session Utip de ce dimanche après-midi : la vaccination à l’officine. « On nous parle de recul de la vaccination et on refuse d’accepter le pharmacien dans ce dispositif ? En Suisse, des centaines de pharmaciens le font, comme au Portugal, au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Les pharmaciens français sont-ils moins compétents que leurs collègues étran-gers ? Les réticences des pouvoirs publics sont temporaires ; la vaccination à l’officine aura lieu », a-t-il assuré, appelant même ces derniers à mener sans tarder des expérimentations en régions, chose possible à condition de l’intégrer au projet de loi Santé. Ce même projet de loi duquel l’article autorisant la vac-cination a été retiré le 20 mars dernier par le gouvernement à la demande des médecins… On ne sait donc si le ministère de la Santé entendra cet appel.

voyons pas de terme à cette spirale de la descente des prix. Il importe de trouver la rémunération dans les honoraires. Certaines petites officines ont perdu 20 % de leur chiffre d’affaires lors du dernier exercice. » C’est pourquoi il assume sou-tenir « les honoraires de 1 euro par ordon-nance ALD [affections de longue durée, NDLR] » portés par la FSPF dans le cadre de son plan d’urgence présenté le 15 octobre dernier, et espérer la mise en place rapide de l’extension des honoraires à toutes les ordonnances, un projet esquissé dans la convention pharmaceu-tique de 2012. Faute de quoi, « l’année prochaine, ce ne sera peut-être plus une

de l’atteinte à l’indépendance, entraînerait la déstructuration du réseau de proximité. ». Une position évidemment partagée par Albin Dumas. « Il ne faut pas mélanger profession protégée et profession réglemen-tée dans l’intérêt du public, des Français, a également rappelé Michel Chassang, président de l’Union nationale des profes-sions libérales (UNAPL), et invité surprise de cette clôture du congrès de Reims. Certains ne l’ont évidemment pas bien compris. C’est ce qui a mené à la mobilisa-tion du 30 septembre 2014, qui a permis d’écarter les dangers de la loi Macron. Je tiens d’ailleurs à saluer ici le soutien de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. »

Suspense électoralLa proposition de l’UNPF survient évidem-ment dans un contexte de campagne électorale, celle pour les Unions régionales des professionnels de santé (URPS), a sou-ligné Philippe Gaertner, exhortant le public présent et tous les pharmaciens à y réflé-chir à deux fois avant de poster leur enve-loppe début décembre : « À la fin de cette année se tiennent des élections profession-nelles. J’appelle les pharmaciens à voter, mais attention au vote sanction : ce sont les plans d’économies qu’il faut sanctionner énergiquement, pas une organisation qui prend ses responsabilités. » Le président de la FSPF a fini son discours avec une standing ovation du public du Congrès national des pharmaciens. y Laurent Simon

« Non, nous ne sommes pas d’accord avec l’ouverture du capital des officines proposée par certains. »Philippe Gaertner, président de la FSPF

« Arrêtons de triturer la loi de répartition et conservons les quotas adoptés il y a à peine dix ans. »Albin Dumas, président de l’APR

Page 5: Compte rendu Congrès Reims

Décembre 2013 I Supplément au no 1255 I 7

Spécial Congrès

6 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Spécial Congrès Session Utip

Une formation piquante !

Jean-Luc Delmas, président de l’Académie nationale de pharmacie, a posé les jalons de cette session Utip en précisant que son institu-

tion, favorable à la vaccination par le pharmacien, « exhorte celui-ci à se former pour être prêt le moment venu ». Pour lui, cette formation devra aboutir à un agré-ment individuel, propre à chaque profes-sionnel volontaire, et non pas attribué à une officine. Un prérequis que confirme

Francis Megerlin, maître de conférences en droit et économie de la santé à l’uni-versité Paris-Descartes, selon lequel l’acte vaccinal par le pharmacien doit par ail-leurs être effectué sur « les groupes répu-tés “non à risque” et les personnes ne consultant pas ou peu ». L’universitaire a exposé les expériences étrangères en la matière (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Portugal) et les freins rencontrés en France. Il a insisté sur la nécessité de protocoliser ce « geste inédit » pour le pharmacien. En effet, le protocole « struc-ture un exercice, permet de faire de l’assu-rance qualité mais aussi de déterminer dans certains cas une responsabilité civile en cas de manquement ou d’insuffisance ». Notion essentielle reprise par Philippe Lieber-mann, vice-président honoraire de la FSPF en charge des affaires européennes, qui a ainsi présenté un pro-tocole établi par le National Health Ser-vice (NHS) britannique, relatif à la vacci-nation antigrippale dans les pharmacies à proximité de Londres pour la saison 2013-2014.

Mise en pratiqueLes premiers éléments de cette démarche qualité ont été apportés par Anne Mosnier, médecin généraliste et épidémiologiste, qui a présenté les règles et étapes à res-pecter avant, pendant et après la vaccina-tion. Selon elle, l’acte vaccinal par le pharmacien doit être réservé aux « vaccins faits régulièrement, sur un grand nombre de personnes, pour lesquels on a beaucoup de recul et qui présentent peu d’effets indé-sirables ». Le Dr Mosnier a ainsi listé les effets secondaires postvaccinaux immé-diats, à court, moyen et long terme. Très bonne transition à l’intervention suivante, celle du Dr Catherine Burogorri-Pierre, médecin généraliste et médecin lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers. Celle-ci a

Pari risqué mais visionnaire pour Utip Innovations qui a formé les pharmaciens à la vaccination dimanche 18 octobre. De quoi juste-ment les préparer à de futures expérimentations.

Une session de formation à la fois théorique et pratique : les pharmaciens ont ainsi pu s’exercer au geste vaccinal sur des balles en mousse.

indiqué aux pharmaciens présents les symptômes et la prise en charge des réac-tions allergiques postvaccinales selon le grade de gravité, allant des signes cuta-néo-muqueux généralisés à l’arrêt cardio-respiratoire. Intervention suivie, avec plus de légèreté, d’une mise en situation au cours de laquelle les pharmaciens ont pu s’exercer à piquer sur des balles en mousse, selon les instructions données par le Dr Mosnier. Certains volontaires ont également pu profiter de cette session pour se faire vacciner contre la grippe par les médecins présents.

L’interprofessionnalité aussiComme l’a précisé Francis Megerlin, le partage d’informations entre profession-nels de santé est essentiel et constitue un autre des prérequis à la vaccination par le pharmacien. Le carnet de vaccination électronique peut y répondre. Présenté par le Pr Jean-Louis Koeck, médecin bio-

logiste, membre du Comité technique de vaccination et direc-teur de la publication du site Mesvaccins.net, il s’intègre à tout logiciel métier, per-

met une traçabilité des vaccins adminis-trés, est consultable par le patient et les professionnels de santé et comprend un système d’aide à la décision selon l’état vaccinal et le profil pathologique du patient. En clôture de cette session, ce fut au tour de Nassim Mekeddem, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), d’expri-mer avec force la volonté des étudiants à se former, notamment au cours de l’année hospitalo-universitaire. Il a précisé avoir usé de beaucoup de « pédagogie auprès de ses homologues étudiants en médecine et en soins infirmiers », qui se sont finale-ment « positionnés en faveur de la vaccina-tion encadrée en officine ». Et, selon les premiers échos qui suivirent cet après-midi, des pharmaciens initialement réti-cents sont repartis convaincus et motivés. Officinaux, formez-vous ; la piqûre finira par être à portée de main ! ❙ Élise Brunet

L’officinal ne doit pas hésiter à réaliser ce « geste inédit ».

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Novembre 2015 I Supplément au no 1274 I 1110 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Ateliers Spécial Congrès

Quel lien établir entre la ville et l’hôpital ?

Avec la création prochaine des groupements hospitaliers de territoire (GHT) prévue par le projet de loi Santé, « le phar-

macien d’officine a intérêt à se distinguer pour prendre sa place » a prévenu Sophie Sergent, secrétaire générale de la FSPF en région Nord-Pas-de-Calais, lors de cet atelier sur le lien ville-hôpital. Au sein de son Union régionale de professionnels de santé (URPS), le syndicat vient de lancer une carte de coordination des soins des-tinée aux patients à risques, qui recense les contacts nécessaires, afin d’organiser la prise en charge après une hospitalisa-tion. Imprimée à 2 millions d’exemplaires et diffusée en septembre dernier dans

8 500 pharmacies du Nord-Pas-de-Calais, elle permet de toucher un patient sur deux dans la région. Élaborée en collaboration avec les URPS des autres professions, « cette carte nous permet aussi de valoriser le travail en réseau interprofessionnel », a rappelé Sophie Sergent. Mettre en place une coordination entre hôpital et ville « nécessite une démarche active », a sou-ligné Michel Siffre, secrétaire général de l’URPS pharmaciens Provence-Alpes- Côte d’Azur. Outre des documents de liaison (fiche, suivi des livraisons à domi-cile…), son URPS a embauché deux col-laboratrices qui démarchent les hôpitaux locaux. « L’accueil est très favorable, moti-vant pour les officines comme pour les

médecins », a raconté Michel Siffre. L'ate-lier a aussi été l'occasion de représenter l'expérimentation Marié (Médicaments à adapter à la fonction rénale et iatrogénie évitable), lancée en 2014 par l’URPS phar-maciens Centre. ❙ Lydie Colders

Évolution de la prise en charge ambulatoire oblige, la coordination entre l’hôpital et les professionnels de santé en ville devient un enjeu d’actualité pour les pharmaciens. Retour d’expériences.

Sophie Sergent, secrétaire générale de la Fédération régionale du Nord-Pas-de-Calais, le 18 octobre.

Réforme et conséquences de la loi démo-géographique

Devant l’affaiblissement du réseau rural, les pouvoirs publics répondent par l’exer-cice coordonné, à travers les

maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et les pôles de santé. Mais « il y a nécessité, pour les pharmaciens installés dans une même zone, de pouvoir être tous associés à la même MSP qui doit, dans la mesure du possible, être multisite », a affirmé Albin Dumas, président de l’Asso-

pement ou transfert. « D’autres nécessitent d’être examinées quant à leur intérêt ou leur danger », a indiqué Albin Dumas, comme la simple déclaration pour les transferts et regroupements intracommunaux ou l’autorisation de regroupement sur les communes avoisinantes. Concernant « la volonté de recomposer des zones de des-serte, [elle] constitue pour nous un retour à la dérogation dans les règles d’installation, faisant peser un grave danger sur les petites officines. Nous y sommes fermement oppo-sés », a insisté le président de l’APR. Enfin, pour indemniser les pharmaciens sur le départ, l’association propose de créer un fonds solidaire de péréquation profession-nelle et appelle à une fiscalité spécifique en zone fragile. ❙ Claire Grevot

Prévues dans le projet de loi Santé, certaines réformes touchant la loi de répartition démo-géogra-phique constituent une régression pour les officines rurales.

Hervé Breteau et Albin Dumas, respectivement vice-président et président de l’APR, et Anne-Marie Humbert, pharmacienne dans le Finistère.

ciation de pharmacie rurale (APR). Parmi les propositions de la direction générale de l’offre de soins pour faire évoluer le cadre législatif de l’officine, certaines sont désirées par la profession, comme la sup-pression du délai de cinq ans après regrou-

Spécial Congrès Ateliers

Thrombose et cancer

Améliorer le suivi des patients chroniques

Cet atelier a été l’occasion de donner à l’officinal les clés de la prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse

(MTEV). Tout d’abord, Pierre Kreit, pré-sident de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de la région Champagne-Ardenne, a présenté l’expérimentation pluridisciplinaire initiée par son Union régionale des professionnels de santé (URPS), qui a abouti à la formation d’équipes officinales à cette pathologie dans le cancer lors de quatre rencontres dans quatre départements. L’incidence de

Outre éviter l’effet blouse blanche et l’hypertension masquée, l’automesure tensionnelle (AMT) a pour avantage d’être

facile d’accès. Elle reste pourtant peu utili-sée en pratique quotidienne. D’où la volonté de l’Union régionale de professionnels de santé (URPS) Bretagne de mettre en place un système organisé d’accès à l’AMT, dans le cadre d’une coopération médecins-phar-maciens, afin d’améliorer le diagnostic, l’observance et le contrôle de l’hypertension artérielle. À raison de deux entretiens phar-

la MTEV dans le cancer selon le stade, la localisation et la vitesse de progression de celui-ci a ensuite été présentée par Damien Parent, pharmacien hospitalier à l’Institut Jean-Godinot de Reims. Informa-tions complétées par Philippe Nguyen, hématologiste au centre hospitalier uni-versitaire (CHU) de Reims, qui a exposé les trois facteurs responsables d’une aug-mentation du risque thromboembolique chez les patients atteints de cancer : la stase sanguine (liée à une immobilisation, une compression tumorale…), les lésions vasculaires (en lien avec la chirurgie, la radiothérapie, la pose d’un cathéter cen-tral…) et l’hypercoagulabilité. Facteurs corrigés par la prise d’héparines de bas poids moléculaire (HBPM) au long cours, qui ont montré leur supériorité anticoa-gulante par rapport aux antivitamines K,

La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) touche 20 % des patients cancéreux et requiert la vigilance du pharmacien.

Depuis leur création, les URPS pharmaciens développent des actions originales. Zoom sur trois d’entre elles axées sur le suivi des patients chroniques.

comme l’a exposé par la suite Nicolas Jouvenin, cancérologue au CHU de Reims. En se basant sur les recommandations de bonnes pratiques éditées par l’Institut national du cancer en septembre 2008, il a présenté les modalités de traitement par HBPM d’un patient cancéreux. La mise en pratique à l’officine de ces éléments a alors été traitée par Jérôme Sicard, offici-nal à Châlons-en-Champagne. Cette ses-sion s’est concrétisée par la remise d’un livret « Cancer et thrombose », destiné au patient et réalisé par Clémentine Dauvissat, pharmacienne. ❙ Élise Brunet

nale de santé. « Plus d’une centaine l’ont validée, dont la plupart dans le cadre de leur obligation de développement professionnel continu », a souligné Valérie Garnier, vice-présidente de l’URPS. L’objectif de l’opé-ration lancée par l’URPS Alsace est, lui, de faire revenir le matériel médical à l’officine. Démarrée en juin 2015, elle communi-quera en quatre temps, sur le lit, le fauteuil roulant, la pression positive continue et l’incontinence (pour janvier 2016). « La campagne s’appuie sur un site internet grand public, un relais presse et télévision, et une information patients dans les officines. Nous avons de plus envoyé un e-mailing à plus de 1 200 prescripteurs et joint des associations d’aide à domicile qui se sont inscrites sur le site, ce qui montre un réel intérêt pour ce dossier », s’est réjoui Claude Windstein, secrétaire de l’URPS. ❙ Claire Grevot

maceutiques, « Assurance maladie, patients, médecins, pharmaciens… tout le monde trouve son intérêt dans cette expérimenta-tion », a insisté Lucien Désert, directeur de l’URPS. Du côté du Languedoc-Roussillon, l’URPS a mis en place une formation vali-dante de 40 heures à l’éducation thérapeu-tique, spécifique aux pharmaciens et officiellement reconnue par l’agence régio-

Le pharmacien hospitalier Damien Parent, l’un des orateurs de cet atelier organisé le 17 octobre.

Lucien Désert, directeur de l’URPS Bretagne, lors de cet atelier du 17 octobre.

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12 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Spécial Congrès Partenaires

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Seules les formations soumises à la Commission professionnelle des pharmaciens peuvent faire l’objet d’une prise en charge.

FORMATIONS PRIORITAIRES

Toute formation liée à la pratique professionnelle

DIPLÔMES UNIVERSITAIRES

• Diététique et nutrithérapie• Gérontologie• Homéopathie• Médication, conseil à l’officine• Maintien à domicile• Mycologie• Orthopédie• Pathologie• Audio-prothèse• Optique• Pharmacie clinique• Thérapeutique• Vétérinaire

EPU

• EPU• APEPPU• Formation continue des pharmaciens

QUALITÉ DE L’ACTE PHARMACEUTIQUE

• Officiqual• Ordoqual• Endoqual• Qualité acte pharmaceutique• Évaluation de la qualité des soins et de la

pratique professionnelle dans le cadre de la Haute Autorité de santé

SÉMIOLOGIE / PATHOLOGIE

• Pathologies• Maladies cancéreuses• Pédiatrie• Dermatologie

THÉRAPEUTIQUE À L’OFFICINE

• Thérapeutique• Diététique• Phytothérapie• Homéopathie• Médication officinale• Médication familiale• Médicaments à prescriptions restreintes• Prothèses capillaires• Cosmétiques• Dermo cosmétique• Gynécologie• Pharmacologie

ORTHOPÉDIE

• Véhicules pour handicapés physiques• Orthèses• Thermoformables

VÉTÉRINAIRE

PRISE EN CHARGE DU PATIENT

• Maintien à domicile• Intégration du pharmacien dans un réseau• Dossier pharmaceutique (demi-journée)• Éducation thérapeutique du patient• Accompagnement du patient : suivi et

entretien

MYCOLOGIE

LÉGISLATION PHARMACEUTIQUE LIÉE À L’ACTE

FORMATION DE COORDONATEUR DE SANTÉ EN GÉRIATRIE

FORMATIONS NON PRIORITAIRES

Toute formation relative à l’exercice professionnelAttention, la liste ci-dessous est non exhaustive

APPROCHE GLOBALE DE L’EXERCICE OFFICINAL

• Communication• Gestion• Gestion des ressources humaines• Juridique• Langues• Management• Informatique bureautique

et Internet (hormis les formations sur site et pro-logiciels)

• Le pharmacien face aux risques

ATTENTION !

• Sont éligibles les formations d’une durée minimale de 6 h sur une journée ou cycle de 6 h par module successif de 2 h minimum.

• Sont également éligibles les formations d’une durée minimale de 4 h correspondant à une prise en charge d’une demi-journée.

Rappel : Aucun organisme de formation ne peut être agréé ou sélectionné par le Fif-PL ; seuls des thèmes de formations peuvent être présentés.

Agir ensemble pour un bon usage du médicament

S’armer dans la guerre assurantielle

«Les trois quarts des personnes de plus de 75 ans vivant encore à leur domicile, il nous a paru utile de consacrer la

première phase de notre projet à la iatro-génie du patient en ambulatoire », a indiqué en préambule de sa présentation Philippe Lamoureux, directeur général du Leem (Les Entreprises du médicament). Les pharmaciens sont largement représentés dans ce programme baptisé « Médica-ment… et si on changeait de comporte-ment ? », bâti en quatre volets et lancé en avril dernier. Il associe campagne de

Le marché de l’assurance est le théâtre de nombreux rapproche-ments et de la disparition de plu-sieurs centaines d’opérateurs.

« Dans dix ans, il restera le tiers des orga-nismes d’assurance », prédit Jean-Yves Nouy, directeur général de la Mutuelle d’assurance des pharmaciens (MADP). Parmi les accélérateurs de cette concen-tration du marché : les nouvelles régula-tions du secteur, avec la directive européenne Solvabilité II qui pénalise l’investissement en actions et la loi Hamon

communication vers le grand public et les professionnels de santé, mesures d’aide à la prescription et conseil pharmaceutique renforcé à partir du dossier pharmaceu-tique et d’un outil de sensibilisation aux signes d’alerte. Inscrit dans la durée, il comprend également une évaluation des modifications de comportement, de pres-cription, de suivi et de consommation des médicaments. Dans son volet consacré à l’aide à la dispensation, « le programme conforte le pharmacien dans son rôle pivot […] en matière de médicament et en par-ticulier d’automédication », a souligné Philippe Lamoureux. Il s’agira ensuite d’en mesurer les effets, non seulement sur la consommation et le bon usage du médi-cament, mais aussi sur le désengorgement des hôpitaux et la prise en charge aux urgences. La deuxième phase du plan,

Le Leem a déployé un programme complet de lutte contre la iatro-génie médicamenteuse chez les sujets âgés.

Comme beaucoup de secteurs d’activité, l’assurance subit un marché hyperconcurrentiel. Comment la MADP s’adapte-t-elle à cette situation ?

déployée sur 2016, s’appuiera notamment sur une collaboration avec les hôpitaux et établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes. L’idée sous-jacente de ce programme est aussi « de faire sortir les pouvoirs publics de leur addiction à la baisse des prix des médicaments », a conclu Philippe Lamoureux. ❙ Claire Grevot

salariés, comme le pack responsabilité civile et protection juridique. Autre opé-ration réalisée : le partenariat noué avec SwissLife, « pour se donner des armes dans la guerre concurrentielle du marché et face aux nouvelles régulations mais aussi pour répondre aux besoins de nos sociétaires », a précisé Jean-Yves Nouy. Par ailleurs, la MADP entrera prochainement dans une phase d’absorption de différentes mutuelles, une autre façon de se dévelop-per. Dernier projet mis en avant, « la dis-tribution, dès le 1er janvier 2016, d’un contrat “ANI *-compatible”, solidaire et responsable et qui correspond à toutes les obligations légales de l’employeur ». ❙ Claire Grevot

* Accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 relatif à la généralisation de la complémentaire santé pour les employeurs.

donnant droit à la résiliation à tout moment. Dans ce contexte difficile, la stratégie de la MADP a été d’élargir son champ d’action, d’ouvrir le sociétariat à l’ensemble des professionnels de santé, de lancer de nouvelles branches (santé individuelle, collective, indemnités jour-nalières…), mais aussi des produits très simples par Internet ciblant libéraux et

Philippe Lamoureux, directeur général du Leem.

Le directeur général de la Mutuelle d’assurance des pharmaciens (MADP) Jean-Yves Nouy.

Page 9: Compte rendu Congrès Reims

Novembre 2015 I Supplément au no 1274 I 1514 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Portfolio Spécial CongrèsSpécial Congrès Portfolio Portfolio Spécial CongrèsSpécial Congrès Portfolio

DimancheTandis qu’il flottait comme un air de « French Green Day » à l’extérieur du Centre des congrès, à l’intérieur les congressistes ovationnaient le discours de clôture de Philippe Gaertner, président de la FSPF. Ce dernier est intervenu après Michel Chassang (ci-contre, à gauche), qui préside l’Union nationale des professions libérales (UNAPL). Ce dimanche 18 octobre fut également l’occasion d’assister à des échanges avec la députée Catherine Lemorton (en haut à droite) ou encore le directeur général de l’offre de soins Jean Debeaupuis (ci-dessous).

Ces deux jours de travaux se sont terminés au cœur du plus grand caveau de Champagne, celui de la maison Castelnau.

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Page 10: Compte rendu Congrès Reims

Décembre 2013 I Supplément au no 1255 I III

Spécial CongrèsSpécial Congrès

AAZABBOTTABM PHARMAREVAACTUALITES PHARMACEUTIQUESA-DERMAALLIADISALLIANCE HEALTHCAREAPRARROW GENERIQUESARXASCAASTERAASTRA ZENECAAVENEBIOGARANBIOHEALTHBOEHRINGER INGELHEIMBOIRONBOUCHARA RECORDATICADUCIELCAISSE D’EPARGNE BPCE

LA REVUE PHARMA LEEMLE MONITEUR DES PHARMACIESL’ENTREPRISE OFFICINALELEO PHARMALIFESCANMACSFMEDISSIMOMTRLMYLANNATURACTIVENEPENTHESNOVARTIS PHARMANUTRICIA NUTRITION CLINIQUEOBJECTIF PDAOCPOPUSOSPHAREAPASTELLI FRANCEPFIZERPHARMA BEAUTE MAG

PHARMA DEVELOPPEMENT PHARMAGESTPHARMETUDESPHOENIX PHARMAPIERRE FABRE HEALTHCAREPHARMAVIEPRATICDOSEPRATIS PHARMAPROFESSION PHARMACIENROBOTIK TECHNOLOGYSABOUNIASANOFI DIABETESANOFI SANTE GRAND PUBLICSOCIETE DES PHARMACIENS DU CENTRESOKEIUTIP ASSOCIATIONUTIP INNOVATIONSVIDALWINPHARMAZENTIVA

CERP FRANCE DEMAPHARMDUCRAYEG LABOESSENTIEL SDMEXPANSCIENCEFARMA CONSEILSFIF PLGROUPE PHRPAUL HARTMANNHOME VIDEO CONCEPTIMPETO MEDICALINFOSOFTINGENICO HEALTHCAREJOURNAL DE PHARMACIE CLINIQUEKAPELSEKLORANEKRKALA MEDICALELABORATOIRE DE LA MER

ainsi qu’à nos partenaires pour leurs contributions à cette manifestation

# Mercivenus très nombreux participer au 68e congrès

aux pharmaciens

Ils l’ont ditReprésentants de la profession et partenaires se sont succédé durant deux jours sur

le plateau de la Web TV LeMondePharmaceutique.tv. Propos recueillis par Claire Grevot

« Notre volonté est de développer le marché

de l’assistant d’écoute préréglé en pharmacie

avec la participation active du pharmacien, par

la voie de la formation. »René Lioret,

directeur des opérations chez Urgo qui vient d’acquérir la société

spécialisée dans les aides auditives préréglées Sonalto

VACCINERA ?VACCINERA PAS ?

« Je regrette que l’on ait reculé sur la vaccination à l’officine qui était un bon signe d’évolution vers les pratiques avancées, facteur d’amélioration de l’accès aux soins et de santé publique. »CATHERINE LEMORTON, députée de Haute-Garonne et présidente de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale

« Nous souhaitons engager une démarche avec les organisations professionnelles pour lancer des expérimentations en régions sur la pratique vaccinale à l’officine, dans le cadre du renouvellement de la vaccination antigrippale, avec l’objectif d’augmenter le taux de vaccination de 20 à 30 % d’ici à trois ans. »ALAIN GUILLEMINOT, président de l’Utip

« Voter FSPF aux prochaines élections aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS) permettra de continuer le chemin qui vient d’être commencé sur la mutation de l’officine, avec notamment les nouvelles missions d’accompagnement. »

PHILIPPE GAERTNER, président de la FSPF

« Les pharmaciens d’officine ont toute leur place dans l’organisation des soins primaires ainsi que dans les chantiers et mesures qui découleront de la loi de modernisation du système de santé. »

Jean Debeaupuis, directeur général de l’offre de soins

PRÉVOYANCE « Proactive dans les négociations conventionnelles, la FSPF a obtenu que les sommes des salaires maintenus en cas d’arrêt maternité ne soient plus à la charge de l’employeur mais remboursées par l’assureur. »

PHILIPPE DENRY, président de la commission Relations sociales à la FSPF

« Étant donné le nombre d’occasions

de voir ses patients, de parler avec eux,

de les écouter, le pharmacien a cent

opportunités d’améliorer l’observance. »

STÉPHANE SCLISON, directeur de la stratégie chez IMS Health

« De la même manière que le citoyen

souhaite gérer sa vie, le patient veut gérer

son traitement comme il l’entend.

Nous devons définir avec lui un projet

thérapeutique pour lui donner

envie d’être observant. »

JEAN-LUC DELMAS, président

de l’Académie nationale de pharmacie

« À partir des deux accompagnements de patients antivitamines K (AVK) et asthme, nous allons voir comment maintenir leur dynamique et définir les possibilités d’introduire d’autres missions, dans les prochains mois ou les prochaines années. »

NICOLAS REVEL, directeur général de l’Assurance maladie

16 I Supplément au no 1274 I Novembre 2015

Page 11: Compte rendu Congrès Reims

IV I Supplément au no 1255 I Décembre 2013

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22-23 octobre 2016

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