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Compte rendu du conseil communautaire
du 20/03/2013
Membres présents: JL ANDERHUEBER, A BOURDEAUX, R CAVALOTTI, C GEORGES,
L GOTTI, JM GREBAUT, G GUYON, M JACQUEY, L LEGUILLON, M MAILLARD,
JF MEUZIAU, P MIESCH, E MORGAT, A NAWROT, D ORY, C PHILIPPON,
S RINGENBACH, B RITTER, G WURTZ, R ZAPPINI
Suppléants : JP GRUEBER, B ZENTNER
Membres excusés : A OTHELET, D VALLVERDU
Pouvoirs: G WOLFF à A BOURDEAUX, JL BUCHWALTER à B ZENTNER, P KESSLER à
P MIESCH, M KROMER à G GUYON, E PARROT à S RINGENBACH
1. – Emplois d’avenir – présentation par la Mission locale
Cf. diaporama ci-joint.
2. – Accompagnement des jeunes adultes – proposition de partenariat par la Mission locale
Cf. diaporama ci-joint.
3. – Logement et cadre de vie des personnes âgées dépendantes – proposition de partenariat
par le Conseil général du Territoire de Belfort
Cf. Note du Conseil général ci-jointe.
Monsieur VALLVERDU quitte l’assemblée
4. – Budget principal-section d’investissement-autorisation de dépense avant le vote du budget
primitif 2013
Vu
le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L1612-1,
Monsieur le Président sollicite pour le budget annexe relatif à l’assainissement collectif,
l’autorisation de l’assemblée délibérante de procéder avant le vote du budget primitif 2013 et
jusqu’au 15 avril 2013 à l’engagement, la liquidation et le mandatement des dépenses
d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget 2012. Il rappelle par ailleurs,
que cette autorisation ne porte pas sur le remboursement des annuités du capital de la dette venant à
échéance avant ledit vote, auquel il peut être procédé sans limite.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
AUTORISE Monsieur le Président à procéder, pour le budget annexe de l’assainissement collectif,
jusqu’au vote du budget primitif 2013 et au plus tard le 15 avril 2013, à l’engagement, la liquidation
et le mandatement des dépenses d’investissement 2013, dans la limite du quart des crédits ouverts
au budget 2012,
2
PRECISE que ce seuil est à apprécier par chapitre, ainsi qu’il suit :
Chapitre / Opérations
Crédits
votés en
2012
Limite du
¼ avant
BP2013
040 Opérations d'ordre entre sections 55 860,00 13 965,00
13 Subventions d’investissement 3 912,00 978,00
21 Immobilisations corporelles 59 000,00 14 750,00
Opération n°14 - travaux de réseaux 40 000,00 10 000,00
Opération n°15 - Nvlle STEP Anjoutey 88 492,00 22 123,00
Opération n°18 - 18e tranche 400,00 100,00
Opération n°21 - 4e tranche SAARC 22 000,00 5 500,00
Opération n°24 - Réseau Rougemont-
Lachapelle 600,00 150,00
5. – Centre socioculturel – avenants à la convention d’objectifs et de financement signée avec
la Caisse d’allocations familiales du Territoire de Belfort
Considérant le partenariat avec la Caisse d’allocations familiales du Territoire de Belfort et le
soutien financier de la Caisse nationale d’allocations familiales,
Monsieur le Président sollicite le conseil pour l’autoriser à signer les avenants pour l’année 2013
relatifs aux conventions d’objectifs et de financement, qui conditionnement le versement des
prestations de service pour nos différents services socioéducatifs : ces prestations dépendent d’une
part de nos volumes d’activités (PSO-PSU) et d’autre part de nos charges financières cofinancées
dans le cadre du contrat enfance jeunesse (CEJ).
Les conventions sont annuelles et renouvelables par demande expresse de la Communauté de
communes.
Elles contiennent les objectifs de financement et de gestion :
engagement du gestionnaire
obligations légales et règlementaires
modalités des droits
modalités de versement
suivi des engagements et évaluation des actions
modalités de contrôle de gestion
Les avenants en question sont les suivants :
convention d’objectif et de financement d’une prestation de service : avenant n°2013-1
animation globale : avenant n°2002-44
animation collective familles : avenant n°2003-01
crèche familiale : avenant n°2004-48
halte garderie : avenant n°2004-49
lieu accueil enfant-parent : avenant n°2011-23
accueil de loisirs : avenant n°2001-101
accueil de loisirs « forum jeunes » : avenant n°2007-85
accueil de loisirs « maternelle » : avenant n°2011-54
contrat enfance jeunesse : avenant n°2010-77 (SIAS)
3
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
CHARGE Monsieur le Président de signer avec la Caisse d’allocations familiales de Belfort, les
avenants susmentionnés.
6. – Crèche familiale – prestation indemnité de garde – avenant à la convention d’objectifs et
de financements signée avec la SNCF
Vu
la convention d’objectifs et de financement relative à la prestation indemnité de garde crèche,
signée avec la SNCF,
l’avenant signé le 23 février 2012,
Considérant l’évolution de cette prestation à compter du 1er
janvier 2013,
Monsieur le Président sollicite l’autorisation de signer un avenant à la convention susvisée, afin de
répercuter l’évolution de cette prestation intervenue en ce début d’année. Il précise que ce
changement réside dans le déplafonnement de l’indemnité de garde crèche.
L’avenant consisterait donc à modifier l’article 4 de la convention en remplaçant le paragraphe :
- « le montant versé prend en compte le nombre d’heures de garde facturées à la famille et ne peut
excéder un plafond mensuel fixé annuellement par le département d’action sociale et indexé sur la
base du barème mensuel des allocations familiales (BMAF). »
Par le paragraphe suivant :
- « le montant versé prend en compte le nombre d’heures de garde facturées à la famille. »
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
CHARGE Monsieur le Président de signer l’avenant susmentionné.
7. – Ecole de musique 2012 – 2013 – convention avec l’Association culturelle de la zone sous
vosgienne
Vu
les statuts communautaires précisant le financement de l’école de musique de l’Association
culturelle de la zone sous vosgienne au prorata du nombre d’enfants résidant sur le territoire de
la Communauté de communes,
Monsieur le Président sollicite l’autorisation de signer la convention matérialisant ce partenariat au
titre de l’année scolaire 2012 – 2013. Il précise que le montant de l’action s’élève à 17 823,15 €.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
CHARGE Monsieur le Président de signer avec l’Association culturelle de la zone sous vosgienne
la convention relative au financement de l’enseignement musical pour l’année scolaire 2012 – 2013,
des enfants résidant dans la Communauté de communes.
PRECISE que les crédits nécessaires seront inscrits au budget communautaire.
4
8. – Tourisme – convention de coopération avec la Maison du tourisme pour l’année 2013
Vu
la compétence statutaire « Promotion touristique assise sur le point d’information de la forge
musée, en collaboration avec la Maison du tourisme de Belfort »,
Monsieur le Président propose de prolonger le partenariat avec la Maison du Tourisme, sur les trois
pôles de compétences suivants :
les missions et actions réalisées par la Maison du Tourisme dans le cadre de ses
compétences classiques :
o développement et animation
o information et communication
o promotion et commercialisation
les actions réalisées avec les partenaires du Massif des Vosges :
o comité de promotion touristique du Massif des Vosges
o commissariat de Massif des Vosges
o Parc naturel régional des Ballons des Vosges
les actions spécifiques à la CCPSV :
o collaboration à la mise en place d’un temps fort d’une journée (type randonnée-
découverte)
Un comité de suivi composé de membres des deux parties se réunira au moins deux fois par an,
pour valider les orientations, les projets d’actions et la bonne utilisation des budgets alloués.
Pour 2013, la participation financière de la Communauté de communes s’élèverait à 3 000 €.
Monsieur le Président sollicite l’autorisation de signer une convention annuelle avec la Maison du
tourisme sur les bases susmentionnées.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
CHARGE Monsieur le Président à signer avec la Maison du tourisme, la convention reprenant les
éléments susmentionnés pour l’année 2013,
PRECISE que les crédits nécessaires seront inscrits au budget communautaire.
9. – Statuts communautaires – modification relative à la suppression la compétence crèche
familiale
Vu
la compétence statutaire relative aux services à la population en milieu rural, au titre desquels
figure la crèche familiale,
Considérant
la nécessité d’assainir les finances de la communauté de communes reconnue par les analyses
financières successives conduites depuis 2011,
les arrêtés préfectoraux n°2012030-0005 du 30 janvier 2012 prescrivant la réalisation d’une
nouvelle station d’épuration à Anjoutey et n°2012055-0001 du 24 février 2012 imposant la mise
en conformité des réseaux de collecte des eaux usées de l’agglomération d’assainissement de
Rougemont-le-Château – Lachapelle sous-Rougemont, soit de lourds investissements financiers,
que la suppression du service de la crèche familiale, porté par la Communauté de communes
depuis 2004, s’il induit le licenciement des assistantes maternelles employées par
l’établissement, ne les prive pas de la faculté d’exercer ce métier sous statut privé,
que dans une telle hypothèse, les familles disposeront de la possibilité de continuer de faire
garder leurs enfants par les assistantes maternelles auprès desquelles ceux-ci ont déjà été placés,
qu’ainsi ces professionnelles, si elles optaient pour une poursuite de leur activité, ne seraient pas
privées d’emploi,
5
que la décision de supprimer cette compétence des statuts communautaires, n’est donc en elle-
même pas de nature à minorer l’offre de service sur le territoire local,
la possibilité d’accompagner les assistants maternels sous statut privé, dans le cadre du service
« relais d’assistants maternels » porté par la Communauté de communes,
les difficultés organisationnelles et relationnelles qu’il y aurait à maintenir plus longtemps dans
l’expectative familles et professionnelles qui ont chacune besoin de s’organiser,
Monsieur le Président propose la suppression de la compétence correspondant à la crèche familiale,
des statuts communautaires, afin de fermer le service le 31 août 2013 au soir.
Il précise que la Communauté de communes a d’ores et déjà mis en place un accompagnement des
assistantes maternelles actuellement employées au sein de la crèche familiale, par un professionnel
des relations humaines.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à 20 voix pour, 4 voix contre, 1 abstention.
PROPOSE aux communes membres la suppression de crèche familiale, de la liste des services
correspondant à la compétence « service à la population en milieu rural », au 1er
septembre 2013,
PRECISE que les crédits correspondant aux indemnités de licenciement des assistantes maternelles
de la crèche familiale seront inscrits au budget 2013,
10. – Statuts communautaires – répartition des sièges communautaires
Vu
le code général des collectivités territoriales et notamment son article L5211-6-1 modifié par la
loi n°2010-1563 elle-même modifiée,
Monsieur le Président expose que le législateur a entendu modifier la détermination du nombre de
sièges, comme leur répartition pour les assemblées des communautés des communes notamment. Il
rappelle les grandes lignes du dispositif dont les délégués ont été informés par transmission d’une
note juridique réalisée sur le sujet par l’Assemblée des communautés de France (ADCF).
Il rappelle notamment que les conseils communautaires seront prochainement élus au suffrage
universel, ce qui a conduit à rechercher une amélioration de la représentation des communes
membres, sur la base de leur importance démographique.
Les nouvelles règles relatives à la composition de ces assemblées instituent que :
le nombre de sièges à pourvoir est fixé par un tableau arrêté par le législateur et varie en
fonction de la taille démographique de l’établissement public de coopération
intercommunale (EPCI) à fiscalité propre,
ces sièges sont répartis à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, avec
deux tempéraments :
chaque commune doit au minimum être représentée par un délégué,
aucune commune ne peut disposer de plus de la moitié des sièges.
Toutefois, les communautés de communes notamment, disposent de la faculté d’arrêter un dispositif
dérogatoire. Pour ce faire, elles doivent en décider, à la majorité qualifiée des deux tiers au moins
des conseils municipaux des communes intéressées représentant la moitié de la population totale de
celles-ci ou de la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population. Le
résultat de cet accord devra, en tout état de cause, tenir compte de la population de chaque
commune, comme de celle de l’ensemble constitué par l’EPCI. A défaut, c’est le principe générique
décidé par le législateur qui s’appliquera pour déterminer le nombre et la répartition des sièges.
6
L’application du protocole prévalant en cas d’absence d’accord sur un dispositif dérogatoire,
conduirait à la définition d’une assemblée comportant vingt-huit délégués, en deux étapes :
1. vingt-deux délégués correspondant au tableau arrêté par le législateur, désignés à la
représentation proportionnelle à la plus forte moyenne,
2. six délégués correspondant aux communes qui n’auraient pas obtenu de siège sur la base de
la première étape, du fait de la faiblesse de leur poids démographique.
Le nombre de sièges est toutefois susceptible d’évoluer dans les cas suivants :
si une commune obtient plus de la moitié des sièges, seul lui est finalement attribué un
nombre de sièges portant le nombre total de ses délégués à la moitié des sièges du conseil,
arrondi à l’entier inférieur. Les sièges non attribués sont répartis entre les autres communes
suivant la règle de la plus forte moyenne,
si une commune obtient un nombre de sièges supérieur à celui de ses conseillers
municipaux, le nombre total de sièges au sein de l’organe délibérant de l’EPCI est réduit à
due concurrence du nombre de sièges nécessaires pour que la commune ait un total de
délégués inférieur ou égal au nombre de ses conseillers municipaux. Les sièges
excédentaires ne sont pas redistribués mais simplement supprimés,
si le nombre de sièges attribués à toutes les communes n’ayant pas pu bénéficier de la
répartition proportionnelle excède 30 % du nombre de sièges fixé dans le tableau, 10 % du
nombre total de sièges issu des deux étapes précédentes sont répartis à la proportionnelle.
Par ailleurs, la majorité des deux tiers des conseils municipaux des communes intéressées
représentant la moitié de la population totale de celles-ci ou la moitié des conseils municipaux
représentant les deux tiers de la population, peut décider d’augmenter le nombre de sièges du
conseil communautaire à répartir. Cette augmentation ne peut dépasser 10 % du nombre total des
sièges issu des étapes 1 et 2.
Monsieur le Président rappelle enfin que les nouvelles règles relatives à la composition de
l’assemblée communautaire ne sont pas sans conséquence sur le nombre maximum des Vice-
présidents qui peut varier entre cinq et neuf en l’absence d’accord pour une répartition libre et entre
sept et dix dans l’hypothèse inverse.
Monsieur le Président précise ensuite la répartition qui résulterait de l’application du principe de
base :
Communes
Population municipale
(sans double compte)
2010
Nb de délégués
%
Anjoutey 684 2 7,14%
Bourg-sous-Châtelet 128 1 3,57%
Etueffont 1 469 6 21,43%
Felon 256 1 3,57%
Grosmagny 548 2 7,14%
Lachapelle-sous-Rougemont 560 2 7,14%
Lamadeleine-val-des-Anges 33 1 3,57%
Leval 196 1 3,57%
Petitefontaine 193 1 3,57%
Petitmagny 279 1 3,57%
Riervescemont 93 1 3,57%
Romagny-sous-Rougemont 209 1 3,57%
Rougemont-le-Château 1 392 6 21,43%
Saint-Germain-le-Châtelet 607 2 7,14%
Total 6647 28 100%
7
Il rappelle ensuite la représentation communale prévalant à ce jour :
Communes
Population municipale
(sans double compte)
2010
Nb de délégués titulaires
%
Anjoutey 684 2 6,45%
Bourg-sous-Châtelet 128 2 6,45%
Etueffont 1 469 4 12,90%
Felon 256 2 6,45%
Grosmagny 548 2 6,45%
Lachapelle-sous-Rougemont 560 2 6,45%
Lamadeleine-val-des-Anges 33 2 6,45%
Leval 196 2 6,45%
Petitefontaine 193 2 6,45%
Petitmagny 279 2 6,45%
Riervescemont 93 2 6,45%
Romagny-sous-Rougemont 209 2 6,45%
Rougemont-le-Château 1 392 3 9,68%
Saint-Germain-le-Châtelet 607 2 6,45%
Total 6647 31 100%
Il note que le dispositif de base conduirait à conférer un très large poids aux deux bourg-centres
d’Etueffont et Rougemont-le-Château, au détriment des autres communes.
Rappelant que les délégués suppléants, s’ils deviennent obligatoires, ne concernent que les
communes ne disposant que d’un siège, Monsieur le Président propose que chaque commune ait
deux délégués au sein de l’assemblée communautaire et que les deux bourgs-centres détiennent
chacun deux sièges supplémentaires. Proche de ce qui a cours actuellement, ce dispositif induirait
une forme de relative égalité dans la représentation des communes, tout en conférant un poids
supplémentaire aux deux bourgs structurant le territoire. Cela permettrait en outre, du fait de la
disparition des délégués suppléants, qu’un délégué empêché puisse donner procuration à un autre
délégué issu de la même commune, préservant ainsi la représentation des communes au sein du
conseil communautaire.
De la sorte, on aboutirait à la composition suivante :
Communes
Population municipale
(sans double compte)
2010
Nb de délégués
%
Anjoutey 684 2 6,25%
Bourg-sous-Châtelet 128 2 6,25%
Etueffont 1 469 4 12,50%
Felon 256 2 6,25%
Grosmagny 548 2 6,25%
Lachapelle-sous-Rougemont 560 2 6,25%
Lamadeleine-val-des-Anges 33 2 6,25%
Leval 196 2 6,25%
Petitefontaine 193 2 6,25%
Petitmagny 279 2 6,25%
Riervescemont 93 2 6,25%
Romagny-sous-Rougemont 209 2 6,25%
Rougemont-le-Château 1 392 4 12,50%
Saint-Germain-le-Châtelet 607 2 6,25%
Total 6647 32 100%
Il propose par ailleurs de limiter le nombre de Vice-présidents à 20 % de l’effectif de l’organe
délibérant, comme le propose le législateur, soit six personnes.
Enfin, il précise que le dispositif actuel produira ses effets jusqu’au prochain renouvellement
général des conseils municipaux.
8
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
DECIDE de proposer aux communes membres de modifier les statuts communautaires pour :
porter le nombre de délégués à 32, sur la base d’une représentation double pour chaque
commune, sauf pour les bourgs centres d’Etueffont et Rougemont-le-Château qui disposeraient
de 4 conseillers chacun,
limiter le nombre de Vice-présidents à 20 % de l’effectif de l’assemblée communautaire, soit
6 personnes.
Monsieur GRUEBER quitte l’assemblée
11. – Mise à disposition de la Forge-musée à l’association pour la réalisation d’animations
Vu
la compétence statutaire « gestion de la forge musée d’Etueffont »,
Monsieur le Président présente au conseil communautaire le souhait de l’association de la forge
musée d’assurer des animations à la forge-musée.
Il propose de reconduire pour l’année 2013, la convention par laquelle la Communauté de
communes met la forge musée à disposition de l’association, en contrepartie de l’organisation de
manifestations et autres animations en ses murs. Il présente le projet de convention.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
CHARGE Monsieur le Président de signer avec l’association de la forge-musée la convention de
mise à disposition de la forge musée aux fins d’y assurer des animations durant l’année 2013.
12. – Forge-musée d’Etueffont – prise en charge des flux
Vu
la compétence statutaire « gestion de la forge musée d’Etueffont »,
Considérant que la modification statutaire organisée en 2006 qui a intégré la mention susvisée aux
statuts communautaires s’articule autour d’un partage des rôles entre deux acteurs, introduisant
parmi eux la Communauté de communes :
o la commune est propriétaire des bâtiments comme des collections
o la communauté de communes organise l’activité quotidienne de la forge musée, au moyen
de son personnel notamment
Monsieur le Président demande que les flux (énergie, eau, assainissement, redevance d’ordures
ménagères, téléphonie et internet) qui s’attachent aux éléments bâtis ne soient plus pris en charge
par l’établissement intercommunal, mais par la commune propriétaire des lieux, qui procède
d’ailleurs à leurs entretiens et aménagement réguliers.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à 21 voix pour, 4 voix contre,
DECIDE de ne plus prendre en charge quelque flux que ce soit s’attachant à la forge-musée
d’Etueffont (énergie, électricité, eau, assainissement, ordures ménagères, téléphonie et internet
notamment).
9
13. – Rythmes scolaires- mise en œuvre de la semaine de quatre jours et demi
Vu
la compétence statutaire « service des écoles »,
la publication du décret du 24 janvier 2013, fixant le nouveau cadre relatif au temps scolaire
dans les écoles maternelles et élémentaires,
la réforme des rythmes scolaires entrant en vigueur au début de l’année scolaire 2013-2014,
Considérant
l’incidence budgétaire et organisationnelle de la réforme,
la nécessité d’une large concertation,
Monsieur le Président propose de demander à Monsieur le Directeur académique le report de cette
réforme à la rentrée scolaire de septembre 2014.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à 21voix pour, 0 voix contre, 4 abstentions,
ACCEPTE la proposition consistant à reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014.
Monsieur MEUZIAU quitte l’assemblée
14. – Assurance – absentéisme – adhésion au contrat groupe négocié par le Centre de gestion
du Territoire de Belfort
Vu
le code général des collectivités territoriales,
le code des marchés publics,
le code des assurances,
la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction
publique territoriale et notamment son article 26 en son 4e alinéa,
le décret n°86-552 du 14 mars 1986 modifié pris pour l'application du deuxième alinéa de
l'article 26 de la loi n°84-53 susvisée, relatif aux contrats d'assurances souscrits par les centres
de gestion pour le compte des collectivités locales et établissements territoriaux,
la délibération communautaire n°57-2012 du 18 juin 2012 autorisant le Centre de gestion à
négocier un contrat groupe d’assurance-absentéisme,
La délibération du 18 juin 2012, citée ci-dessus, chargeait le Centre de gestion d’une mission de
négociation d’un nouveau contrat-groupe d’assurance destiné à couvrir les frais induits par la couverture
sociale des agents territoriaux. Conformément à la législation en vigueur, le Centre de gestion a mené
cette négociation selon la procédure du marché négocié. Ce processus s’est achevé en novembre 2012,
par l’attribution du marché à la compagnie d’assurance CNP. Le Centre de gestion s'apprête à signer le
contrat final, qui définira le contenu des prestations et les obligations de chaque partie pendant les trois
années à venir, le marché ayant été attribué du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. CNP s’est engagé
à fournir pendant cette période une couverture intégrale pour chaque catégorie d’agents territoriaux, sans
augmentation de taux pendant les trois années de couverture du marché.
Fonctionnaires titulaires et stagiaires dont le temps de travail est supérieur ou égal à 28h
hebdomadaires (régime de cotisation de la CNRACL)
✓ le congé maladie ordinaire
✓ le congé longue-maladie
✓ le congé longue durée
✓ le mi-temps thérapeutique et l'invalidité temporaire ou définitive
✓ le congé à la suite d'un accident de travail ou d'une maladie d'origine professionnelle
✓ le congé de maternité ou d'adoption
✓ le congé de paternité
✓ le décès de l'agent avec versement du capital-décès
10
Le taux proposé pour la couverture des agents CNRACL est choisi par la collectivité parmi les trois
propositions suivantes. Le choix est opéré une seule fois au moyen de la présente et pour toute la
durée du contrat :
Risques spéciaux
Décès, accident du travail, maladie professionnelle
0,95 %
Tous risques, sans maladie ordinaire
Décès, accident du travail, maladie professionnelle, congé de longue maladie, congé de longue
durée, mi-temps thérapeutique, maternité, paternité
3,14 %
Tous risques
Décès, accident du travail, maladie professionnelle, congé de longue maladie, congé de longue
durée, mi-temps thérapeutique, maternité et maladie ordinaire (avec une franchise ferme de quinze
jours ferme par arrêt pour le seul cas de la maladie ordinaire)
4,49 % (au lieu de 4,60%)
Tous risques
Décès, accident du travail, maladie professionnelle, congé de longue maladie, congé de longue
durée, mi-temps thérapeutique, maternité et maladie ordinaire (avec une franchise ferme de dix
jours par arrêt pour le seul cas de la maladie ordinaire, récupérable en cas d’arrêts consécutifs de
plus de dix jours)
5,69 % (au lieu de 5,80%)
Fonctionnaires titulaires et stagiaires dont le temps de travail est inférieur à 28h
hebdomadaires et agents non-titulaires (régime de cotisation de l'IRCANTEC)
✓ le congé maladie ordinaire
✓ le congé grave maladie
✓ le congé à la suite d'un accident de travail ou d'une maladie d'origine professionnelle
✓ le congé de maternité ou d'adoption
✓ le congé de paternité
✓ le décès de l’agent
Le taux proposé pour la couverture des agents IRCANTEC est de 1,15 % (identique au précédent
contrat) de la masse salariale, avec application d’une franchise ferme de 10 jours par arrêt de
maladie ordinaire.
L’adhésion commence à compter du 1er janvier 2013 et ce quelle que soit la date de signature de
l’avenant d’adhésion qui interviendra en cours d’année 2013. A noter qu’il est possible de rompre son
engagement avant le terme des 3 ans, sous réserve du respect d’un préavis de 3 mois avant le
31 décembre de chaque année du contrat. Conformément aux dispositions du décret n°86-552 du
14 mars 1986 susvisé, la prime d'assurance devra être versée par le Centre de gestion à l'assureur.
Toutefois, pour toute ou partie de la durée du contrat, le Centre de gestion peut conventionner avec
l’assureur ou son représentant pour le recouvrement direct des primes d’assurance. Une convention,
prévoyant notamment le calendrier de remboursement des primes, devra lier le Centre de gestion et la
collectivité. Le remboursement de l'assureur est versé directement à la Communauté de communes.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
DECIDE
d'adopter la présente délibération, et d’adhérer au contrat groupe d’assurance pour les deux
catégories de personnels concernés, et ce dans les conditions ci-dessus définies. Le taux
retenu pour la catégorie CNRACL est de 4,49%,
d'autoriser Monsieur le Président à signer tous documents s'y rapportant, et notamment
l’avenant d’adhésion avec l’assureur retenu et la convention fixant le calendrier du
remboursement des primes avec le Centre de gestion.
11
15. – Mise en œuvre d’un service de médecine professionnelle et préventive par le Centre de
gestion de la fonction publique territoriale
Vu
la délibération communautaire n°58-2012 du 18 juin 2012 relative à la mise en œuvre d’un
service de médecine professionnelle et préventive par le centre de gestion,
Monsieur le Président sollicite l’autorisation de signer la convention tendant à modifier les
conditions d’adhésion au service de médecine professionnelle et préventive que le Centre de gestion
met en œuvre au 1er
janvier 2013.
Il rappelle que ce service est destiné à améliorer la prise en charge de la médecine professionnelle et
préventive pour les quatre mille agents de la fonction publique territoriale du Territoire de Belfort
en les répartissant sur deux cabinets spécialisés dont les prestations ont été achetées par marché
public conclu du 1er
janvier 2013 au 31 décembre 2015.
Les deux cabinets retenus sont « Agir ensemble pour notre santé » (AEPNS) et le cabinet de
médecine professionnelle et préventive de l’Alstom, le service de santé au travail des Trois Chênes
(SST). Monsieur le Président précise que les agents de la Communauté de communes restent suivis
par AEPNS.
Le coût forfaitaire de la visite médicale est de 75 €. Cependant, le Centre de gestion est le seul
interlocuteur des cabinets médicaux sur ces questions. Il encaissera les cotisations des adhérents et
reversera à chaque cabinet sa quote-part au titre des prestations réalisées.
Le conseil d’administration du Centre de gestion a revu, dans une délibération du 21 décembre
2012, la politique tarifaire annoncée en mars 2012 et qui initialement devait accompagner la mise
en œuvre du service en ne répercutant que petit à petit le prix réel de la consultation en utilisant ses
excédents budgétaires pour combler l’écart. La délibération susvisée substitue à la tarification
forfaitaire à l’agent, une solution fondée sur un pourcentage de la masse salariale qui présente
l’incontestable avantage de transformer la cotisation de chaque adhérent en un coût globalisé de
service.
Le Centre de gestion encaisse une cotisation fixée à 0,3% d'une masse salariale annuelle évaluée au
31 décembre de l'année n-1, sur tout ou partie des comptes suivants (nomenclature M14) :
๏ 6411 pour les titulaires et stagiaires
๏ 6413 pour les non-titulaires de droit public
๏ 6416 pour les non-titulaires aidés de droit privé
๏ 6417 pour les apprentis
Chaque adhérent est donc libre de déterminer les catégories d’agents qu’il entend inclure dans cette
masse salariale et de transmettre l’information au moyen d’un état au Centre de gestion avant le
31 janvier de chaque année.
Le Président précise encore que ce taux de cotisation est garanti sur la durée des trois années que
comporte le marché.
Avant de délibérer, Monsieur le Président rappelle que ce nouveau service prendra en charge à
terme la gestion des secrétariats médicaux (comité médical et commission de réforme), compétence
ouverte aux Centres de gestion par la loi n°2012-347 du 12 mars 2012 relative à l'accès à l'emploi
titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction
publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction
publique, ainsi que la gestion du contrat d’assurances collectives des risques statutaires.
Monsieur le Président invite le conseil communautaire à renouveler sa décision d’adhérer au service
de médecine professionnelle et préventive du Centre de gestion dès le 1er
janvier 2013.
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Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
DECIDE d’adhérer au service de médecine professionnelle et préventive créé par le Centre de
gestion de la fonction publique territoriale du Territoire de Belfort à compter du 1er
janvier 2013,
dans les termes précisés ci-dessus, de retenir le taux de 0,3% d’une masse salariale comprenant :
o les titulaires et stagiaires
o les non-titulaires de droit public
o les non-titulaires aidés de droit privé
o les apprentis
CHARGE Monsieur le Président de signer tous documents y afférents.
16. – Fourniture de bois déchiqueté combustible – constitution d’un groupement de
commandes
Vu
le Code des marchés publics, et notamment ses articles 8, 30 et 77,
la délibération communautaire n°016-2012 du 28 mars 2012, portant délégation de l’assemblée
à l’exécutif,
Considérant
les besoins potentiels de certaines entités du ressort communautaire et ceux de la Communauté
de communes en propre,
Monsieur le Président propose la constitution d’un groupement de commandes pour la passation et
l’exécution d’un marché de fourniture de bois déchiqueté destiné faire office de combustible pour des
chaudières des membres du groupement.
Le coordonnateur du groupement serait la Communauté de communes qui aurait notamment pour
mission de :
définir le cahier des charges en concertation avec les personnes intéressées,
choisir la procédure de consultation et d’en organiser la publicité,
examiner les candidatures et les offres,
signer et notifier le marché à l’attributaire.
Chaque membre dudit groupement, pour ce qui le concerne, se chargerait de l’exécution du marché.
Monsieur le Président propose la création d’une commission d’appel d’offres mixte présidée par le
représentant du coordonnateur. Cette commission d’appel d’offres mixte comprendrait :
un représentant titulaire, élu parmi les membres de la commission d’appel d’offres de
chaque collectivité du groupement (voix délibérative),
un représentant suppléant, élu parmi les membres de la commission d’appel d’offres de
chaque collectivité du groupement (voix délibérative, le cas échéant).
Il rappelle que selon la délibération susvisée, sa délégation reçue de l’assemblée en matière de
marchés publics est circonscrite à ceux dont le montant ne nécessite pas de procédure formalisée.
Or, en l’occurrence la solution utilisée correspondra à un marché à bons de commande sans
minimum, ni maximum, passé en procédure adaptée sur le fondement de l’article 30 du Code des
marchés publics, c'est-à-dire sans lien avec son montant. Monsieur le Président sollicite donc
l’autorisation de lancer la procédure et de signer l’ensemble des pièces du marché à intervenir.
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Le conseil communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité,
APPROUVE la constitution d’un groupement de commandes pour un marché de fourniture de bois
déchiqueté destiné faire office de combustible pour des chaudières,
CHARGE Monsieur le Président de signer avec les personnes intéressées une convention de
groupement de commandes, ainsi que de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la
présente délibération,
DESIGNE : - Monsieur ANDERHUEBER en qualité de représentant titulaire de la Communauté
de communes
- Monsieur GEORGES en qualité de représentant suppléant de la Communauté de
communes.
APPROUVE le lancement d’une consultation en procédure adaptée sur le fondement de l’article 30
du Code des marchés publics, pour la conclusion d’un marché à bons de commande, sans minimum
ni maximum, d’une durée de deux renouvelable une fois, pour la fourniture de bois déchiqueté
destiné à faire office de combustible pour des chaudières,
CHARGE Monsieur le Président de signer toutes les pièces du marché à intervenir.
17 – Assainissement collectif – réfection Lagunes – demande de subvention DETR 2013
Monsieur le Président présente le projet de remise en état des lagunes de Saint-Germain-le-Chatelet.
Ce projet entre dans le cadre de l’opération de construction de la station d’épuration d’Anjoutey.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
ADOPTE l’opération qui s’élève à 92 996,00 € HT (soit 111 223,22 € TTC) suivant devis,
SOLLICITE une aide financière au titre de la DETR d’un montant de 37 198,40 €
APPROUVE le plan de financement prévisionnel qui s’établit comme suit :
DEPENSES PAR POSTE RECETTES DE FINANCEMENTS
CORRESPONDANTS
Coût de l’opération en HT :
92 996,00 €
Montant de la DETR sollicitée : 37 198,40 €
Montant de l’autofinancement : 55 797,60 € HT
AUTORISE Monsieur le Président à signer tous les documents relatifs à ce projet.
Les travaux seront réalisés au mois de juillet 2013
18 – Assainissement collectif – poste de refoulement – servitude
Monsieur le Président expose que dans le cadre de la réalisation du réseau de transfert des effluents
de Saint –Germain-le-Chatelet vers la nouvelle station d’épuration d’Anjoutey, un poste de
refoulement va être implanté sur le site des lagunes.
Pour l’alimentation électrique de ce poste, il est nécessaire d’établir une servitude de passage pour
le câble électrique.
Il précise également que dans le cadre de l’établissement de la servitude, une indemnité de passage
devra être versée au propriétaire de la parcelle privée. Cette indemnité est calculée sur la base de
l’estimation des domaines, qui ont arrêté la valeur vénale à 0,32€/m2.
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Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
APPROUVE le projet d’implantation de l’alimentation électrique du poste de refoulement,
APPROUVE le montant de l’indemnité qui sera versée au propriétaire, établit comme suit :
Cadastre
Sect. – n° Propriétaire
Longueur
de
servitude
Largeur
de
servitude
Nombre
de
regards
Montant
de
l’indemnité
A - 442 Monsieur et Madame
WERLEN
29 m 3 m 0 27,84€
CHARGE Monsieur le Président de signer la convention d’établissement de la servitude et de faire
procéder à son enregistrement auprès de la Conservation des Hypothèques de Belfort.
19 – Assainissement collectif – STEP d’Anjoutey – acquisition d’une parcelle de terrain
Vu la délibération n°78-2012 du 3 juillet 2012, relative à l’acquisition de la parcelle n°512
section B, la délibération n°105-2012 du 4 décembre 2012, relative à l’acquisition de la parcelle n°526
section B, Monsieur le Président expose qu’il s’avère plus approprié, au vu de la configuration des parcelles
susvisées et de l’implantation de la nouvelle station d’épuration, de n’en faire l’acquisition que
d’une partie.
De plus, ce découpage limiterait la surface d’entretien à effectuer par la Communauté de
communes.
Aussi, celle-ci ferait l’acquisition de 20a00ca de la parcelle n°526 pour un montant de 419,95 € HT
et de 17a46ca de la parcelle n°512 pour un montant de 369,34 € HT.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
CHARGE Monsieur le Président à procéder à l’acquisition des parcelles sises à Anjoutey :
- section B n°526 pour une surface de 20a00ca, pour un montant de 419,95 € HT
- section B n°512 pour une surface de 17a46ca, pour un montant de 369,34 € HT
CHARGE Monsieur le Président de signer tous les documents relatifs à cette acquisition.
20 – Motion de soutien à Michel Gaidot, Maire de la Communne de VESCEMONT
Monsieur le Président expose que le 15 mars 2012, l’Office national de l’eau et milieux aquatiques
(ONEMA) a établi un procès-verbal d’infraction à la loi sur l’eau, à l’encontre du Maire de la
commune de Vescemont, Monsieur Michel Gaidot.
La cause de cette incrimination pénale correspond à un remblai en zone humide que les techniciens,
responsables du procès-verbal, évaluent à 22 ares. Or, au dessus de 10 ares, l’article R214-42 du
code de l’environnement impose une déclaration à la Direction départementale des territoires, que la
commune n’a pas sollicitée faute de le savoir.
C’est cette absence de déclaration qui vaut à Monsieur Michel Gaidot d’être poursuivi devant le
juge pénal, comme un automobiliste responsable d’un excès de vitesse. L’un des fonctionnaires qui
rédigea le procès-verbal le lui fit d’ailleurs valoir en lui précisant qu’on ne discutait pas un PV dans
un tel cas !
Ce fonctionnaire a tort… La France est un état de droit depuis plus de 200 ans Un individu, qu’il
soit Maire ou non, peut donc parfaitement discuter et contester la procédure pénale dont il fait
l’objet.
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D’autant que celui du 15 mars 2012 comporte bon nombre de failles que le Maire de Vescemont,
bien décidé à ne pas s’en laisser compter, ne manquera pas d’exploiter. En particulier la superficie
du remblai qui aura du mal à entrer dans un terrain évalué par un géomètre à… environ 20 ares !!!
Ou encore le fait que le terrain a été acheté il ya sept ans, en l’état, par la commune de Vescemont,
qui n’est donc nullement responsable, au titre de l’article R214-42 du code de l’environnement, des
remblais faits par l’ancien propriétaire.
Au-delà de ces quelques considérations, le conseil communautaire ne peut que déplorer vivement le
comportement des services de l’Etat dans cette affaire, notamment en refusant d’instaurer le
moindre dialogue hormis une simple transaction pénale !!!
Michel Gaidot est le doyen des Maires du Territoire de Belfort. Et il est connu, c’est comme un
homme de dialogue, respectueux des lois de la République. Pas l’ombre d’une faute ne peut lui être
imputée en plus de quarante ans de mandats au service de ses concitoyens, de ses collègues Maires
notamment en tant qu’ancien Trésorier de l’Association des Maires, et de la République.
Il mérite à ce titre un minimum de respect et de considération.
Le conseil communautaire s’indigne énergiquement contre ce qu’il considère être une décision
injuste et inappropriée.
Il exige l’abandon des poursuites pénales à l’encontre de Monsieur Michel Gaidot, Maire de
Vescemont.
Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,
DECIDE de se porter partie civile dans le procès pénal opposant la commune de Vescemont et
l’Etat en signe de soutien à Monsieur Michel Gaidot.
21. – Questions diverses
Une commission finances se réunira le 28 mars 2013.
Monsieur Stéphane DALZON, Directeur des services socioéducatifs quittera son poste pour
prendre la direction d’un centre socioculturel à Mulhouse à la mi-avril.