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COMPTES RENDUS . BUCHBESPRECHUNGEN REVIEWS R. A. Haadsma et J. Nuchelmans, Prdcis de latin vulgaire suivi d'une anthologie annot6e, J.B.Wolters, Groningen, I963, f 7,90. Dit Prdcis, zo blijkt uit het voorwoord, is bestemd voor studenten in het Frans, Spaans en Italiaans, speciaal beginnelingen en extranei, en ook wel voor latinisten die zich een bee!d willen vormen van de aard en de ontwikkeling van her gespro- ken Latijn. Was her voor al deze categorie~n, zelfs de eerste, niet eenvoudiger geweest als het boekje in her Nederlands geredigeerd was, in plaats van in bet Frans? De auteurs hebben vooral een praktisch handboek wiUen schrijven; ze hopen dat men hun geen inadmissibles simplifications ou de trop graves lacunes kan verwijten. Her Prdcis is inderdaad eerder een gedrukt collegedictaat dan een scholarly work. Ik kan dan ook met enkele kanttekeningen volstaan. Op p. 7 wordt de definitie van Vulgair Latijn aan een handboek ontleend, zonder verdere ad- structie. P. 14 wordt de Appendix Probi in de 6e ~ 7e eeuw geplaatst met de op- merking Nous reproduisons ici l' opinion de C.A.Robson ... Hier ware een refe- rentie naar het, overigens zeer leesbare, artikel van Robson wel op zijn plaats: Le moyen g~ge, 69 = I963, PP.37-54. PP. xo8 ss. wordt de Peregrinatio nog naar de editie H. P~trfi geciteerd, niet naar die van Franceschini-Weber of van O. Prinz. Voor de Glossen van Reichenau (pp. I25 ss.) wordt gebruik gemaakt van het Altfranziisisches Obungsbuch en niet van de kritische editie van A. Labhardt. J.E. Rupprecht Rohr, Einfiihrung in das Studium der Romanistik, Erich Schmidt Verlag, Berlin, I964, I86 pp., 9.80 DM. Dans cette Einffthrung, l'auteur a voulu donner une premiere orientation ceux notamment qui viennent de se d~cider pour l'&ude du franqais, espagnol ou italien (ancien et moderne, y compris la g~ographie linguistique) et de leurs lit- t~ratures (histoire litt~raire et interpr&ation, y compris la stylistique). J.E. B. Woledge et H.P. Clive, R@ertoire des plus anciens textes en prose franfaise depuis 842 jusqu'aux premieres ann~es du XIIIe si&le, Publications romanes et fran~aises... LXXIX, Librairie Droz, Gen~ve, I964, I56 pp., 32 fr. s. L'ouvrage consiste en deux parties, compl~mentaires. Une longue Introduc- tion (pp. 9-44), dans laquelle les romanistes anglais esquissent Les d6buts de la prose littdrairefranfaise, et qui comme de juste trouve sa base dans le R@ertoire proprement dit. Celui-ci fournit d'amples donn~es, avec bibliographie, sur quelque 85 textes afr. en prose, antfirieurs ~ I2IO environ. II en signale les rnanuscrits existants, ou ayant existS, l'incipit, les ~ditions, et indique dans la mesure du possible l'auteur, la date, la patrie, le dialecte dans lequel ces textes ont 6t~ 6crits, et les sources utilis6es. Le tout est, fort pratiquement, r~capitul6 dans cinq Tables: i) Manuscrits; 2) Noms de personnes et titres d'ouvrages anonymes; 3) Noms de lieux et noms de dialectes; 4) Incipit; 5) Abr6viations. I1 est de la nature de pareils ouvrages de r~f6rence qu'ils sollicitent, d~s leur Neophilologus XLIX ~2

Comptes rendus

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Page 1: Comptes rendus

C O M P T E S R E N D U S . B U C H B E S P R E C H U N G E N

R E V I E W S

R. A. Haadsma et J. Nuchelmans, Prdcis de latin vulgaire suivi d'une anthologie annot6e, J.B.Wolters, Groningen, I963, f 7,90.

Dit Prdcis, zo blijkt uit het voorwoord, is bestemd voor studenten in het Frans, Spaans en Italiaans, speciaal beginnelingen en extranei, en ook wel voor latinisten die zich een bee!d willen vormen van de aard en de ontwikkeling van her gespro- ken Latijn. Was her voor al deze categorie~n, zelfs de eerste, niet eenvoudiger geweest als het boekje in her Nederlands geredigeerd was, in plaats van in bet Frans? De auteurs hebben vooral een praktisch handboek wiUen schrijven; ze hopen dat men hun geen inadmissibles simplifications ou de trop graves lacunes kan verwijten. Her Prdcis is inderdaad eerder een gedrukt collegedictaat dan een scholarly work. Ik kan dan ook met enkele kanttekeningen volstaan. Op p. 7 wordt de definitie van Vulgair Latijn aan een handboek ontleend, zonder verdere ad- structie. P. 14 wordt de Appendix Probi in de 6e ~ 7e eeuw geplaatst met de op- merking Nous reproduisons ici l' opinion de C.A.Robson . . . Hier ware een refe- rentie naar het, overigens zeer leesbare, artikel van Robson wel op zijn plaats: Le moyen g~ge, 69 = I963, PP.37-54. PP. xo8 ss. wordt de Peregrinatio nog naar de editie H. P~trfi geciteerd, niet naar die van Franceschini-Weber of van O. Prinz. Voor de Glossen van Reichenau (pp. I25 ss.) wordt gebruik gemaakt van het Altfranziisisches Obungsbuch en niet van de kritische editie van A. Labhardt.

J.E.

Rupprecht Rohr, Einfiihrung in das Studium der Romanistik, Erich Schmidt Verlag, Berlin, I964, I86 pp., 9.80 DM.

Dans cette Einffthrung, l 'auteur a voulu donner une premiere orientation ceux notamment qui viennent de se d~cider pour l '&ude du franqais, espagnol ou italien (ancien et moderne, y compris la g~ographie linguistique) et de leurs lit- t~ratures (histoire litt~raire et interpr&ation, y compris la stylistique).

J.E.

B. Woledge et H.P. Clive, R@ertoire des plus anciens textes en prose franfaise depuis 842 jusqu'aux premieres ann~es du XIIIe si&le, Publications romanes et f ran~aises . . . LXXIX, Librairie Droz, Gen~ve, I964, I56 pp., 32 fr. s.

L'ouvrage consiste en deux parties, compl~mentaires. Une longue Introduc- tion (pp. 9-44), dans laquelle les romanistes anglais esquissent Les d6buts de la prose littdrairefranfaise, et qui comme de juste trouve sa base dans le R@ertoire proprement dit. Celui-ci fournit d 'amples donn~es, avec bibliographie, sur quelque 85 textes afr. en prose, antfirieurs ~ I2IO environ. II en signale les rnanuscrits existants, ou ayant existS, l 'incipit, les ~ditions, et indique dans la mesure du possible l 'auteur, la date, la patrie, le dialecte dans lequel ces textes ont 6t~ 6crits, et les sources utilis6es. Le tout est, fort pratiquement, r~capitul6 dans cinq Tables: i) Manuscrits; 2) Noms de personnes et titres d'ouvrages anonymes; 3) Noms de lieux et noms de dialectes; 4) Incipit; 5) Abr6viations.

I1 est de la nature de pareils ouvrages de r~f6rence qu'ils sollicitent, d~s leur

Neophilologus X L I X ~2

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parution, des corrections et des amplifications. Aussi bien, dans la preface du Rdpertoire, le lecteur est-il express~ment invit~ ~ en signaler. C'est en r~ponse

cette invite que je pr~sente les suggestions qui vont suivre, susceptibles peut- ~tre de rendre cet instrument de travail un peu plus utile encore.

,,Dans le d~veloppement de la prose fran~aise du XIIe si~cle, - observent les auteurs (p. I3) - un r61e essentiel a &~ jou~ par les religieux; plus de la moiti+ des textes conserves semblent avoir vu le jour dans des monast~res : il s 'agit non seulement de psautiers et de sermons, mais aussi de textes ~crits dans un but pratique, un lapidaire, une liste des jours p~rilleux, des relev~s de redevances." Et en fair, passant en revue les textes examines darts le Rdpertoire, on constate que plus d ' un tiers, et parmi eux les plus longs, pr~sentent un caract~re nette- ment religieux. En outre - saufquelques exceptions, du moins en apparence - il s 'agit 1~ de t r a d u c t i o n s , plus ou moins litt~rales, detexteslat insnotamment bibliques, patristiques ou hagiographiques. Estimant avec raison que la com- paraison de ces sources latines est indispensable, les auteurs se sont donn~ la p.eine de les signaler. Mais si, par moments, ainsi pour les nos 64-65-66, ils ren- voient ~ des ~ditions critiques r~centes ou en cours de publication, d'ordinaire ils reprennent les indications trouv~es dans les ouvrages, parfois assez anciens, d~pouill~s par eux, en particulier les renvois ~ la Patrologie Latine de Migne. Or, on salt que les textes de cette collection sont en g~n~ral fort mal ~dit~s, et leurs attributions sujettes ~ caution. Du reste, beaucoup de ces textes ont ~t~ l 'objet d'~tudes ou de mises au point r~centes, et qui ont souvent r~sult~ dans des ~ditions critiques. Certes, ces travaux, executes dans une autre discipline, sont tout aussi disperses que ceux des romanistes, lesquels seraient donc con- tents si le R~pertoire pouvait les y orienter. Cela peut d'ailleurs se faire sans trop de difficultY, ~tant donn+ que chez les voisins aussi, il existe des ouvrages de r~f~rence bien ~ jour, disponibles dans les grandes biblioth~ques. I1 suffit d 'y renvoyer de la m~me mani~re qu'au Manuel de Bossuat.

Pour les textes h a g i o g r a p h i q u e s , il serait pratique de r~f~rer syst~mati- quement aux nos de la Bibliotheca Hagiographica Latina (r~impression anasta- tique de 1949; cit~e ci-dessous BHL), et le cas ~ch~ant aux Analecta Bollandiana, le p~riodique qui lui sert de compl~ment (cit~ ci-dessous AB).

Pour les textes p a t r i s t i q u e s , les renvois se feront le mieux ~ la Clavis Patrum Latinorum, ze ~d., Bruges-La Haye, x96x (cirCe ci-dessous Clavis), qui donne des concordances avec la Patrologie Latine de Migne, mais notamment aussi avec le Supplement correctif ~t Migne (4 vol. en cours de publication), avec la BHL et avec le RBMA (voir ci-dessous).

Pour les textes b i b l i q u e s , le r~pertoire de base est maintenant le Repertorium Biblicum Medii Aevi, de F.Stegmtiller, 7 vol. parus, Madrid, [~95o]-~96I (cit+ ci-dessous RBMA). Le vol. I (Initia biblica, Apocrypha, Prologi) grace ~ ses incipit et explicit, permet d'identifier facilement les diff~rentes versions latines (Vetus Latina ou Vulgata) des livres consid~r~s au moyen age comme bibliques, lesquels passent parfois sous des noms diff~rents. (Signalons aussi que, actuelle- ment, douze volumes ont paru de l'~dition cirtique de la Vulgate, dont l'appa- ratus criticus met ~ m~me de reconstituer les versions m~di~vales: Biblia Sacra iuxta vulgatam versionem ad codicum fidem, vol. I -XII , Rome, I9~6-x963; circe ci-dessous BS). Puis, les vol. II ~t V du RBMA donnent pour tout auteur m~di~val ayant ~crit tant soit peu sur la Bible, une biographie sommaire avec bibliographie de ses oeuvres (mss. et imprim~s; parfois traductions). Finale- ment, pour plusieurs questions, on se reportera avec fruit ~ Beryl Smalley, The

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Study of the Bible in the Middle Ages, 2e ~d., Oxford, I952 (citfi ci-dessous Smalley) et aussi au r~cent Dictionnaire des Lettres Franfaises; Le Moyen Age, A.Fayard, Paris, 1964 (cit~ ci-dessous DLF).

Voici maintenant ce que j 'ai not6 au courant de la plume :

1-2 BARLAAM ET JOSAPHAT.

Etant donn6 que le plan de l'ouvrage de J. Sonet, Le Roman de Barlaam et Josaphat n'est pas de toute clart~, et que le tome I, seul, a 6t6 publi6 en m~me temps chez deux ~diteurs diff~rents, il serait utile de signaler aussi l'6dition du tome I I (en 2 parties) = Bossuat 6624. Ajouter Hiram Peri (Pflaum), La plus ancienne traduction latine du roman grec de Barlaam et Josaphat et son auteur, dans: Studi mediolatini e volgari, VI-VII = I959, PP. 169-I89.

I BARLAAM ET JOSAPHAT, premibre version en prose franqaise. Source: Pour 6viter des confusions, pr6ciser plut6t: ,,Version latine, repr6sen- t~e par BHL 979, que Sonet, Le Roman, p. 137, appelle 'Vulgate'." L'abr6viation ,,Sonet" tout court ayant 6tfi r6serv6e (voir p. 153) au R@ertoire d'Incipit de cet auteur.

2 BARLAAM ET JOSAPHAT, deuxi~me version en prose fran~aise. Pour la raison indiqu~e ci-dessus, life ,,Sonet, Le Roman", au lieu de ,,Sonet" (ligne 2) et ,,Sonet, op. cit." (ligne 3).

4 CANTIQUES, CREDO, ETC.

Source: Pour les incipit l a t i n s des Cantiques 1-7 et 9-1 I, renvoyer ~t R B M A I, nos 2Ig et 2Ih.

IX COMMENTAIRE D'HAIMON D'HALBERSTADT SUR LES ~VANGILES ET I~.PiTRES

DE LA QUINZAINE DE P-~QUES, TRADUCTION FRANQAISE.

Source: L'attribution ~ l-Iaimon d'Halberstadt n'est pas plus sore que celle/~ Haimon de Savigny, voir RBMA III, p. 8: ,,Omnium commentariorum qua[e] ei adseribuntur, nullum composuit", et Smalley, pp. 39 ss.

I ] COMMENTAIRE SUR LES PROVERBES DE SALOMON.

Pour la version latine des Proverbes, voir R B M A I, no 22 ; 6dition critique dans BS, vol. XI. Source: Pour Petrus Comestor (Pierre le Mangeur) et sa Historia Scholastica, renvoyer ~ R B M A IV, nos 6543 ss.

I4 - -15 COMMENTAIRES SUR LES PSAUMES.

Source: Pour Pierre le Lombard, renvoyer h R B M A IV, nos 6625 ss., mais voir aussi Beryl Smalley, Les commentaires bibliques de l'@oque romane : glose ordinaire et gloses pdrim~es, dans: Cahiers de civilisation mddidvale IV = I96I, pp. 15-22.

I8 DIALOGUE DE L'AME ET Dr LA RAISON. Dialogus anime conquerentis et ratio- nis consolantis ; Synonyme[ s ] de saint Isidore.

Source: Ajouter Clavis 1203, avec bibliographie r6cente.

19 DIALOGUES DE SAINT GRISGOIRE.

Source: Ajouter Clavis 1713, avec mention d'une 6dition critique et bibliogra- phie courante.

I~PITRE DE S. BERNARD: DE DILIGENDO DEO, TRADUCTION FRANI~AISE.

Source: Le De diligendo Deo se lit aujourd'hui, en ~dition critique, au vol. III des S.Bernardi Opera, ~d. J. Leclercq et H. M. Rochais, Rome, i963, pp. lO9-

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I54; bibliographie r~cente. Ajouter R B M A II, nos 172o ss. et J.de la Croix Bouton, BibIiographie bernardine 1891-1957, Paris, 1958.

3Z MORALES SUR JOB, DE S. GREGOIRE, TRADUCTION FRAN~AISE.

Source: Ajouter Clavis 17o8 et l'~dition des livres I et II aux Editions du Cerf (Paris, I952) avec introduction et notes de R. Gillet.

38 PROVERBES.

Aux ouvrages de documentation, ajouter Proverbia sententiaeque latinitatis medii aevi, Lateinische Sprichw6rter und Sentenzen des Mittelalters in alphabetiseher Anordnung, gesammelt und herausgegeben von Hans Walther, G/Sttingen, 3 vol. parus, I963-I965.

39-42 [TRADUCTIONS FRAN~AISES DE PSAUTIERS]. Source: Les traductions en ancien fran~ais des Psaumes constituent un fouillis presque inextricable. Pour commencer h y voir clair, il est indispensable de sa- voir sur laquelle des trois versions latines intitul~es romaine, gallicane et hdbra~- que, ces traductions ont 6t~ faites. Or, ce que le R@ertoire dit de ces psautiers est assez confus, d'autant plus qu'une coquille a plusieurs lois substitu6 romane romaine (cette forme se trouve correctement dans l'introduction, p. 14). L'ou- vrage utilis6 de Leroquais, Psautiers (I, pp. XXVII ss.), 6tait bien plus pr6cis. Et pourquoi ne pas signaler que r6cemment, ce qui facilite sensiblement les recherches, une ~dition critique, avec apparatus criticus, a paru pour chacune des trois versions latines?

II serait bon de rappeler que le Psautier romain est une traduction vetus latina des Psaumes faite sur le grec, probablement corrig6e par S.J6r6me; le nom s'explique par l'usage qui en a 6t6 fait ~ Rome. Pour ses incipit et traits distinc- tifs, voir R B M A I, no 2Ia; fidition: R.Weber, Le psautier romain et les autres anciens psautiers latins, Collectanea Biblica Latina X, Rome, z953.

Le Psautier h~braique est la traduction faite par S. J~r6me sur le texte h~breu des Psaumes, d'ofi son nom. Pour ses incipit et traits distinctifs, voir R B M A I, no 2Ib; ~dition: H.de Sainte-Marie, Psalterium iuxta Hebraeos, Collect. Bibl. Lat. XI, Rome, I954. Normalement, cette version devrait donc faire partie de la Vulgate, mais elle en a ~t~ fivinc~e, par Alcuin, au profit du Psautier gallican. (If faut ~tre attentif que dans les mss. de la Vulgate on peut trouver concurremment les versions romaine, gallicane ou h~braique.)

Le Psautier gallican, nomm~ ainsi par suite de son usage en Gaule, est une r~vision, faite auparavant par S. J~r6me sur le grec, d 'une version vetus latina des Psaumes. Pour ses incipit et traits distinctifs, voir R B M A I, no 21 ; ~dition dans BS, vol. X.

48 LI QUATRE LIVRE DES REIS.

Sources: Les sources principales sont les Livres de Samuel et des Rois, pour lesquels voir RBMA I, nos 9-12; ~dition critique dans BS vol. Vet VI. La phrase ,,Curtius montre que 1'on a eu tort de dire qu'il (= le traducteur) s'est 6galement servi de 1'Itala, 6d. p. XXXIX et suiv." ne rend pas complbtement justice au savant allemand. Celui-ci d~montre, ce qui 6tait tr~s bien pour l'~poque, que ce traducteur s'est servi d'un ms. de la Vulgate contamin6,comme c'6tait souvent le cas, par des lemons propres {~ l'Itala (Vetus Latina). - L'~tat de la question concernant la Glosa ayant 6t~ enti6rement renouvel6, renvoyer Smalley, pp.46 ss., complfitant RBMA V, nos 831S ss.

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~I R~GLE BI~N~.DICTINE ,,TILE MONTEBOURG TRANSLATION OF THE RULE OF ST.

BENEDICT".

L'~dition annonc~e de M. D. Legge et R.J. Dean est maintenant parue dans les Medium Aevum Monographs (VII) sous le titre The Rule of St.Benedict, A Nor- man Prose Version, Blackwell, Oxford, 1964.

58 SERMONS ANON'ZMES, TIR0.S DE ffELUCIDARIUM. Source: Lef~vre fitablissant d~finitivement que l'Elucidarium a &~ ~crit par Honorius Augustodunensis, renvoyer ~ la notice pour cet auteur dans le R B M A III, nos 3565 ss. que Lef~vre complete. Ajouter aussi sa notice clans DLF, pp. 254-255.

59 SERMON ANONYME SUR JONAS. Source: Pour le In Ionam de S.J~rbme, renvoyer ~ Clavis 589 et R B M A III, no 3363; signalons aussi S.J~r6me, Sur Jonas, Intr., texte latin, traduction et notes de P.Antin, Editions du Cerf, Paris, 1956.

63 SEmaONS (OU HOMILIES) DE MAURICE DE SULLY. Voir maintenant la notice sur cet auteur par C. A. Robson dans DLF, p. 5o6. Source: Pour Petrus Comestor (Pierre le Mangeur) et sa Historia Scholastica, voir R B M A IV, nos 6543 ss. ; pour Richard de S.Victor R B M A V, nos 7316 et 7318. Ici l 'attribution des Allegoriae ~ Richard de S. V. est encore raise en doute. Depuis, J. Chatillon a montr~ qu'elles constituent un fragment du Liber Excep- tionum du m~me Richard, ~dit~ par lui dans les Textes philosophiques du moyen dge V, Paris, I958. C'est pour cette raison qu 'on cherchera ce titre des Allego- riae en vain dans la notice que Chatillon a donnfie au DLF, pp. 636-637. Dans son ~dition du Liber Exceptionum, pp. 78 ss., Chatillon attaque vigoureusement la th~orie de Robson.

64 SERMONES IN ANNUM, DE S.BERNARD, TRADUCTION FRAN~AISE.

Source : Pour la bibliographic, voir R B M A II, nos 1720 ss. et J. de la Croix Bou- ton, Bibliographie bernardine 189I-I957, Paris, 1958.

6~ SERMONES IN CANTICAj DE S.BERNARD, TRADUCTION FRAN~AISE.

Pour la version latine du Cantique des Cantiques, voir RBMA I, no 24; ~dition critique BS, vo[. XI. ~ource: Pour la bibliographie, ajouter RBMA II, no 1721 ; voir aussi sous 64.

SERMONS SUR MISSUS EST, OU DE LAUDIBUS VIRGINIS MATRIB, DE S. BERNARD,

TRADUCTION FRAN~AISE.

Source: Pour la bibliographie, ajouter R B M A II, no 1726; voir aussi sous 64.

68 SERMONS DE GR~GOIRE LE GRAND BUR 2Z~CHIEL. ~

Source: Ajouter Clavis 171o.

70 TRADUCTIONS FAITES POUR BAUI)OUIN II COMTE DE GUINES.

Sous v: L'ouvrage de Solin que Lambert d'Ardres appe||e (p. 121) de naturis return dolt fitre les Collectanea Rerum Memorabilium (~dit~s par Th. Mommsen, 2e ~d., Berlin, I895).

71 T~DUCTIONS VAUDOISES (probablement perdues). A la documentation attestant ,,l'existence parmi les Vaudois de traductions

Neophilologus X L I X 22"

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358 Reviews

fran~aises de certaines parties de la Bible et d'autres textes de caract~re religi- eux", ajouter Giovanni Gonnet, Enchiridion Fontium Valdensium I, Rome, I958. Quatre fascicules sont pr~vus.

7 3 WAUCIIIER DE DENAIN, VIE DES PI~.RES.

Sources: Consulter BHL, vol. II, pp. 943 ss. (Patrum Vitae), puis pour la vogue en France, d~s une ~poque trbs recul~e, de ces Vies des P~res du d~sert, voir J. Fontaine, Dict. de SpiritualitY, V, Paris, I963, coll. 790 ss.

P r e m i e r r ecue i l : i) Vie de S.Paul l'Ermite: Pour la Vita S.Pauli, ajouter Clavis 617. 2) Vie de S. Antoine: Pour la Vita beati Antonii abbatis, ajouter BHL 609. 3) Vie de S.Hilarion: Pour la Vita S.Hilarionis, ajouter CIavis 618. 4) Vie de S. Malchus: Pour la Vita S. Malchii captivi, ajouter Clavis 619. 5) Vie de S. Paul le Simple: Pour la Historia Monachorum (Vitae Patrum),

ajouter A.J.Festugi~re, Le probl~me litt~raire de l' Historia Monachorum, dans: Hermes 83 = I955, pp.257-284.

6) Pour les Dialogues de Gr~goire le Grand, ajouter Clavis I713, avec mention d'une ~dition critique et bibliographie courante.

7) Pour la Historia monachorum, voir ci-dessus sous 5. 8) Pour les Verba Seniorum, ajouter BHL 6525.

D e u x i ~ m e r ecue i l : I) Vie de S.Jdr6me: Pour la Vita divi Hieronymi, ajouter Clavis 622 et la note

au no 623. 2) Vie de S.Benoff: Pour les Dialogues de Gr~goire le Grand, voir ci-dessus

Premier recueil, sous 6. 3) Vie de S. Martin: Pour la Vita beati Martini de Sulpice S~v~re, renvoyer

Clavis 475, et ~ la bibliographie r~cente donnfie par J. Fontaine, Vdrit~ et fiction dans la chronologie de la Vita Martini, Studia Anselmiana 46 = I96I, pp. i89-236 (c.r. dans AB 82 --=-- I964, pp.448-452; cf. AB 8r = I963, pp. 31-58).

4) Vie de S.Brice: Pour la Historia Francorum de Gr~goire de Tours, ajouter Clavis io23, avec mention d'bditions critiques.

5) Dialogues sur S. Martin: Pour les Dialogues de Sulpice S~v~re ajouter Clavis 477 et l'~tude de J. Fontaine, circe ci-dessus sous 3.

Utrecht. j. ~ N ~ E L S,

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Sven Andersson, NouvelIes dtudes sur la syntaxe et la sdmantique du mot franfais Tout, Gleerup, Lund, Munksgaard, Copenhague, x96I, 276 p. (Etudes Roma- nes de Lund, Publi~es par A l l Lombard, XIV).

Ayant ~tudifi la syntaxe et la s~mantique de tout comme adjectifet comme ,,no- minal" dans un ouvrage ant~rieur (I954, m~me collection nr.XI), Sven Anders- son a consacr~ ses Nouvelles ~tudes . . . ~t l 'emploi adverbial de tout. O n trouvera donc dans ce volume l'~tude de tout accompagnant un adjectif ou une locution de nature adjective. L 'on sait que - vules complications d'accord qui caract~risent le mot tout au long de son histoire, depuis les textes les plus anciens jusqu 'en fran~ais moderne - la nature, adverbiale ou adjective, de tout dans cette fonction est un objet de controverse. Aussi Sven Andersson a-t-il pr~sent~ la premiere pattie de son ~tude (p. 7-I34), off il traite de ces probl~mes, sous le titre Tout ,,Semi-adverbe", q u i r e ~ faire les distinctions n~cessaires s'il y a lieu. La deuxi~- me pattie traite l 'emploi de tout accompagnant un adverbe, une pr~position, une conjonction, une locution adverbiale, conjonctionnelle, prfipositionnelle ou un verbe (p. I3S-274).

Au cours de ces Nouvelles ~tudes, l 'auteur fait d~filer devant les yeux de ses lecteurs une collection d'exemples particuli~rement, fiche. II fair l '&ude de ces exemples en les pr~sentant dans un ordre rigoureux, ce qui facilite de beaucoup la comprehension des probl~mes qui se posent. Pour la derni~re partie cet ordre semble s ' imposer tout seul en vertu des divisions adopt~es (adverbe, pr~posifion, conjonction, verbe). Dans la premiere partie au contraire l 'auteur a beaucoup de m~rite ~ presenter avec clart~ et m~thode la for~t touffue constitufie par les appli- cations contradictoires et souvent chaotiques de l 'accord pour tout, ceci aussi bien pour la p~riode moderne que pour la p~riode ancienne. On en dira autant des pages os Sven Andersson cite en les discutant les t~moignages des grammai- riens et des syntacticiens, dont les constatations sont souvent aussi contradic- toires que les explications. I1 p~se les unes et les autres avec prudence et les discute avec beaucoup de moderation. I1 n'a pas de peine ~ montrer que les constatations contradictoires s 'expliquent simplement par le fair que les usages de l 'accord ou du non-accord varient souvent d 'un auteur ~ l 'autre et m~me d 'un ~diteur l 'autre. En concluant il admet clue ,,tout se rapportait primitivement non pas l 'adjectif suivant, mais au m~me substantif (pronom) que cet adjectif et qu'il avait un sens de totalit~ massive (~ peu pros ,,dans sa totalitY", , ,entier")"; il admet aussi clue ,,peu ~ peu tout a pu ~tre interpr&~ comme se rapportant ~t l 'adjectif dans une fonction renforqante". Quant au sens de ce tout renforgant Sven Andersson, plut6t que de suivre les considerations un peu subjectives de Bally, qu'il analyse finement en les critiquant, voudrait expliquer les nombreuses vari~t~s s~mantiques en partant du sens de la ,,totalitY". En effet les nombreuses nuances de signification signal~es par Bally sont dues le plus souvent non au sens de tout, mais au pouvoir suggestif du contexte.

L. G E S C H I E R E .

Page 8: Comptes rendus

360 Reviews

A. Lombard, Le Rdle des semi-voyelles et leur concurrence avec les voyelles corres- pondantes dans la prononciation parisienne (Lund ~ 964, dans la s~rie des Scripta minora ,egiae societatis humaniorum litterarum Lundensis I962-~963: 2)

M. Lombard a examin~ les voyeUes [i], [ti], [u] et les semi-voyelles [j], [w] et [w] (M. Lombard emploie les symboles y e t t/, off nous mettons i / e t u)) en position pr~vocalique, en consultant plusieurs tralt~s de phon~tique (voir p. 4, note 5 du livre). Cette m&hode de travailler sans informateurs directs, rend l ' interpr&ation des r~sultats plus difficle, puisqu'il n'est pas tout ~ fait clair s'il s 'agit d 'une ~tude purement descriptive ou d 'une description normative. Nous croyons que c'est la prononciation parisienne courante que l 'auteur a en rue. Du moins, il exclut l 'usage po&ique de ses considerations et d~clare au sujet de la prononciation parisienne d 'aujourd 'hui : i,ce qui complique la chose, c'est que cette prononciation h~site souvent. Dans les cas d'h~sitation, nous tenons compte avant tout de la forme phon&ique qui parmi les formes concurrentes d 'un m~me mot nous a paru ~tre la plus r~pan- due." (p. 4, note 5)

C'est surtout l'influence des groupes consonantiques qui precedent la voyeUe ou la semi-voyelle en position pr~vocalique qui est examinee par l 'auteur. Bien qu'au d~but du livre nous trouvions quelques remarques sur des groupes dus

la rencontre de deux mots, M. Lombard &udie presque exclusivement les roots isol~s. Dans ce domaine restreint l '&ude est tr~s compl&e. Aussi le lec- teur trouve-t-il bien des renseignements sur l 'influence des groupes de conson- nes sur la prononciation des sons &udi~s; la combinaison muta cum liquida (m. c. 1.) notamment est tralt~e de faqon d&aill~e (M.Lombard donne une extension au groupe m. c. 1. en incorporant [f] et [v] dans les ,,mutae", mais, d 'autre part, il exclut [m] et [n] des liquides, voir p. 8, 9.) A la fin du livre, l 'auteur r~sume ses r~sultats en quelques r~gles, formul~es avec prudence, et il compare la situation du franqais ~ celle de l'espagnol, de l 'italien et du roumain.

L'~tude a un caract~re nettement phon&ique et synchronique. Toutefois le c6t~ historique de la question occupe une place assez importante et revient fr~quemment dans les commentaires, ce qui nuit a la clart~ des conclusions. I1 n'est pas probable que le locuteur parisien du XXi~me si~cle tienne compte de la forme latine qui est ~t la base des formes qu' i l emploie. Aussi M. Lombard constate-t-il ~t plusieurs reprises que la prononciation n'est pas &ymologique (voir e . a .p .2 I ) . I1 est dommage que dans la conclusion l '&ymologie soit tout de m~me nominee comme un des facteurs qui d~terminent la prononciation (voir p. 40). A notre avis, il aurait mieux valu exclure l 'aspect historique et ~tymologique.

Un autre d~savantage des proc~d~s de M. Lombard c'est que les formes iso- l~es ne se placent pas dans un registre precis. Le caract~re h~t~roclite du voca- bulaire exige plus que quelques remarques, faites comme en passant, sur tel registre, ou tel d~bit. On peut se demander si un nom propre comme Polyeucte (p. 2I) ou Hauy (p. 24) (le Petit Larousse mentionne deux fr~res de ce nom, qui ont v~cu au XVIIIi~me si~cle) m~rite une place dans une ~tude sur la pronon- ciation contemporaine et les termes latins (p. 14) sont trop marginaux pour avoir une forme courante et appartiennent au domaine du normatif pur. I1 n'est m~me pas st~r que des formes comme troua, cloua doivent figurer dans un tralt~ de prononciation sans que leur caract~re litt~raire soit relev~ explicitement. En tout cas il aurait ~t~ de bonne m~thode de les s~parer des formes ressortant au

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domaine de la langue parl~e. Que cloua soit bisyllabique (p. 5) par suite d'une certaine r~pugnance devant la groupe [klw] n'est pas tr~s convaincant par la presence du groupe [klw] dans cMtre, cloison etc., mais il faut dire en outre que cette forme litt~raire se compose d 'un radical et d'une terminaison ce qui peut bien etre pour quelque chose dans son caract~re bisyllabique. L'auteur passe sous silence le probl~me de l'analogie (~t l'exception du cas mettrions oo jet- terions = [m~trij6] ~ [3et~rj~5] pros - voir p. I3 et note 22 de cette page). Operant avec des formes isolfies sur le plan paradigmatique il fivite aussi la question de l'analogie ~t l'int~rieur d 'un paradigme et il ne relive pas la diff~- fence entre la position de [i(j)], [ti(ib)], [u(w)] + voyeUe ~ l'int~rieur d 'un radical et la position ~ la suture morphologique.

I1 aurait fit~ int~ressant de savoir les idles de l'auteur sur le statut phonolo- gique des semi-voyelles. Devons-nous interpr&er [i] et [j], [ii] et [~], [u] et [w] comme des variantes d 'un seul phoneme, ou faut-il voir dans [j], [~] et [w] des phonemes, donc / j / , / / b / e t /w /~ c6t~ de / i / , / i i / e t /u / . Dans le casde phonemes uniques lh question se pose de savoir si la distribution des variantes est stricte- ment compl~mentaire ou si le d~bit rapide ou lent influe sur la r~alisation. Quand nous lisons que groin est le seul repr~sentant d 'une cat~gorie (-oin final pronon- c~ en deux syllabes) nous aimerions savoir s'il ne s'agit pas d'une prononciation affective et emphatique ou tr~s famili~re, mais n i le d~bit n i le registre ne sont invoqu~s pour expliquer la dfiviation phon~tique (voir p. 35, P. 36 et p. 37). Si, au contraire, il s'agit de phonemes ind~pendants il faut compter avec deux possibilit~s, i) les o p p o s i t i o n s / i / c ~ / j / , / i i / ~ / w / , / u / c ~ / w / s o n t pertinentes en toute position, 2) les oppositions se neutralisent en certaines positions. Corn- me les linguistes qui ont trait~ des semi-voyelles sont loin d'etre d'accord sur la place qu'elles occupent dans le syst~me phonologique du franqais - M. Mar- tinet ne reconnait que l 'opposit ion/i /eo/j / , opposition qui est neutralis~e der- riere consonne devant voyel!e (voir La prononciation du franfais contemporain, Paris x945, P. ~75-x79), tandis que M.Malmberg distingue trois phonemes consonantiques/ j / , /~v/et /w/~ c6t~ des voyel les / i / , / i i /e t /u / (voi r Le Systdme consonantique du fran~ais moderne. Lund Universitets Arsskrift N F Avd. I, Bd 38 Nr 5, P. z2-37) - le silence de M. Lombard ~ ce sujet est d'autant plus regrettable.

I1 est fividemment possible d'essayer d'interpr&er de faqon phonologique le matfiriel abondant du R61e des semi-voyelles, mais pour ce faire on aurait besoin de donn~es plus pr~cises sur les marges de differences individuelles. M. Lombard constate parfois, il est vrai, qu'~ c6t~ de l'usage de la majorit~ des sujets parlants, il existe une prononciation diff~rente, mais il ne mentionne pas systfimatiquement les formes concurrentes, s'en tenant le plus souvent ~ la forme phonfitique qui lui a paru &re la plus r~pandue.

Toutefois quelques conclusions provisoires nous semblent permises

I. Pour une partie des cas ~tudi~s il existe deux r~alisations sur le plan des signifiants; a. parfois le choix est d&ermin~ par la place du terme dans la chaine parl~e

(conditionnement syntagmatique) b. parfois le locuteur est libre de choisir, bien que son choix soit command~

souvent par la rapiditfi du dfibit. (Les donn~es pour a et b sont malheureusement tr~s rares).

2. Darts d'autres cas le groupe de m. c. 1. de la forme meme exige la voyelle

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pleine (c'est surtout le cas pour [i]), tandis que l 'absence de ce groupe va de pair avec une r6alisation non-syllabique.

Le livre de M. Lombard ne discute pas sp6cialement le cas de deux signifi6s qui correspondent ~ deux signifiants distingu6s p a r / i / ~ /j/, etc. Le cas de troua ~ t ro is / t rua/~/ t rwa/n 'es t pas tr~s solide (abstraction faite de l 'opposi- tion 6ven tue l l e / a / e~ / a / ) , puisque la prononciation monosyllabique de troua n'est pas exclue, vu que loi et (il) loua sont d6clar~s homophones (p. 35). L 'op- position du type pied ~ pilIer de M.Malmberg (op. cit. p. 26) (infirm6e par la prononciation minoritaire bisyllabique de pied constat6e par M. Martinet (op. cir. p. I77)) serait repr6sent6e par dtudions oo ~tudiions, mais M. Lombard com- mente

,,il semble que le groupe ant6vocalique [ij] puisse quelquefois se r6duire [j], ou presque: (nous) dtudiions en vient ~ se prononcer un peu comme ~tudions

. . . . " P. 39), ce qui indique qu'ici non plus il n 'y a pas d'opposition phonologique.

Vu l 'abondance du mat6riel et la valeur des consid6rations d 'ordre phon6tique, on aurait aim6 que l 'auteur e6t &endu les bases de son 6tude en abordant le probl~me 6galement du point de vue phonologique, ce qui l 'aurait aid6 ~ faire un plan d'ensemble plus concis off toutes les descriptions de d6tail auraient eu leur place bien d6finie.

Princeton University. HENRY G. SC~OGT.

Silvio Pellegrini, Studi rolandiani e trobadorici, Biblioteca di Filologia romanza 8, Adriatica editrice, Bari, I964.

Ce recueil se compose de neuf articles. Les six premiers s 'occupent de la Chanson de Roland: La campagna del 778 nelIa tradizione storiografica finn al secolo X, La data della Canzone di Rolando, L'ira di Gano, Iterazioni sinonimiche nella Canzone di Rolando, Animo e arte di TuroIdo, PostiUe rolandiane. Les autres traitent des troubadours: Intorno al vassallaggio d'amore nei primi trovatori; Per il testo della razos relative a Bertran de Born, Un topos letterario-storiografi- co. A proposito del compianto provenzale per Roberto d' Angi6. Seule la premiere de ces 6tudes est enti6rement in6dite, la seconde en grande pattie. Deux index facilitent l'acc~s de cet int6ressant ouvrage. J. ~.

P. T. Ricketts, Les podsies de Guilhem de Montanhagol, troubadour provenfal du XIIIe s., Toronto I964, I75 p. z. p. o

Le "Pontifical Institute of Medieval Studies" de Toronto publie, dans sa s6rie Studies and Texts, no.9, une th~se pr6sent6e en i96o ~ l'universit6 de Birmingham, et dont le sujet avait 6t6 propos6 ~ l 'auteur par M.John Hathaway. On sait que les chansons de ce troubadour (dont le nom fur transcrit h l '6poque moderne ,,de Montagne Agoult") furent l 'objet d 'une 6dition savante par Cou- let, en i898 (dans la Biblioth~que M6ridionale). Rickertts la refait en utilisant un certain nombre de manuscrits, surtout des fragments, inconnus de Coulet. Dans l 'ensemble, son ouvrage offre surtout l 'avantage pratique de fournir un texte lisible, clair, et . . . . trouvable dans le commerce. Sur les manuscrits

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utilis~s et leurs caract~ristiques, v. pp.29-3z. Les I4 chansons traditionnelle- ment attributes ~ Montanhagol sont publi~es selon un schema uniforme: bibliographie, texte ~tabli sur la base d 'un manuscrit considfir~ comme le plus stir, variante des autres manuscrits (cette partie est parfois un peu sommaire: mais rares sont les variantes significatives), examen m&rique, datation et cir- constances historiques; notes (surtout linguistiques, et destin~es~justifier les lectures de R.). Une introduction reprend tousles ~l~ments dont on dispose pour identifier Monta~hagol Toulousain partisan passionnfi de Raymond VII, rfifugifi par la suite en Espagne chez Alphonse de Castille, et dont l'activit~ po~tique se serait situ6e entre 1233 et 1257. C e s pr6cisions permettent de tenter une interpretation de la cortezia chez ce porte tardif: on se rappelle que Coulet attribuait ~ notre troubadour l'initiative d'une r~-~laboration de la notion de courtoisie, qui se serait charg~e chez lui de valeurs morales, sinon asc&iques. R. nuance ce jugement; mais, sur ce point, je me dois de renvoyer ~ l'ouvrage tr~s remarquable, de Mosh6 Lazar, qui vient enfin de paraitre chez Klinck- sieck, Amour courtois et fin'amors, et qui rend plus ou moins caduc presque tout ce qui a &~ ~crit jusqu'ici sur ce sujet.

PAUL ZUMTHOR.

Fr. Beissner, H61derlins Obersetzungen aus dem Griechischen, 2. Auflage, Stutt- gart, J. B. Metzlersche Verlagsbuchhandlung 196 I, 201 S., D M 16,8o.

Im ffinften Band der Stuttgarter H61derlin-Ausgabe, der H61derlins l~Iber- setzungen entNilt, beruft B. sich in den Erl~iuterungen wiederholt auf diese seine I933 erschienene und l~ingst vergriffenen Schrift. Die Neuauflage ist da- her sehr willkommen, um so mehr da man in diesem Buch auch B.s Konjek- turen ausffihrlicher begrfindet finder als im kritischen Apparat der Stuttgarter Ausgabe.

Abgesehen yon einem 6 Seiten langen Nachwort - das eine etwas kleinliche Polemik gegen Wolfgang Schadewaldt und Walter Hof, sowie ein paar Korrek- turen und Erg~inzungen entNilt - ist diese zweite Auflage identisch mit der ersten. Aus der Fiille von B.s wichtigen, oft grundlegenden Beobachtungen seien besonders hervorgehoben: die Ausffihrungen fiber HNderlins 'hinhiSren- de Verfahrungsart' (S. I34 ff.), fiber seine Intensivierung des griechischen Aus- drucks (S. I38 ff.) und vor allem fiber seine 'abendl~indische Wendung' (S. I47 ff.) : eine Umdeutung griechischer G~Stternamen und Begriffe ins Abendl~indi- sehe, die sich besonders in der Antigone-l~lbertragung finder (wo H~51derlin z.B. Hades mit Hiflle, Jenseits, Todesgott, und 8el~co~ mit Geist tibersetzt). Wichtig ist ferner B.s Nachweis, dass der Text, der den Sophokles-l]bertra- gungen zu Grunde liegt, nieht die Aldina gewesen ist (S. 65 ft.).

Ein paar kritische Bemerkungen: wenn es auf S.39 heisst ,,In den Pindar- Fragmenten, deren Existenz er [H61derlin] wohl nicht so sehr durch den Zufall bedingt sah als vielmehr durch ein ausw~ihlendes und wertendes Verhahen der Nachwelt . . . . ", so fibersieht B., dass die meisten der yon H61derlin fibersetz- ten Pindar-Fragmente uns tats~ichlich durch eine bewusste, wertende Auswahl der Nachwelt erhalten sind: ft. 4 (205 Snell) und 5(Io9 Snell) stehen geradezu in der grossen 'Auswahl', die der spate Grieche Stobaios ffir den Unterrieht seines Sohnes zusammengestellt hat, und fr. 7 (I69 Snell), 8(214 Snell) und 9(213 Snell) werden von Platon zitiert. Voreilig scheint auch die Behauptung,

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Htilderlin habe das formende Gesetz Pindars vom Griechischen her nicht gesehen (S. 32): das Problem der Einheit des Pindarischen Epinikions hat die Philologie bis heute noch nicht gel6st (die von Hermann Fr/inkel vorgeschlagene L6sung, die B. sich zu eigen macht, ist keineswegs das letzte Wort). Man ver- misst hier, wie auch sonst gelegentlich, die dem Genius gegentiber geziemende Bescheidenheit, die Hellingrath besass.

S.L. R A D T .

Ralph Freedman, The Lyrical Novel. Studies in Hermann Hesse, Andr~ Gide, and Virginia Woolf. Princeton University Press, Princeton, New Jersey, 1963. 294 pages.

Ever since Aristotle critics have striven to separate literary genres into neat categories; while writers, at least for the past two hundred years, have somewhat more realistically recognized that the finest works usually intermingle in various proportions the basic elements of epic, lyric, and dramatic. Thus, in the notes to WestSstlicher Divan, Goethe observed: "So wunderlich sind diese Elemente zu verschlingen, die Dichtarten bis ins Unendliche mannigfaltig." And a hun- dred years later Joyce's Stephen Dedalus perceived in specific opposition to Lessing that "even in literature, the highest and most spiritual art, the forms are often confused." There have been many studies of individual works that cross the line from epic to lyric, from lyric to dramatic; but too few critics have attempted to account systematically for these mixed genres. In his study of The Lyrical Novel Ralph Freedman has undertaken an important task.

Though he is critically sensitive to the inherent weaknesses of lyrical fiction, Mr. Freedman is not apologetic about the genre--which is the shortcoming of critics who approach the lyrical novel merely as a stepsister of the realistic novel. In his chapter on "Nature and Forms of the Lyrical Novel" Freedman defines it as a novel which "absorbs action altogether and refashions it as a pattern of imagery" (p. 2). Lyrical fiction is characterized not by any specific form of narrative, but by the manner in which existing forms are exploited by the lyrical point of view, which reshapes external reality to reflect its own conscious- ness. Much of Freedman's keenest analysis deals with the technique of"mirror- ing" (Gide) and mirrors as symbol (Hesse) in this fiction which is projected as a reflection of the author's persona.

Since this "subjective objectivity" emerged primarily as a product of Roman- ticism, in his chapter on" The Lyrical Tradition" the author traces the develop- ment of the form among poets such as Novalis, its subterranean existence through the nineteenth century (in writers like Poe and Baudelaire), to its re- emergence in three prominent novelists of the twentieth century. Hesse's novels are seen mainly as the cultivation of modern consciousness within the frame- work of Romantic allegory, while Gide, by contrast, resorted to the fictional forms of symbolisme--itself, of course, an offshoot of German Romanticism. The chapter on Virginia Woolf is probably the most successful one; for Mrs. Woolf, much more than Hesse and Gide (whose novels became progressively less lyrical!), permits her novels to be reduced to a succession of momentary images, whose analysis amounts to something like an exegesis of the work. In Hesse and Gide, on the other hand, there is always a substantial residue left unexplained even when the images have been exhaustively interpreted. In his

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"Retrospect and Prognosis," finally, the author considers the impact of lyrical fiction on the modern novel, seeing its influence primarily in the turn to the epistemological analysis of consciousness, which shows us how the writers apprehend the world.

It is probably inevitable in genre studies that the works considered emerge strangely divorced from their creators; Hesse, Gide, and Woolf are not in these pages, and their absence possibly accounts for the highly abstract, excessively cerebral, and often unnecessarily difficult nature of Freedman's prose. On the other hand, it is a tribute to Mr. Freedman that his book arouses many questions in the sympathetic and responsive reader. The author has taken too little acount, I think, of some important studies on theory and technique of the novel, which would have been directly relevant to his topic. What is the relationship between first-person and third-person narrative in lyrical fiction? Is the prominent first-person primarily recollection or representation? Where does the modern lyrical novel fit into the trend toward inceasing "objectifica- tion of subjectivity" that both Walter Killy and Richard Brinkmann have established in the so-called "realistic" novels of the nineteenth century? To what extent should the author and his persona be identified? Is it the author who shapes the world, or his hero?

Although Mr. Freedman is excellent in the analysis of static images, I sense a definite shortcoming in his failure to consider the transitions between images, or, as he might put it, the configuration of the pattern of images. In the first chapter, for instance, he carefully analyzes one scene from Rilke's Malte Laurids Brigge; but in that novel of novels precisely the association of images is impor- tant, the subjective succession of scenes in Malte's own mind. Another diffi- culty, I think, lies in the tendency to define lyrical fiction too broadly; any definition that attempts to take in Kafka and Sartre almost loses its usefulness. I feel that Mr. Freedman should have asked himself more rigorously how lyrical fiction distinguishes itself from similar efforts in modern literature. For instance, if deformation of experience is a characteristic of the lyrical novel, then how do recent novels like Saul Bellow's Herzog or Giinter Grass's Die Blechtrommel differ from lyrical fiction. Or to what extent does "deformation of point of view" really differ from what Aldous Huxley called "multiplicity of point of view" or Robert Musil simply his technique of essayism?

In sum, Mr. Freedman poses more questions than he answers, but that was surely part of his aim. In this preliminary study of the lyrical novel he has sketched its history in brief, concentrated specifically on one phase of its techni- que-namely , its reflection of the personality in images--and organized three modern novelists into this tentative category. It remains for Mr. Freedman and others to determine the position of the lyrical novel more systematically, to clarify its relationship to other types of modern fiction that seem to share its characteristics, to define its further techniques, and to locate other modern novel- ists in its ranks. (It was Hermann Broch, for instance, who only fifteen years ago argued that the lyrical novel is the only form adequate to express the modern consciousness.) Anyone who continues in this investigation must begin grate- fully with Ralph Freedman's valuable work.

Princeton University THEODORE ZlOLKOWSKI. Princeton, New Jersey.

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Miirchen, Mythos, Dichtung. Festschrift zum 9o. Geburtstag Friedrich yon der Leyens am I9. August 1963. Herausgegeben von Hugo Kuhn und Kurt Schier. Verlag C. H. Beck, Miinchen. XIV, 5 I9 Seiten und 2 Tafeln. In Lei- hen D M 38.-- .

Wederom een ,,Festschrift". Ik zal er kort over zijn, overeenkomstig her verzoek van de redactie ~n onder verwijzing naar een uitvoeriger beschouwing over het verschijnsel in het algemeen, die ik voor , ,Forum der Letteren" schreef. Maar een bundel voor een 9o-jarige is al om zijn zeldzame aanleiding waard gesignaleerd te worden. Friedrich vonde r Leyen, die in het personeels- arme decennium na de oorlog in Miinchen tot zijn 8oste jaar college heeft ge, geven, en tot zijn 9oste is blijven publiceren, heeft nu een rijke oogst aan bij- dragen van bewonderaars mogen binnenhalen. De drie gebieden waarop hij- zelf zich voornamelijk heeft bewogen en die zich in zijn bibliografie reeds vanaf 1894 aftekenen, zijn in de bundel vertegenwoordigd. Hoe wijd het terrein is waarover de inhoud zich uitstrekt, mogen de titels van drie bijdragen demonstre- ten: Jan de Vries, Die isliindische Saga und die m~ndliche rAberlieferung ; Herbert Franke, Indogermanische Mythenparallelen zu einem chinesischen Text der Han- Zeit ; August Langen, Zur LichtsymboIik der deutschen Romantik. Leerzaam voor her ontstaan van een kunstig mozaiek als Thomas Mann's ,,Erw/ihlte" is een korte revelatie van E.A. Philippson, die ik alleen hierom vermeld, omdat we hierdoor indirekt eraan worden herinnerd, hoe de grand old man van ,,M/ir- chenforschung" en mythologie na de oorlog allen verraste door de aankondiging van een nieuw college over ,,Neueste deutsche Literatur"! Trouwens, over de mythe in de moderne Duitse letterkunde zal juist hij heel wat hebben kunnen zeggen. Jammer dat geen van de medewerkers aan de bundel het erover heeft. Maar overigens zal ook Von der Leyen zelf veel pleizier in het boek hebben ge- had. Er staat heel war wetenswaardigs in; dat kan niemand zo goed beoordelen als hij.

Leiden. c. SOETEMAN,

Wilhelm Scherer - Erich Schmidt, Briefwechsel, hrsg. von W.Richter und E.L/immert, Er. Schmidt-Verlag, Bielefeld I963, 318 S. D M 46, Ln 49.

Dieser Band umfasst die 325 Briefe, die Scherer und sein geliebter Schtiler Erich Schmidt seit Ende 1874 bis zu Scherers Tod im Aug. 1886 wechselten. Zur Zeit, wo der Briefwechsel einsetzt, war Erich Schmidt 2i Jahre alt, ein sehr be- gabter junger Doktor, der rtistig an seiner Habilitation baute, in Scherer aber, der nur zw61f Jahre ~ilter war, ahnte man damals schon den bald allen Zeit- genossen fiberlegenen Meister. Das auf Freundschaft und Treue gegriindete VerMltnis zwischen beiden bew/ihrte sich die ganze Zeit des Briefwechsels hindurch. Scherer bleibt der Meister.

Das zeigt slich auch/iusserich. Er schreibt unver~inderlich ,,lieber Freund". Er. Schmidt wagt es erst zwei Jahre vor Scherers Tod z6gernd diese Anrede zu erwidern. Sonst heisst es regelm/issig ,,Lieber Herr Professor." Allerdings ist zu bedenken, dass der dreissigj~hrige Schmidt noch nicht den H6hepunkt seines Aufstiegs erreicht hatte. Das geschah erst, als er die Leitung der durch die Er- forschung des Goethe-Archivs, die Weimarer Ausgabe und die Goethe- Gesellschaft neu belebten Goethe-Forschung iibernommen hatte, die Scherer

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ihm gem und vertrauensvoll fiberliess. VMleicht sind die Stellen fiber die ersten Jahre der G.G. die wichtigsten des ganzen Buches. Es werden auch sonst aller- hand wissenschaftliche Fragen berfihrt, abet im Ganzen steht der Band gegen die Grimm-Lachmannsche Sammlung weir zurfick. Es ist daffir auf der Seite Er. Schmidts umso mehr Universit~itsklatsch, der sogar mit regelrechten SchimpfwSrtern operiert: I22 Sch6nbach ist ,,ein charakterloser Schwindler", 125 Bobertag ,,ein Viechkerl", 177 heisst es sogar ,,der Schubiak Bartsch", 213 ,,der Schuft Zarncke" (Scherer).

Ab und zu Nilt Scherer es ffir n6tig dem Schfiler einen scharfen Verweis zu erteilen. Er tadelt besonders den I. Bd. I. Aufl. der Lessingbiographie. Der Brief ist verloren, aber die 2. Aufl. des Bandes ist stark umgearbeitet.

Gegen die Jahrhundertwende ist es an grossen Universit~iten wie Berlin und Wien noch schwer, die Ernennung eines Professors ffir neuere deutsche Lite- ratur durchzusetzen. Dass ein Professor in Graz einen Lehrstuhl in Prag an- nehmen kSnnte, h~ilt man ffir ausgeschlossen. Strassburg und Marburg stehen gegen Wiirzburg weit zurfick. Auch Tfibingen ist ein ,,kleines Bummelnest", Erlangen ,,eine akademische Kr~ihwinkliade".

Es interessiert uns, dass Er.Schmidt ffir das Wintersemester I877 ,,Inter- pretationen" ankfindigt.

Utrecht. H. S P A R N A A Y .