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Réalisé par : M. OURAHOU Avril 2004 Royaume du Maroc -=-=-=- ORMVA de Tafilalet -=-=-=- Subdivision SER Erfoud

Conception Des Projets

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Page 1: Conception Des Projets

Réalisé par : M. OURAHOU

Avril 2004

Royaume du Maroc-=-=-=-

ORMVA de Tafilalet-=-=-=-

Subdivision SERErfoud

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CONCEPTION DES PROJETS

I- L’IDEE DE PROJET

Elle nécessite :

- un regard attentif sur l’environnement socio-économique et culturel du milieu ;- identifier parmi les idées celle qui est porteuse et convenu aux aspirations du

promoteur ;- connaissance et appréciation des données de base ;- étude et connaissance du marché ;

Ainsi, pour réussir, il faut :

proposer un produit ou un service capable de répondre à un besoin non satisfait ou mal satisfait ;

vendre ce produit ou ce service à un prix acceptable par ces clients ; vendre ce produit ou ce service à un prix rentable pour sa future entreprise.

Il s’agit donc de faire des évaluations sommaires et préliminaires de la :

faisabilité économique du projet ; faisabilité technique du projet ; faisabilité financière du projet ;

II- CONCEPTION DU PROJET

Pour bâtir un projet concret et cohérent, il faut au préalable se fixer des objectifs à atteindre dans tous les domaines d’intérêt pour le devenir de l’affaire projetée.

Il s’agit de faire des choix de trois types :

1- définition des biens et services à produire et de leurs prix en fonction des besoins du marché et des capacités potentielles de l’entreprise projetée ;

2- définition des facteurs de production à employer, c'est-à-dire choix des formules de financement, des équipements, des matières à utiliser et du personnel ;

3- sélection des procédés de fabrication, c'est-à-dire la combinaison optimale des facteurs et la forme d’organisation interne.

Ces choix doivent prendre en compte les contraintes imposées par le marché, par la concurrence et par l’environnement institutionnelle et réglementaire du milieu.

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PHASE DE L’ETUDE DE FAISABILITE

Une fois l’idée du projet arrêtée, ils suivent des évaluations plus détaillées du projet ; qui consiste à faire une simulation virtuelle de toute l’opération du montage et du fonctionnement de l’entreprise.

L’objectif étant de dresser une liste aussi exhaustive que possible des questions auxquelles le promoteur devrait répondre en tout état de mise en œuvre du projet. Ces hypothèses subiront par la suite des ajustements et des rectifications en vue de s’approcher de la réalité.

I- ETUDE ECONOMIQUE

Il s’agit d’une étude du marché. Une fois le produit (bien ou service) spécifié, il s’agit de déterminer le volume échangeable lorsque se rencontrent les offres et les demandes de ce produit. Ce qui présuppose une connaissance :

des agents intervenant au niveau de l’offre (producteurs, distributeurs) ; des agents intervenant au niveau de la demande (acheteurs ou

consommateurs) ; de l’environnement de ce marché (économique, social, institutionnel,

technologique et culturel).

I.1- Analyse de la demande

L’étude concernera la demande passée (les 3  à 5 dernières années), la demande actuelle et la demande prévisionnelle en distinguant entre celle du court terme (moins d’un an), moyen terme (1 à 3 ou 5 ans) et long terme. On peut s’intéresser également à la demande potentielle, si l’on prévoit des actions d’accompagnement (publicité, marketing, …).

Pour cerner cette demande, on est obligé de répondre aux principales questions suivantes :

- Quel est l’espace géographique du marché visé (local, régional, national ou international) ?

- Quelle la dimension globale de ce marché ? ou bien quelle est la quantité que le projet peut écouler sur ce marché ?

- Quels sont les ponts d’accès à ce marché (demande insatisfaite, demande mal satisfaite, prix compétitifs, expansion prévisible de la demande, exploration de nouveaux besoins, …etc) ;

- Sur quels types de clients peut-on compter ?(consommateurs individuels, intermédiaires, collectivités, entreprises, …etc) ;

- Quels sont les modes de paiement à prévoir pour chaque type de clientèle (au comptant, à terme, ….) ;

- Quelle serait la part de chaque type de clientèle dans le chiffre d’affaire de projet ?;

- Quelle est la périodicité de la demande (régulière, saisonnière, occasionnelle, …) ?

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- Sur quelle part du marché peut-on compter. Et par conséquent sur quel chiffre d’affaire ?

- Comment se caractérise l’évolution du marché convoité :

o évolution récente (3 à 5 dernières années) en termes de quantités échangeables et de prix ;

o évolution prévisible sur les 5 prochaines années (en quantité et en valeur).

La recherche des réponses nécessite le recours aux organismes étatiques ou privés professionnels dans le domaine.

I.2- Analyse de l’offre

Il s’agit de connaître :

o les sources d’approvisionnement de la demande estimée (production locale, régionale, nationale ou importation) ;

o connaître l’origine et l’importance des concurrents potentiels.

L’objectif ultime étant d’entrevoir la part du marché sur laquelle peut compter l’entreprise envisagée. Il s’agit, donc, de s’interroger sur les concurrents :

- Combien sont-ils ?;- Où sont-ils implantés ?;- Quelles sont leurs capacités de production ?;- Quelles technologies emploient-ils ?- A quel prix vendent-ils et à quel coût produisent-ils ?;- Quels chiffres d’affaire réalisent-ils ?

Il convient en revanche de compléter les réponses à ces questions par des informations sur :

- les tendances d’évolution de l’offre durant les 3 à 5 dernières années ;- les tendances des technologies employées ;- des parts enregistrées par les principaux concurrents identifiés ;- l’évolution prévisionnelle de l’offre.

I.3- Prise en compte de l’environnement du marché

Pour situer l’étude du marché dans son contexte naturel, il serait nécessaire de prendre en compte les caractéristiques de l’environnement de ce marché :

- environnement économique et social (pouvoir d’achat, segmentation du marché, …) ;

- environnement institutionnel (législation de travail, fiscalité, organisation des circuits de commercialisation) ;

- environnement technologique (état des techniques utilisables dans la production, dans la commercialisation, …) 

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- environnement culturel (type de comportements, habitudes de consommation, …)

Une étude de marché bien élaborée est le meilleur appui pour une réussite du projet et pour une demande de financement auprès des banques.

II- ETUDE TECHNIQUE

Elle concerne l’ensemble des moyens humains et matériels nécessaire pour assurer la production et la commercialisation du produit, et sont :

II.1- Le local

Il est nécessaire de se décider à propos de :

- la formule d’exploitation du local (achat ou location) ;- le choix le plus adéquat du site qui tient compte de ‘approvisionnements

en inputs et de l’écoulement des outputs;- les dimensions en tenant compte de la dimension de l’activité, des

équipements utilisés et des extensions prévisibles.

Pour chaque type de variante, il convient de déduire les charges financières qui en découlent.

II.2- Les équipements physiques

Il s’agit d’identifier la nature, les caractéristiques, l’origine et les prix concurrents pour chacun de ces équipements.

Il faut chercher des solutions souples et pas trop chères et qui tiendraient compte des avantages comparatifs des différentes options sur la qualité, le prix, la fiabilité et les performances du matériel ainsi que du service après vente.

II.3- Le personnel

L’équipe devra être constitué en tenant compte de l’ensemble des tâches à accomplir au niveau de la production, du stockage et de la vente du produit.

Il faudrait, ainsi, établir un échéancier prévisionnel des recrutements prévisionnels et des charges salariales subséquentes.

II.4- Les moyens d’exploitation

Ce sont des produits et matériels utilisés dans la production, fournitures, entretiens, assurances, eau, téléphone, électricité, frais, primes, …etc.

III- ETUDE FINANCIERE

Elle est déterminante, du fait qu’elle permet de mettre en balance les dépenses d’investissement et de fonctionnement qui se dégagent de l’étude technique et les flux de recettes qui découlent de l’étude économique pour se prononcer sur la rentabilité du projet.

Le projet sera considéré comme « bancable » s’il engendre des recettes suffisantes pour couvrir l’ensemble des dépenses (achats des matières, charges d’exploitation, amortissements, impôts à payer) et dégager des marges de bénéfice, qui ajoutés aux amortissements seront suffisantes pour :

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rembourser les crédits des investissements éventuels ; financer l’accroissement des besoins en fonds de roulement ; rémunérer convenablement le promoteur en contrepartie des efforts fournis

et des risques encourus et lui permettre de faire des économies pour d’éventuelles extensions.

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METHODE POUR ETABLIR LE COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL ET

POUR CALCULER LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

I- COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL

Il doit être calculé sur 3 ans, et nécessite la connaissance de :

I.1- Chiffres d’affaires (C.A)

C’est le montant hors taxe de vos ventes pour les prochaines années.

C.A = Quantité produite annuellement x prix de vente unitaire hors taxe

I.2- Achats

Achats = Quantité du produit à acheter x prix d’achat unitaire

I.3- Frais de personnel (F.P)

F.P = Effectif x salaire + charges sociales (Assurances, CNSS,…)

Charges sociales = 30 % (Effectif x salaire)

I.4- Impôts et taxes (I & T)

A évaluer en fonction de la valeur locative de votre local et de votre investissement.

I.5- Travaux, fournitures et services extérieurs (TFSE)

Ils comprennent :

- Pour le local, on paie un loyer annuel (LO) de tant ;- Frais d’eau potable et électricité (EE);- Frais d’entretien (EN) ;- Assurances contre l’incendie, le vol, … (AS) ;- Frais pour comptable (CO).

TFSE = LO + EE + AS + CO

I.6- Transport et déplacement (T.D)

Frais de transport = 2 à 5 % du C.A

I.7- Frais divers de gestion (FDG)

Ils comprennent les frais de téléphone, de publicité, …etc.

FDG = 1 à 3 % du C.A

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I.8- Frais financiers (F.F)

Ce sont des frais de remboursement des crédits court terme, moyen ou long terme :

F.F = Crédits x taux d’intérêt

I.9- Charges d’exploitation (C.E)

C.E = F.P + I + TFSE + T.D + FDG

I.10- Amortissements

- les aménagements : 10 %- le materiel lourd : 10 %- la materiel léger : 20 – 25 %- materiel de transport : 20 – 25 %- les frais d’établissement : 25 %

I.11- Résultat brut de l’exploitation (RBE)

RBE = C.A – Achats – Total des charges d’exploitation – Amortissments

I.12- Impôts à payer

Généralement, on paye :

- L’impôt sur les sociétés (IS);- L’impôt général sur le revenu (IGR) : IGR = 14 à 46 % du bénéfice.- La participation à la solidarité nationale : PSN = 10 % de l’IGR.

I.13- Résultat net (RN)

RN = RBE – Impôts

I.14- Autofinancement (Cash-flow)

Cash-flow = RN + Amortissements

Cet autofinancement devra servir pour :

- rembourser les crédits d’investissement ;- financer l’accroissement des besoins en fonds de roulement;- rémunération en permettant de faire des extensions éventuelles.

II- BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)

Pour fonctionner, chaque entreprise a besoin :

a. d’un stock en matières premières pour avoir une production régulière. Il est calculé par rapport aux achats annuels de l’entreprise, soit 15 jours, 1, 2 ou 3 mois.

b. d’un stock de produits finis pour avoir une livraison régulière. Il est calculé par rapport aux ventes annuelles de l’entreprise, soit 15 jours, 1 ou 2 mois.

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c. De vendre dans certains cas en accordant à sa clientèle des délais à payer. Ce montant est calculé par rapport au C.A.

d. D’une somme d’argent suffisante (1 mois) pour payer son personnel, ses fournisseurs d’électricité, de téléphone, …. Ce montant est calculé est calculé en divisant par 12 la somme des charges d’exploitation.

BFR = a + b + c + d – crédit fournisseur

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PHASE DE DEMARRAGE DE L’ENTREPRISE

Cette phase de démarrage, constitue pour le jeune promoteur l’étape ultime et la plus déterminante dans le processus de concrétisation de son projet. Elle est caractérisée par :

la finalisation de l’objectif fixé ; l’implication directe dan l’activité de l’entreprise, suscitant de la part du jeune

promoteur une plus grande mobilisation et une disponibilité totale ;

Le jeune chef de l’entreprise est appelé alors à :

agir avec méthode et prudence ; comble rapidement les lacunes qu’il aura constatées dans l’organisation de son

affaire ; employer des efforts visant progressivement la performance au niveau de

l’entreprise et de son interaction avec l’environnement.

I- ADAPTATION AUX BESOINS DE MANAGEMENT ET DE PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE

Le créateur d’entreprise est tenu de fournir un effort particulier en vue de maîtriser les techniques liées à la gestion quotidienne de son affaire, et ce essentiellement :

la connaissance approfondie et constamment actualisée des différents aspects de l’activité de l’entreprise (fonctions techniques, commerciales, financières, ressources humaines, communication, …) ;

la conformité à la législation en vigueur (législation du travail, fiscalité, …) ;

l’appel à des compétences externes, en cas de besoins, spécialisé dans le domaine ;

la recherche des opportunités offertes en matière de partenariat (appui financier, technique, de savoir-faire, stages, voyages de prospection, mise en relation avec les milieux professionnels, …) ;

le réajustement des objectifs fixés pour l’entreprise, sur la base des conditions réelles de l’exercice de son activité ;

la résolution, au fur et à mesure, des difficultés rencontrées sans jamais les laisser s’accumuler.

II- ADAPTATION AUX EXIGENCES DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE

Pour permettre à son entreprise de faire partie du tissu économique et de bénéficier d’interactions fiables et positives avec son environnement, le promoteur est appelé à :

Suivre de près l’évolution du marché, de la technologie utilisée, des outils de gestion, des techniques de mangement, de marketing, … ;

Maintenir des relations permanentes avec les milieux professionnels, par le biais des actions suivantes :

- L’adhésion aux associations professionnelles ;- La participation aux rencontres d’homme d’affaires ;

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- L’exploitation de foires et salons spécialisés ;- L’approche des expériences acquises par des entreprises similaires.

III- ADAPTATION A LA NOUVELLE FONCTION DU CHEF D’ENTREPRISE

Le promoteur est appelé à développer des qualités de chef d’entreprise par les démarches t les moyens suivants :

La disponibilité à tout moment- facteur aussi important que la compétence, la technicité ou l’expérience- indispensable à la bonne marche de son affaire ;

La formation continue devant combler les défaillances dans ces compétences : recyclage et autoformation à travers les stages, les séminaires, les revues, les ouvrages spécialisés, la presse, la télévision, … ;

Le maintien de contacts réguliers avec les milieux d’affaires : rencontres professionnels, foires, voyages d’affaires, associations, publicité,… ;

La distinction entre les tâches liées à l’activité de l’entreprise et celles de la vie privée ou familiale, particulièrement sur le plan de trésorerie ;

le maintien de relations positives et saines, d’un contact courtois et suivi du personnel d’abord, puis avec l’ensemble de partenaires

En résumé, le promoteur doit être armé de :

- appui méthodologique, - expériences pertinentes, - savoir-faire, - état d’esprit ouvert,- auto-critique,- organisation rationnelle ,- partenariat,- innovation ,- initiative !.

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PHASE PRATIQUE DE CREATION D’ENTREPRISE

Ce chapitre a pour objet d’éclaircir les différents types d’entreprise en vue de décider sur la forme juridique de l’entreprise avant d’entamer les démarches juridiques et administratives.

I- LES FORMES JURIDIQUES DES ENTREPRISE AU MAROC

On retient, globalement trois types de forme juridique :

l’entreprise individuelle ;

l’entreprise sociétaire ;

- La société en nom collectif (SNC)- La société anonyme (SA)- La société à responsabilité limitée (SARL) ;- La société en commandité simple ;- La société en commandité par action

la coopérative.

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Page 13: Conception Des Projets

Forme juridique Définition Caractéristiques Formalités nécessairesEntreprise individuelle

Entreprise individuelle

C’est une entreprise qui appartient à une seule personne (son propriétaire) qui dirige et décide de tout ce qui est en rapport avec l’entreprise.

Sur le plan juridique, cette entreprise n’a pas d’existence distincte de son propriétaire.

- certificat négatif (si l’entreprise veut s’afficher par sa propre dénomination) ;- Inscription à la patente ;- Immatriculation au registre de commerce ;- Autorisation administrative ;- Déclaration d’existence à l’inspection des impôts et taxes ;- Dossier PTT pour utiliser sa dénomination auprès des postes ;- Déclaration d’existence à l’inspection du travail ;- Affiliation à la CNSS.

Entreprise sociétaire

Société en nom collectif (SNC)

Convient pour les entreprises de petite dimension.

Associés qui se connaissent mutuellement

A responsabilité illimitée

- les associés sont solidairement responsables sur leurs biens personnels et sur des dettes de leur société

- les parts sociales détenues par les associés de leurs apports, ne peuvent être cédées à des tiers autres que les associés. Elle exclut l’introduction des tiers inconnus.

- Certificat négatif- Etablissement des statuts et leur signature- Nomination du ou des gérants- Inscription au service de la patente- Dépôt des statuts au greffe du tribunal de première instance- Immatriculation au registre de commerce- Publicité légale- Autorisation administrative- Déclaration d’existence à l’inspection des impôts et taxes ;- Dossier PTT pour utiliser sa dénomination auprès des postes ;- Déclaration d’existence à l’inspection du travail ;- Affiliation à la CNSS.

Société anonyme (SA)

Entreprise de grande dimension

Capitaux importants

Grand nombre d’associés

Responsabilité limitée

- les associés ne sont responsables qu’à concurrence du montant de leurs apports au capital social

- les titres détenus, en contrepartie des apports, sont librement négociables sans condition.

- Certificat négatif- Etablissement des statuts et leur signature- Etablissement des bulletins de souscription- Blocage d’au moins le quart du capital social auprès d’une banque- Déclarations de souscription et de versement par un notaire- Procès verbal de l’assemblée constitutive- Enregistrement du capital social- Procès verbal de délibération du conseil d’administration- Inscription au service de la patente- Dépôt des statuts au greffe du tribunal de première instance- Immatriculation au registre de commerce- Insertion d’une publicité légale- inscription à la taxe sur la valeur ajoutée- Autorisation administrative- Déclaration d’existence à l’inspection des impôts et taxes ;- Inscription auprès des PTT ;- Déclaration d’existence à l’inspection du travail ;- Affiliation à la CNSS.

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Société à responsabilité

limitée(SARL)

Elle se situe entre SNC et SA

Responsabilité limitée

Adapté aux entreprises de petite taille et aux affaires à caractère familial

Les associés détiennent des parts sociales et non des actions

Elle ne peut recourir à une émission publique des parts sociales ou à des emprunts obligatoires

Nécessite au moins deux associés dans un capital social d’au moins 10.000,00 dhs

Identiques aux formalités de création de la SNC

Société en commandité simple

Elle se situe entre SNC et SARL

Les commanditaires ne peuvent céder leurs parts sociales aux tiers (en dehors de la société)

Existence de deux types d’associés :

- certains sont solidairement et indéfiniment responsables sur leurs biens des engagements de la société (commandités)- les autres (les commanditaires) qui détiennent des actions ont une responsabilité limitée aux parts sociales apportées (bailleurs de fonds)

Identiques aux formalités de création de la SNC

Société en commandité par

action

Elle se situe entre SNC et la SA

Les commanditaires peuvent céder leurs parts sociales aux tiers (en dehors de la société)

Existence de deux types d’associés :

- certains sont solidairement et indéfiniment responsables sur leurs biens des engagements de la société (commandités)- les autres (les commanditaires) ont une responsabilité limitée aux parts sociales apportées (bailleurs de fonds)

Identiques aux formalités de création de la SNC

Coopérative

Coopérative

Elle est dotée d’un statut juridique spécial

Il faut un minimum de 7 adhérents

Les bénéfices sont investis ou ristournés aux adhérents suivant les parts de chacun

- la recherche du profit n’est pas un mobile explicite- le service rendu aux adhérents constitue l’objectif principal- les adhérents participent à la prise de décision : un coopérateur est égale à une voix

- Dèclaration d’intention de créer une entreprise- Confection des statuts- Assemblée générale constitutive- Obtention d’agrément- Enregistrement- Publicité légale- Dépôts du dossier au greffe du tribunal de première instance- Affiliation à la CNSS- Enregistrement auprès des services des PTT

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