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N ° 1 D E S C O N C O U R S

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Concours / ASS - ES - EJE

Travailsocial

CONCOURS2015

3e édition

Concours / ASS ES

LE TOUT-EN-UN Effic

ace

Marion GauthierFormatrice en français en école de préparation aux concours

Laure ParelleJuriste, formatrice en institut de formation sanitaire et sociale et en institut du travail social

Olivier SorelEnseignant chercheur en psychologie, formateur à l'ISPAC

Concours / ASS - ES - EJE

Travail social

3e édition

– 3 –

Présentation du concours 7

QCM d’auto-évaluation 17

Partie 1 | Préparation aux épreuves 23

M Chapitre 1 Culture générale 25n Fiches de méthode Fiche 1 Le résumé 26

Fiche 2 La dissertation 28

Fiche 3 Répondre à des questions à partir d’un texte 30

Fiche 4 La note de synthèse 32

n Fiches de cours Fiche 5 L’exclusion sociale et la précarité 34

Fiche 6 Le mal-logement 36

Fiche 7 La maltraitance 38

Fiche 8 Le handicap 40

Fiche 9 La délinquance 42

Fiche 10 La famille 44

Fiche 11 La place de la femme dans la société 46

Fiche 12 La protection sociale en France 50

Fiche 13 La couverture maladie universelle (CMU) 52

Fiche 14 Le travail 54

Fiche 15 Le chômage 56

Fiche 16 L'intégration et les discriminations 58

Fiche 17 Le suicide chez les jeunes 60

Fiche 18 La place des médias dans notre société 62

Fiche 19 La virtualisation des échanges sociaux sur Internet 64

Fiche 20 Le milieu carcéral en France 66

Fiche 21 Le vieillissement de la population 68

Sommaire

– 4 –

n Entraînements QCM 70

Exercices 72

Corrigés 77

M Chapitre 2 Tests psychotechniques 81n Fiches de cours Fiche 1 Les aptitudes numériques 82

Fiche 2 La logique spatiale 86

Fiche 3 Le raisonnement 90

Fiche 4 Les tests d'attention et de concentration 94

Fiche 5 Les tests d'organisation 96

Fiche 6 La logique verbale 98

Fiche 7 Les tests de personnalité 102

n Entraînements QCM 104

Exercices 106

Corrigés 121

M Chapitre 3 Entretiens individuels et collectifs 131n Fiches de méthode Fiche 1 L'entretien individuel de motivation 132

Fiche 2 Connaître le métier d'assistant de service social 136

Fiche 3 Connaître le métier d'éducateur spécialisé 138

Fiche 4 Connaître le métier d'éducateur de jeunes enfants 140

Fiche 5 Mettre en valeur votre expérience 142

Fiche 6 La mise en situation profesionnelle 146

Fiche 7 La méthode de l'exposé individuel de culture générale 148

Fiche 8 Un exemple d'exposé individuel de culture générale 152

Fiche 9 L'entretien collectif 156

Fiche 10 Un exemple d'entretien individuel d'ES 158

Fiche 11 Un exemple d'entretien individuel d'ASS 161

Fiche 12 Un exemple d'entretien individuel d'EJE 164

– 5 –

Partie 2 | Sujets corrigés 169

M Chapitre 1 Culture générale 171Sujet 1 session 2014 (ITS Tours) 172Sujet 2 session 2013 (IRFE Isle) 177Sujet 3 session 2013 (IRTS Champagne-Ardenne) 180Sujet 4 session 2013 (ITS Tours) 184Sujet 5 session 2013 (IRTS Champagne-Ardenne) 189

M Chapitre 2 Tests psychotechniques 193Sujet 1 inédit 194Sujet 2 inédit 201Sujet 3 inédit 210Sujet 4 inédit 218Sujet 5 inédit 224

M Chapitre 3Entretiens individuels et collectifs 235Sujet 1 session 2014 (EJE, La Réunion) 236Sujet 2 session 2014 (Lille) 239Sujet 3 inédit 243Sujet 4 session 2012 (ASS, Croix rouge, Tours) 247Sujet 5 session 2013 (ASS, Orléans) 252Sujet 6 session 2014 (ASS, Tours) 255Sujet 7 session 2013 (ITS, Pau) 259Sujet 8 session 2012 (EJE, Reims) 263Sujet 9 inédit 268

– 17 –

Culture générale

1. Que signifie le sigle RSA ?

❑ a. Revenu des salariés aidés❑ b. Revenu de service actif❑ c. Revenu de solidarité active

2. L’école est obligatoire de 6 à 16 ans.

❑ a. Oui❑ b. Non

3. Combien sommes-nous d’habitants en France actuellement ?

❑ a. Autour de 60 millions❑ b. Autour de 65 millions❑ c. Autour de 69 millions

4. La loi relative au PACS (pacte civil de solidarité) a été votée :

❑ a. le 15 novembre 1996❑ b. le 15 novembre 1999❑ c. le 15 novembre 2001

5. L’illettrisme, c’est :

❑ a. connaître les lettres de l’alphabet car on les a apprises mais être incapable de rédiger ou de lire un énoncé car on ne sait pas bien les combiner ensemble.

❑ b. ne pas connaître les lettres de l’alphabet car on ne les a jamais apprises.

❑ c. savoir lire et écrire mais confondre les sons entre eux.

6. Quel ministre est à l’origine de la loi des 35 heures ?

❑ a. Alain Juppé❑ b. Ségolène Royal❑ c. Martine Aubry

Avant de débuter votre préparation

au concours, évaluez-vous en

répondant aux questions ci-dessous

organisées par types d'épreuve.

Après ces séries de QCM, un corrigé

et un bilan vous sont proposés.

Il n’y a qu’une seule bonne réponse par question sauf pour la question 15.

25 min

qcm d’auto-évaluation

7. Quel est le droit énoncé par la loi DALO ?

❑ a. Le droit au logement opposable❑ b. Le droit à la liberté d’omission❑ c. Le droit à la lutte ouvrière

8. Une peine de 3 ans d’emprisonnement peut être prononcée contre une personne qui aura eu connaissance de mauvais traitements imposés à un enfant et qui ne l’aura pas signalé.

❑ a. Vrai❑ b. Faux

9. On estime qu’il y a aujourd’hui en France :

❑ a. 100 000 sans-abri❑ b. 170 000 sans-abri❑ c. 250 000 sans-abri

10. Le saturnisme est :

❑ a. une maladie psychiatrique entraînant des troubles de l’humeur.

❑ b. une maladie due à une trop forte concentration de plomb dans les canalisations des logements insalubres.

❑ c. le nom d’une secte interdite par le gouvernement à cause de ses pratiques dangereuses.

11. Les centres éducatifs fermés sont destinés aux adolescents de 12 à 15 ans.

❑ a. Vrai❑ b. Faux

12. De quand date la loi qui réprime l’usage et le trafic de stupéfiants en France ?

❑ a. 1970❑ b. 1975❑ c. 1982

13. La limite du taux d’alcool autorisé dans le sang lorsque l’on prend le volant est de :

❑ a. 0,2 g/L❑ b. 0,5 g/L❑ c. 0,8 g/L

Retrouvez les corrigés en p. 20

– 18 –

qcm d’auto-évaluation

14. La Couverture maladie universelle (CMU) a été créée en :

❑ a. 1988❑ b. 1990❑ c. 1999

15. Cochez les affirmations exactes concernant les maladies à incidence sociale (MIS).

❑ a. Elles touchent un faible nombre de personnes.

❑ b. Le sida et le cancer sont considérés comme des MIS.

❑ c. Elles ont une incidence financière très réduite sur la société.

❑ d. Elles entraînent un nombre important de décès ou d’invalidités.

❑ e. Les maladies cardiovasculaires sont consi- dérées comme des MIS.

16. La loi de 1987 oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher :

❑ a. 6 % de personnes handicapées.❑ b. 10 % de personnes handicapées.❑ c. 15 % de personnes handicapées.

17. Dans quels établissements sont accueillis les enfants présentant des troubles du comportement ?

❑ a. Dans des IME❑ b. Dans des ITEP❑ c. Dans des FAM

18. Comment s’appelle l’actuel président de la Commission européenne ?

❑ a. Ban Ki Moon❑ b. Kofi Annan❑ c. José Manuel Barroso

19. Quand a été votée, par l’Assemblée nationale, la loi contre l’exclusion ?

❑ a. 1998❑ b. 2000 ❑ c. 2002

20. En France, quelle est la part du nucléaire dans la production d’électricité annuelle ?

❑ a. 15 %❑ b. 35 %❑ c. 75 %

Tests psychotechniques21. Quel mot est mal orthographié ?

❑ a. Fastidieux❑ b. Pharynx❑ c. Phallacieux❑ d. Forfaitaire

22. Quel est le synonyme du mot « erroné » ?

❑ a. Péroné❑ b. Achevé❑ c. Faux❑ d. Parfait

23. Quelle phrase est correctement orthographiée ?

❑ a. Toutes les actions que j’ai mené sont vaines.

❑ b. Toutes ses vaines sont dilatées. ❑ c. Je me sent bien en veine.❑ d. Rien n’arrive par hasard à qui sait mettre

toutes les chances de son côté.

24. Quel est le sens de la locution « les chiens aboient et la caravane passe » ?

❑ a. Les gens du voyage ne sont guère appréciés.

❑ b. Le camping est bruyant.❑ c. Quand on sent l’endroit hostile, il faut

passer sa route.❑ d. Il faut suivre sa route sans écouter les

détracteurs le long du chemin.

25. Convertissez 3 240 dm3.

❑ a. 32 400 dL❑ b. 3,240 hL❑ c. 32,4 daL❑ d. 32 400 cL

26. Convertissez 20 ha.

❑ a. 2 000 m2

❑ b. 2 km2

❑ c. 2 m❑ d. 0,2 km2

27. Pierre marche à la vitesse de 6 km/h. Combien de temps va-t-il mettre pour se rendre à la station de métro qui se trouve à 400 m ?

❑ a. 10 minutes❑ b. 3 minutes❑ c. 4 minutes❑ d. 6 minutes

– 19 –

qcm d’auto-évaluation

Retrouvez les corrigés en p. 20

28. Sur le site Internet « Votre week-end imprévu », Jérémy compare deux offres. La première propose un séjour du vendredi 18 heures au dimanche 15 heures pour 350 €. La seconde propose un séjour du samedi 10 heures au dimanche 20 heures pour 220 €. Il se pose une question : quel séjour pratique le taux horaire le plus faible ?

❑ a. Le premier séjour.❑ b. Le second séjour.❑ c. Les deux sont équivalents.❑ d. On ne peut pas les comparer car ils ne

sont pas de même durée.

29. Quel nombre complète la suite ?1 11 21 1211 111221 ?

❑ a. 1121113❑ b. 112121❑ c. 312211❑ d. 2112221

30. Quelle lettre complète la suite ?A B D G K ?

❑ a. M❑ b. P❑ c. Q❑ d. R

31. Quel nombre complète la suite ?2 7 14 19 38 ?

❑ a. 42❑ b. 43❑ c. 44❑ d. 45

32. Quelle lettre complète la suite ?L M M J V ?

❑ a. M❑ b. K❑ c. X❑ d. S

33. Quel est le domino manquant ?

? ?

❑ a. ❑ b.

❑ c. ❑ d.

34. Quel est le domino manquant ?

?

?

❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d.

35. Quel est le domino manquant ?

? ?

❑ a. ❑ b.

❑ c. ❑ d.

36. Quelle est la carte manquante ?

10 de

2 de

trèfle

2 de

trèfle

?

– 20 –

qcm d’auto-évaluation

❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d.

10 de 10 de 10 decœur

37. Quel adjectif vous correspond le mieux ?

❑ a. Ambitieux❑ b. Organisé❑ c. Précautionneux

38. Au sein d’un groupe, celui qui impose son opinion utilise :

❑ a. son charisme❑ b. son statut❑ c. son autorité

39. Lors d’un dîner entre amis, votre hôte sert un plat que vous n’appréciez pas. Comment réagissez-vous ?

❑ a. Vous le mangez sans rien dire.❑ b. Vous lui dites que vous êtes malade et ne

mangez pas.❑ c. Vous lui demandez s’il peut vous servir

autre chose.

40. On dit de vous que vous êtes :

❑ a. drôle❑ b. imprévisible❑ c. spontané

1 c. 2 b. 3 b. 4 b. 5 a.

6 c. 7 a. 8 a. 9 c. 10 b.

11 b. 12 a. 13 b. 14 c. 15 b., d., et

e.

16 a. 17 a. 18 c. 19 a. 20 c.

21 c. 22 c. 23 d. 24 d. 25 a.

26 d. 27 c. 28 b. 29 c. 30 b.

31 b. 32 d. 33 d. 34 a. 35 d.

36 c.

CorrigÉ

37. Les trois adjectifs évoquent des qualités. il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, l’essentiel est d’être honnête.

38. Vous pouvez nuancer votre réponse, en précisant que cela dépend de la nature du groupe (groupe d’amis, groupe de collègues, groupe hiérarchique, famille).

39. Dans une telle situation, tout va dépendre de la personnalité de chacun et de la relation qu’entretiennent les personnes. il est important d’argumenter votre choix.

40. répondez avec franchise. Si vous êtes tenté de répondre « imprévisible », pensez à nuancer vos propos.

– 38 –

La maltraitanceLes victimes de maltraitances sont nombreuses. ainsi, on estime que 98 000 enfants environ sont victimes de maltraitance en France aujourd’hui. Souvent, ce sont les personnes les plus vulnérables sur lesquelles s’exer-cent les mauvais traitements  : enfants, personnes âgées, handicapées, etc. La maltraitance peut émaner de personnes ayant autorité sur leur victime, en leur étant supérieur en âge ou en force physique.

1. Les formes de maltraitance– maltraitance installée, chronique, à laquelle la victime est soumise jour après jour ;– violence spontanée, ponctuelle, qui ne se renouvellera pas régulièrement ;– maltraitance morale, visant à détruire la victime dans sa construction psychique ;– maltraitance sexuelle ;– maltraitance imposant des relations incestueuses à la victime ;– maltraitance passive, ne découlant pas d’actes violents mais d’une indifférence affective, d’une négligence dangereuse pour la victime ;– maltraitance financière, visant à abuser de la faiblesse de victime pour la voler, détourner son argent, la spolier ;– privation de traitements médicaux indispensables à la victime.

2. Les personnes âgées et handicapéesLa maltraitance dont les personnes âgées et handicapées peuvent être victimes est un phénomène complexe. La notion de maltraitance renvoie à une diversité de situations allant de la négligence à la violence. Elle correspond le plus souvent à une succession de petits actes qui, réunis, créent les conditions de l’isolement et de la souffrance des personnes. Quelques exemples de maltraitance :– brutalité, sévices ; – défaut de soins ;– infantilisation, humiliation ; – privation ou violation de droits.– abus de confiance ;

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La maltraitance découlant de la surcharge de travail

On observe de nombreux cas de maltraitance liés à un déficit croissant de personnel soi-gnant qui, dans les structures de soins, met sous pression les équipes devant assurer la prise en charge de patients de plus en plus nombreux. Épuisés, débordés, sous pression, certains en viennent à négliger les responsabilités qui leur reviennent, ou à effectuer les gestes nécessaires avec brutalité, sans toujours avoir conscience que les patients (personnes âgées, handicapées) ne sont alors pas traités avec le respect qui leur est dû.

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géné

raLe3. Les conséquences des actes de maltraitance

sur les victimes

✔✔ Sur l’enfant– des lésions physiques, des blessures pouvant entraîner la mort ou des séquelles irréversibles ;– des traumatismes psychiques, une perte de la confiance en soi, une incapacité à se construire dans un cadre sécurisé et affectif, une soumission totale aux personnes mal-traitantes ;– des difficultés scolaires, des retards importants dans les apprentissages ;– de nombreuses difficultés pour intégrer les normes sociales qui lui permettront de trouver sa place dans la société.

✔✔ Sur les personnes âgées ou handicapées– des lésions physiques, des blessures pouvant aller jusqu’à la mort ;– un état de santé très dégradé, une déshydratation, des maux liés à la mauvaise prise des traitements ;– un état de soumission mentale, de dévalorisation et de dégoût de soi ;– un désintérêt de la vie, parfois même une volonté de se laisser mourir.

4. Dénoncer les maltraitances

✔✔ Sur des enfants – Appeler le 119 (appel anonyme si on le souhaite).– S’adresser à l’aide sociale à l’enfance (ASE).– S’adresser à la protection maternelle et infantile (PMI) auprès des DDASS.– S'adresser aux services de police ou judiciaires.

✔✔ Sur des personnes âgées ou handicapées– Allô maltraitance (réseau ALMA) au 39 77.

5. Les chiffresEn France plus de 98 000 cas d’enfants en danger sont connus, c’est-à-dire 10 % de plus qu’il y a dix ans. Parmi eux 19 000 sont victimes de maltraitance et 78 000 se trouvent dans des situations à risque. Plus précisément : 44 % des enfants maltraités ont moins de six ans, 60 % des cas de maltraitance sexuelle ont lieu dans la famille des victimes, 65 % des cas de maltraitance sont imputables aux pères, 25 % des cas de maltraitance sont imputables aux mères, 9 % des cas de maltraitance sont imputables aux beaux-pères, 600 à 700 décès sont liés à de mauvais traitements infligés par les parents.« Il est très difficile de connaître le nombre exact de décès d’enfants dus à des violences ou du délaissement. Les spécialistes parlent de « chiffre noir » car ils estiment que la réalité est certainement sous-évaluée. »

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Le chômageLe chômage est la situation d’une personne qui, souhaitant travailler et ayant la capacité de le faire se trouve sans emploi malgré ses recherches.L’absence d’emploi peut résulter d’une entrée dans la vie active, du désir de retrouver un emploi après une période d’inactivité, d’un licenciement, d’une démission volontaire ou d’un désir de changer d’activité.

1. caractéristiques du chômage Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la population active.Du point de vue économique, le chômage est interprété comme la résultante d’un désé-quilibre entre l’offre et la demande sur le marché du travail.En raison de la crise financière, l'année 2013 voit augmenter de façon alarmante le chô-mage qui atteint de nouveaux records, dont en France. Ce dernier ne cesse de croître, même s’il touche inégalement les différentes filières professionnelles : les profils les plus demandés concernent les métiers des services aux particuliers (serveurs, employés de cuisine, animateurs, aides à domicile, etc.) et les fonctions sanitaires et sociales (aides-soignants, aides médico-psychologiques, etc.). Les risques de chômage concernent l’ensemble de la population. Auparavant si on pou-vait espérer travailler toute sa vie dans une même entreprise, le scénario est aujourd’hui rare. Alterner période de travail et phases de chômage est plus courantLes circons-tances économiques et les caractéristiques de la personne au chômage peuvent rendre plus ou moins difficile le retour ou l’accès à l’emploi. Une personne peu ou non qualifiée aura plus de difficultés à trouver un emploi qu’une personne mieux qualifiée.Cependant, depuis plusieurs années des personnes très qualifiées sont confrontées à des difficultés pour trouver un emploi correspondant à leur niveau d’études.L’âge est également un critère discriminant  : malgré l’âge légal de la retraite, une certaine proportion de la population active n’exerce plus d’activité salariée plusieurs années avant leurs 60 ans. Le chômage des seniors est particulièrement important en France. Mais les moins de 25 ans sont également fortement touchés.Certaines régions sont plus confrontées que d’autres au problème du chômage (bassins miniers du Nord et de l’Est par exemple).

2. Le RSASi le chômage est aujourd’hui indemnisé, cette durée d’indemnisation diminue et dépasse rarement les 23 mois. Un certain nombre de personnes à la recherche d’un emploi ne sont plus indemnisées et rejoignent alors des systèmes plus précaires comme l’allocation équivalent retraite ou le RSA (revenu de solidarité active). Ce dernier per-met le cumul des allocations et le revenu d’un travail. Sur le plan individuel, le chômage entraîne une précarisation de la situation de la personne et de sa famille.

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raLe3. L’impact du chômage sur l’économie

L'impact du chômage sur l’économie peut prendre diverses formes.– Le chômage fragilise la personne sur le plan financier mais parfois également sur le plan familial (augmentation des divorces pendant cette période). D’un point de vue économique la consommation de ces personnes est également réduite.– Sur un plan plus global, l’augmentation du chômage entraîne une diminution des ressources publiques comme les cotisations sociales pour l’assurance maladie et les retraites.– Les recettes fiscales de l’État sont aussi touchées par la diminution de la part d’impôt de cette population et indirectement par une moindre consommation des ménages pauvres (diminution de la TVA).

4. Les conséquences du chômage sur la populationLe travail est au cœur des préoccupations des Français, soit par les difficultés que l’on peut y rencontrer quand on exerce une activité salariée, soit par son absence qui aboutit à des périodes de chômage.

✔✔ Conséquences sur la santéSentiment d’inutilité, perte de confiance en soi, déprime voire dépression, stress, insomnies, suicides, alcoolémie, prise de drogues.

✔✔ Conséquences économiques– Baisse du pouvoir d’achat : moins de consommation, moins de loisirs.– Surendettement.

✔✔ Conséquences familiales– Les difficultés liées au travail ou à l’absence de travail aboutissent parfois à un éclatement familial : divorces, suicides, maladies psychiques.– Impossibilité de pratiquer du sport, des loisirs, de partir en vacances. Sentiment d’exclusion sociale.– La valeur travail perd de son prestige : bien travailler à l’école ne permet plus forcé-ment d’obtenir un emploi. Perte de la valeur travail pour les enfants dont les parents sont au chômage ou touchent le RSA.

✔✔ Les chiffres– En avril 2014, le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé a pro-gressé de 14 800, soit + 0,4 % en un mois et + 3,5 % en un an, pour atteindre 3 364 100 en métropole (+ 16 900, soit 3 626 500 sur la France entière). Sur un an, la hausse est de 3,5 %. – Le ministère du Travail a décompté 5 285 600 demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C sur la France entière au printemps 2014.– Aucune classe d’âge n’est épargnée : les chômeurs les plus âgés sont les plus touchés en 2014. Le chômage a progressé chez les jeunes de 0,2 %, chez les 25-49 ans de 0,4 % et chez les seniors de 0,7 %. – Les effectifs de chômeurs de longue durée ont poursuivi leur progression. En cumu-lant les catégories A, B et C, on arrive au chiffre de 2 114 600, dont plus de la moitié sont inscrits au chômage depuis plus de deux ans. 

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Le raisonnementCertaines épreuves demandent de mettre en place un raisonnement hypothético-déductif, inductif ou analogique. Il est, par exemple, néces-saire de déduire un lien entre des éléments donnés, et inférer le même lien afin de compléter une série. Pour ces types de tests, il est souvent utile de poser une hypothèse, de la tester, et enfin de la valider ou de l’invalider.

1. Les suites alphanumériquesVous pouvez rencontrer l’exercice des suites sous trois formats : des suites numériques, avec des chiffres ou des nombres, des suites alphabétiques avec des lettres, ou des suites alphanumériques mêlant alors des chiffres et des lettres.Une suite est tout simplement une série d’éléments qui se suivent selon un ordre logique. Vous devez identifier le lien logique entre les éléments et savoir comment l’on passe de l’un à l’autre pour trouver la valeur de l’élément manquant. On nomme opérateur ce qui permet de passer d’un élément n à l’élément n + 1.

✔✔ Les suites à un opérateur constantA C E ? La réponse est G car on avance de deux lettres dans l’ordre alphabétique.2 6 18 ? La réponse est 54 car on multiplie chaque item par 3 pour obtenir le suivant.

✔✔ Les suites à un opérateur qui évolueO J F C ?La réponse est A car le nombre de lettres qui séparent les items diminue à chaque fois : on a 5 lettres entre O et J, puis 4 entre J et F…

✔✔ Les suites avec plusieurs opérateurs en alternanceA D B G C J D ? ?La réponse est M et E car les lettres en vert progressent en + 1 et les lettres en noir progressent en + 3.

✔✔ Les suites alphanumériquesUne lettre peut être affectée d’un chiffre pour plusieurs raisons. La plus évidente est sa place dans l’alphabet avec ses variantes : A = 1, B = 2, Z = 26.Ou bien à l’envers : Z = 1, …, A = 26.Un décalage à une lettre près peut être rencontré : B = 1, C = 2 ou B = 3, C = 4…

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– 91 –

TEST

S

2. Les positions logiquesL’épreuve des positions logiques est une épreuve que vous pouvez rencontrer sous divers aspects. Le plus souvent, il s’agit d’ordonner des cartes à jouer selon des instructions données sous la forme d’indices. Cela peut aussi être présenté sous forme de personnes qui sont côte à côte.

Exemple 1 : Pierre, Paul et Jacques sont côte à côte et face à nous.D’après les indices suivants, trouvez la place de chacun :– Pierre n’est pas à côté de Paul ; – Jacques est à la droite de Paul.

JA

JB

JC

Ce premier exemple est très simple, et on peut très aisément donner à chacun sa place. Toutefois, vous rencontrerez des exemples plus difficiles pour lesquels il faudra formu-ler des hypothèses. Une méthode très efficace consiste à éliminer les impossibilités. Sous chaque emplacement, il faut mettre les différentes possibilités, et les rayer selon les indices.

Exemple 2 : Pierre, Paul, Jacques et Émile sont côte à côte et face à nous.D’après les indices suivants, trouvez la place de chacun :– Paul n’est pas aux extrémités ;– Pierre ne côtoie pas Émile ;– Jacques est à la droite de Pierre ;

JA

PierrePaul

JacquesÉmile

JB

PierrePaul

JacquesÉmile

JC

PierrePaul

JacquesÉmile

JD

PierrePaul

JacquesÉmile

– les deux personnes ayant un prénom commençant par P ne sont pas l’une à côté de l’autre.

Dans ce deuxième exemple, la solution n’est pas immédiate, et il faut poser une hypo-thèse. Par exemple, on sait que Paul est en B ou en C (pas aux extrémités). On peut vérifier si cela fonctionne si on le place en B.Solution de l’exemple de A à D : Émile, Paul, Jacques, Pierre.

3. Le MastermindL’épreuve du Mastermind, aussi appelée test des carrés logiques, reprend le concept du célèbre jeu du même nom : trouver la combinaison gagnante. Pour ces exercices, il est donné en consignes un ensemble de plusieurs lettres, chiffres ou symboles parmi lesquels il faut choisir des items et les ordonner afin de trouver la combinaison cachée. Plusieurs combinaisons sont proposées et une information globale sur l’emplacement des items est fournie.➞ Un élément bien placée est un élément qu’il faut garder au même endroit.➞ Un élément mal placé est un élément qu’il faut garder mais changer de place.

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– 92 –

Exemple : Vous avez à disposition les chiffres : 1, 2, 3, 4, 5 et 6. 4 3 1 chiffre commun mal placé. 1 3 2 chiffres communs mal placés.

solution : ? ?réponse : 3 1En effet, comparons 43 et 31 : le 3 est un chiffre en commun mais pas à la même place (unité dans 43 et dizaine dans 31 qui est la réponse). Comparons maintenant 13 et 31 : les deux chiffres sont les mêmes mais inversés, donc mal placés.

Règle 1 : un même chiffre ne peut pas être bien placé et mal placé au même endroit. 4 3 1 chiffre commun bien placé. 2 3 1 chiffre commun mal placé.Les deux indices sont associés à des combinaisons de chiffres uniquement bien ou mal placés. La confrontation des deux nous permet d’exclure le chiffre 3. En effet, le 3 est présent au même endroit (à droite, chiffre des unités) dans les deux lignes, or la pre-mière a un chiffre de bien placé par rapport à la solution et la seconde ligne a un chiffre de mal placé par rapport à la solution. Le 3 ne peut pas être bien placé à droite et mal placé à droite. Il faut donc rayer le chiffre 3 dans tout le carré, même dans les lignes qui n’ont pas servi au raisonnement. Il n’y a pas de 3 dans la solution. 4 3 1 chiffre commun bien placé. 2 3 1 chiffre commun mal placé.Le 4 est donc le chiffre bien placé de la première combinaison proposée et le 2 le chiffre mal placé dans la seconde. Le 4 reste à gauche et le 2 passe à droite. La solution est 42.

Règle 2 : un même chiffre ne peut pas être bien placé à deux endroits différents. 4 3 1 chiffre commun bien placé. 2 4 1 chiffre commun bien placé.Les deux indices réfèrent à un nombre bien placé uniquement. Vous remarquez que le chiffre 4 a été testé à gauche dans la première ligne, et à droite dans la seconde ligne. Or il ne peut pas être bien placé dans les deux lignes à deux endroits différents. Il faut donc rayer le chiffre 4 dans tout le carré, même dans les lignes qui n’ont pas servi au raisonnement. Il n’y a pas de 4 dans la solution. 4 3 1 chiffre commun bien placé. 2 4 1 chiffre commun bien placé.Le 3 est donc le chiffre bien placé dans la première ligne et le 2 bien placé dans la seconde ligne. La solution est donc 23.

3fiche

– 93 –

TEST

S

Règle 3 : un chiffre qui a été testé partout sans jamais avoir été bien placé n’est pas dans la solution.

ATTENTION

Le terme partout signifie dans

toutes les colonnes (à gauche,

au milieu et à droite dans le

cas d’une combinaison à trois

chiffres). Il peut ne pas être

présent dans toutes les lignes.

5 2 1 1 chiffre commun mal placé. 4 5 3 1 chiffre commun mal placé. 2 6 5 1 chiffre commun mal placé.

Vous constatez que le chiffre 5 a été testé partout et que toutes les informations relatives précisent que dans chaque ligne, il n’y a qu’un seul chiffre de mal placé. Le 5 ne peut pas être mal placé partout tout en figurant malgré tout dans la solution. À un endroit il serait bien placé. Ce raisonnement nous amène à exclure le chiffre 5 de la solution. Il faut donc le rayer partout. 5 2 1 1 chiffre commun mal placé. 4 5 3 1 chiffre commun mal placé. 2 6 5 1 chiffre commun mal placé.

Le raisonnement se poursuit. On peut parfois réutiliser les autres règles. La solution est 136 ou 146.

Quand ces trois règles de base ne permettent pas de trouver la solution, il faut poser une hypothèse en choisissant un item qui serait bien placé dans une des combinaisons. Cette hypothèse conduit soit à la solution, soit à une impasse, c’est-à-dire une solution qui ne fonctionne pas au regard des indices donnés. Il convient alors de tester une autre hypothèse.

À noter : Vous pouvez rencontrer des exercices de Mastermind avec ou sans propositions. Lorsque des propositions sont données, il est souvent plus rapide de les tester en les confron-tant aux indices plutôt que de réellement résoudre le carré logique. Toutefois, il est possible de ne pas avoir de propositions. Dans ce cas il faut résoudre le carré logique.

3fiche

– 104 –

qcm

20 minqcm1. Parmi les vingt opérations suivantes, combien d’entre elles sont fausses ?

124 851 = 975506 349 = 855419 327 = 746882 349 = 1 231645 159 = 80413 8 = 10427 37 = 99948 16 = 768111 99 = 11 989276 13 = 3 588

783 264 = 519271 99 = 172512 378 = 134915 118 = 797461 164 = 2971 095 15 = 832 157 3 = 7191 215 9 = 1351 131 87 = 135 247 53 = 9

❑ a. 3❑ b. 4❑ c. 5❑ d. Autre réponse

2. Si le 2 juin 2011 est un jeudi, quel jour sera le 18 juin 2020 ?

❑ a. mardi❑ b. mercredi❑ c. jeudi❑ d. Autre réponse

3. Valérie décide de partir en voyage à la dernière minute. Le montant du séjour qu’elle avait sélectionné s’élève à 2 245 € par personne. Ce séjour est remisé à 40 %. Combien va-t-il lui coûter, sachant qu’elle part avec sa sœur ?

❑ a. 2 592 €❑ b. 2 694 €❑ c. 1 796 €❑ d. Autre réponse

Quelle somme a-t-elle économisée ?

❑ a. 1 858 €❑ b. 2 694 €❑ c. 1 796 €❑ d. Autre réponse

4. Combien d’heures se sont-elles écoulées entre le 20 mai 2011 à 20 heures et le 1er juin 2011 à 5 heures ?

❑ a. 289 heures❑ b. 263 heures

❑ c. 273 heures❑ d. Autre réponse

5. Pendant un an, un prix augmente de 20 % au cours du premier semestre, puis diminue de 30 % au cours du second semestre. Comment ce prix a-t-il globalement évolué durant cette année ?

❑ a. Il a diminué de 16 %.❑ b. Il a diminué de 10 %.❑ c. Il a diminué de 25 %.❑ d. Autre réponse

6. Lors d’une réunion, sept salariés arrivent en même temps. Combien de poignées de mains vont s'échanger en début de réunion pour se saluer ?

❑ a. 49❑ b. 21❑ c. 42❑ d. Autre réponse

Sachant qu’un des salariés s’absente discrètement en cours de réunion, combien de poignées de mains vont s'échanger en fin de réunion pour se dire au revoir ?

❑ a. 15❑ b. 21❑ c. 36❑ d. Autre réponse

7. Transformez 12 254 secondes en heures, minutes et secondes.

❑ a. 3 h 24 min 14 s❑ b. 3 h 04 min 54 s❑ c. 2 h 58 min 24 s❑ d. Autre réponse

8. Simplifiez : 23

13

45

.

❑ a. 12

❑ b. 13

– 105 –

qcm

TEST

S

❑ c. 25

❑ d. Autre réponse

9. Simplifiez : 23 275 348.

❑ a. 183

❑ b. 123

❑ c. 243

❑ d. Autre réponse

10. Thalia part de chez elle et se rend en voiture sur le lieu de son concours d’éducateur. Elle roule à une vitesse moyenne de 80 km/h. Le trajet aller-retour dure sept heures. Combien de kilomètres séparent les deux endroits ?

❑ a. 560 km❑ b. 280 km❑ c. 20 km❑ d. Autre réponse

Retrouvez les corrigés en p. 120

– 120 –

Pour aller plus loin1 = a. Trois opérations sont fausses :111 99 = 10 9891 095 15 = 735 247 53 = 99

2 = d. Le 18 juin 2020 sera un jeudi : les années dont le nombre est un multiple de 4 sont bissextiles et comptent 366 jours.

3 = b. Elle va payer 2 694 euros.4 490 € 60 % = 2 694 €c. Elle a économisé 1 796 euros.4 490 €  2 694 € = 1 796 €

4 = b. 273 heuresJusqu’au 31 mai 2011 à 20 h  00  : 264 heures (24 11).Jusqu’au 31 mai 2011 à minuit : 4 heures.Jusqu’au 1 juin 2011 à 5 h 00 : 5 heures.264 4 5 = 273

5 = a. Il a diminué de 16 %.1,20 0,70 = 0,841  0,84 = 0,16

6 = a. 21 poignées de mains pour dire bonjour.(7 6) 2 = 21b. 15 poignées de mains au moment de partir.(6 5) 2 = 15

7 = a. 3 heures, 24 minutes et 14 secondes.(3 3600) (24 60) 14 = 12 254

8 = d. 2/3 = 0,662/3 4/15 = 10/15 = 2/3

9 = c. 24323 + 103 + 123 = 243

10 = b. 280 km80 3.5 = 280

ExErcicEs

ExErcicE 1

1. 1320

12

+

320

=

1020

+

320

=

1320

2. 1714

23

34

56

13

=

812

912

56

26

=

1712 76

=

1712

67

=

1714

3. 256

5 8 5 53 5 8 2

=

256

4. 810

640 = 8 8 10

5. 23 (43 33 53)

6. 7 (4 + 9 – 6 = 7)

7. 27 = 128

8. 5423 35

32 22 = 23 – 2 35 – 2 = 2 33

9. 4,302 10– 6

10. x = – 43

– 1,33

16x + 4 = 5x – 5 + 2x – 316x + 4 = 7x – 89x = – 12

x = – 129

= – 43

ExErcicE 2

1. 132 = 162 + 288 – 128

Corrigésqcm

1 a. 2 d. 3 b. 4 b. 5 a.

6 a. 7 a. 8 d. 9 c. 10 b.

Corrigé

= 92 + 122 – 82 = 132

– 148 –

La méthode de l’exposé individuel de culture générale

Un exposé oral de culture générale à partir d’un thème d’actualité portant sur des faits contemporains, sur des problèmes de société (thèmes éducatifs, sociaux, sanitaires…) peut être demandé. Cet exposé est plus fréquent pour les concours d’assistant de service social.

1. Les caractéristiques de l’exposé–Lessujetssontcourts(phrase,questioncourte,textecourt,photoàcommenter,etc.).– Le temps de préparation varie de 10 à 30 minutes selon les écoles.– Il précède généralement l’exposé de motivations et le jury peut être le même.– La durée de l’entretien est variable : 10 à 20 minutes environ.– Le jury peut soulever des questions, vous demander d’approfondir un point évoqué, etc.

2. Les objectifs de l’exposéCetteépreuveconsisteavanttoutàévaluer voscapacités :– à vous intéresser aux faits de société, à l’actualité ;– de compréhension du sujet ;– à mobiliser l’ensemble de vos connaissances sur le thème ;–àargumenter(lejuryn’attendpasquevousrécitiezparcœuruncoursmaisquevousproposiez une réflexion sur le thème) ;–d’expressionorale(syntaxe,vocabulaire);– d’échange avec le jury ;– à gérer votre stress et vos émotions.

3. Les mobilisations des connaissancesCommepourl’épreuveécrite,vousallezdevoirmobiliservosconnaissances.Untravaild’apprentissage est donc nécessaire avant d’aborder cette épreuve. Les connaissances de culture générales à mobiliser font donc référence à des questions d’actualité sociale, des questions de société de notre pays.Il est fondamental de se tenir au courant de l’actualité par le biais de :– la presse écrite, quotidiens, hebdomadaires, magazines de société ;– la radio ;– latélévision(débats,reportagessurdesthèmesdesociété) ;

7fiche

– 149 –

ENTR

ETIE

NS

– Internet est certainement la source d’informations la plus riche, mais elle demande delavigilanceetdelaprudencefaceàlavéracitédesinformationsetilpeutêtredifficiled’aller à l’essentiel.

Pour vous évaluer, le jury attend un exposé structuré, c’est-à-dire qui comporte un plan.L’acquisitiond’uneméthodevavouspermettredestructurervotreexposéafind’éviter de tomber dans le hors sujet, de paraphraser ou de réciter un cours.

4. La gestion du temps de préparation– L’introduction sera de préférence rédigée au brouillon.–Le développement se compose de plusieurs parties (deux ou trois, plus rarementquatre).Chacunedecespartiessecomposedeplusieursidées.Chaqueidéeestillustréed’exemples(chiffres,campagnespublicitaires,événementd’ac-tualitérécent,référenceàunlivre,unfilm,etc.) :mettezleplanenévidence(colonnes,une feuille par partie).

✔✔ Conseils– N’écrivez que sur le recto de votre feuille de brouillon pour éviter de retourner votre feuilledevantlejury(celafaitdubruit,vousrisquezd’êtreperdu,n’hésitezpasànumé-roter vos feuilles).– Listez vos idées au brouillon.–Hiérarchisez-lesparordred’importance.– Regroupez vos idées par thème.–Nefaitespasdefautesd’orthographeetécrivezproprement(mêmesouslaformedetirets), les jurys peuvent prendre votre brouillon pour évaluer votre style, votre organi-sation, votre propreté.

À noter : Votre exposé doit être organisé mais non rédigé, vous n’en avez pas le temps. De plus, cela vous obligera à vous adresser au jury : vous ne devez pas lire des phrases mais exprimer oralement des idées !Pensez à regarder tous les membres du jury, à parler distinctement et clairement, faites des phrases courtes, simples.

5. L’acquisition d’une méthode

✔✔ L’analyse des mots clésLa première étape est de lire attentivement le sujet en soulignant les mots clés. Il faut être attentif aux questions posées :–Medemande-t-onmonavis ?(« Qu’enpensez-vous ? »« Commentez »,« Discutez ») –Lesaxesderéflexionsont-ilsprésentsdanslaquestion ?(« Vousanalyserezlescausespuis les conséquences de ce phénomène »)

7fiche

– 150 –

✔✔ La problématique–Quelleestla(les)question(s)soulevée(s)parlesujet ?–Quellessontlesnotionsessentiellesabordéesparlesujet ?– Il vous fautdélimiter le sujet (évitez lehors-sujet)  : il ne fautpasque le sujet soitun prétexte pour énoncer toutes vos connaissances en lien plus ou moins direct avec les notions dégagées. Au contraire, vous devez adapter vos connaissances au sujet. On attend de vous une argumentation, une réflexion, pas une récitation.–Définissezvosaxesderéflexion.– Reformulez le sujet.La problématique est souvent donnée clairement sous forme de question mais si vous devez commenter une photo par exemple, vous devrez vous-même dégager la problé-matique.

✔✔ Le planLes idées dégagées doivent s’organiser sous la forme d’un plan. Il existe plusieurs formes deplans,vouspermettantderépondreàlaquestionposée(ouauxquestionsposées).Nous vous proposons ici quelques plans simples car le temps de préparation est court.1. Le plan analytique :problème(s),causes,conséquences,solutionsIl s’agit de faire un constat puis d’en chercher lescausesetlesconséquencespourenfinpro-poser des solutions.2. Le plan thématiqueChaquepartievapermettrededévelopperuneidée principale, par domaine de réflexion.3. Le plan par oppositionIl s’agit de mettre en opposition des argu-ments : avantages/inconvénients, « Oui, mais », « Non.Cependant… ».

✔✔ L’introductionVous devez :–commenceravecuneentréeenmatière,une« phrased’accroche »(facultatifmaiscela donne envie au jury de vous écouter) ;– reformuler le sujet  : montrez que vous l’avez compris sans paraphraser, ni le recopier mot pour mot mais en l’expliquant ;–exprimerensuitevotreproblématiquesouslaformed’une(ouplusieurs)question(s) :en quoi le sujet pose-t-il problème  ? Quellessontlesquestionsposéesparlesujet ?;– annoncer votre plan  : le plan que vous avez choisi répond forcément à la problématique que vous avez dégagée.

✔✔ La conclusionLa conclusion est le résultat de votre exposé (vous répondez à la problématique), elle estconstituée de deux éléments essentiels :

7fiche

ATTENTION

Évitez les oppositions radicales

« pour/contre ». Vous pouvez

vous prononcer « pour » puis

évoquer les nuances, les

limites à apporter.

ATTENTION

Ne terminez pas votre

conclusion par une question

inutile, sans lien avec le

thème ou dont la réponse est

évidente.

– 151 –

ENTR

ETIE

NS

Un bilandevospropos :ilfautfaireunrésumédevosproposetrépondredéfinitive-ment à la problématique proposée dans l’introduction.Une ouverture : vous pouvez élargir votre réflexion en proposant des pistes de réflexion plus larges, en évoquant des questions qui sont liées au sujet exposé sans pour autant avoir été débattues ici… sans toutefois aborder un tout autre sujet.

✔✔ Pour résumerIntroduction : une phrase d’amorce, quelques lignes pour reformuler, le sujet, annoncer la problématique et le plan.Développement  : sous la forme d’un plan en deux à trois parties, chaque partie présentant plusieurs idées.Première partie :–uneidée(+ exemples);–uneidée(+ exemples);–uneidée(+ exemples).Deuxième partie :–uneidée(+ exemples);–uneidée(+ exemples);–uneidée(+ exemples).éventuellement une troisième partie.équilibrez vos parties.Conclusion  : quelques lignes pour résumer vos arguments et essayer d’élargir la question.

✔✔ Exemples de sujets d’annales 2012-2013LasituationdepauvretéenFranceLe halal dans les cantines scolairesLapréventionautourduSidaest-elleencorenécessaire ?J’aidutempslibre,pourquoifaire ?La solitudeExiste-t-ilunecrisedel’autorité ?Quereprésentepourvouslanotiond’exclusion ?La cause des femmes dans le mondeLesbanlieues :responsablesouvictimes ?La maltraitanceL’échec scolaire« Je consomme donc je suis »

7fiche

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