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Conférence de presse
Evêché d’Autun
Vendredi 14 juin 2019
Les ordinations dans le diocèse d’Autun en 2019
Plan du dossier de presse
Le communiqué
La présentation de chaque ordinand
- Bernard Giroux
- Hervé de Laguiche
- François Bouchard
- Frédéric Wicker
- Arnaud Séjourné
- Olivier Joly
La liturgie d’ordination du diacre en vue du sacerdoce
La liturgie d’ordination du prêtre
Les prêtres dans le diocèse d’Autun
La liturgie d’ordination du diacre permanent
Le diaconat permanent
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Le communiqué
L’année 2019 est une belle année pour les vocations dans le diocèse d’Autun !
En effet, Monseigneur Benoît Rivière, évêque d’Autun, ordonnera 2 prêtres, 1
diacre en vue de la prêtrise et 3 diacres permanents. Chacun de ces hommes a
engagé sa liberté dans une rencontre personnelle avec Dieu et est aujourd’hui
appelé par l’Eglise pour servir à la suite du Christ, chacun dans leurs dispositions
particulières. Ils se préparent depuis de nombreuses années à ce grand
engagement qui fait la joie suprême de tout le diocèse.
Chacune des célébrations d’ordinations sont des messes ouvertes à toute
personne intéressée qui souhaite s’associer dans le prière et l’action de grâce
aux ordinands et à leurs familles. Les jeunes, en particulier, sont les bienvenus !
Dimanche 23 juin à 15h en la cathédrale Saint Vincent de Chalon-sur-Saône,
Monseigneur Benoît Rivière, évêque d’Autun, ordonnera :
- Prêtres : Bernard GIROUX et Hervé de LAGUICHE
- Diacre en vue du sacerdoce : François BOUCHARD
Monseigneur Benoît Rivière, évêque d’Autun, ordonnera Diacres permanents :
- Frédéric WICKER dimanche 7 juillet à 15h en l’église Notre Dame des
lumières à Chalon-sur-Saône
- Arnaud SEJOURNE dimanche 29 septembre à 10h45 en l’église Notre
Dame de la Paix à Mâcon
- Olivier JOLY samedi 12 octobre à 15h30 en l’église Saint-Pierre-et-Saint-
Benoît de Perrecy-les-Forges
La diocèse d’Autun compte actuellement 148 prêtres et 31 diacres permanents.
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La présentation de chaque ordinand
Bernard GIROUX
Dimanche 23 juin 2019 à 15h en la cathédrale Saint Vincent de Chalon-sur-Saône, Monseigneur Benoît
Rivière, évêque d’Autun, ordonnera Prêtre Bernard GIROUX.
Bernard, quel est votre parcours ?
Je suis un homme d’entreprise. J’ai 69 ans et je suis à la retraite, veuf et père de famille. Mes racines
familiales sont bourguignonnes. 5e et petit dernier, nous avons partagé la foi catholique en famille. Je
rencontre Anne, avec qui nous partagions la foi au Christ. Une retraite fondamentale en silence au
foyer de charité de la Flatière nous a confortés dans le désir de nous marier. Comblée bien sûr par la
joie des amitiés fidèles, notre vie de famille a été pleine de surprise et nous avons trouvé notre place
au sein de l’Eglise.
Qu’est-ce qui vous plaisait dans votre vie professionnelle ?
La richesse des personnes rencontrées dans mes fonctions de manager et de relations sociales ainsi
que la capacité à vivre la richesse de nos différences en étant capables de les affronter.
Quand avez-vous ressenti cet appel spécifique au sacerdoce ?
Avec les enfants et petits-enfants, nous avons accompagné Anne durant les 18 mois de sa maladie ;
nous avons eu la grâce d’une dernière retraite à la Flatière 6 mois avant son décès. Très vite après son
entrée dans l’éternité, j’ai pris le chemin de Saint Jacques de Compostelle avec cette question « Jésus
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qu’est-ce que tu attends de moi ? » Je suis revenu sans réponse mais dans une grande paix intérieure ;
j’ai fait l’apprentissage de cette nouvelle vie non pas de solitude mais de douce communion avec Anne
et notre Seigneur. Il faudra attendre 2 années pour recevoir cet appel du Christ au sacerdoce.
Pourquoi avez-vous ressenti cet appel ?
Je vous propose de poser la question à Celui qui m’a appelé ! Ne faut-il pas plutôt évoquer le chemin
de discernement indispensable face à ce type de situation ? Tout d’abord mon père spirituel m’a
accompagné sur ce chemin avec grande délicatesse et pertinence. Cette première étape ne suffit pas ;
l’Eglise doit également discerner si elle confirme cet appel comme venant de Dieu et si, par la voix de
l’évêque, elle appelle la personne au sacerdoce.
Pourquoi cet appel est-il dans la continuité de votre vie ?
Combien de veufs sont appelés au sacerdoce ? Il me semble très peu ! Pourquoi moi ? Certains
membres de la famille ou d’amis proches évoquent la présence d’Anne à mes côtés. Il me semble que
Jésus, vrai homme par son incarnation, ne me demande pas de renoncer à ma vocation de père, de
beau-père et de grand-père. Pour le reste, oui, il m’appelle à donner ma vie au service de son Eglise.
L’un ne va pas sans l’autre. Mais n’est-ce un appel pour tout baptisé ? « Dieu premier servi ».
Comment voyez-vous le rôle du prêtre ?
Il est d’abord diacre, serviteur. Le prêtre est configuré au Christ et le port de la chasuble pour célébrer
la sainte Messe en est le signe visible. Cela l’oblige à être fidèle au commandement de l’amour au frère
et sœur en humanité tout particulièrement auprès des plus démunis, des isolés, des malades, des
personnes qui souffrent.
Comment vous projetez-vous dans l’avenir en tant que prêtre ?
Lors de notre première rencontre avec Monseigneur Rivière, il m’a dit « ne vous projetez pas tout de
suite dans le concret d’une mission particulière » ; j’ai compris : l’important est de répondre à la
volonté du Père et non pas de se construire son profil idéal de prêtre ! L’esprit mendiant, c’est
accepter de recevoir. Mon amour de l’Eglise va grandissant ; nous ne sommes pas des parfaits, mais
des pécheurs appelés à la sainteté. Le prêtre est le serviteur de l’eucharistie. Il s’efface en se donnant
totalement.
Vous allez rejoindre les autres prêtres ?
Je suis émerveillé des prêtres, quels qu’ils soient. Ils ont été appelés chacun personnellement et ont
donné leur vie pour l’Eglise par amour du Christ. Qu’ils soient en soutane, en col romain ou en pull,
ils sont chacun, avec leur limite, l’icône de leur Seigneur à la célébration de l’Eucharistie ! Aimons les
prêtres et prions pour eux.
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Hervé de LAGUICHE
Dimanche 23 juin 2019 à 15h en la cathédrale Saint Vincent de Chalon-sur-Saône, Monseigneur Benoît
Rivière, évêque d’Autun, ordonnera Prêtre Hervé de LAGUICHE.
- Hervé, qui êtes-vous ?
Je suis un enfant du pays, vraiment ! je suis né à Saint-Vallier, j’ai grandi à Saint-Bonnet-de-Joux, j’ai été
collégien au collège Jeanne d’Arc à Paray-le-Monial. Puis, ma famille vivant alors en région parisienne,
j’ai étudié au lycée chez les Frères Lasalliens à Passy-Buzenval. J’ai 2 frères et 2 sœurs : je suis le 3e
enfant. J’ai 33 ans.
- Vous êtes issu d’une famille chrétienne ?
Oui. J’ai grandi enfant dans une famille unie et chrétienne. J’ai été baptisé à moins d’un mois. J’ai fait ma
1ère communion à Saint-Bonnet-de-Joux. Le Père Jean Gallo (1919-2002), mon curé de l’époque, m’a
aidé à grandir dans la foi. C’était une figure de pasteur et de meneur d’hommes. Le scoutisme a été
très important pour moi. J’ai été louveteau, puis scout et chef chez les Scouts d’Europe de Charolles.
Le Père André Descaillot (1916-1998), d’Ozolles, accompagnait le mouvement à l’époque. Il savait
parler aux enfants avec un cœur d’entant. Enfant, j’ai donc été marqué par ces 2 figures de prêtres.
- Comment avez-vous ressenti l’appel de Dieu ?
Un moment charnière a été vers l’âge de 16 ans, dans le cadre du scoutisme. J’étais alors Routier et
lors d’un temps d’adoration eucharistique pendant le pèlerinage de la Toussaint à Vézelay, j’ai ressenti
une forme de lumière intérieure, celle que le Christ était présent et qu’il ne m’abandonnerait jamais.
Le Seigneur est donc passé par le scoutisme pour me rejoindre. Grâce à lui, adolescent venant au
départ vers le scoutisme par convention et surtout par amitié, j’ai gardé la foi et j’ai découvert la
présence du Seigneur dans l’eucharistie. A partir de là est né en moi le désir de suivre le Christ sans
savoir précisément quelle forme cela prendrait.
- Ensuite, comment avez-vous pensé à devenir prêtre ?
J’ai ressenti l’appel à devenir prêtre de 3 façons. Tout d’abord, les témoignages de prêtres m’ont
montré que devenir prêtre est beau, grand et désirable. Ensuite, s’est produite cette rencontre dans la
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prière, particulièrement dans l’adoration eucharistique. Enfin, j’ai entendu, au sens, entendre pour soi-
même et en soi, l’appel du Pape Benoît XVI prononçant l’homélie de la messe inaugurale de son
pontificat, le 24 avril 2005. J’étais présent, là, sur la Place Saint Pierre à Rome. J’avais 19 ans et j’ai reçu
sa parole de conclusion droit au cœur : « Vous, les jeunes, n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il
donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et
vous trouverez la vraie vie ». J’ai pris ce jour-là la décision de me donner les moyens de répondre à cet
appel à la vocation de prêtre.
- Prendre les moyens de devenir prêtre, qu’est-ce que cela signifiait alors pour
vous ?
Je me suis rapproché de la Communauté de l’Emmanuel, en participant aux week-ends du Cycle du
curé d’Ars. Puis, j’ai décidé d’en parler avec notre évêque Monseigneur Rivière qui venait d’être installé.
J’entre alors en propédeutique, dans la 1ère promotion, en 2007, de la Maison Saint François de Sales à
Paray-le-Monial. Cette très belle année a conforté mon appel. J’ai pu me plonger dans la prière, dans la
Parole de Dieu, avec la Bible lue entièrement, me mettre au service des pauvres à l’Arche et des
malades à l’hôpital.
- Quelle formation avez-vous suivie ?
J’ai étudié les 2 années de philosophie au Séminaire Saint Irénée à Lyon, puis la théologie au Studium
Notre Dame de Vie dans le diocèse d’Avignon. J’y ai effectué mon stage auprès de de la pastorale des
jeunes, et l’organisation du Pélé VTT, une très belle expérience. Ma formation a été un peu longue,
parce qu’interrompue pour raisons familiales. Après cette interruption, l’évêque m’envoie en paroisse,
début 2016 à Bourbon-Lancy où je suis très bien accueilli. Je suis depuis septembre 2018 au service
dans la paroisse du Creusot, où son curé, le Père Frédéric Dumas, m’a confié, entre autre, de
m’occuper des jeunes. J’ai été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 9 décembre 2018 en l’église Saint
Henri.
- Quel est votre mot de la Bible favori ?
La phrase de la Bible que j’ai toujours en tête est celle d’Isaïe 41, 10 : « Ne crains pas : je suis avec
toi ». La phrase de Saint Matthieu dans les Béatitudes m’habite aussi : « Heureux les miséricordieux, car
ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5, 7).
- Avez-vous une passion, un loisir de prédilection ?
Je suis né dans une famille qui a toujours cherché à transmettre son histoire. Donc, j’ai reçu le goût de
l’histoire Nous sommes en Saône-et-Loire dans une terre riche en histoire, avec un grand H ! J’aime
ce diocèse d’Autun, tous ces saints qui nous ont évangélisés. Cette histoire ne doit pas rester figée
dans nos mémoires, mais demeurée vive, vécue. J’aime aussi l’histoire pour une autre raison : pour
moi, l’histoire nous enseigne la durée qui est un don de Dieu, afin de nous laisser le temps de nous
tourner vers Lui.
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François BOUCHARD
Dimanche 23 juin 2019 à 15h en la cathédrale Saint Vincent de Chalon-sur-Saône, Monseigneur Benoît
Rivière, évêque d’Autun, ordonnera François BOUCHARD diacre en vue du sacerdoce.
François, qui êtes-vous ?
Je m’appelle François Bouchard, 27 ans, dernier d’une fratrie de 7 enfants. Ma sœur ainée est religieuse
chez les Petites Sœurs des maternités catholiques, et les 5 autres sont mariés, agrandissant la famille de
nombreux neveux et nièces. Mes parents, retraités, partagent leur résidence entre Marseille et
Sassangy, dans notre diocèse. Né dans le sud, baptisé quelques jours plus tard à la maternité, j’ai vécu
20 ans à Marseille, d’abord scolarisé dans une école de l’Institut Notre-Dame de Vie, où j’ai fait ma
première communion, il y a 20 ans ce mois de mai, puis en pension pour mon collège-lycée dans les
Foyers de Charité, à Saint-Bonnet-de-Galaure dans la Drôme, où j’ai vécu les moments forts de ma
profession de foi ainsi que de ma confirmation par Mgr Lagleize.
Votre année de Propédeutique a enchainé avec les classes préparatoires ?
C’est en 2012, après 3 ans de classes préparatoires maths-physique à Marseille, que je suis rentré en
propédeutique, année de discernement précédent le séminaire, dans le diocèse de Fréjus-Toulon,
attirant de dynamisme et fort de nombreux séminaristes. J’ai ensuite profité de mes deux années de
cycle de philosophie, pour continuer de discerner l’appel vocationnel et son enracinement
géographique, la Bourgogne revenant souvent dans ma prière. À l’issue du stage intercycles en paroisse
à Autun et d’un pèlerinage décisif à saint Jacques de Compostelle, j’ai fait la demande à Mgr Rivière de
pouvoir m’accueillir dans son diocèse, où mes racines familiales paternelles sont très fortes. Je suis
reconnaissant à mon évêque d’avoir accepté avec joie, ainsi qu’à Mgr Rey d’avoir accueilli cette décision,
et de m’avoir permis de rester en formation chez lui à Toulon, pour la fin de mon cursus.
A quel âge avez-vous reçu l’appel de Dieu à la prêtrise ?
Je crois pouvoir affirmer que cela s’est vécu en deux étapes. La première lorsque j’avais 12 ans, alors
scolarisé chez Marthe Robin qui, j’en suis convaincu, tient un grand rôle dans ma vocation. À l’époque,
je servais la messe depuis 8 ans déjà dans ma paroisse de Marseille où mon parrain était curé. Je ne
comprenais pas bien l’intérêt d’assister à la messe dans l’assemblée près de mes parents, trouvant bien
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meilleure ma place dans le chœur, si proche de “l’action”. À Saint-Bonnet, nos journées étaient
ponctuées par la prière, avec le chapelet tous les jours, un temps d’adoration ou d’enseignement à la
chapelle, et surtout, la messe quotidienne qui nécessitait, pour les pensionnaires qui le désiraient, de
se lever 15 minutes plus tôt. Autant vous dire que pour des garçons de cet âge, c’était un peu la
concurrence pour qui se lèverait le plus durant la semaine ! Aussi très naturellement, m’est venu à
l’époque le désir de devenir prêtre, mais sans doute plus comme un métier qu’une vocation.
Néanmoins, j’ai la certitude que déjà le Seigneur travaillait mon cœur pour un appel bien plus profond
8 ans plus tard.
Cet appel restait donc comme caché en vous ?
J’ai en effet enfoui cette idée durant la période de mon adolescence, jusqu’à l’obtention de mon bac en
2009 et l’entrée en classes préparatoires. En 2011, je me suis rendu avec des amis toulonnais aux JMJ
de Madrid, autour de Benoit XVI, plus dans la perspective de passer un bon temps en Espagne, que d’y
vivre ce qui m’attendait en réalité. C’est là que m’est revenu très fortement l’appel au sacerdoce, non
plus comme le désir d’un métier, mais comme un appel vocationnel profond, difficilement descriptible,
si ce n’est par mode de certitude que Dieu m’attendait là... S’en est suivie une troisième année de prépa
en vue d’obtenir l’équivalence d’une licence, avant l’entrée en propédeutique à Toulon, Mgr Rey étant
l’évêque qui avait accueilli mon appel à Madrid.
A quels signes l’avez-vous perçu ?
Je crois que le souvenir de ces JMJ qui me restera à jamais, c’est une grande paix. Et paradoxalement,
mon avenir s’embrumait un peu, ne sachant trop s’il fallait “foncer” tout de suite au séminaire,
continuer ma prépa, où même pousser jusqu’à l’obtention d’un diplôme. Mais je suis convaincu, et
providentiellement c’était l’une des premières lectures spirituelles de mon supérieur de séminaire, que
c’est là une confirmation qu’un appel vient bien de Dieu : on ne sait pas trop ce qui nous attend, mais
on demeure dans la paix, confiants que le Seigneur nous conduit. On avance dans une “clarté-obscure”
semblable à la nuée divine qui conduisait le peuple hébreu vers la Terre Promise.
Quelle est votre formation ?
Quelque peu “précipité” en classes préparatoires par la pression ambiante qui, je crois, touche
malheureusement beaucoup de lycéens, bien jeunes à 17 ans pour prendre une décision d’avenir sans
prendre le temps d’y bien réfléchir, j’ai passé 3 ans un peu douloureux à travailler mes matières
scientifiques sans réellement de plaisir, présentant plusieurs concours ouvrant à diverses écoles
d’ingénieurs généralistes, ainsi que le concours de pilote de ligne qui me motivait bien plus. Mais le
Seigneur fut si clair avec moi, que je n’ai rien concrétisé de tout cela, obtenant simplement une licence
de mathématiques à l’issue de ces 3 ans. Mais je ne crois pas avoir un esprit tellement scientifique.
Que signifie pour vous devenir diacre ?
Le diaconat représente pour moi comme un grand “saut” qui, pour l’éternité, me fera serviteur.
Serviteur de Dieu, serviteur des hommes. La tendance risque parfois, pour le diaconat en vue du
sacerdoce, à ne le voir uniquement comme une étape de quelques mois, avant le sacerdoce. Certains
pourraient se dire “oh après tout, nous viendrons pour son ordination sacerdotale”. Mais je pense que
le saut en question est, par certains aspects, plus radical lors du diaconat, avec par exemple les
engagements au célibat, à la prière de la liturgie des heures... Je serai alors diacre pour l’éternité. Qui
plus est, le ministère diaconal lié à la proclamation et à l’explication de l’Écriture, est une immense
grâce, à la hauteur de la responsabilité qu’elle représente.
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Frédéric WICKER
Monseigneur Benoît Rivière, évêque d’Autun, ordonnera Diacre permanent Frédéric WICKER dimanche 7
juillet à 15h en l’église Notre Dame des lumières à Chalon-sur-Saône.
Frédéric, qui êtes-vous ?
Je suis né à Haguenau où j’ai passé mon enfance et ma jeunesse. J’ai un frère Marc, marié et père de 3
enfants dont je suis le parrain. Je suis célibataire. Ma famille est croyante, chrétienne, engagée. Ma
maman, urbaniste en collectivités, avait un diplôme de catéchiste, ce qui était assez rare dans sa
génération. Elle est décédée en 2017 de la maladie de Charcot. Mon papa, ingénieur divisionnaire des
Travaux Publics de l’Etat, a beaucoup voyagé dans son début carrière. Mes parents m’ont transmis le
sens du service public : se donner aux autres dans un service pour chacun, pour le bien de tous. J’ai
toujours entendu parler de la foi à la maison où se déroulaient régulièrement les réunions d’équipes
liturgiques. La musique a toujours accompagné ma vie, où d’ailleurs ma famille compte plusieurs
organistes.
Quel est votre parcours ?
J’ai été baptisé bébé, ma 1ère communion à 8 ans. Lors de ma confirmation à 9 ans, je me souviens d’un
sentiment de paix. L’Esprit Saint a toujours été une force pour moi, de cette puissance qui me dit : vas-
y ! J’ai été scolarisé à Haguenau, collège et lycée. L’année de Terminal a été bousculée, pour ainsi dire
« renouvelée » 3 fois, en raison de soucis de santé aux yeux notamment. Lors de « ma 3e Terminale »,
que j’effectue dans un lycée catholique, j’ai passé de nombreuses heures dans la chapelle, alternant
étude de l’orgue et révisions. A l’aumônerie, tous les jeudis, nous étudions l’Evangile selon Saint Luc.
Je commence à me passionner pour l’escalade qui va tenir une grande place dans ma vie. Je poursuis
mes études supérieures en DUT Génie civil à Nancy, dans le cadre de la réussite du concours de
technicien national de l’Equipement.
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Revenons à votre vie professionnelle. Quel est votre 1er poste ?
Mon 1er poste est en Alsace, technicien d’Etat sur Bâtiments et Génie civil. Je pilote la construction de
plusieurs gros ouvrages, comme le mémorial Alsace-Moselle, la Tour-Radar de l’aéroport de
Strasbourg-Entzheim, mais aussi un foyer d’accueil de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. En 2001,
je suis muté à Saverne pour un poste à dominante « route et urbanisme », puis dans le cadre de la
décentralisation j’intègre le Conseil Général. Je réussi le concours d’ingénieur en 2008 et je dois
changer de territoire : j’arrive dans le Jura à Saint-Claude.
Comment s’est passé votre appel vers le diaconat permanent ?
J’avais été appelé à suivre la formation en liturgie au SNPLS (service national de pastorale liturgique et
sacramentelle). Des amis du doyenné de Saint Claude deviennent propédeutes. Cela me touche. Je vais
à Lourdes, je parle à mon évêque, Monseigneur Jordy. Je fais une retraite au Chatelard. Je découvre la
prière des Heures. Je sens qu’un jour, je devrais répondre correctement au Seigneur. En 2013, mon
curé me propose de commencer le discernement vers le diaconat permanent. Je dis donc oui à cette
année qui va me permettre de faire le tri en moi de ce qui m’est essentiel. J’ai alors 41 ans, cela me
pose la question du célibat.
Mais un nouveau départ professionnel se dessine pour vous ?
Je suis muté en 2014 à l’établissement public de Voies Navigables de France à Chalon-sur-Saône,
comme adjoint au service Exploitation Maintenance, Environnement et Hydraulique. J’accepte ce poste
en confiance, lors d’un temps d’adoration durant la Semaine Sainte. J’y découvre ce métier passionnant
des voies d’eau, dont le territoire de la Seine à la Saône va de Fontainebleau à Roanne. Les canaux
comportent des enjeux importants dans les sujets de l’environnement tels la gestion des sécheresses
et inondations, du tourisme et de l’industrie, qui a besoin de l’eau. Mon métier s’inscrit dans ce lien de
place de l’Homme dans son Environnement. Je co-manage actuellement un service de 17 personnes.
Que devient alors la perspective du diaconat ?
Peu après mon arrivée à Chalon, je reçois un appel du Père Bernard Sulpis, coordonnateur de la
formation des futurs diacres. Je refais alors une nouvelle année de discernement, qui me permet
d’intégrer un groupe du diocèse. Je le vis comme une consolidation de cet appel reçu. Et lors de la
messe de consécration d’une amie dans la basilique de Paray-le-Monial, je ressens quelque chose qui
emporte mes ultimes résistances au moment de la grande litanie des saints. Au retour, je dis
intérieurement oui au célibat. J’écris à mon évêque Monseigneur Rivière, je commence le parcours.
C’est une super formation, très nourrissante, avec les expériences des uns et des autres. Je me sens
accueilli dans le diocèse, avec mon curé, le père Dominique Auduc, Martine Loctin, les paroissiens, le
groupe de formation diaconal et ma participation au synode diocésain en tant que membre de
l’Assemblée synodale.
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Olivier Joly
Olivier Joly sera ordonné diacre permanent par Monseigneur Benoît Rivière le samedi 12 octobre à 15h30 en
l’église Saint-Pierre-et-Saint-Benoît de Perrecy-les-Forges.
Olivier, qui êtes-vous ?
J’ai 46 ans, je suis le dernier d’une fratrie de 5 enfants de parents agriculteurs à Monthelon, à côté
d’Autun. J’ai été éduqué dans la tradition catholique, par une famille engagée dans l’Eglise et la vie
locale : mon papa était conseiller municipal et membre du CCAS. Mes parents ont toujours aidé les
gens qui en avaient besoin autour d’eux : voisins, famille, amis… Par exemple, dans notre hameau, dans
les années 70, nous étions la seule maison à disposer du téléphone, nous étions poste d’abonnement
public : alors, tous les voisins du quartier venaient téléphoner chez nous en cas de besoin. L’aide et le
service font donc partie de mon ADN.
Quel a été votre parcours scolaire ?
Nous étions une fille et 4 garçons. Ma sœur ainée a 19 ans d’écart avec moi : elle était donc comme
ma 2e mère. Quand mes parents étaient sur l’exploitation, elle s’occupait de moi, m’emmenait en
vacances, m’a soutenu durant mes études. Après le collège et 2 années au lycée général Bonaparte à
Autun, j’ai passé un BTA jardins-espaces verts au lycée horticole de Tournus. Mes 3 frères étant
agriculteurs, je me suis posé la question de le devenir aussi. Mais je n’ai pas fait ce choix, l’avenir du
métier me paraissant trop incertain. J’ai alors décidé de suivre une formation de BTS en environnement,
à Melle dans les Deux-Sèvres. J’ai ensuite travaillé dans les organisations agricoles pendant quelques
années. Puis après une période de chômage, j’ai passé le concours d’école d’infirmiers et repris des
études à l’IFSI du Creusot en 2004. Je décroche mon diplôme en 2007. Je travaille actuellement en
addictologie, dans le « soin relationnel » et non plus technique : mon travail est d’être dans l’empathie
et l’accompagnement de personnes qui vivent de vraies souffrances pour certaines.
Parlez-moi de votre vie de famille et de foi.
Je suis marié avec Christine depuis 1999. Nous avons un fils, Baptiste qui a 14 ans. J’ai fréquenté
l’aumônerie scolaire d’Autun durant mes années collège et lycée. L’expérience du pèlerinage diocésain
à Lourdes m’a marquée. A l’âge de 11 ans, après une hospitalisation, j’y suis allé avec ma famille, en
action de grâce : ce fut pour moi une révélation. J’ai aussi accompagné, sur le diocèse, un groupe de
jeunes pour les JMJ en 1997 et 2000.
Pourquoi le pèlerinage de Lourdes fut-il une révélation pour vous ?
Parce que j’ai découvert là-bas, au milieu de milliers de pélerins, que la foi est universelle et la joie
qu’elle peut apporter. Ma vie de foi a vraiment évolué à l’âge de 15 ans, en 1988, quand j’ai de nouveau
participé à un pèlerinage à Lourdes avec une cinquantaine d’autres jeunes du diocèse. Et depuis,
Lourdes revêt une grande importance pour moi, puisque depuis 1990, je me suis engagé au sein de
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l’hospitalité diocésaine de Lourdes, l’Hospitalité Saint Lazare, au service de nos frères malades.
Christine m’y a rejoint en 1995.
De quoi se nourrit votre vie de foi, votre engagement en paroisse ?
Nous sommes arrivés à Montceau en 1998 et nous nous sommes impliqués en paroisse, dans les
équipes liturgiques et la préparation au mariage. Je participe à l’EAP de notre paroisse Saint Matthieu.
En 2014, le jour de nos 15 ans de mariage, le père Yves Garruchet, notre doyen, vient nous voir chez
nous à Sanvignes et me demande si j’accepterais de réfléchir au diaconat permanent. Il nous propose
de suivre une année de discernement à ce sujet.
Comment avez-vous mûri votre réponse à l’appel vers le diaconat permanent ?
Nous avons beaucoup réfléchi avec Christine. J’ai consulté des diacres et d’autres personnes. Le père
Sulpis me dit alors de me « laisser faire », si rien ne m’en empêche. Nous avons donc vécu cette année
de discernement durant laquelle nous avons découvert ce qu’est un diacre, ce qu’il est amené à vivre.
Notre participation passée à 2 équipes d’accompagnement de diacres, nous a beaucoup aidé à ce
discernement.
Comment a réagi votre fils ?
Je lui en ai parlé au moment d’entrer en formation, il avait 11 ans. ll m’a alors posé des questions à ce
sujet. Après réflexion, il m’a dit qu’il était d’accord ! Peu à peu, j’ai ainsi gagné en sérénité et me suis
apaisé. Aujourd’hui, je me dis que je ne sais pas exactement où je vais, mais que le Seigneur m’a appelé.
Si j’avais fait fausse route, il me l’aurait alors fait comprendre. Car la foi, c’est l’espérance et la confiance.
J’ai fait une relecture de ma vie, de mon passé, et je me suis rappelé ma confirmation et d’une phrase
de Monseigneur Séguy lors d’une journée de préparation : « Va et ne crains pas ! » Dans la Bible, cette
idée est reprise de très nombreuses fois. Je me suis toujours dit en moi-même : « Seigneur, fais de moi
ce que tu voudras ».
Quelle a été votre formation au diaconat ?
Elle se déroule par étapes, avec 10 rencontres durant l’année de discernement, puis 4 ans avec des
week-ends de formation provinciale à Fains-Lès-Moutiers, chez les Sœurs de la Charité qui nous
accueillent merveilleusement, au calme. La formation en diocèse compte aussi 4 samedis par année
scolaire, en toute discrétion. Les membres de ce groupe de préparation se portent les uns les autres,
de façon conviviale et fraternelle. Nous y participons à deux, avec mon épouse. C’est l’homme qui est
ordonné, mais c’est une histoire de couple, et c’est bien que les conjoints vivent les mêmes choses.
Qu’avez-vous découvert ?
Des choses dont j’avais entendu parler, mais que je ne connaissais pas ou que j’ai approfondi. Par
exemple, tout ce qu’ont apporté les Pères de l’Eglise, nos Pères dans la foi. C’est eux qui nous font
avancer dans notre vie d’Eglise aujourd’hui. J’avais les « gros titres », mais pas le contenu ! J’ai beaucoup
appris sur l’évolution de la vie de l’Eglise depuis 2000 ans ainsi que de nos origines juives de l’Ancien
Testament.
Que signifie pour vous devenir diacre ?
Etre diacre, c’est être au service, pour nos frères, au service de l’Eglise, au sens le plus large possible,
au seuil, aux périphéries de celle-ci, comme le dit si bien notre Pape François. Par le baptême, on est
prêtre, prophète et roi. Le diaconat déploie ces 3 aspects : le diacre présent à la table eucharistique,
annonce la parole et est au service de ses frères.
Et que signifie être diacre dans la vie professionnelle ?
Ce sera, j’imagine, dans ma lettre de mission. Car l’évêque, lors des ordinations diaconales envoie
souvent le(s) nouveau(x) diacre(s) tout d’abord en mission au sein de leurs familles et au sein de leurs
vies professionnelles. Mon métier consistant à l’écoute et l’aide des personnes souffrant d’addiction(s)
cela prendra tout son sens avec cette ordination diaconale.
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Arnaud SEJOURNE
Monseigneur Benoît Rivière, évêque d’Autun, ordonnera Diacre permanent Arnaud SEJOURNE dimanche
29 septembre à 10h45 en l’église Notre Dame de la Paix à Mâcon.
Qui est Arnaud
Depuis ma naissance en 1957, la foi a toujours été présente dans ma famille. Fils unique et ayant perdu
ma maman à l’âge de 3 ans, J’ai été élevé par mon père et une grand-tante dont l’amour m’a ouvert
aux autres. Après un passage en école catholique, ma famille, mon père s’étant remarié entre temps, a
déménagé à Limoges. C’est en aumônerie que j’ai pu commencer à personnaliser ma relation au Christ,
notamment grâce à des camps durant l’été. J’y ai découvert la confiance et la responsabilité, ainsi qu’une
vie de prière personnelle alimentée par la relecture chère aux jésuites. Confiance accordée par les
hommes (au fil des années, je suis devenu chef d’équipe puis responsable du camp garçons), mais aussi
confiance accordée par Dieu, amour donné à chaque homme et jamais repris.
Son mariage et le début de sa vie professionnelle
C’est au sein de ces camps que j’ai rencontré Nicole qui est devenue mon épouse en 1981. Nous avons
tous les deux terminé nos études à Paris, en étant engagés comme animateurs d’aumônerie en lycée.
Puis sommes partis 2 ans en République Centrafricaine. La confrontation à cette culture si différente
et les nombreux liens d’amitié que nous avons pu tisser sur place nous ont particulièrement enrichis.
Après la naissance de nos 3 premières filles et une vie en région parisienne, un changement
professionnel dans ma vie d’ingénieur nous a amenés à Mâcon en 1991. Ce sera pour nous la
découverte d’un nouveau cadre de vie, et le début pour moi de la vie syndicale, après ce que j’ai vécu
comme un 1er « appel » d’un collègue, sans oublier la naissance au sein de notre foyer de 2 nouvelles
filles.
Ses engagements en Eglise et en entreprise
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Notre engagement en Eglise a continué au fil des années : catéchisme pour Nicole, pastorale des jeunes
pour moi et préparation au mariage en couple. Puis Nicole a été embauchée comme laïque en mission
ecclésiale pour l’aumônerie de l’enseignement public. Au fil des années, de réorganisations en
restructurations en passant par les rachats successifs, mon engagement syndical au sein de mon
entreprise a pris de l’importance par l’augmentation de mes mandats et une mutation professionnelle
de Mâcon à Villeurbanne. Actuellement, cela m’occupe à plein temps, et même plus ….
Et le diaconat dans tout cela
La question du diaconat permanent a toujours été comme une toile de fond, se déroulant de manière
invisible dans l’ordinateur de notre vie, toujours présente mais jamais apparente. Sous l’impulsion de
notre prêtre accompagnateur, nous y avions réfléchi dès l’écriture de notre projet de vie lors de notre
mariage. De nombreux clins d’œil m’ont été adressés lors de nos différents engagements, mais pour
nous, il ne pouvait s’agir que de répondre à un appel d’une communauté.
Son appel vers le diaconat
C’est à Pâques 2014 que notre curé, Pierre Labruyère, m’a demandé d’y réfléchir. Nicole et moi étions
ouverts à ce sujet, mais qu’en était-il pour nos enfants ? Nous leur avons donc posé la question car
pour nous, cet engagement ne devait pas contraindre notre vie familiale. C’est avec leur consentement
que nous avons engagé cette réflexion. Une année de discernement puis 4 ans de formation nous ont
permis à la fois de redynamiser notre vie de couple par une réflexion commune et de construire des
bases solides sur de nombreux sujets. Tout en prenant personnellement conscience de mes immenses
lacunes. Je crois que je n’aurai jamais fini d’apprendre et d’approfondir ma connaissance des Ecritures
et mon enracinement dans l’histoire de l’Eglise.
La formation au diaconat
Durant l’année de discernement, la rencontre de plusieurs diacres permanents et de leurs épouses m’a
permis de concrétiser ce que ce ministère avait changé dans leur vie personnelle comme dans leur vie
de couple et a suscité mon envie de poursuivre le chemin, à la fois chemin d’approfondissement et de
clarification de ce magnifique projet, mais aussi chemin de liberté où nous étions libres d’arrêter à
n’importe quel moment.
Ce que signifie pour Arnaud d’être diacre
Vivre le diaconat, ce sera pour moi, d’abord dans ma vie syndicale et professionnelle, une possibilité
de nommer Dieu dans un univers d’où il est traditionnellement exclu. Dans ma vie familiale et ecclésiale,
me mettre au service de chacun afin de l’aider à découvrir quelques signes de la présence de Dieu dans
sa vie et engager ce chemin de rencontre, en particulier dans le service aux plus pauvres. Le service de
la Parole sera un chemin de recherche et d’approfondissement afin de pouvoir témoigner de ce qui
anime ma vie. De plus le service de la Liturgie sera une occasion de rejoindre certains dans la
célébration de l’Amour au cœur de leurs vies et de montrer un visage accueillant de l’Eglise au sein de
moments heureux ou plus difficiles. Enfin, la mission particulière que me confiera le Père Evêque me
permettra de m’insérer encore plus dans la pastorale diocésaine en développant mes compétences
actuelles et toutes celles que je serai amené à acquérir.
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La liturgie d’ordination du diacre en vue du sacerdoce
Le diacre est rattaché directement à l’évêque du diocèse. L’ordination diaconale est l’étape ultime avant
l’ordination sacerdotale. Un moment décisif au cours duquel le diacre s’engage au célibat. Le diacre (du
grec diakona = servir) peut baptiser, bénir les époux lors d’une cérémonie de mariage, dire l’homélie
à la messe (commentaire de l’évangile) mais il ne peut célébrer l’eucharistie (la consécration du pain et
du vin en Corps et Sang du Christ) ni confesser.
L’appel du candidat
L’Evêque : « Que celui qui va être ordonné diacre s’avance ». L’ordinand : « Me voici ! » C’est l’Eglise qui
appelle le futur diacre, et c’est librement que le candidat se présente comme Moïse s’est présenté à
l’appel de son nom devant le buisson ardent.
Par ces quelques pas, celui qui va être ordonné manifeste publiquement son désir de mettre ses pas
dans ceux du Christ, d’être entraîné plus loin qu’il ne l’aurait soupçonné.
La présentation du candidat
Le responsable de la formation présente le candidat à l’évêque, retraçant son parcours d’homme et de
foi. Devant le peuple de Dieu, le candidat est présenté afin que tous prennent connaissance de son
parcours. Cette présentation est aussi un résumé, en quelque sorte, de l’enquête auprès du peuple de
Dieu afin de mieux connaître le candidat une fois que ce dernier a fait sa demande. Les pasteurs sont
issus du peuple de Dieu, ce dernier peut donc témoigner que le candidat a ou non les aptitudes requises.
L’engagement au célibat
L’Evêque : « Vous êtes prêt à vous engager au célibat. Voulez-vous, pour signifier le don de vous-même au
Christ Seigneur, garder toujours cet engagement à cause du Royaume des Cieux, en vous mettant au service
de Dieu et de votre prochain ? » L’ordinand : « Oui, je le veux ». Par cet engagement, le candidat va signifier
par sa vie la présence du Royaume de Dieu déjà là et pas encore. La disponibilité de son état de
célibataire sera une ouverture vers les autres et donc vers Dieu, une manière de se donner pleinement
à la suite du Christ, une manifestation d’un choix libre en vue du ministère de prêtre.
L’invocation de l’Esprit Saint : Veni Creator Spiritus
Le temps de l’ordination commence par le chant Veni, creator spiritus (Viens Esprit créateur) pour
invoquer l’Esprit Saint, don de Dieu à ceux qu’Il appelle. « Dieu donne ton Esprit Saint à celui que tu as
choisi. Donne ton Esprit à tes enfants afin qu’ils continuent de témoigner de ta grâce au monde ».
L’interrogation de l’ordinand
L’Evêque interroge le futur diacre. L’Evêque : « Fils bien-aimé, avant d’être ordonné diacre, il convient que
vous déclariez devant l’assemblée votre intention de recevoir cette charge. Voulez-vous être consacré à la
diaconie de l’Église par l’imposition de mes mains et le don du Saint Esprit ? » L’ordinand : « Oui, je le veux ».
L’Evêque : « Voulez-vous accomplir votre fonction de diacre avec charité et simplicité de cœur, pour aider
l’évêque et ses prêtres, et faire progresser le peuple chrétien ? » L’ordinand : « Oui, je le veux ».
L’Evêque : « Voulez-vous, comme dit l’Apôtre, garder le mystère de la foi dans une conscience pure, et
proclamer cette foi par la parole et par vos actes, fidèle à l’Évangile et à la Tradition de l’Église ? » L’ordinand :
« Oui, je le veux ».
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L’Evêque : « Voulez-vous garder et développer un esprit de prière conforme à votre état et, dans la fidélité à
cet esprit, célébrer la liturgie des Heures en union avec le peuple de Dieu, intercédant pour lui et pour le monde
entier ? » L’ordinand : « Oui, je le veux ».
L’Evêque : « Voulez-vous conformer toute votre vie aux exemples du Christ dont vous prendrez sur l’autel le
corps et le sang pour le distribuer aux fidèles ? » L’ordinand : « Oui, je le veux, avec la grâce de Dieu ». Il
s’engage alors à exercer la charité et l’accueil des plus pauvres, à prier pour l’Eglise, son peuple et le
monde, à suivre le Christ.
Par ce dialogue, l’ordinand s’engage à être conformé au Christ serviteur. En se conformant au Christ,
il choisit de Le servir à travers l’Eglise et les hommes de ce temps. Nul ne sert l’Eglise sans servir les
hommes et donc le Christ Jésus qui s’est fait l’un des nôtres. Ce service prend la dimension particulière
du service de l’annonce de la Parole de Dieu et du service de la charité. Ce service se reçoit de Dieu,
notamment dans la prière. L’ordinand promet donc de prier avec toute l’Eglise afin de louer Dieu en
tout temps.
La promesse d’obéissance
Enfin, il promet obéissance à l’évêque et à ses successeurs en remettant ses mains entre les mains de
l’évêque. Promettre d’obéir à l’évêque, c’est reconnaître en son pasteur propre, un successeur des
apôtres. C’est reconnaître que l’on reçoit sa mission d’un autre, d’un Autre et non de soi-même. C’est
chercher à discerner la volonté de Dieu dans ce que demande l’Eglise.
La litanie des Saints et la prostration
On prie alors les saints pour demander de répandre sur l’ordinand la grâce de sa bénédiction. C’est le
moment de la litanie des saints. Le geste de la prostration est la position humble de celui qui se remet
entre les mains de Dieu.
L’imposition des mains
Par ce geste s’accomplit le sacrement de l’Ordre. En silence, l’évêque impose les mains sur la tête de
l’ordinand. Dieu, par les mains de l’Evêque transmet le don de l’Esprit à l’ordinand. L’ordinand est
conformé au Christ Serviteur par Dieu lui-même qui se donne par son Esprit Saint. Ce geste manifeste
pleinement le don de Dieu à son Eglise : son Esprit.
La prière d’ordination
L’Evêque : « Regarde maintenant, Dieu très bon, celui à qui nous imposons les mains aujourd’hui : nous te
supplions de le consacrer toi-même, pour qu’il serve à l’autel et accomplisse la fonction diaconale. Envoie sur
lui, Seigneur, l’Esprit Saint : par lui, qu’il soit fortifié des sept dons de ta grâce, pour remplir fidèlement son
ministère ».
La remise de l’étole et de la dalmatique
L’ordinand est revêtu des ornements propres aux diacres. L’étole signifie l’autorité de la charge et la
dalmatique, la charité que doit revêtir celui à qui Dieu accorde ses dons afin d’être signe du Christ
serviteur.
La remise de l’Evangile
L’Evêque : « Recevez l’Évangile du Christ, que vous avez la mission d’annoncer. Soyez attentif à croire à la
Parole que vous lirez, à enseigner ce que vous avez cru, à vivre ce que vous aurez enseigné ». Le diacre reçoit
l’Evangile. Il doit constamment conformer sa vie à la Parole qu’il annonce au monde.
Les diacres tiennent leur place dans la liturgie : préparation de l’autel, encensement des prêtres et du
peuple, élévation à la fin de la prière eucharistique, invitation au partage de la paix, distribution de la
communion, envoi du peuple : « allez dans la paix du Christ ! »
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La liturgie de l’ordination du prêtre
1.L’appel du candidat. « Que celui qui va être ordonné prêtre s’avance…"
« Que celui qui va être ordonné prêtre s’avance…" « Me voici » Au début de la célébration, l’Église locale
demande à l’évêque d’ordonner le candidat (ordinand) pour la charge du presbytérat. Un prêtre,
désigné pour cela, atteste à l’évêque qui l’interroge publiquement, que le candidat a été jugé digne
d’être ordonné. L’évêque dit alors : « Avec l’aide du Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et notre Sauveur, nous
les choisissons pour l’ordre des prêtres ». Ce choix est accueilli par un chant comme l’hymne du Gloire à
Dieu.
2. L’engagement de l’ordinand
Il y a un dialogue public entre l’évêque et le futur prêtre : ce dernier s’engage devant tous à vivre son
ministère de prêtre selon ce que demande l’Église.
3.La litanie des saints
C’est la prière d’intercession pour l’ordinand qui allongé sur le sol ne pourra jamais tenir ses promesses
sans l’aide, le soutien du Seigneur, son pardon et la force de la prière et de l’amitié de la communauté.
Le fait d’être allongé au sol (prostration) signifie l’abandon de l’ordinand à Dieu dans son ministère
pour toute sa vie.
4.L’imposition des mains de l’évêque et la prière d’ordination
L’imposition des mains de l’évêque et la prière d’ordination : le candidat reçoit le don de l’Esprit Saint
pour la charge qui lui est conférée. Répétant les gestes déjà adoptés par les premières communautés
chrétiennes, l’évêque puis les prêtres imposent les mains : geste de bénédiction et de prière silencieuse,
geste pour rappeler et manifester sur l’ordinand la puissance de l’Esprit Saint. L’imposition des mains
signifie la mission confiée par le Christ, mission qui se transmet par les mains des Apôtres et de leurs
successeurs : « Père tout puissant, donne à tes serviteurs que voici, d’entrer dans l’ordre des prêtres… »
5.Vêture
Aussitôt après la prière d’ordination, on revêt l’ordonné de l’étole presbytérale et de la chasuble, pour
que soit manifesté extérieurement le ministère qu’il devra accomplir dans la liturgie.
6.Puis, l’évêque répand dans les paumes des mains du nouveau prêtre l’huile sainte, mêlée
de parfum que l’on appelle le saint Chrême.
Cette onction signifie le don de l’Esprit Saint qui fortifie le prêtre « pour sanctifier le peuple chrétien ».
7.L’évêque dans un dernier geste significatif remet au nouveau prêtre la patène et le calice
qui sont les instruments nécessaires pour l’eucharistie.
Le nouveau prêtre reçoit le pain et le vin qui deviendront dans l’eucharistie le Corps et le Sang du
Christ. L’évêque leur dit alors : "Ayez conscience de ce que vous ferez, imitez dans votre vie ce que vous
accomplirez par ces rites et conformez-vous au mystère de la croix du Seigneur."
8.Le baiser de paix
En donnant un baiser fraternel au nouveau prêtre, l’évêque scelle l’acceptation de celui-ci comme son
ministre. Les autres prêtres font de même et manifestent ainsi qu’ils sont en communion de ministère,
membre d’un même ordre. Dans la liturgie eucharistique qui suit, le nouveau prêtre exerce pour la
première fois son ministère en concélébrant avec l’évêque et les autres prêtres. Enfin l’évêque lui donne
le baiser de paix traditionnel depuis les Apôtres. Toute la communauté des prêtres, par ce baiser de
Paix accueille le nouveau prêtre.
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Les prêtres dans le diocèse d’Autun
Total au 7 juin 2019 :147 prêtres dont 108 prêtres actifs et 39 prêtres à la retraite
Parmi les 108 prêtres actifs : 63 prêtres incardinés dans le diocèse d’Autun
37 prêtres non incardinés dans le diocèse d’Autun
7 prêtres en ministère extra diocésain
1 prêtre Fidei Donum
46 prêtres sont curés de paroisses
15 prêtres sont vicaires
14 prêtres sont prêtres auxiliaires
D’autres sont en mission spéciale : au travail, chapelains, ....
Il y a 4 séminaristes, dont 1 sera ordonné diacre en vue du sacerdoce le 23 juin 2019
Il y 3 diacres en vue du sacerdoce, dont 2 seront ordonnés prêtres le 23 juin 2019
La dernière ordination de prêtre a eu lieu le 25 juin 2017
La dernière ordination de diacre permanent a eu lieu le 21 octobre 2017
Evolution du nombre de prêtres et de diacres permanents depuis 10 ans
au 3110 2009 :
191 prêtres avec174 prêtres incardinés dans le diocèse d’Autun dont 21 avec des missions hors diocèse
17 non incardinés dans le diocèse
25 diacres permanents
Ordinations dans le diocèse d’Autun de 2009 à 2018
PRETRES DIACRES PERMANENTS
2009
2010 1
2011 1 3
2012 1 1
2013 2 1
2014 1
2015 3
2016
2017 1 1
2018
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La liturgie de l’ordination du diacre permanent
L’appel et la présentation de l’ordinand
Le prêtre délégué : Que celui qui va être ordonné diacre s’avance. L’ordinand répond : « me voici » et
s’avance, avec son épouse, vers l’évêque qu’il salue en s’inclinant. Le prêtre délégué : La sainte Église,
notre Mère, vous présente notre frère et demande que vous l’ordonniez pour la charge du diaconat.
L’évêque : Savez-vous s’il a les aptitudes requises ? Il va être présenté par son équipe
d’accompagnement. Le prêtre délégué : Le peuple chrétien a été consulté, et ceux à qui il appartient d’en
juger ont donné leur avis. Aussi j’atteste qu’il a été jugé digne d’être ordonné.
L’acceptation de l’épouse de l’ordinand s’il est marié
- l’évêque : L’Église me demande d’ordonner diacre votre mari. Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’il va
recevoir apportera de nouveauté dans votre couple et votre vie de famille ?
- l’épouse : Oui, je l’accepte.
L’engagement de l’ordinand
Dialogue avec l’Evêque. Puis : l’ordinand s’agenouille devant lui et joint ses mains entre celles de
l’évêque.
La prosternation de l’ordinand
- Les litanies des Saints
- L’imposition des mains et la prière d’ordination
- La remise de l’étole diaconale et de la dalmatique
- La remise de l’Evangéliaire
- Le baiser fraternel donné au nouveau diacre par l’évêque, et par les autres diacres pour
manifester qu’ils sont membres du même ordre.
Le diaconat permanent
- dans le diocèse d’Autun
31 diacres permanents actuellement dans le diocèse.
11 ont été ordonnés par Monseigneur Armand le BOURGEOIS (1981-87)
21 par Monseigneur Raymond SEGUY (1988-2005)
Et 15 par Monseigneur Benoît RIVIERE (depuis 2006)
Soit : 46 ordonnés dans le diocèse D’AUTUN
Et 4 ordonnés dans un autre diocèse.
Certains diacres sont décédés et d’autres sont retirés ou partis dans un autre diocèse.
Ils sont actuellement tous mariés, pour moitié environ retraités et moitié en activité
professionnelle très diversifiée : dentiste, ingénieur, médecin, aumônier d’hôpital, aumônier des gens
du voyage, président du secours catholique, avocat, entretien espace vert, commerce rural, cadre de
banque, assistant social, cadre responsable de production, infirmier, agriculteur, technicien de
production.
- en France
En France métropolitaine, plus de 2750 diacres permanents exercent leur ministère au service de la
Charité, de la Parole et de la Liturgie. Le mot « diacre » vient du grec « diaconos » qui signifie «
serviteur ». Le service est au cœur de la mission du diacre. Ces hommes, mariés, célibataires, veufs,
en activité professionnelle ou la retraite ont été ordonnés diacres par l’imposition des mains de leur
évêque. Tous donnent une visibilité sur une réalité de plus en plus incontournable de l’Église
catholique. L’homme qui a reçu l’ordination diaconale est diacre dans toute sa vie et pour toute la
vie.
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Le diaconat permanent se différencie du diaconat en vue du presbytérat. En effet, s’il s’agit du même
sacrement, les modalités d’appel, de formation et d’exercice du ministère diaconal ne sont pas les
mêmes. C’est pourquoi les diocèses se sont dotés d’instances propres à porter le diaconat permanent.
Plus d’informations sur le site du diaconat permanent en France : http://diaconat.catholique.fr
- L’appel et la formation au diaconat permanent
I. Les interpellations
Il s’agit d’invitations personnelles (après petit discernement préalable) adressées à des hommes
pour entreprendre une « Année de recherche et discernement » afin de réfléchir avec d’autres à un
éventuel chemin vers le diaconat. Le « bureau du diaconat » se préoccupe de susciter dans les
paroisses, doyennés, mouvements et services de l’Église diocésaine le souci d’interpeller des
hommes pour des besoins missionnaires. C’est grâce à ces interpellations que le diaconat se
développe dans le diocèse.
II. Le groupe de recherche et de discernement
Neuf rencontres diocésaines d’une journée par mois, en couple pour les hommes mariés.
Il s’agit d’offrir à ceux qui ont accepté cette recherche des moyens pour :
- Enraciner leur démarche dans une relation personnelle avec le Christ, personnellement
par la prière personnelle à partir de l’Évangile et de sa vie, et l’accompagnement spirituel et
ensemble par la prière en commun, la relecture de vie et le partage spirituel, la lecture
d’évangile (un parcours dans Marc chapitres 1 à 8), la célébration de l’eucharistie.
- Nourrir leur réflexion par :
- Un enseignement donnant des repères sur le mystère de l’Église, sa mission, la vocation
baptismale, les ministères, le diaconat... (et lecture de Lumen Gentium n°1-42), le diaconat dans
l’histoire (larges extraits de : Commission théologique internationale, Le diaconat, évolution et
perspectives, 2002),
- La rencontre et le témoignage de plusieurs diacres du diocèse et leurs épouses, reprenant
des aspects du diaconat : ministre ordonné, serviteur de la charité, au service de la mission,
dans l’Église diocésaine avec d’autres acteurs, mariage famille et diaconat (cf. Les évêques de
France, Lourdes 1995).
- Donner des moyens de discernement inspirés de la tradition ignatienne : contempler le
Christ dans l’Écriture, prier avec sa vie, relire sa vie pour y lire Dieu, prendre une décision
selon Dieu. À la fin, chacun relit son chemin. Discernement de part et d’autre, et accord de
l’évêque pour l’entrée en formation fondamentale.
III. La formation fondamentale
a) En province : formation théologique de 240 h sur quatre ans, une session de 5 jours et trois week-
end par an. Les épouses sont systématiquement conviées.
Contenu : Écriture Sainte, liturgie, théologie fondamentale et dogmatique, anthropologie, morale
fondamentale et sectorielle, sacramentaire, histoire de l’Église, doctrine sociale, droit canon (paroisse,
mariage), spiritualité...
Prière de laudes et vêpres et célébration de l’eucharistie.
b) En diocèse : quatre journées annuelles entre les week-ends de province :
Formation spirituelle : prière de l’office, relecture de vie, lecture d’évangile, célébration de
l’eucharistie.
Formation pastorale : implication spirituelle et pastorale des enseignements reçus en province.
Lecture de passages de Dei Verbum, Gaudium et Spes, ... Réflexion et partage sur : Recevoir et vivre la
Parole de Dieu dans notre vie. Nos lieux de vie, lieux de mission. La diaconie de l’Église. La place du
diacre dans la liturgie. L’homélie. Préparer et célébrer baptêmes, mariages, funérailles, etc.
Discernement : Dès la 2e année, une équipe d’accompagnement aide le candidat à mûrir sa vocation.
3e année : Dossier de discernement. Admission parmi les candidats. Institution au lectorat et acolytat.
Ordination.
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IV. La formation fondamentale complémentaire
Deux week-ends en province sur deux ans. Soirées de reprise pastorale.
Entrée dans la formation permanente des diacres.
V. La formation permanente des diacres
En province, une récollection annuelle.
En diocèse : une journée annuelle de rencontre et formation avec l’évêque.
Un week-end de retraite et/ou un ou deux jours de rencontre du groupe diocésain (prière de l’office,
partage d’évangile, travail sur un texte théologique ou pastoral, ou enseignement d’un intervenant
extérieur...)
Participation individuelle à d’autres formations proposées dans le diocèse par ailleurs.
Trois groupes de proximité géographique : soirée trimestrielle de prière, partage, échange d’expérience...