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REGARD EN ARRIÈRE, REGARD VERS L’AVENIR Conseil des présidents de la GCM, sous-section CBC Radio-Canada 2009 REGARD EN ARRIÈRE ALLER DE L’AVANT Conseil des présidents de la GCM, sous section CBC – Radio-Canada 6 et 7 novembre 2009 Toronto, Ontario

Conseil des présidents de la GCM, sous section CBC – … · 2011-12-30 · au cours de l’année et exposé les objectifs de la conférence. Il a également souligné que la

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REGARD EN ARRIÈRE, REGARD VERS L’AVENIR Conseil des présidents de la GCM, sous-section CBC – Radio-Canada

2009

REGARD EN ARRIÈRE ALLER DE L’AVANT

Conseil des présidents de la GCM, sous section CBC – Radio-Canada

6 et 7 novembre 2009

Toronto, Ontario

REGARD EN ARRIÈRE, REGARD VERS L’AVENIR Conseil des présidents de la GCM, sous-section CBC – Radio-Canada

2009

La réunion de 2009 du Conseil des présidents de la GCM, sous-section CBC - Radio-Canada a été une réunion hors du commun. Pour la première fois, le président de Radio-Canada et neuf membres de l’équipe de la haute direction ont passé une heure et demie avec les présidents des sections locales de la Guilde de tout le pays pour s’enquérir de ce qui compte vraiment pour eux et se faire une meilleure idée de la complexité des problèmes en milieu de travail. Cette réunion annuelle vise à fournir aux dirigeants de la Guilde l’occasion d’échanger des informations et de discuter de leurs problèmes et de leurs idées. Auparavant, la réunion se déroulait de façon traditionnelle : podium, rapports, microphones dans la salle et orateurs choisis. Or, cette année, le comité chargé de la planification a opté pour quelque chose de différent. Conscient du solide engagement des participants envers la qualité et l’innovation, le comité de planification a commencé par se demander comment tirer le meilleur parti de cet engagement ainsi que des connaissances et de l’expérience du groupe. Le comité s’est fixé certains objectifs généraux : � Favoriser des discussions et

débats inclusifs et démocratiques.

� Inciter les participants à s’exprimer dans la plus large mesure possible.

� Reconnaître les défis qu’ont affrontés les

présidents de la Guilde au cours de l’année, en raison des compressions de personnel et du renouvellement du service de l’information.

� Célébrer les réussites syndicales de l’année et les contributions de membres particuliers.

� Réaffirmer nos valeurs en tant que dirigeants syndicaux.

� Avoir des échanges fructueux sur les questions qui comptent.

� Élaborer des plans d’action stratégiques relativement à nos priorités.

� Informer la haute direction de Radio-Canada des problèmes les plus pressants auxquels sont confrontés les membres de la Guilde ainsi que de la complexité attachée à leur résolution.

Le comité a décidé d’innover en ayant recours à la méthode de conduite des réunions « Art of Hosting », qui emploie des procédés visant à aider les groupes à travailler en profondeur. Dans un souci de neutralité, le comité de planification a aussi fait appel à Tenneson Woolf, un expert en « Art of Hosting ». Un consultant de l’extérieur garantissait aussi un regard neuf et l’expertise voulue pour établir un plan et le mener à bien. Canadien d’origine, T. Woolf est consultant en changement et membre du Berkana Institute, un organisme non lucratif de l’Utah, qui prône le dialogue et le leadership participatif pour la planification stratégique et sa mise en œuvre. Avec l’aide du comité, T. Woolf a structuré la réunion de manière à ce que chaque partie prépare le terrain pour la suivante. Les membres du comité de planification ont choisi le thème « Regard en arrière et regard vers l’avenir », deux idées liées. Ils ont reconnu qu’il ne serait pas possible de répondre à toutes les questions ni de régler tous les problèmes en deux jours. Leur espoir était que s’ils créaient les conditions propices

à une participation optimale, les participants assumeraient la responsabilité du travail à accomplir.

ÉTABLISSEMMENT DES PRIORITÉS ET IMPLICATIONS

Le coup d’envoi de la réunion du Conseil des présidents a été donné par Marc-Philippe Laurin, président de la Sous-section Radio-Canada. Il a reconnu les défis rencontrés au cours de l’année et exposé les objectifs de la conférence. Il a également souligné que la rencontre avec la direction de Radio-Canada – une première – marquait seulement le début des efforts visant à résoudre les problèmes rencontrés au travail. En petits groupes, les dirigeants syndicaux et les membres de la direction se sont attaqués à une question brûlante : « Quelle unique question, si on lui accordait l’attention qu’elle mérite, serait-elle la plus susceptible de favoriser un réel progrès? » Une fois parvenus à un consensus, les groupes présentaient leur question. Deux questions principales se sont dégagées : que faire au sujet de la charge excessive de travail sous ses multiples aspects et comment graver l’esprit de l’expérience de Port Credit à tous les niveaux de l’organisation et restaurer la confiance? Les autres questions soulevées avaient trait à la viabilité, à la qualité des émissions, à la diversité et au rôle de Radio-Canada dans la société canadienne. (Suite à la page 4…)

QU’EST-CE QUE

LE « ART OF HOSTING »? Contrairement aux réunions syndicales traditionnelles, les réunions basées sur cette méthode offrent aux participants divers moyens favorisant les échanges productifs. Cet art, né des frustrations engendrées par les réunions stériles, est fondé sur la conviction que de sages décisions menant à des mesures durables sont prises lorsque les membres d’un organisme se réunissent dans un esprit qui 1) favorise les échanges productifs sur les questions qui comptent, 2) crée des relations vraies et renforce la collaboration, 3) place l’enthousiasme au cœur des échanges, du travail et des projets. Ces réunions sont généralement perçues comme étant « bonnes pour l’âme ». Les participants y puisent une plus haute opinion d’eux-mêmes, des autres et de leur travail et ils en sortent revigorés, motivés et unis. Pourtant, de telles réunions sont aussi très structurées et débouchent sur des résultats concrets. Ces réunions font habituellement appel à une ou plusieurs méthodes d’échanges : Cercle, Investigation appréciative (le plus souvent par groupes de deux), Forum ouvert et World Café. Chacune de ces méthodes sert à focaliser les participants sur une ou des questions précises. Les conversations débouchent sur des résultats tangibles appelés « récolte », que l’on peut enregistrer de diverses façons, en mots ou en images. La littérature semble indiquer que cet art donne pratiquement toujours de bons résultats sauf lorsque les organisateurs ont une idée préconçue du résultat. C’est une méthode qui a fait ses preuves et qui suscite idées, projets et enthousiasme.

D’après de la documentation élaborée par le SCFP

Quelle que soit la ligne de

conduite que vous adoptiez,

il y aura toujours quelqu’un

pour vous dire que vous avez

tort. Et il y aura toujours des

difficultés pour vous inciter à

croire que vos détracteurs

ont raison. Il faut du courage

pour établir une ligne de

conduite et s’y tenir jusqu’au

bout.

– Ralph Waldo Emerson

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2009 Quelle unique question, si on lui accordait l’attention qu’elle mérite,

serait-elle la plus susceptible de favoriser un réel progrès? La charge de travail

- Que faire pour que les changements effectués par CBC – Radio-Canada n’aient pas un impact négatif sur les employés?

- CBC – Radio-Canada ne vaut que ce que valent les personnes qui y travaillent. En tant que dirigeants de la Guilde, nous nous impliquons parce que nous nous soucions d’elles. Au vu de la diminution des ressources et de l’accroissement de la charge de travail, que fait CBC – Radio-Canada pour ses employés?

- Que pouvons-nous faire ensemble pour remédier au bouleversement du milieu de travail? (maintenant, sur place) - Que fait CBC – Radio-Canada pour réduire le stress causé par la charge de travail et par l’incertitude qui plane sur l’avenir?

- Comment œuvrer ensemble pour répartir équitablement la charge de travail? (dans une section locale?) - Que faire pour restaurer l’équilibre travail - vie personnelle en partie ébranlé par la surcharge de travail? - Comment modifier le renouvellement du service de l’information pour alléger le fardeau de travail? Ou rendre les changements viables?

- Comment se fait-il qu’après avoir planifié le renouvellement du service de l’information, la direction l’ait mis en œuvre (pratiquement) sans consulter les dirigeants et le personnel syndical pour recueillir leurs commentaires? Cela serait doublement utile – 90 % des questions liées à la charge de travail seraient ainsi résolues.

- Avons-nous un problème? OUI!!! Que pouvons-nous faire au sujet de la surcharge de travail?

- Comment dégager du temps?

Les nouvelles relations au niveau des sections locales

- Que doit-on faire pour que ces nouvelles relations se traduisent à l’échelle de la Société (en restant réalistes)? - Comment faire pour que l’esprit et la manière dont nous avons collaboré à Port Credit inspirent la façon dont nous

travaillons ensemble au niveau local? - Y a-t-il moyen d’améliorer les compétences des cadres et des superviseurs pour améliorer le milieu de travail?

- Comment établir et raffermir la confiance au niveau des sections locales? - Respect : Comment faire respecter les termes de la convention collective sur les lieux de travail, en traduisant en

actions nos relations avec la direction? - Comment assurer l’accès au vice-président responsable des Services français?

Un modèle de ressources durables

- Comment garantir que CBC et Radio-Canada – et surtout la télévision – continueront à exister et à offrir des

services de radiodiffusion publique à caractère distinctif? - Disposons-nous de ressources – humaines et autres qui soit viable de façon à ce que CBC – Radio-Canada puisse continuer à offrir des émissions de qualité aux Canadiens?

- Sans une augmentation des crédits parlementaires alloués à Radio-Canada pour le tarif de distribution, qu’adviendra-t-il de cet organisme dans cinq ans?

- Que faisons-nous pour garantir la viabilité financière de Radio-Canada? La qualité

- Comment retrouver la qualité que nous avions? Sur le plan technique? Sur le plan journalistique? - La qualité des émissions de Radio-Canada est-elle affectée par ce changement? Quelle est la rétroaction? Comment la qualité se mesure-t-elle?

- Comment parvenir à un consensus sur ce que nous entendons par « qualité »? Définition du rôle de Radio-Canada

- Chef de file culturel, développeur ou réseau populaire?

La direction de Radio-Canada et la diversité

- Pourquoi la direction de Radio-Canada ne reflète-t-elle pas la diversité canadienne?

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2009

Ce processus et les discussions résultantes ont clarifié pour la haute direction les priorités actuelles des dirigeants de la Guilde suite aux compressions de personnel et au renouvellement du service de l’information. Ils lui ont aussi permis de mieux comprendre la complexité des problèmes. Le président de Radio-Canada, Hubert Lacroix, s’est d’ailleurs engagé à œuvrer avec le syndicat pour trouver des solutions.

RÉAFFIRMER NOS VALEURS

La deuxième partie de la réunion du Conseil (syndicat seul) visait à fournir une occasion d’investigation appréciative par le biais d’anecdotes réaffirmant les valeurs fondamentales de la Guilde. Les présidents ont tenu trois séances de discussions animées, de style World Café, et parlé de leurs expériences positives et négatives de dirigeants de la GMC. Les valeurs « récoltées » à l’issue de la discussion reprenaient certains thèmes abordés durant la séance avec la direction de Radio-Canada : *Servir et protéger *Protection des intérêts des membres

*Protection du bien-être et conciliation travail/vie privée *Proactivité à l’égard du changement *Poursuite des discussions entamées à Port Credit, en vue d’établir la confiance et les discussions franches *Responsabilisation accrue des membres *Partenariat *Transposition de l’aspect personnel d’un problème en demande motivée *Confiance *Importance de (la foi dans) la qualité du travail *Maintien de la qualité du travail *Valeurs : transparence et communication, équité, justice, qualité, reconnaissance des réalisations, réussite Les présidents ont déclaré que le World Café – qui avait été amusant – avait permis de « bouleverser la norme » et d’encourager la créativité; que ce style de réunion favorisait des échanges plus naturels et des discussions constructrices; qu’il encourageait plus de gens à se faire entendre et qu’il suscitait le consensus et la participation. Le Café a aussi appris aux présidents qu’ils ne sont pas seuls à affronter les défis qui sont les leurs.

LES RAPPORTS DES COMITÉS

Le vendredi après-midi était consacré à des activités plus traditionnelles. Le Comité national des griefs (Elaine Janes [présidente], Jonathan Spence, John O’Connor, Bob Sharpe, Christian Massé, Pam Petrin, Bruce May) a présenté son rapport, de même que son sous-comité, le Comité sur la révision des temporaires. Le Comité a reconnu la réussite impressionnante de la conversion au statut de permanents à plein temps de plus de 300 employés temporaires de Radio-Canada. E. Janes a ajouté que le nombre de griefs et d’arbitrages était en lente diminution, en grande partie grâce à l’établissement de nouvelles relations avec la

direction de Radio-Canada et aux efforts du comité mixte. Michael D’Souza, directeur de l’Équité et [des] droits de la personne, a évoqué le travail de ses comités et Il a présenté Terri Monture, la nouvelle agente administrative de la Guilde, chargée en sus du dossier de l’équité et des droits de la personne. Issue de la nation Mohawk de la réserve des Six Nations, T. Monture a dit qu’elle venait d’une culture de guerriers, précisant que les véritables guerriers préféraient la médiation à l’affrontement et elle a dit souhaiter que sa « Mohawkitude » contamine la Guilde. On peut se procurer auprès de la

GCM les rapports particuliers des

directeurs de sous-section.

LE DISPOSITIF DE LA TORTUE

Employé dans les réunions antérieures du Conseil des présidents, le dispositif de la tortue. fournit aux dirigeants syndicaux l’occasion de poser des questions au personnel administratif et aux avocats de la Guilde. Durant deux heures, il y a eu un tir nourri de questions allant du général au particulier et portant sur des thèmes récurrents. Quelle sorte d’organisme sommes-nous? Que faire pour améliorer nos relations avec les Ressources humaines et la direction? Comment voir le changement comme une chance plutôt que comme une menace? Comment affronter les défis pour reprendre le dessus? Où en est le dossier de l’APS? Que présagent la transformation des emplois et les reclassifications? Comment collaborer pour mobiliser nos collectivités sur les défis auxquels nous sommes confrontés? C’était un lieu de libre circulation qui permettait aux participants d’aller et venir et de participer sur les questions qui les concernaient personnellement.

LE PRIX DU PRÉSIDENT

La journée du vendredi s’est achevée par une célébration : la remise du Prix du président, établi cette année par le Conseil exécutif de la Sous-section en reconnaissance de services exceptionnels rendus à la Guilde et à ses membres. Le Conseil des présidents a rendu hommage aux finalistes Shane Judge, président du comité exécutif local (CEL) de Thunder Bay, et Steve Finkelman, président du CEL d’Edmonton (retraité) pour leur dévouement et leur efforts au cours des années. Le Prix 2009 a été attribué à Glen Guérin, membre du CEL de Toronto.

PRÉPARATION DU TRAVAIL

Samedi, on a commencé par expliquer l’objectif du Cercle et du « foyer » établi au centre, dans lequel se trouvaient originaux de chartes syndicales et autres objets représentant l’histoire et les réalisations tant de la GCM que de Radio-Canada. T. Monture a fait une brève allusion au rôle du Cercle dans la culture autochtone et au besoin de comprendre les autres cultures. Elle a également parlé de la tradition Mohawk d’aborder le Cercle « dans un bon état d’esprit ». On a donc demandé aux participants de réfléchir à quatre questions simples avant d’aborder le travail de la journée : (Suite à la page 6…)

Tenneson Woolf, « Host » et consultant, Berkana Institute, Utah. Je suis un intervenant en changement, un artiste des processus de groupe. Je me passionne pour ce qui peut arriver lorsqu’on explore ce qui est au cœur de nos pratiques et à la périphérie de nos communautés. Je fais appel à des méthodes de leadership participatif, à des grilles et à des modèles dans le cadre d’une stratégie visant à susciter des réunions et questionnements utiles. www.berkana.org; www.tennesonwoolf.com.

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Quelle est la chose qu’il importe de réaliser à présent en raison de son impact?

1. Idées de communication, d’ouverture et de partenariat

2. L’engagement de ne pas reléguer aux oubliettes le travail accompli ensemble, d’en parler si cela

s’avère utile et de maintenir le dialogue.

3. Les membres de la Guilde et de la direction aux niveaux local, régional et national doivent faire front commun et faire ce qu’il y a à faire pour sauver la télédiffusion publique au Canada s’ils ne veulent pas se retrouver dans la situation de PBS. Une vision cauchemardesque!

4. Prise en main des problèmes – secouer les puces à quelqu’un!

5. Engagement à mener à bien un PLAN visant à aider nos membres grâce aux idées/stratégies

discutées.

6. Mettre sur pied un comité national de la Guilde intégration/renouvellement du service de

l’information pour recueillir des données et constituer un dossier sur divers aspects – p. ex., charge de travail, évaluation des emplois, qualité des émissions, et campagne « Dites-le Hubert ».

7. Mieux cibler les efforts sur les problèmes de charge de travail dans tout le pays. Nous devons

tous être à l’unisson et adopter une démarche unique.

8. Faire part à la direction de façon convaincante des problèmes relatifs à ma charge de travail

afin que ma charge de travail ne devienne pas impossible à gérer. Et encourager les autres à faire de même.

9. Une cible. Un plan d’action. Force, courage, détermination et PATIENCE.

10. Encouragés par les histoires de réussite de ceux qui ont réussi à trouver des solutions; troublés

par les problèmes communs concernant la qualité et la charge de travail.

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1. Est-ce que je suis réellement présent-e? 2. Suis-je curieux/curieuse? Suis-je ouvert-e? 3. Suis-je prêt-e à accepter d’être bousculé-e dans mes habitudes et mes idées? 4. Suis-je prêt-e à soutenir le travail et l’apprentissage des gens autour de moi? Ont suivi des présentations : - du Comité d’action politique de la GCM (Gérard Malo, Harry Mesh, Karen Wirsig) sur la campagne pour la sauvegarde de la télévision gratuite et sur les audiences du CRTC relatives au financement de la télévision locale - du Comité chargé des services de transmission (Harry Mesh, Glenn Grey) - de Gerry Jones, retraité et ancien membre de la GCM, qui s’emploie à présent à fonder des comités de retraités dans tout le pays.

ALLER DE L’AVANT

Les participants se sont ensuite mis au travail et, à l’aide de la Technologie du forum ouvert, ils se sont penchés sur une autre question de toute première importance : « Quelle est la tâche à laquelle il vous appartient de vous atteler à présent? » Après avoir déterminé les questions sur lesquelles ils souhaitaient se pencher, ils se sont auto-organisés en petits groupes de discussion en trois séances et plusieurs espaces de travail. Ils ont résumé les questions, fait du remue-méninges, élaboré des stratégies et déterminé les premières mesures à prendre.

Trois heures – et douze conversations – plus tard, les participants ont reformé le Cercle afin de réfléchir aux idées mises en avant. Un résumé des discussions a été présenté à tout le groupe, avec les premières mesures à prendre. On peut se procurer les rapports

auprès de la GCM.

CONVERGENCE

À titre de dirigeants syndicaux, que devons-nous faire maintenant? En plus d’élaborer des idées, stratégies et plans d’action, chaque participant devait répondre à la question suivante : « Quelle est la chose qu’il importe de réaliser à présent en raison de son impact? » Les idées de communication, d’ouverture et de partenariat ont dominé ainsi que le vœu de ne pas reléguer aux oubliettes le travail effectué ensemble et de maintenir le dialogue.

BILAN DE LA RÉUNION par Marc-Philippe Laurin,

président du Conseil exécutif de la Sous-section

Je voudrais commencer par tous vous remercier d’avoir participé à la réunion et de vous être prêtés, selon les vœux du Comité de planification, à cette nouvelle façon de conduire des réunions. Quand on essaie quelque chose de neuf, il y a toujours une part d’incertitude et ça demande du courage. Je crois que le vieil adage « Qui ne risque rien n’a rien » s’applique bien ici. Aucune réunion n’est parfaite, mais toute réunion devrait viser à permettre à autant de participants que possible de s’exprimer. Je crois que cet objectif, nous l’avons atteint.

Il était très satisfaisant d’entendre les nouveaux participants affirmer qu’ils se sentaient à l’aise et qu’il était très facile de faire la connaissance d’autres militants de la Guilde en petits groupes. Les processus de facilitation utilisés ont permis à tous de participer et de se concentrer sur les questions les plus pressantes pour les membres. Mais il est toujours possible d’améliorer les choses et le Comité de planification examinera vos commentaires et suggestions. Je sais que vous vous joindrez à moi pour remercier les membres du Comité de planification pour leur travail et pour avoir eu le courage d’essayer quelque chose de neuf – ainsi que pour remercier Tenneson et Barbara d’avoir relevé le défi d’animer une salle pleine de personnalités de type « A ». En définitive, beaucoup de choses ont été accomplies. Nous avons déterminé et clarifié des priorités. Nous avons communiqué des messages clairs et le caractère urgent de certaines questions. Nous avons pris des engagements, réaffirmé des valeurs, élaboré des stratégies et des plans d’action. Nous avons discuté de questions épineuses et célébré des réussites. Le Conseil exécutif de la Sous-section examinera toutes les idées et stratégies que vous avez produites et il tracera la voie à suivre pour l’année qui s’en vient. Un coup de chapeau à toutes et à tous!

Le comité de planification Fiona Christensen (présidente) Joanna Awa Xavier Bédard Marc-Philippe Laurin Barbara Saxberg Gaynette Spafford

Les animateurs Tenneson Woolf Barbara Saxberg

Le Conseil exécutif de la Sous-section Marc-Philippe Laurin, président Elaine Janes, vice-présidente Jonathan Spence, trésorier Barbara Saxberg, secrétaire Harry Mesh, directeur, Atlantique Chantal Payant, directrice, Ontario Carrie May, directrice, Toronto Gaynette Spafford, directrice, Prairies Hélène Dupré-Espeut, directrice, C.-B. Russ Knutson, directeur, Nord Annick Forest, directrice, SRC Ouest Xavier Bédard, SRC Est Michael D’Souza, directeur, Droits de la personne et équité Emily Chung, directrice, Nouveaux médias Michael Santianni, directeur, Nouveaux membres, jeunesse et employés temporaires Fiona Christensen, directrice, petites sections locales Kaveri Bittira, directrice, éducation et mobilisation

Personnel de la GCM Dan Oldfield, premier agent admin. Bruce May, agent admin., Toronto Glenn Grey, agent admin., Toronto Rick Warren, agent admin., Ouest Gerry Whelan, agent admin., Est Gabi Durocher, agent admin., Ottawa/Affaires francophones Terri Monture, agente admin., Équité et droits de la personne Karen Wirsig, coordonnatrice des communications Jean Broughton, coordonnatrice des services syndicaux Margaret O’Sullivan, coordonnatrice des voyages et des réunions Guylaine Morency, adjointe admin. Glenn Seymour, réception

Les stratégies prennent

de la valeur lorsque des

personnes déterminées

leur insufflent leur

énergie.

– Philip Selznick

Il faut beaucoup de courage pour renoncer à ce qui est famil

et sécurisant et s’ouvrir à la nouveauté. Mais il n’y a pas de

véritable sécurité dans une situation qui n’a plus vraiment de

sens. Il y a davantage de sécurité du côté de l’aventure et de

la nouveauté, car c’est dans le mouvement que réside la vie et

dans le changement que réside le pouvoir.

– Alan Cohen

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GALERIE DE PHOTOS

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2009

Le foyer

PHOTOS DE KENN SUNLEY ET TENNESON WOOLF

Guilde canadienne des médias

Sous-section CBC – Radio-Canada

Novembre 2009