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Edito Le RÊVE Américain est-il toujours vivant ? Six heures du matin à bord du Seven Seas après 6 jours de mer depuis Le Havre. Nous étions plus de 600 jeunes à rêver en regardant la statue de la Liberté se profiler dans le port de New York, où nous allions débarquer pour passer un an. La vision est bien là. Toujours fidèle. C’est ce que j’ai vu, à 17 ans, en août 1962. A maintes reprises j’ai pu, depuis, voir New York, mais jamais plus de cette façon-là. Découverte ? Certes, nous avions à l’époque à découvrir le vrai Coca, les voitures de stars, le mode de vie avec télépho- ne partout, la chaleur de l’accueil de nos familles mais aussi l’éloignement de nos propres familles. Cette plongée dans «l’aventure» n’a en fait jamais cessé. J’ai enchaîné découvertes et ruptures, bien sûr en conservant des attaches ici et là. Ne pas avoir peur du changement, de la nouveauté, des diverses manières de voir et de résoudre les problèmes : c’est aussi cela l’expérience AFS. Nos lycéens qui sont partis pour cette destination, et dont les demandes sont toujours plus nombreuses, cherchent-ils aussi cela ? Je n’ai pas parlé de la langue, vous remarquerez, nous n’avions qu’une seule destination : les Etats-Unis. Mais est-ce si important ? Parler anglais ou américain devient une obligation à laquelle nous souscrivons tous. Et il y a de nombreuses manières d’y parvenir ; mais rencontrer des personnes avec qui l’on partage une vie familiale, des repas, des fêtes, une scolarisation, n’est-ce pas aussi très motivant, que ce soit au Japon, en Turquie, en Thaïlande ou en Argentine ? Cela apprend le sens du partage et donne un sens à la vie. Les séjours longs sont plus pro- pices à une meilleure compré- hension, de part et d’autre, et remportent un vif succès dans nos inscriptions. Est-ce la preu- ve que nos participants veulent élargir leur champ de vision, montrer qu’ils font partie du monde ? Veulent-ils transfor- mer leur vie en une «aventure» permanente ? Qu’ils en aient l’idée et que leurs parents les y encouragent est très réconfor- tant pour nous tous qui tra- vaillons dans AFS VSF. Au retour, et tout au long de la vie, ne pas oublier cette expé- rience et la renouveler sous d’autres formes, quel défi ! Cet été, j’ai fêté mon anniversaire, ainsi que celui de mes camarades d’école de l’époque, nous sommes toujours en contact et je ne suis pas la seule qui entretienne des liens depuis longtemps avec ceux qui nous ont reçus, choyés, «adoptés». Je n’ai qu’un souhait : que ceux qui partent ou sont accueillis avec AFS cette année jouis- sent du même bonheur. Faites-leur découvrir que l’effort de la découverte est récompensé par la chaleur de l’accueil. SOM MAIRE 1> LA VIE de l’Association p. 1 Le rêve américain est-il toujours vivant ? p. 2/3 Pot-au-feu parisien p. 4/5 L’actualité des programmes. Leslie Bains, nouvelle directrice internationale de AFS. AFS PACA, le vent en poupe. 6 > PAROLES d’AFS’ers p. 6 Mes chers amis d’AFS France. The black side of Netherlands. 7 > PARCOURS p. 7 Fanny Hocquez une bénévole non “démunie” 8 > BREVES AFS Vivre Sans Frontière Une rentrée polyglotte Alors que l’on vient de célébrer, à l’ini- tiative du Conseil de l’Europe, la Journée européenne des langues, le 26 sep- tembre dernier, nous sommes fiers de vous faire découvrir la longue liste de nos destinations dans l’édition 2005 de notre brochure. Pas moins de 34 pays proposés cette année, pour un total de 19 langues pos- sibles ! Et avec l’ajout de 5 destinations, ce sont 5 nouvelles langues proposées : l’arabe (avec l’Egypte), le letton, le tchèque, le hongrois et le slovaque. Nous sommes par ailleurs heureux de retrouver nos lecteurs après une inter- ruption de deux numéros. Cette année, AFS VSF a décidé d’accueillir moins de participants en France, ce qui n’est pas sans incidence sur le budget ; nous espé- rons, en 2004-2005, pouvoir vous donner à lire un numéro par saison. Nous comp- tons aussi sur vous tous, adhérents, béné- voles, familles de participants, personnel d’établissements scolaires, sympathisants pour nous soutenir dans cette quête tou- jours plus ardue de familles d’accueil pour nos participants des quatre coins du monde. En en parlant autour de vous, en relayant l’information, en acceptant d’accueillir nos participants dans vos éta- blissements scolaires, vous contribuez au développement de ce que nous appelons l’apprentissage interculturel. La Rédaction > Par Michèle Nepveu, Présidente de AFS Vivre Sans Frontière Une partie de la promotion de Michèle Nepveu sur le bateau du retour. Michèle est la 3ème en partant de la droite, au 2ème rang.

Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

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Le journal trimestriel de notre association AFS Vivre Sans Frontière, à destination des bénévoles

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Page 1: Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

Ed

ito

Le RÊVEAméricain

est-il toujours vivant ?”Six heures du matin à bord du SevenSeas après 6 jours de mer depuis Le

Havre. Nous étions plus de 600 jeunes àrêver en regardant la statue de la Liberté seprofiler dans le port de New York, où nousallions débarquer pour passer un an. La vision est bien là. Toujours fidèle.C’est ce que j’ai vu, à 17 ans, en août 1962.

A maintes reprises j’ai pu, depuis, voir New York, mais jamaisplus de cette façon-là.Découverte ? Certes, nous avions à l’époque à découvrir levrai Coca, les voitures de stars, le mode de vie avec télépho-ne partout, la chaleur de l’accueil de nos familles mais aussil’éloignement de nos propres familles.Cette plongée dans «l’aventure» n’a en fait jamais cessé. J’aienchaîné découvertes et ruptures, bien sûr en conservant desattaches ici et là. Ne pas avoir peur du changement, de lanouveauté, des diverses manières de voir et de résoudre les problèmes : c’est aussi celal’expérience AFS.Nos lycéens qui sont partis pour cette destination, et dont les demandes sont toujours plusnombreuses, cherchent-ils aussi cela ?Je n’ai pas parlé de la langue, vous remarquerez, nous n’avions qu’une seule destination :les Etats-Unis.Mais est-ce si important ? Parler anglais ou américain devient une obligation à laquellenous souscrivons tous. Et il y a de nombreuses manières d’y parvenir ; mais rencontrer despersonnes avec qui l’on partage une vie familiale, des repas, des fêtes, une scolarisation,n’est-ce pas aussi très motivant, que ce soit au Japon, en Turquie, en Thaïlande ou en

Argentine ? Cela apprend lesens du partage et donne unsens à la vie.Les séjours longs sont plus pro-pices à une meilleure compré-hension, de part et d’autre, etremportent un vif succès dansnos inscriptions. Est-ce la preu-ve que nos participants veulentélargir leur champ de vision,montrer qu’ils font partie dumonde ? Veulent-ils transfor-mer leur vie en une «aventure»permanente ? Qu’ils en aientl’idée et que leurs parents les yencouragent est très réconfor-tant pour nous tous qui tra-vaillons dans AFS VSF.Au retour, et tout au long de lavie, ne pas oublier cette expé-

rience et la renouveler sous d’autres formes, quel défi !Cet été, j’ai fêté mon anniversaire, ainsi que celui de mes camarades d’école de l’époque,nous sommes toujours en contact et je ne suis pas la seule qui entretienne des liens depuislongtemps avec ceux qui nous ont reçus, choyés, «adoptés».Je n’ai qu’un souhait : que ceux qui partent ou sont accueillis avec AFS cette année jouis-sent du même bonheur.Faites-leur découvrir que l’effort de la découverte est récompensé par la chaleur del’accueil.

SOM MAIRE

1 > LA VIEde l’Association

p. 1 Le rêve américain est-iltoujours vivant ?

p. 2/3 Pot-au-feu parisienp. 4/5 L’actualité des programmes.

Leslie Bains, nouvelledirectrice internationale deAFS.AFS PACA, le vent en poupe.

6 > PAROLESd’AFS’ers

p. 6 Mes chers amis d’AFS France.The black side ofNetherlands.

7 > PARCOURS

p. 7 Fanny Hocquezune bénévole non “démunie”

8 > BREVES

AFS VivreSans Frontière

Une rentrée polyglotte

Alors que l’on vient de célébrer, à l’ini-tiative du Conseil de l’Europe, la Journéeeuropéenne des langues, le 26 sep-tembre dernier, nous sommes fiers devous faire découvrir la longue liste denos destinations dans l’édition 2005 denotre brochure.Pas moins de 34 pays proposés cetteannée, pour un total de 19 langues pos-sibles ! Et avec l’ajout de 5 destinations,ce sont 5 nouvelles langues proposées :l’arabe (avec l’Egypte), le letton, letchèque, le hongrois et le slovaque.Nous sommes par ailleurs heureux deretrouver nos lecteurs après une inter-ruption de deux numéros. Cette année,AFS VSF a décidé d’accueillir moins departicipants en France, ce qui n’est passans incidence sur le budget ; nous espé-rons, en 2004-2005, pouvoir vous donnerà lire un numéro par saison. Nous comp-tons aussi sur vous tous, adhérents, béné-voles, familles de participants, personneld’établissements scolaires, sympathisantspour nous soutenir dans cette quête tou-jours plus ardue de familles d’accueilpour nos participants des quatre coins dumonde. En en parlant autour de vous, enrelayant l’information, en acceptantd’accueillir nos participants dans vos éta-blissements scolaires, vous contribuez audéveloppement de ce que nous appelonsl’apprentissage interculturel.

La Rédaction >

Par Michèle Nepveu, Présidente de AFS Vivre SansFrontière

Une partie de la promotion de Michèle Nepveu sur le bateaudu retour. Michèle est la 3ème en partant de la droite, au2ème rang.

Page 2: Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

Le soleil est déjà très bas, trop bas, pour que Pablodécouvre la France à travers son hublot. Une mau-dite purée de pois a prolongé son escale de quatrelongues heures à Madrid. Et quand le jeuneDominicain pose enfin ses bagages au fond de lasoute du bus AFS, sur le parking d’Orly Ouest, il estdéjà 21 heures. Rendez-vous à Marly-le-Roi, dansles Yvelines. Passez par la case départ, recevezvotre carte d’accueilli 2004/2005.

C’est le vendredi 3 septembre, et tout le monde estarrivé à bon port. Ils sont donc 192 à attendrePablo dans les couloirs de l’Institut National pourla Jeunesse et l’Education Populaire (INJEP). Latête de certains est déjà bien enfouie sous lacouette, d’autres ont encore la guitare en ban-doulière. Ou comment parler une langue univer-selle sans ouvrir la bouche…

LA VIE DE L’ASSOCIATION

AFS

FRANCE

AFS dans le

MONDE

l’écho des

RÉGIONS

De notre envoyé spécial, Fabien Rouschop

Le lendemain matin, Pablo est encore perduquelque part entre deux tours de cadran, mais pasde panique… Ses camarades italiens ont pris l’am-biance en main. Les jeunes Transalpins sont 23 autotal : un record. Pietro, 17 ans, se retrouve porte-drapeau de la squadra azzura sans trop s’en rendrecompte. Il faut dire que l’apprenti Casanova estdéjà à la poursuite des jeunes Brésiliennes qu’il arepéré la veille au soir. «Elles sont toutes très jolies,je ne sais pas laquelle choisir, chuchote t-il dans unfrançais hésitant. C’est pas grave, moi, je suis ungarçon très direct…» Pietro repartira bredouillemais pas démotivé pour un sou.

Près de 200 jeunes ont posé leurs valises en France le premier week-end de septembre. Entre aéroports et gares de la capitale, les nouveauxaccueillis ont pris le temps de se préparer au choc culturel en compagnie

d’une équipe d’AFS Vivre sans frontières. Ambiance.

Pot-au-feuPARISIEN”

2Trimestriel : Octobre - Novembre - Décembre 2004

Défilé de valises à l'INJEP

Un coup d'oeil à la Tour Eiffel avant le départdans les familles

Pietro (Italie) à la guitare

John Sykes (Siène national AFS VSF)

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LA VIE DE L’ASSOCIATION

3Trimestriel : Octobre - Novembre - Décembre 2004

AFS

FRANCE

AFS dans le

MONDE

l’écho des

RÉGIONS

De son côté, Andrea est tout sourire. La petite Espagnole d’origine vénézuélienne est comme un poissondans l’eau, et elle ne se prive pas pour le montrer. Sur le parvis du Trocadéro, elle mitraille la tour Eiffelavec son appareil photo. A côté d’elle, Jean-Louis est songeur. Les mains plongées au fond de ses poches,le jeune Italien sait que son année en France est désormais bien lancée. «Ce n’est pas la première foisque je vois la tour Eiffel, dit-il en relevant ses lunettes de soleil. Mais ça fait toujours un petit quelquechose.» On le croit sur parole.

De retour au centre, après le «Bus trip» dans Paris, Peter n’en peutplus. Il demande gentiment à un bénévole d’aller lui acheter unpaquet de cigarettes. Mais cinq euros pour vingt petites clopinettes, iln’en revient toujours pas. En Hongrie, il pouvait fumer pour une bou-chée de pain. Là, les ennuis financiers commencent : «Je sais pas si jefumerai encore à la fin de l’année…» annonce t-il, dépité.

Dans la soirée, une partie de football aux couleurs du monde estimprovisée dans les grandes étendues vertes de l’INJEP. Score final : 1-1. Les buteurs sont Allemands et Argentins. Tout le monde est content,sauf le jardinier du centre. Quelques bosquets en ont pris pour leurgrade. Il oublie qu’AFS, c’est un peu comme un pot-au-feu : ça nemanque jamais de sel, il y a plein de couleurs différentes, on tombeparfois sur un os, mais à la fin, les carottes ne sont jamais vraimentcuites…

L'arrivée en gare de Valence pour les 20 participants accueillis par AFS Drôme Ardèche

Balade en bus dans Paris

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LA VIE DE L’ASSOCIATION

AFS

FRANCE

AFS dans le

MONDE

4

Côté départ

Les grands départs de l’été ont vu s’envoler 219 partici-pants au programme d’une année scolaire. Si l’on yajoute les 32 qui sont partis en début d’année pour lasession hiver, ce sont en tout 251 jeunes qui viventactuellement le programme AFS d’une année à l’étran-ger. 133 d’entre eux sont aux Etats-Unis et, pour la pre-mière année, la République populaire de Chine s’ouvreà 3 de nos participants.Le tableau ci-dessous montre la répartition de nos par-ticipants par pays.

Par ailleurs, ils sont 39 à participer aux programmesd’échange de trois mois avec le Canada et 3 en pro-gramme d’initiation au développement, au Guatemala,au Pérou et en Thaïlande. Pour la prochaine saison, au titre des nouveautés, nousavons ouvert 5 nouvelles destinations sur le programmed’une année : l’Egypte, seul pays de langue arabe denotre brochure, ainsi que 4 des nouveaux intégrants del’Union Européenne : la Hongrie, la Lettonie, laRépublique Tchèque et la Slovaquie.

Côté accueil

Tous nos jeunes accueillis sont sur le territoire et noussouhaitons la bienvenue à nos 147 participants 1 an, nos14 participants 6 mois et nos 34 participants 3 mois, soit195 personnes au total. Le tableau ci-dessous montreleur répartition par ensemble géographique.

Afrique du SudAllemagneArgentine

AutricheBolivie

CanadaChine

DanemarkEquateurEspagne

Etats-UnisFinlande

Ghana

6663143532

13321

Hong-KongItalie

LettonieMexique

Nouvelle-ZélandeNorvègePanama

ParaguayPérou

Royaume-UniRussieSuède

ThaïlandeTOTAL

23179

51242242

219

Trimestriel : Octobre- Novembre - Décembre 2004

L’actualité des programmes,

DEPART ET ACCUEIL”

Par Caroline Barjon

l’écho des

RÉGIONS

AFS

FRANCE

AFS dans le

MONDE

AfriqueAmérique latine

Amérique du NordAsie

EuropePacifique

TOTAL

1353510

10311

195

Une nouvelle DIRECTRICE

INTERNATIONALE pour AFS”

Par Caroline Barjon

l’écho des

RÉGIONS

AFS Intercultural Programs – le siège international de AFS a recuté en juilletdernier son nouveau directeur, qui est une femme.

Il s’agit de Leslie Bains, qui a fait la plus grande partie de sa carrière dansles finances et vient de prendre sa retraite en tant que Vice-Présidente deHSBC Amérique du Nord. Elle avait précédemment travaillé pour JPMorgan/Chase et Citibank. Son engagement personnel en faveur de la jeu-nesse et de l’éducation l’ont amenée à faire le choix de rejoindre AFS. Et del’aider à entamer une nouvelle phase de développement.

Le

slie

Ba

ins

Page 5: Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

LA VIE DE L’ASSOCIATION

AFS

FRANCE

AFS dans le

MONDE

l’écho des

RÉGIONS

5Trimestriel : Octobre - Novembre - Décembre 2004

Pour la troisième année consécutive, les bénévoles de AFSProvence-Alpes-Côte-d’Azur s’apprêtent à lancer la nouvelle

édition de leur projet «Bourses de la Citoyenneté-AFS PACA»,dans la ville de Marseille.

tion de pouvoir faire vivre «l’expérience AFS» à des lycéensqui n’auraient pas la possibilité de candidater au program-me ?

Certes c’est un surcroît de travail pour nos bénévoles, maisle dynamisme et la motivation s’en sont trouvés redoublés,d’autant qu’ils ont obtenu la reconnaissance du systèmescolaire pour leurs compétences en matière d’apprentissa-ge interculturel, ainsi que la confiance de partenairespublics et privés. Sans oublier le bonheur de voir nos"anciens" s'associer à la pérennisation des valeurs et del'expérience AFS !Une expérience et un savoir-faire qui ne demandent qu’àêtre partagés avec l’ensemble du réseau bénévole AFS !

* Un lycée est "étiqueté " ZEP, l'autre recrute ses élèves dans les collèges "ZEP" deson secteur du centre ville de Marseille.

Mis en place pour la première fois en 2002-2003, ce projetconsiste à offrir la possibilité à des lycéens issus de la trèsgrande "diversité sociale de Marseille", et scolarisés dansdes établissements situés en Zone d'Education Prioritaire*,d’effectuer une année scolaire à l’étranger avec AFS.

C’est le lycée Mongrand, à Marseille, qui a inauguré ce dis-positif, avec, à la base, une ambition modeste : attribuerune bourse complète à un lycéen. Un concours a été lancéparmi les élèves. Les candidats devaient écrire un essaiabordant les thèmes de la paix et de l’apprentissage inter-culturel ainsi qu’un compte-rendu de leurs rencontres avecdifférents participants AFS. Dépassés par le succès, lesbénévoles de AFS PACA se sont retrouvés face à 5 excel-lentes candidatures, retenues par un comité de sélectioncomposé du proviseur du lycée, d’enseignants et des res-ponsables départ locaux. Devant la difficulté à départagerles cinq finalistes, l’équipe de AFS PACA a choisi d’attribuer,non pas une, mais cinq bourses en partant à la recherchede financements extérieurs. Trouvant un intérêt dans ladiversité sociale et culturelle que promeut notre organisa-tion, les trois collectivités locales (la Ville de Marseille, leConseil Général des Bouches-du-Rhône et la Région PACA)se sont ralliées au projet, non sans que nos bénévoles aienteu à remplir moult dossiers administratifs…Au final, ce sont 21 457 euros qui ont été collectés et ontpermis de faire partir nos cinq heureux élus vers la Suède,l’Italie, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande.

Le projet n’aurait pas été complet sans un parrain célèbrepour lui donner la touche finale : une aura médiatique… !Ce fut chose faite quand Martin Winckler – écrivain, méde-cin, ancien chroniqueur de France Inter et ….AFS’er 1972 –accepta de parrainer la première promotion et de venirremettre leurs prix aux lauréats.

En 2003-2004, le projet a été reconduit avec encore plus desuccès puisque 8 bourses complètes ont pu être attribuées,grâce au concours des trois mêmes collectivités, auxquellesse sont joints la Caisse d’Epargne et le Rotary Club. JérômeLenfant, journaliste aujourd’hui responsable du servicepresse pour la candidature de Paris au J.O. de 2012, etAFS’er 1971 a parrainé cette deuxième promotion.Les bénévoles de Provence sont aujourd’hui dans lesstarting-blocks pour l’édition 2005 du projet, dont le par-rain devrait être Ulysse Gosset, aujourd’hui directeur de larédaction de France 3.

Quels sont les bénéfices d’un tel projet, outre la satisfac-

AFS PACA,Le vent en poupe”

Par Nicole Giraud et Caroline Barjon

Remise des Bourses de la CitoyennetéAFS PACA 2004

Autour du drapeau AFS : les 8 lauréats ; au fond, de gauche à droite,Jean-Michel Charbonnier, président de AFS PACA, les proviseurs des deuxlycée participants, les représentants des collectivités territoriales etJérôme Lenfant.

Page 6: Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

PAROLES D’AFS’ERS

4 août, 2004.

Je m’appelle Leigh Roberson, et j’ai passé un an en Franceavec l’AFS il y a presque neuf ans. Neuf ans déjà !

Je n’en reviens pas, car c’est comme si j’étais partie hier pourune année magnifique et vraiment magique.

Trimestriel : Octobre - Novembre - Décembre 20046

Mon expérience AFS m’a donné une famille merveilleuse, et monséjour en France a changé ma vie. Grâce à une expérience françaiseaussi réussie, j’ai envie de travailler et vivre à l’étranger et de connaîtred’autres cultures. Mais leplus important, c’est que jeveux donner aux autres ceque j’ai reçu en France. Ici,dans l’ouest de la Carolinedu Sud, il n’y avait pasd’AFS, mais j’ai l’intentionde changer tout ça. Je suisdevenue bénévole d’AFSUSA, et je suis fière de pou-voir vous dire que mesquatre premiers AFS’ersarriveront ici dans unesemaine. Et j’ai enviequ’eux aussi aient uneexpérience merveilleuse,que neuf et vingt et cin-quante ans après ils se sou-viennent de leur séjour icicomme si c’était hier. Merci, AFS France, merci !

Sincèrement,

Leigh

C’est l’AFS qui m’a donné le goût pour tout ce qui est international, etc’est la France qui a été mon premier amour. Chaque fois que j’arriveaux States après une visite chez vous, je ne peux même pas mettre lepied sur terre avant de penser comment faire pour rentrer. Lorsque jesuis rentrée en France pour Noël l’année dernière, j’ai eu l’impressionde rentrer chez moi. Débarquant de l’avion, déjà la chair de poule !

J’étais dans une famille à Dijon, mais pour moi ce n’est plus «une famil-le», c’est “ma famille”. Il n’existe pas de mots pour vous expliquer lapuissance des liens créés il y a si longtemps. Je parle avec ma famillefrançaise au moins une fois par mois. Il y a Sylvie, ma mère d’accueil,avec qui j’ai passé des heures à discuter et à rigoler ensemble. C’est ellequi m’a montré le paysage bourguignon, c’est elle qui était là pourm’aider et pour m’encourager chaque fois que je me disais que je n’al-lais jamais apprendre votre langue si belle, elle encore qui a tout faitpour me faire goûter la vraie cuisine française, qu’elle cuisinait telle-ment bien. Et puis qui pourrait oublier mes deux petits frères, Kévin etQuentin ? Je leur dois beaucoup, car ce sont eux qui m’aidaient à bienprononcer les mots - je peux encore les entendre dans ma tête disant«allez, dis-le !! grenouille...» Ce sont eux qui m’ont aimée comme leurpropre sœur dès le début, qui étaient si fiers d’avoir une sœur améri-caine. Et puis ce sont eux avec qui je jouais chaque après-midi au débutquand je n’avais pas encore de vrais amis au lycée. Maintenant ils sontde jeunes hommes, et c’est moi qui suis fière d’eux ! Je n’aurais jamaisimaginé que ce soit possible de trouver une famille avec qui je m’en-tendrais si bien.

je dois dire que si j’avais eu à subir un quart de ce qu’il ont vécu je nesais pas où je serais aujourd’hui…Le mépris, l’isolement, l’ignorance,parfois même la prison seulement parce qu’il ont voulu trouver lasécurité. Certains se brisent, abandonnent, deviennent clandestins,parfois même préfèrent retourner à l’insécurité plutôt que se fairebroyer par un système qui n’a pas toujours l’oreille attentive. Un amiemprisonné quatre mois parce que sa demande d’asile a été rejetée etfinalement libéré sans argent, sans statut me disait «j’apprends àaccepter la défaite».

Pourtant je me demande si ce ne sont pas nos Etats qui perdent dansce combat inégal. Un homme sans nom et sans nationalité à plus dechance de ne pas être renvoyé qu’un réfugié congolais ou soudanaisqui dira la vérité…. «Si j’avais su j’aurais menti», tel fut le terribleconstat que beaucoup de mes amis ont fait.

Nos Etats perdent aussi parce qu’en utilisant un médecin comme infir-mier ou une ancienne représentante africaine aux Nations Uniescomme femme de ménage, indéniablement ils se trompent.

Cette expérience pour moi est évidemment une expérience qui m’abeaucoup demandé mais j’ai tellement reçu en échange…..Finalementon n’a pas toujours besoin d’aller au bout du monde pour vivre uneexpérience interculturelle ; le bout de sa rue est parfois suffisant.

Mais il est vrai que lorsque qu’on aborde un pays par son côté le plussordide et honteux, il est difficile d’en parler avec amour. En effet, lors-qu’on vient en Europe (et dans n’importe quel pays que ce soit) pourtravailler avec les réfugiés, il y a vraiment de quoi perdre ses illusionssur l’Europe des libertés - dont la première serait celle de circuler - etencore plus sur l’Europe de l’égalité et de la solidarité (enfin, ces motsn’ont que très peu été utilisés par nos dirigeants pour qualifier notreEurope).

Pourtant, à l’idée de quitter ce pays, j’ai un pincement au cœur, je res-sens un grand vide. Car même si je dois avouer que je ne suis que trèspeu intégrée dans la société néerlandaise telle qu’on pourrait l’imagi-ner, je suis très bien intégrée dans une subculture de cette société :celle des réfugiés, et particulièrement celle des réfugiés africains.Et, même si c’est difficile, je crois que c’est une expérience à laquelle jene renoncerais pour rien au monde. Il y a tellement de choses évi-dentes pour nous alors qu’elles constituent un obstacle pour eux.Penser que le fait d’avoir un passeport est un luxe ? Que lorsqu’onréussit un examen on obtient obligatoirement le diplôme correspon-dant ?

C’est étrange de rencontrer ce tiers monde au cœur même de nosvilles. Bien sûr ils ont le confort matériel, clameront certains, mais uncamp de réfugiés flambant neuf derrière une décharge publique bienordonnée reste un camp de réfugiés derrière une décharge publique.Pourtant, ces réfugiés n’abandonnent pas, ils se battent chaque jour, et

A gauche, Leigh, en compagnie d’unejeune Japonaise accueillie dans sonchapter cette année.

Mes chers amisd’ AFS France”

Par Leigh Roberson (AFS’ers France 1995-1996)

Je viens de passer un an aux Pays-Bas, dans le cadre d’unSVE (Service Volontaire Européen) effectué auprès d’uneassociation spécialisée dans l’accompagnement des mineurs

isolés. Au terme de cette expérience, je ne peux pas dire quej’aime ce pays comme cela aurait dû être le cas.

The black sideof Netherlands”

Par Mélanie Tremel (AFS’er Chili, 2000-2001)

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Page 7: Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

en relisant le journal de bord que j’ai tenu là-bas, je me suis aper-çue qu’il y avait eu plus de moments durs que je ne le pensais. Maisc’est ce qui fait toute la richesse de ce programme : j’ai apprisbeaucoup sur le monde dans lequel nous vivons et surtout sur sesréalités sociales, sur les inégalités criantes sur lesquelles il repose etqui permettent à des pays comme le nôtre de prospérer plus quejamais aux dépens de toute une partie du monde. Grâce à cetteexpérience, je me sens plus que jamais citoyenne du monde, avecune responsabilité à prendre pour que celui-ci change vers plus depaix, de tolérance et d’égalité des richesses.Bien sûr j’y ai aussi gagné beaucoup d’amis et une famille, avec quije garde toujours le contact et que je suis retournée voir l’été der-nier. J’ai ainsi pu rencontrer mon neveu péruvien, Javier Alejandro,qui est né juste après mon retour en France et qui fêtait son pre-mier anniversaire ! C’était important pour moi de tous les revoir etj’ai pu m’apercevoir à quel point ça l’était pour eux. Je sais aujour-d’hui que j’ai planté des racines dans ce pays.Ca n’est pas peu de dire que cette expérience à changé ma vie !

Que fais-tu depuis ton retour ?

J’avais commencé juste avant mon départ une MST (Maîtrise deSciences et Techniques) de Gestion et Développement Social. Je latermine cette année. Je dois dire que mon expérience au Péroum’a renforcé dans le choix de cette orientation : je souhaite désor-mais pouvoir travailler dans le champ du développement social, sipossible… au Pérou. J’aimerais en effet pouvoir y repartir en tantque professionnelle et volontaire pour quelques années dès quepossible.A côté de cela je suis devenue bénévole au sein de AFS Flandresdepuis mon retour, je participe donc au suivi des jeunes accueilliset à la préparation des futurs partants.

Peux-tu nous parler de ton projet de recherche sur le

bénévolat au sein de AFS ?

Dans le cadre de ma maîtrise, je rédige un mémoire de recherchebasé sur une enquête de terrain. J’ai choisi d’étudier le bénévolatà l’AFS, car notre association a un historique et une relation aubénévolat particuliers. Je me demandais pourquoi j’avais souhaitéintégrer l’association à mon retour, et pourquoi j’étais travailléepar le besoin de rendre un peu de tout ce que j’avais gagné grâceà mon expérience en le partageant avec d’autres jeunes, partantsou accueillis. Je m’interrogeais également sur ce qui pouvait biennous rassembler, alors que nous étions tous si différents, me sem-blait-il.L’objet de mon mémoire est donc de comprendre pourquoi ons’engage comme bénévole AFS, pourquoi on le devient, pourquoion le reste. Qu’est-ce que ça apporte d’être bénévole AFS, qu’est-ce qu’on y apprend ? En quoi cela consiste-t-il concrètement ?Quelle place accordons-nous aux valeurs fondatrices d’AFS dansnotre action ? Qu’apportons-nous à AFS en tant que bénévoles ?Ce sont à peu près toutes les questions auxquelles je tente derépondre grâce à mes entretiens avec des bénévoles de ma régionet à une analyse sociologique de cette enquête. Celle-ci doitensuite me permettre de proposer une action pour l’association,qu’il me reste à définir.

* Entre temps, Fanny a soutenu son mémoire avec succès puisqu’elle aobtenu un 16 sur 20. (Les personnes qui souhaitent le lire peuvent semettre en contact avec le service communication de AFS VSF). Elle a parailleurs été admise dans un DESS de développement à Grenoble.

7Trimestriel : Octobre - Novembre - Décembre 2004

Quel est ton «historique» AFS ?

Mes 3 sœurs sont parties avant moi et quand l’envie s’est fait sen-tir je terminais sans grande conviction un DEUG de Droit… Monidée était de partir pour prendre le temps de réfléchir à ce que jevoulais faire et pour découvrir l’Amérique Latine. Je suis finale-ment partie en 2002 pour un Programme d’Initiation auDéveloppement au Pérou. Je souhaitais avant tout partir en merendant utile là-bas, je ne voulais pas faire de tourisme.

Contacts : Qu’as-tu fait sur place ?

Après 15 jours de cours intensifs de langue, qui m’ont permis dedégrossir mon espagnol plus que débutant, j’ai rejoint ma familled’accueil, à Chincha. J’ai travaillé dans une DEMUNA (DefensoriaMunicipal de la Mujer, del niño y del adolescente) avec une assis-tante sociale. La DEMUNA est un organisme chargé des problèmesde maltraitances familiales et des situations d’extrême pauvreté. Nous suivions des familles à domicile et sur rendez-vous. Après 3mois, j’ai réorganisé, avec les femmes du quartier, une cantine(comedor) pour les enfants, l’idée étant qu’ils aient au moins unrepas complet par jour. Plutôt que d’organiser une collecte pouravoir l’argent nécessaire au fonctionnement (ce qui aurait été unesolution de facilité), j’ai proposé de reconstituer une associationde gestion et d'organiser des activités afin de pouvoir financer lacantine. Je dirais que l’idée était de rendre la cantine autosuffi-sante.

Et le contexte dans lequel tu vivais sur place ?

J’ai vécu une expérience intense avec ma famille d’accueil qui étaitassez pauvre : je suis devenue très complice avec Norma, ma mèred’accueil et je suis vite devenue la cinquième fille de la famille.L’une de mes sœurs d’accueil s’est mariée pendant mon séjour et,pendant sa grossesse, je l’accompagnais lors des visites de contrô-le à l’hôpital… J’allais chercher ma petite sœur Gisela tous les joursà l’école ; il m’est même arrivé d’aller aux réunions de parentsd’élèves pour mes plus jeunes sœurs à la place de mes parentsd’accueil qui avaient deux boulots chacun et n’avaient donc pastoujours le temps ! Avec Norma, je participais aux activités de lafédération des femmes de Chincha et je garde un souvenir plusqu’enthousiaste de toutes mes «camarades» si motivées pour fairebouger les choses avec trois fois rien !

Que gardes-tu de cette expérience ?

J’en garde un souvenir inoubliable. J’ai tendance à dire lorsqu’onme pose la question que c’était une expérience géniale, pourtant

Fanny Hocquez a vécu une expérience trèsriche au Pérou dans le cadre d’un Programmed’initiation au développement en 2002. Elles’est depuis attelée à la rédaction d’un mémoi-

re* de sociologie sur le bénévolat au sein de AFS.Elle évoque ici son expérience péruvienne et le

cours qu’a pris sa vie depuis son retour.

FANNY HOCQUEZ,une bénévole non DEMUNIE”

Propos recueillis par Caroline Barjon

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PARCOURS

Au centre,Fanny,

entourée de samère et de sa

sœur d’accueil.

Page 8: Contacts Sans Frontière - 2004 - Octobre-Novembre-Décembre

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Vivez au rythme duMexique, avec le Musée d’ArtModerne Lille Métropole

Dans le cadre de Lille 2004Capitale européenne de la Cul-ture, le musée d’Art ModerneLille Métropole (situé à Ville-neuve d’Ascq) présente, du 4septembre 2004 au 16 janvier2005, une exposition placée sousle signe des rencontres et deséchanges culturels : Mexique-Europe Allers-retours,1910-1960Déclarée d’intérêt national par leMinistère de la culture et de lacommunication, cette expositiondonne à voir l’art moderne mexi-cain et ses échanges avec l’Eu-rope et l’Amérique du Nordentre 1910 et 1960.On pourra y admirer 300 œuvresde plus de 70 artistes, parmi les-quels Frida Kahlo, Modigliani,Cartier-Bresson, Siqueiros, Mon-drian, Van Dongen, etc.

En tant que partenaire de cetévénement, AFS Vivre SansFrontière vous invite à cetteexposition. Invitations à de-mander par e-mail auprès [email protected]

Si vous souhaitezrester abonné à Contacts SansFrontière…Dans la plupart des cas, votreabonnement à Contacts SansFrontière est annuel et arrive àterme le 28 février de chaqueannée. Si vous souhaitez conti-nuer à le recevoir, n'oubliez pasde renouveler dès maintenantvotre adhésion auprès de votreassociation locale.

Déjeuner des anciens2004 : Invitation au voyage…

C'est le Café Maure de la GrandeMosquée de Paris qui accueillerale déjeuner des anciens pour laSaint Nicolas le 5 décembre 2004.Un lieu hautement symboliqueau regard de l'actualité.

Vous serez peut-être séduits parune visite de la mosquée et desjardins ou, qui sait, peut-être lesmessieurs se laisseront-ils tenterpar un bain au hammam ? Toutprès de la Mosquée se trouveégalement le Jardin des Plantes,qui se prête à la flânerie, et danslequel vous trouverez le Muséumd'Histoire Naturelle, avec sagrande Galerie de l'Evolution, etbien d'autres centres d'intérêt. Ce rendez-vous sera égalementpour vous l’occasion de partici-per à la constitution d’un fondsde bourse «Une année scolaireen Egypte». En effet AFS VSF asouhaité cette année ajouter unpays de langue et de culturearabes à sa liste de destinationspour le programme d’une annéescolaire. Il s’agit de l’Egypte et labourse constituée grâce à vos

dons sera versée à l’un des candi-dats à cette destination (lesmodalités pratiques du don setrouvent sur le coupon-réponseci-dessous).Est-il besoin de préciser que cetterencontre s'adresse certes auxparticipants aux programmes,"anciens" ou moins anciens, maiségalement aux familles d'accueilou de partants et, bien entendu,aux bénévoles AFS, sans lesquelsnotre association ne serait pas cequ'elle est.Retrouvons-nous donc le 5 dé-cembre à 12 heures, Café Maure de la GrandeMosquée de Paris39 Rue Geoffroy Saint Hilaire,Paris 5ème.

Accès : Métro ligne 7, stationsCensier-Daubenton ou PlaceMonge, bus 67 ou 89, arrêt Buf-fon, La Mosquée. Possibilité destationnement à proximité de laMosquée

Pour vous inscrire, merci dedécouper le coupon-réponse ci-dessous et de le retourner àBrigitte Couzinet au Siège de AFSVSF. Vous l’accompagnerez d'unchèque de participation au repasde 27 euros/personne, et devotre chèque de don (le caséchéant) à l'ordre d'AFS VivreSans Frontière, avant le 15novembre 2004.N'hésitez pas à contacter Brigittepour plus de renseignements.Toutes les informations serontégalement disponibles surwww.afs-fr.org, dans la rubrique"L’actualité des anciens".

Trimestriel : Octobre - Novembre - Décembre 2004

Rédaction : Caroline Barjon etBrigitte CouzinetMaquette : Serge GarciaImpression : ImprimerieCompédit Beauregard S.A.61600 La Ferté-MacéTél : 02 33 37 08 33Tirage : 2 500 exemplairesAFS Vivre Sans Frontière46, rue du Cdt Jean-Duhail94120 Fontenay-sous-BoisTél : 01 45 14 03 10Fax : 01 48 73 38 32E-mail : [email protected] Web : www.afs-fr.org

AFS Vivre Sans Frontière estune association de loi 1901,reconnue d’utilité publique.

AFS VivreSans Frontière

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BRÈVES

Aliénor Lavergne, Laura Cambiaire, Caroline Barjon, Juliette Loez, Jorge Castro,Emmanuelle Faure et Marina Keltchewsky autour de l’Ambassadeur d’Argentine

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Nom et prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom de jeune fille : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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règlement de ma participation au déjeuner❏ Je serai accompagné(e) de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . personne(s)

Nom(s) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .❏ Je ne pourrai malheureusement pas être des vôtres le 5 décembre❏ Je vous joins un chèque de . . . . . euros en guise de don pour la «Bourse Egypte» (je recevrai prochainement un reçu

fiscal)Si vous connaissez quelques personnes qui pourraient être intéressées par ce déjeuner des anciens, merci de noter leurscoordonnées au dos de ce coupon.Coupon-réponse à retourner à Brigitte Couzinet, au Siège National de AFS VSF, 46 rue du Commandant Jean Duhail,94120 Fontenay sous Bois, accompagné de votre règlement. Tél : 01 45 14 03 14 - [email protected]

Personas gratas

En juin 2004, une fois passées les épreuves du Bac, l’ambassadeurd’Argentine, Monsieur Juan Archibaldo Lanus, nous a fait l’honneurde recevoir, en son ambassade, 5 de nos 6 participantes au program-me d’une année scolaire en Argentine. La rencontre s’est extrêmement bien déroulée puisque nos AFS’eusessont reparties avec un livre sur leur pays de destination et se sont vuaccorder à titre exceptionnel la gratuité de leur visa.