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TEXTE INTÉGRAL Émile Zola Thérèse Raquin Classiques & Contemporains LYCÉE &

Contemporains Classiques - Decitre.fr : Livres, Ebooks, … · 2017-03-22 · Contexte historique et littéraire de Thérèse Raquin. . . . . . . 7 Résumé de Thérèse Raquin

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T E X T E I N T É G R A L

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Émile ZolaThérèse Raquin

Présentation, notes, questions et après-texte établis par

SYLVIE HOWLETT

professeur de Lettres

Collection animée par

Jean-Paul Brighelli et Michel Dobransky

Classiques Contemporains&

PRÉSENTATION

Biographie d’Émile Zola . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Contexte historique et littéraire de Thérèse Raquin . . . . . . . 7Résumé de Thérèse Raquin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

THÉRÈSE RAQUIN

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Texte intégral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Après-texte

POUR COMPRENDRE

Étapes 1 à 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308

GROUPEMENTS DE TEXTES

I) Les passages urbains dans la littérature . . . . . . . . . . . . 328II) Présentation et défense du naturalisme . . . . . . . . . . . 336

INFORMATION / DOCUMENTATION

Bibliographie, Internet, filmographie . . . . . . . . . . . . . . . 343

Sommaire

1

Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, ontrouve le passage du Pont-Neuf1, une sorte de corridor étroit etsombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage atrente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dallesjaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; levitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse.

Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues,une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérable-ment dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les mati-nées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur lesdalles gluantes, de la nuit salie et ignoble.

À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écra-sées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là desbouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des carton-niers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguementdans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent2

étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, der-rière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autantde trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres.

À droite, sur toute la longueur du passage, s’étend unemuraille contre laquelle les boutiquiers d’en face ont plaqué

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1. Situé sur la rive gauche de la Seine, entre les rues Mazarine et de Seine, il est détruit en 1913 etremplacé par la rue Jacques-Callot. 2. Dessinent des vagues, comme la moire dont le tissage joue sur le contraste du mat et du brillantselon des ondulations variables.

d’étroites armoires ; des objets sans nom, des marchandisesoubliées là depuis vingt ans s’y étalent le long de mincesplanches peintes d’une horrible couleur brune. Une marchandede bijoux faux s’est établie dans une des armoires ; elle y venddes bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit develours bleu, au fond d’une boîte en acajou.

Au-dessus du vitrage, la muraille monte, noire, grossière-ment crépie, comme couverte d’une lèpre et toute couturée decicatrices.

Le passage du Pont-Neuf n’est pas un lieu de promenade. Onle prend pour éviter un détour, pour gagner quelques minutes.Il est traversé par un public de gens affairés dont l’unique souciest d’aller vite et droit devant eux. On y voit des apprentis entablier de travail, des ouvrières reportant leur ouvrage, deshommes et des femmes tenant des paquets sous leur bras ; on yvoit encore des vieillards se traînant dans le crépuscule mornequi tombe des vitres, et des bandes de petits enfants qui vien-nent là, au sortir de l’école, pour faire du tapage en courant, entapant à coups de sabots sur les dalles. Toute la journée, c’est unbruit sec et pressé de pas sonnant sur la pierre avec une irrégu-larité irritante ; personne ne parle, personne ne stationne ; cha-cun court à ses occupations, la tête basse, marchant rapide-ment, sans donner aux boutiques un seul coup d’œil. Les bou-tiquiers regardent d’un air inquiet les passants qui, par miracle,s’arrêtent devant leurs étalages.

Le soir, trois becs de gaz, enfermés dans des lanternes lourdeset carrées, éclairent le passage. Ces becs de gaz, pendus au

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vitrage sur lequel ils jettent des taches de clarté fauve, laissenttomber autour d’eux des ronds d’une lueur pâle qui vacillent etsemblent disparaître par instants. Le passage prend l’aspectsinistre d’un véritable coupe-gorge ; de grandes ombres s’allon-gent sur les dalles, des souffles humides viennent de la rue ; ondirait une galerie souterraine vaguement éclairée par troislampes funéraires. Les marchands se contentent, pour toutéclairage, des maigres rayons que les becs de gaz envoient à leursvitrines ; ils allument seulement, dans leur boutique, une lampemunie d’un abat-jour, qu’ils posent sur un coin de leur comp-toir, et les passants peuvent alors distinguer ce qu’il y a au fondde ces trous où la nuit habite pendant le jour. Sur la ligne noi-râtre des devantures, les vitres d’un cartonnier flamboient :deux lampes à schiste1 trouent l’ombre de deux flammesjaunes. Et, de l’autre côté, une bougie, plantée au milieu d’unverre à quinquet2, met des étoiles de lumière dans la boîte debijoux faux. La marchande sommeille au fond de son armoire,les mains cachées sous son châle.

Il y a quelques années, en face de cette marchande, se trou-vait une boutique dont les boiseries d’un vert bouteille suaientl’humidité par toutes leurs fentes. L’enseigne, faite d’uneplanche étroite et longue, portait, en lettres noires, le mot :Mercerie, et sur une des vitres de la porte était écrit un nom de femme : Thérèse Raquin, en caractères rouges. À droite et

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1. Lampes fonctionnant à l’huile de schiste (le schiste est une roche).2. Lampe à double courant d’air, avec récipient d’huile, qui tire son nom de celui qui l’inventa.

à gauche s’enfonçaient des vitrines profondes, tapissées depapier bleu.

Pendant le jour, le regard ne pouvait distinguer que l’étalage,dans un clair-obscur adouci.

D’un côté, il y avait un peu de lingerie : des bonnets de tulletuyautés1 à deux et trois francs pièce, des manches et des colsde mousseline ; puis des tricots, des bas, des chaussettes, desbretelles. Chaque objet, jauni et fripé, était lamentablementpendu à un crochet de fil de fer. La vitrine, de haut en bas, setrouvait ainsi emplie de loques blanchâtres qui prenaient unaspect lugubre dans l’obscurité transparente. Les bonnets neufs,d’un blanc plus éclatant, faisaient des taches crues sur le papierbleu dont les planches étaient garnies. Et, accrochées le longd’une tringle, les chaussettes de couleur mettaient des notessombres dans l’effacement blafard et vague de la mousseline2.

De l’autre côté, dans une vitrine plus étroite, s’étageaient degros pelotons de laine verte, des boutons noirs cousus sur descartes blanches, des boîtes de toutes les couleurs et de toutes lesdimensions, des résilles3 à perles d’acier étalées sur des ronds depapier bleuâtre, des faisceaux d’aiguilles à tricoter, des modèlesde tapisserie, des bobines de ruban, un entassement d’objetsternes et fanés qui dormaient sans doute en cet endroit depuiscinq ou six ans. Toutes les teintes avaient tourné au gris sale,dans cette armoire que la poussière et l’humidité pourrissaient.

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1. Ornés de tuyaux. Les tuyaux sont des plis en forme de tubes qui décorent le linge.2. Tissu très serré, léger, souple et transparent, à l’origine en coton. 3. Filets de mailles croisées en réseau qui enveloppent les cheveux.

Vers midi, en été, lorsque le soleil brûlait les places et les ruesde rayons fauves, on distinguait, derrière les bonnets de l’autrevitrine, un profil pâle et grave de jeune femme. Ce profil sor-tait vaguement des ténèbres qui régnaient dans la boutique. Aufront bas et sec s’attachait un nez long, étroit, effilé ; les lèvresétaient deux minces traits d’un rose pâle, et le menton, court etnerveux, tenait au cou par une ligne souple et grasse. On nevoyait pas le corps, qui se perdait dans l’ombre ; le profil seulapparaissait, d’une blancheur mate, troué d’un œil noir large-ment ouvert, et comme écrasé sous une épaisse cheveluresombre. Il était là, pendant des heures, immobile et paisible,entre deux bonnets sur lesquels les tringles humides avaientlaissé des bandes de rouille.

Le soir, lorsque la lampe était allumée, on voyait l’intérieurde la boutique. Elle était plus longue que profonde ; à l’un desbouts, se trouvait un petit comptoir ; à l’autre bout, un escalieren forme de vis menait aux chambres du premier étage. Contreles murs étaient plaquées des vitrines, des armoires, des rangéesde cartons verts ; quatre chaises et une table complétaient lemobilier. La pièce paraissait nue, glaciale ; les marchandises,empaquetées, serrées dans des coins, ne traînaient pas çà et làavec leur joyeux tapage de couleurs.

D’ordinaire, il y avait deux femmes assises derrière le comp-toir : la jeune femme au profil grave et une vieille dame quisouriait en sommeillant. Cette dernière avait environ soixanteans ; son visage gras et placide blanchissait sous les clartés de la

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lampe. Un gros chat tigré, accroupi sur un angle du comptoir,la regardait dormir.

Plus bas, assis sur une chaise, un homme d’une trentained’années lisait ou causait à demi-voix avec la jeune femme. Ilétait petit, chétif, d’allure languissante ; les cheveux d’un blondfade, la barbe rare, le visage couvert de taches de rousseur, il res-semblait à un enfant malade et gâté.

Un peu avant dix heures, la vieille dame se réveillait. On fer-mait la boutique, et toute la famille montait se coucher. Le chattigré suivait ses maîtres en ronronnant, en se frottant la têtecontre chaque barreau de la rampe.

En haut, le logement se composait de trois pièces. L’escalierdonnait dans une salle à manger qui servait en même temps desalon. À gauche était un poêle de faïence dans une niche ; enface se dressait un buffet ; puis des chaises se rangeaient le longdes murs, une table ronde, tout ouverte, occupait le milieu dela pièce. Au fond, derrière une cloison vitrée, se trouvait unecuisine noire. De chaque côté de la salle à manger, il y avait unechambre à coucher.

La vieille dame, après avoir embrassé son fils et sa belle-fille,se retirait chez elle. Le chat s’endormait sur une chaise de la cui-sine. Les époux entraient dans leur chambre. Cette chambreavait une seconde porte donnant sur un escalier qui débouchaitdans le passage par une allée obscure et étroite.

Le mari, qui tremblait toujours de fièvre, se mettait au lit ;pendant ce temps, la jeune femme ouvrait la croisée pour fer-

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mer les persiennes. Elle restait là quelques minutes, devant lagrande muraille noire, crépie grossièrement, qui monte ets’étend au-dessus de la galerie. Elle promenait sur cette murailleun regard vague, et, muette, elle venait se coucher à son tour,dans une indifférence dédaigneuse.

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POUR COMPRENDRE

Étape 1 Lecture cursive et ouverture du roman......... 308Étape 2 Préface de la deuxième édition ................................... 310Étape 3 Le schéma actanciel ...................................................................... 312Étape 4 Une exposition retardée ......................................................... 314Étape 5 L’étude des tempéraments .................................................. 316Étape 6 Le schéma narratif .......................................................................... 318Étape 7 Tableau prémonitoire,

morgue et nouvelles toiles .................................................. 320Étape 8 Les jeudis : étude des mœurs

petites-bourgeoises.......................................................................... 322Étape 9 Du roman comme une tragédie................................ 324Étape 10 Du roman à l’ouverture du film de Carné.... 326

GROUPEMENTS DE TEXTESI) Les passages urbains dans la littérature.............................................. 328II) Présentation et défense du naturalisme.......................................... 336

INFORMATION/DOCUMENTATIONBibliographie, Internet, filmographie........................................................ 343

Après-texte

POUR

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LireAvant de répondre aux questions sui-vantes, lisez les encadrés « À savoir ».

1 Chapitre 1 (pp. 25-31) : en quoi ladescription du passage du Pont-Neufcrée-t-elle un climat à la fois réaliste,fantastique et symbolique quiannonce le meurtre ?

2 Chapitre 2 (pp. 32-39) : caractérisezen deux phrases la personnalité deThérèse. Quels effets peut produire lavie retirée qu’on lui impose ?

3 Chapitres 6 et 13 (pp. 59-64 et 120-128) : relevez les analogies entre lesdeux descriptions de Camille (portraitet cadavre).

4 Chapitre 16 (pp. 136-145) : trouvezquatre raisons pour lesquellesThérèse et Laurent en viennent às’éviter.

5 Chapitre 19 (pp. 163-175) : commentles amants amènent-ils Mme Raquin àleur proposer de se marier ?

6 Chapitre 21 (pp. 183-197) : que vasymboliser la cicatrice de la morsurelaissée par Camille ?

7 Chapitre 26 (pp. 234-245) : pour-quoi Thérèse et Laurent avouent-ils lemeurtre devant Mme Raquin ?

8 Chapitre 29 (pp. 264-275) : pour-quoi Thérèse finit-elle par « goûterune volupté âcre à être frappée » ?

9 Chapitre 31 (pp. 289-301) : quelleleçon morale peut-on tirer de ladéchéance de Thérèse et de Laurent ?

10 Chapitre 32 (pp. 302-306) : quelleambivalence de sentiments mèneLaurent et Thérèse au suicide ?En quoi peut-on dire que ce romans’achève comme une tragédie ?

308 LECTURE CURSIVE ET OUVERTURE DU ROMAN

LECTURE CURSIVELa lecture cursive est un premier contact avec l’œuvre. Après l’examendes première et quatrième de couverture, et une attention particulière àl’ouverture, le lecteur se laisse porter par le texte et son écriture brutaleet analytique ; il s’imprègne d’un climat, découvre les personnages. Les

péripéties et le suspense du roman sont contrariés par un certain détermi-nisme. Une lecture morcelée altérerait le rythme, l’enchaînement des scèneset des analyses psychologiques et sociologiques. La lecture cursive familia-rise avec un univers étranger (1867) et proche par son caractère de roman noir.Elle prépare les études méthodiques, incite à se documenter sur les peintresqui influencent Zola et prélude à la version filmique de Carné. Elle favorisel’émission d’interprétations, sur les personnages et sur l’écriture, qui serontdiscutées en classe avec des arguments précis.

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ÉcrireÉcrits d’argumentation

11 Proposez une critique moralisante(arguments polémiques) du roman.

12 Réfutez cette critique avec desarguments littéraires et moraux.

Chercher13 Étudiez la couverture. Manet futun ami de Zola qui commenta l’œuvredu peintre, tandis que Manet illustraitnombre de romans de Zola, notam-ment Nana. À quel moment du romanpeut-elle correspondre ? Relevez les

analogies entre le tableau et le roman(tant pour le sujet, les détails, quepour la façon de représenter).

14 Cherchez, dans l’œuvre de Manet,tous les tableaux qui pourraient illus-trer d’autres passages du roman(Thérèse au regard noir ; Thérèse aucafé ; Laurent ; Camille ; etc.).

15 Renouvelez l’expérience avec lesœuvres de Courbet.

Oral16 Présentez un résumé du romanque vous exposerez en deux minutes.

309CHAP. 1 À 32PAGES 25 À 306

INCIPIT ET OUVERTURE DU ROMANL’incipit, du latin incipit liber (« le livre commence »), désigne les pre-miers mots d’une œuvre : ici, il reste neutre. En revanche, les para-graphes suivants suscitent un étouffement, un dégoût qui troublent lelecteur. On parlera plutôt d’ouverture du roman sur le passage du Pont-

Neuf, auquel Zola consacre tant de lignes qu’il en fait un personnage. Le lec-teur doit émettre des hypothèses de lecture d’après la description d’un milieugéographique, sociologique et psychologique dans lequel Zola plonge sespersonnages comme pour une expérimentation scientifique.Ce passage, hanté de « formes bizarres », cerné d’une « muraille couturée decicatrices » et d’armoires-cercueils, est « un véritable coupe-gorge ». Le romandonnera du sens à ces remarques : il y aura un meurtre, des apparitions fanto-matiques et une cicatrice symbole du remords. Zola, critique d’art, présente untableau structuré, dont les perspectives se déforment progressivement en unclair-obscur angoissant. Il clôt son chapitre sur les trois protagonistes, placésdans des positions symboliques. Il réitère le titre du roman en décrivant lamercerie, avec ses lettres noires et rouges annonciatrices de mort et de pas-sion, s’arrête sur le profil de Thérèse et glisse sur une vieille femme abrutie etun homme « languissant ». La répugnance finale de Thérèse est suggestive.

À SA

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Émile Zola Thérèse Raquin

« Thérèse et Laurent sont des brutes humaines… ». En présentantaussi rudement ses héros, Zola, dans sa préface, souligne la vio-lence des passions et l’animalité des hommes, tout en préfigurantl’un de ses romans les plus célèbres : La Bête humaine. L’adultère,le complot, la mise à mort et les remords se font écho d’un romanà l’autre, tandis que le narrateur débusque les mensonges et lesfatalités. Thérèse Raquin glisse imperceptiblement de l’étudesociologique au fantastique et à la tragédie.

L’après-texte suggère diverses étapes qui s’inscrivent dans lesnouvelles perspectives du baccalauréat, tant pour les objetsd’étude que pour les nouvelles formes de l’écrit. Ces étapespermettent d’approfondir l’étude d’un mouvement littéraire, lenaturalisme, et s’attachent à préciser et à mettre en pratiqueles formes du discours et du récit, de l’argumentation et de lamise en scène, en s’appuyant sur des propositions de produc-tions écrites (d’invention, d’argumentation ou fonctionnelles)et orales – sans oublier toutes les ressources de l’audio-visuelet de l’Internet.

NIVEAU 4 : recommandé pour les classes de seconde (enseignement général) et de première (toutes séries).

ISBN 978-2-210-75440-9

9:HSMCLA=\ZYYU^:>Pour télécharger gratuitement le Livretdu professeur de Thérèse Raquin, tapezwww.classiquesetcontemporains.com(NUMEN obligatoire).

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