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Villes et Pays d’art et d’histoire Au fil de la ville Laissez-vous conter Concarneau

conter Concarneau - finisteretourisme.com · à l’activité portuaire : la nouvelle halle à marée est construite en 1992 et la cale sèche inaugurée en 2001. En parallèle à

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Villes et Pays d’art et d’histoireAu fil de la ville

Laissez-vous conterConcarneau

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La fondation

À l’origine, l’accès à cet îlot se fait à l’Ouest par un cordon sableux qui sert de gué. L’autre extrémité de l’île n’est séparée de la rive que par 60 mètres, le passage est donc relativement aisé des deux côtés. Les premières installations, dont témoigne le cartulaire de Landévennec, dépendent de l’abbaye du même nom. Il s’agit de cinq villae devenues un prieuré et occupées par une petite communauté de moines. À cette époque (XIe siècle), l’îlot est certainement déjà urbanisé, mais les témoignages archéologiques des périodes antérieures se font rares dans la Ville Close, les vestiges de l’époque romaine se situant aux alentours.

Un rocher carrefour

Passer par la Ville Close pour rallier Quimper à Quimperlé permet d’éviter le long détour nécessaire au franchissement du fleuve du Moros. Le seul autre passage, à gué, se situe bien plus loin dans les terres. La Ville Close est donc la route la plus facilement empruntable et le prieur gère la traversée du chenal à l’Est sur un bac. Sur l’île, les Concarnois disposent d’un puits mais se déplacent souvent jusqu’à la source de Saint-Jacques, dont l’eau est plus pure, sur la rive Nord en face de la Ville Close. Celle-ci se trouve sur la paroisse de Beuzec-Conq séparée de celle de Lanriec par le fleuve du Moros.

L’enceinte

Malgré cette ouverture sur l’extérieur et le fait que Concarneau soit un point de passage obligé sur un axe important de Basse-Bretagne, la ville en elle-même se limite à la surface de l’îlot. Sa position stratégique oblige le pouvoir en place à protéger la cité. Aujourd’hui on sait peu de chose de l’enceinte médiévale avant la fin du Moyen-Âge. Les travaux de reconstruction et de fortification, réalisés à partir de 1451, apportent des éléments de compréhension du dispositif défensif. Les plus grandes modifications de cette enceinte auront lieu au XVe et XVIe siècles. Au XIXe siècle, des transformations minimes sont apportées, alors que toute l’activité économique s’est déjà déplacée hors de la Ville Close.

En 1808, Concarneau est délimité au Nord par la commune de Beuzec-Conq et à l’Est par celle de Lanriec.

Le beffroi et la tour du Gouverneur veillent sur l’entrée de la Ville Close.

Le port

À l’origine, seul l’avant-port est utilisé, la zone se situant en arrière de la Ville Close étant pour partie une vasière. Dès le milieu du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe, des travaux d’aménagement permettent une meilleure utilisation de ces deux espaces grâce aux quais et au bassin d’échouage. Le môle, ou brise-lame à l’entrée du port protège les navires des tempêtes. Durant le XXe siècle, de nouveaux aménagements sont réalisés pour accueillir les thoniers, l’anse du Lin est comblée, ainsi que le bassin Pénéroff.

Les faubourgs

Déjà aux XVIIe et XVIIIe siècles, les négociants et les maîtres de chaloupe installent leurs presses à sardine sur la rive. Puis, face à l’importante augmentation du nombre d’habitants au cours du XIXe siècle, la Ville Close devient rapidement trop exiguë et l’on assiste à une véritable expansion des faubourgs. Les premières constructions restent très proches des rives, pour ensuite se déplacer sur les anciennes parcelles de terre labourable. Les quartiers de Pénéroff puis de la Croix se construisent et, avec le l’essor du commerce via la ligne de chemin de fer ouverte en 1883, la ville se développe sur l’actuel quartier du

Lin. Sur l’autre rive, le quartier du Passage sur la commune de Lanriec accueille une partie de la communauté des marins pêcheurs.

L’extension de la ville

Dans un contexte de floraison économique liée à la pêche fraîche, Concarneau fusionne avec les deux communes voisines : Beuzec-Conq en 1945 et Lanriec en 1959. Depuis 2012, Concarneau appartient à CCA, Concarneau Cornouaille Agglomération, qui regroupe neuf communes : Elliant, Melgven, Névez, Pont-Aven, Rosporden, Saint-Yvi, Tourc’h, Trégunc et ... Concarneau. Aujourd’hui, on assiste à une accélération de l’urbanisation près des côtes mais cette communauté d’agglomération équilibre les types de paysage entre campagne et mer et dynamise les activités diversifiées.

Le bassin d’échouage du quai Pénéroff a été comblé en 1937. Les navires venaient s’y amarrer pour déposer leur pêche sur la demi-lune.

Tout ce qui est situé à l’extérieur de la Ville Close fait partie des faubourgs. Les halles construites par Joseph Bigot à partir de 1853 ont été rehaussées. L’étage percé d’arcades abrite désormais le Pôle Culturel

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Aux origines

Ce ne sont pas les légendes qui manquent à propos de la fondation de Concarneau, certaines se rapportant au récit du roi Gradlon sauvé par saint Guénolé alors que la ville d’Ys était recouverte par les flots. Cependant, les vestiges archéologiques correspondant aux premières installations n’ont pas été retrouvés sur l’îlot mais autour de la baie. Il s’agit de sépultures du Néolithique et de l’Age du Bronze et de quelques sites de la période romaine. Une motte castrale du Xe siècle est encore visible à Penhoat, en revanche des sondages archéologiques en Ville Close n’ont pas pu démontrer que le tertre actuel correspondrait à ce type d’édifice.

Un lieu de pouvoir

L’histoire de la ville ne commence donc qu’à la fin du XIe siècle avec l’installation de la châtellenie ducale. Au XIIIe siècle, Jean II fait construire à Concarneau l’auditoire de la cour de justice de la châtellenie dont font partie Fouesnant et Rosporden. Le territoire concarnois est divisé entre les possessions du duc, de l’abbaye de Landévennec et de l’évêque de Cornouaille à qui appartient une partie du faubourg. Au XVIIe siècle, Concarneau est ville royale, siège de sénéchaussée et députera aux Etats jusqu’en 1789.

La ville en ordre de bataille

En 1373, le siège de la ville par Du Guesclin et le récit de ses trois assauts successifs laissent à penser que la muraille primitive était suffisamment forte pour résister. Durant les guerres de religion, en 1576, les protestants envahirent la ville mais furent chassés par les habitants des alentours. Il s’agit sans doute du dernier événement militaire en Ville Close, celle-ci perdant progressivement son intérêt stratégique au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. En 1699, des travaux seront pourtant effectués. C’est surtout dans la première moitié du XIXe siècle que l’on reconsidère le rôle militaire de la Ville Close, en flanquant certaines tours d’éperons.

Cette photographie prise lors des recherches archéologiques de 1997 montre les vestiges de la tour du XIIIe siècle située à l’extrémité sud-est de la Ville-Close.

Reconstitution du combat entre du Guesclin et un Anglais en 1373 à l’occasion des visites-spectacles l’été.

L’ère du changement

Concarneau devient au XIXe siècle une ville très active du littoral breton. À partir de 1851, les négociants, presseurs de sardine, cèdent le pas aux industriels de la conserve. En 1930, on ne comptera pas moins de 32 usines à Concarneau, et les marins de la ville commenceront à pêcher le thon en 1906. La première génération du groupe des peintres de Concarneau, qui se réunit autour d’Alfred Guillou et de son ami Théophile Deyrolle, s’installe en ville dans des ateliers parfois conçus pour eux au dernier étage des maisons donnant sur le port.

Venus des quatre coins du monde, c’est grâce à leur intervention que les fortifications échappent à la destruction et sont classées Monument historique.

sont réalisés sur le fer à cheval et les places du centre-ville, en conformité avec la zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). En 2005, la Maison du Patrimoine ouvre également ses portes : la tour et la maison du Gouverneur et le logis du Major, une des deux dernières maisons en pan-de-bois de Concarneau, sont restaurés sous la maîtrise d’œuvre de l’Architecte en chef des Monuments historiques. Le Pôle Culturel est aménagé en 2006 au-dessus des halles et permet depuis la coordination de toutes les actions culturelles de la ville. L’urbanisation de la ville suit ce développement en ce début de XXIe siècle : le quartier de Kerauret et d’autres importantes opérations immobilières sortent de terre.

Des aménagements

Le XXe siècle marque la grande période de l’aménagement du port de pêche puis du port de plaisance dans les années 60. C’est dans ce contexte qu’est créé le Musée de la Pêche en 1961 en Ville Close, abritant une collection sur l’histoire et les techniques de pêche du monde entier. Les nouvelles normes européennes ont eu pour conséquence une modernisation des structures liées à l’activité portuaire : la nouvelle halle à marée est construite en 1992 et la cale sèche inaugurée en 2001. En parallèle à ces aménagements portuaires, l’image de la ville et la mise en valeur de son patrimoine devient une préoccupation de plus en plus importante. Afin d’améliorer le cadre de vie des habitants, des commerçants et de séduire les touristes, d’importants aménagements

La cheminée en brique de la conserverie Bouvais-Flon (actuellement le CAC) à laquelle il manque le sommet.

« L’ancien établissement de pisciculture, à Concarneau - dessin de Mesnel, d’après une photographie de M. de la Blanchère», gravure extraite du Magazine Pittoresque de 1862 représentant les viviers du laboratoire de biologie marine.

La transformation de la vasière en port de pêche au cours du XXe siècle a permis la création d’un espace dédié aux différents types de pêches.

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La Ville Close

Ceinte par des murailles en granite de 2,50 à 3 mètres d’épaisseur, de neuf tours et percées de quatre portes, la Ville Close était autrefois protégée par une succession de ponts-dormants et de ponts-levis. À l’intérieur de la place forte, des maisons d’habitation occupent l’essentiel du parcellaire étroit. Pour cette raison, certaines sont construites avec une façade en pignon de granite. De nombreuses, en pan-de-bois, furent détruites par des incendies ou pour aligner leurs façades. Au XIXe siècle, l’armée rehausse le parapet, ajoute casernes et poudrière. Classées Monument Historique depuis 1899 grâce à une pétition des habitants dont les peintres étaient à l’initiative, les fortifications ont par deux fois échappé à la destruction.

Le château de Kériolet

Ce manoir du XVe siècle, acheté en 1862 par la princesse russe Zénaïde Narischkine et son époux, fut considérablement remanié par l’architecte diocésain Joseph Bigot. Celui à qui l’on doit les flèches de la cathédrale de Quimper, mais aussi les halles et l’ancienne mairie de Concarneau s’est inspiré ici de nombreux monuments civils et religieux observés dans la région. À la demande de la princesse, la construction s’articule autour du bâtiment d’origine auquel Bigot ajoute tours, chapelle en granit ciselé aujourd’hui disparue, pont-levis, muretin crénelé et salle de garde.

Les aléas des lieux de culte

Si certains édifices religieux sont restés pérennes à Concarneau, à l’instar de l’église Notre-Dame de Lorette construite au XIVe siècle à Lanriec, d’autres ont subi les outrages du temps. Ainsi, la chapelle Notre-Dame du Portal, lieu de culte puis caserne, abrite désormais une partie du Musée de la Pêche. La chapelle de la Trinité fut tour à tour hôpital, école et lieu de spectacles et d’expositions. Dans la partie Est de la Ville Close, il ne reste que la façade néo-classique de l’ancienne église Saint-Guénolé. La chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, dite de La Croix, fut rendue au culte en 1851 après avoir été utilisée par l’Armée. De l’église du Saint-Cœur de Marie, démantelée à partir du 8 novembre 1994, ne reste que le clocher. À son emplacement, une nouvelle église consacrée à saint Guénolé allie architecture et matériaux contemporains depuis 1996.

La Ville Close est le centre historique de Concarneau. Le beffroi qui domine l’entrée a été construit en 1906. Il est devenu l’emblème de la ville.

La maison du Gouverneur est l’une des deux dernières maisons en pan-de-bois. Elle accueille depuis 2005 l’atelier et la salle d’exposition temporaire de la Maison du Patrimoine.

L’architecture et la décoration du château de Keriolet font référence à de nombreux symboles de la Bretagne et de la Franc-Maçonnerie.

Eglises du Saint-Coeur de Marie et de Saint-Guénolé, deux architectures du XXe siècle : néo-byzantine pour la première (1922), la seconde s’inspirant des églises primitives et abritant la mosaïques de Jean Bazaine.

Le Passage

Séparé de la Ville Close à l’Est par le chenal d’accès au port, ce quartier doit son nom à sa situation de passage obligé sur la route reliant Quimper à Quimperlé. Les habitants de ce quartier menaient une vie rurale en dehors des périodes de pêche, ce qui leur valu le sobriquet de «Vachics» de la part des Concarnois. La liaison entre la Ville Close et le Passage était assurée autrefois, à la godille, par le passeur de Lanriec. Aujourd’hui motorisé, le bac permet à plus de 290 000 passagers par an de traverser le bras de mer.

Le quartier de Kerandon

Sur les terres de la ferme de Kerandon, attestée au XVIIIe siècle, le village des trois fontaines, communément appelé cité de Kerandon, voit le jour de 1958 à 1968. Ce premier ensemble de 680 logements H.L.M. à Concarneau, répartis en vingt barres d’immeubles et une tour, répond au besoin de construire rapidement et à bon marché pour faire face à la pénurie de logements liée à l’essor du port de pêche. Béton, travées régulières, toits en terrasse, noms d’arbres donnés aux rues et aux immeubles caractérisent ce quartier surplombant la ville. Dès l’origine, des équipements collectifs complètent la cité que le XXIe siècle va voir évoluer.

Un port au coeur de la ville

Au début du XXe siècle Concarneau se dote d’équipements à destination des pêcheurs tels que l’abri du marin et l’école de pêche municipale. En 1936, avec l’arrivée des moteurs diesel, la pêche, notamment de thons germons, connaît un essor considérable et Concarneau devient le premier port thonier d’Europe. En constante évolution, des superstructures telles qu’un slipway, un élévateur à bateau, puis une halle à marée de 17500 m² conforme aux normes européennes y sont construites dès 1960. Désormais, ce sont 1600 mètres de quais qui permettent l’accostage des chalutiers, ligneurs et bolincheurs.

La pointe du Cabellou

Ce bras de terre, dont l’extrémité accueille un fort du XVIIIe siècle classé Monument historique, a vraisemblablement eu un rôle de protection depuis l’époque protohistorique comme en témoigne une carte postale du début du XXe siècle. Ce quartier est aujourd’hui un lieu de villégiature assez prisé. Il aura pourtant fallu réaliser de gros travaux pour rendre cette zone marécageuse salubre et ainsi pouvoir construire villas et hôtels chics. Le premier « La Belle Etoile » date de la période du développement du tourisme balnéaire dans les années 1930. La chapelle Saint-Fiacre, ramenée de Riec-sur-Belon à cette même époque, est devenue un lieu d’exposition.

La Place Duquesne au quartier du Passage. Les façades hétéroclites des résidences ont remplacé celles des conserveries.

L’élévateur à bateaux est un équipement indispensable pour la mise à l’eau des navires construits ou rénovés dans les chantiers.

Plusieurs éléments défensifs se sont succédés à cet emplacement. Un blockaus de la Seconde Guerre Mondiale est toujours visible en arrière du fort du Cabellou.

La tour du quartier de Kerandon marque le paysage de la ville. Un panorama imprenable sur l’ensemble de la baie est l’apanage de ses habitants.

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Les chercheurs de la mer

Passionné par la faune marine, Etienne Guillou, pilote du port de Concarneau, fait construire avec le chercheur Victor Coste, le premier vivier-laboratoire au monde en 1859. En 1881, il prend le titre de Laboratoire Maritime du Collège de France. Référence depuis de nombreuses années auprès des biologistes du monde entier, la station de biologie marine de Concarneau est aujourd’hui rattachée au Muséum National d’Histoire Naturelle. Une vingtaine de chercheurs y travaille et accueille chaque année 150 stagiaires de tous horizons. Le grand public y trouve également sa place grâce aux aquariums du Marinarium, espace entièrement rénové en 2002.

Poissons, coquillages et crustacés

Le développement de la ville au XIXe siècle est principalement dû à l’essor des conserveries ou « friteries », comme on les appelait à l’époque. Aujourd’hui encore, les sardines à l’huile et autres conserves à l’ancienne ravissent les papilles et sont renommées sur tous les continents. La pêche fraîche n’est pas en reste et les étals des poissonniers proposent des produits débarqués quotidiennement, la langoustine étant particulièrement appréciée. Sous la criée de Concarneau dépendant de la Chambre de Commerce et d’Industrie, les pêcheurs déposent chaque année environ 6000 tonnes de poissons. Les mareyeurs y font leurs achats tous les jours à 6h00.

Les chantiers navals

Il semble évident qu’une ville portuaire ne peut fonctionner sans bateau. Les métiers de la construction navale, du charpentier au calfat en passant par le voilier, ont beaucoup évolué. Si certaines entreprises ont gardé leur caractère artisanal, dans la tradition des chantiers de l’anse du Lin ou du Passage, d’autres sont passées à un système industriel pouvant construire ou réparer des navires jusqu’à 100 mètres de long. Des bateaux de course ou des voiliers de luxe sortent également de ces chantiers, situés dans l’anse du Roudouic.

Plusieurs conserveries de Concarneau utilisent encore les procédés artisanaux. Ici les sardines étêtées attendent leur mise en boîte.

Les langoustines sont les gourmandises de la mer. La cale sèche peut accueillir des bateaux jusqu’à 115 mètres de long.

La navigation de plaisance

À la fin des années 1890 et jusqu’à la période de l’entre-deux guerres, Paul Signac participait déjà aux régates organisées à Concarneau sur son yacht l’Olympia. Mais c’est essentiellement après la Seconde Guerre mondiale que la plaisance fait son entrée dans la baie, grâce à la fondation de l’Ecole de voile des Glénans, dont le cours de navigation sert à tous les marins. L’aménagement du port de plaisance, à l’emplacement de l’ancien port de pêche, permet d’accueillir plus de 25000 plaisanciers par an. Certaines courses de renom, telle la transat Concarneau-Saint-Barthélémy, attirent de grands navigateurs appréciant le plan d’eau qu’offre la baie de La Forêt.

Station de tourisme

Tel est le label reçu par Concarneau en 1929 ; première reconnaissance de la tradition hôtelière existante depuis le XVIIIe siècle. L’obtention du label récompense ainsi la qualité de l’accueil à Concarneau grâce à des enseignes emblématiques telles que l’Amiral, l’hôtel Sergent, Ty-Houlen, le Grand Hôtel, la Belle Etoile, l’hôtel de Cornouailles. Ce dernier, de style art déco, proposait à ses visiteurs salle de bal, casino, bar américain, salles de jeux et cabines plages. Aujourd’hui, même si celles-ci ont disparu, reste sur le front de mer de nombreux témoignages de l’éclectisme de l’architecture balnéaire. La Ville a reconquit ce titre en 2014.

La culture à tous les coins de rue

Concarneau est le théâtre de multiples animations artistiques et culturelles. À l’instar des peintres du XIXe siècle, Georges Simenon, Claude Chabrol, Jean Renoir ont fait de la ville bleue le décor de leur création. Aujourd’hui encore la vie artistique est présente le long des quais grâce aux sculptures monumentales des Monumentailles. Quant à la littérature, le festival Livre et Mer lui rend hommage chaque année au mois d’avril. Le festival du «Chien Jaune» lui, met le polar sur le devant de la scène au mois de juillet. La musique est également célébrée par des concerts durant l’été au carré des Larrons.

L’hôtel de Cornouailles domine toujours la plage qui porte son nom. Le rendez-vous de l’été : le festival des Filets Bleus met en scène les traditions bretonnes.

Mais, le festival des Filets Bleus, avec son défilé et ses bagadoù reste l’événement marquant du mois d’août depuis 1905.

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La collecte de mémoires orales du territoire

« Vies maritimes » est un parcours d’interprétation qui permet d’appréhender la vie à Concarneau par les mémoires orales des habitants de la ville. Le circuit comporte 10 étapes et proposent une cinquantaine de vidéos de témoignages, accessibles par QR Codes ou sur www.concarneau.fr.

Ces brefs récits illustrés sont un condensé des entretiens menés avec les témoins dans lesquels chacun livre son vécu.

La collecte de mémoire, qu’est ce que c’est ?

La collecte permet le traitement et la conservation des informations, des connaissances, des idées, du savoir et du savoir-faire accumulés au fil des ans et dont la somme constitue la mémoire. Il s’agit de sauvegarder les paroles qui témoignent d’une vie, d’un évènement ou d’une identité culturelle.Ces archives orales abordent l’histoire d’une manière différente. Elles sont constituées de témoignages oraux provoqués ou spontanés et se présentent sous la forme d’enregistrements. La collecte de mémoire permet de susciter des regards croisés sur l’évolution d’un territoire : restructuration urbaine, identité et devenir d’un quartier, d’un espace en friche, d’un édifice, mise en valeur du patrimoine, etc.

Archivage

Chaque témoignage enregistré est versé aux archives municipales, puis rendu disponible sur la base de données «RADdO» (Réseau des Archives et Documents de l’Oralité).www.raddo-ethnodoc.com/concarneau

"Vies maritimes" vous propose une cinquantaine de témoignages racontant les liens de Concarneau avec la mer.

QR Codes, kezako ?

On les trouve partout, à la télé, dans les magazines, sur les affiches… Aujourd’hui les QR codes se déploient en masse dans le domaine de la culture et du tourisme. QR signifie Quick Reponse, tout simplement parce qu’il peut être rapidement décodé. Il s’agit d’une sorte de code barre en 2D qui peut contenir beaucoup plus d’informations qu’un code barre qui lui est dans une seule dimension.

QR Codes,comment ça marche ?

1- Télécharger l’application gratuite afin de lire le QR Code sur votre Smartphone ou tablette.Ces applications sont téléchargeables depuis Internet ou dans l’App Store ou le Play Store.

2- Photographier ou flasher le QR code.

3- Accèder au site.

4- Voir et écouter les vidéos, sons, textes et images

L’équipe du service patrimoine

Mémoires en chantier est une démarche portée par toute une équipe. Le service patrimoine, dans le cadre du label Ville d’Art et d’Histoire, a pour mission de transmettre l’his-toire et les histoires de la ville, afin de nourrir son identité. Pour transmettre et créer du lien nous nous engageons tous.

...L’OPCIL’Office du Patrimoine Culturel Immatériel

L’OPCI regroupe des chercheurs se mettant au service de ceux qui veulent sauver et faire vivre les traditions orales et les savoir-faire populaires de leur territoire. L’OPCI apporte son expertise dans l’aventure de Mémoires en Chantier.

Un port en mouvementUn port est en constante évolution : on gagne sur la mer, les métiers changent...

L’ activité portuaire avant 1970La vie autour du bassin Pénéroff et du môle a évolué : du débarquement du poisson à l’arrivée de la plaisance...

Ressources et dangers de la merLa mer est pleine de ressources. Les marins-pêcheurs font leur métier, parfois au péril de leur vie.

Un quartier de conserveriesLes 32 conserveries de Concarneau rythmaient la vie de la ville.

Les échangesLes halles ont été et sont toujours un lieu d’échanges : commerciaux, culturels, politiques...

La Ville Close, une île dans le portCoeur historique de la ville, la Ville Close a connu plus d’un millier d’habitants...

Le port de pêche aujourd’huiChalutage, bolinche, petite pêche...transforment le visage du port au fil du temps.

Autour du chenalLe chenal sépare la Ville Close du quartier des «Vachics». Le bac fait le lien d’une rive à l’autre, depuis le Moyen Âge.

Vue des SeychellesElle ne se voit pas, mais la pêche au thon tropical est très importante pour Concarneau.

Apprentissages et traditionsLes métiers de la mer sont multiples et fédérateurs de traditions fortes.

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Les sardiniers (1h)

Musée de la Pêche Trous de presse à sardines Quai Pénéro� Mar inar ium et laboratoire de biologie mar ine Ancien abr i du mar in Ancienne cr iée aux thons Chapel le Notre Dame - de -Bon-Secours et stè le des mar ins pér is en mer Phare de La Croix Quai Russe Usines et quai Nul Ancienne cheminée de br iques de l ’us ine Bouvais-Flon Habitat ions de pêcheurs du XIX e s ièc le Hal les Arr ière -por t

Les ar t istes (45 mn)

Quai d ’Aigui l lon (S imenon) Clocher du Saint- Cœur de Mar ie et colonnes sculptées Mosaïque de Bazaine sur l ’égl ise Saint- Guénolé Mosaïque sur la maison du n°2 rue des écoles ( l ’Hermine) Pôle Culturel Place Jean Jaurès et hôtel Les Grands Voyageurs (Flauber t ) Taverne “Les Korr igans” (sculptures) Maison nor végienne (dernier étage verr ière pour des atel iers d ’ar t istes au début du XX

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Ancienne maison d ’Al f red Gui l lou Monumentai l les (sculptures en bois ) Ecole Munic ipale de Musique G aler ie de l ’hôtel de v i l le

Les cheminots (45 mn)

O �ce de Tour isme Emplacement de la pet i te gare Al lée Jean-Mar ie Le Br is Jardins ouvr iers G are de la Compagnie Par is - Or léans de 1883 Avenue de la G are

Les Vachics (45 mn)

Bac Quar t ier du Passage Avant-por t Statue de Duquesne Abr i du mar in Centre Européen de Formation Cont inue Mar i t ime (à l ’ar r ière du bât iment) Sainte Anne… et sa casemate Bois du Rouz Moul in du Rouz Egl ise Sainte -Anne du Passage Place Duquesne Usines et chant iers

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Vi l le Close insol i te (1h)

For t i�cat ions Maison du Patr imoine Caserne Her vo Rue M i l i ta i re Poste de secours de K ather ine Wyl ie Chapel le de la Tr in i té P lace Saint- Guénolé Por te aux Vins Egl ise Saint- Guénolé Carré des Larrons (spec tacles gratuits en été) Por te des Larrons Por te du Passage, le bac Tour aux Chiens Fer à Cheval Butte du Pet i t Château Poudr ière Rue Théophi le Louarn : maisons à façade en pignon Puits de Ker iolet

F Promenade balnéaire (1h)

Corniche et v i l las Plage Rodel Plage des Dames Panneaux ornithologiques Plage du M ine Hôtel et p lage de Cornouai l les B lock aus et î le aux Sour is Plage des Sables B lancs une forêt foss i l i sée y est v is ible à marée basse

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À v is i ter

Panneau d ’interprétat iondu patr imoine

Crédits photographiques© Ville de Concarneau© Archives municipales / Ville de Concarneau© Franck Bétermin© Citéos© Bernard Galéron© Bernard Le Merdy© ZeddaConception / RédactionService patrimoine / Ville de ConcarneauPlanService communication / Ville de ConcarneauImpressionImprimerie du Commerce

Z.A.Portuaire

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Laissez-vous conter Concarneau, Ville d’art et d’histoire…

…en compagnie d’un guide conférencier agréé par le ministère de la Culture.Le guide vous accueille. Il connaît toutes les facettes de Concarneau et vous donne les clefs de lecture pour comprendre l’échelle d’une place, le développement de la ville au fil de ses quartiers. Le guide est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poser vos questions.

Le service du patrimoinecoordonne les initiatives de Concarneau, Ville d’art et d’histoire. Il propose toute l’année des animations pour la population locale et pour les scolaires. Le service se tient à votre disposition pour tout projet.Pôle Culturel - Place du Général de Gaulle - 29900 Concarneau02 98 50 39 17 - [email protected]

Si vous êtes en groupeConcarneau vous propose des visites toute l’année sur réservation.L’Office de Tourisme et le service du patrimoine sont à votre disposition pour l’organisation de votre programme. Renseignements au : 02 98 50 38 68

Renseignements, réservationMaison du patrimoine, tél. 02 98 60 76 06Ville Close, Tour du [email protected] / www.culture-concarneau.fr

Office de tourisme, tél. 02 98 97 01 44Quai d’[email protected] / www.tourismeconcarneau.fr

Concarneau appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoireLe ministère de la Culture et de la Communication, direction de l’Architecture et du Patrimoine, attribue l’appellation Villes et Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent leur patrimoine. Il garantit la compétence des conférenciers et des animateurs de l’architecture et du patrimoine et la qualité de leurs actions. Des témoignages archéologiques de la préhistoire à l’architecture du XXIe siècle, les Villes et Pays mettent en scène le patrimoine dans sa diversité.Aujourd’hui un réseau de 131 Villes et Pays vous offre son savoir-faire sur toute la France.

À proximitéLe Pays d’art et d’histoire de Morlaix, Dinan, Dinard, Fougères, Lorient, Nantes, Quimper, Rennes Métropole, Vannes et Vitré bénéficient de l’appellation Ville d’art et d’histoire. «

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