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L e jo u rn al du Centre Hospitalier de St Laurent d u Pont Page 1 L a situation financière 2013 de l’établissement, présentée aux différentes instances en juin, est déficitaire (déficit global 1 029 000 €). Ce déficit trouve en majeure partie son origine dans la difficulté qui perdure de trouver les ressources pour assurer la totalité des charges transversales. Ces charges transversales sont constituées des fonctions administratives, logistiques et médico- techniques de l’établissement. Nos ressources budgétaires proviennent majoritairement de l’activité médico-sociale (personnes âgées et handicapées), l’activité sanitaire court et moyen séjour représente 16 % des ressources du centre hospitalier. L’arrêt de l’activité de psychiatrie infanto-juvénile (hôpitaux de jour, CMP, CPIJ), parachevé début 2011 a engendré une perte de recettes de l’assurance maladie dont une partie couvrait les charges transversales. L’établissement doit donc repenser ses organisations transversales pour les adapter à la diminution de ses recettes. L’absentéisme demeure conséquent au sein de nombreux services, malgré les dispositions prises au fil des années pour atténuer la pénibilité au travail (formation, équipements d’aide à la manutention, etc.). Le recours à du personnel de remplacement alourdit la charge puisque l’établissement porte également la rémunération du personnel absent. La stagnation, voire la diminution des moyens alloués au domaine de la santé et du secteur médico-social conduisent le Ministère de la santé et les collectivités départementales à encourager les collaborations et la mutualisation de moyens entre les établissements de santé et médico-sociaux, afin de gagner en efficience et de réduire les coûts. Le centre hospitalier de Saint Laurent du Pont a fait le choix d’une organisation en direction commune en 2012, avec les Centres hospitaliers de Voiron, Saint Geoire en Valdaine et les EHPAD de Voreppe et Entre Deux Guiers. Ce mode de fonctionnement va permettre d’optimiser certaines fonctions transversales et de réduire progressivement une partie de la charge qui pèse sur ses budgets de fonctionnement, en générant notamment des recettes complémentaires. Depuis le 1er janvier 2014 la blanchisserie fonctionne dans le périmètre de la direction commune, via le GCS Voironnais-Chartreuse, elle se spécialisera progressivement dans le traitement du linge des résidents. Elle assure dorénavant cette prestation pour l’EHPAD d’Entre Deux Guiers, le centre hospitalier de Voiron (EHPAD de Coublevie) et le centre hospitalier de Saint Geoire en Valdaine. Dans un même temps le traitement du linge plat a été transféré au GCS Alpes Santé administré par le CHU de Grenoble, à un coût article moindre, ce qui permet de limiter le programme de renouvellement de certains équipements de la blanchisserie arrivés en fin de vie. Le principal bénéfice de ces mutualisations va venir de la restauration. La mise en service de la nouvelle unité centrale de production alimentaire (UCPA), fin 2011, a généré un surcoût annuel de plus de 400 000 €. C’était une évolution inéluctable compte tenu de la non- conformité de l’ancienne cuisine. L’élargissement de la production alimentaire au profit des établissements de la direction commune va représenter un projet essentiel afin de limiter l’impact des charges transversales sur nos résultats financiers. A l’avenir, en servant des repas pour les Centres Hospitaliers de Voiron et Saint Geoire en Valdaine, ainsi que pour l’EHPAD d’Entre Deux Guiers, le prix de revient d’un repas va passer de 5.75 € à environ 5.00 €, cela entrainera une baisse de 400 000€ de la charge de la fonction restauration pour les unités de l’établissement. Dans un autre domaine, dès septembre 2014 des discussions vont être entamées au sein des instances mais aussi avec les tutelles sur le devenir de la résidence Bellevue. En effet, le foyer logement, d’une capacité de 40 places, est actuellement occupé par 28 résidents. Plusieurs réorganisations ont été effectuées depuis 2010, mais elles n’ont pas permis de résorber les déficits de ce service, dont les ressources ne permettent plus de couvrir la totalité de sa quote-part de charges transversales remboursées au budget principal depuis plusieurs années. Une étude pour un transfert de lits de l’EHPAD Le Pertuis sur la structure a été confiée à un organisme extérieur en début d’année 2014. Les conclusions de ce rapport n’ont énoncé aucune solution viable qui permettrait de soutenir l’activité de la résidence Bellevue, notamment en raison des contraintes techniques de sécurité incendie et des moyens financiers exorbitants à investir pour remettre le bâtiment aux normes. D’autre part les 10 lits d’EHPAD installés au 1er étage ont été autorisés à fonctionner à titre temporaire, en attendant la fin des travaux de l’EHPAD d’Entre Deux Guiers. Suite de l’article page 2. Contexte financier et perspectives à venir pour le centre hospitalier Numéro 27 - Automne 2014 Chef de la publication : L. CHARBOIS Ecriture des articles : J. MAZABRARD Relecture : V. MARTIN PAO et photo de la couverture : J. MAZABRARD Imprimerie Notre Dame 38330 Montbonnot Numéro Spécial En Octobre 2014 hinfo-sept2014_hinfo 10.09.14 16:43 Page 1

Contexte financier et perspectives à venir pour le … · médico-social conduisent le Ministère de la santé et ... Saint Geoire en Valdaine et les EHPAD de ... -Droits des usagers

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Le journal

du Centre Hospit

alier de St Laurent du Pont

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La situation financière 2013 del’établissement, présentée aux différentes

instances en juin, est déficitaire (déficit global1 029 000 €). Ce déficit trouve en majeure partieson origine dans la difficulté qui perdure detrouver les ressources pour assurer la totalitédes charges transversales. Ces chargestransversales sont constituées des fonctionsadministratives, logistiques et médico-techniques de l’établissement.

Nos ressources budgétaires proviennentmajoritairement de l’activité médico-sociale(personnes âgées et handicapées), l’activitésanitaire court et moyen séjour représente 16% des ressources du centre hospitalier. L’arrêtde l’activité de psychiatrie infanto-juvénile(hôpitaux de jour, CMP, CPIJ), parachevé début2011 a engendré une perte de recettes del’assurance maladie dont une partie couvrait lescharges transversales. L’établissement doit doncrepenser ses organisations transversales pourles adapter à la diminution de ses recettes.

L’absentéisme demeure conséquent au sein denombreux services, malgré les dispositionsprises au fil des années pour atténuer lapénibilité au travail (formation, équipementsd’aide à la manutention, etc.). Le recours à dupersonnel de remplacement alourdit la chargepuisque l’établissement porte également larémunération du personnel absent.

La stagnation, voire la diminution des moyensalloués au domaine de la santé et du secteurmédico-social conduisent le Ministère de lasanté et les collectivités départementales àencourager les collaborations et lamutualisation de moyens entre lesétablissements de santé et médico-sociaux, afinde gagner en efficience et de réduire les coûts.

Le centre hospitalier de Saint Laurent du Pont afait le choix d’une organisation en directioncommune en 2012, avec les Centres hospitaliersde Voiron, Saint Geoire en Valdaine et lesEHPAD de Voreppe et Entre Deux Guiers. Cemode de fonctionnement va permettred’optimiser certaines fonctions transversales etde réduire progressivement une partie de lacharge qui pèse sur ses budgets defonctionnement, en générant notamment desrecettes complémentaires.

Depuis le 1er janvier 2014 la blanchisseriefonctionne dans le périmètre de la directioncommune, via le GCS Voironnais-Chartreuse, ellese spécialisera progressivement dans letraitement du linge des résidents. Elle assuredorénavant cette prestation pour l’EHPADd’Entre Deux Guiers, le centre hospitalier de

Voiron (EHPAD de Coublevie)et le centre hospitalier de

Saint Geoire en Valdaine.Dans un même temps letraitement du linge plat aété transféré au GCS

Alpes Santé administré parle CHU de Grenoble, à un coût

article moindre, ce qui permet delimiter le programme de renouvellement decertains équipements de la blanchisserie arrivésen fin de vie.

Le principal bénéfice de ces mutualisations vavenir de la restauration. La mise en service de lanouvelle unité centrale de productionalimentaire (UCPA), fin 2011, a généré unsurcoût annuel de plus de 400 000 €. C’était uneévolution inéluctable compte tenu de la non-conformité de l’ancienne cuisine.L’élargissement de la production alimentaire auprofit des établissements de la direction

commune va représenter un projet essentielafin de limiter l’impact des chargestransversales sur nos résultats financiers. Al’avenir, en servant des repas pour les CentresHospitaliers de Voiron et Saint Geoire enValdaine, ainsi que pour l’EHPAD d’Entre DeuxGuiers, le prix de revient d’un repas va passer de5.75 € à environ 5.00 €, cela entrainera unebaisse de 400 000€ de la charge de la fonctionrestauration pour les unités de l’établissement.

Dans un autre domaine, dès septembre 2014des discussions vont être entamées au sein desinstances mais aussi avec les tutelles sur ledevenir de la résidence Bellevue.

En effet, le foyer logement, d’une capacité de40 places, est actuellement occupé par 28résidents. Plusieurs réorganisations ont étéeffectuées depuis 2010, mais elles n’ont paspermis de résorber les déficits de ce service,dont les ressources ne permettent plus decouvrir la totalité de sa quote-part de chargestransversales remboursées au budget principaldepuis plusieurs années. Une étude pour untransfert de lits de l’EHPAD Le Pertuis sur lastructure a été confiée à un organisme extérieuren début d’année 2014. Les conclusions de cerapport n’ont énoncé aucune solution viable quipermettrait de soutenir l’activité de la résidenceBellevue, notamment en raison des contraintestechniques de sécurité incendie et des moyensfinanciers exorbitants à investir pour remettrele bâtiment aux normes.

D’autre part les 10 lits d’EHPAD installés au 1erétage ont été autorisés à fonctionner à titretemporaire, en attendant la fin des travaux del’EHPAD d’Entre Deux Guiers.

Suite de l’article page 2.

Contexte financier et perspectives à venir pour le centre hospitalier

Numéro 27 - Automne 2014

Chef de la publication : L. CHARBOIS Ecriture des articles : J. MAZABRARD Relecture : V. MARTIN

PAO et photo de la couverture : J. MAZABRARD Imprimerie Notre Dame 38330 Montbonnot

NuméroSpécial

En Octobre2014

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Le rapport de Certification a été remis à la direction

Toutefois, l’établissement a déjà transmis uncourrier aux familles, leur précisant la gestiondifficile de ces 10 lits et préconisant dès àprésent l’amorçage de transferts vers lePertuis ou la Matinière, selon l’état de santédu résident ainsi que des demandesd’admission sur d’autres structures. Lafermeture de ces 10 lits va permettre auxaides soignantes de réintégrer l’EHPAD lePertuis. Cette décision qui ne constituequ’une anticipation, est rendue inéluctable auregard des difficultés de fonctionnementliées à l’absentéisme des personnels.

Les lignes bougent également au niveau del’informatique. Des réunions se déroulententre les services informatiques des deux

établissements, Voiron et Saint Laurent duPont. A moyen terme une seule direction auraen charge la gestion des systèmesd’information des établissements de ladirection commune, avec une équiped’informaticiens. Dès à présent, le centrehospitalier de Saint Laurent du Pont a fait lechoix d’intégrer progressivement lessolutions informatiques de gestionadministrative déployées au sein du centrehospitalier de Voiron, avec le remplacementdès le début 2015 du logiciel de facturationdes séjours dont la maintenance cessera àcompter au 1er trimestre 2015. De septembreà décembre 2014, le nouveau logiciel seraparamétré, les interfaces créées, lespersonnels utilisateurs suivront des

formations à l’utilisation de ce nouvel outildans le même temps.

A partir de 2015 le processus deremplacement va se poursuivre pour lesautres applications de gestion (ressourceshumaines, paye, gestion économique etfinancière). Par contre l’établissement a fait lechoix, en concertation avec la communautémédicale, de conserver l’applicatifinformatique Cristal net qui assure la gestionmédicale des patients et résidents.

C’est donc un long chantier qui va commencerà compter du mois de septembre 2014 et quisera présenté aux instances.

R. LEVAYER & J. MAZABRARD

Contexte financier et perspectives à venir, suite...

Le rapport de certification a été communiqué à l’établissement en juillet 2014. Globalement l’établissement réalise des scores égaux ousupérieurs à 80% sur de nombreuses thématiques. En cela, ce rapport confirme le pré rapport qui avait été reçu quelques semaines après

la visite des experts visiteurs.

Toutefois, une réserve concerne la politique et l’organisation de l’évaluation des pratiques professionnelles.

Ont aussi été notifiées 4 recommandations qui concernent la gestion des évènements indésirables, la démarche éthique, le don d'organes etde tissus à visée thérapeutique et les démarches EPP liées aux indicateurs de pratique clinique.

Concernant la réserve et la recommandation sur les démarches EPP, un rapport de suivi va être envoyé à la Haute Autorité de Santé pour le15 octobre 2014. La Cellule Qualité et de sécurité des soins s’est réunie en août et a proposé des actions d’amélioration, en lien avec la CME.

Dans les faits, nous allons écrire notre politique d’évaluation des pratiques professionnelles.

Pour les 3 autres recommandations (l’éthique, les dons d’organes et les évènements indésirables), l’établissement va établir un plan d’actionsau plus tard le 15 octobre 2014.

Positionnement de l’établissement sur les Pratiques Exigibles Prioritaires

C’est quoi l’EPP

L’évaluation des pratiques professionnelles concerne l’activité médicale et de soins. Il est alors demandé de répertorier l’ensemble desdémarches engagées de ces secteurs d’activité dans un tableau de bord avec une fiche projet renseignée pour chacune des actions conduites.

Le déploiement attendu est la participation de chaque spécialité ou activité à une démarche correspondant à un enjeu d’amélioration. Il estaussi évalué la qualité des démarches conduites, leur pérennité et la mesure d’impact de ces démarches sur l’amélioration continue de laqualité des soins.

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Evaluation externe à l’EHPAD Le Pertuis

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C’est une démarche qui a été initiéedepuis plus d’un an et qui avait débuté

par l’évaluation interne. Aujourd’hui nous ensommes au stade de l’évaluation externe etcelle-ci est prise en charge par le GRIEPS,retenu, après une mise en concurrence. LeGRIEPS est un organisme de formation,habilité par l'agence nationale del'évaluation et de la qualité desétablissements et services sociaux etmédico-sociaux (ANESM). Et comme pour lacertification, des évaluateurs se rendront sursite les 2 et 3 octobre.

Auparavant, ils ont rencontré le comité depilotage le 9 septembre pour préparer cettevisite de 2 jours. Ils ont proposé un planningde visite et demandé les documentsnécessaires à cette préparation.

Lors de la visite en octobre, ils évalueront les4 axes suivants :

- Management de l’établissement,

- Droits des usagers et politique debientraitance,

- Prise en charge de l’usager,

- Démarche qualité et prévention des risques.

Ces axes sont ensuite développés par thèmeset la plupart concernent la prise en charge dupatient. Il y en a 12 en tout. Pour réaliser unetelle évaluation, les membres du comité depilotage, auquel participe la présidente duConseil de Vie Sociale, seront entendus, demême que les équipes médicales, de soins,les animatrices et les bénévoles.

Les chaudières à bois du Centre Hospitalier

Dans le cadre du développement durable,l’établissement, en construisant des

nouveaux bâtiments, s’est doté de deuxchaudières à bois. La première a été installéeau Foyer de vie de Saint Joseph de Rivière etl’autre fonctionne sur l’EHPAD de Miribel.

Celle du Foyer de vie a connu quelquesdéboires à ses débuts, dû à de l’humiditéentrant par la trappe du silo et mouillant lebois. C’est désormais une histoire ancienneet comme celle de l’EHPAD, elle produitl’énergie utile pour chauffer les locaux etassurer les besoins en eau chaude. Ces deuxchaudières sont couplées à une chaudière àgaz propane qui permet, en cas dedéfaillance ou de très grand froid, d’assurerles besoins en énergie.

Le choix des chaudières à bois a été réalisé àla suite d’une étude, comparant sur uneannée de fonctionnement, les dépensesthéoriques entre le bois et le propane. Etcette étude a conduit à retenir l’énergie

bois.

Il faut dire que cette source d’énergie est bonmarché, et ne subit pas les fluctuations descours des énergies fossiles. Sur une année, leCentre Hospitalier consomme 1820 M3 deplaquettes forestières par an pour chaufferces deux unités. C’est conforme auxprévisions.

Pourtant le coût d’investissement est plusonéreux qu’une chaudière de type gaz ou

fuel. Or dans les deux cas, l’établissement abénéficié de subventions, que ce soit de lapart du conseil général et du conseil régional.Il faut compter sur un retourd’investissement compris entre 6 et 10 ans.

Quant au rayon des satisfactions, elles sontde deux ordres :

Le bois déchiqueté se trouve dans les forêtset ne provient pas des arbres mais des sousproduits qui ont une faible valeur marchande,que ce soient des résineux ou des feuillus. Enexploitant ainsi ces produits, l’entretien desforêts est plus aisé. Aussi pour les livraisonsde bois plusieurs fournisseurs sont sollicités,en attendant de passer un marché.

Enfin, dans le cadre du développementdurable, il y a moins de rejet de CO2 dansl’atmosphère. A titre d’exemple le gain enCO² ainsi acquis est équivalent à 1200 A/R envoiture entre Grenoble et Paris.

Les chiffres 2013 concernant Les consommations dans notre établissement

La vaccination grippale débute dans un peu plus d’un mois

Comme tous les ans, nous rappelons que lavaccination grippale a lieu à compter du

mois novembre. Madame ARTIGUE, chef deservice de la Pharmacie nous a communiquéles chiffres pour l’année 2013. Ainsi, 37 agentsse sont fait vacciner, soit un peu moins de 8%de l’effectif.

Une note d’information sera prochainementpubliée et affichée dans tous les services. Auxdates communiquées, vous pourrez ainsi vousrendre à la pharmacie, il vous sera remis unvaccin.

DEVELOPPEMENT

DURABLE

La vaccination n’est pas uniquement un acte individuel.

En se faisant vacciner, on protège aussi les autres.

Par des gestes simples, diminuons ensemble le coût des factures

Eau : 53.151 m3

EDF : 2.049.514 kwh

Fuel : 12.087 litresGaz propane : 51 tonnes

Gaz de ville : 7.595.632 kwh

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Elections professionnelles des instances non médicales

Nous avions fait connaissance avecNathalie THOMAS, conteuse, dans le

N°23 de Hinfo, il y a un an, lorsqu’elleparticipait, avec d’autres artistes, au projetCulture et Santé. Nous la retrouvonsaujourd’hui dans un nouveau projet auquelparticipent encore les résidents.

Dans la discussion, elle s’empresse de direque ce projet n’a plus rien à voir avec leprécédent. Certes il est toujours questionde contes mais celui-ci a lieu à l’extérieurde l’institution, c’est un projet pour leshabitants. Et dans ce domaine, les résidentsdes unités sont d’abord des habitants deSaint Laurent du Pont. Aussi ils sont 7 de «chez nous » à participer avec 11 personnesde la cité. 4 viennent de la résidenceBellevue et 3 du FAM A.

Nathalie THOMAS tient à préciser qu’enfranchissant la porte de la salle des Arts aucentre ville, nos résidents sont des acteursqui rentrent en scène. Elle s’en est renduecompte lors du stage auquel ils ontparticipé cet été, du 2 au 6 juillet. Lerésident retrouve dans ce cadre, son côté

individuel. Ce n’est plus l’institution quidirige les moments de la journée. Cela s’estvu au moment du repas ; il n’est pas pris àheure fixe mais lorsqu’un atelier s’achève.Cela a été aussi le cas dans la journée, si letravail était trop fatiguant ; le retour sefaisait plus tôt.

Pendant ce stage, Nathalie leur a transmisles contes, et ils se les sont appropriés sousle regard de 3 professionnels de notreétablissement qui participent aussi à ceprojet mais en tant que résidents ducanton. Forcément les regards ne sont plusles mêmes, la perception de l’autre change,la relation est différente.

Ce travail étant réalisé, les répétitions ontdébuté début septembre, à raison d’unefois par semaine. Le conte étant désormaismaîtrisé, tous les acteurs doiventmaintenant le transmettre à d’autres. Ilsvont ainsi aller dans des écoles et lesbibliothèques pour faire partager cemoment composé de mots et qui raconteune histoire.

Il est déjà prévu de monter un spectacle, le14 et 15 décembre 2014 avec l’orchestred’harmonie de Saint Laurent du Pont. Pourautant, rien n’est encore acquis à ce jour entermes de présentation. En fait toutdépendra du travail des acteurs dans lesmois qui viennent. En clair, il n’y a pasd’objectifs à atteindre mais le travail estbasé sur la découverte de soi, l’inspirationet le dépassement de ses limites.

C’est pourquoi un spectacle seraprogrammé en fin d’année 2015, ce quilaisse encore la possibilité à d’autrespersonnes de rejoindre la compagnieNathalie THOMAS.

Les résidents participent à la vie culturelle de la cité

Les précédentes élections avaienteu lieu il y a 3 ans, le 20 octobre

2011. Aussi, le 4 décembre, vosvotes permettront de procéder aurenouvellement des membres des

instances. Si l’arrêté du 3 juin en a fixé la date,l’instruction N° DGOS/RH3/2014/196 du 17juin 2014 prévoit les différentes phases desélections : de l’affichage des listes électorales

au dépôt des listes des candidats, mais ausside la remise du matériel électoral aux agentsaprès que les syndicats aient transmis àl’administration leurs professions de foi.

La direction des Ressources Humaines a lacharge de gérer ces élections et en organiseles modalités pratiques, que ce soit pour lescommissions administratives locales ou

départementales (CAP) ainsi que pour leComité Technique Départemental (CTE).

A l’issue des résultats du scrutin seradéterminée la représentativité syndicale deces instances, ainsi qu’au CHSCT. 2 sièges sontaussi à pourvoir au conseil de surveillance, enfonction des voix obtenues à l’élection duCTE).

Retenez la date du 17 octobre !

VENEZ NOMBREUX !

Dans l’intranet, à la rubrique gestiondocumentaire, vous avez accès à toutes

les procédures existant sur l’établissement.Sauf que la procédure recherchée est rangéedans un des 7 classeurs virtuels. La questionest donc de savoir comment la retrouverfacilement, sans pour autant devoir ouvrirun ou plusieurs classeurs !

Pour ce faire, Il suffit de cliquer sur l’indexglobal, situé en dessous des 7 classeurs.Toutes les procédures apparaissent. En

tapant sur votre clavier les deux touches

« Ctrl F » l’outil recherche apparait en haut

à gauche. Dans ce champ recherche, tapezdes mots clés : une ou plusieurs procédures

apparaitront. En cliquant sur le bouton «suivant », elles défilent les unes après lesautres.

Les mots clés sont importants. Plus vousserez précis, plus votre réponse sera affinée.

Ex : si vous tapez le mot « grippe » vousobtiendrez 9 résultats. En tapant « grippeaviaire », seulement deux résultatsapparaissent.

Intranet, gestion documentaire : rechercher facilement des documents

Les procédures se trouvent dans les classeurs des offices IDE et sur l’intranet.

Rechercher une procédure par l’Intranet, c’est la certitude d’avoir la dernière version.

Le CLUD, présidé par le Dr LOW YORLANE,ainsi que tous les référents, organisent, sur

les sites de l’établissement, une journéedédiée à la lutte contre la douleur. A cetteoccasion, des animations, ateliers, projectionde films permettront aux professionnels demieux connaître les moyens mis à leur

disposition pour prendre en charge la douleur.

Les patients, résidents et leurs familles sontégalement invités à cette journée pourapprendre à mieux communiquer autour de cesujet.

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