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Édition Pascal Léger, Éditeur Gaëtan Bretéché, Secrétaire d’édition Masson, 21, rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9, France. Tél. : +33 (0)1 73 28 16 74 Fax : +33 (0)1 73 28 16 89 [email protected] Régie publicitaire Frédérique Baudoin Tél. : +33 (0)1 73 28 16 56 Fax : +33 (0)1 73 28 16 64 [email protected] Abonnements Éditions Masson, Service Abonnements, 21, rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9, France. Tél. : +33 (0)1 73 28 16 34 Fax : +33 (0)1 73 28 16 49 [email protected] 2006 : 4 numéros/an Abonnements individuels (tous pays) Particuliers : 57 Étudiants : 25 Abonnements institutionnels France (+ Monaco et Andorre) : 99 Union Européenne (+ Suisse) : 115 Reste du Monde: 125 Prix de vente au n° : 21 L’abonnement au Pharmacien Hospitalier permet un accès gratuit à la version en ligne en texte intégral de la revue à l’adresse suivante : www.masson.fr/revues/ph (à compter du numéro 164). Retrouvez par ailleurs sommaires, éditoriaux et résumés sur le site : www.lepharmacienhospitalier.fr (jusqu’au numéro 163). Les abonnements sont mis en service dans un délai maximum de quatre semaines après récep- tion de la commande et du règlement. Les récla- mations pour les numéros non reçus doivent par- venir chez Masson dans un délai maximum de six mois. Les numéros et volumes des années anté- rieures (jusqu’à épuisement du stock) peuvent être commandés à la même adresse. Le Pharmacien Hospitalier est une publication de Masson, SAS au capital de 437 502 euros, RCS Nanterre 542.037.031. Siège : 21, rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux, France. Président et Directeur de la Publication : Daniel Rodriguez Actionnaire unique : Elsevier Holding France SAS © Masson, Paris, 2006 Publication périodique trimestrielle Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduc- tion par tous procédés réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou par- tielle faite sans l’autorisation de l’éditeur des pages publiées dans le présent ouvrage, par quelque procédé que ce soit, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifi- que ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la Propriété intellectuelle). Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au : Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands- Augustins, 75006 Paris, France. Tél. : +33 (0)1 44 07 47 70. – Fax : +33 (0)1 46 34 67 19. Conception de la maquette et de la couverture : Pierre Finot Mise en page : Nord Compo Multimédia Commission paritaire : en cours Dépôt légal : à parution Impression : Bialec (France). Printed in France. 59 ÉDITORIAL Contrat de Bon Usage : demi-échec mais pas mat ! hne information glanée par hasard, confirmée oralement après quelques interventions par courriel ou par téléphone et attestée finalement par lettre du DARH : notre CBU, signé en début d’année 2006 et évalué comme prévu au mois d’octobre, a failli être « retoqué ». Heureusement, seule la « mansuétude » de Monsieur le Directeur de l’ARH vis-à-vis de notre établisse- ment (!?) 1 a fait obstacle à cette décision dont les conséquences auraient pu être… intéressantes à vivre. Un demi-échec, plutôt virtuel que réel, n’est jamais une mauvaise expérience. Il faut au contraire en tirer des leçons pour l’avenir : notre profession demande beaucoup d’humilité face aux facteurs environnementaux que nous ne pouvons pas contrôler seuls. Et puis, parfois, il faut reconnaître que nos ambitions profes- sionnelles (je ne parle pas de celles plus personnelles) ne sont peut-être pas mesu- rées à la même aune que celles d’autres acteurs du monde hospitalier. Il faut savoir en tenir compte. Comme l’écrit Hervé Serieyx 2 , les échecs ou les demi- échecs, comme les succès, permettent de rendre sa vie apprenante c'est-à-dire : « mieux se connaître et augmenter ses chances de mieux poursuivre sa route ». Que puis-je donc tirer de cette expérience ? Lorsqu’on analyse les explications données par l’ARH sur les raisons qui auraient pu amener à des mesures de non remboursement, les critères de déci- sions étaient essentiellement un suivi nominatif insuffisant des produits « hors- GHS » (molécules onéreuses et DMI), un nombre annuel insuffisant de réu- nions de la COMEDIMS et un manque d’évaluation par audit interne permet- tant de suivre les engagements et de s’assurer de leur application. Le contrat annoncé n’était donc pas respecté. Et cela même si une grande majorité des autres items ne faisaient pas l’objet de remarques particulières, et alors que les résultats de nos indicateurs étaient plutôt meilleurs que ceux d’autres établisse- ments avec lesquels nous avons l’habitude d’échanger sur nos organisations et nos pratiques. La forme primerait-elle sur le fond ? 1. En réalité, quelques mois plus tard, on s’apercevait que nombre d’établissements se trouvaient dans le même cas. 2. Serieyx H. Boussoles pour temps de brume. Village Mondial, Paris, 2003.

Contrat de Bon Usage : demi-échec mais pas mat !

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ÉditionPascal Léger, ÉditeurGaëtan Bretéché, Secrétaire d’éditionMasson, 21, rue Camille Desmoulins,92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9, France.Tél. : +33 (0)1 73 28 16 74Fax : +33 (0)1 73 28 16 [email protected]

Régie publicitaireFrédérique BaudoinTél. : +33 (0)1 73 28 16 56Fax : +33 (0)1 73 28 16 [email protected]

AbonnementsÉditions Masson, Service Abonnements,21, rue Camille Desmoulins,92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9, France.Tél. : +33 (0)1 73 28 16 34Fax : +33 (0)1 73 28 16 [email protected]

2006 : 4 numéros/anAbonnements individuels (tous pays)Particuliers : 57 €Étudiants : 25 €Abonnements institutionnelsFrance (+ Monaco et Andorre) : 99 €Union Européenne (+ Suisse) : 115 €Reste du Monde: 125 €Prix de vente au n° : 21 €

L’abonnement au Pharmacien Hospitalier permetun accès gratuit à la version en ligne en texteintégral de la revue à l’adresse suivante :www.masson.fr/revues/ph(à compter du numéro 164).Retrouvez par ailleurs sommaires, éditoriaux etrésumés sur le site :www.lepharmacienhospitalier.fr(jusqu’au numéro 163).

Les abonnements sont mis en service dans undélai maximum de quatre semaines après récep-tion de la commande et du règlement. Les récla-mations pour les numéros non reçus doivent par-venir chez Masson dans un délai maximum de sixmois. Les numéros et volumes des années anté-rieures (jusqu’à épuisement du stock) peuvent être commandés à la même adresse.

Le Pharmacien Hospitalier est une publication deMasson, SAS au capital de 437 502 euros,RCS Nanterre 542.037.031.Siège : 21, rue Camille Desmoulins,92130 Issy-les-Moulineaux, France.

Président et Directeur de la Publication :Daniel RodriguezActionnaire unique : Elsevier Holding France SAS

© Masson, Paris, 2006Publication périodique trimestrielle

Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduc-tion par tous procédés réservés pour tous pays.Toute reproduction ou représentation intégrale ou par-tielle faite sans l’autorisation de l’éditeur des pages publiées dans le présent ouvrage, par quelque procédé que ce soit, est illicite et constitue une contrefaçon.Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifi-que ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la Propriété intellectuelle).Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au : Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands- Augustins, 75006 Paris, France.Tél. : +33 (0)1 44 07 47 70. – Fax : +33 (0)1 46 34 67 19.

Conception de la maquette et de la couverture :Pierre FinotMise en page : Nord Compo Multimédia

Commission paritaire : en coursDépôt légal : à parutionImpression : Bialec (France).Printed in France.

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É D I T O R I A L

Contrat de Bon Usage : demi-échec mais pas mat !

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ne information glanée par hasard, confirmée oralement aprèsquelques interventions par courriel ou par téléphone et attestée finalement parlettre du DARH : notre CBU, signé en début d’année 2006 et évalué commeprévu au mois d’octobre, a failli être « retoqué ». Heureusement, seule la« mansuétude » de Monsieur le Directeur de l’ARH vis-à-vis de notre établisse-

ment (!?)

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a fait obstacle à cette décision dont les conséquences auraient puêtre… intéressantes à vivre.

Un demi-échec, plutôt virtuel que réel, n’est jamais une mauvaise expérience. Ilfaut au contraire en tirer des leçons pour l’avenir : notre profession demandebeaucoup d’humilité face aux facteurs environnementaux que nous ne pouvonspas contrôler seuls. Et puis, parfois, il faut reconnaître que nos ambitions profes-sionnelles (je ne parle pas de celles plus personnelles) ne sont peut-être pas mesu-rées à la même aune que celles d’autres acteurs du monde hospitalier. Il faut

savoir en tenir compte. Comme l’écrit Hervé Serieyx

2

, les échecs ou les demi-échecs, comme les succès, permettent de rendre sa vie apprenante c'est-à-dire :« mieux se connaître et augmenter ses chances de mieux poursuivre sa route ».

Que puis-je donc tirer de cette expérience ?

Lorsqu’on analyse les explications données par l’ARH sur les raisons quiauraient pu amener à des mesures de non remboursement, les critères de déci-sions étaient essentiellement un suivi nominatif insuffisant des produits « hors-GHS » (molécules onéreuses et DMI), un nombre annuel insuffisant de réu-nions de la COMEDIMS et un manque d’évaluation par audit interne permet-tant de suivre les engagements et de s’assurer de leur application. Le contratannoncé n’était donc pas respecté. Et cela même si une grande majorité desautres items ne faisaient pas l’objet de remarques particulières, et alors que lesrésultats de nos indicateurs étaient plutôt meilleurs que ceux d’autres établisse-ments avec lesquels nous avons l’habitude d’échanger sur nos organisations etnos pratiques. La forme primerait-elle sur le fond ?

1. En réalité, quelques mois plus tard, on s’apercevait que nombre d’établissements se trouvaientdans le même cas.2. Serieyx H. Boussoles pour temps de brume. Village Mondial, Paris, 2003.

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Contrat de Bon Usage : demi-échec mais pas mat !

Cette expérience doit bien sûr nous inciter, en équipe et en concertation avec lecorps médical et l’administration, à retravailler nos objectifs et à nous recentrersur nos priorités. Ce challenge touche à la fois l’évaluation de nos pratiques pro-fessionnelles mais aussi nos capacités managériales. Le défi est donc grand maiscombien vivifiant.

Je ne suis pas certain que beaucoup de professions, à l’heure actuelle, où lamorosité et la démotivation voire l’insatisfaction deviennent la règle, puissent seréclamer d’autant de possibilité de remise en question. « Apprenons » à saisircette chance.

François B

ILLION

-R

EY