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Cette fiche conseil a été réalisée par l’opération «Nature au Jardin» organisée par Natagora avec le soutien de Bruxelles Environnement et de la Région Bruxelles Capitale. Opération «Nature au Jardin» Rue d’Edimbourg, 26 - 1050 Bruxelles 02/893.09.91 [email protected] Texte : B. Charlier (2007) - Illustration : B. Charlier - Photo : Nature au jardin - Mise à jour : 2015 Contrôler LES LIMACES La limace est certainement « l’ennemi public n°1 » du jar- dinier. Apprenons à réguler ses populations sans avoir recours à des produits chimiques (souvent à base de métaldéhyde). Il sont peut-être très efficaces, mais dangereux pour l’ensemble de la faune sauvage et domestique, du chat à l’oiseau, en pas- sant par le chien... et l’enfant. Lutte préventive Intégrons notre potager dans un jardin « Nature admise » qui offre nour- riture et abris aux ennemis naturels des limaces (carabes, mille-pattes, taupes, crapauds, hérissons, oiseaux...). Régulons les populations en binant régulièrement pour ramener les œufs enfouis sous terre en surface et ainsi les détruire. Protégeons les jeunes pousses sous une bouteille en plastique qui, en plus de son rôle de protection, fera office de mini-serre. Plantons en bordure du potager des espèces moins sensibles comme l’ail ou l’oignon dont l’odeur forte « masque » les autres légumes. Les variétés délicates (salades vertes, choux-fleurs) seront plantées au milieu. Tirons parti des plantes dont les limaces ont horreur et utilisons-les comme barrières (thym, menthe, géranium, capucine, tagette, cassis et surtout la bourrache). Cette méthode n’est efficace que si les rangées de plants ont une largeur suffisante. Arrosons les jeunes plants et les semis en cours avec du purin de limaces. Les limaces vivantes sont repoussées par l’odeur de leurs congénères en voie de décomposition. Ne laissons pas traîner des plantes fanées ou pourries qui les attirent. Faisons des arrosages ciblés juste au pied des plantes, sans détremper le sol. Si la parcelle à protéger est de taille raisonnable, entourons-la d’une gout- tière enfoncée à ras du sol et régulièrement alimentée en eau : les limaces ne savent pas nager ! Lutte curative Piéger les limaces puis les détruire est un principe simple et efficace. Plu- tôt active de nuit, la limace se cache le jour dans des abris sombres et hu- mides. Fournissez-lui ses abris de prédilection comme des planches sur le sol, des cartons, des demi-agrumes mais n’oubliez pas de les récolter ! Des pots remplis de bière affleurant la surface du sol attireront à coup sûr les limaces de votre jardin, qui viendront s’y noyer, mais aussi celles de votre voisin ! De plus, vous piégerez également de nombreux insectes utiles. Assécher les chemins d’accès en disposant sur le sol un matériau qui assèche le terrain en surface : poudre d’algues calcaires, sciure ou cendres de bois, aiguilles de pin, sable ou chaux (à remplacer régulièrement, sur- tout par temps de pluie). Utilisez un paillage « répulsif au toucher » : co- quilles d’œufs écrasées, tissus spécifiques,… Accueillir des canards appartenant aux races « Coureur indien « et « Ka- ki-Campbell » qui se délectent de limaces... sans toucher aux plantations. Si aucun des « trucs » ne fonctionne, utiliser en dernier recours des pro- duits à base de phosphate de fer, le moins dommageable pour la faune et l’environnement. Parmi les différentes espèces de limaces que l’on peut retrouver au jardin, la plus redoutable est pourtant la plus petite en taille. C’est la limace horticole (Arion hortensis). Elle est plutôt de couleur noirâtre, à l’exception de la semelle du pied qui est orange ou blanchâtre. Toutes les limaces sont nocturnes et sont tributaires de la température (elles sont actives à partir de 8°C avec un optimum entre 13 et 18°C) et de l’humidité. Durant la journée, elles se cachent dans des endroits retenant cette humidité. Les pontes (de 30 à 200 œufs pondus par groupe d’une dizaine) ont lieu de septembre à décembre et de mars à mai. Bon à savoir ! Toutes les limaces « chassent » à l’odorat. #3

Contrôler LES LIMACES · 2020. 7. 23. · ette fiche conseil a t ralise par l’opration ature au ardin organise par Natagora avec le soutien de ruxelles nvironnement et de la gion

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Cette fiche conseil a été réalisée par l’opération «Nature au Jardin» organisée par Natagora avec le soutien de Bruxelles Environnement et de la Région Bruxelles Capitale.

Opération «Nature au Jardin»Rue d’Edimbourg, 26 - 1050 Bruxelles02/[email protected]

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ContrôlerLES LIMACES

La limace est certainement « l’ennemi public n°1 » du jar-dinier. Apprenons à réguler ses populations sans avoir recours à des produits chimiques (souvent à base de métaldéhyde). Il sont peut-être très efficaces, mais dangereux pour l’ensemble de la faune sauvage et domestique, du chat à l’oiseau, en pas-sant par le chien... et l’enfant.

Lutte préventive

• Intégrons notre potager dans un jardin « Nature admise » qui offre nour-riture et abris aux ennemis naturels des limaces (carabes, mille-pattes, taupes, crapauds, hérissons, oiseaux...).

• Régulons les populations en binant régulièrement pour ramener les œufs enfouis sous terre en surface et ainsi les détruire.

• Protégeons les jeunes pousses sous une bouteille en plastique qui, en plus de son rôle de protection, fera office de mini-serre.

• Plantons en bordure du potager des espèces moins sensibles comme l’ail ou l’oignon dont l’odeur forte « masque » les autres légumes. Les variétés délicates (salades vertes, choux-fleurs) seront plantées au milieu.

• Tirons parti des plantes dont les limaces ont horreur et utilisons-les comme barrières (thym, menthe, géranium, capucine, tagette, cassis et surtout la bourrache). Cette méthode n’est efficace que si les rangées de plants ont une largeur suffisante.

• Arrosons les jeunes plants et les semis en cours avec du purin de limaces. Les limaces vivantes sont repoussées par l’odeur de leurs congénères en voie de décomposition.

• Ne laissons pas traîner des plantes fanées ou pourries qui les attirent.• Faisons des arrosages ciblés juste au pied des plantes, sans détremper le

sol.• Si la parcelle à protéger est de taille raisonnable, entourons-la d’une gout-

tière enfoncée à ras du sol et régulièrement alimentée en eau : les limaces ne savent pas nager !

Lutte curative

• Piéger les limaces puis les détruire est un principe simple et efficace. Plu-tôt active de nuit, la limace se cache le jour dans des abris sombres et hu-mides. Fournissez-lui ses abris de prédilection comme des planches sur le sol, des cartons, des demi-agrumes mais n’oubliez pas de les récolter ! Des pots remplis de bière affleurant la surface du sol attireront à coup sûr les limaces de votre jardin, qui viendront s’y noyer, mais aussi celles de votre voisin ! De plus, vous piégerez également de nombreux insectes utiles.

• Assécher les chemins d’accès en disposant sur le sol un matériau qui assèche le terrain en surface : poudre d’algues calcaires, sciure ou cendres de bois, aiguilles de pin, sable ou chaux (à remplacer régulièrement, sur-tout par temps de pluie). Utilisez un paillage « répulsif au toucher » : co-quilles d’œufs écrasées, tissus spécifiques,…

• Accueillir des canards appartenant aux races « Coureur indien « et « Ka-ki-Campbell » qui se délectent de limaces... sans toucher aux plantations.

• Si aucun des « trucs » ne fonctionne, utiliser en dernier recours des pro-duits à base de phosphate de fer, le moins dommageable pour la faune et l’environnement.

Parmi les différentes espèces de limaces que l’on peut retrouver au jardin, la plus redoutable est pourtant la plus petite en taille. C’est la limace horticole (Arion hortensis). Elle est plutôt de couleur noirâtre, à l’exception de la semelle du pied qui est orange ou blanchâtre.

Toutes les limaces sont nocturnes et sont tributaires de la température (elles sont actives à partir de 8°C avec un optimum entre 13 et 18°C) et de l’humidité.

Durant la journée, elles se cachent dans des endroits retenant cette humidité.

Les pontes (de 30 à 200 œufs pondus par groupe d’une dizaine) ont lieu de septembre à décembre et de mars à mai.

Bon à savoir !Toutes les limaces « chassent » à l’odorat.

#3

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De Actie « Natuur in de Tuin » wordt georganiseerd door Natagora, met de steun van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Leefmilieu Brussel. In samewerking met vzw Biloba.

Actie « Natuur in de Tuin »Edimburgstraat, 26 - 1050 Brussel02/[email protected]

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SLAKKENBESTRIJDING

De slak is waarschijnlijk de grootste vijand van de tuinder. Maar die kan rustig ingrijpen zonder gebruik te maken van chemische verdelgers die dikwijls metaldehyde bevatten en ge-vaarlijk zijn voor zowel wilde als huisdieren (katten, honden…) en… kinderen.

Preventief tewerk gaan

• Integreren van onze moestuin in het netwerk «Natuur toegelaten » dat plaats maakt voor de natuurlijke vijanden van de slakken (loopkevers, duizendpoten, mollen, padden, egels, vogels...).

• Regelmatig schoffelen om ondergedolven slakkeneitjes aan de oppervlak-kte te brengen en ze zo te vernietigen.

• Jonge scheuten beschermen door halve plastiek flessen rond de scheuten in te graven.

• Aanplanten van sterk geurende groenten zoals look of uien aan de rand van de moestuin om de geur van andere planten te verbergen. Meer kwetsbare variëteiten (sla, bloemkool) worden dan in het midden geplant.

• Aanplanten van aromatische planten(thym, munt, geranium, Oostindische kers, afrikaantje, zwarte bes en vooral bernagie). Deze methode heeft enkel nut indien de plantenrijen breed genoeg zijn.

• Besproeien van jonge planten en zaaibedden met slakkengier. Levende slakken worden afgestoten door de geur.

• Afvoeren van verdorde of rottende planten.• Besproeien net aan de voet van de planten zonder de hele bodem te be-

drenken.• Indien mogelijk : aanleggen van een afvoergoot met water rond de moes-

tuin. Slakken kunnen nl. niet zwemmen !

Curatief tewerk gaan

• Slakkenvangenenzevernietigen,isredelijkefficiënteneenvoudig.De slak is een nachtdier en verbergt zich overdag in donkere en vochtige plek-jes. Plaats zelf de ideale schuilplaatsen zoals houten planken, karton, halve sinaasappelen, maar vergeet vooral niet de slakken te vergaren ! Met bier gevulde potten of glazen zullen de slakken aantrekken en verdrinken, maar ook andere (nuttige) insecten zullen hierdoor gevangen worden : geen fan-tastisch idee dus.

• De toegangswegen tot de moestuin uitdrogen door droge materialen uit te strooien : algenpoeder, zaagmeel of as, dennenaalden, zand of kalk (regel-matig te vervangen, vooral bij regenweer). Gebruik een afstotende bodem-bedekker : geplette eierschalen, specifieke stoffen,…

• Eenden kweken van de rassen »Indische loopeend» en « Kaki-Campbell « die dol zijn op slakken en niet… op planten.

• Indien geen enkele tip het doet, gebruik dan in laatste instantie producten op basis van ijzerfosfaat, het minst gevaarlijk voor het leefmilieu.

De meest geduchte (ondanks haar geringe grootte) is de zwarte wegslak (Arion hortensis). Deze slak heeft een zwarte kleur, met uitzondering van de voet die eerder oranje of wit is.

Slakken zijn nachtdieren die afhankelijk zijn van temperatuur (ze zijn actief vanaf 8° tot maximum 18°) en vochtigheid.

ijdens de dag verschuilen ze zich in vochtige plaatsen.

Slakken leggen hun eitjes (van 30 tot 200 eitjes per tiental) van september tot december en van maart tot mei.

Goed om te weten :deze diertjes « jagen » op de reukzin.

#3