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Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

convention De 2003 Pour La Sauvegarde - Unesco€¦  · Web viewLe Comité tire ses conclusions de ce qu’il trouve dans le dossier de candidature soumis par les États parties

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Convention de 2003 pour la sauvegarde

Convention de 2003 pour la sauvegarde

du patrimoine culturel immatriel

KIT MDIA

www.unesco.org/culture/ich/

Dans ce kit, vous allez trouver ...

1.Introduction3Patrimoine culturel immatriel3Convention3Sauvegarde du patrimoine immatriel4Domaines du patrimoine immatriel4Avantages de la mise en uvre de la Convention5Organes de la Convention52.Questions frquemment poses et leurs rponses63.Quelques faits et chiffres124.Neuvime session du Comit intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatriel (9.COM)19Dates et lieu19Fonctions du Comit19Membres du Comit19Secrtariat de la Convention19Presse et accrditation195.Ordre du jour annot206.Rsums des dossiers proposs en 2014, y compris les rsultats de lvaluation22Dossiers proposs pour 2014 par tat soumissionnaire et recommandations227.Description du processus dinscription38

Plus dinformations sont disponibles sur le site web de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel http://www.unesco.org/culture/ich/ o vous allez trouver:

Le texte de la Convention http://www.unesco.org/culture/ich/fr/convention/

La liste des tats parties la Convention http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00024

La page ddie au programme de renforcement de capacits

http://www.unesco.org/culture/ich/fr/capacitation/

Les rapports priodiques sur la mise en uvre de la Convention http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00460

La liste des ONG accrdites http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00331

Les publications produites par lUNESCO sur le patrimoine culturel immatriel http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00451

Les documents de travail et dinformation lis la neuvime session du Comit intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatriel http://www.unesco.org/culture/ich/fr/9COM, y compris:

Le lien pour la retransmission audio de la runion en direct

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00754

Les communiqus de presse lis la session du Comit, veuillez consulter la page des Services mdias de lUNESCO : http://www.unesco.org/new/fr/media-services/for-the-press/press-releases/

La page des ressources mdia http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00753

1. IntroductionPatrimoine culturel immatriel

Ce que lon entend par patrimoine culturel a chang de manire considrable au cours des dernires dcennies, en partie du fait des instruments labors par lUNESCO. Le patrimoine culturel ne sarrte pas aux monuments et aux collections dobjets. Il comprend galement les traditions ou les expressions vivantes hrites de nos anctres et transmises nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et vnements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et lunivers ou les connaissances et le savoir-faire ncessaires lartisanat traditionnel.

Bien que fragile, le patrimoine culturel immatriel est un facteur important du maintien de la diversit culturelle face la mondialisation croissante. Avoir une ide du patrimoine culturel immatriel de diffrentes communauts est utile au dialogue interculturel et encourage le respect dautres modes de vie. Limportance du patrimoine culturel immatriel ne rside pas tant dans la manifestation culturelle elle-mme que dans la richesse des connaissances et du savoir-faire quil transmet dune gnration une autre. Cette transmission du savoir a une valeur sociale et conomique pertinente pour les groupes minoritaires comme pour les groupes sociaux majoritaires lintrieur dun tat, et est tout aussi importante pour les pays en dveloppement que pour les pays dvelopps.

Le patrimoine culturel immatriel est :

Traditionnel, contemporain et vivant la fois : le patrimoine culturel immatriel ne comprend pas seulement les traditions hrites du pass, mais aussi les pratiques rurales et urbaines contemporaines, propres divers groupes culturels.

Inclusif : des expressions de notre patrimoine culturel immatriel peuvent tre similaires celles pratiques par dautres. Quelles viennent du village voisin, dune ville lautre bout du monde ou quelles aient t adaptes par des peuples qui ont migr et se sont installs dans une autre rgion, elles font toutes partie du patrimoine culturel immatriel en ce sens quelles ont t transmises de gnration en gnration, quelles ont volu en raction leur environnement et quelles contribuent nous procurer un sentiment didentit et de continuit, tablissant un lien entre notre pass et, travers le prsent, notre futur. Le patrimoine culturel immatriel ne soulve pas la question de la spcificit ou de la non-spcificit de certaines pratiques par rapport une culture. Il contribue la cohsion sociale, stimulant un sentiment didentit et de responsabilit qui aide les individus se sentir partie dune ou plusieurs communauts et de la socit au sens large.

Reprsentatif : le patrimoine culturel immatriel nest pas seulement apprci en tant que bien culturel, titre comparatif, pour son caractre exclusif ou sa valeur exceptionnelle. Il se dveloppe partir de son enracinement dans les communauts et dpend de ceux dont la connaissance des traditions, des savoir-faire et des coutumes est transmise au reste de la communaut, de gnration en gnration, ou dautres communauts.

Fond sur les communauts : le patrimoine culturel immatriel ne peut tre patrimoine que lorsquil est reconnu comme tel par les communauts, groupes et individus qui le crent, lentretiennent et le transmettent ; sans leur avis, personne ne peut dcider leur place si une expression ou pratique donne fait partie de leur patrimoine.

Convention

Les conventions de lUNESCO dans le domaine de la culture ont t rdiges et adoptes suite la demande des tats membres dlaborer des normes internationales susceptibles de servir de base la dfinition de politiques culturelles nationales et de renforcer la coopration entre eux.

La Confrence gnrale de lUNESCO a adopt en 2003, sa 32e session, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel. Ladoption de la Convention a marqu un jalon de lvolution des politiques internationales de promotion de la diversit culturelle, car, pour la premire fois, la communaut internationale reconnaissait la ncessit de soutenir un type de manifestations et dexpressions culturelles qui navait jusque-l pas bnfici dun cadre lgal et programmatique de cette ampleur.

En complment dautres instruments internationaux consacrs au patrimoine culturel, comme la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel a pour objectif principal de sauvegarder les pratiques, reprsentations, expressions, savoirs et savoir-faire que les communauts, les groupes et, dans certains cas, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.

La Convention a t ratifie un rythme sans prcdent : en novembre 2014, 161 tats membres lavaient ratifie, soit plus des trois quarts des 195 tats membres de lUNESCO.

Lire le texte de la Convention http://www.unesco.org/culture/ich/fr/convention/

Sauvegarde du patrimoine immatriel

Pour rester vivant, le patrimoine culturel immatriel doit tre pertinent pour sa communaut, recr en permanence et transmis dune gnration lautre. Le risque existe que certains lments du patrimoine culturel immatriel puissent mourir ou disparatre faute daide, mais sauvegarder ne signifie pas pour autant fixer ou figer le patrimoine culturel immatriel sous quelque forme pure ou originelle. La sauvegarde du patrimoine culturel immatriel consiste transfrer les connaissances, les savoir-faire et les significations. La Convention insiste davantage sur la transmission, ou communication, du patrimoine de gnration en gnration que sur la production de manifestations concrtes telles que les danses, les chants, les instruments de musique ou lartisanat. Dans une large mesure, donc, toute mesure de sauvegarde sinscrit dans la perspective du renforcement et de la consolidation des conditions diverses et varies, matrielles et immatrielles, qui sont ncessaires lvolution et linterprtation continues du patrimoine culturel immatriel, ainsi qu sa transmission aux gnrations venir.

Cela signifie-t-il que le patrimoine immatriel doive toujours tre sauvegard ou revitalis, quel quen soit le cot ? Comme un organisme vivant, il suit un cycle et certains de ses lments ont donc des chances de disparatre, aprs avoir donn naissance dautres formes dexpression. Il peut se faire que certaines formes de patrimoine culturel immatriel, malgr leur valeur conomique, ne soient plus considres comme pertinentes ou signifiantes pour la communaut elle-mme.

Comme lindique la Convention, seul le patrimoine culturel immatriel que les communauts reconnaissent comme leur et qui leur procure un sentiment didentit et de continuit doit tre sauvegard. Par reconnaissance , la Convention entend un processus formel ou, plus souvent, informel par lequel les communauts reconnaissent que des pratiques, des reprsentations, des expressions, des connaissances et des savoir-faire spcifiques et, le cas chant, les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associs font partie de leur patrimoine culturel.

Les mesures de sauvegarde doivent toujours tre labores et appliques avec le consentement et la participation de la communaut elle-mme. Dans certains cas, lintervention publique visant sauvegarder le patrimoine dune communaut peut ne pas tre souhaitable, car il peut fausser la valeur qua ce patrimoine pour sa communaut. En outre, les mesures de sauvegarde doivent toujours respecter les pratiques coutumires rgissant laccs des aspects spcifiques de ce patrimoine, comme les manifestations du patrimoine culturel immatriel sacr ou celles qui sont considres comme secrtes.

Domaines du patrimoine immatriel

La Convention propose cinq grands domaines dans lesquels se manifeste, entre autres, le patrimoine culturel immatriel :

les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatriel;

les arts du spectacle;

les pratiques sociales, rituels et vnements festifs;

les connaissances et pratiques concernant la nature et lunivers;

les savoir-faire lis lartisanat traditionnel.

Les exemples de patrimoine culturel immatriel ne se limitent pas une manifestation unique et nombreux sont ceux qui peuvent comporter des lments tirs de divers domaines. Ainsi, un rite chamanique peut comporter de la musique et de la danse traditionnelle, des prires et des chants, des vtements et des objets sacrs, ainsi que des pratiques rituelles et crmonielles et une conscience et une connaissance prcises du monde naturel. De mme, les ftes sont des expressions complexes du patrimoine culturel immatriel, qui comportent des chants, des danses, du thtre, des banquets, des traditions orales et des contes, des expositions dartisanat des sports et autres divertissements. Les frontires entre les domaines sont extrmement fluides et varient souvent dune communaut lautre. Il est difficile, sinon impossible, dimposer de lextrieur des catgories rigides. Alors quune communaut pourrait considrer ses vers chants comme une forme de rituel, une autre les interprterait comme de la chanson. De la mme manire, ce quune communaut dfinit comme du thtre pourrait tre interprt comme de la danse dans un contexte culturel diffrent. Il existe galement des diffrences dchelle et de porte : une communaut peut oprer des distinctions subtiles entre des variations dexpression, tandis quun autre groupe les considre comme diffrentes parties dune forme unique.

Alors que la Convention dfinit un cadre pour lidentification des formes de patrimoine culturel immatriel, la liste de domaines quelle fournit est destine tre plutt inclusive quexclusive ; et elle ne prtend pas ncessairement tre complte . Les tats peuvent utiliser un autre systme de domaines. Il existe dj des variations importantes, certains pays rpartissant diffremment les manifestations du patrimoine culturel immatriel, tandis que dautres utilisent des domaines globalement semblables ceux de la Convention en leur donnant dautres noms. Ils peuvent ajouter des domaines supplmentaires ou de nouvelles sous-catgories des domaines existants. On peut ainsi intgrer des sous-domaines dj en usage dans des pays o le patrimoine culturel immatriel est reconnu, comme les jeux et sports traditionnels, les traditions culinaires, llevage, les plerinages ou les lieux de mmoire.

Avantages de la mise en uvre de la Convention

La mise en uvre de la Convention offre des avantages pour les tats parties, les communauts concernes (et leur patrimoine culturel immatriel), les organisations pertinentes ainsi quaux socits tout entires. Parmi ces avantages figurent :

une mise en valeur de la reprsentation et la transmission du patrimoine culturel immatriel;

le bien-tre accru des communauts ;

le plus grand respect et la meilleure comprhension entre communauts ;

la mise en valeur de la diversit culturelle, tant sur le plan national quinternational ; et

le progrs dans le sens dun dveloppement durable des communauts concernes et de leur cadre social et naturel.

Les tats parties et autres acteurs peuvent aussi bnficier de la coopration et de lassistance (financire) internationales des manires suivantes :

faire partie dun rseau mondial actif dans le domaine du patrimoine pour partager lexpertise et les informations sur le patrimoine culturel immatriel au niveau international ;

promouvoir et partager les meilleures pratiques de sauvegarde travers le Registre de meilleures pratiques de sauvegarde ;

avoir accs lassistance internationale provenant du Fonds de la Convention ;

tablir ou consolider les bonnes relations de travail sur les questions de patrimoine avec les autres tats parties et organisations dans les autres tats travers la coopration aux niveaux rgional et international;

participer aux organes de la Convention.

Organes de la Convention

Les Conventions de lUNESCO sont des accords intergouvernementaux (entre tats) qui sont grs par des instances ou des organes composs de reprsentants officiels des tats qui les ont ratifis. La Convention du patrimoine culturel immatriel possde deux organes de ce type, une Assemble gnrale et un Comit intergouvernemental.

Assemble gnrale

LAssemble gnrale est linstance souveraine de la Convention. Elle na aucun lien de subordination vis--vis de tout autre organe ou organisation. Tous les tats parties la Convention sont membres de lAssemble gnrale qui se runit tous les deux ans au mois de juin.

Pour plus dinformations, veuillez consulter le lien suivant: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00008

Comit intergouvernemental

Le Comit intergouvernemental est compos de reprsentants de vingt-quatre tats parties la Convention ; ils sont lus par lAssemble gnrale pour quatre ans. Le Comit a pour mission de superviser la mise en uvre de la Convention, savoir linscription du patrimoine culturel immatriel sur les Listes de la Convention et la slection des meilleures pratiques de sauvegarde. Le Comit intergouvernemental prpare galement les Directives oprationnelles pour discussion finale et approbation par lAssemble gnrale et, parmi beaucoup dautres tches, il dirige le Fonds de la Convention. Le Comit se runit une fois par an en session ordinaire et rend compte de ses activits devant lAssemble gnrale.

Afin dassurer une rpartition gographique quitable dans ladhsion au Comit et ses organes subsidiaires, le Comit a dcid de suivre le principe des (six) groupes lectoraux utiliss au sein des organes de lUNESCO comme base de rpartition des siges.

Pour plus dinformations, veuillez consulter le lien suivant:

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00586

2. Questions frquemment poses et leurs rponses

Quest-ce que le patrimoine culturel immatriel?

Le patrimoine culturel immatriel fait rfrence aux pratiques, reprsentations, expressions, connaissances et savoir-faire, transmis de gnration en gnration au sein dune communaut, crs et transforms en permanence en fonction du milieu, de linteraction avec la nature et de lhistoire.

On parle de patrimoine car il est transmis de gnration en gnration, culturel en ce quil procure aux communauts un sentiment didentit et de continuit tel que le fait la culture, et immatriel car son existence et sa transmission dpendent essentiellement de la volont humaine (qui est immatrielle); il est transmis par imitation et immersion dans une pratique et ne se concrtise pas ncessairement par un lieu ou la production dobjets.

Le patrimoine culturel immatriel nexiste quau prsent. Les expressions du pass qui ne sont plus pratiques au prsent font partie de lhistoire culturelle, mais ne sont pas du patrimoine culturel immatriel tel que le dfinit la Convention. Le patrimoine culturel immatriel est celui que les communauts actuelles reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. On lappelle aussi souvent patrimoine vivant ou culture vivante. Pour rester vivant, le patrimoine culturel immatriel doit tre pertinent pour sa communaut, recr en permanence et transmis de gnration en gnration.

Quest-ce que le patrimoine culturel immatriel nest pas?

Il nest pas la valeur accorde aux objets ou aux vnements, ni la symbolique ou la signification spirituelle dun monument ou dun lieu. Il na pas de valeur universelle exceptionnelle, nest pas ncessairement original ou unique.

Pourquoi est-il important?

Le patrimoine culturel immatriel sadapte en permanence au prsent et constitue un capital culturel qui est aussi un puissant levier de dveloppement. La crativit, linnovation, mais aussi la scurit alimentaire, la sant, lducation, lutilisation durable des ressources naturelles, la prvention des catastrophes naturelles, puisent tous aux sources du patrimoine culturel immatriel.

Le patrimoine immatriel est galement vital en vue de maintenir la diversit culturelle face la mondialisation. Connatre et apprcier le patrimoine immatriel contribue au dialogue interculturel, encourage le respect mutuel et assure la cohsion sociale. Ce nest pas dans la manifestation culturelle en soi que rside limportance du patrimoine culturel immatriel, mais dans limportance et le sens que lui confrent les communauts. Sa valeur est la fois immatrielle et matrielle, lie aux effets sociaux et conomiques du savoir et des comptences quil permet de transmettre.

Plus dinformation et dexemples http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg=00252

Comment peut-on sauvegarder ce qui est immatriel?

On ne peut pas sauvegarder le patrimoine immatriel de la mme faon que dautres patrimoines culturels. Les mesures de sauvegarde dun patrimoine vivant visent renforcer les diffrentes conditions matrielles et immatrielles ncessaires son volution et sa rinterprtation constante par sa communaut dtentrice ainsi que pour sa transmission aux gnrations futures. Cest pourquoi les mesures de sauvegarde devront toujours placer la communaut dtentrice au centre, et rpondre aux besoins quelles expriment elles-mmes. Ladaptation aux ralits changeantes des contextes socio-conomiques dans lesquels vivent les communauts est aussi centrale.

Plus ce sujet: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00012

Pour quelles raisons cela concerne lUNESCO?

En tant quunique agence des Nations Unies ayant un mandat spcifique dans le domaine de la culture, lUNESCO travaille la sauvegarde du patrimoine culturel et la promotion de la diversit culturelle comme source et ressource de dialogue et de dveloppement. Elle encourage la coopration internationale et le partage de connaissances et soutient les tats membres en renforant leurs capacits humaines et institutionnelles.

Comment le patrimoine culturel immatriel peut contribuer au dveloppement durable?

La pratique de certains lments du patrimoine culturel immatriel peut contribuer un dveloppement social et conomique durable. Ce patrimoine est pratiqu et transmis par les communauts concernes pour des raisons qui passent par le maintien de leur sentiment didentit et de continuit, le bien-tre social, la matrise de leur environnement naturel et social et la gnration de revenu. Une bonne partie de pratiques et de savoirs traditionnels ou autochtones est, ou peut tre, intgre dans la sant, lducation et la gestion modernes de lenvironnement naturel et social. Les projets de dveloppement destins renforcer la cohsion sociale, le dveloppement conomique, lducation ou la sant sont, en gnral, plus susceptibles dtre accepts par les communauts locales et ont plus de chances de russir. Les savoirs et les pratiques concernant la nature et lunivers, aussi interprts comme patrimoine culturel immatriel, peuvent aussi aider assurer la disponibilit durable des ressources naturelles spcifiques ncessaires la pratique de ce patrimoine.

Pour plus dinformations, veuillez consulter lexposition virtuelle sur le patrimoine culturel immatriel pour le dveloppement durable.

Quest-ce que la Convention de lUNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel?

Adopte en 2003 aprs soixante ans de travail dans ce domaine, cette Convention est le premier instrument multilatral contraignant de la communaut internationale destin sauvegarder et sensibiliser sur ce patrimoine fragile. Son but est dinciter et de soutenir les pays prendre les mesures ncessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel prsent sur [leur] territoire (article 11 de la Convention).

Quelles sont les responsabilits des tats qui ont ratifi la Convention?

Au niveau national, les tats parties doivent dfinir et inventorier le patrimoine culturel immatriel avec la participation des communauts concernes; adopter des politiques et tablir des institutions pour le grer et le promouvoir; encourager la recherche; et prendre dautres mesures de sauvegarde appropries, toujours avec le consentement et la participation des communauts concernes.

Six ans aprs avoir ratifi la Convention, puis tous les six ans, chaque tat partie doit soumettre un rapport au Comit sur les mesures quil a prises pour mettre en uvre la Convention au niveau national. Pour la troisime anne conscutive, de tels rapports sont soumis la huitime session du Comit intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel (voir Point 6.a de lordre du jour).

Les tats sont aussi invits proposer des lments pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente et sur la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit, et proposer des programmes de sauvegarde pour le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde. Les tats ont aussi la possibilit de demander une assistance internationale au Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel, aliment par les contributions des tats parties.

Les tats parties doivent soumettre au Comit des rapports sur ltat des lments inscrits sur les deux Listes la quatrime anne qui suit lanne au cours de laquelle llment a t inscrit, et ensuite tous les quatre ans. Les tats parties bnficiaires de lassistance internationale doivent galement soumettre un rapport sur lutilisation faite de lassistance octroye.

De tels rapports, y compris les rapports sur les mesures prises pour mettre en uvre la Convention, sont soumis la neuvime session du Comit intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel (voir les points 5.a, 5.b and 5.c de lordre du jour).

Seuls les tats parties la Convention peuvent soumettre des dossiers de candidature, mais ces derniers ont lobligation dassocier le plus largement possible les communauts concernes llaboration des candidatures et des mesures de sauvegarde. Ils doivent galement obtenir leur consentement libre, pralable et clair pour soumettre toute candidature. Les candidatures ou demandes dassistance internationale prsentes par plusieurs tats sont vivement encourages, car un mme lment de patrimoine culturel immatriel est souvent prsent sur plusieurs territoires et pratiqu par une communaut tablie dans plusieurs pays, contigus ou non.

Lire le texte de la Convention

en versions officielles (six langues): http://www.unesco.org/culture/ich/fr/convention/

en dautres langues: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00102

Pourquoi tous les tats nont pas encore ratifi la Convention?

Le processus de ratification prend du temps, et tous les pays nont pas accord la mme attention aux questions lies au patrimoine culturel immatriel. Au moment de son adoption par lUNESCO en 2003, aucune objection la Convention na t formule. Elle est ratifie plus rapidement quaucun autre trait de lUNESCO (161 tats parties ce jour). Par exemple, la trs populaire Convention du patrimoine mondial a mis presque vingt-cinq ans obtenir le nombre dtats parties que compte la Convention du patrimoine immatriel neuf ans aprs sa ratification. L'UNESCO a entrepris un certain nombre d'actions pour encourager ses tats membres ratifier la Convention. Une stratgie de renforcement des capacits a t mise en place depuis 2009 pour aider les tats dans la mise en uvre de la Convention. La ratification qui figure dans cette stratgie fait parmi des quatre domaines thmatiques identifis comme des priorits urgentes pour les tats.

Voir la carte de ratification de la Convention: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00312

Quelle est la diffrence entre la Convention de 1972 pour le patrimoine mondial, la Convention de 2003 pour le patrimoine culturel immatriel, et la Convention de 2005 pour la protection et la promotion de la diversit des expressions culturelles?

La Convention de 1972 soccupe de patrimoine matriel, tangible: monuments, sites culturels et naturels. En outre, ce patrimoine doit revtir une valeur universelle exceptionnelle et un caractre authentique. Les experts et les gestionnaires des sites sont les principaux acteurs de lidentification et de la protection.

La Convention de 2005 vise assurer aux artistes, aux professionnels de la culture, aux praticiens et aux citoyens du monde entier la possibilit de crer, produire, diffuser et jouir dun large ventail de biens, de services et dactivits culturels, incluant les leurs.

La Convention de 2003 est donc la croise de ces deux Conventions.Elle vise sauvegarder une forme spcifique de patrimoine (immatriel): les pratiques, reprsentations, expressions, connaissances et savoir-faire que les communauts reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Elle est galement un instrument qui soutient les communauts et les praticiens dans leur pratique culturelle contemporaine, les experts y tant seulement associs comme mdiateurs ou facilitateurs. En tant que patrimoine vivant, les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatriel visent entre autres sa recration continue et sa transmission aux gnrations futures.

Quelles sont les listes de la Convention?

La Convention prvoit deux listes et un registre. Les candidatures aux Listes de la Convention sont prsentes que par les tats parties concerns.

Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente

Elle vise mobiliser lattention et la coopration internationale en vue de sauvegarder le patrimoine culturel immatriel dont la viabilit est en pril, en dpit des efforts dploys par la communaut et le ou les tat(s) partie(s) concern(s). Elle prend acte des mesures de sauvegarde labores par ltat partie avec la participation et limplication des communauts.

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Il vise la slection de programmes, projets et activits de caractre national, sous-rgional et rgional afin de stimuler lchange et la coopration internationale concernant des programmes ayant eu des effets positifs et de constituer une source dinspiration pour les tats, les communauts et toute personne intresse par la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel.

Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit

Elle vise assurer une plus grande visibilit du patrimoine culturel immatriel en gnral, faire prendre davantage conscience de son importance et favoriser le dialogue dans le respect de la diversit culturelle.

Pour plus dinformation : http://www.unesco.org/culture/ich/fr/listes/

Quels sont les critres pour linscription sur les listes?

Chaque candidature doit rpondre un ensemble de cinq critres, dont trois communs aux deux listes. Un seul critre non satisfait entrane le rejet de la candidature. Les lments non recommands pour inscription le sont donc pour des motifs divers. Dans tous les cas, il ne sagit pas de la part du Comit dtablir si llment propos est ou non du patrimoine immatriel (ncessitant une sauvegarde urgente ou reprsentatif du patrimoine immatriel de lhumanit). Le Comit tire ses conclusions de ce quil trouve dans le dossier de candidature soumis par les tats parties concerns, et neffectue pas de mission de terrain pour complter ou valider ces informations. La manire dont ltat soumissionnaire remplit et documente le dossier de candidature est donc cruciale pour le processus dinscription.

Critre 1 (commun)Les tats doivent dmontrer que llment est constitutif du patrimoine culturel immatriel. Ils doivent fournir une explication de ses fonctions sociales et culturelles au sein et pour ses communauts, souligner les caractristiques des dtenteurs et des praticiens de llment, le rle ou catgorie spcifiques de personnes ayant des responsabilits spciales lgard de llment, ainsi que les modes actuels de transmission des connaissances et des savoir-faire lis llment.

Critre 2 Liste de sauvegarde urgente

Ltat partie doit dmontrer que, malgr les efforts dploys par les communauts, la viabilit, la transmission et la pratique de llment sont en pril et ncessitent la mise en place de mesures de sauvegarde urgente.

Liste reprsentative

Linscription de llment doit contribuer assurer la visibilit du patrimoine culturel immatriel et la prise de conscience de son importance en favorisant le dialogue, refltant la diversit culturelle du monde entier et tmoignant de la crativit humaine.

Critre 3Liste de sauvegarde urgente

Ltat partie doit, tout en garantissant limplication des communauts dans le processus, prsenter un ensemble cohrent de mesures de sauvegarde qui puissent rpondre aux dfis identifis pour la pratique et la transmission et rpondre au besoin dune sauvegarde urgente.

Liste reprsentative

Ltat partie doit faire tat des mesures de sauvegarde labores pour sauvegarder et promouvoir llment, ainsi que prvenir de futures ventuelles menaces, y compris lies linscription.

Critre 4 (commun)Ltat partie doit dmontrer que les communauts ont particip activement au processus dlaboration de la candidature, et fournir leur consentement pralable, libre et clair cette dernire.

Critre 5 (commun)Ltat partie doit sassurer que llment figure dans un inventaire du patrimoine culturel immatriel prsent sur son territoire, tabli avec la participation des communauts, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes et mis jour rgulirement.

Qui dcide?

Cest le Comit intergouvernemental, compos de 24 membres lus, qui dcide des inscriptions, et non le Secrtariat de lUNESCO. Il se runit chaque anne en novembre ou en dcembre.

Pour la Liste de sauvegarde urgente, le registre des meilleures pratiques de sauvegarde et les demandes dassistance suprieure 25 000 dollars des tats-Unis, le Comit reoit des recommandations dun Organe consultatif compos de six ONG et de six experts indpendants du monde entier. Pour la Liste reprsentative, il reoit des recommandations dun organe subsidiaire constitu de six membres du Comit.

Cependant, sa cinquime session en juin 2014, lAssemble gnrale a amend les Directives oprationnelles et a tabli un organe consultatif du Comit dnomm lOrgane dvaluation. Cet organe effectuera, sur une base exprimentale, lvaluation des candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente et sur la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit, des propositions de programmes, projets et activits refltant le mieux les principes et objectifs de la Convention et des demandes dassistance internationale suprieures 25000dollars des tats-Unis (voir point 11 de lordre du jour).

Le Comit prend-il ses dcisions lunanimit ou par vote?

Il lui arrive de voter, mais dans la majorit des cas il prend ses dcisions par consensus, aprs un dbat. Il arrive quun membre du Comit souhaite entendre les explications de ltat soumissionnaire sur une question particulire quand les positions sont difficiles tablir clairement. Le Comit na nanmoins pas le temps de discuter en profondeur de toutes les candidatures. Ces dbats ont eu lieu en amont au sein des deux organes, qui ont travaill pendant plusieurs mois sur les candidatures, et se sont runis pendant une semaine chacun pour parvenir leurs recommandations finales au Comit.

Quel est limpact pour les communauts et les tats de linscription sur les listes?

Avec 281 lments, dont 90 chefs duvre qui ont t intgrs automatiquement dans la Liste reprsentative en 2008, lexercice dinscription des lments contribue mobiliser une attention indite sur la notion de patrimoine culturel immatriel, grce la visibilit sans prcdent dont il bnficie. Il y a quelques annes encore, le terme de patrimoine immatriel revtait un caractre flou et mystrieux, parfois tourn en drision. La couverture mdiatique rgulire et croissante au moment des inscriptions et au-del a permis de vulgariser la notion, et de mobiliser un nombre croissant dacteurs, en suscitant une dynamique indniable de reconnaissance de limportance fondamentale de cette forme de patrimoine pour la cohsion sociale.

Quels sont les risques et les menaces des inscriptions sur les listes?

La Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel se dclare proccupe quant aux menaces et risques possibles pour les lments du patrimoine culturel immatriel inscrits sur les Listes de la Convention quentrane la gnration de revenus. Cette inquitude nest pas infonde: lun des impacts les plus significatifs de linscription sur la Liste du patrimoine mondial (Convention de 1972) a t laugmentation trs considrable de touristes qui visitent les biens classs. Dans certains cas cela a profit lconomie locale, dans dautres cas cela a surtout t une manne pour les grosses agences de tourisme situes en dehors de la zone. Dans certains cas, les visiteurs de sites inscrits nont pas t bien encadrs et la valeur des biens a subi des dgradations.

De la mme manire, il existe des menaces et des risques pesant sur le patrimoine culturel immatriel cause dactivits intempestives qui sont de natures diverses. Ce patrimoine peut tre bloqu (perte de variation, cration de versions canoniques et perte consquente dopportunits pour la crativit et le changement), dcontextualis, son sens peut tre retouch ou simplifi pour les trangers, sa fonction et sa signification pour les communauts concernes peuvent tre perdues. Cela peut galement conduire au dtournement du patrimoine culturel immatriel ou au bnfice injuste acquis par des moyens inacceptables aux yeux des communauts concernes par des membres individuels de la communaut, par ltat, les tour-operators, les chercheurs ou autres personnes extrieures, ainsi qu la surexploitation des ressources naturelles, au tourisme non durable ou la commercialisation excessive du patrimoine culturel immatriel.

Si un lment, par un exemple un carnaval, est sur la Liste reprsentative, est-ce que cela signifie quil est suprieur dautres carnavals?

Linscription dun lment ne signifie pas quil est meilleur ou suprieur un autre ni quil comporte une valeur universelle, mais seulement quil a de la valeur pour la communaut ou les individus qui en sont les praticiens. Il a t propos par un tat qui le considre reprsentatif du patrimoine culturel immatriel de lhumanit, et qui estime que son inscription va permettre de mieux faire comprendre dans le monde entier ce quest le patrimoine immatriel et son importance en gnral.

Est-ce que les langues ou les religions peuvent tre inscrites?

Non, pas en tant que telles. Les langues ne peuvent pas tre inscrites sur les listes en tant que telles, mais seulement comme vhicule dexpressions de patrimoine immatriel dun groupe ou dune communaut donns. Une tradition qui ncessite lutilisation dune langue (connaissances relatives la nature, artisanat, art du spectacle) peut tre inscrite. Sa sauvegarde impliquera la sauvegarde de la langue concerne. Mais la syntaxe, la grammaire, le lexique entier dune langue ne sont pas considrs comme patrimoine immatriel selon les termes de la Convention.

De la mme faon, les religions organises ne peuvent pas tre proposes spcifiquement comme lments pour inscription, bien quune grande partie du patrimoine immatriel comporte des aspects de nature religieuse. Les lments du patrimoine culturel immatriel relatifs aux traditions religieuses sont souvent proposs comme connaissances et pratiques concernant la nature et lunivers ou bien pratiques sociales, rituels et vnements festifs.

Que se passe-t-il dans le cas de pratiques culturelles controverses comme la tauromachie ou contraires aux droits de lhomme reconnus internationalement?

Aux fins de la Convention, seul le patrimoine culturel immatriel conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de lhomme, ainsi qu lexigence du respect mutuel entre communauts, groupes et individus et dun dveloppement durable peut tre pris en considration. Les lments considrs comme controverss peuvent nanmoins susciter des dbats fconds et faire avancer la rflexion sur la valeur et le sens du patrimoine immatriel pour les communauts, mais aussi sur son caractre volutif et dynamique, sadaptant constamment aux ralits historiques et sociales. Au niveau national, les tats peuvent inscrire ce quils estiment appropris sur leurs inventaires et lUNESCO ninterfre pas dans leurs choix.

Comment peut-on tre srs que ce sont les communauts et non pas les tats qui souhaitent sauvegarder certains lments?

Dans les dossiers de candidature, les tats parties doivent fournir les preuves documentes du consentement des communauts et dmontrer que les communauts sont pleinement impliques dans le processus de sauvegarde. Le processus dinscription est transparent, les dbats sont publics et retransmis par Internet.

Y a-t-il un plafond au nombre de dossiers quun tat peut soumettre pour examen ?

Pour le moment, le Comit sefforce dexaminer dans toute la mesure du possible au moins un dossier par tat soumissionnaire, dans la limite dun plafond global dune soixantaine de candidatures par an, tous mcanismes confondus. Ce sont les tats qui indiquent leurs dossiers prioritaires. Sil y a plus de soixante tats soumissionnaires, et quon ne peut donc considrer une candidature par tat, la priorit est accorde: (i)aux dossiers provenant dtats nayant pas dlment inscrit, de meilleure pratique de sauvegarde slectionne ou de demande dassistance internationale de plus de 25 000 dollars des tats-Unis accorde, et aux candidatures la Liste de sauvegarde urgente; (ii)aux dossiers multinationaux; et (iii)aux dossiers provenant dtats ayant le moins dlments inscrits, de meilleures pratiques de sauvegarde slectionnes ou de demandes dassistance internationale de plus de 25000dollars des tats-Unis accordes par rapport aux autres tats soumissionnaires au cours du mme cycle.

Une fois que les lments sont inscrits sur les listes, quelles mesures prend lUNESCO pour les sauvegarder?

La sauvegarde du patrimoine culturel immatriel relve de la responsabilit des tats parties la Convention. Les tats en dveloppement ont la possibilit de demander une assistance internationale du Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel, dont loctroi est dcid par le Comit (ou son Bureau pour les montant jusqu 25 000 dollars des tats-Unis).

Des processus de suivi rgulier existent galement, qui demandent aux tats de faire rapport au Comit de ltat des lments inscrits. Tous les quatre ans, les tats parties sont obligs de soumettre un rapport sur les lments inscrits sur la Liste de sauvegarde urgente, qui doit inclureune valuation de ltat actuel de llment, de limpact des plans de sauvegarde et de la participation des communauts leur excution. Ils doivent galement donner des informations sur les institutions et les organisations de la communaut qui sont impliques dans leffort de sauvegarde.

Par ailleurs, tous les six ans, les tats parties doivent prsenter au Comit des rapports priodiques sur les mesures prises pour la mise en uvre de la Convention, dans lesquels ils doivent rendre compte de ltat actuel de tous les lments prsents sur leur territoire et inscrits sur la Liste reprsentative. Ces rapports dtaills contiennent des informations sur la viabilit et les activits dployes pour la sauvegarde des lments inscrits.

3. Quelques faits et chiffres

Ratification

tats ayant ratifi la Convention, par rgion

Rgions

tats membres de lUNESCO

tats parties la Convention

% tats parties/tats membres de lUNESCO par rgion

Nombre

%

Europe occidentale et Amrique du Nord

27

20

12%

74%

Europe de lEst

25

24

15%

96%

Amrique latine et Carabes

33

30

19%

91%

Asie et Pacifique

44

32

20%

73%

Afrique

47

38

24%

81%

tats arabes

19

17

11%

89%

TOTAL

195

161

100%

83%

Carte de la ratification de la Convention travers le monde

Les rythmes de la ratification de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel par rapport aux autres conventions de lUNESCO dans le domaine de la culture et patrimoine

Nombre des tats parties

Annes de la mise en uvre des conventions

ONG

ONG accrdites, statistiques par rgion

Rgions

ONG accrdites ce jour

Europe occidentale et Amrique du Nord

95

Europe de lEst

10

Amrique latine et Carabes

12

Asie et Pacifique

39

Afrique

19

tats arabes

3

TOTAL

178

Plus dinformation sur les ONG: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00329

Assistance financire internationale

Assistance internationale octroye septembre 2013, par rgion[footnoteRef:1] [1: Y compris lassistance financire dite prparatoire destine la prparation de dossiers de candidature pour inscription sur les listes de la Convention.]

Rgions

Assistance internationale octroye

tats bnficiaires

Nombre des projets

Montant

(en dollars des tats-Unis)

% du total

Nombre

% du total

Europe occidentale et Amrique du Nord

0

0

0 %

0

0 %

Europe de lEst

3

164 100

11 %

3

11 %

Amrique latine et Carabes

6

228 066

15 %

8

28 %

Asie et Pacifique

7

180 500

12 %

2

7 %

Afrique

17

925 567

59 %

12

43 %

tats arabes

5

57 942

4 %

3

11 %

TOTAL

38

1556 175

100 %

28

100 %

Assistance internationale octroye septembre 2013, classe par buts[footnoteRef:2] [2: Sans compter lassistance prparatoire.]

Type de projet

Nombre des projets

% du total

Montant

(en dollars des tats-Unis)

% du total

Sauvegarde dun lment soumis pour inscription

1

5 %

107 000

8 %

Sauvegarde dun lment inscrit

2

11 %

150 580

11 %

laboration des inventaires

11

58 %

886 017

62 %

Sauvegarde travers projets, programmes et activits

5

26 %

261 038

19 %

TOTAL

19

100 %

1404635

100 %

Assistance internationale octroye septembre 2013, par type

Candidatures proposes pour lanne 2014

Dossiers examins: 59

Rgions

Liste de sauvegarde urgente

Registre de meilleures pratiques

Assistance internationale

Liste reprsentative

Total

Nombre

%

Europe occidentale et Amrique du Nord

0

1

0

7*

8*

12%

Europe de lEst

1

1

1

12*

15*

24%

Amrique latine et Carabes

2

1

0

5

8

14%

Asie et Pacifique

2

1

0

11

14

24%

Afrique

3

0

0

5

8

14%

tats arabes

0

0

1

6

7

12%

TOTAL

8

4

2

45

59

100%

* Un dossier est multinational et concerne lEurope occidentale et lAmrique du Nord.

Par mcanisme et recommandation des organes

Mcanisme

Nombre de dossiers

OUI

RENVOI

NON

Ratio OUI/NON(REFER)

Liste de sauvegarde urgente

8

3

non applicable

5

38/62%

Registre de meilleures pratiques

4

1

non applicable

3

25/75%

Assistance internationale

2

2

non applicable

0

0/100%

Liste reprsentative

45

32

5

8

71/18% (11)

TOTAL

59

36

5

18

61/31% (8)

Dossiers valus par les organes (lorgane consultatif et lorgane subsidiaire)

lments inscrits en 2008-2013

Total des inscriptions ce jour: 327, dont 18 multinationales

Rgions

lments / programmes

tats soumissionnaires

Nombre

% du total

Nombre

% du total

Europe occidentale et Amrique du Nord

54

16%

10

10%

Europe de lEst

55

16%

20

20%

Amrique latine et Carabes

48

14%

18

18%

Asie et Pacifique

132

39%

17

17%

Afrique

27

8%

20

20%

tats arabes

19

6%

13

13%

TOTAL

335[footnoteRef:3] [3: Plusieurs lments sont compts plusieurs fois car ils nappartiennent pas au mme groupe rgional.]

100%

98

100%

lments inscrits sur la Liste de sauvegarde urgente: 31

Rgions

lments

tats soumissionnaires

Nombre

% du total

Nombre

% du total

Europe occidentale et Amrique du Nord

1

3%

1

5%

Europe de lEst

4

10%

4

20%

Amrique latine et Carabes

3

6%

3

15%

Asie et Pacifique

19

58%

6

30%

Afrique

6

16%

4

20%

tats arabes

2

6%

2

10%

TOTAL

31

100%

20

100%

Programmes slectionns sur le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde: 13, dont 1 multinational

Rgions

Programmes

tats soumissionnaires

Nombre

% du total

Nombre

% du total

Europe occidentale et Amrique du Nord

4

31%

2

20%

Europe de lEst

1

8%

1

10%

Amrique latine et Carabes

6

46%

5

50%

Asie et Pacifique

2

15%

2

20%

Afrique

0

0%

0

0%

tats arabes

0

0%

0

0%

TOTAL

13[footnoteRef:4] [4: Plusieurs lments sont compts plusieurs fois car ils nappartiennent pas au mme groupe rgional.]

100%

10

100%

lments inscrits sur la Liste reprsentative: 281 lments, dont 17 multinationaux

Rgions

lments

tats soumissionnaires

Nombre

% du total

Nombre

% du total

Europe occidentale et Amrique du Nord

57

17%

10

11%

Europe de lEst

56

17%

19

20%

Amrique latine et Carabes

46

14%

17

18%

Asie et Pacifique

116

36%

17

18%

Afrique

29

9%

18

19%

tats arabes

22

7%

12

13%

TOTAL

326[footnoteRef:5] [5: Plusieurs lments sont compts plusieurs fois car ils nappartiennent pas au mme groupe rgional.]

100%

93

100%

Anciens chefs duvre intgrs sur la Liste reprsentative en 2008: 90, dont 9 multinationaux et 81 nationaux

Rgions

lments

tats soumissionnaires

Nombre

% du total

Nombre

% du total

Europe occidentale et Amrique du Nord

8

9 %

5

7 %

Europe de lEst

15

17 %

14

20 %

Amrique latine et Carabes

17

19 %

14

20 %

Asie et Pacifique

28

31 %

15

22 %

Afrique

14

15 %

15

21 %

tats arabes

8

9 %

7

10 %

TOTAL

90

100 %

70

100 %

4. Neuvime session du Comit intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatriel (9.COM)Dates et lieu

Du 24 au 28 novembre 2014

Salle I, Sige de lUNESCO

125 avenue de Suffren, 75352 Paris 07 SP, France

+33 (0)1 45 68 43 95

Fonctions du Comit

Le Comit est charg de la mise en uvre au niveau international de la Convention. Il examine les rapports priodiques soumis par les tats sur la mise en uvre de la Convention au niveau national, prend les dcisions sur les inscriptions sur les deux listes (Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente et Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit). Il slectionne galement parmi les programmes de sauvegarde soumis ceux qui peuvent tre considrs comme meilleures pratiques de sauvegarde et octroie des assistances financires. Les 24 membres du Comit sont lus par lAssemble gnrale des tats parties et sont issus de toutes les rgions du monde. Le Comit est renouvel par moiti tous les deux ans.

Prsident: S. Exc. M. Jos Manuel Rodrguez Cuadros (Prou)Vice-Prsidents: Belgique, Lettonie, Kirghizistan, Namibie et gypte Rapporteur: Mme Anita Vaivade (Lettonie)

Membres du Comit

Afghanistan, Algrie, Belgique, Brsil, Bulgarie, Congo, Cte dIvoire, gypte, thiopie, Grce, Hongrie, Inde, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Namibie, Nigria, Ouganda, Prou, Rpublique de Core, Sainte-Lucie, Tunisie, Turquie et Uruguay

Secrtariat de la Convention

Mme Ccile Duvelle, Secrtaire de la Convention

[email protected]

M. Rasul Samadov

[email protected]

Presse et accrditation

Mme Lucia Iglesias

[email protected]

Mme Isabelle Le Fournis

[email protected]

Accrditation pressedisponible en ligne : http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=738

5. Ordre du jour annot

Les documents peuvent tre tlchargs partir de la page ddie au Comit:

http://www.unesco.org/culture/ich/fr/9COM

Lundi 24 novembre 2014

partir de 8h30Enregistrement des participants

9h30 13h00

1.

Ouverture de la session

2.

Adoption de lordre du jour

3.

Admission des observateurs

4.

Adoption du compte-rendu de la huitime session du Comit

Rapport du Prsident du Comit sur les activits du Bureau

Rapport du Forum des organisations non gouvernementales

5.a

Examen des rapports des tats parties sur la mise en uvre de la Convention et sur ltat actuel dlments inscrits sur la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit

5.b

Examen des rapports des tats parties sur ltat actuel dlments inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente

13h00 15h00

Djeuner

15h00 19h00

5.c

Rapports des tats parties sur lutilisation de lassistance internationale du Fonds du patrimoine culturel immatriel

6.

Rapport du Secrtariat sur ses activits

7.

Contributions volontaires supplmentaires au Fonds du patrimoine culturel immatriel

8.

Rapport sur laudit de la gouvernance de lUNESCO et des fonds, programmes et entits associs

Mardi, 25 novembre 2014

9h00 9h30

Runion du Bureau

9h30 13h00

13.d

valuation de la mise en uvre des dcisions antrieures du Comit en rapport avec linscription dlments, la slection de propositions au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde et loctroi dassistance internationale

9.

Rapport de lOrgane consultatif sur ses travaux en 2014

13h00 15h00

Djeuner

15h00 19h00

9.a

Examen des candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente

9.b

Examen des propositions au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Mercredi, 26 novembre 2014

9h00 9h30

Runion du Bureau

9h30 13h00

9.c

Examen des demandes dassistance internationale

10.

Rapport de lOrgane subsidiaire sur ses travaux en 2014 et examen des candidatures pour inscription sur la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit

13h00 15h00

Djeuner

15h00 19h00

10.

Rapport de lOrgane subsidiaire sur ses travaux en 2014 et examen des candidatures pour inscription sur la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit

Jeudi, 27 novembre 2014

9h00 9h30

Runion du Bureau

9h30 13h00

10.

Rapport de lOrgane subsidiaire sur ses travaux en 2014 et examen des candidatures pour inscription sur la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit

11.

tablissement dOrgane dvaluation pour le cycle 2015

12.

Nombre de dossiers soumis pour le cycle 2015 et nombre de dossiers pouvant tre traits pour les cycles 2016 et 2017

13h00 15h00

Djeuner

15h00 19h00

13.a

Projet damendements aux Directives oprationnelles sur les rapports priodiques

13.b

Runion dexperts sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel et le dveloppement durable

13.c

Rflexion sur loption de renvoi pour la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit

Vendredi, 28 novembre 2014

9h00 9h30

Runion du Bureau

9h30 13h00

13.e

laboration dun cadre global de rsultats pour la Convention

13.f

Stratgie coordonne de collecte de fonds du Secteur de la culture

13.g

Avantages et inconvnients pour les tats membres de la synchronisation des runions statutaires des conventions culturelles

13.h

change dexpriences, coopration et synergies entre les conventions culturelles de lUNESCO

14.

Accrditation et valuation dorganisations non gouvernementales

13h00 15h00

Djeuner

15h00 19h00

15.

Date et lieu de la dixime session du Comit

16.

lection des membres du Bureau de la dixime session du Comit

17.

Questions diverses

18.

Adoption de la liste des dcisions

19.

Clture

6. Rsums des dossiers proposs en 2014, y compris les rsultats de lvaluation

Documents relatifs aux dossiers de candidature

Vous pouvez consulter les dossiers de candidatures (formulaires, documents annexs, photos et vidos) tels que soumis par les tats sur notre site aux liens suivants:

Liste de sauvegarde urgente: huit candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatriel ncessitant une sauvegarde urgente ont t proposes en 2014. Trois parmi elles sont recommandes pour inscription.

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=745

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde: sur les quatre propositions soumises, une est recommande pour slection.

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=746

Assistance internationale: deux demandes ont t soumises cette anne. Elles nont pas t recommandes pour approbation.

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=747

Liste reprsentative: sur les quarante-six candidatures pour la Liste reprsentative, trente-deux ont t recommandes pour inscription. Six candidatures ont t recommandes pour renvoi ltat soumissionnaire pour informations additionnelles. Huit candidatures nont pas t recommandes pour inscription.

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=748

Pour toute demande dutilisation des photos et des vidos, merci de nous contacter ladresse suivante: [email protected]

Dossiers proposs pour 2014 par tat soumissionnaire et recommandations

tat(s)

Type de dossier

Titre

Projet de dcision

Rf.

Albanie

Demande d'assistance > $25.000

L'tablissement et la promotion de linventaire du patrimoine culturel immatriel en Albanie

ne pas inscrire

9.c.1

Albanie

Demande d'assistance > $25.000

L'tablissement et la promotion de linventaire du patrimoine culturel immatriel en Albanie

ne pas inscrire

9.c.1

Algrie

Liste reprsentative

Le rituel et les crmonies de la Sebeba dans l'oasis de Djanet, Algrie

renvoi

10.1

Arabie saoudite

Liste reprsentative

LAlardhah Alnajdiyah, danse, tambourinage et pome dArabie saoudite

ne pas inscrire

10.38

Argentine

Liste reprsentative

La culture des cafs dans les quartiers de Buenos Aires: rituels, pratiques et relations sociales

ne pas inscrire

10.2

Armnie

Liste reprsentative

Le lavash: prparation, signification et aspect du pain armnien traditionnel en tant quexpression culturelle

inscrire

10.3

N.B.: la recommandation de lOrgane subsidiaire est dinscrire le lavash: prparation, signification et aspect du pain traditionnel en tant quexpression culturelle en Armnie

Azerbadjan

Liste reprsentative

Lart et le symbolisme traditionnels du kelaghayi, fabrication et port de foulards en soie pour les femmes

inscrire

10.4

Bangladesh

Liste reprsentative

Lart traditionnel de la broderie Nakshi Kantha

ne pas inscrire

10.5

Belgique

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

La sauvegarde de la culture du carillon: prservation, transmission, change et sensibilisation

inscrire

9.b.1

Bolivie (tat plurinational de)

Liste reprsentative

Pujillay et Ayarichi: musiques et danses de la culture yampara

inscrire

10.6

Bosnie-Herzgovine

Liste reprsentative

La broderie de Zmijanje

inscrire

10.7

Brsil

Liste reprsentative

Le cercle de capoeira

inscrire

10.8

Bulgarie

Liste reprsentative

Tchiprovski kilimi (tapis de Tchiprovtsi)

inscrire

10.9

Burundi

Liste reprsentative

La danse rituelle au tambour royal

inscrire

10.10

Cambodge

Liste de sauvegarde urgente

Le kun lbokkator

ne pas inscrire

9.a.1

Chili

Liste reprsentative

Le baile chino

inscrire

10.11

Chine

Liste reprsentative

Le Festival des torches de lethnie yi

renvoi

10.12

Croatie

Liste de sauvegarde urgente

Lart traditionnel de la poterie au tour Potravlje et Veli I

ne pas inscrire

9.a.2

Croatie; ex-Rpublique yougoslave de Macdoine; Serbie; Roumanie; Rpublique de Moldova; Turquie

Liste reprsentative

La fte du printemps: les festivits dHdrellez ou de la Saint-Georges

renvoi

10.13

gypte

Liste reprsentative

Le tahtib, jeu du bton

ne pas inscrire

10.15

Espagne

Liste reprsentative

Les tamboradas, rituels de battements de tambour

renvoi

10.42

Estonie

Liste reprsentative

La tradition du sauna fume dans le comt de Vru

inscrire

10.16

thiopie

Liste de sauvegarde urgente

La fte du Wirshato

ne pas inscrire

9.a.3

ex-Rpublique yougoslave de Macdoine

Liste reprsentative

La kopatchkata, danse communautaire du village de Dramtche, Pianets

renvoi

10.43

France

Liste reprsentative

Le gwoka: musique, chants, danses et pratique culturelle reprsentatifs de lidentit guadeloupenne

inscrire

10.17

Grce

Liste reprsentative

Le savoir-faire de la culture du mastiha lle de Chios

inscrire

10.18

Honduras

Liste de sauvegarde urgente

Les traditions orales des Tolupanes de la Montaa de la Flor

ne pas inscrire

9.a.4

Hongrie

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Une mthode hongroise dducation musicale et humaniste: le concept de Kodly

ne pas inscrire

9.b.2

Inde

Liste reprsentative

La fabrication artisanale traditionnelle dustensiles en laiton et en cuivre des Thatheras de Jandiala Guru, Penjab, Inde

inscrire

10.19

Indonsie

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Cration dun espace culturel pour la sauvegarde, le dveloppement et lducation au patrimoine culturel immatriel au Jardin de la belle Indonsie en miniature

ne pas inscrire

9.b.3

Iran (Rpublique islamique d)

Liste reprsentative

Brn Khhi, rituels dappel de la pluie du village de Kaburn Tafresh

renvoi

10.20

Italie

Liste reprsentative

La pratique agricole traditionnelle de la culture de la vite ad alberello (taille de la vigne en gobelet) de la communaut de Pantelleria

inscrire

10.21

Japon

Liste reprsentative

Le washi, savoir-faire du papier artisanal traditionnel japonais

inscrire

10.22

Kazakhstan

Liste reprsentative

Lart traditionnel kazakh du dombra ku

inscrire

10.23

Kazakhstan; Kirghizistan

Liste reprsentative

Connaissances et savoir-faire traditionnels lis la fabrication des yourtes kirghizes et kazakhes (habitat nomade des peuples turciques)

inscrire

10.24

Kenya

Liste de sauvegarde urgente

La danse Isukuti des communauts Isukha et Idakho de louest du Kenya

inscrire

9.a.5

Liban

Liste reprsentative

Al-Zajal, posie dclame ou chante

inscrire

10.25

Malawi

Liste reprsentative

La tchopa, danse sacrificielle des Lomwe du sud du Malawi

inscrire

10.26

Mali

Liste reprsentative

La sortie des masques et marionnettes de Markala

inscrire

10.27

Maroc

Liste reprsentative

Les pratiques et savoir-faire lis larganier

inscrire

10.30

Maurice

Liste reprsentative

Le sga mauricien traditionnel

inscrire

10.28

Mexique

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Xcaret, modle de conservation et diffusion du patrimoine naturel et culturel de ltat de Quintana Roo et du Mexique

ne pas inscrire

9.b.4

Mongolie

Liste reprsentative

Le tir aux osselets mongol

inscrire

10.29

Niger

Liste reprsentative

Pratiques et expressions de la parent plaisanterie au Niger

inscrire

10.31

Oman; mirats arabes unis

Liste reprsentative

Al-Ayyala, un art traditionnel du spectacle dans le Sultanat dOman et aux mirats arabes unis

inscrire

10.33

Ouganda

Liste de sauvegarde urgente

La crmonie de purification des garons chez les Lango du centre-nord de lOuganda

inscrire

9.a.7

Ouzbkistan

Liste reprsentative

Laskiya, lart de la plaisanterie

inscrire

10.45

Pakistan

Liste de sauvegarde urgente

La promotion et la prservation de la Patiala Gharana, lune des dix gharanas (coles de pense) de musique classique au Pakistan

ne pas inscrire

9.a.6

Prou

Liste reprsentative

La fte de la Virgen de la Candelaria de Puno

inscrire

10.34

Portugal

Liste reprsentative

Le cante alentejano, chant polyphonique de lAlentejo (sud du Portugal)

inscrire

10.35

Rpublique de Core

Liste reprsentative

Le nongak, groupes de musique, danse et rituels communautaires de la Rpublique de Core

inscrire

10.36

Rpublique populaire dmocratique de Core

Liste reprsentative

Le chant traditionnel Arirang dans la Rpublique populaire dmocratique de Core

inscrire

10.14

Roumanie

Liste reprsentative

Les processions au monastre de Moisei loccasion de la fte de sainte Marie la Grande

ne pas inscrire

10.37

Serbie

Liste reprsentative

La Slava, clbration de la fte du saint patron de la famille

inscrire

10.39

Slovaquie

Liste reprsentative

La foire de Radva

ne pas inscrire

10.40

Slovnie

Liste reprsentative

La Passion de kofja Loka

ne pas inscrire

10.41

Soudan

Demande d'assistance > $25.000

La documentation et l'inventaire du patrimoine culturel immatriel dans la Rpublique du Soudan

ne pas inscrire

9.c.2

Turquie

Liste reprsentative

Ebru, lart turc du papier marbr

inscrire

10.44

Venezuela (Rpublique bolivarienne du)

Liste de sauvegarde urgente

La tradition orale Mapoyo et ses points de rfrence symboliques dans leur territoire ancestral

inscrire

9.a.8

Viet Nam

Liste reprsentative

Les chants populaires v et gim de Ngh Tnh

inscrire

10.46

Rsums des candidatures et contacts

Albanie

Demande d'assistance > $25.000

L'tablissement et la promotion de linventaire du patrimoine culturel immatriel en Albanie

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Vasil S. Tole

Member of Academy of Sciences of Albania

President of Albanian Music Council, member of International Music Council, IMC

Academy of Sciences

Square "Fan Noli"

Tirana, Albania

Albanian Music Council

Rr. Hodo BEG

P. 12 kate, Ap. IV-D

Tirana

Albania

Albania

+ 355 4 374 127; cel. : +355 69 20 5555

+ 355 68 21 5555 1 ; +355 4 2370414

[email protected]; [email protected]

Le projet vise dresser et promouvoir un inventaire du patrimoine culturel immatriel albanais. Les activits proposes couvriraient llaboration dune stratgie nationale dinventaire, de promotion et de diffusion du patrimoine culturel immatriel, et des sances de sensibilisation pour duquer les communauts, les dcideurs et le public son importance. Il vise renforcer les capacits des acteurs locaux et nationaux au moyen de sessions de formation et de travaux de terrain. Linventaire serait consultable au moyen dune base de donnes ddie et dun site Internet et fera lobjet de la publication de brochures et dune encyclopdie.

Algrie

Liste reprsentative

Le rituel et les crmonies de la Sebeba dans l'oasis de Djanet, Algrie

Projet de dcision: renvoi

Pour plus dinformation:Mr Slimane Hachi

Directeur gnral

Centre national de recherches prhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah)

Ministre de la culture

3, rue Franklin D. Roosevelt

ALGER 16500

Algeria

+213 21 61 25 96; +213 661 57 62 82

+213 21 61 25 96

[email protected]; [email protected]

Le rituel et les crmonies de la Sebeba sont pratiqus par deux communauts qui vivent Djanet le premier mois du calendrier lunaire musulman. Des danseurs et des chanteuses saffrontent pour reprsenter leur communaut lors dune comptition qui se droule sur neuf jours. Une fois slectionns, les danseurs forment un cercle rituel en faisant cliqueter leurs pes tandis que les femmes chantent des chants traditionnels au rythme des tambourins. Le rituel conjure symboliquement les ventuels actes de violence entre communauts en transposant cette violence dans le domaine de la comptition artistique.

Arabie saoudite

Liste reprsentative

LAlardhah Alnajdiyah, danse, tambourinage et pome dArabie saoudite

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Khalid Alomar

Director

Intangible Heritage Administration

Deputy Ministry for Cultural Affairs

Ministry of Culture and Information

P.O. Box 670

Riyadh 11161

Saudi Arabia

+966 5 0521 65 09

[email protected]

LAlardhah Alnajdiyah est un art du spectacle pratiqu dans toute lArabie saoudite au cours de clbrations communautaires. Pendant la prsentation, un belliciste la voix sonore et forte encourage les potes composer et rciter des vers inspirant lunit, lenthousiasme et le courage la foule. Le pote est port sur les paules pour la rcitation, qui saccompagne de tambourinage et de danses. Si le pote choue, il est remis terre et un autre pote est port sur les paules.

Argentine

Liste reprsentative

La culture des cafs dans les quartiers de Buenos Aires : rituels, pratiques et relations sociales

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Hernn Lombardi

Ministro de Cultura del Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires

Avenida de Mayo 575, 2 Piso, Oficina 201

Buenos Aires

Argentina

+54 11 43239774

[email protected]; [email protected]; [email protected]

Les connaissances et les pratiques associes la culture des cafs sont lexpression de ceux qui frquentent les cafs-bars des quartiers de Buenos Aires. Les cafs sont des espaces locaux dans lesquels les personnes peuvent rester plusieurs heures par jour, saluer et parler dautres habitus, changer des ides et des connaissances sur la politique, l'conomie et la vie quotidienne. La culture des cafs est associe des expressions, des codes, une gestuelle et un jargon propres, articuls autour du renforcement des liens sociaux. Les personnes plus ges initient leurs petits-enfants cette pratique.

Armnie

Liste reprsentative

Le lavash : prparation, signification et aspect du pain armnien traditionnel en tant quexpression culturelle

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Ms Ruzanna Tsaturyan

Researcher

Institute of Archaeology and Ethnography

National Academy of Sciences

15 Charents str.

Yerevan

Armenia

+374 93 187006

[email protected]

(N.B.: la recommandation de lOrgane subsidiaire est dinscrire le lavash: prparation, signification et aspect du pain traditionnel en tant quexpression culturelle en Armnie)

Le lavash est un pain fin traditionnel qui fait partie intgrante de la cuisine armnienne. Sa prparation exige beaucoup defforts, de la coordination et un savoir-faire spcial, et renforce les liens familiaux, communautaires et sociaux. Les femmes travaillent en groupes pour prparer le lavash, qui est frquemment servi enroul autour de fromages locaux, de lgumes ou de viandes. Il exerce une fonction rituelle lors des mariages, o il est plac sur les paules des jeunes maris afin de leur souhaiter fertilit et prosprit. Les hommes interviennent galement dans la fabrication des outils et la construction des fours.

Azerbadjan

Liste reprsentative

Lart et le symbolisme traditionnels du kelaghayi, fabrication et port de foulards en soie pour les femmes

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Mr Vasif Eyvazzade

Head of Department of International Relations and Cultural Programs

Ministry of Culture and Tourism

40, U. Hajibeyov str.

Government House

Baku AZ 1000

Azerbaijan

+994 12 493 65 38; +994 12 493 02 33

+994 12 493 65 38; +994 12 493 56 05

[email protected]; [email protected]

La fabrication du kelaghayi comprend le tissage de ltoffe, sa teinture et sa dcoration laide de blocs de bois. Les tisserands choisissent de fins fils de soie pour produire des toffes carres. Les couleurs des foulards ont une signification symbolique souvent lie des occasions sociales : mariages, crmonies funraires, clbrations et activits quotidiennes. La fabrication et le port du kelaghayi, expression de lidentit culturelle ainsi que des traditions religieuses et symbole de cohsion sociale, renforcent le rle des femmes et lunit culturelle de la socit azerbadjanaise.

Bangladesh

Liste reprsentative

Lart traditionnel de la broderie Nakshi Kantha

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Prokash Chandra Das

Director General (Additional Secretary)

Bangladesh National Museum

Shahbag

Dhaka 1000

Bangladesh

+88-02-8619303

+88-02-8615585

88-02-9614994

[email protected]

La broderie Nakshi Kantha est un type de confection de courtepointe traditionnelle du Bengale qui ncessite dutiliser des vtements usags et de les coudre les uns aux autres pour crer des objets usage fonctionnel, rituel ou crmoniel. Traditionnellement, les fils des bords des saris uss que lon rcuprait en tirant dessus permettaient de coudre les pices en patchwork et de broder des motifs inspirs de la vie quotidienne, comme des objets de la maison et de la vie domestique des femmes ;ils sont souvent empreints de significations symboliques. Les femmes offrent ces courtepointes en cadeau leurs filles, leurs fils ou leur mari.

Belgique

Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

La sauvegarde de la culture du carillon : prservation, transmission, change et sensibilisation

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Ms Marina Laureys

Head of Heritage Divison

Ministry of Culture of the Flemish Community

Arenbergstraat 9

1000 Brussels

Belgium

++32+2 553 06 79

++32+2 553 68 43

[email protected]

Lart de faire de la musique avec des cloches (carillon) est traditionnellement pratiqu les jours de march et les jours de ftes. Le programme vise sauvegarder la culture du carillon, prserver les composants de la culture historique du carillon, rpertoire et instruments compris, et assurer la continuit et le dveloppement durable du carillon. Les efforts de revitalisation intgrent des concours visant encourager de nouveaux arrangements, compositions et genres musicaux. Le programme associe respect de la tradition et volont dinnovation, en recherchant constamment de nouvelles manires de sauvegarder la culture du carillon dans la socit contemporaine.

Bolivie (tat plurinational de)

Liste reprsentative

Pujillay et Ayarichi : musiques et danses de la culture yampara

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Mr Marcos Rodolfo Michel Lpez

Director General de Patrimonio Cultural

Ministerio de Culturas

Calle Ayacucho esq. Potos

LA PAZ

Bolivia (Plurinational State of)

+591 2 214 5690

+591 2 220 2628

[email protected]

Le Pujillay et lAyarichi sont des formes musico-chorgraphiques complmentaires de la culture yampara. Le Pujillay est excut au cours dun rituel qui clbre le renouveau de la vie et labondance amene par la saison des pluies ; lAyarichi est excut pendant la saison sche, lors de ftes ddies aux diffrents saints catholiques. Ces pratiques culturelles reprsentent un moyen privilgi de communiquer avec la nature. Elles mobilisent de vastes rseaux communautaires, notamment les enfants qui apprennent les connaissances et les savoir-faire associs par le biais des jeux collectifs et lobservation.

Bosnie-Herzgovine

Liste reprsentative

La broderie de Zmijanje

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Mr Vladimir Djukanovic

Museum of Republic of Srpska, Coordinator for Intangible Cultural Heritage of the Republic of Srpska

Djure Danicica 21

Banja Luka, 78 000

Bosnia and Herzegovina

+387 51 215 973

+387 51 215 986

[email protected]

La broderie de Zmijanje fait appel une technique spcifique pratique par les femmes des villages de Zmijanje, en Bosnie-Herzgovine. Traditionnellement, la broderie de Zmijanje sert dcorer les tenues portes par les femmes ainsi que les textiles de maison, comme les robes de marie, les foulards, les robes et le linge de lit. On utilise un fil bleu fonc pour broder de riches motifs gomtriques improviss ; les variations de ces motifs dterminent le statut social des femmes du village. Cette broderie est gnralement faite par des groupes de femmes qui se consacrent leurs travaux daiguille tout en chantant et en discutant.

Brsil

Liste reprsentative

Le cercle de capoeira

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Ms Celia Corsino

Director

Department of Intangible Heritage

National Institute of Historical and Artistic Heritage (IPHAN)

SEPS 713/913 Bloco D

4 andar

70390135 Braslia-DF

Brazil

55 61 2024 5400; +55 61 2024.5401 (61) 2024.5402 - (61) 2024.6131

55 61 2024 5420

[email protected]; [email protected]

La capoeira est une pratique culturelle afro-brsilienne, la fois un combat et une danse, qui promeut le respect mutuel et la cohsion sociale. Les participants forment un cercle au centre duquel deux dentre eux saffrontent. Les mouvements excuts exigent une grande souplesse du corps. Les autres participants, situs autour du cercle, chantent, tapent des mains et jouent dinstruments percussion. Les cercles de capoeira sont constitus dun matre, dun contrematre et de disciples. Le matre est le gardien des connaissances contenues dans le cercle et transmises aux autres participants par le biais de lobservation et de limitation.

Bulgarie

Liste reprsentative

Tchiprovski kilimi (tapis de Tchiprovtsi)

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Ms Mila Santova

Professor

Institute of Ethnology and Folklore Studies & Ethnographic Museum

Acad. G. Bonchev Street, block 6

1113 Sofia

Bulgaria

003592871 36 43

003592 884 64 70

00359 894 70 70 68

[email protected]

Les kilimi sont des tapis tisss la main par les femmes de Tchiprovtsi. Les tisseuses utilisent des mtiers tisser manuels verticaux pour produire des tapisseries traditionnellement utilises comme revtement de sol. Le processus de transmission se fait de mre et grand-mre en fille et petite-fille, souvent lors du travail collectif sur de grands tapis. Les hommes de la ville soccupent gnralement de la production, du traitement et de la teinture de la laine. Les tapis sont renomms pour leur composition, leurs motifs ornementaux et leurs couleurs.

Burundi

Liste reprsentative

La danse rituelle au tambour royal

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Mr Jean Marie Vianney Rugerinyange

Directeur gnral de la culture et des arts

Ministre de la jeunesse, des sports et de la culture

B.P. 1095

BUJUMBURA

Burundi

(257) 22 22 89 94; (257) 22 22 68 44

(257) 22 22 62 31

(257) 78 857 376; (257) 71 559 242

(257) 78 844 098; (257) 77 733 965

[email protected]; [email protected]; [email protected]

La danse rituelle au tambour royal associe le son du battement des tambours, puissant et synchronis, des danses, de la posie hroque et des chants traditionnels. Cette danse exige au moins une dizaine de tambours, toujours en nombre impair, disposs en demi-cercle autour dun tambour central. Deux ou trois tambourinaires excutent des danses au rythme des tambours. La danse rituelle est un cadre de transmission de messages culturels, politiques et sociaux, ainsi quun moyen privilgi de runir des personnes de gnrations et dorigines diverses, encourageant ainsi lunit et la cohsion sociale.

Cambodge

Liste de sauvegarde urgente

Le kun lbokkator

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Long Ponnasirivath

Director General of Cultural Affairs

Ministry of Culture and Fine Arts

#227, Norodom Blvd

B.P. 72

Phnom Penh

Cambodia

+885 12 494 191; +855 977 494 191

[email protected]

Le terme kun dsigne lart du combat, du saut et de laffrontement tandis que lbokkator renvoie lensemble des techniques de combat dont la position est mi-genou. La technique a volu au fil du temps en art du spectacle ou loisirs traditionnel, pratiqu loccasion des ftes traditionnelles comme le nouvel an khmer. Le kun lbokkator fait dsormais face plusieurs menaces lies au vieillissement des matres et labsence de programmes denseignement rgulier ou de supports dapprentissage facilitant la transmission.

Chili

Liste reprsentative

Le baile chino

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Mr Jorge Rojas Goldsack

Head of the Department of Citizenship and Culture

National Council for Culture and the Arts (CNCA)

Plaza Sotomayor 233

Valparaiso

Chile

+56 032 232 6488; +56 032 232 6417; +56 032 232 6410

[email protected]

Les bailes chinos sont des confrries de musiciens qui expriment leur foi travers la musique, la danse et le chant. Excutes principalement par des hommes, les danses se caractrisent par des sauts et des mouvements de flexion des jambes, au rythme des fltes et des percussions. Les distiques chants racontent des histoires sacres et abordent des sujets religieux tandis quun percussionniste dirige la chorgraphie et contrle le tempo de la musique. Les confrries constituent un modle dintgration sociale et de cohsion auquel adhre la quasi-totalit de la communaut locale.

Chine

Liste reprsentative

Le Festival des torches de lethnie yi

Projet de dcision: renvoi

Pour plus dinformation:Mr Tu An

Project Supervisor

Center for Safeguarding ICH of Liangshan Yi Autonomous Prefecture

1 Huoshenxiang

6150001 Xichang

Sichuan Province

China

+86 834 322 6045

+86 834 323 2768

[email protected]

Le Festival des torches est organis tous les ans par lethnie yi du sud-ouest de la Chine afin de faire des offrandes aux anctres ainsi que des prires pour obtenir une rcolte abondante. La tradition centrale, qui consiste allumer des torches pour clairer les champs, saccompagne dune srie de pratiques traditionnelles et rituelles, de jeux et de comptitions, de chansons piques, de danses excutes avec masque et pe, de sacrifices au feu et de festivits. Le Festival des torches constitue une importante passerelle dinteraction sociale et de rconciliation culturelle entre les communauts yi, ainsi quun instrument harmonieux de dialogue interethnique et dchange culturel.

Croatie

Liste de sauvegarde urgente

Lart traditionnel de la poterie au tour Potravlje et Veli I

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Ms Katarina Radatovi-Cvitanovi

Head

Department for Movable and Intangible Cultural Heritage

Ministry of Culture

Runjaninova ulica 2

10000 Zagreb

Croatia

++385 1 4866 607

++385 1 4866 680

[email protected]

La poterie au tour est une technique de fabrication de pots en terre pratique dans les villages croates de Potravlje et de Veli I. Contribuant lidentit culturelle de ses dtenteurs et lconomie locale, elle sert principalement produire des pots et bouilloires pour cuisiner dans un foyer ouvert. Lmigration, le dclin de la pratique et la concurrence des plats industriels ont mis mal la transmission des connaissances et des savoir-faire techniques.

Croatie; ex-Rpublique yougoslave de Macdoine; Serbie; Roumanie; Rpublique de Moldova; Turquie

Liste reprsentative

La fte du printemps : les festivits dHdrellez ou de la Saint-Georges

Projet de dcision: renvoi

Pour plus dinformation:Mr Gkhan Kaynakci

Ministry of Culture and Tourism

smet nn Bulvari No: 5 Kat:9 Oda: 901

06100 Emek/Ankara

Turkey

+90312 212 83 00/ 2927

+90312 213 96 63

[email protected]; [email protected]

Les festivits dHdrellez ou de la Saint-Georges sont clbres le 6 mai ou le 23 avril pour fter le renouveau de la nature. Diffrents rituels et crmonies lis la nature sont pratiqus dans chaque localit afin dapporter bien-tre, fertilit et prosprit, et de protger le btail et les rcoltes pour lanne venir. Les connaissances et les savoir-faire sont transmis activement dune gnration lautre, grce limplication des membres de la famille, des groupes ou des communauts qui jouent diffrents rles dans sa transmission.

gypte

Liste reprsentative

Le tahtib, jeu du bton

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Adel Boulad

Tahtib section

Association of Upper Egypt for Education and Development

66 El Obissi st Daher

Cairo

Egypt

+20 25882484; +336 89 10 07 45

+20 25889635

[email protected]; [email protected]

Le tahtib est un jeu dans lequel deux hommes saffrontent au bton dans un cercle et qui est pratiqu dans des zones urbaines et rurales dgypte. Lors de ce jeu, frquemment accompagn de musique, chacun des deux joueurs tient son bton par les deux mains et fait des mouvements afin de toucher le corps de son adversaire, tout en se dfendant des coups ports par ce dernier la tte et au torse. Le tahtib est transmis par les praticiens individuels ainsi que dans des associations locales ; il a une fonction de divertissement et est gnralement associ aux mariages et aux clbrations religieuses en lhommage de saints locaux.

Espagne

Liste reprsentative

Les tamboradas, rituels de battements de tambour

Projet de dcision: renvoi

Pour plus dinformation:Mr Jess Prieto de Pedro

Director general

Direccin general de Bellas Artes y Bienes Culturales, Archivos y Bibliotecas

Ministerio de Educacin, Cultura y Deporte

Plaza del Rey, 1

28071 MADRID

Spain

+34 917 017 000

+34 917 017 381

[email protected]; [email protected]

Les tamboradas sont des manifestations festives de battements de tambour qui ont lieu chaque anne en Espagne pendant la Semaine Sainte catholique. Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, des milliers de tambourinaires frappent simultanment leur tambour, crant ainsi une atmosphre festive. Les tambours et les costumes sont fabriqus par des artisans locaux. Les tamboradas sont ouvertes la participation de personnes de tout sexe, ge et niveau socio-conomique. La transmission des instructions ncessaires une excution synchronise, l'aide de codes verbaux et de rgles gestuelles spcifiques, revient la communaut du tambour dans son ensemble.

Estonie

Liste reprsentative

La tradition du sauna fume dans le comt de Vru

Projet de dcision: oui

Pour plus dinformation:Ms Kristiina Porila

Estonian Folk Culture Development and Training Centre

J. Vilmsi 55

10147 Tallinn

Estonia

+372 6009177

[email protected]

La tradition du sauna fume occupe une place importante dans la vie quotidienne de la communaut vro, en Estonie. Elle comprend un ensemble de traditions dont les coutumes du bain proprement dit, la fabrication des fouets pour le bain, la construction et la rparation des saunas et le fumage de la viande dans le sauna. Gnralement pratique le samedi, mais aussi avant des ftes ou des vnements familiaux importants, cest avant tout une coutume familiale dont la principale fonction est de dtendre le corps et lesprit. Les familles saccueillent les unes les autres, tour de rle.

thiopie

Liste de sauvegarde urgente

La fte du Wirshato

Projet de dcision: non

Pour plus dinformation:Mr Desalegne Abebaw

Director

Cultural Heritage Research Directorate

Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage

P.O. Box 13247

Addis Ababa

Ethiopia

+251-11 1 54 00 41

+251-11 1 54 00 33

+ 251 911 15 61 75

[email protected]

La fte du Wi