160
Bibliographie coréenne : tableau littéraire de la Corée, contenant la nomenclature des ouvrages publiés dans ce pays [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Courant, Maurice (1865-1935). Bibliographie coréenne ...reseau-etudes-coree.univ-paris-diderot.fr/sites/default/files/bibl... · même ignorant du chinois, comprendra sans peine

Embed Size (px)

Citation preview

Bibliographie coréenne : tableau littéraire de la Corée, contenant la nomenclature des

ouvrages publiés dans ce pays [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Courant, Maurice (1865-1935). Bibliographie coréenne : tableau littéraire de la Corée, contenant la nomenclature des ouvrages publiés dans ce pays jusqu'en 1890... / par Maurice Courant,.... 1894-1897.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :

*La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.*La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits

élaborés ou de fourniture de service.

Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques.

3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :

*des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits.

*des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays.

6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978.

7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

NOTE SUE LES TRANSCRIPTIONS

EMPLOYÉES

POUR LES

LANGUES COREENNE, CHINOISE, JAPONAISE

ET SANSCRITE.

Pour la transcription de la langue coréenne, la

méthode est toute tracée : à chaque lettre de l'alphabet

coréen, substituer une lettre ou une combinaison de lettres,

toujours la même ; c'est ce que je me suis efforcé de faire

partout ; je n'ai eu, d'ailleurs, qu'à suivre l'exemple des

Missionnaires de Corée, dont les beaux travaux 0' sont

conformes à ce principe. Si je me suis écarté d'eux sur

quelques points, c'est pour me tenir plus près de l'ortho-

graphe coréenne correcte, telle qu'elle est fixée par le

Tjyen oun oh Ivpyen (n? 68) pour les caractères chinois,

et par le Dictionnaire coréen-français où les mots sont

écrits d'abord en lettres coréennes, pour la partie pure-

ment indigène de la langue.

J'ai donc résolument repoussé la lettre n ou l'absence

de consonne pour transcrire la lettre S, r, du commence-

ment des mots et j'ai partout gardé à /> la transcription

s, même quand cette lettre est finale et se prononce t ;

1. .Dictionnaire coréen-français et ..Grammaire coréenne (voir Liste

des principales références;).

NOTE SUR LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYEES. CXCI

pour 2 finale, j'ai adopté, la notation l : la notation r

eût été plus régulière, mais, à cause de la parenté phoné-

tique de 1 et de r, ce point m'a semblé secondaire et je n'ai

voulu me séparer que le moins possible du système employé

par les ouvrages des Missions Etrangères. Je ne me suis

éloigné sciemment qu'une seule fois de l'orthographe du

Tjyen oun oh hpyen : c'est pour le caractère J|f, fausse-

ment écrit ^, tcliyeng, alors que l'homophone ||| est

transcrit ^§, htyeng.

Pour les titres d'ouvrages écrits en lettres coréennes,

quand je me suis trouvé en présence de mots écrits

incorrectement, j'ai conservé l'orthographe du texte,

en rétablissant l'orthographe correcte entre paren-

thèses.

Pour la prononciation, voir les indications données

aux pages 5 et 6 du premier volume. Je n'ai à y ajouter

que quelques remarques : s n'a jamais le son doux- de z,

e a un son voisin de o bref, o a toujours le son gravede ô, ou se prononce comme en français, a est un a

bref, eu a le même son qu'en français, mais un peu

plus long ; ai, ei, ai donnent è et é ; oi équivaut à peu

près à eu ; les autres diphthongues se prononcent, d'aprèsleurs composantes, mais d'une seule émission de voix. La

combinaison oui se prononce généralement comme en

français et elle correspond à la finale chinoise oei ;

parfois le son a dégénéré en ù, par exemple B^, ^j,

tohyoui, prononcez tchû ; le son chinois étant tchhoei,U semble bien qu'on ait affaire à un affaiblissement de

CXCII NOTE SUR LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYEES.

la diphthongue primitive. Dans d'autres cas, cette com-

binaison remplace clans la langue vulgaire le simple ou

de la prononciation correcte, ainsi |f|, correctement ^•

tchyou, s'écrit fréquemment ^f], tchyoui et se prononce

tchû ; on a là un affaiblissement analogue à celui qui a

donné le son chinois tsiu du même caractère, qui rime

avec des finales en on (jt^C, sou, et ^|, k-ou).

Tous les mots transcrits du coréen sont imprimés en

italiques maigres.

La question de la transcription est plus compliquée

pour la langue chinoise : la prononciation a beaucoup

varié depuis l'époque des plus anciens textes et elle

diffère considérablement d'une province à une autre ;

comme il n'y a pas d'alphabet, la langue étant purement

idéographique, il semble qu'on n'ait pas de base où fonder

une transcription raisonnée et qu'il ne reste qu'à écrire

le son tel qu'on l'entend : rien n'est moins scientifique

que ce procédé ; il a été suivi par un bon nombre de

sinologues, non pas par tous, et il a abouti à la confusion

connue de ceux qui ont, si peu que ce soit, étudié l'Extrême

Orient. Cependant les Chinois ont pour les sons de leur

langue une méthode orthographique, qu'ils ont inventée à

l'époque où ils ont étudié le sanscrit, et qui repose sur

la décomposition du son d'un caractère en initiale et finale,

toutes les initiales et toutes les finales étant classées en

tableaux réguliers ; le dictionnaire que l'on peut regarder

comme faisant foi pour la langue chinoise, le Khang M

NOTE SUE LES TEANSCMPTTONS EMPLOYÉES. CXCIII

tseu tien, Jfj| $$ *=f J^, donne pour chaque caractère la

prononciation d'après ce système (JX VJ, fan tshie). Ce

n'est pas ici le lieu d'insister davantage, mais le lecteur,

même ignorant du chinois, comprendra sans peine qu'il

y ait là le moyen de déterminer une orthographe raison-

née, indépendante des variations locales et personnelles.

On constate, de plus, que l'orthographe à laquelle on

arrive de la sorte, est en accord avec celle qui se dégage

de la prononciation du chinois au Japon, en Corée et en

Annam, et ne diffère qu'insensiblement de celle qu'ont

adoptée les anciens missionnaires français et des autorités

telles qu'Abel Eémusat et Stanislas Julien.

En me servant pour les transcriptions que j'avais à

faire, de l'orthographe indiquée par le Khang M tseu

tien, j'ai eu différents buts devant les *yeux : employerle moins de lettres possible pour rendre chaque caractère,

tout en conservant aux lettres ou combinaisons- de lettres

le son le plus voisin possible de celui qu'elles ont en

français ;. ne garder que les signes diacritiques strictement

indispensables, chose d'autant plus nécessaire pour le chi-

nois que l'on peut avoir à user des accents pour noter les

tons ; transcrire d'une façon uniforme les initiales équiva-lentes et en agir de même pour les finales ; rester aussi le

plus près possible de la prononciation usitée aujourd'hui

pour la langue dite mandarine et qui est celle des gensinstruits ; et enfin laisser la possibilité de noter, quand le

besoin s'en fait sentir, une particularité de prononciation,telle que le ng mis dans le dialecte du nord avant presque

CXCIV NOTE SUE LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYÉES.

toute voyelle initiale, ou une indication ayant un intérêt

linguistique, telle que h à la fin des mots que les dialectes

du sud et les prononciations étrangères terminent par

k, t ou p.

La différence entre les sons chinois et les sons français

étant fort grande, les explications fournies pour la pronon-

ciation des syllabes telles qu'elles sont transcrites, ne

sauraient avoir qu'une valeur relative, sujette à toutes les

incertitudes que je reproche à la transcription fondée

uniquement sur l'ouïe. Je dois pourtant donner quelques

notions, afin que ces syllabes représentent du moins un

son approximatif au lecteur non sinologue.

Le principe étant que lés lettres et combinaisons de

lettres conservent leur valeur française, j'indique seulement

les exceptions : -

h soit seule, soit dans les combinaisons kh, ph, th,

tchh, tsh, a un son guttural très voisin du ch

dur allemand ; devant i seulement, ce son se rap-

proche de celui du ch doux, sans lui être tout à

fait semblable. Dans les combinaisons indiquées

ci-dessus, la valeur de l'h s'ajoute à celle de la

consonne qui précède : ainsi kh équivaut à k + h.

7c et kh, devant i, ont, dans les dialectes du nord, une

valeur qui ne peut se noter en français ; en alle-

mand elle pourrait s'écrire à peu près t + ch ainsi

kin serait t/chin, khin serait t/ch/hin.'

dans les dialectes septentrionaux, équivaut à ng

prononcé faiblement (comparer le sanscrit n).

NOTE SUR LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYÉES. CXCV

s a toujours le son dur et ne se prononce jamais

comme z.

o devant une voyelle, donne à peu près le son du w

anglais.

i ou y devant une voyelle, forme avec elle une diph-

thongue.

ng à la fin du mot, rend nasale la voyelle précédente ;

fang se prononce comme fant de enfant, fong

comme fond ; ing a approximativement le son du

même groupe en allemand (ding) ; eng doit être

entendu de la bouche d'un Chinois et ne peut se

décrire.

n finale est toujours sonore (eïian = chane).

a équivaut à peu près à ea; les deux sons étant pro-

noncés d'une seule émission de voix.

e se prononce é.

ç a un son voisin de e, eu, o : clans le groupe en,

il se rapproche de eu ; quand il est seul, il est un

peu plus voisin de o.

o comme voyelle, a toujours levson grave de ô.

ai, ei, ao, eou, oe, tie se prononcent comme a + i, e + i,

a + o, e + ou, o + e, u + e, mais d'une seule émis-

sion de voix.

Tous les mots transcrits du chinois sont imprimés en

italiques grasses.r

La langue japonaise étant fréquemment écrite à l'aide

d'un syllabaire, la transcription n'en offre pas de difficulté ;

OXOVI NOTE SUE LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYEES.

il suffit, de chaque série de syllabes, de rapprocher une

série aussi régulière que possible de syllabes françaises

(par exemple #> $ ^ C ^ , ka ke ki ko ku, etc.) et de

mettre sous chaque signe du mot japonais la syllabe fran-

çaise correspondante. La prononciation moderne de O (à

peu près tsou) et de % (à peu près allemand tchi) ne

saurait faire obstacle à l'application de ce principe, puis-

que tous les faits linguistiques démontrent que ces deux

syllabes appartiennent à la série ordinaire des dentales;

dans la série des labiales, les variations de prononciation

entre ha et va, (fi, entre hu (u) et m, J^, ne font pas

non plus difficulté : il suffit de poser que, dans les trans-

criptions du japonais, h a une valeur spéciale, qui la

rapproche des labiales, et est remplacée, dans certains

cas, par v ou f, par b {M bu) ou par p (M pu).

Il ne me reste qu'à donner quelques indications sur

la valeur attribuée aux lettres, quand cette valeur s'écarte

de' celle qu'elles ont en français :

u se prononce ou ; il est presque muet à la fin des

mots,

e se prononce é ; cette lettre correspond soit à ^ , soit

à :E ; ces deux caractères s'employant aujourd'hui

indifféremment et se prononçant tantôt é, tantôt

yé,. la transcription sur ce point ne saurait être

tout à fait fixe,

ou le son grave de ô, mais est bref.

s a toujours le son dur.

ti % et tu O se prononcent comme j'ai dit plus

NOTE SUR LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYEES. CXCVII

haut ; les faibles correspondantes, di *?> et du

O, ont le même son adouci.

h est nne simple aspiration et appartient à la série

labiale, comme je l'ai dit plus haut ; devant i, (7s

cette aspiration devient sifflante ; devant e, "X,

elle ressemblé parfois à y ; enfin, entre deux voyel-

les, elle disparaît souvent dans la prononciation

et laisse place à la contraction des voyelles.

w a le son du w anglais devant a et o, sfo, £ ; devant

i, <fo, bien qu'il semble exister pour l'étymologie,* il disparaît toujours, de sorte que cette lettre'ne se

distingue pas nettement de i, ty"1.

oi, ui forment chacun deux syllabes.

ai, ei sont des diphthongues dont chaque partie doit

s'entendre, bien qu'elles soient prononcées d'une

seule émission de voix.

au, ou équivalent généralement à ô.

uu se prononce ou long. . •

tiya, tiyu, etc., diya, diyu, etc., valent tcha, tehou, etc.,

dja, djou, etc. x

siya, siyu, etc., se prononcent comme cha, chou, etc.

ziya, ziyu, etc., équivalent, à ïôkyô, à dja, djou, etc.

eu se prononce yo.deu se prononce djô.seu se prononce chô.

tu devant une des consonnes dures k, t, p, s, s'assimile

à cette consonne (kk, tt, pp, ss).ku s'assimile au k qui le suit.

CXCVLTI NOTE SUR LES TRANSCRIPTIONS EMPLOYEES.

fu ou hu suivi de f ou h ou p, donne le groupe pp.

n finale, devant une labiale, se transforme en m.

Pour la •transcription du sanscrit, j'ai suivi le sys-

tème si clair et si logique adopté par Bergaigne, dans

son Manuel pour étudier la langue sanscrite.

Table pour le vin, }j5j<§ji(1>.

1. Tiré du Ijin tehan eui kouei.

LISTE

DES

PRINCIPALES RÉFÉRENCES.

ALLEN (Dr. H. N.).

Korean taies ;

1 vol. in-8, Londres.

AMYOT.

Dictionnaire tartare-mantchou-français, publié parL. Langlès ;

3 vol. in-4, Paris, 1789-1790.

ASTON (W. G.).

On Corean popular literature ;

Transactions of the Asiatic Society of Japan,vol. XVIII.

Early Japanese history;.id. vol. XVI.

BERGAIGNE (ABEL).

Manuel pour étudier la langue sanscrite ;1 vol. in-8, Paris, 1884.

BRAMSEN (W.).

Japanese chronological tables ;1 vol. in-8, Tokyo, 1880f

00' LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES.

BUNYIU NANJIO (jf &£«).

A Catalogue of the Chinese translation of the Bud-

dhist Tripitaka, etc.;

1 vol. in-4, Oxford, 1883.

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE DE PARIS.

7t série, tome X, 1889.

CORDIER (H.).

Bibliotheca Sinica, dictionnaire bibliographique des

ouvrages relatifs à l'Empiré Chinois ;

2 vol. in-8, Paris, 1881-1885 ;

Supplément du même ouvrage ;

2 fascicules, 1893.

Essai d'une bibliographie des ouvrages publiés en

Chine par les Européens au XVII! et au XVIII?

siècles ;

1 vol. in-8, Paris, 1883.

CATALQC-US LIBRORUM VENALIÏÏM IN ORPHANOTR0PHI0

TOU SÀI WAI..

1 vol. petit in-8, Zi ka wei, 1889.

DALLET (CH.).

Histoire de l'Eglise de Corée, précédée d'une intro-

duction sur l'histoire, les institutions, etc.;

2 vol. in-4, Paris, 1874,

LISTÉ DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES. CCI

DUHALDE (le P.).

Description de la Chine ;

4 vol. in-folio, Paris, 1735 (et diverses autres

éditions).

EITEL (ERNEST J.).

Handbook of the Chinese Buddhism, 2? édition ;

1 vol. in-8, Hongkong, 1888.

Feng shwei, or thé rudiments of natural science in

China ;

1 vol. in-8, Londres, 1873.

GRIFFIS (W. E.).

Corea. The Hermit Nation ;

1 vol. in-8, Londres, 1882.

HOANG (P. PETRUS).

De Càlendario Sinico et Europseo ; de Calendario

Sinico variée notiones, etc.;1 vol. in-8, Zi ka wei, 1885.

HERVEYDE SAINT-DENYS (Marquis d').

Ethnographie des peuples étrangers à la Chine. Mà-

touan-lin traduit pour la lè=e fois, etc. ;2 vol. in-4, Genève, 1876-1883.

CCII LISTE DES PEINCTPALES EÉFÉEENCES.

HARLEZ (C. DE).

Traduction partielle du Koe yu ;

Journal Asiatique, nov. déc. 1893 et janvier

février 1894 ; et Mémoires du Comité Sinico-

japonais de la Société d'ethnographie, tome

XIX, partie II, 1894.

JULIEN (STANISLAS).

Résumé des principaux traités chinois sur la cul-

ture des mûriers et l'éducation des vers à soie;

1 vol. in-8, Paris, 1837.

KLAPROTH (J.).

Aperçu général des trois royaumes ;

1 vol. in-8, Paris, 1832.

LEGGE (JAMES).

The Sacred Books of China. The texts of Taoism,

traduction ;

2 vol. in-8, Oxford, 1891.

LOWELL (P.).

Chosen, the land of the Morning Calm ;

1 vol. in-8, Boston, 1886.

MAYERS (W. F.).

The Chinese reader's manual ;

1 vol. in-8, Changhai, 1874.

LISTE DES PRINCIPALES EÉFÉEENCES. CCIII

MILLOUÉ (L. de).

Feng shoui ou Principes de science naturelle en

Chine, par Ernest J. Eitel, traduit de l'anglais ;

Annales du Musée Guimet, I, Paris, 1880.

MISSIONNAIRES DE CORÉE DE LA SOCIÉTÉ DES MISSIONS

ÉTRANGÈRES.

Dictionnaire coréen-français, contenant I partie lexi-

cographique ; II partie grammaticale ; III partie

géographique ;

1 vol. grand in-8, Yokohama, 1880.

Grammaire Coréenne ;

1 vol. grand in-8, Yokohama, 1881.

MÔLLENDORFF (P. G. von).

Essay on Manchu literature ;

China branch of the Royal Asiatic Society,

XXIV, new séries.

NOCENTINI (LUDOVICO).

Names of the old Corean sovereigns ;

China branch of the Royal Asiatic Society,

XXII, new séries.

OPPERT (E.).

A forbidden Land, voyages to Corea ;

1 vol. in-8, Londres, 1880.

PLAUCHUT (E.).

Le royaume solitaire ;

Revue des Deux Mondes, 15 février 1884.

ÇOIV LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES.

PLAYFAIR (G. M. H.).

The Cities and Towns of China, a geographical

dictionary ;

1 vol. grand in-8, Hongkong, 1879.

ROSNY (L. de).

Sur les sources de l'histoire ancienne du Japon ;

Congrès des Orientalistes, tome I, p. 217.

Les peuples de la Corée connus des anciens Chinois ;

Actes de la'société d'Ethnographie, VII, 1873 ;

p. 99.

Les Coréens ;"

Paris, 1886.

Traité de l'Education des vers à soie au Japon.

Sur la langue chinoise en Corée ;

Cf. Congrès des Orientalistes, tome I, p.p. 148,

178, 184, 217, 219, 221, 225, 227, 229, 233,

235, 237, 239, 289, 291.

ROSS (Rev, J.).

History of Corea ancient and modem, etc.;

1 vol. in-8, Paisley, 1879.

SATOW (E.).

Translitération of the japanese syllabary ;

Transactions of the Asiatic Society of Japan,

vol. VIL

LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES. CCV

On the early history of printing in Japan ;

Transactions of the Asiatic Society of Japan,vol X, part I.

Further notes on movable types in Korea and early

Japanese printed books ;

Transactions of the Asiatic Society of Japan,

vol. X, part IL

SCHERZER (F,).

Journal d'une mission en Corée, traduit par, etc.;

Dans les publications de l'Ecole des Langues

Orientales Vivantes, tome VII, 1 vol. in-8,

Paris, 1878.

Tchao sien tche, Mémoire sur la Corée par un Coréen

anonyme, traduit etc.;

1 vol. in-8, Paris, 1886 (extrait du Journal

Asiatique).

SCOTT (JAMES). x

English Corean Dictionary ;

1 vol.. in-8, Séoul, 1891.

TREATIES AND CONVENTIONS BETWEEN THE EMPIRE OF

JAPAN AND THE POWERS, TOGETHER WITH THE UNIVER-SAL CONVENTIONS, REGULATIONS AND COMMUNICATIONSSINCE MARCH 1854;

Revised édition ;

1 vol. grand in-8, Tokyo, 1884.

CCVI LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES.

Même ouvrage, vol. II, 1884-1888 ;

1 vol. grand in-8, Tokyo, 1889.

TREATIES, REGULATIONS ETC., BETWEEN COREA AND OTHER

POWERS, 1876-1889;

1 vol. in-4 Changhai, 1889 (Impérial Maritime

Customs, III, Miscellaneous séries, nS 19).

WYLIE (A.).

Notes on Chinese literature ;

1 vol. in-4, Changhai et Londres, 1867.

ZAKHAROV (I.).

Dictionnaire mantchou-russe ;

1 vol. in-4, St. Pétersbourg, 1875.

Tiyau sen no bun gaku.

Au sujet de la littérature coréenne ; ,

Article donnant des détails intéressants sur les livres

et la littérature en langue vulgaire et reproduisant,

avec traduction japonaise, plusieurs poésies popu-

laires ;

fëf # $É të> < OP < £ O l, Têtu gaku

zatu si, Revue de philosophie, 8?vol., n0/-74

et 75, Tokyo, avril et mai 1893).

LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES. CCVII

Catalogue général des ouvrages de la Bibliothèque Im-

périale (Cat. Imp.) ;

121 vol. in-12, Canton, 1868.

Ouvrage composé par ordre de l'Empereur, par

une commission formée d'un grand nombre de fonc-

tionnaires ; achevé en 1790.

Liste des ouvrages formant des collections, avec addi-

tions ;

11 vol.in-18, Péking, 1875.

L'édition primitive renferme une introduction de

Kou Sieou, surnom Lou 'ai, Hfff*^JM' originaire

de Thong tchhoan, ^fjjjil, datée de 1799; cette

introduction est reproduite dans l'édition dont je me

suis servi.

Statuts de la dynastie des Ming ;

Ouvrage en 180 livres, publié par ordre impérial;

1509.

J'ai consulté une édition en 42 vol. in-8, formant

228 livres, datée de 1587.

CCVIII LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES.

* R s m & nTA chi oou tehong ho khan.

Collection de cinq ouvrages de Li Tchao lo, 2pï ^ ^ ;'

Comprenant ;

1? dictionnaire de géographie historique (Chine) ;

2? dictionnaire de géographie moderne (Chine) ;

3? atlas de géographie historique (Chine) ;

4? atlas de géographie moderne (Chine) ;

5? liste de noms de règne (Chine et pays voisins).

10 vol. in-8, Tientsin (?)

L'ouvrage est de 1837 ; il en existe une édition

de 1888, avec préface de IA Song tchang, 3j5fï§

*n * £ '* M #rTehi pou tsou tehai tshong chou.

Collection de Tehi pou tsou tehai ;

Publiée au XVIIE siècle, par Pao Thing po,

ij|$iÉtff> originaire de Si au 'An hoei, ^c^llfc

Siu oei kho chou mou.

Suite à la liste des ouvrages formant des collections ;

11 vol. in-18; Péking, 1876;

Préface par l'auteur de l'ouvrage, Fou Yun long,

surnom Meou yuen, originaire de Te tshing, HI m

LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES. CCIX

Recueil de morceaux divers ;

Ouvrage en 100 livres formé d'extraits d'ouvrages

anciens ; publié par Thao Tsong yi, p^ y£ ,f§|,

au commencement de la dynastie des Ming, ^ ;

publié de nouveau en 1530 et complété par Yu Oen

po,ffî%W (Cat. Imp., liv. 123).

Traités entre la Chine et les puissances étrangères ;

16 vol. in-8, Péking, imprimerie du Tsong li

yamen, s.d.

Recueil méthodique des dispositions contenues clans les

traités ;

20 vol. grand in-8, Tientsin, 1886.

Cet ouvrage a été composé sous la direction de

TA Song tchang, ?j£ $)§ jfi, qui y a mis une pré-

face, avertissement de Siu Tsong liang, surnom

Tsiao tchhen, originaire de Thong tchheng, /jH |$

ccx LISTE DES PRINCIPALES RÉFÉRENCES.

Tsi choe tshiuen tchen.

Veritas collectis textibus demonstrata ;

--6 vol. in-8, parole P. Petrus Hoang ; Zi ka wei,

1880.

Sabre, &W»-

1. Tiré du Tjin iehan eui kouei,

LISTE DES TABLEAUX

PHONÉTIQUES, HISTORIQUES, GEO-

GRAPHIQUES, ETC.

N? desouvrages.

Syllabaire coréen transcription de la planche I.. 1

Table de multiplication 1

Table des transformations phonétiques 1

Liste des principales particules du style des

administrations 43

Tableau méthodique des lettres -... 47

Table des rimes ... 65

Tableau des sept ordres de consonnes 66

Tableau méthodique des lettres 66

Liste des principales particules du style classique 187

Liste des principales sortes de compositions

littéraires 435

fable des insignes des divers rangs officiels... 1461

Liste des principales administrations 1462

Liste des compositions qui se font aux examens 1574

Liste des cinq châtiments 1777

CCXII LISTE DES TABLEAUX.N? des

ouvrages.

Tableau chronologique des Rois de Ko rye

(918-1392) 1863

Tableau des États et des Souverains jusqu'en

935 1864

Tableau chronologique des Rois de la dynastie

régnante (à partir de 1392) ... 1910

Liste des huit chevaux du Roi Htai tjo (dynastie

régnante) ...*

2103

Liste des douze chevaux du Roi Syei tjo ... 2104

Liste des principales routes ... 2182

Liste des neuf mansions (^L ^, hou houng)... 2354, i

Tableau des points cardinaux, des trigrammes,

des troncs (-p, han) et des branches (^>

tji) 2354,1

Liste des principaux esprits qui règlent les

choses humaines ... 2354, i

Liste des principales conjonctures fastes et

néfastes... 2354

Liste de conjonctures qui influent sur les actions

humaines 2354, in

Liste des neuf astres-princes* 2425

Tableau du rapport des horoscopes (pour les

mariages) 2426

Règle des trois fléaux 2426

LISTE DES TABLEAUX ccxniN? des

ftnvrflcPK.

Tableau des influences qui règlent la vie des

hommes, d'après l'année de leur naissance 2426

Liste des huit provinces et des principales villes Index.

Liste des dix troncs célestes (5c -f", htyen han)

et des douze branches terrestres (iÈ ^,

ti tji) Index.

Figure en terre de l'arête d'un toit, (|fi)(1>.

1. Tiré du Hoa syeng syeng yek eui kouei.

LISTE DES ABREVIATIONS.

A. V. Collection de M.A.Vissière.

B. R.m Bibliothèque Royale de Séoul.

Bibl. Nat. Bibliothèque Nationale, fonds chi-

nois.

Brit. M. British Muséum, Department of

Oriental printed books and manu-

scripts.

C. P. Collection de M. Collin de Plancy.

C. des Int. Bibliothèque de la Cour des Inter-

prètes, à Séoul.

Coll. Varat Collection Varat, déposée au Musée

Guimet, à Paris.

Coll. v. cl. Gabelentz Collection de M. G. von der Gabe-

lentz, à Berlin.

Corn. F. S. Bibliothèque du Commissariat de

France, à Séoul.

J. B. Collection de M. J. Beauvais.

L. O. V. Bibliothèque de l'École des Langues

Orientales Vivantes, à Paris.

LISTE DES ABRÉVIATIONS. CCXV

M. C Collection de l'auteur.

Miss. étr. Séoul Bibliothèque de la maison des Mis-

sions Étrangères, à Séoul.

Instrument de musique, jiillâ?(1).

1. Tiré du Tjin tchan eui kouei.

N.B.—Les numéros d'ordre en italiques sont ceux des ouvragescontenant des caractères coréens.

Les mots en italiques maigres sont transcrits du coréen ; les mots

eu italiques grasses sont transcrits du chinois.

BIBLIOGRAPHIE COREENNE

TABLEAU LITTÉRAIRE DE LA COREE.

LIVEE I : ENSEIGNEMENT.

- JSL£| -f *&tô"i* Wc H §ft

CHAPITREI : ÉDUCATION.

JE "% % $&***? n** If 1

I SYLLABAIRES CORÉENS.

I. Feuillets de 30 cm. sur 20 cm. ou environ.

L.O.V.—Col. Varat.

La disposition du syllabaire est celle qu'indique le

tableau transcrit ci-contre : la première colonne à

droite renferme les consonnes principales, qui sont

désignées par des noms spéciaux, et la voyelle i ; la

première rangée horizontale contient les images d'ob-

jets dont les noms ont la même lettre initiale que les

syllabes rangées au-dessous.

t- 1

<I—I

!zSOQ

Hi—l

QSi

tziH

?'B"

o r S. Pg -?

= S.g 2. S e*=- g'. | 3

~ • g T < g. 3 r- « § = rg g.

koa ha hpa hta hlca tclia tja a sa pa ma ra ta na ka k

koue .ki-ek

, hya kpya htya hkya tchya tjya ya sya pya mya rya tya nya kya n

toue • ' ni-eunhe hpe hte hke tche tje e se pe me re te ne ke

soat

soue hye hpye htye likye tchye tjye ye sye pye mye rye tye nye kye ,1_lveSt

oa r

oue ho hpo lito' liko tcho tjo o so po mo ro to no ko ri-eul

tjoa ,,,,•,,. T m

tJ.ue liyo hpyo htyo hkyo tchyo tjyo yo syo pyo myo ryo tyo nyo kyo mi_om

tohoa ]-j0U hpou htou likou tehou tiou ou sou pou mou rou ton non kou P

tchoue'

ln-°P

hkoa hyou hpyou htyou hkyou tchyou tjyou you syou pyou myou ryou tyou nyou kyou s

hko™ ,,,,,,."

*

t ,si"ot

, heu lipeu hteu hkeu tcheu tjeu eu seu peu meu reu teu neu beu ^iiK (ou

titoue hi }-,,,[ hti. hki tehi tii i si pi mi ri ti ni kl articula-

V,™tlou

. ; - initiale)houe hâ hpâ ht a hkâ tchâ tjâ â sa pâ ma râ ta lia ka i-haing

l ;

CHAP. I : EDUCATION..

Sur ces syllabaires, on trouve en outre les divers

renseignements astrologiques énumérés au 21 article"

Syllabaires coréens," et la table de multiplication,

JL JL & koti houpep :

, 9x9=81 8x8 = 64 6x7=42 3x6 = 18 3x4 = 12

8x9=72 7x8=56 5x7=35 2x6=12 2x4= 8

7x9 = 63 6x8 = 48 4x7=28 1x6= 6 1x4= 4

6x9 = 54 5x8=40 3x7=21 5x5=25 3x3= 9

5x9=45 4x8=32 2x7 = 14 4x5=20 2x3= 6

4x9=36 3x8=24 1x7= 7 3x5 = 15 ix3= 3

3x9=27 2x8=16 6x6=36 2x5 = 10 2x2= 4

2x9 = 18 1x8= 8 5x6 = 30 1x5= 5 1x2= 2

1x9= 9 7x7=49 4x6=24 4x4 = 16

Le total de la table de multiplication qui précède, est 1505.

Enfin quelques syllabaires portent des indications,telles que S it 0? ^ij JX "$J> syllabaire- gravé nou-

vellement en 1889.

La disposition est parfois un peu différente, mais

les éléments sont toujours les mêmes.

II. Un seul de ces syllabaires est d'un aspect plus

spécial :

1 feuille de 27 centimètres sur 28, en trois

couleurs.

L.O.V. -

En haut, dans des cercles, les caractères ^ ^ fite

km. ^C J\. ^L. JH hoang hou mou hang syou lityen tjiIcyeng, "jusqu' à l'extrême vieillesse' recevoir tou-

jours la faveur du ciel." A. la place de l'étoile, entête de la colonne des lettres isolées, se trouvent les

LIV. I : ENSEIGNEMENT,

caractères ^r. ^\J], tja to (forme sigillaire) "à gaucheest la peine

"(?). A la fin, on lit, en caractères sigil-

laires : planche d'impression de la salle Po moun,

lÉf 3C ^ WL- Il n'y a ni ^a table de multiplication,ni les renseignements astrologiques.

III. Le Korean Repository, Décembre 1892, (En pan

chyel, by the Editor) indique l'existence, dans une

grande bonzerie proche de Ouen san, JC |lj, d'un

ouvrage intéressant sur l'alphabet et l'emploi des

lettres coréennes, et reproduit un fragment de cet

ouvrage ; malheureusement la traduction qui y est

jointe, est peu exacte et le titre de l'ouvrage n'est

pas cité. De plus, le nom donné pour la bonzerie est

Sa y eh ouen, W] f=P $% (Cour des Interprètes) : j'ima-

gine que la bonzerie en question n'est autre que celle

de Syek oang sa, fp 3E ^f.

Bien que ces feuilles soient très répandues, on ne

se sert pas des syllabaires pour l'enseignement des

filles et on interdit aux garçons de les regarder :

ceux-ci, vers six ou sept ans, apprennent par coeur

le Tchyen tjâ moun, et quelques autres, ouvrages

analogues, sans les comprendre ; à quatorze ou

quinze ans, ils lisent les classiques. Jamais la languecoréenne ne fait l'objet d'une étude spéciale et bien

des lettrés la lisent difficilement. D'autre part, les

gens du peuple et les femmes, pour la plupart, con-

naissent les caractères vulgaires, en moun, |j|" jj£ (Cf.E tjyei houn min tjyeng euni pour l'historique de ces

caractères).

CHAP. I : EDUCATION. . 5

On peut remarquer que les consonnes % tj, £>

tch, -J hk, H ht, JL hp, "5 h, n'ont pas de nom

spécial. Les voyelles se désignent par leur son.

Les règles de la phonétique coréenne sont assez

délicates et un grand nombre de consonnes se trans-

forment, lorsqu'elles se rencontrent en présence, l'une

à la fin, l'autre au commencement d'un mot ; ces règles

s'appliquent même aux mots chinois, qui se trouvent

en abondance dans la langue coréenne, et les rendent

parfois difficilement reconnaissables à l'oreille,

n initiale tombe dans la prononciation ;r initiale équivaut presque toujours à n, soit muette,

soit prononcée ;r finale a le son 1 (transcription 1) ;h est une simple aspiration, fort différente de la

gutturale que l'on rend par h en transcrivant

le chinois du nord ;

hk, tch, ht, hp équivalent à k + h, tj + h, t + h,

p + h ;

sy se prononce comme s + h ;

k, t, p ont parfois le son de g, d, b ;s finale se prononce t ;k final, suivi de n initiale ou m initiale, se trans-

forme en ng ;k final et r initiale deviennent respectivement

ng n ;t final, suivi de n initiale ou m initiale, se trans-

forme en n ;t final et r initiale donnent n n ;

p final, suivi de k initial ou hk initial, se rap-

proche de k ;

6 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

p final, suivi de n initiale ou m initiale, se trans-

forme en in ;

p final et r initiale donnent m n ;

ng final, suivi de tj initial ou tch initial, se trans-

forme en îî ;

ng final et r initiale donnent ng n ;

n finale, suivie de k initial ou hk initial, se rap-

proche de ng ;

n finale, suivie d'une voyelle initiale, se rapproche

parfois de r ;

n finale et r initiale donnent 1 1;m finale, suivie de k initial ou hk initial, se rap-

proche de ng ;m finale et r initiale donnent m n ;1 finale, suivie d'une voyelle, devient r ;1 finale et n initiale donnent 1 1 ;1 finale et r initiale donnent 1 1.

En moun pas tehim pep.ALPHABET ET SYLLABAIKE EN LANGUE VULGAIRE.

1 vol. in-12, 17 feuillets.

L.O.V.—Coll. Varat.

Imprimé à Séoul par les Missions Etrangères,

1889, la 488= année de l'ère coréenne et la 15? de

Koang siu, ^ |f.A la fin de l'ouvrage, se trouve, comme exercice

de lecture, l'histoire des sept frères et de leur mère

condamnés aux supplices (voir Ancien Testament,

Maccabées, II, chap. VII).

CHAP. I : EDUCATION. 7

LE LIVRE DES MILLE MOTS.

I. 1 vol. in-4, 17 feuillets.

L.O.V.-Coll. Varat.—Coll. v. d. Gabelentz.—

C.P.—M.C.

Le quart supérieur de la page contient le texte, en

caractères sigillaires imprimés en noir sur blanc ; le

reste de la page est noir et porte le même texte en

blanc, en caractères cursifs, auprès de chacun des-

quels se trouve le caractère correct, en noir clans un

rond blanc.

Ce volume a été calligraphié en 1597, r^ Mc ~T

IH, à Syeh pong, ^3 à^: ; il a été gravé de nouveau

à You tong, & p], en 1847, if ^ T ?fc 5 il est

habituellement-imprimé sur papier commun de for-

mat in-8.

Un exemplaire du Tchyen ijâ moun que possèdela Coll. Varat, porte les dates de 1597 pour l'oeuvredu calligraphe et 1864, [p] fê ^ -?*, pour la

gravure; le lieu indiqué pour la gravure est Mou hyo,J^ Wk (quartier de Séoul).

II. Une édition du Tchyen tjâ moun est indiquée parle Tong hyeng tjap heui, comme imprimée à Kyengtjyou, Jg $\.

III. Autre édition : grand in-fol., avec préface royaledatéede 1691, g fg |E % % ~X+ B #• ¥ *'•A la fin du volume, se trouvent les indications sui-

vantes: "écrit par ordre royal, par le Vice-Lieu-

LIV. I : ENSEIGNEMENT.

" tenant-Colonel flan Ho, le —jour de la lèï° lune

" de la 111 année Oan U (1583)"

|£ j§ ~T — ^

IEJ3 I 0MW]^f5lt:/I#l5:#;',gravé" dans le Palais le —jour de la 7? lune de l'année

"sin tehyou, 291 du règne" ZL + X tf- ^ 3i -fc

J3 I H fà jfï Hrl ^'J ;"

gravé à nouveau en l'année"

hap syoul," ^ )^ M ^Sl- Cette édition contient

un texte explicatif sino-coréen.

IV. Autre édition : 1 vol in-4, 32 feuillets, s.l.n.d.

L.O.V.—Coll. Varat.

Les caractères chinois, de 40 millimètres de hau-

teur, sont accompagnés : à droite, en haut, d'un rond

blanc pour indiquer le ton égal, noir pour le ton

ascendant, moitié blanc moitié noir pour le ton

intermédiaire ; d'un cercle placé au-dessous où est

figurée en coréen la prononciation chinoise ; au-

dessous du caractère chinois, sur une ligne horizon-

tale, on lit la prononciation sino-coréenne à gaucheet le sens à droite.

Une note placée à la première page donne les

explications qui précèdent ; on y a marqué en outre,

en huit caractères anciens, le nom de l'auteur TcJteou

Sing seu, jU J?| {jgîjl, et le pseudonyme du calli-•

graphe, Hah ho tang, ^ ^ ^.

V. Autre édition: 1 vol. in-4, 32 feuillets, s.l.n.d.

L.O.V.

Les caractères chinois, de 30 millimètres de hau-

teur, sont suivis d'une explication en coréen, don-

nant à droite le son et à gauche la prononciation.

CHAP. I : EDUCATION. 9

Cet ouvrage a été introduit au Japon, en 285 de

notre ère, par un lettré du Pâik tjyei nommé Oang

In,3LiZ, (japonais 7$ M> A» Je, TTa ni) (Cf. Con-

grès des Orientalistes, de Rosny, sur les sources de

l'histoire ancienne du Japon ; tome I, p. 217) : il

était donc dès lors connu en Corée. D'après la

même communication, il existe un exemplaire d'une

édition coréenne du Tchyen tjâ moun à la Bibliothè-

que Nationale.

Voir aussi Grammaire de la langue coréenne, p.p.II et III ; Dallet, Introd, p. LXXVII (sous le nom

de Tchyen tjâ hyeng, =f- ^ |g) ; Cordier, 677-678.

Tjou Imi tchyen tjâ moun.

LE LIVRE DES MILLE MOTS AVEC COMMENTAIRES.

I. 1 vol. in-4, 43 feuillets.

L.O.V.-

Les caractères, d'environ 30 millimètres de hau-

teur, sont accompagnés, à gauche en haut, d'un signe

indiquant le ton ; à droite, du même caractère en

forme sigillaire ; au dessous, de la prononciation etdu sens, indiqués en lettres coréennes ; xenfin d'unecourte explication en caractères chinois. Dans les

colonnes perpendiculaires, se trouve le commentairedes phrases en chinois.

Sur la première page, ou rappelle que Ooti ti,fondateur de la dynastie des Liang, Wc$i% (502-549), enjoignit à Tcheou Sin g seu, JU f| fflïîj, de

composer un livre avec mille caractères différents,sans en répéter un. seul. Tcheou rédigea, en une

10 LTV. I: ENSEIGNEMENT.

seule nuit, ce traité élémentaire, mais il se trouva 1lendemain, que ses cheveux et sa barbe étaient de

. venus blancs.

Les caractères carrés et sigillaires de ce livre sontdus au pinceau de Chan Tcheng min g, il] # 0B

qui vivait sous les Min g, Bfj ; l'ouvrage a été copiépar Hong Htai oun de Nam yang, "j^J i| $| m jl,et nouvellement gravé à Koang hlong, Jff j§| (qUar.

* tier de Séoul) en l'automne de l'année kap tjâ, ^•^P, cent soixante-dix-sept ans après la lè'JeannéeTchhong tcheng, JH fj| (1804) (note du dernierfeuillet).

II. Autre édition, 1 vol. in-8 carré, 32 feuillets, s.l.n.d.L.O.V.

Les caractères, d'environ 30 millimètres de hauteur,sont accompagnés, à gauche en haut,- des mêmes

signes que dans l'édition précédente ; au dessous,à

gauche, de la prononciation et, à droite, du sens

indiqué en lettres coréennes. Plus b^s, suit une

explication en chinois ; dans les colonnes perpendi-culaires, se trouve le commentaire des phrases en

chinois. La première page porte la même note

que le précédent, relativement à la composition de

l'ouvrage.

5. !fL T- ^Tcho tchyen tjâ.LE Tchyen tjâ moun EN CARACTÈRESCURSIFS.

Titre usuel donné à l'édition de cet ouvrage qm

est indiquée au N? 3, I.

CHAP. I: ÉDUCATION. 11

6. W « ^ ^

fcho sye tchyen tjâ.

LE Tchyen tjâ moun EN CARACTÈRES CURSIFS.

Cité par le Tong hyeng tjap heui.

7. % &

Byou hap.VOCABULAIREPAR ORDRE DE MATIÈRES..

1 vol. in-4, 22 feuillets, s.l.n.d.

L.O.V. — Coll. Varat (in-8 carré). — Coll. v.d.

Gabelentz—C.P.

Cet ouvrage est employé pour l'instruction des

enfants, conjointement avec le Tchyen tjâ moun.—

Caractères chinois de 25 millimètres, suivis de la

prononciation à gauche et du sens à droite, indiquésau moyen des lettres coréennes.

Cf. Oppert, p. 156 ; Cordier, col. 736.

L'auteur, d'après Siebold, serait le Chinois Ko

Tsching dschany, f ft j}£ ^? (JKoo Tehheng tchang.)

8. % £

Tjâ hoi.

VOCABULAIRE PAR ORDRE DE MATIÈRES.

1 vol. grand, in-8 (incomplet, manquent les feuil-lets 1, 2, une moitié du 3? et la fin à partir dela 2%moitié du feuillet 27).

L.O.V.

12 1,1V. I : ENSEIGNEMENT.

Caractères chinois de 20 millimètres de haut; sous

chaque caractère se trouvent la prononciation sino-

coréenno, un ou deux sens en coréen et quelques

explications en chinois.

o. i il m -f frfI.oun mong tjâ hoi.

VOCABULAIRE POUR L'INSTRUCTION DES ENFANTS.

Cité parmi les ouvrages coréens qui ont servi à la.

composition du manuel intitulé ^C Pji^fl ^ifl, Kau

rin su ti, X^ ) ty /^ ~f "£> publié par le Gouverne-

ment japonais pour l'étude de la langue coréenne (Cf.Oa c ryou kâi, note).

Auteur : Tchoi Syei tjin, \*ji Ht 3^T> Interprète

qui vivait sous Syeng tjong (Cf. Htong moun koan tji).

io. ht M M. -{ W

Tjih kâi Long tjâ seup.L'ENSEIGNEMENT DES ENFANTS, AVEC COMMENTAIRES.

Ouvrage composé sous le règne de Moun tjong (Cf.

Tal tong Oun oh).

11 • mi î%t <fc-

Syok mong hou.

SUITE AU Jfong hou (ÉDUCATION DES ENFANTS).

Cet ouvrage, en plusieurs dizaines de livres, a été

composé par Ryou Ileui tchyoun, $P AÏÏ ^T> surnom

In tjyouvg, iZ ('['J nom littéraire Mi am, jg W'

VOÎ. i. pi- ni.

1" feuillet du Tong mong nyen seup (N? 12).

CHAP. I : EDUCATION. 13

originaire de Syen san, ï& |i_J, docteur sous Tjyoung

tjong (Cf. Tai long oun ok).

Tong mong syen seup.PREMIERS ÉLÉMENTS À L'USAGE DES ENFANTS.

1 vol. in-4, 17 feuillets.

B.K.—L.O.V.—Coll. Varat.—Coll. v.d. Gabelentz

—M.C.

Cet ouvrage, dû à Kim An kouk, ^ ^ Hj, aprèsune introduction sur le \ciel, la terre et l'homme,

expose les cinq relations sociales, 55. f^f ? ° ryoun,l'histoire chinoise et l'histoire coréenne, depuis les

origines jusqu' à l'établissement des Ming, BJ§,et de la

dynastie régnante de Tjyo syen. Dans le texte chi-

nois; en gros caractères, sont intercalés clés caractères

chinois plus fins, qui représentent les particules deliaison usitées en sino-coréen ; ces particules sont à peuprès les mêmes que celles dont la liste est donnée à

propos du Sye tjyen tai moun.

Tong mong syen seup en kâi.PREMIERS ÉLÉMENTS À L'USAGE DES ENFANTS, AVEC TRA-

DUCTION CORÉENNE.

1 vol. in-4, 30 feuillets."

B.R.-L.O.V.—Brit M.

Nouvellement gravé en 1797, J^ HL ZL ~f*~' ^f *

TE-

14 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

Traduction de l'ouvrage précédent: chaque carac-tère chinois est accompagné de la prononciation sino-coréenne ; les chapitres sont suivis d'une traduction

coréenne.

A la dernière page, se trouve l'indication suivante,en caratères sigillaires : fH |§ ^ ^ ^ ? ? _h. }ff

§f, sans doute pour |jj Hj ^ % % '• ? -h î# É>" achevé à la première décade de la ? lune de l'année

tyeng sa (1797) ;" au-dessous est un sceau portant

cinq caractères : ^f (?) ^ ? ? §|f (?).

i4. m m fï *nTong mong syou tji.

CONNAISSANCES NÉCESSAIRES POUR LES ENFANTS.

1 vol.-

B.E.

Ouvrage imprimé clans le Kyeng syang to, |§ il]

JH, par ordre de Kim An houk, ^ T*Ç H, (Cf. /

ryoun hâing sil to).Postface de Sye ai, $î JH> Pour une réédition.

i5. ni #Kyei mong ih tjyen.

AIDE À LA TRADITION POUR L'ÉDUCATION DES ENFANTS.

4 vol.

B.E.

Postface de Htoi hyei, jjl ^, pour une réédition.

CHAP. I : EDUCATION. 15

-ic pk ^ HM Wk

Kyei mong tjyen eui.

TRADITION ET DOUTES SUR L'ÉDUCATION DES ENFANTS.

Ouvrage de fltoi kyei, jj| JH, avec préface de

l'auteur.

i?. m m 5? &Kyek mong yo kyei.

CONSEILSIMPORTANTS POUR L'ÉDUCATION DES ENFANTS.

Par le lettré Ryoul kok, ^ ^.

i8. m m. % mKyei mong tjip tjyen.

COLLECTION POUR L'ÉDUCATION DES ENFANTS.

2 vol.

B.E.

Ouvrage imprimé en caractères mobiles en 1772

(Cf. Tjou tjâ sa sil).

w. t m mPal mong hpyen.PREMIÈRES LEÇONS POUR LES ENFANTS.

1 vol. in-4, 56 feuillets.

L.O.V.

Préface datée 1870, éi H3t |t *?, par Im Hen

hoi, de- Sye ha, ]?§ yBf f£ |§? $£ : cet ouvrage est dû

à Pak Sa moun, de Syei syeng, if fyfc ijfc ï)f ^t, et a

été imprimé par les soins de son fils Pak Kyou tjin,

16 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

Autre préface de 1868, H || fà £ $ M, parPak Tjâi tchyel, de Syei syeng, nom littéraire Tchyopou,mmm^^mm-

Cet ouvrage est divisé en trois parties (principes

généraux, les cinq relations sociales, paroles remar-*

quables) et est suivi de deux suppléments sur la

protection de l'enfance, ^ ^ jji, Po mong hpyen, etsur les personnages extraordinaires, f^ |£ H, Koimin hpyen.

Postface de 1868, H || %_ 5". )% M, signée HongTjâi ken, de Tang syeng, J|f J& $Ç #: II-

20. ^ x^ M

Keum moun kyei mong.MANUEL EN STYLE MODERNE POUR L'ÉDUCATION DES EN-

FANTS.

1 vol. grand in-8, 36 feuillets ; gravé en grandscaractères fort élégants.

L.O.V. .

^

Table.—Le lf livre traite des choses qui nous*

entourent, des relations humaines, de la doctrine con-

fucianiste et de la façon dont elle a été transmise

depuis l'antiquité jusqu' à l'époque des Song, %

(960-1278), des principaux littérateurs et des diffé-

rents travaux de l'homme. Le 2? livre expose l'his-

toire, depuis l'origine du monde jusqu' à la dynastiedes Soei, |Sf (581-618) ; le 3? reprend aux Thang, )f

(618), et s'étend jusqu' à la fondation de la dynastiedes Song, 5$C(960). Un supplément assez considé-

rable comprend l'histoire de la Corée depuis les origines

CHAP. I : EDUCATION. 17

les plus reculées jusqu' à la fondation de la dynastieactuelle (1392)-. Dans tout l'ouvrage, des notes placéesdans la marge supérieure complètent les faits cités

dans le texte principal, qui est rédigé en vers de

quatre caractères. L'ouvrage se termine par des sou-

haits formulés pour le Eoi; par la note "gravé nou-

vellement à Syo reung en l'année kyeng sin," ^ F^

A? PU 0f ^|J, et par un sceau gravé portant les quatrecaractères Moun in tjyeng rak, ^ \ ffft $§-,

"Tjyeng

Rak, de Moun:" c'est vraisemblablement le nom de

l'auteur.

21.& mm m m /é^!$h*1 -S-$ £ *î if 1ft9*"ëè '

Kyei mong hpyen en kâi. x$P */>/'PREMIÈRESLEÇONS POUR LES ENFANTS, AV^GÇ-TRADUÔTION

CORÉENNE.

1 vol. in-4, 23 feuillets.

L.O.V.—Coll. Varat (in-8 carré, 27 feuillets).—Coll. v.d. Gabelentz.

L'ouvrage est divisé en cinq leçons, ;H hpyen, intitu-lées préliminaire, "ff", syou ; du ciel, ^i, htyen ; de la

terre, fjiJ,, ti; des choses, ffi}, moul; des hommes, \, in.La première leçon est un court résumé de l'ouvrage :

" En haut, est le ciel et au-clessous, se trouve la terre." Dans le ciel et sur la terre, il y a les hommes et les" dix mille choses. Le soleil, la lune et les étoiles"

constituent le ciel ; les fleuves, les mers et les mon-"

tagnes forment la terre. Les relations entre père et"

fils, prince et sujet, frère aîné et frère cadet, mari et"

femme, ami et ami, sont les fondements de la société.

18 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

" L'est et l'ouest, le sud et le nord fixent les points" cardinaux du ciel et de la terre. Le bleu,.le jaune" le rouge, le blanc et le noir déterminent la couleur" des choses ; par les cinq saveurs, acide, salé, acre,"

doux, amer, on en reconnaît le'goût; par les cinq"

notes, houng, ^, syang, fpj, kah, j§, tchi ff(, ou, Jft," on en distingue le son ; par les chiffres, 1, 2, 3, 4,"5,6, 7, 8, 9, 10, 100, 1000, 10000, 100000, on en"

compte le nombre."

Chaque caractère chinois est accompagné de sa

prononciation sino-coréenne ; les particules de liaison

sont notées en coréen ; les paragraphes sont suivis de

commentaires en langue coréenne.

22. m mOun tjyang.MANUEL DE CALCUL.

2 vol. in-8, formant 8 livres ; mss.

En sous-titre :

m mm^mmSin hpyen tjyou hah hyei onong.NOUVEL OUVRAGE POUR L'ENSEIGNEMENT DU CALCUL AUX

ENFANTS.

Auteur : Tjyou Syei hel, nom littéraire Syong tycng,

23. mi m m m

Houn mong pâi oun.

PHRASES RIMÉES POUR L'INSTRUCTION DES ENFANTS.

CHAr. I : EDUCATION. 19

1 vol in-4, 30 feuillets, mss.

L.O.V.

Chaque caractère est accompagné, à droite, du sens

et de la prononciation en lettres coréennes.

24. ^ m. m nîC

Kyei mong to syel.

DESSINSAVEC LÉGENDES POUR L'INSTRUCTION DES ENFANTS.

3 vol.

B.K.

o- p£ JS* Eni m*2o. & m &, W

Kyei mong tan syek.EXPLICATIONS EN DIFFÉRENTS ARTICLES POUR L'ENSEIGNE-

MENT.

4 vol.

B.R.

26. A? 4f fâ

Syo nyen hâing.ACTIONSDE L'ENFANCE.

1 vol. in-8, mss.

Gargouille en tête de dragon, £ jgSSg.C1-»

1- Tiré du Hoa syeug syeng yek eui houci.

CHAPITRE II

MANUELS ÉPISTOLAIKES.

& %~ 2. ôtïtn*. m M M

27. m Bt 15 #

.ZZcmhouen tjap rok.

MODÈLES DE LETTRES PAR Han houen.

8 vol. in-8, formant o livres.

Auteur : Han houen, ^ Bg.

27bis3tifltt#2/e» pai syow &a» htyep.CORRESPONDANCESDE LETTRÉS.

8 vol.

B.K.

28. B ^ K mOuen tang tchyeh tok.

MODÈLES DE LETTRES DE Ouen tang.

L'auteur s'appelait Kim, &, et vivait au milieu de

ce siècle—Préface par Nam Pyeng Ml, de Eui san,

%L\\lfêffcn> datée 1867, "f B-

CHAP. II : MANUELS EPISTOLAIKES. 21

29. *f| If H %

Kcm ryei houi tehan.

RECUEIL DES RITES DE LA CORRESPONDANCE.

1 vol. in-4, 65 feuillets, s.l.n.cl.

L.O.V.—M.C.

Recueil de renseignements et de modèles de lettres

pour toutes les circonstances de la vie.

Table.

1? Liste des Rois, Reines et principaux Princes de

la dynastie actuelle, indiquant leurs dates de naissance,

d'avènement, de mort, les noms et localités des tom-

beaux, depuis Htai tjo jusqu'au Roi actuel.

2? Abrégé des quatre rites, JZQfH, sa ryei (prisede la coiffure virile, mariage, funérailles, sacrifices) ;

modèles de lettres se rapportant à ces cérémonies—

Modèles de lettres pour annoncer que l'on a passé les

examens, etc.—Règles à suivre en cas de deuil public.3? Modèles de lettres pour chaque saison et pour cha-

que mois.—Noms élégants pour chaque saison, chaque

mois, chaque jour—Poésies se rapportant à chaque

période de l'année.—Renseignements astrologiques.—

Règles à suivre pour les enveloppes, adresses, etc.—

Règles pour les lettres adressées au père, à la mère, au

frère aîné ou cadet, pour tous les degrés de parenté ;

pour les différentes circonstances de la vie : félici-

tations, condoléances, anniversaires.—Réponses.4? Conseils pour la lecture : liste des livres classi-

ques avec indications les concernant ; noms différents

qui les désignent.5? Echanges de vers : divers modèles de poésies.

LIV. I ENSEIGNEMENT.

6? Des études du lettré.

7? De la calligraphie—Noms élégants pour le pin-ceau, le papier, l'encre, l'encrier.

8? Du corps humain : noms élégants pour les diffé-

rentes parties du corps.9? Des vertus, fH, tek (intelligence, humanité, sa-

gesse, droiture, fidélité, esprit de concorde) et des

devoirs, fj, hâing (piété filiale, amitié, bienveillance,affection familiale, patience, pitié).

102 Des arts, |§Ê, yei (rites, musique, tir à l'arc,art de conduire les chars, calligraphie, calcul).

11? Du gouvernement, ]$£, tjyeng (nourriture, objetsde commerce, sacrifices, travaux, instruction, justice,

hospitalité, armée) et des affaires, lf$, sa (maintien,

langage, regards, ouïe, pensée).

12? Du langage.13? De la vérité et de l'erreur.—Les quatre sectes:

secte de la raison, H|g^, to ka ; secte de la nature,

Ptî lil W>i eum Van9 ka'i secte de la loi, *££ '^.,pepka ; secte de la charité universelle, |]§ ||£, meule ka

(ainsi nommée de son maître, Me Ti, ||| ||| ; Mayers,

I, '485 ; Cordier, 667, 1782-1783).14? Des demandes d'emprunt.15? Des banquets anniversaires.

16? Du mariage..17? Félicitations à l'occasion d'une naissance.

18? Envoi de cadeaux.

19? Recommandations.

20? Prendre congé.21? Maladie.

22? Mort.

CHAP. Il : MANUELS ÉPISTOLAIRES. 23

23? Funérailles.

24? Examens.

25? Nominations aux fonctions civiles—Liste des

principales fonctions et noms littéraires pour les

désigner.26? Nominations aux fonctions militaires—Liste

des fonctions, noms littéraires.

27? Gouverneurs de province.28? Commandants de forteresse.

29? Généraux.

30? Magistrats cle district—Noms littéraires des'

districts.

31? Condoléances à ceux qui sont accusés par les

Censeurs.

32? Condoléances à ceux qui sont condamnés à l'exil.

33? Félicitations à ceux qui sont graciés.34? Félicitations à ceux qui rentrent en fonctions.

35? Fêtes du Palais.

36? -Deuils publics.372 Suscription des lettres.

38? Pour demander un service.

Les N0/ 1 et 2 forment une sorte de supplément

placé en tête; à partir du N? 3 (12? feuillet), trois

lignes en haut de chaque page sont consacrées à un

recueil d'expressions élégantes expliquées en langage

plus simple ; ce recueil se termine sur une demi-feuille

placée à la fin du volume.

80- » » *H 3?Kan toit tjyeng yo.PEINCIPES ESSENTIELS DE LA CORRESPONDANCE.

24 LIV. I: ENSEIGNEMENT.

1 vol. in-12 carré, 63 feuillets, impression grossière.B.R.—Corn. Fr. Séoul.

Cet ouvrage est analogue au précédent, il ne con-tient pas les N°s 1 et 2.—J'en ai vu un exemplaireportant, à la dernière feuille, l'indication "

nouvelle-" ment gravé à Moto kyo, à la 3? lune de l'année evl-sa" hEM^&mWfM-

ai. fM M &Kan tok tchyo.EXTRAITS RELATIFS À LA CORRESPONDANCE.

1 vol. in-12, 48 feuillets, mss.

Ce volume, analogue aux précédents, contient quel-ques renseignements spéciaux : lettre pour inviter àun concours de tir à l'arc ; liste de dix localités quisont des refuges sûrs en temps de guerre ; nomsd'animaux en chinois et en coréen, noms des étoiles,en chinois et en coréen ; noms des coups au jeu cle

dés ; noms des quartiers de Séoul, etc.

32. m m #!f .Kan tok hoi syou.PARTIES ESSENTIELLES DES RÈGLES DE LA CORRESPON-

DANCE.

1 vol. in-4, 68 feuillets.

Ouvrage analogue au Kan tok tjyeng yo.

33. m m w MKan tok tjyel yo.PRINCIPES NÉCESSAIRESDE LA CORRESPONDANCE.

1 vol.

CHAP. II : MANUELS EPISTOLAIRES. 25

34. M ^CKan sik.

EÈGLES DE LA CORRESPONDANCE. __

1 vol. in-8, 79 feuillets, mss.

35. I^IIKan sik ryou hpyen.EECUEIL DES RÈGLES DE LA CORRESPONDANCE,RANGÉ PAR

ORDREDE MATIÈRES.

1 vol. in-8.

Auteur : Tjyen Kyem ik, ||| §H ^,*nom littéraire

Wok tjâi, $C ;Éf > originaire de Koang san, |ff jlj.

36. ww\m« Tcho kan tok.

MODÈLES POUR LA CORRESPONDANCE EN CARACTÈRES

CURSIFS.

1 vol. in-8, 38 feuillets.

Nouvellement gravé à Mi tong, ^| f(nj, quartier de

Séoul.

37. m ii m mHou sya ryou tjeup.RECUEIL DE LETTRES POUR LES RELATIONS AMICALES,

RANGÉ PAR ORDRE DE MATIÈRES.

1 vol. in-8, 74 feuillets.

Ouvrage analogue aux précédents ;" nouvellement

gravé à Mou kyo"

^ fjf ff ^|J.

26 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

38. jg ,%

Tjyou keup.SECOURS AUX GENS EMBARRASSÉS.

1 vol. in-8, 68 feuillets, mss.

Modèles de lettres.

39. H m -nIl yong pang.RECETTES D'USAGE JOURNALIER.

1 vol. in-16.

Modèles de lettres.

40. # 7i ^

En kan tok.

MANUEL ÉPISTOLAIRE EN LANGUE CORÉENNE.

1 vol. in-4, 32 feuillets.

L.O.V.—Brit. M.—Coll. v.d. Gabelentz.

Nouvellement gravé à Y ou tong, |ÉI PL quartierde Séoul.

Modèles de lettres et de réponses à un fils, à un

père, à un neveu, à un oncle, à un frère cadet, à un

frère aîné, à un oncle maternel, à un beau-père, aux

parents par alliance, à un vieillard.—Lettres où l'on

annonce une réponse à date fixe ; pour inviter un ami

à aller se promener au moment du printemps, à aller

voir les lanternes le 8 de la 4? lune, à faire une

excursion dans les montagnes en été, à venir s'amuser

en automne.—Envoi d'étrennes avant le lf de la Vf

lune"; lettres de jour de l'an; félicitations pour la

naissance d'un enfant, à quelqu'un qui vient d'être

CHAP. II : MANUELS ÉPISTOLAIKËS. 27

reçu docteur, à un ami devenu magistrat de district.—

Lettres pour faire part d'un décès, pour demander

des nouvelles d'un malade. Lettres de condoléances.

Modèles cle lettres pour les femmes : la nouvelle

mariée aux parents de son mari, père et mère, oncle,

tante, frère, soeur, femme du frère, parents par alli-

ance; une femme à son gendre.—Lettres pour annoncer

une naissance, pour prévenir du jour des sacrifices ;lettres à des amies ; condoléances pour un décès.

Lettres d'un inférieur à un supérieur.Voici l'un de ces modèles, c'est la lettre qui accom-

pagne les étrennes : " Comme le vent est très violent

"et comme les nuages sont fort épais, le froid est" devenu des plus rigoureux. Par cette saison dure," comment va mon frère ? je désire avoir de ses nou-" velles. Quant à moi, votre frère, étant très frileux,

"je n'ai pas pu sortir de chez moi et j'ai manqué à" vous aller saluer le 30 de la 12? lune. Je vous envoie" cette lettre pour m'excuser et vous offre ces quelques"

objets insignifiants : on ne saurait les qualifier du

"nom d'étrennes, mais je vous prie de les accepter" comme gage de mon amitié. Comme l'année n'a plus"un seul jour à remplir, j'espère que vous passerez le" 1? de la nouvelle année en pleine paix."

<«•»#«.»

Kn sye kan htyep.LIVRE EN PARAVENT CONTENANT DES MODÈLES DE LETTRES• EN CORÉEN.

1 vol.

B.R.

28 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

42. m x ^Htong moun Mo.

COLLECTION DE LETTRES.

1 vol. mss.

Modèles de lettres à l'usage des associations, corpo-rations, communes, etc.

Pierre d'angle ornée de nuages sculptés, if M jt PUS-( 1)

1. Tiré du Hoa syeng nyeng yek eui koaei.

CHAPITRE III

MANUELS DIVEKS.*

ÔJ € -ff &#*>?&«" A H II

43. fi w £> £nYou sye hpil tji.CONNAISSANCESNÉCESSAIRES AUX LETTRÉS ET AUX COMMIS

DE YAMEN.

1 vol. grand in-8, 56 feuillets.

L.O.V.—Coll. v.d. Gabelentz.

Cet ouvrage, sans date et sans nom d'auteur, est

un recueil de modèles de pétitions, plaintes, notes,

rapports, etc., adressés aux magistrats par des gensdu peuple ou des valets de yamen : on y trouve des

demandes en autorisation de placer des inscriptionssur une maison en l'honneur d'un fils respectueux ou

d'une femme fidèle à la mémoire de son mari, des

plaintes à propos de la construction d'un tombeau

sur le terrain d'autrui, desv accusations contre des

gens qui ont tué leur boeuf, bien que n'étant pasbouchers, des lettres d'envoi cle cadeaux mortuaires.

A la fin du volume se trouve une liste des princi-pales particules de liaison employées dans le style

($ €^) (te£*/isv*) (A re m)

30 LlV. I : ENSEIGNEMENT.

semi-officiel des commis de yamen, }|[ 3t> '"* mo-wi

JÊL H!> r* fo (pour n tok) ; ces particules s'écrivent encaractères chinois, la prononciation coréenne estdonnée au-dessous. Pour les particules du style

classique, voir Sye tjyen tai imoun. — C'est aucélèbre lettré Syel Tc'hong, f|||, (VII? siècle) queles auteurs coréens attribuent le mérite d'avoir le

premier employé de la sorte des caractères chinois ;nous aurions donc dans la liste de ces particulesla plus ancienne trace de la langue coréenne ; on

remarquera que tantôt les caractères chinois sont

pris dans une acception voisine de leur sens primitif,et tantôt ils fournissent approximativement le son

du mot coréen ; parfois aussi, 011 ne retrouve en

, coréen ni le son ni le sens du caractère chinois.

(Cf. m 47).

Liste des principales particules du style des administrations.

Caractères. Prononciation. Sens.

ji^tp , ahâi - sur, à

^ eui de

£/p Ep yehâi parmi

skMfê. iyaken id.

^^. tantou quant à

(Lip^. eul an id.

?#,££. teutâiye par suite de, conformément

LJ/t] ,p£. eulsyo-â id.

1/j j tjitjeuro à cause de

IfcK tere sans faire (quelque chose)

CHAP. III : MANUELS DIVERS. 31

Caractères. Prononciation. Sens.

^WD^hâtourok jusqu'à

SM^ matjam juste au moment

fefl^ piras au commencement

ftf#n tchyohye id.

0f jj£ sâiro-i nouvellement

&rf tjos-tcho, tchyou-ou de nouveau

jUj^ kasâi-a, tasi id.

^jjjj^ hàmoulmye à plus forte raison

'jfcf- te-ouk id.

jj/U^ te-ouk id.

|j^/fp* tjyenye spécialement

jajlt kaskas complètement

$ffi heulni excessivement

ïg^, antjâki, katjang id.

'Jùl' parole, pantâsi certainement

7T-H*

tamouki, aolna ensemble

$LM kareuhye à part

IiEH aki, otjik seulement

WiK*. yang-euro comme si

«H« h&ki-am, hâki-oui impératif respectueux

M sâltjj^ei id.

«BPf hâsâltjyei id.

/lÈM? isàlpistjyei, isâlyou- .,

x&-*r tjyei«3f hâtjyei

ximpératif

•^ryy ttanye fin d'une phrase (. )

/E,@:7j\ i-akeum id.

WÇ isi-anilfaire (auxiliaire à la fin

dune phrase)

32 . - LTV. I : ENSEIGNEMENT.

Caractères. Prononciation. Sens.

jjt^^ljl nouhonil faire (auxiliaire final)

Jlgj^lp hânouhonil id.

^ÊI^Ç hâsalhonil'

id. (respectueux)

MÙW^^- -bâsàbouhonil id. id.

^Êî^ #H3]2'ljl hâsâlpistahonil id. id. (au passé)

a MS. •, fin d'un membre de phrase;ê5m lko

(,)

JÏ&ÉIÏIL hâsâlko id. (respectueux)

M?k5È hâsiko icL

'Mjjlfi hâmyé id.

M^ftfo hâhomye id.

^Él^Mî hâsâlhomye id. (respectueux)

^â^Ms isâlhomye id. ici.

Tjfi pis, you marque du passé

Jl^H: ikyenkoa id.

M^t hâkyen id.

>HrÊ3^Èlrc hâsâlkyenkoa id. (respectueux)

^JÉl'Tl*-:&^ hâsâlpiskyenkoa id. id.

IfcilÈ^ËJrC isisâlkyenkoa id. id.

j^fà isâ ayant fait

ZJê> eulsâ id.

"/Hi^ln iratjye ayant

^MÔP^P kâeulatjye id.

^É3^lo hâsâlatjye id., (respectueux)

^.^tlI'T itaka en faisant

^^PP]* hâtaka id.

^JÈ^OPT hâsâltaka id. (respectueux)

MÙ^tW^Ï hâsâlpistaka id. id.

CHAR III : MANUELS DIVERS. 33

Caractères, Prononciation. Sens.

J^ &^J? i-asâ après avoir fait

jfiiÊîl^.^ isàlasâ id. (respectueux)

IIÊîil^liâsâlasâ id. id.

£± ^ ikeneuls>il en eRt ™ (™ d*

/t,J^i~i pourquoi r)

êÈ^Lj isâlkeneul id. (respectueux)

HÎCZJ hâkeneul id.

TÊiMizZ-L hâpiskeneul id.

HÊl;èZj hâsâlkeneul id. (respectueux)

jSâWi^J hâsàlpiskeneul id. ici.

Ifc/jlÊlffcZl» isisalkeneul id. id.

Jli^-r* liâketeuu si (conditionnel)

gy-J^ hâsâlketeun id. (respectueux)

/§!% intji si (dubitatif)

Ji^É ihontji id.

^É hàntji id.

[MEI'T'im . hâsâlhontji id. (respectueux)

^âê.|!É hâsâlantji id. id.

/i>'W anintji si (dubitatif et négatif)

'Xxk. mistchye quand

7£~r^r"|il ibonteulro parce que

7E0"T'^li^ isàlhonteulro id. (respectueux) .-.

AWift^^f ii£ hàpistou-isinteulro parce qu'il a ditBùffi

/E.PCI& iratou quoique

/ÊBJsllM. isâlatou ici. (respectueux)

«Kuï hâratou ici. ,;

/E/J ina id.

/EnS/J isàlkena ici. (respectueux)

34 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

Caractères. Prononciation. Sens.

;1L Ê3 ^Jb isalliona quoique (respectueux)

M^J 1] h&kena ici.

J|^j£| ihoteu quand même, bien que

^4^ hâhoteu rr ' id.

&tx\ ^ \£iiï¥ itahou i

JIÈ £¥ isâlkelion fn diti comme u d.tj com_

^^- hâhon > me il fait ; sert à citer

M£¥ hâkelion (

'd<^tes ou des paroles.

JEÊjJlL isàlkoun I

'JÊtiMi Irakoun /

/kWf-fft inouhonpa 1

m?f)\ hânpa > c'est ce qu'il fait

è^FM hâhonpa )

JUJJ^. itou il dit

^!|^=f3^'

hapistou id.

>«ECÉ1-KW^ isâltoupisye, isinye voilà ce qu'il dit (resp.)

JE^F"!^ ihonma )

fà^m hâhonma i il a dit qu'il ferait

^ÉîS^:^8^ hâsàlnouhonma )•^""TTri^ J.-- on ne sait si c'est tout, s'il%^% pounanmtji

n>y R ^ davantage;

*fc,M{ euisin de moi

^f^E euito de nous

î£^| keu-eui d'eux

fÈ^c tye-eui ici.

|f|5 tji-oui, tjyel votre (respectueux)

=!* s. vous, monsieur (termew/T? svepang - - n^ ^ • J "

genei-al)

CJEÎAP. III : MANUELS DIVEKS. 35

Caractères. Prononciation. Sens.

IL. >^ , -, vous, monsieur (en s'adres-7Ci'& J c

sant à un bachelier)

vous, monsieur (à un fonc-

jHHy naari tionnaire supérieur en

gracie)

•^j* j|j£ ryengkam ) - vous, monsieur (en s'adres-r.EA j. -i I sant à un haut cligni-

-fcg taïkam Jtaire), V. E.

g^T tyenha )(fin s>adreasantau Eoi)

Jl |£|^|§|~F syangkam-manoraj V. M.

(Les domestiques emploient tous ces même termes, en les faisant

suivre du mot j£, tjyou, en coréen nim).

«a

^^ isi daigner, vouloir bien

|^5|| igà id.

%kJÊM iiil*g id-Q sàl marqiw le respect

B/E saisi ici.

y % sàlteun ici.

r^t* ,".i marque la fin d'une com-CLmuuication

L~r" , _T -, paiement fait par le gou-vernement

ià- U , , ,'

paiement fait au gouverne-WJÛ pat-tclia L , °1 ment

V/E. poktyeng impôts spéciaux

KX tchyek-moun rc<?u (dl\liaiement des

J ; impots)

ffH tatiim engagement pris avecJ clause pénale

H in palkoal plainte

36 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

Caractères. Prononciation. Sens.

M"Ê tjyeikim rél,0P 86 d"^^

é"«^R JJ - crite sur la plainte

î^^flf heulini minute

lj!^^ , htyeitjâ aorte_de sceau

'J^pg^ kenkeui liste

5JII7' moulye remettre, donner un délai

feJ3» «iki commander, ordonner

^tjr!» kyeki s'occuper de

"F^- hasyou commencer

p-JX pok yek service, emploi

ÉEt'llf maleum gardien de rizières

44. mxmEn moun po.

RECUEIL EN CORÉEN.

45. M M ^fKâi ka sik. *

MOYEN DE TROUVÉE, LES PEIX.

1 vol. in-8, 15 feuillets, mss.

Tables pour trouver le prix d'une quantité donnée

de marchandises, étant donné le prix de l'unité de

mesure.

46. ^ •$• ^ *i

Kyou hop iehyong sye.LE GUIDE UNIVERSEL DE LA MÉNAGÈRE.

1 vol. in-8, 29 feuillets.

L.O.V.'

CHAP. III : MANUELS DIVERS, 37

Ouvrage coréen imprimé en la lù='e lune de la 8?

année Thong tchi, |P] "/p (février 1869).

C'est un recueil de recettes : on indique notamment

les jours heureux pour faire le vin, la manière de con-

fectionner le soya instantanément, de griller les pois-

sons, de conserver la viande, de la faire cuire, de

pétrir le pain et les pâtisseries, de préparer les confi-

tures, etc.; comment on doit empeser les vêtements

de soie ; le moyen de chasser les insectes qui rongentla soie ou les livres ; les procédés pour rechercher

l'esclave qui s'est enfui, le retrouver ou le faire revenir

de lui-même au logis de son maître.

Nous donnerons ici deux de ces recettes :

Pour chasser les insectes qui rongent la soie : met-

tez-y des arêtes séchées d'anguille ; ou le 51 jour de

la 5"i lune, cueillez des feuilles de salade, faites-les

sécher et placez-les dans votre armoire.

Pour faire revenir de lui-même l'esclave qui s'est

enfui : prenez-les vêtements de celui-ci, placez-les

auprès du puits, aussitôt le fugitif reviendra. Ou

encore, procurez-vous quelques cheveux de l'esclave,

enroulez-les sur le rouet et faites tourner l'instrument ;à ce moment, l'esclave ne saura plus dans quelledirection il .doit aller et reprendra la route de la

maison. Ou bien, écrivez le nom de l'esclave sur un

papier que vous attacherez en travers sous la poutredu toit, puis faites brûler la semelle d'un de ses

souliers sur un feu d'herbes, l'esclave retournera chez

son maître.—Si vous soupçonnez que votre esclave ait

l'intention de s'enfuir, faites bouillir dans un chau-

dron sa ceinture et le lacet de sa robe, avec la corde

38 LIV. I : ENSEIGNEMENT.

qui sert à maintenir une charge sur le bât d'un cheval;et, à partir de ce moment, votre esclave abandonnerason projet.

Le songe du pied en or, p^/î..' 1'

1. Tiré du Tjin tehan oui kouei.

LIVRE II

ÉTUDE DES LANGUES.

A «i + «**'

s m u

CHAPITRE I : LANGUE CHINOISE.

1*? PARTIE : OUVRAGES DIVERS.

47. fp M fil K ïE tJ? tf/yei Ao?m mira tjyeng eum.

LA VRAIE PRONONCIATION ENSEIGNÉE AU PEUPLE, OU-

VRAGE COMPOSÉ PAR LE Roi.

Ouvrage sur la transcription du chinois en lettres

coréennes, composé par le Roi Syei tjong ; cité dans la

postface et dans l'avertissement du Sam oun syeng houi,dans le Tjin en tjip, N? 162, dans le Tai tong oun ok.

Le Moun henpi ko, liv. 51, fait l'historique de cet

ouvrage et eh reproduit presque intégralement la

préface et le texte :" En 1446, le Roi Syei tjong composa le E

"tjyei houn min tjyeng eum. Le Roi, ayant re-

40 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

"marqué que tous les peuples avaient inventé des

" caractères pour noter chacun son dialecte, et que,"

seule, la Corée n'avait pas de caractères, forma"

vingt-huit lettres, ^-{^, tjâ mou, auxquelles il" donna le nom de caractères vulgaires, 10 ^£, en" moun ; il ' fonda un bureau dans son palais et

- " ordonna à *Tjyeng Rin tji, ffft $$ $_[{:, Sin Syouh"

tjyou, ^ jfy. ffi, Syeng Sam moun, Jjfc zL [nj, Tchoi"

Hâng, -|^ fg> et autres de les écrire d'une façon- "définitive. Ces lettres ressemblent (comme figure)

" aux anciens caractères sigillaires ; elles sont divisées" en sons initiaux, moyens et finaux. Bien que ces" caractères soient peu nombreux, (l'ordre) en étant" facile à intervertir, ils peuvent transcrire toutes les"

prononciations ; ils servent sans difficulté pour" ce que les caractères ordinaires ne peuvent noter." L'Académicien chinois Hoang Tsan" 55; Jlf, étant" alors exilé dans le Liao tong, altjit, Syeng Sam" moun et autres reçurent l'ordre de l'aller voir et de"

prendre des informations sur la prononciation et les" rimes ; ils allèrent au TAao tong et en revinrent en" tout treize fois."

La préface de Tjyeng Rin tji, après quelquesconsidérations générales, continue : " Autrefois Syei"

Tchong, |^ IJ||, du royaume de Sin ra créa l'écri-" ture ri tok, Jï£ fjj|, (prononciation usuelle nido pour"

rito, cf. N? 43), qui est usitée jusqu'aujourd'hui" dans les yamens et parmi le peuple. Mais elle se"

compose uniquement de caractères empruntés au"

chinois, qui sont durs (pour le style), dont le sens" est étroit et dont l'usage, de plus, est inélégant et

CHAP. I LANGUE CHINOISE. 41

" mal établi ; ils ne peuvent pas rendre la dix-milliè-

"me partie du langage." Tjyeng fait ensuite l'élogede l'invention royale, à l'aide de laquelle on expli-

quera les livres, on facilitera le jugement des procès,on pourra transcrire le bruit du vent, le cri de la

grue, le chant du coq, l'aboiement du chien. Il ajoute

que lui et ses collègues ont reçu l'ordre d'expliquercette nouvelle écriture, de façon que, seulement en

la regardant et sans maître, on la puisse comprendre.Le Moun hen pi ko cite ensuite les paroles du Roi :" La langue coréenne étant différente de la langue

"chinoise, les caractères chinois ne la rendent pas suffi-

" samment. C'est pourquoi les gens du peuple désirent" dire une chose et n'arrivent pas à exposer leurs

"sentiments: cela est fréquent. Emu de pitié, j'ai"inventé vingt-huit caractères qui -seront facilement"

appris de tous et serviront aux usages journaliers."Suit le tableau des lettres coréennes :

1. Le Sam oun syeng houi écrit ici Ô j ce son s'est confondu avec0 (voir gutturales).

42 LTV. II : ÉTUDE, DES LANGUES.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 43

44 LIV. II : ÉTUDE DES LANGUES.

* I 1 y°u SOn ^al ^e ^' syoul;

**-ë ye son médial de ^, pyel ;

Pour les finales, on se sert des mêmes caractères que

pour les initiales.—Indications sur quelques prin-

cipes d'orthographe.—" Le ton descendant, ^ §|," ke syeng, est marqué par un point à gauche ; le ton"

montant, _E Jjgf-,syang syeng, par deux points; pour" le ton égal, ^p- ^, hpyeng syeng, il n'y a pas de"

point. Pour le ton rentrant, A. Ho ip syeng, la" notation par points est la même, mais la prononcia-" tion est plus brève."

.48. M M IE -H

Tong kouk tjyeng oun.

LES VRAIES RIMES CORÉENNES.

Ouvrage composé par ordre du Roi Syei tjong,

(Cf. Sa kai tyeng tjip).

49. EilSSa syeng htong ko.

EXAMEN DES QUATRE TONS.

Ouvrage composé par ordre du Roi Syei tjong, par

Sin Syouk tjyou, Prince de Ko ryeng, I^J f| $f M

/§^ $L ffi> d'après le Mong oou tcJieng y un, i^

1£ IE f| (Cf. Wylie, p. 9 ; Cat. Imp. liv. 42) : ce livre

est simplement une liste de caractères donnant la

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 45

prononciation chinoise vulgaire et la prononciation

correcte, mais sans expliquer le sens (Cf. préface du

Sa syeng htong Mi).

50. m a IE n m %Hong mou tjyeng oun htong ko.

EXAMEN COMPLET DU Hong oou tcheng yun, (voir ci-

dessus).

Ouvrage cité par le Tai tong oun ok :. il fut coin-

posé, par ordre du Roi, par Sin Syouk tjyou, ^ ^

jfj", qui eut à ce sujet treize entrevues en Man-

tchourie avec l'Académicien chinois Iloang Tsan,

îH; ïff ; publié en 1461.

KI m iS fê Wi0i- # PB 10 HFJ

Yek e tji nam.

BOUSSOLEDE LA TRADUCTION.

Cet ouvragé est cité par la préface du Sin syek pak

htong sa ; il parut avec une préface de Sye Ke tjyeng,

%kM IE-' une phrase de cette dernière préface, rap-

portée dans celle du Sin syek pak htong sa, exalte la

haute intelligence du Roi Syei tjong, sous le règne

duquel la langue coréenne fut employée, pour la« première fois, dans les compositions littéraires.

52. ii itmwHoun syei hpyeng hoa.

EXTRAITSPOUR L'INSTRUCTION.

1 vol.

C. des Int.

46 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

Au commencement de la dynastie, ce livre fut

imprimé en caractères mobiles (cf. Tjou tjà sa sil),et fut perdu pendant les guerres. En 1682, unfonctionnaire de la Cour des Interprètes, 0 Keuk

heung, ^ 1^ ®-, en retrouva un exemplaire qu'il

présenta au Roi. Cet ouvrage avait été compilé parRi Pyen syeng, 2fï \§£ fjjl, qui, trouvant que le Syohak n'était pas écrit dans la langue usuelle et quele Pak htong sa et le Ro keul tai contenaient des

expressions mongoles, choisit dans les livres taoïstes

soixante-cinq articles, qu'il traduisit en chinois parlé :

il présenta son travail au Roi qui en ordonna l'im-

pression (Cf. Htong moun koan tji ; liv. 8, fol. 2).

53. m m mmSa syeng htong kâi.

'

EXPLICATION DES QUATRE TONS, OUVRAGE COMPOSÉPAR

ORDRE ROYAL.

2 vol. in-4.

B.R.—C. des Int.—L.O.V.

Les planches d'impression de cet ouvrage sont

conservées à la Cour des Interprètes (Cf. Htong moun

koan tji ; liv. 8, fol. 7).Préface de Tchoi Syei tjin, -^ "fit ^> fonctionnaire

de la Cour des Dépêches, auteur de ce dictionnaire;

cette préface est de 1517, IE f§ + Zl # 1É & T 5-Elle rappelle le E tjyei houn min tjyeng eum et le

Sa syeng htong ko, composés par ordre du Roi Syei

tjong : Tchoi s'est servi surtout de cette dernière

oeuvre.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 47

Table des rimes.

Tables des initiales, d'après le Koang yun, Hf B||

(Cf. Wylie, p. 8 ; Cat. Imp., liv, 40 etc.) ; d'après le

Yun]hoei, ai Hf (Cf. Wylie, p. 9) ; d'après le Hongoou tcheng yun, ^ jj£ IE 01 (Cf. Wylie, p. 9 ; Cat.

Imp., liv. 42).Avertissement sur les initiales, médiales ,et finales.

Second avertissement, où l'auteur cite le Mong hou

yun lio, jH ]Èf af| B§, ouvrage qui fut composé sous

la dynastie des Yuen, j£ (1260-1367), pour enseigner,aux Mongols la prononciation du chinois et dont jen'ai pas trouvé mention dans Wylie, il serait dû au

Tibétain Bachpa, £} igl S (Cf. Mayers, I," N? 532) ;le Catalogue de la Bibliothèque Impériale n'indique

qu'un seul ouvrage de ce genre, mais le titre en est

différent (HI "j^f ^ §Jî, Mong kou tseu yun, par ^c

^ ^C, Tchou Tsong oen, cf. Cat.. Imp., liv. 44).Voulant enseigner la prononciation chinoise de l'épo-

que, l'auteur de "l'Explication des quatre tons" sup-

prime les finales"du ton rentrant, jK.W^i ip syeng;il est aussi obligé d'adopter quelques notations étran-

gères au coréen pour les consonnes /, o (de oen, oang

etc.), ts, j, qui n'existent pas dans cette langue (Cf.tableau du Sam oun syeng houi).

Le dictionnaire est rangé suivant les initiales et, sous

chaque initiale, suivant les tons et les prononciations,de telle sorte que la transcription coréenne n'est don-

née qu'une fois pour tous les caractères qui se pronon-cent de même. Si les différents ouvrages chinois con-

sultés ne sont pas d'accord, ce désaccord est indiqué.

Chaque caractère est expliqué en langue chinoise.

48 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

A la fin du second volume, se trouvent :

1? examen des différences entre l'ancienne pronon-,ciation chinoise et celle qui est usitée du temps del'auteur ;

2° préface de la traduction du-Ro keul tai et du

Pak htong sa, relative à la prononciation du chinoisen Corée et en Chine, à la transcription en caractères

coréens de la prononciation chinoise, à quelquesnotations employées dans les ouvrages cités (il manquedeux feuillets à cette partie) ;

3? explication du changement de ton d'un certain

nombre de caractères correspondant à un changementde sens.

54. 3EHOk hpyen.DICTIONNAIRE PAR RADICAUX.

, Auteur : Tchoi Syei tjin, ^L^^.

(Cf.. Htong moun koan tji; liv. 7, fol. 3, verso).

55. % # m nRo pak tjeup ram.

COUP D'OEIL D'ENSEMBLE DU VIEUX Pak.

Par Tchoi Syei tjin, -g H; 3^.Cet ouvrage a été réimprimé comme appendice au

Pak htong sa en kâi, en 1677.

Ri moun tjeup ram.

COUP D'OEIL D'ENSEMBLE SUR LE STYLE DES YAMENS.

Par Tchoi Syei tjin, %^%.Cf. You sye hpil tji.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 49

«T §S ^ Il fi?

, 7^ e H/o« kâi.

VOCABULAIRE PAR ORDRE DE MATIÈRES (pour l'étude du

chinois parlé).

2 vol. in-4.

C. des Int.—L.O.V.

Chaque caractère chinois est suivi : 1? d'une double

prononciation, celle de Péking et celle de Nanking,

figurées la première en lettres coréennes ordinaires,

la seconde en groupes spécialement formés pour la

représenter ; 2? d'une courte explication en coréen." En l'année 1682, le Conseiller Admirable Min,

"PJ, ordonna à plusieurs fonctionnaires delà Cour

" des Interprètes, Sin I hâing, 'fia J^J fô, Kim Kyeng"

syoun, ^ %$£iÈ> et Kim Tji nam, :ÉT -JH ïlj, de" faire revoir cet ouvrage par deux Chinois, Oen Kho"

cJiang, X ^T fô, et Tcheng Sien Ma, W>Jû^'" Cette nouvelle édition fut" gravée en l'année 1690," aux frais de quelques mandarins de la même ad-" ministration. Les planches en sont conservées à la" Cour des Interprètes." (Htong moun koan tji ; liv. 8,fol. 7, 8).

La Bibliothèque Royale possède cette réédition et

une autre en un volume.

58. m m m m mYek e ryou kâi po.SUPPLÉMENTÀ L'OUVRAGE PRÉCÉDENT.

1 vol. in.-4, 63 feuillets.

B.R.—C. des Int.—L.O.V.—Coll. Varat.

50 LIV. II : ÉTUDE DES LANGUES.

Il contient un certain nombre d'expressions, rangéesdans le même ordre, et forme ainsi le complément du

Yek e ryou kâi. Au dernier feuillet, se trouve une

postface datée de 1775 et signée de Kim Hong tchyel,

jft^borii Interprète : "Le Yek e ryou kâi ayant" été composé il y a une centaine d'années, par mon"

grand-père, il était devenu nécessaire d'y faire des

"additions. Le Grand Conseiller Kim, ^, m'ayant"

enjoint de préparer un supplément, j'ai adopté pour" ce travail le plan de l'ouvrage primitif. Le livre

"a été gravé et imprimé par ordre de ce haut di-"

gnitàire." (Cf. Htong moun'koan tji; liv. 8, fol,

. 8, 10).

59. jg m m ifRi hak tji nam.

GUIDE POUR LE STYLE DES YAMENS.

Ouvrage cité par le Tong kyeng tjap keui.

Cf. You sye hpil tji.

60. % m

Ryàk oun

RIMES ABRÉGÉES.

Ouvrage cité par le Tong kyeng tjap keui.

61. IE t îI ÏÏiTjyeng eum tji nam.

GUIDE DE LA PRONONCIATION CORRECTE.

Ouvrage cité par le Pan kyei syou rok.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 51

62. iif iA e tji nam.

GUIDE DU LANGAGE ÉLÉGANT.

Ouvrage cité par le Pan kyei syou rok.

pç> âë i£î TP -s? *g 9M &S zg-63. ^M^-mMWm^

Hoa tong tjyeng eum htong syek oun ko.

DICTIONNAIRE EXPLICATIF PAR RIMES, DONNANT LES PRO-

NONCIATIONSCHINOISE ET CORÉENNE CORRECTES.

I. 1 vol. grand in-8, formant 2 livres, 107 feuillets.

L.O.V.

Préface datée de 1747, ~J* •$$> Par Pak Syeng ouen

de Mil yang, ^ Pj| 7^ '[^ $|, auteur de l'ouvrage : il

déplore l'incorrection de la prononciation usitée pourles caractères chinois en Corée et rappelle les travaux

ordonnés par le Roi Syei tjong, (cf. N°s 47 et sqq.) ;il a préparé son dictionnaire en collaboration avec

Ri En yong, ^jê? %$, et en se servant surtout du

Sam oun htong ko et du Sa syeng htong kâi.

Tableaux des lettres coréennes, des rimes et des

initiales, analogues à ceux du Sam oun syeng houi:

il existe entre ces deux dictionnaires quelques diffé-

rences pour la figuration des sons chinois étrangersà la langue coréenne. Une partie des explicationsdonnées dans le dernier tableau sont tirées du Yuen

yin thong chi, 7G la JÊ. fH> ouvrage non indiqué

par le Catalogue Impérial.Ce dictionnaire donne d'abord, parallèlement, les

caractères aux trois premiers tons, en indiquant la

prononciation chinoise, la prononciation coréenne et

52 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

le sens ; les caractères au ton rentrant sont mis à

part.

IL Autre édition d'un format un peu plus grand, 112

feuillets, formant 2 livres.

L.O.V.—C.P.

Titre en bleu ou en noir, au verso du le=r feuillet :au milieu, IE "m M fH> en caractères II, || ; à

droite: "imprimé nouvellement en 1841," ^ 3: ||f

ËJJ, en caractères sigillaires ; à gauche: "planches

gardées à la Bibliothèque Royale," p$ [^ $§$>$£, en

caractères sigillaires.Préface en caractères semi-cursifs, composée par le

Roi Tjyeng tjong en 1787, "? IP Pfc ,£ +—

^

~T 7^> et suivie du sceau de la Bibliothèque Royale

imprimé en noir.

Avertissement contenant le tableau des initiales.

Après le dictionnaire, en tout conforme à la pre-mière édition, se trouvent les tableaux des lettres

coréennes et des rimes, ainsi que la préface de l'auteur.

III. Autre édition semblable à l'édition II : le titre est

en noir et disposé différemment.

IV. Autre édition semblable aux deux précédentes : titre

en noir, portant: "planches gardées à Hpyeng ycmg,"

(^P ^) ^ ff ^ ^ ; pas de préface royale.L.O.V.

V. Edition sur beau papier identique à l'édition II,

mais sans titre et sans préface de l'auteur ; formant 2

volumes.

L.O.V.

Ce dictionnaire existe à la Bibliothèque Royale.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 53

64. ZL m ?S ^

Sam oun htong ko.

DICTIONNAIRE COMPLET DES TROIS' TONS.

Ouvrage cité par le Hoa tong tjyeng eum htong syekoun ko.

Tjeung po sam oun htong ko.

DICTIONNAIRE COMPLET DES TROIS TONS, ÉDITION AUG-

MENTÉE.

1 vol. in-4, 98 feuillets.

L.O.V.

Cet ouvrage, non daté, paraît être du XVITl siècle:

c'est un dictionnaire, où les caractères chinois sont

très brièvement expliqués en chinois, sans aucune

indication sur la prononciation coréenne. Les carac-

tères aux trois premiers tons sont rangés sous 89

rimes ; chaque page est divisée horizontalement en

trois bandes, la première réservée à une rime de ton

égal, ^p- §^, hpyeng syeng, la seconde à une rimede ton ascendant, _L 8^> syang syeng, la troisièmeà une rime de ton descendant, ^ flf, ke syeng ; ces

rimes sont les mêmes que celles qui sont actuellementen usage en Corée et en Chine :

i2!1^

1 M tong 2 %; tong 3 •(£ kang 4 ^ tji

1.M 1 3Ë tong 2 || tjyong 3 f| tang 4 %fctji

îfcjii 1 jg song 2 5^ song 3 ^ kang 4 g| tji

54 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

pS5$Rmi 6&e 7^ou 8 ^tjyei

l±M 5 M.mi 6 m e 7 J| ou 8 ^ .tjyei

(££ Sjfcmi 6^pe 7£ou 8 g tjyei

(W 9f£kai. lO&hoi - HJfttjin

-|_tS9|ghâi lOflfhoi 11 $ tjin

(£S 9^-htai lO^koai 10bis|^tâi 11 j| tjin

(ZjSJI12 3£ moun 13 % ouen 14 gg ban 15 fl] san

sL® 12 t^ moun 13 ^c ouen 14 ^. han 15 }ff san

(&M 12 f"1 moim 13 $S ouen 14 $t han 15 M k'm

(«16^fesyen 17 1 syo 18 $ byo 19$ ho

<±8| 16 Wt syen 17 |g syo 18 ïj kyo 19 fë ho

Ufc* 16 «syen 17 11 syo 18 & byo 19 «ho

pU»20 fà ka 21 JSfcma 22 fi§ yang 23 $ kyeng

<_LS£ 20 ^ ka 21 jE§ma 22 ig| yang 23 §« kyeng

(» 20® kâi 21 || ma 22 fë yang 23 fô kyeng

(Zp^24 ^ tcbyeug24Us^ tjeung 25 j£ ou 26 g- tcliiin

s_tS 24 g byeng 25 ^ you 26 ^ tchim

l£M 24 g kyeng 25 fê you 26 ftfr tchim

pPS 27f[tam 2S g| yem 29 $ liam

<Jb» 27Jtkam 28^ yem 29§|kam

(£S 27 Sikam 28 H yem 29 fé nam

Les caractères au ton rentrant, \ §j^, ip sye^,

sont rangés à part, sous 17 rimes, chaque catégorie au

ton rentrant étant renvoyée à l'une des catégories

précédemment citées :

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 55

1 g oh rentre sous la rime ^ tong.

2 ££ oh . „ „ ^ tong.

3 <f| 7m& „ „ it hang.

A §f tjil „ „ j|. tjin.

5 $J 7now7 „ „ jj£ moun.

6 |j ouel „ „ 5c o«e?i.

7 ^ 7ia7 „ „ H /tara.

8 jft 7*aZ „ „ §lj san.

9 M sVel » » % sVen-

10 $£ yafc „ „ §§ î/ana.

11 [55 mâih „ „ ^ 7«/e?îa.

12 ^ sjreZ; ,, ,, ^ tchyeng.

13 JJjjfc „ „ ^ f/e««gr.

14 H tjeup „ „ || fcfo'ra.

15 ^ 7iap ,, „ ïpl fam.

16 ^ î/ep „ „ ^ î/em.

17 fâ hyap „ „ J& Jiam.

On peut voir par ce tableau qu'à la muette finale

(le, l pour t,(1)p) de la rime au ton rentrant, corres-

pond toujours une nasale de même ordre (ng, n, m)

dans la rime' au ton égal sous laquelle elle se classe,

et que la voyelle est la même de part et d'autre, sauf

trois exceptions (11,13, 14); encore la lettre i a-t-elle

presque la même valeur que eu et le son ai n'est-il

que médiocrement éloigné de e.

A la fin du volume, sont données deux listes de

rimes usitées précédemment et différant de celles quisont indiquées ci-dessus.

1. La substitution-de 1 finale au t final de l'ancienne prononciationchinoise,est constante en sino-coréen.

56 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

ee. H il m MSam oun syeng houi.

DICTIONNAIRE RANGÉ SUR TROIS TONS.

3 vol. in-4.

B.R.—L.O.V.

If volume : préface datée de 1751, h ^. ~*. -y -fc

^^TÎC, et signée Kim Tjâi ro, & j£ ||, Pré-

sident du Grand Conseil, etc.: " la prononciation" coréenne des caractères chinois s'étant peu à peu"

modifiée, il serait désirable de la rapprocher de son"

origine ; mais, si l'on consulte, pour établir la pro-" nonciation correcte, les divers dictionnaires chinois,"

l'orthographe qu'ils emploient, Jx "ijD, pan tjyei,"

interprétée à l'aide de la prononciation coréenne," donne souvent un résultat inexact. Très frappé de" cette fâcheuse situation, quand il a été à la tête de" la -Cour des Interprètes, Kim Tjâi ro a vivement"

encouragé l'entreprise de Hong Kyei heiti, nom" littéraire Syoun po, ^ ^ jjj|| |^ ~\$, Ministre de"

l'Armée, qui, pendant de longues années, s'était"

occupé d'un travail destiné à réformer la pronon-" dation coréenne. Cet ouvrage, pour lequel Kim"

Tjâi ro écrit la présente préface, a pour base la liste" des initiales, ^ HJ, tjâ mou, du Hong oou tcheng"

yun, f^ f£ IE f|, (Cf. Wylie, p. 9; Cat. Imp., liv."

42) et la transcription coréenne donnée par le Sa"

syeng htong kâi, JSTS53 ; clans la plupart des cas," l'auteur s'est conformé à l'orthographe correcte,"

parfois, pour différentes raisons, il a suivi l'usage"

populaire, etc."

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 57

Avertissement, suivi de trois tableaux : lî tableau

des initiales du Hong oou tcheng yun, classant les

initiales en sept ordres, -fc -~jg, tchil eum, qui corres-

pondent aux .cinq notes, jfL Hf, o eum, et aux cinq

éléments, fEL ^T> o hâing ; chaque ordre renferme

des lettres de quatre degrés : sonores, ^ fff, tjyen

tchyeng; demi-sonores, 3fc Vpf, ^A'â tchyeng; sourdes,

è $§> &'ym ichak; neutres, ^ îff ^F» $î§, pow^

tchyeng poul tchak ; pour chaque ordre et chaque

degré, l'auteur donne en exemple un caractère chi-

nois ayant l'initiale correspondante, la transcriptioncoréenne de la prononciation chinoise et l'initiale

coréenne séparée ; voir le tableau de la page suivante,

qui contient les éléments essentiels du tableau ren-

fermé clans le volume.

Cette classification des initiales ou consonnes diffère

très peu de celle qui a été inventée par le bonze

tartare IAao yi, ~$\ jg" "j* §jj|.Un pareil système, imite de la classification des

lettres de la langue sanscrite, est presque incompréhen-sible pour un Chinois ; et, quoiqu'il soit approprié au

génie de la langue coréenne qui est alphabétique, il ren-

ferme plusieurs détails qui ne conviennent nullement

à la prononciation coréenne du chinois, par exemplela classification des consonnes en sonores, demi-sonores

et sourdes : aussi l'auteur est-il obligé d'avertir queles sourdes se prononcent tantôt comme les sonores,tantôt comme les demi-sonores ; les labiales légères

(/, w), les dentales légères de la l6='esérie (tz, ts, tztz),les dentales vraies de la 2? série (ch, chch), là guttu-rale h, la dentilinguale j sont tout à fait étrangères

Cinq notes Sept ordres Sonores Demi-sonores Sourdes Neutres

'o eum. icM eam. tjyen tchyeng. tcha tchymg. tjyen tchak. poul tchyeng pwl tehak.

Molariennes ")$j ifcaife ^ Hf f il kyen /

'k §| Mri -? hk î| kkyoun 77 kk H ngi Ô ng

a «m J

Linguales ")t£ tchi T§ gg Hf > S touan C t ^| hteuou £ ht % tting £Ctt $2 ™ *— n

si/ei fou eitm J

/ Labiales lourdes ")

Igf I \ % pang H p W hpang ^ bp £1 PP»g fit) PP PJ ming ^ m

{/m ew?i tjyaung )

M m \ Labiales légères ~)S J Ifi [#fi gf * fibung ^ff §£ wi 0W

/ Dentales légères "J. _.._ «-<—,

M® IIHf > M tzing /> tz Ira tsing /» ts $b tztzoung /«A tztz'

fc/n ton eum (l8ïe série) J ^

.. id. (2g série) '& sim /* s , 315 ssye //* SS

1 Dentales vraies ) __ _s_ _— . .

1 JE 1ÉÎ W fBK tjyao >\ tj i? toliyouan >\ tcb W tjtjoang -Y» tj*J

^'j/enjric/iieumCl^sérieJJ ^ „m ..'

! id. (2î série) #• clum \ ch fe chchyen "\\ cbch

« Gutturales ~|g Icoung \^ % \ B hing S h. lg llya0 § h [S nhya 3$ hh % you O ^uiUê

î| hou eum }

I ^ ;j|fc ^ -jgj Dentilinguales ï ^$ rai tl r

a pcwi tchi pan l ^p- £i ^Y~ ts8 (...

'a syang 1pcm si/e£ pan tchi JH jî /\ J

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 59

au coréen et l'auteur a pris, pour les représenter, des

signes qui n'existent pas ou qui n'existent plus dans

l'écriture habituelle (Cf. E tjyei houn min tjyeng

eum).

2?Tableau des lettres coréennes classées méthodique-ment.

60 'LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

Ce tableau est tiré clu E tjyei houn min tjyeng eum,mais est disposé dans un autre ordre, conforme àl'ordre vulgaire, et ne contient pas les caractères o =

son mouillé, 5' = h, A = /> qui n'existent pas dans la

prononciation coréenne.

3? Tableau des rimes clés quatre tons avec indication

de la finale et des diverses voyelles coréennes qui

correspondent à chaque rime.

A la fin de l'avertissement, l'auteur déclare qu'iln'a pas essayé de rapprocher la prononciation coréen-

ne de la prononciation chinoise moderne, sur deux

points où celle-ci est manifestement incorrecte, pourles caractères au ton rentrant dont elle supprime la

consonne finale, et pour les caractères où elle remplacela finale m par la finale n.

Les caractères sont, rangés dans un ordre analogueà celui du Tjeung po sam oun htong ko. La pro-nonciation coréenne est donnée en gros caractères

en tête d'une série d'homophones ; les prononciationschinoises correspondantes sont indiquées au-dessous ;

pour chaque caractère, le dictionnaire note le sens,

l'initiale correspondante et renvoie à d'autres tons et

à d'autres rimes, s'il y a lieu ; les deux parties (carac-tères aux trois premiers tons, caractères au ton

rentrant) sont rangées de la même façon.Le troisième volume contient les mêmes caractères

que les deux premiers, mais rangés par clefs et avec

de simples renvois aux rimes.

A la fin du deuxième volume, on trouve un car-

touche renfermant l'inscription: "imprimé à l'Impri-

Vol. I. pl- iy-

Titre du E tyeng kyou tjyang tjyen oun (N" 67).

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 61

merie Eoyale à la 6§ lune de l'an 1751," ^ ^c ^ JE

^ Hli Ifi ^J e* une postface écrite la même année

par l'auteur de l'ouvrage, Hong Kyei heui, $£ ^ ;f|f.Celui-ci dit qu'il s'était occupé de recherches sur la

prononciation, sans songer à en publier le résultat :

le Roi a donné le titre à son ouvrage, l'a fait graver

par l'Imprimerie Royale et, l'auteur étant fort ab-

sorbé par ses fonctions de Ministre de l'Armée, Tjyeng

Tchyoung en, fffj ^ f|r, en a surveillé l'impression.Une autre édition, moins bien imprimée que celle

que je viens de décrire, porte, avant la postface, les

indications :." imprimé à Tai kou, ^ JJi, à la 71

lune de l'année 1769," S 3cUIkvkH; É WLî elle

est d'ailleurs semblable à la première. Un exem-

plaire de chacune se trouve à l'Ecole des LanguesOrientales.

67. $P £ £ # £ ME tyeng kyou tyang tjyen oun.

DICTIONNAIRE PAR RIMES, DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE,COMPOSÉPAR ORDRE ROYAL.

/I. 2 vol. petit in-8.

L.O.V.

Titre au verso du premier feuillet (1? volume) : au

milieu $W /Ë iË ^ è t!l en caractères M, §|; ; à

droite : "édition primitive de la Bibliothèque Royale,"M Kl M ^J en caractères sigillaires ; à gauche :

"gravé de nouveau à You tchyen, 1851," f|} ^ H^J=p 3£, en caractères sigillaires. La première édition

62 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

est postérieure au Tjyeng eum htong syek, N? 63, de1787.

Préface non signée, non datée : jusque là les dic-tionnaires coréens rangeaient les caractères sur troistons (Zf, hpyeng, J:, syang, ^,-ke) et mettaient à

part les caractères au quatrième ton (\ ip) ; le Roi

Tjyeng tjong a prescrit, pour ce nouveau dictionnaire,d'ordonner les quatre tons parallèlement.—Bref his-

torique des rimes : c'est dans les livres canoniques qu'ilen faut chercher l'origine ; sous les Han, |=|, tous leslettrés s'en servaient: c'est ainsi que Yang Hiong,

WiW: (53 av. J.C.—18 ap. J.C.) composa le Thaï

yuen Jcing, ~fc 7t HL et que Tsiao Kong, ^ Jf(IIB siècle) écrivit le Yi lin, J| #fc. Chen Yo, ffc

$}, (411-513) inventa le système des quatre tons; les

anciennes rimes, dont la prononciation avait changé,furent étudiées, dans le Yun pou, §ji fjf, par Oou Yu,

•& W, (dynastie des Song, %, 960-1278, cf. Wylie,

p. 9) : elles différaient des rimes alors admises et furent

appelées par lui rimes forcées, tff* H|, hyep oun;

Tehou Hi, ^ |||, usa de la même méthode pour ses

travaux sur le Livre des Odes et le Id sao. Quantaux rimes fondées uniquement sur le son, htong oun

M ai' e^es furent surtout employées à l'époque des

Thang, )|f.—Enfin cette préface annonce que le Oh

hpyen vient d'être imprimé en caractères mobiles

sâing sâing, ^J£ £J£ ^, et tjyeng ri, jH. ïj| -^f- (Cf.

Tjou tjâ sa sil).Table des rimes ; le dictionnaire, divisé en deux

parties, contient 13345 caractères ; chaque page est

partagée en quatre bandes pour les quatre tons.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 63

A la fin du 2? volume, on trouve l'indication :"

gravé de nouveau à You tchyen, à la lèï° lune de l'an

mi," ¥~M^.^ & &MfiII. Autre édition du même ouvrage, avec corrections.

1 vol. in-12, 76 feuillets.

L.O.V.—M.C.—Coll. v.d. Gabelentz.

Titre au verso du premier feuillet : au milieu, ^P

/E 1Ë ^ 13=THt» en caractères li §|| ; à droite," con-

forme à l'ancienne édition, avec corrections," ^ jf|

"Éf /$ JE 1lïï WL IE) s*/ tf/otm /co po» kyeng ka kyo

tjyeng, en caractères M §|£ ; à gauche,"

gravé nou-

vellement à Ya tong, le 11 juillet 1887, à huit heures

du matin," Ti^^U-BII§ï& M ff ?!!•La préface est la même que celle de l'édition pré-

cédente : quelques phrases y sont ajoutées pour dire

que c'est le Roi Tjyeng tjong qui a fait ranger les

caractères du dictionnaire suivant les quatre tons et

qui a chargé de ce travail le fonctionnaire Tyeng Yak •

yong, ~T" j^f f|g. L'ouvrage contient 13347 carac-

tères, un errata suit la table des rimes et il n'y a pasde date à la fin : il n'existe pas d'autres différences.

III. Autre édition avec corrections.

1 vol. grand in-8, 76 feuillets.

L.O.V.

Titre au verso du premier feuillet : au milieu, $p /£

^^^f^, en caractères Ml|j|; à droite, "conforme

à l'ancienne édition, revu," fâ fô ^ ^ $£ IE 3fê ffe»sil eui ko pon kyo tjyeng mou oa ; à gauche,

"gravé

à la bibliothèque Mi yang," H j|§ H $f # ff •

Edition en tout semblable à la précédente.

64 LIV. II : ÉTUDE DES LANGUES.

A la fin : "gravé à la 51 lune de l'année 1889," g

si^ i un-IV. Autre édition.

1 vol. in-4, 90 feuillets.

L.O.V.—Brit. M.—C.P.

Sans titre ; mais, pour tout le reste, conforme à

l'édition I ; certains exemplaires sont imprimés sur

grand papier fort, format in-folio. Des exemplairesde cette édition sont donnés, à l'issue des examens,aux candidats qui se sont distingués, sans mériter

cependant d'être reçus.

Cet ouvrage se trouve à la Bibliothèque Royale.

68. & fi ^ mTjyen oun ok hpyen.DICTIONNAIRE PAR CLEFS.

I. 1 vol. in-4, 154 feuillets, formant 2 livres.

C.P.—Coll.' v.cl. Gabelentz.

Titre au verso du premier feuillet, avec encadre-

ment : au milieu, ^ al î ^, en caractères M ^',à droite, "nouvellement gravé en 1879," S^Pff

^ll ; à gauche,"

planches conservées à la Cour des

Explicateurs du Prince Héritier," ^iftWiM.-Table des 214 clefs.

Dans le dictionnaire, les caractères sont rangés parclefs et, sous chaque clef, d'après le nombre des traits

des phonétiques ; pour chaque caractère, on trouve la

prononciation coréenne, l'explication du sens en chi-

nois et la rime* à laquelle il appartient.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 65

'il. Autre édition en 2 vol. in-4, sans titre, d'ailleurs

semblable.

L.O.V.—M.C.

Cette édition a été reproduite par la phototypie à

Changhai, en 1890 ; elle forme un vol. in-12, 153

feuillets.—C.P.

III. Autre édition en 2 vol. grand in-8, sur papiercommun.

Brit. M.—M.C.

D'après la préface du Kyou tjyang tjyen oun, ce

dictionnaire aurait été imprimé en caractères mobiles,sous le règne de Tjyeng tjong (Cf. Tjou tjâ sa sil).

an 3fe ^Si pit ïË?

Hoa eum kyei mong.LE CHINOIS PARLÉ ENSEIGNÉ AUX ENFANTS.

1 vol. in-4, 36 feuillets.

B.R.—L.O.V.

Préface datée de 1883, par Youn Htai tjyoun, ^fr

f§| JH, Membre du Conseil Privé, Explicateur Royal,Annaliste. " Les ouvrages qui servaient pour l'étude" du chinois parlé, tels que le Ro keui tai, le Pak"

htong sa et le Yek e ryou kâi sont aujourd'hui trop" anciens et donnent une prononciation qui n'est plus" en usage. Ce livre, composé par Ri Eung hen, 2pî"

JM jK> est destiné à les^ remplacer. L'auteur,"

sachant que je suis allé en Chine et que j'y ai appris"la langue du pays, m'a prié d'écrire cette préface."

Vingt-six feuillets sont consacrés à des dialoguesen langue mandarine, divisés en deux parties. Sui-

66 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

vent le Tchyen tjâ moun, le Pâik ka syeng, U ^.$fe, ou liste des noms de famille (cf. Cordier, 676,

1789), la liste des caractères cycliques, des vingt-huitconstellations et des chiffres cardinaux, avec la pro-nonciation chinoise actuelle transcrite en lettres

coréennes.

L'ouvrage se termine par une liste de certains

caractères pris clans le Tchyen tjâ moun et le Pâik ka

syeng, avec la double prononciation, mandarine et

commune, j£ f§, tjyeng syok, qu'ils possèdent, trans-

crite en lettres coréennes.

Même ouvrage, contenant seulement la préface et

les dialogues.Coll. Varat.

n ÔJ*i ^ «*«iHoa in tji meng yen tjyei (transcription coréenne du son

chinois Hoa yin khi mong yen Mai).Hoa eum kyei mong en kâi (prononciation sino-coréenne).LE CHINOIS PARLÉ ENSEIGNÉ AUX ENFANTS, AVEC TRADUC-

TION CORÉENNE.

1 vol. in-4, 75 feuillets, formant 2 parties.L.O.V.

Cet ouvrage contient les dialogues du volume pré-

cédent, avec là prononciation chinoise notée en lettres

coréennes sous chaque caractère, et l'explication de

chaque phrase en langue coréenne : ces explicationssont écrites partie en caractères coréens, partie en

caractères chinois. a

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 67

n 4H ^ si/oa yow* roM tchao (transcription coréenne du son chinois

Hoa yu lei tchhao).

Hoa e ryou tchyo (prononciation sino-coréenne).ÉLÉMENTS DE LA LANGUE CHINOISE.

1 vol. in-8, 60 feuillets, s.d.

L.O.V.-Brit. M.

Cet ouvrage est un vocabulaire chinois-coréen dont

les mots sont rangés par ordre de matières. L'auteur

anonyme indique, par une note placée au verso de la

couverture, qu'il a dû adopter certaines combinaisons

des lettres coréennes pour former de nouvelles,

syllabes, qui lui permissent de reproduire plus exacte-

ment la prononciation des caractères usitée à Péking :

c'est ainsi que pour, j||, tao, il emploie u|", ta et JL>

o et enforme une syllabe, 5t, tao, etc.

Hoa e ryou tchyo.MANUEL POUR L'ÉTUDE DE LA LANGUE CHINOISE PARLÉE.

1 vol. in-8, 41 feuillets, s. 1. n. d.

B.R.—L.O.V.

Ce volume contient :

1? Tchyen tjâ moun ;2? Pâik ka syeng, "§" ^ $^, le livre des cent

familles (cf. N2 69);3? les nombres, Jf! J$(, san sou;4? liste des caractères qui se trouvent dans le

Tchyen tjâ moun et dans le livre des cent familles,

68 LIV. II: ETUDE DES LANGUES.

avec la double prononciation mandarine et vulgaire,§jl ^ IE i%t §§§J|, hoa eum tjyeng syok pyen i ;

5? phrases chinoises avec prononciation et tra-duction en coréen, =§l ^gf ^ JH pji j§P> ^ooe mm %eimowy en kâi ;

6? vocabulaire, par ordre de matières, d'expres-sions concernant l'astronomie, les saisons, les admi-

nistrations, la géographie, la botanique, etc.

Le même ouvrage existe avec prononciation et

traduction.

Kyou tjyang tjâ houi.

DICTIONNAIRE, CONFORME AU DICTIONNAIRE DE LA BI-

BLIOTHÈQUE ROYALE.

1 vol. in-4, 100 feuillets, mss.

Mis. Étr. Séoul.

Dictionnaire chinois-coréen, disposé d'après la pro-nonciation coréenne des caractères chinois.—Composé

par Mgr. Blanc.

74. mm ^ mTjyeng ri tjâ po.RECUEIL DES CARACTÈRES tjyeng ri.

1 vol. in-8.

Vocabulaire par ordre de clefs : la prononciationest notée à l'aide d'homophones chinois.—Indication

du ton.

Cf. Tjou tjâ sa sil.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 69

75. ^ H M

Kyou oun pou. . „

EECUEIL DES RIMES, D'APRÈS LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE.

1 vol. mss.

Dictionnaire en langue chinoise, par un Coréen.

76, m m m * mOiin kak tang tjâ sou.

EÉPERTOIRE DES CARACTÈRES CHINOIS DE L'IMPRIMJERIE

ROYALE.

1 vol.

B.R.

77. % % m m

Moun tjâ ryou tjeup.DICTIONNAIRE D'EXPRESSIONS RANGÉES PAR ORDRE DE

MATIÈRES.

1 vol. in-8, 59 feuillets.

B.R.

Cet ouvrage est un simple répertoire sans aucune

explication.

78- ï|

Oh tchong.x

LA COLLECTIONDE JADE.

2 vol. in-4, mauvaise impression.Dictionnaire d'expressions par ordre de matières.

70 LIV. II : ÉTUDE DES LANGUES.

79. m MME rok kâi.

DICTIONNAIRE DES TERMES DIFFICILES.

1 vol. in-4, 42 feuillets, mss. *

L.O.V.

Ce volume explique en coréen les termes employésdans les romans écrits en chinois, spécialement ceuxdu roman intitulé Syou ho tji, qui sont notés livre

par livre.

80. m M Pf ^ m nHoa tong hyep eum htong syek.

DICTIONNAIRES DES RIMES FORCÉES EN CHINOIS ET EN

SINO-CORÉEN.

1 vol.

B.R.

si. ± m & .# 3ÊMTai koang ik hoi ok kpyen.

GRAND DICTIONNAIRE AUGMENTÉ, PAR ORDRE DE CLEFS.

30 vol. grand in-4, formant en tout 210 feuillets.

Ouvrage cité par M. Satow comme imprimé en

Corée (History of printing in Japan ; Transactions of

the Asiatic Society of Japan, vol. 10, part I).

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 71

82. m & fi m & m % s 2. m

Moul myeng ri e sip ryouk tyo mok tji ryou.

VOCABULAIRE CHINOIS PAR ORDRE DE MATIÈRES, DIVISÉ

EN SEIZE SÉRIES, AVEC LA TRADUCTION EN LANGUE VUL-

GAIRE.

1 vol. grand in-8, 14 feuillets, mss.

L.O.V.

Autre : 1 vol. in-8 carré, 12 feuillets.

Mis. Étr. Séoul.

La couverture du dernier exemplaire porte le titre

d'un autre ouvrage, Hto tyeng sin kyei tchyo, i. *^>

2? PARTIE

OUVRAGES SPÉCIAUX À LA COUR

DES INTERPRÈTES.

83. t # /h *

Tjih kâi syo hak.

LE Siao hio AVEC EXPLICATION.

Anciennement employé dans les examens des can-didats aux fonctions d'Interprète pour le chinois ;

supprimé du programme avant 1744.Cf. Htong moun koan tji, liv. 2, fol. 2 ; Tai tyen

hoi htong, liv. 3, fol. 13.

72 LIV. II: ETUDE DES LANGUES.

84. %&'%

Ro keui tai.

Ce titre n'est explicable ni en chinois ni en coréen.

Ouvrage employé aux examens de chinois (cf.

Htong moun koan tji, liv. 2, fol. 2; Tai tyen hoi

htong, liv. 3, fol. 13) ; les planches en sont conservées

à la Cour des Dépêches (Cf. Htong moun koan tji, liv.

8, fol. 7).

85. mn%&-kTjyoung kan ro keui tai.

RO KEUL TAI, GRAVÉ DE NOUVEAU.

1 vol. in-fol., 46 feuillets.

B.R.—L.O.V.

Dialogues en chinois parlé, sans traduction ni

transcription coréenne. A la fin de l'ouvrage, deux

feuilles donnent la liste des fonctionnaires qui ont

surveillé l'impression.

se. nn%^±mmTjyoung kan ro keui tai en kâi.

RO KEUL TAI, GRAVÉ DE NOUVEAU, AVEC EXPLICATION

CORÉENNE.

2 vol. in-4.

B.R.—L.O.V. (2? volume seul).If volume, 54 feuillets ; le 21 volume, contenant

des dialogues en chinois, avec double prononciation,

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 73

a 62 feuillets ; la prononciation à droite, figurée en

lettres coréennes usuelles, est celle clu nord (Péking);celle qui est à gauche, figurée en lettres coréennes

modifiées pour représenter des sons non en usage en

Corée, est celle de Nanking.

87. % &3zWMRo keui tai en kâi.

Ro KEUL TAI, AVEC EXPLICATION CORÉENNE.

2 vol.

Par Tchoi Syei tjin, % H %." La bibliothèque de la Cour des Interprètes en

"possède un exemplaire, qui lui a été donné par

" le Roi et qui fut imprimé, sur le rapport du Con-" seiller admirable Tjyeng, ff j$, au moyen de types" mobiles en cuivre, en l'année 1670 "

(Cf. Htongmoun koan tji, liv. 8, fol. 8).

Le catalogue de la Bibliothèque Royale mentionnele même livre, avec l'indication : 5 kouen, ^ ; c'estsans doute le présent ouvrage (2 vol.) réuni au N? 89

(3 vol.).

88. ff ïï%&±Sin syek ro keui tai.LE RO KEUL TAI, NOUVELLE TRADUCTION.

1 vol. x

C. des Int.

En 1763, l'Interprète Pyen Hen, JIUS, a revucet ouvrage et l'Imprimerie Royale a fait graver les

planches.

74 LIV. II : ÉTUDE DES LANGUES. V

89. fr ff 5& & * m mSin syek ro keui lai en kâi.

LE RO KEUL TAI, NOUVELLE TRADUCTION AVEC EXPLICA-

TION CORÉENNE.

3 vol.

C. des Int." Les planches en sont conservées par la Cour des

"Interprètes. L'ouvrage fut revu en 1763 par un fonc-

" tionnaire de la même administration, nommé Pyen"

Hen, j(|| JH, et gravé par les soins de l'Imprimerie"

Royale." (Cf. Htong moun koan tji, liv. 8, fol. 8 et 10).

90. # m mPak htong sa.

L'INTERPRÈTE Pak.

Ouvrage employé aux examens de chinois (Cf.

Htong moun koan tji, liv. 2, fol. 2; Tai tyen hoi

htong, liv. 3, fol. 13).—Des planches gravées à une

époque inconnue, sont conservées à la Cour des Inter-

prètes (Cf. Htong moun koan tji, liv. 8, fol. 7).

9i. ftifs-»Pak htong sa en kâi.

L'INTERPRÈTE Pak, AVEC EXPLICATION CORÉENNE.

3 vol.

Par Tchoi Syei tjin, -^ 1$r $£, Interprète sous le

règne de Syeng tjong." Les planches sont conservées par la Cour des

"Interprètes dont la bibliothèque possède un exern-

"plaire en trois volumes donné par le Roi. En l'an

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 75

"1677, le Grand Conseiller Kouen, fff, adressa un

"rapport à Syouk tjong, et enjoignit, en conséquence,

."aux fonctionnaires de la dite Cour, Pyen Syem,"

iÔ }S> et Pak Syei hoa, ;fp jij; ip/ de faire graver" les planches à leurs frais. Cette édition contient" en appendice le Ro pak tjeup ram, expliqué." (Cf.

Htong moun koan tji, liv. 8, fol. 7).A la Bibliothèque. Royale, se trouve un exemplaire

en un volume, sans doute plus ancien que le précédent.

92. $? fi IM$Sin syek pak htong sa.

L'INTERPRÈTE Pak, NOUVELLE TRADUCTION.

1 vol. in-4, 68 feuillets.

C. des Int.—L.O.V.

La préface indique que, la langue chinoise s'étant

modifiée, les livres dont on se servait précédemmentne peuvent plus être employés pour apprendre à la

parler ; parmi ces anciens livres, elle mentionne le

Yek e tji nam, le premier livre qui fut composé en

bon coréen: "jusque là, les ouvrages à l'usage des

,"

Interprètes étaient très défectueux ; aussi Sye Ke"

tjyeng, ^ ^ U£, a dit avec raison que l'intelli-"

gence du roi Syei tjong est supérieure à celle de" tous les rois, puisque c'est lui qui est l'inven-" teur du coréen (jfè J|% %)."

Dialogues en chinois parlé, sur toutes sortes de

sujets : la langue diffère légèrement de la languemandarine telle qu'on l'emploie aujourd'hui.

A la fin, liste des fonctionnaires et interprètes quiont revu l'ouvrage et en ont surveillé l'impression, en

76 LIV II : ÉTUDE DES LANGUES.

1765, à Hpyeng yang, ^p- i|| : trois d'entre eux se

sont spécialement occupés de la transcription coréen-

ne, parmi eux ne figure pas Kim Tchyang tjo, ^ ||

ffe (voir K"? 93). Pour cet ouvrage, il existe, à la

Cour des Interprètes, des planches-qui ont été gravéesà une époque qu'on ne saurait préciser (Cf. Htongmoun koan tji, liv. 8, fol. 7).

93. tr m # m m m MSin syek pak htong sa en kâi.

L'INTERPRÈTE PAK, NOUVELLE, TRADUCTION AVEC EXPLI-CATION CORÉENNE.

3 vol.

C. des Int.

Les planches sont conservées par la Cour des

Interprètes. L'ouvrage a été revu par des fonction-

naires de cette administration, au nombre desquelsest cité Kim Tchyang tjo, ^ J| jjf|=, et gravé en 1765,à Hpyeng yang, ^p- ^ (Cf. Htong moun koan tji, liv.

8, fol. 8 et 10).

Sin hpyen kouen hoa hpoung syok nam peuk a kok o ryoan

tjyen pi keui (Sin pien khiuen hoa fong sou nan pe

ya lihiu oou loen tsiuen pei M).OUVRAGE NOUVELLEMENT COMPOSÉ POUR RAPPELER AU

RESPECTDES CINQ RELATIONS SOCIALES, AVEC DES CHAN-

SONSFAITES SUR LE MODÈLE DE CELLES DU NORD ET DU

MIDI, DESTINÉES À RÉFORMER LES MOEURS.

4 vol. in-4, formant 4 livres.

L.O.V.

B.R. 5 vol.

CHAP. I : LANGUE CHINOISE. 77

Première préface signée Yu seou, jUJH, désigna-tion équivalant à l'anonyme : ce personnage, ayant été

frappé, en assistant à une représentation théâtrale à

Nanking, de l'immoralité des pièces de théâtre, a voulu

composer une comédie morale ; il l'a écrite en langage

vulgaire pour la rendre accessible au peuple et l'a en-

tremêlée de chansons, suivant la méthode usitée.

Deuxième préface non signée, indiquant TchJien

Kou ling, }5ft "Èf f||, magistrat du district de Sien

km, iill JH", au Tche Mang, $j\ 2X> comme auteur

de cette comédie morale.

L'ouvrage commence par un prologue, où l'auteur,s'adressant au public, lui expose les principes des

cinq relations, o ryoun, jhl fj^, lui indique le but qu'ilcherche à atteindre et l'invite à écouter en silence.

Suivent vingt-sept scènes, à trois, quatre, cinq per-

sonnages ; elles sont tirées de la vie ordinaire d'une

famille. Parmi les personnages, les plus importantssont le frère aîné et le cadet, Oou loen Tsiuen, fli

Jm Jî^> et Oou loen JPei, fE fjffl Ht : leurs noms signi-fient la "totalité des cinq relations "

et la "préparation

aux cinq relations " et indiquent suffisamment le genre

allégorique adopté par l'auteur. Chaque scène se

termine par une morale en quatre, vers.

Cet ouvrage n'est mentionné ni par Wylie, ni parle Catalogue Impérial : avant 1744, il a été adoptéen Corée par la Cour des Interprètes pour l'étude dela langue chinoise parlée, il a été ensuite supprimédes examens (Cf. Tai tyen hoi htong, liv. 3, fol. 13 ;

Htong moun koan tji, liv. 2, fol. 2 et 3). Le Htongmoun koan tji, liv. 8, fol. 7, dit que la Cour possède,

78 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

pour l'impression du O ryoun tjyen pi des planchesdont la date de gravure n'est pas connue : ces

planches sembleraient donc remonter au moins à la

première moitié du XVIE siècle.

Le catalogue de la Bibliothèque Royale indique de

cet ouvrage un exemplaire en cinq volumes.

95. sfô£mmmO ryoun tjyen pi en kâi.

EXPLICATION COMPLÈTE DES CINQ RELATIONS AVEC TRA-

DUCTION CORÉENNE (traduction de l'ouvrage précédent).

8 vol. (sans doute le présent ouvrage avec le précé-

dent).C. des Int..

L'ouvrage fut revu en l'année 1720 par les Inter-

prètes et présenté au Roi.

Outre-les ouvrages cités sous les N°;s 83-95, l'examen pour la

langue chinoise porte sur les Classiques, Sa sye, et sur le Kyeng kouk

tai tyen, qui sont traduits oralement.

Balustrade en pierre, j$ flU.U)

1. Tiré du Hoa syeng syeng yek eui kouei.

CHAPITEE II

LANGUE MANTCHOUE.

*ê ^ 4t *¥%.ÎL" m frf M

96. ^p ^ ^ (ou ^p ^, d'après le Tai tyen hoi htong,liv. 3, fol. 13).

Tchyen tjâ moun (ou Tchyen tjâ).LE LIVRE DES MILLE MOTS (OU les MILLE MOTS).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 dans les

examens de mantchou et perdus pendant les guerres.Pour ce livre et les suivants, jusqu'au N? 157, cf.

Tai tyen hoi htong, liv. 3, fol. 13, d'après le KyengIcouk tai tyen; cf. aussi Htong moun koan tji, liv. 2,fol. 3, et liv. 7, fol. 20.

97. Jjç ^ (ou ^ ^ lH, d'après le Tai tyen hoi htong).

Pyeng sye (ou Htyen pyeng sye).LE LIVRE DE L'ARMÉE (ou le LIVRE DE L'ARMÉE CHINOISE).

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue ; perdu pendantl'invasion japonaise. x

w. ^ $i mSyo â ron.

CONVERSATIONSAVEC DES ENFANTS.

80 LIV. Il : ÉTUDE DES LANGUES.

1 vol. in-4, 13 feuillets, disposé à l'européenne (de

gauche à droite).B.R.—C. des Int.—L.O.V. (fac-similé d'un exem-

plaire prêté par M. Pyen Ouen kyou, ~j\ % =|,

Interprète).Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pour

l'examen de mantchou, maintenu sur le programme;

corrigé, au XVII? siècle, par Sin Kyei am, de Hpyengsan, 2p |JL| ^3 fH If, Interprète de mantchou ; ce

personnage avait étudié dix ans en Mantchourie, parordre du Grand Conseiller, O Youn Kyem, ^ jfj ||.

Les fonctionnaires, de la Cour des Interprètes, M

Syei man, *$z f|£ |ïtj, et autres ont écrit cet ouvrage ;en l'an 1703, on a ordonné aux -Interprètes de man-

tchou, Pak Tchyang you, ffi || |§, et cinq autres, de

le faire imprimer à leurs frais en caractères mobiles

et on l'a déposé clans la section de mantchou de la

Cour clés Interprètes.Texte mantchou, avec prononciation juxtalinéaire

en lettres coréennes et traduction à la fin des phrases,contenant clés dialogues entre Confucius et des en-

fants.

99. m m 'h 5E ftSin syek syo â ron.

CONVERSATIONS AVEC DES ENFANTS, NOUVELLE TRADUCTION.

1 vol.

C. des Int.

Gravé à la Cour des Interprètes en l'an 1777; revu

par l'Interprète supérieur cle mantchou, Kim Tpn

ha,& ÎSt JE-

CHAP. II : LANGUE MANTCHOUE. 81

100. H M 5£

Sam syei â.

L'ENFANT DE TROIS ANS.

Cité parmi les. ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue ; perdu pendantl'invasion japonaise.

101.g wmTjâ si oui.

(Ce titre est difficilement explicable par le chinois ou le coréen ;

peut-être y faut-il voir la transcription d'un mot mantchou).

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue ; perdu pendantl'invasion japonaise.

W2. A M %

Hpcd syei â.

L'ENFANT DE HUIT ANS.

1 vol. in-4, 13 feuillets.

B.R.—C. des Int.—L.O.V. (fac-similé d'un ex-

emplaire prêté par M. Pyen Ouen kyou, ~~f\j£ =£^,

Interprète).Cité parmi les ouvrage employés en 1469 clans les

examens de mantchou et maintenu sur le programme ;

corrigé au XVII? siècle par Sin Kyei am, Efl f|f| j§§.Les fonctionnaires de la Cour des Interprètes Ri

Syei man, 3^: ijb ^, et autres ont écrit cet ouvrage ;en 1703, on a ordonné aux Interprètes de mantchou,

82 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

Pak Tchyang you, /fcf» § fH, et cinq autres, de le

faire imprimer à leurs frais en caractères mobiles et

on l'a déposé à la section de mantchou.

Texte mantchou avec prononciation juxtalinéaireen lettres coréennes et traduction à la fin des phrases:à l'époque des Han, %, (206 av. J.C.—220 ap. J.C.)

l'Empereur appela tous les lettrés pour converser

avec eux ; un jour, parmi les cinq mille lettrés quiétaient réunis, il aperçut un enfant de huit ans et lui

demanda ce qu'il voulait ; l'enfant répondit qu'ilétait venu, comme les autres, pour s'entretenir des

affaires de l'Etat et dépassa tous les assistants par la

sagesse de ses reparties.A la page finale : nouvellement gravé en la 9? lune

de l'année lyeng you, ~J* ]§f, 42? de Khien long, %^

|H (1736-1795); Kim Tjin ha, if J, Inter-

prète, a surveillé l'impression et Tjyang Tjâi syeng,

ïJJI |f| ffi, Interprète, a écrit les caractères; l'exem-

plaire décrit ici est donc de la deuxième édition (cf.

m 103).

io3. I? m A m %Sin syek hpal syei â.

L'ENFANTS DE HUIT ANS, NOUVELLE TRADUCTION.

1 vol.

C. des Int.

Gravé p*ar la Cour des Interprètes, en l'an tyeng

you, ~X II, de Khien long, j|£ |H, (1777).

CHAP. II : LANGUE MANTCHOUE. ^ 83

104. £ ft (ouM-ffc).

Ke hoa.

(Titre inexplicable en chinois et en coréen ; à rapprocher du

mantchou "gekhu," oiseau).( 1)

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue, corrigé par Sin

Kyei am, E^ $H If ; en l'année kap tjâ, ^ ^-, de

Khang hi, Jfjt $$, (1684), on reconnut que les

expressions employées dans ce livre avaient vieilli et

on le raya du programme.

105. -fc JE %

Tchil syei â.

L'ENFANT DE SEPT ANS.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue ; perdu pendantl'invasion japonaise.

106. fJL m

Kou nan.

(Titre probablement transcrit du mantchou "gunan", boeuf detrois années?)

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue, corrigé par Sin

Kyei am, ffi $jf| j|g, rayé du programme en 1684.

1. Pour ce rapprochement et les suivants, je me suis servi du

Dictionnaire mantchou-russe de Zakharov, St. Pétersbourg, 1875, et du

Dictionnaire tartare-mantchou-français par M. Amyot, publié parLanglès, Paris, 1789-1790.

84 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

107. + n ft nSip i tjye houle.

LES DOUZE ÉTATS FEUDATAIRES.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans lesexamens sur la langue mantchoue, perdu pendantl'invasion japonaise.

108. Jt fSKoui tchou.

(Titre probablement transcrit du mantchou "gudju", corde, étai,ou " kutchu ", ami, camarade ?)

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans lesexamens sur la langue mantchoue, perdu pendantl'invasion japonaise.

109. i& -=jp

O tjâ.LE LIVRE DE Oou tseu (cf. Mou kyeng tchilsye tjoii kâi, 51).

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue, perdu pendantl'invasion japonaise.

no. M ^Son tjâ.LE LIVRE DE Soen tseu (cf. Mou kyeng tchil sye tjou

kâi, 4?).

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 clans les

examens sur la langue mantchoue, perdu pendantl'invasion japonaise.

CHAP. II : LANGUE MANTCHOUE. 85

m. ± & fà mHtai kong syang sye.LE LIVRE DE Thai kong.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue mantchoue, corrigé par Sin

Kyei am, ffî '||| Hf, rayé des programmes en 1684.—

Peut-être cet ouvrage n'est-il autre que le Ion thao

de Kiang TJiai kong, 3c I^C S (c£ -Mou kyeng tchil

sye ijou kâi, If).

n2. m M%&±Sin pen ro keui tai.

LE RO KEUL TAI NOUVELLEMENT TRADUIT.

Employé pour les examens de mantchou à partirde 1684 (cf. Htong moun koan tji, liv. 2, fol. 3).

Cf. W? 84 et sqq.

113. 5g p ±Ro keui tai.

LE RO KEUL TAI.

Planches écrites par Ri Syei man, ^ ijP ^, et

autres fonctionnaires de langue mantchoue ; impriméaux frais de Pak Tchyang you, if\> g |§, et autres

interprètes, en 1703, à l'aide de caractères mobiles.

(Cf. Htong moun koan tji, liv. 8, fol. 7).

Sin syek tchyeng e ro keul tai.LE RO KEUL TAI EN MANTCHOU,TRADUCTIONNOUVELLE.

8 vol. in-4.

C. des Int.

86 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

Les volumes sont disposés et paginés à, l'européennec'est-à-dire qu'ils s'ouvrent de gauche à droite; toute-fois, clans le 1" volume, la page première étant àgauche, la préface, en deux feuillets, se trouve à droitec'est à dire à la fin.

Cette préface rappelle que l'étude de la languemantchoue est indispensable pour les Coréens : desdeux livres employés pour l'apprendre, le Sam yektchong kâi a été traduit d'un texte (mantchou) ilne. contient donc pas d'erreurs ; quant à l'autre, quiest le Ro keul tai, il fut composé après la guerre de1636, par les Coréens qui avaient été prisonniers enMantchourie : cet ouvrage contient donc beaucoupde fautes ; en 1760, l'Interprète Kim Tjin ha, ^JSt J|f, se rendit à Hoi nyeng, ^ 1p, et demanda à unsecrétaire mantchou de Ning 7eou tha, J§£ "j^f j^,la prononciation, le sens et l'orthographe ; il refit lemême travail, l'année suivante, avec un autre secrétaire

mantchou, et constata l'accord des deux versions. En

conséquence, cette nouvelle traduction a été impriméeen 1765 à Hpyeng yang, ^J- J[g$|, par ordre du Con-seiller Hong Kyei heui, f£ ^ f|f, qui a écrit la

préface.

Dialogues mantchous, accompagnés de la pronon-ciation juxtalinéaire en coréen et d'une glose coréenne

à la fin de chaque phrase.Le dernier volume est disposé comme le premier ;

à la fin se trouve un document en mantchou, occupantdeux feuillets, et la liste des fonctionnaires qui ont

collaboré à l'ouvrage.

iSÉ

1« feuillet du •Tchyciig c"ro:'ki'ul lui (N" 114).

CHAP. II : LANGUE MANTCHOUE. 87

115.HSiiSam yek tehong kâi.

EXTRAITS DU San koe tchi, TRADUITS ET EXPLIQUÉS.

Cité parmi les ouvrages employés pour l'examen

de mantchou depuis 1684; écrit par les fonctionnaires

de la Cour des Interprètes Ri Syei man, 5f5 "Ht ït|j

et autres ; imprimé en 1703, en caractères mobiles,

aux frais des Interprètes Pak Tchyang you, Ifc H $$,

et cinq autres.

ne. mn (ouf? fi) H m M MTjyoung kan (ou sin syek) sam yek tehong kâi.

EXTRAITS DU San koe tchi, TRADUITS ET EXPLIQUÉS;

GRAVÉS À NOUVEAU (OU NOUVELLE TRADUCTION).

10 vol. in-4, disposés à l'européenne (de gaucheà droite).

B.R.—C. des Int.

A la fin clu premier volume, préface, avertissement

et liste des fonctionnaires qui se sont occupés de l'im-

pression.Cet ouvrage contient des extraits du San koe tchi,

traduits en mantchou, avec prononciation juxtaliné-aire coréenne et traduction coréenne à la fin des

phrases.

Préface en deux feuillets, par Ri Tarn, ^ ^ : la

langue mantchoue est, pour les Coréens, la plus

importante de toutes les langues ; autrefois on se

servait, pour l'étudier, du Ro keul tai, du Sam Yek

tehong kâi et d'autres ouvrages ; mais la publicationen étant déjà ancienne, beaucoup d'exemplaires en

LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

ont été perdus, les phrases, les explications, les pro-nonciations ne sont plus conformes à celles d'aujour-d'hui. Dans ces circonstances, l'Interprète Kim

Tjin ha, $£ fH 3E> a commencé par corriger le Rokeul tai, avec l'aide cle secrétaires mantchous et l'afait imprimer en 1765. Ensuite, il a corrigé le Sam

yek tehong kâi et a complété l'ouvrage. Le Grand

Conseiller Kim Roi kok, ^ î|f| fë-, a donné une

somme d'argent pour le faire imprimer et a fait sur-

veiller par l'auteur l'exécution du travail, Le sieur

Tjyang Tjâi syeng, ïH: |Ç bjc, a écrit et gravé le

texte.—Préface écrite en l'année 1774.

Suit une note : le Gouvernement a établi la Cour

des Interprètes pour enseigner les langues cle tous les

peuples ; autrefois on y étudiait le nye tjin, niu tchen,

~f£ ja., le nom de cette section a été récemment rem-

placé par l'expression tchyeng, tshing, ïff (mantchou).Comme la langue mantchoue est enseignée depuis

longtemps en Corée, beaucoup d'erreurs se sont glis-sées dans les livres. Depuis l'année 1636, on se sert

toujours de cette langue pour les lettres officielles et

les conversations', mais on en est venu à ne plus se

comprendre. Le Directeur général de la Cour des

Interprètes et Grand Conseiller, O Tchyou htan, ^

lit iH> a choisi l'Interprète Sin Kyei am, ^ $|§ !H>et l'a chargé plusieurs fois d'accompagner les envoyéscoréens en Chine ; cet Interprète a pu corriger le Hpal

syei â et quatre autres volumes. En l'année 1680, le

Conseiller admirable Min Ro pong, P^ ^ IfÉ, étant

devenu Directeur de la Cour, pensa que les livres

précédemment corrigés par Sin Kyei am, n'étaient pas

CHAP. II : LANGUE MANTCHOUE. 89

suffisamment utiles. Il ordonna aux Interprètes Tchoi

Hou tehâik, ^ JJ îfî, Ri Tjeup, ^^, Ri Euipâik,

^ S EL de les corriger cle nouveau; il supprimale Ke hoa, le Kou nan, et le Syang sye, N° 111,

et fit faire des extraits du San koe tchi, en mantchou,

pour en faire le Sam yek tehong kâi; il fit aussi

traduire le Ro keul tai de chinois en mantchou : de

la sorte, les livres étudiés maintenant pour apprendrela langue mantchoue sont au nombre de 20 volumes,

en y comprenant les vieux textes du Hpal syei â et

du Syo â ron. En 1703, l'Interprète Pak Tchyang

you, ifc Jl ^§, et autres obtinrent de faire graver ces

volumes à leurs frais et les Interprètes supérieurs,0 Tyeng hyen, ^ $£ fjjJK, et Ri Eui pâik, ^ 3Ë Ê3>surveillèrent l'impression. On acheva le travail en

moins de dix mois ; on appelle ces volumes "Explica-tion générale de la langue mantchoue," Tchyeng e

tehong kâi, fff f^ j$|j[ j|p.—Cette note est de la 5! lune

de l'année 1764 et ne porte pas de signature.Liste des fonctionnaires qui ont surveillé l'impres-

sion.—lèïe édition gravée en la 9? lune de l'année kyoumi, H^C, la 42" de Khang hi, J^ &B (1703).—2?édition gravée en la 391 année de JLhien long, j|£ ||r>

kap o, ^ ^f, en la 9? lune (1774).

m. m % m MTong moun ryou tjip.VOCABULAIRE CORÉEN ET MANTCHOU PAR ORDRE DE MA-

TIÈRES.

1 vol.

C. des Int.

90 LIV. H : ÉTUDE DES LANGUES.

En l'an 1691, les Interprètes de mantchou Ri Hâi,

^ î@, O Syang tchâi, ^£ ffl T£, et Tjyeng Man tjyei,

Hf* WJ ^j ont fait graver à leurs frais les planchesde cet ouvrage, elles sont conservées dans la section

cle mantchou.

Cf. Mollendorf, N? 33 (?)

us. m % % MTong moun ryou kâi.

ENCYCLOPÉDIE PAR ORDRE DE MATIÈRES EN CORÉEN ET

MANTCHOU, AVEC EXPLICATIONS.

2 vol.

B.R.—C. des Int.

En 1748, l'Interprète supérieur cle mantchou, HyenMoun hâng, ^ ^ fj3, a revu cet ouvrage, dont les

planches ont été gravées par le bureau cle l'impression;elles sont conservées à la section de mantchou.

n9. m m % m.Han tchyeng moun kam. ^

DICTIONNAIRE CHINOIS-MANTCHOU.

15 vol. in-4.

L.O.V.

Avertissement.

Table : ce dictionnaire est rangé méthodiquement,les caractères et expressions sont répartis en trente-

six séries, subdivisées elles-mêmes en chapitres ; à côte

de l'expression chinoise, se trouve, en caractères co-

réens, la prononciation chinoise ; suivent : des expli-

cations en chinois, le sens en coréen, la traduction en

Vol. I. pi. Vbis.

Feuillet du Han iehyeng moun kam (N? 119).

CHAP. Il : LANGUE MANTCHOUE. 01

mantchou, avec prononciation notée en caractères

coréens, et des explications écrites en caractères co-

réens, mais non pas en langue coréenne.

Le quinzième volume contient clés suppléments aux

différentes séries et la liste des membres delà Cour

des Interprètes, qui ont composé et écrit cet ouvrage,en ont surveillé et corrigé l'impression ; malheureuse-

ment cet intéressant dictionnaire n'est pas daté, il

paraît être du XVIIIf siècle.

Les quatre ouvrages suivants sont d'origine chinoise ; mais comme

ils se trouvent conservés à la Cour des Interprètes, je les indique ici,afin de compléter la liste des livres qui servent en Corée à l'étude du

mantchou.

i & m mMan han sa sye (Mail han seu chou}.LESQUATRELIVRES CLASSIQUES, EN MANÏCHOU ET EN CHINOIS.

10 vol.

C. des Int.

En l'an 1700, l'Interprète de mantchou Tchoi Htâi syang,iM "p fàî> les a achetés dans une boutique de Pékiug et les a

présentés au Roi.

Cf. Mollendorf, N? 48.

ii mixMan han tong moun (Man han thoug oeil).VOCABULAIREMANTCHOU-CHINOIS.

En l'an 1701, l'Interprète de chinois Kim You keui, ^ /f=f ^,a acheté cet ouvrage dans une boutique cle Péking.

iiii :Man han tjyei yo (Man han tsle yao).ELÉMENTSMANTCHOUSCHINOIS.

6 vol.

C des Int.

92 LIV. Il : ETUDE DES LANGUES.

En l'an 1705, l'Interprète de mantchou Ri Syek tjâi, ^*MUa acheté cet ouvrage dans une boutique de Péking et l'a présentéau Roi.

Cf. Mollendorf, N°# 70, 98 (?)

Man han ryou tjip (Man han lei tt>i).VOCABULAIRE MANTCHOU-CHINOIS PAR ORDRE DE MATIÈRES,

7 vol.

C. des Int.

Acheté à Péking avec le précédent.

Gargouille, \±^.W>

1. Tiré du Hoa syeng syeng yek eui kouei.

CHAPITRE III

LANGUE MONGOLE.

^•^ *,?&h" m W M

120. 3£ PI ff

ttro? &a han.

(Transcription du mongol, peut-être pour"

Oang khan," le chef

suprême)/1'

Cité parmi les livres employés en 1469 pour l'exa-

men de mongol et perdu pendant les guerres.

121. ^ tft 3£ £

%ow symf/ sa km.LE MIROIR DE LA DÉPENSE DE LA VILLE.

1 vol.

C. des Int.

Figure dans les livres indiqués pour l'examen de

mongol en 1469.En l'an 1690, on ordonna aux Interprètes de mon-

gol Pak Tong yel, Jlft jfC f$|, Eak Tong yem, %\>^ïjj, et Tchoi Tek man, ^ ||| H, de faire graver àleurs frais les planches, qui furent conservées dans lasection de mongol.

1. L'explication proposée ici, comme celles que l'on rencontrera

plus loin, sont dues à l'obligeance de M. Cahun.

>.)! LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

122. f |J ^ |£

E sa tchim.

CRITIQUES DU CENSEUR.

1 vol.

C. des Int.

Figure dans les livres indiqués pour l'examen de

mongol en 1469.

Gravé en 1690 avec le précédent ; planches conser-

vées à la section de mongol.

123. r#i M

Ko nan.

(Transcrit du mongol, jieut-être"

ghunan," variété de cheval).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

124. M TÊ

Ka loun.

(Transcrit du mongol, comparer"

khatoim," reine, princesse).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

125. m m x piHoang to tai houn.

LES GRANDS ENSEIGNEMENTS DE LA CAPITALE.

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

CHAP. ni : LANGUE MONGOLE. 95

126. jg & %

Ro keul tai.

LE RO KEUL TAI.

(Titre sans doute transcrit du mongol).

Employé aux examens de mongol en 1469 et perdu

pendant les guerres.Cf. m3 84 et sqq., 112 et sqq.

m. §?m^^%Sin pen ro keul tai.

NOUVELLE TRADUCTION DU RO KEUL TAI.

Cité parmi les livres employés pour l'examen de

mongol depuis l'année 1684.

m. mm^^-xMong e ro keul tai.

LE KO KEUL TAI EN MONGOL.

8 vol. in-4, disposés à l'européenne (cle gauche à

droite)B.E.—C. des Int.

Texte mongol avec transcription juxtalinéaire en

coréen, et traduction à la fin des phrases ; sans

préface.Planches gravées en 1741, aux frais des Interprètes

de mongol Ri Tchoi tai, ^ JH^C, et autres ; con-

servées à la section de mongol.

129. ft;£^

Kong pou tjâ.CONFUCIUS.

96 LIV. II : ÉTUDE DES LANGUES.

1 vol.

C. des Int.

Employé en 1469 pour l'examen de mongol ; gravéen 1690 avec les N? 321 et 122.

130. fÔ B m RtHtyep ouel tjin Mo.

(Titre transcrit du mongol, peut-être nom de montagne).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

131. M £*

Ko an.

(Titre transcrit du mongol sans doute pour"

kaan, khan," le roi).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

132. iÈ m WLsPâik an hpa tou.

(Titre transcrit du mongol, pour "beg Apatou," le chef Apatou ?).

1 vol.

C. des Int.

Employé en 1469 pour l'examen cle mongol ; gravéen 1690 avec les N"? 121, 122, 129.

133. # M U 12Tai rou ouen keui.

MÉMOIRES DE LA SALLE OÙ L'ON ATTEND L'HEURE (DE

L'AUDIENCE).

CHAP. III : LANGUE MONGOLE. - 97

1 vol.

C. des Int.

Employé en 1469 pour l'examen cle mongol ; gravé

en 1690 avec le précédent.

134. M 1 WL ^

Tjyeng koan tjyeng yo.

PBINCTPESDE GOUVERNEMENT DES ANNÉES Tcheng koan

(627-649).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pour

l'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

L'ouvrage du même titre, en 10 vol., que possède

la Bibliothèque Eoyale, est probablement l'ouvrage

historique chinois, relatif au gouvernement au com-

mencement de la dynastie des Thang, )|f. (Cf. Wylie,

p. 26; Cat. Imp., liv. 51).

135.& A se # mSok hpal sil tjyang keui.

MÉMORIAL DE?

(Sok hpal sil tjyang semble transcrit du mongol).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

136.MIHHa tjyek hou ra.

(Titre transcrit du mongol; la terminaison "ra" indique, en

mongol, des mots d'origine sanscrite).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pour1examen de mongol et perdu pendant les guerres.

98 , LIV. il: ÉTUDE DES LANGUES,

137. 111

Ke ri ra.

(Titre transcrit du mongol; voir ci-dessus).

Cité parmi les ouvrages employés en 1469 pourl'examen de mongol et perdu pendant les guerres.

138. MMMW

Tchyep kâi mong e.

EXPLICATION DE LA LANGUE MONGOLE.

4 vol. in-4, disposés à l'européenne.C. des Int.—L.O.V. (fac-similé de l'exemplaire de

la Cour des Interprètes, prêté par M. Pyen Ouen kyou,

Texte mongol avec prononciation juxtalinéaire en

lettres coréennes et traduction à la fin des phrases;'

figure parmi les ouvrages usités en 1744 dans les

examens cle mongol.—Recommandations pour l'étude

de la langue mongole, dialogues.Planches gravées en 1737 aux frais des Interprètes

de mongol Ri Syei hyo, ^ "fft J&, et autres (cf. Htong

moun koan tji, liv. 8, fol. 8).

139. mm mmMong e ryou kâi.

VOCABULAIRE MONGOL PAR ORDRE DE MATIÈRES.

2 vol.

C. des Int.—L.O.V.

3 vol.

B.R.

CHAP. III : LANGUE MONGOLE. 99

En l'an 1768, l'Interprète supérieur de mongol,

Ri Ek syeng, ^1/Ë $C, a revu cet ouvrage et la Cour

des Interprètes a fait graver les planches, qui "sont

conservées dans la section de mongol ; introduit vers

cette époque dans les examens de mongol.

140. W. & & W

Mong hak sa yo.ELÉMENTSDE L'HISTOIRE DE L'ÉTUDE DU MONGOL.

1 vol.

B.R.

Brûle-parfum, ff jjt.d)

L Tiré du Tjin tchan eui kouei.

CHAPITRE IV

LANGUE JAPONAISE.

141. F&.$/ ro Apa (japonais "I ro ha," (/* 6 fà).SYLLABAIRE JAPONAIS.

Ouvrage cité comme employé en 1469 dans les

examens pour la langue japonaise et abandonné en

1678.

142. m âSyo sik (japonais "Siyau soku," [j$? *) \ O-MANUEL ÉPISTOLAIRE.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

143. #-$&

Sye kyek (japonais "Siyo kaku," L/ <£#"><( )•MANUEL DE CALLIGRAPHIE.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

CHAP. IV : LANGUE JAPONAISE. 101

144. % £ ^C

Ro keul tai.

LE RO KEUL TAI (cf. N? 126).

Employé aux examens de japonais en 1469 et exclu

du programme en 1678.

145. M ¥ WC

Tong tjâ kyo (japonais "Dou zi kiyau", £* 5 Ll à ^ 5 )•

INSTRUCTIONDES ENFANTS.1

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678. Ce livre était employé au

Japon pour l'instruction élémentaire : il est peut-êtredû au célèbre bonze " Kou bahu dai si", (//, fê ~J^_jîjjj,

C 5 U'M fS ^ i, ou "Kou kai", g? if, Cl $ fr ^ >

qui vivait au VIII? siècle.

146. If

7)'ap e (japonais "Zatu go", ^OJ).HISTOIRESMÉLANGÉES.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

147. 7tC ^

Pon tcho (japonais "Hon sau", \(th % 5 )•BOTANIQUE.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens cle japonais et exclu du programme en 1678.

102 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

148. ff| ira

Eui ron (japonais "Gi ron", fr* -5 /v).DISCUSSIONS.

. Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

Htong sin (japonais "Tun sin", -O 5 L/v)-CORRESPONDANCE OFFICIELLE.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 clans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

150. i f ^| ^

Kou yang moul e (japonais "Kiu yau mono gatari ", ^

HISTOIRE DE L'ÉLEVAGE DES PIGEONS (?)

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

i5i. m §il # &

Tyeng houn oang râi (japonais "Tei kun wau rai", *C^

ECHANGE DE LETTRES.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-

me en l'année 1678.

CHAP. IV : LANGUE JAPONAISE. 103

Cet ouvrage, encore usité au Japon, est dû à" Fudi vara no Aki hira ", |§ M ^ ffî> ^ %" (fi &

COh ^ Ch ^O; il en existe plusieurs exemplaires

japonais à l'École des Langues orientales.

152. m 7& E

JEmg yeng keui (japonais" Ou ei ki ", £ 5 & V* ê )•

MÉMORIAL DE LA PÉRIODE OU EI (1394-1427).Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu du program-me en l'année 1678.

153. n 4Ê

Tjap hpil (japonais" Zatu hitu ", ^ O fr O).

MÉLANGES.

Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu clu program-me en l'année 1678.

154. S ±

Pou sa (japonais" Fu zi ", Jr> £).

(LA MONTAGNE?) Fu ZI ( g -± il] OU ^ H |i|).Cité parmi les ouvrages usités en 1469 dans les

examens sur la langue japonaise et exclu clu program-me en l'an 1678.

^ mmmkTchyep kâi sin e.NOUVEAU MANUEL POUR L'EXPLICATION (DE LA LANGUE

JAPONAISE).

104 . LIV. il : ÉTUDE DES LANGUES.

10 vol. in-4.

C. des Int.—L.O.V.

Ouvrage employé à partir de 1678 pour les examensclo japonais.—La bibliothèque de la Cour des Inter-

prètes en possédait deux exemplaires, d'après le

Htong moun koan tji. Cette administration conser-vait également les planches pour l'impression cle

l'ouvrage.

156. $tmnmf?mKâi syou tchyep kâi sin e.

NOUVEAU MANUEL POUR L'EXPLICATION DE LA LANGUE

JAPONAISE, AVEC CORRECTIONS.

12 vol.

C. des Int.

m. mnmmm mTjyoung kan tchyep kâi sin e.

NOUVEAU MANUEL POUR L'EXPLICATION DE LA LANGUE

JAPONAISE, GRAVÉ DE NOUVEAU.

12 vol. in-4, formant 10 livres.

C. des Int.—L.O.V.

le='volume, liv. I : préface (4 feuillets) du Tjyoungkan tchyep kâi sin e, datée de la 11? lune cle l'année

sin tchyou, ^ 3: (décembre 1781) et signée de Ri

Tarn, ^$1, Membre du Conseil du Gouvernement.

—Avertissement du Kâi syou tchyep kai sin e, N? 156,

(fol. 5 à 7).—Dialogues entre fonctionnaires coréens

et japonais : première entrevue. Visite à bord d'un

bateau japonais pour demander le but cle sa venue

(30 fol.).

Vol. I. pi- VIL

Titre du Tchyep kâi sin e (N° 157).

CHAP. IV : LANGUE JAPONAISE. 105

2? volume, liv. II : causerie en buvant le thé, en

prenant une collation. Examen des objets destinés

au Roi (26 fol.).3? volume, liv. III: banquet offert à Tong'râi, jft

5|r, à l'envoyé japonais, etc. (33 fol.).4? volume, liv. IV : examen des marchandises

(cuivre et étain) apportées par les Japonais (35 fol.).51 volume, liv. V : départ de l'envoyé coréen ; il

arrive à Tâi ma to, Hf J§ ^ (japonais" Tu sima ",

O lt) (22 fol.).6! volume, liv. VI : entretien avec le Prince de Tâi

ma to ; départ pour Kang ho, t£ ^ (japonais" Ye

do", fc^) (31 fol.).7î volume, liv. VII : le Prince de Tchyouk tjyen,

$iM (japonais" Tiku zen", ij^-fë/u) vient

attendre l'envoyé. Arrivée à Ye do, visite au Tai

koun, ^C^ (|f f£}, koan pâik, japonais" kuwan

paku,, < $b/Ui"<) (21 fol.).8? volume, liv. VIII : l'envoyé refuse les cadeaux.

Il repart pour Tai hpan, ^C^3C (japonais "Oho saka",itl/î. $ #">). Le Prince de Tâi ma to l'invite à un

banquet et lui fait ses adieux (27 fol.).9? volume, liv. IX : danses. Echanges de politesses.

Provinces et districts du Japon (19 fol.).ICI volume, liv. X (l*le partie) : modèles cle lettres:

premières entrevues, rendez-vous pour boire le thé;envoi de cadeaux (15 fol.).

Ht volume, liv. X (2? partie) : correspondancerelative à la présentation des cadeaux au Roi, et au

banquet; remerciements; lettres à échanger à l'arrivéeet au départ d'un bateau japonais (22 fol.).

106 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

12? volume, liv. X (3f partie) : lettres pour rappelerl'interdiction cle faire le commerce clu cuivre et de

l'étain, pour demander le grain et-le bois nécessairesau ravitaillement des bateaux, pour l'échange de

politesses et de félicitations (17 fol.).—Syllabaires"kata kana "

# flg ig, * ^ * -f , et " hira kana"

2P"'fri.^> fr <h $">"fc, avec prononciation coréenne,et portant pour chaque caractère japonais la syllabe"man yehu kana" d'où il est tiré—Syllabaire "hira

kana" avec la finale n, /L, ajoutée à chaque carac-

tère et la prononciation coréenne.—Combinaisons cle

syllabes "hira kana" avec prononciation coréenne.—

Syllabaire "man yehu kana" îl| ^Hit 4a > J3"T

X.^^Kï. régulier, carré et cursif, avec prononcia-tion coréenne ; plusieurs formes sont données pour

chaque syllabe.—Différentes formes cursives cle mots

et terminaisons fréquents en japonais, avec transcrip-tion coréenne et traduction—Syllabaire "kata kana"

rangé par ordre d'initiales; syllabaire "kata kana"

par ordre de finales, avec explications sur la pronon-ciation (8 fol.).

La disposition typographique est la suivante : cha-

que page est divisée en quatre colonnes ; clans chacune

des colonnes, la première ligne à droite est la pronon-ciation coréenne, au centre le texte japonais (hira

kana), à gauche le sens représenté par des lettres

coréennes et quelquefois par des caractères chinois.

Liste (1 fol.) des neuf fonctionnaires de la Cour

des Interprètes qui ont collaboré à la nouvelle édition

de cet ouvrage, publiée en l'année mou tjin, JPcK

CHAP. IV : LANGUE JAPONAISE. 107

(1748) ; parmi eux figurent Tchoi Hak ryeng, -Ht.$H

$$•, et Tchoi Syou in, $t w fcy dont on retrouvera

plus loin les noms.

Liste (1 fol.) des six fonctionnaires de la même

administration chargés de surveiller la réédition de

l'année sin tchyou, ^ :££ (1781).

La préface et l'avertissement de cet ouvrage four-

nissent sur les différentes éditions des détailes précieux,

que nous compléterons au moyen clu Htong moun

koan tji, (liv. 2, fol. 3 et sqq., liv. 7, fol. 20, liv. 8, fol.

7 et sqq.,) et du Tai tyen hoi htong, (liv. 3, fol. 13).Pendant la guerre de l'année im tjin, 3r M (1592),un fonctionnaire de la Cour des Interprètes, Kang Ou

syeng, J§§ j||| 1||, originaire de Tjin tjyou, ^f- ^|>|, fut

fait prisonnier et emmené en captivité au Japon, où

il resta pendant dix ans : il y apprit la langue et,

quand il revint dans son pays, il composa le Tchyepkâi sin e, publié en 10 volumes en l'année 1618,

M M $i ^P- Oe livre fut employé depuis lors pour

l'enseignement du japonais ; mais, par le fait que les

Coréens se transmettaient les uns aux autres leur

connaissance de ce langage, la prononciation s'altéra de

telle sorte que, lorsqu'on eut l'occasion de converser

avec des Japonais, on ne parvint pas à se comprendre.En même temps, la langue japonaise s'était modifiéeet beaucoup d'expressions contenues dans ce livre,n'étant plus en usage, étaient devenues inintelligibles.Une nouvelle édition était nécessaire. En l'année

1670, le Conseiller admirable Tjyeng Yang hpa, |fftfe^K, adressa un rapport au Roi sur ce sujet et

108 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

l'ouvrage, transcrit par An Sin houi, ^jç fît ^ fut

imprimé en caractères mobiles en l'année 1676. Danscette réimpression, on ne conserva-que les expressions

employées alors et on supprima toutes celles quiavaient vieilli : par suite, on en changeâmes huit ouneuf dixièmes. De plus, clans l'ancienne édition, on

avait écrit auprès des caractères japonais la pronon-ciation coréenne, et l'explication était placée à la

suite des phrases ; on reconnut que ce système man-

quait cle clarté et, clans le nouveau livre, on mit au

centre le texte japonais, à gauche la traduction, à

droite la prononciation. De plus, le dixième volume

ayant été considérablement augmenté, on dut le divi-

ser en trois cahiers. En l'année 1700, le magistrat cle

police Pak Syei yeng, /jîf» "fth -*£-, fit graver le même

ouvrage à Quelpaërt, Tjyei tjyou, $lf jH'J. En l'année

1747, les Interprètes Tchoi Hak ryeng et Tchoi Syou

in, qui accompagnaient l'envoyé coréen au Japon,

emportèrent cet ouvrage avec eux et, grâce aux

renseignements que les Japonais leur fournirent, ils

purent y faire de nouvelles corrections. L'ouvrage,sous le titre de Kâi syou tchyep kâi sin e, fut imprimé

' 'par ordre du Gouvernement à l'Imprimerie Royale,en l'année 1748. La prononciation qui y était

figurée, était correcte : toutefois les caractères japonaisn'avaient pas été corrigés. Quelques années après,Tchoi Hak ryeng fut chargé d'une mission officielle

à Tong râi et pria les Japonais de lui procurer des

types de caractères cle Oho saka, ^ ^> et de Ye do,

£H ^. Grâce à cette comparaison, il parvint à modi-

fier les caractères inexactement reproduits : l'ouvrage

CHAP. IV : LANGUE JAPONAISE. 109

était devenu parfait. Tchoi le fit réimprimer à ses

frais en caractères mobiles. Les exemplaires en étant

devenus introuvables, le Conseiller admirable, Kim

Pâik look, -$£ /{Q ^, qui fut à la tête de la Cour des

Interprètes pendant dix ans, se préoccupa de le faire

réimprimer. Un sieur Kim Hyeng ou, ^ -^ j||, le

fit alors graver sur planches, conformément, à l'édition

en caractères mobiles, sous le titre de Tjyoung kan

tchyep kâi sin e, en l'année 1781.

Le Tchyep kâi sin e est le seul ouvrage employé

pour les études cle japonais depuis 1678 et figure sur

le programme des examens à l'exclusion cle tous lse

autres livres mentionnés clans ce chapitre.

158,m M f? m % mTchyep kâi sin e moun syek.TEXTE ET EXPLICATION DU Tchyep kâi sin e, N§ 155.

4 vol.

B.R.

M. t m m mOa e ryou kâi.LA LANGUE JAPONAISE EXPLIQUÉE, PAR ORDRE DE

MATIÈRES.

2 vol.

B.R.

Cité parmi les ouvrages coréens qui ont servi à la

composition du manuel intitulé ^ p ^j| £D," Kau

rin su ti", ^ j J? Â, T "k publié en 1881 par leGouvernement japonais pour l'étude cle la langue

110 LIV. II : ETUDE DES LANGUES.

coréenne.(1)—C'est, d'après M. Oppert (A forbidden

Land, p. 156) de ce livre et du Ryou hop, (transcrit

par lui Lui ho, suivant la prononciation chinoise)que M. Hoffmann se servit pour composer un dic-tionnaire coréen, reproduit en appendice dans l'ou-

vrage de M. Oppert, p.p. 335 à 349. Ce dernierauteur ajoute que le Oa e ryou kâi (transcrit Wei

ju lui kiai)" fut écrit en Corée pour permettre

" aux indigènes d'apprendre le japonais et fut pu-" blié au Japon sans date ni préface : il semble" très probable que ce fut le seul ouvrage composé" dans ce but. Comme il y a déjà plusieurs siècles"

qu'il a été imprimé, on peut supposer qu'il date

"du temps des invasions .japonaises." A l'encontre

cle ces assertions, il nous paraît que le Oa e ryoukâi est un ouvrage coréen, car s'il avait été impriméau Japon, on n'aurait pas employé clans le titre,

pour désigner ce pays, le caractère ^, oa, qui est

considéré comme injurieux. De plus, il est tenu pourcoréen par l'auteur du " Kau rin su ti ", qui l'a

eu sous les yeux pour la composition cle son livre.

Enfin on a vu, par la liste qui précède, que les livres

coréens pour l'étude du japonais ont été plus nom-

breux que M. Oppert ne le soupçonnait. Au sujet

cle sa date, nous sommes également d'avis qu'elle

1. Cet ouvrage en 3 vol. in-8, est dû au Japonais "Urase Yoku",

Wî M 1&> 5 è # l < > qui l'a composé pour le Ministère des Affaires

Etrangères de Tôkyô ; il a été revu par différents Coréens, entre autres

Kim Syou heui, & ^ U ; l'auteur s'est servi, pour son travail, de

différents autres livres coréens : Sye kyeng en kâi, Si kyeng en leâi,8a sy«

en kâi, Tjyen oun ok hpyen, Houn mong tjâ hoi, Tchyen tjâ moun.

CHAP. IV : LANGUE JAPONAISE. 111

doit être fort ancienne : en effet, le Htong moun koan

tji, dont les indications bibliographiques ne remon-

tent pas au-delà de Khang hi, ^ $& (1662-1722),ne signale pas cet ouvrage parmi ceux qui ont été

imprimés par la Cour des Interprètes et la biblio-

thèque de cette administration n'en possède pas d'ex-

emplaire

160. lt fg

Tjyang e (japonais "Naga gatari" (?) t P NTft V))•LONGUEHISTOIRE.

Cet ouvrage fut composé, au XVIII? siècle, pourl'étude de la langue japonaise par Hong Syoun myeng,

$Jf Pp 0$, surnom Syou kyeng, 7J<fp|, Interprète, qui

y travailla avec le Japonais "Ame no mori Aduma",

MilllC. h$>V><h if) h^t- d'après la préfacedu "Kau rin su ti", ce dernier, nommé aussi "Ame no

mori Hau siyu", HM^W^aH

!$>,fut chargé par "Sou", $j~, prince de Tu sima, Hf

M} %> dont il était le sujet, de faire un ouvrage pourl'étude du coréen ; il y travailla dans les périodes"Hau ei", |71c»aU^ (1704-1710) et "Siyautoku", j£ fu t ^ 5 £ < (1711-1715) ; il donna à

son ouvrage le nom de "Kau rin su ti", ^ PMit^IL

Cf. Htong moun koan tji, liv. 7, fol. 30.

1. Avant cette époque, on cite, pour l'étude du coréen, le " Rin gotai hau», mWM, $/LZr/2^!i5, dû à "Fuku yama", M Hi,

^'TÏ : cet ouvrage a,été réimprimé en 1873, par les soins de"Urase Yoku", Jjf $g $f, en 3 volumes; il se trouve à la Biblio-

thèquede Tôkyô.

112 LIV. Il: ÉTUDE DES LANGUES.

161. m mRyou kâi.

EXPLICATION PAR ORDRE DE MATIÈRES.

Ouvrage du même auteur que le précédent, com-

posé dans les mêmes conditions.

Cf. Htong moun koan tji, liv. 7, fol. 30.

Peut-être le même ouvrage que le Oa e ryou kâi

Instrument de musique, ffjr.CD

1. Tiré du Tjin tehan eiçi kouei,

CHAPITRE V

LANGUE SANSCRITE.

EECUEIL DE TEXTES SANSCRITS.

1 vol. in-4, 115 feuillets, formant 2 livres.

Préface pour la réimpression de cet ouvrage, datée

cle 1777, |£ |H T H> Par Ie. bonze You il, ^ —*,

élève de Pâik am, f£j ;g" ; celui-ci, avec Ryong am,

fi ^> son maître de langue sanscrite, a composécet ouvrage, en se servant du Sam oun syeng houi

et s'appuyant sur les principes de l'orthographecoréenne, tels qu'ils ont été posés par le Eoi Syei

tjong, dans le Houn min tjyeng eum.

Avertissement, par le bonze Ryong am tjeung syouk,

BI ^ ift Ht> sur l'alphabet et l'orthographe* de la

langue sanscrite.

Table des initiales, d'après le Song, oou tcheng

yun (cf. N? 49) et table des lettres coréennes : ces deux

tableaux reproduisent ceux du Sam oun syeng houi.

Table des caractères sanscrits dans.la forme lanza,avec prononciation indiquée en chinois et en coréen.

Un feuillet de planches, avec souhaits pour le

royaume et pour le bouddhisme.

114 LIV. IJ : ÉTUDE DES LANGUES.

Table des matières : l'ouvrage renferme différentstextes bouddhiques, surtout des invocations, "dhàranî",PÊ M /Ë> htarani, en langues coréenne, chinoise etsanscrite ; ces trois textes sont en colonnes juxtaposées.

L'avant-dernier feuillet, verso, contient quelques

phrases exprimant des souhaits pour le roi, le royaumeet la religion.

Au dernier feuillet, liste des bonzes qui se sont

occupés de l'impression et indications de lieu et de

date : "gravé de nouveau à la bonzerie de Man yen,

"dans la montagne cle Ra han, district à%Hoasyoun,"

province orientale de Tjyen ra ; écrit par Tjyeng"

Eum, résidant à San san, à la 4? lune de l'année

"1777",ssura-t-r^THran i a*H£iffliiii 04Mm^ mn%ai

m. f f ouI f lPem sye ou Tjin en tjip.CARACTÈRES SANSCRITS ou RECUEIL DE TEXTES SANSCRITS.

1 vol. mss., petit in-8, 17 feuillets.

L.O.V. (exemplaire provenant cle la bonzerie de

Pong ouen, ifè JQ ^p, près de Séoul).Sur la garde de la couverture, on lit que le bonze

Kyeng en, de la bonzerie de Po koang, dépendant cle

la bonzerie cle Sin kyei, clans la montagne de Keum

hang, district de Ko syeng, province de Kong ouen,

À. ïk J§è W- W> a écrit ce volume en 1884, jtm

CHAP. V : LANGUE SANSCRITE. 115

Alphabet sanscrit, exemples et explications pour la

formation des syllabes ; la prononciation est indiquéeen chinois et en coréen.

Supplément : diverses prières et invocations san-

scrites.

164. S $ WiPi mil kyo.LES ENSEIGNEMENTSMYSTÉRIEUX.

Cf. livre VIII, chap. II, 41 partie, Pi mil kyo.

Pour les ouvrages renfermant des textes sanscrits, voir aussi

Bouddhisme (liv. VIII, chap. II), spécialement la 4? partie.

Corbeauà éperonsplacé sous la saillie du toit, &,tO

I. lire du Hoa syeng syeng yek eui kouei.