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Cours 3: Noether 1
Cours 3. Invariance des fonctionnelles
— Resume du dernier cours.
— Exercices du dernier cours : (i) demontrer que la droite est la
trajectoire la plus courte entre deux points donnes dans le
plan euclidien E2.
— Historique et motivation physique.
— Le probleme d’extremum [rappel des hypotheses de cours 1].
— Les transformations de variables, notion
d’invariance, le theoreme de Noether
Cours 3: Noether 2
Remarques sur notation
— J’ai change C a C pour indique les fonctions de classe C2 afin
deviter confusion avec les nombres complexes.
— Comme toujours, le « L » fait reference a (Logan, 1977)
p.ex. « L2.1 Theoreme » est le theoreme 2.1 du livre (Logan,
1977), etc.
— En general x ∈ Rm p.ex. t ∈ R1 sont les variables
independantes (jusqu’a ici m = 1), r,X, Y, Z, φ ∈ Rn sont les
« variables dynamiques » , et (x, φ) constituent notre espace
de configuration qui decrit l’etat de notre systeme.
Cours 3: Noether 3
Resume du dernier cours
— Les 3 lois de Newton, sur tout la deuxieme loi :
F = mr, r :=d2r
dt2. (1)
(le principe fondamental de la dynamique).
— Force conservative
Definition : Force conservative Une force est dite
conservative (ou le systeme est dite conservatif) si :∮F · dr = 0 (2)
pour toutes orbites fermees dans D ⊆ E3 un domaine ouvert
dans espace euclidien. Les orbites considerees admettent un
Cours 3: Noether 4
parametrage r : I ⊂ R1 → D tel qu’elles sont continues avec
premiere derivee continue par morceaux.
— Les lois de conservation :
Le theoreme de conservation de quantite du
mouvement d’une particule :
Si la force totale F est nul, alors p = 0, et le quantite
du mouvement p est conservee.
Theoreme : conservation pour le moment cinetique
d’une particule :
Si le moment de la force totale N est nul, alors L = 0,
et le moment cinetique L est conservee.
Theoreme : conservation de l’energie pour une
particule
Cours 3: Noether 5
Si les forces agissant sur une particule sont
conservatives, l’energie totale de la particule, T + V ,
est conservee.
— Principe de Hamilton : Parmi toutes les trajectoires
possibles r : [a, b]→ Rn le long desquelles le systeme
pourrait se deplacer de sa position au temps t = a a sa
position au temps t = b, il se deplacera reellement le long de
la trajectoire pour laquelle l’action (3) est stationnaire.
J(r) :=
∫ b
a
L(t, r(t), r(t)) dt (3)
— Le lagrangien pour un systeme mecanique classique,
non-relativiste et conservatif est toujours
L(t,X, Y, Z, X, Y , Z) = T − V, (4)
ou T est l’energie cinetique totale du systeme. Pour un
Cours 3: Noether 6
systeme de N particules,
T =1
2mkr
2k, k = 1, . . . N. (5)
L’energie potentiel totale du systeme est V , qui est la
somme du potentiel pour les forces externes et internes.
— Coordonnees generalisees
Noether 7
Historique
— Ce travail a commence avec Emmy Noether (1882–1935), en
particulier l’article en 1918 [version anglais (Noether , 2005)].
— Ce travail s’appuie sur le travail de C.F. Klein et M.S. Lie
sur les proprietes d’equations differentielles par les
transformations de groupes continues [les groupes de Lie].
— En 1918 Noether a trouve deux resultats tres importants
(i) Si l’integrale J est invariante par un groupe de
transformations continues de r-parametres des variables x et
φ, alors il y a r relations entres les expressions
d’Euler-Lagrange Ek et les quantites qui s’ecrivent comme
les divergences.
(ii) Si l’integrale J est invariante par un groupe de
transformations qui dependent sur τ fonctions arbitraires et
Noether 8
leur derivees jusqu’au ordre σ alors il existe les relations
entres Ek et leur derivees jusqu’au ordre σ.
— Implications physiques : Si l’integrale J est l’integrale
d’action pour un systeme physique donc l’invariance par un
groupe de transformations continues de r-parametres des
variables x et φ mene directement aux lois de conservation
pour ce systeme. Dans le cas d’une integrale d’action simple,
ca implique les quantites invariants le long des SEEL,
autrement dit les premieres integrales. Dans le cas d’une
integrale d’action de plusieurs variables, ca implique les
quantites pour laquel la divergence s’annule ; il s’agit de la
conservation d’un flux.
— Le seconde resultat est moins connu que le premier. Quand
on impose un tel invariance sur la fonctionnelle d’un systeme
physique, ca impose des contraints sur le forme permet pour
le lagrangien. Nous nous concentrons sur le premier resultat.
Noether 9
Les transformations continues de
r-parametres des variables x et X = φ(x)
Les transformations continues de r-parametres 10
Le probleme d’extremum
— Soit N = C2n[a, b] l’espace lineaire des fonctions vectorielles φ
avec composantes φi : [a, b]→ R1, pour i = 1, 2, . . . , n.
Chaque composante φi ∈ C2[a, b].
— Pour les fonctions admissibles φ ∈ A2n[a, b], on precise les
conditions aux bornes a et b
A2n[a, b] = {φ ∈ N | φ(a) = α, φ(b) = β et α, β ∈ Rn}, (6)
ou φ(a) = α est une notation concise pour φi(a) = αi pour
i = 1, 2, . . . , n.
— Considerons le lagrangien L : I × Rn × Rn → R1, ou I est
l’intervalle ouvert sur R1, [a, b] ⊆ I et L est continue avec
toutes derivees partielles jusqu’a l’ordre deux dans tous les
2n+ 1 arguments continues.
Les transformations continues de r-parametres 11
— L’integrale fondamentale, l’action integrale, est la
fonctionelle J : A2n[a, b]→ R1 definie par
J(φ) :=
∫ b
a
L(x, φ(x), φ(x)) dx (7)
ou [a, b] ⊂ I.
— Le probleme d’extremum est de trouver φ ∈ A2n[a, b] tel que
J(φ) soit stationnaire.
Les transformations continues de r-parametres 12
Les transformations : definies
— Nous nous interessons a l’invariance de J par une
transformation du x et des X = φ(x) qui depend sur r
parametres εs ∈ R1, s = 1, 2, . . . r ; il s’agit d’une
transformation de l’espace de configuration de r parametres.
[Une transformation des coordonnees.]
— Noether en 1918 a restricte la consideration aux
transformations de Lie locale. En effet les applications les
plus importantes dans la physique (la transformation de
Lorentz, de Galilee, les transformations conformes) sont
transformations de Lie locales. Mais nous pouvons
considerer les transformations plus generales, la famille de
Les transformations continues de r-parametres 13
transformations de r parametres :
χ : I × Rn × U → I,
ψk : I × Rn × U → R1, (8)
qui sont de classe C2 pour tous leurs (1 + n+ r) arguments.
Les applications χ et ψ transforment les anciennes
coordonnees (x,X) de notre espace de configuration aux
nouveaux coordonnees (x, X) :
x = χ(x,X, ε), (9)
Xk = ψk(x,X, ε), k = 1, . . . n. (10)
ou ε = εs, s = 1, 2, . . . r et X = Xi, i = 1, . . . n. Nous
supposons que ε ∈ U ⊆ Rr et que U contient l’origine
(0, 0, . . . , 0) comme point interieur.
De plus nous demandons que l’on obtient l’identite pour
Les transformations continues de r-parametres 14
ε = (0, 0, . . . , 0) :
x = χ(x,X, 0) = x, (11)
Xk = ψk(x,X, 0) = Xk, k = 1, . . . n. (12)
— Les transformations (9) et (10) n’ont pas forcement de
transformations reciproques globales. On va voir qu’ils ont
forcement de transformations reciproques pour ε assez
proche a l’origine.
Les transformations continues de r-parametres 15
Les transformations : leur generateurs
— Les conditions de regularite des transformations (9) et (10)
nous permettent d’ecrire leur developpement limite.
Utilisant (11) et (12)
x = x+ τs(x,X)εs + o(ε), (13)
Xk = Xk + ξks (x,Xk)εs + o(ε), k = 1, . . . n. (14)
[Convention d’Einstein.] Les τs et les ξs, evidement donnes
par
τs(x,X) =∂
∂εsχ(x,X, ε)
∣∣∣∣ε=0
, ξks (x,X) =∂
∂εsψk(x,X, ε)
∣∣∣∣ε=0
,
(15)
Les transformations continues de r-parametres 16
s’appellent les generateurs des transformations χ (9) et ψk
(10) et les transformations (13) et (14) sont des
transformations « infinitesimales » des transformations (9)
et (10).
— Ici les termes indiques par o(ε) sont tel que
lim‖ε‖→0
o(ε)
‖ε‖= 0, ‖ε‖ :=
√εsεs. (16)
— Exemple L2.1 : une rotation des axes des x et des X.
Supposons que n = 1 [l’espace de configuration a dimension
2] et r = 1 [un seul parametre]. Si l’axe des x est l’abscisse et
l’axe des X est l’ordonnee, nous effectuons une rotation des
axes autour de l’origine par un angle ε. Trouver les
transformations pour un angle arbitraire et pour un angle
infinitesimale.
Les transformations continues de r-parametres 17
Exemple L2.1 : une rotation des axes des
x et des X. Solution
— La rotation des axes autour de l’origine par un angle ε est
representee par
x = x cos ε+X sin ε,
X = −x sin ε+X cos ε. (17)
Les transformations infinitesimales sont evidement
x = x+Xε+ o(ε),
X = −xε+X + o(ε), (18)
et les generateurs sont τ(x,X) = X et ξ(x,X) = −x.
Les transformations continues de r-parametres 18
La transformation d’une courbe φ
— Soit φ : [a, b]→ Rn une courbe arbitraire de classe C2n[a, b]
parametree par X = φ(x) dans l’espace de configuration
(x,X).
— Affirmation : Pour ε assez petit la famille de transformations
de r-parametres (9) et (10) transforment la courbe X = φ(x)
a une famille des courbes X = φ(x, ε) dans l’espace de
configuration (x, X) avec r parametres ε.
— On a besoin du lemme L2.1 ci-dessous afin de trouver
x = T (x, ε).
L2.1 Lemme : Soit φ : [a, b]→ Rn une courbe arbitraire
de classe C2n[a, b]. Il existe un d > 0 tel que pour tout ε ∈ U
Les transformations continues de r-parametres 19
avec chaque ‖εs‖ < d la transformation
x = χ(x, φ(x), ε), (19)
a une transformation reciproque unique. [La transformation
est une bijection. Et donc on peut trouver x = T (x, ε).]
Demonstration :
On definit la famille de fonctions de r parametres
γ : [a, b]× U → I (20)
par
γ(x, ε) = χ(x, φ(x), ε), (21)
qui est de classe C2 par heritage de χ. Parce que l’on a (11),
on obtient
γ(x, 0) = x. (22)
Les transformations continues de r-parametres 20
Et donc
∂
∂xγ(x0, 0) = 1, ∀x0 ∈ [a, b]. (23)
Par la continuite de ∂γ∂x , il y a un couple (d(x0), D(x0)) > 0
pour chaque valeur de x0 ∈ [a, b] tel que
‖εs‖ < d(x0) et x ∈ [a, b] ∩ (x0 −D(x0), x0 +D(x0))
=⇒ ∂
∂xγ(x, ε) > 0. (24)
On constate que l’ensemble des intervalles
[a, b] ∩ (x0 −D(x0), x0 +D(x0)) recouvrent l’intervalle [a, b].
Mais [a, b] est un ensemble compact, alors il y a un
recouvrement de [a, b] avec un nombre fini M de tel
intervalles
∪Mj=1 (xj −D(xj), xj +D(xj)), xj ∈ [a, b]. (25)
Les transformations continues de r-parametres 21
On choisit le plus petit d = minj=1...M (d(xj)) d’un tel
recouvrement de [a, b]. Alors la transformation (21) est
croissante pour ε ∈ U et ‖εs‖ < d et alors elle a une
reciproque. �.
— Nous voulons ecrire X = φ(x, ε) pour X = φ(x) donne et la
famille de transformations de r-parametres (9) et (10)
donnees.
— Par le lemme L2.1, pour ε assez petit on peut trouver
x = T (x, ε).
— Et donc on definit
Xk = ψk(T (x, ε), φ(T (x, ε)), ε),
:= φk(x, ε). (26)
Ici les ensembles de departs des applications φk sonts des
Les transformations continues de r-parametres 22
intervalles [a, b] qui dependent sur les composantes k :
a = χ(a, φk(a), ε), b = χ(b, φk(b), ε). (27)
— Pour le cas n = 1 et r = 1 on a les courbes dans le plan
x−X qui sont transformees en des courbes dans le plan
x− X pour ε assez petit. [Tracer L Fig. 3.] (Show an
artifical case where ε is too large and the transformation
x = χ(x, φ(x), ε) is not invertible.)
Les transformations continues de r-parametres 23
L2.2 Exemple
— Considerons les courbes φ(x) = mx dans le plan-xX, ou
m ∈ R1 est une constante, la pente.
— Trouver les courbes transformees par la rotation
infinitesimale des axes (18).
— Est-ce qu’il y a un d tel que |ε| ≥ d la transformation ne
marche pas ?
Les transformations continues de r-parametres 24
L2.2 Exemple
— Solution :
X =m− ε1 +mε
x. (28)
— Oui, il y a un d tel que |ε| ≥ d la transformation ne marche
pas. Quand d = −1/m la transformation donne les valeurs
qui ne sont pas reels.
Les transformations continues de r-parametres 25
Definition de l’invariance d’une
fonctionnelle
Definition de l’invariance 26
Notion intuitive
— Considerons L Fig. 3. Nous pouvons calculer l’integrale
fondamentale dans le plan-xX
J(φ) =
∫ b
a
L(x, φ(x), φ(x))dx (29)
pour les courbes X = φ(x) donnees.
— Nous voulons calculer l’integrale dans le plan-xX
J(φ) =
∫ b
a
L
(x, φ(x, ε),
dφ
dx(x, ε)
)dx (30)
pour les courbes X = φ(x) transformees par les
transformation infinitesimales (14) pour ε assez petit.
— De plus, nous voulons dire que J(φ) soit invariante par les
transformations si J(φ) ' J(φ) (d’un sens que nous allons
Definition de l’invariance 27
preciser).
Definition de l’invariance 28
Definition precise d’invariance absolue
— L2.1 Definition : L’integrale fondamentale (7) est
invariante absolue par la famille de transformations de
r-parametres (9) et (10) si et seulement si pour chaque
courbe φ : [a, b]→ Rn de classe C2[a, b] et a ≤ x1 et x2 ≤ bon a∣∣∣∣∫ x2
x1
L(x, φ(x), φ(x))dx−∫ x2
x1
L
(x, φ(x, ε),
dφ
dx(x, ε)
)dx
∣∣∣∣= o(‖ε‖) (31)
pour tout ε ∈ U avec |εs| < d, φ donne par (26) et
x1 = T (x1) = χ(x1, φ(x1), ε) et x2 = T (x2) = χ(x2, φ(x2), ε).
Remarques :
— Le d depend, en general, de φ. Les φ ne sont pas forcement
les SEEL, ils s’agissent des fonctions admissibles.
Definition de l’invariance 29
— Le lagrangien lui-meme, i.e. l’application, n’est pas
transforme ou modifie, seulement les arguments
(x, φ(x), φ(x)).
— Nous pouvons changer les limites d’integration de la seconde
integrale afin d’avoir les memes limites d’integrations. Puis
la condition l’invariance de l’integrale fondamentale (31)
s’ecrit comme∣∣∣∣L(x, φ, φ)dx− L(x, φ,
dφ
dx
)dx
dx
∣∣∣∣ = o(‖ε‖) (32)
Definition de l’invariance 30
L2.3 Exemple
— Considerons la fonctionnelle que donne la longueur d’une
courbe φ(x) de x = a a x = b :
J(φ) =
∫ b
a
√1 + φ dx, (33)
et la famille des rotations infinitesimale des axes (18). On
attend que J(φ) soit invariante par cette famille des
rotations. Montrer que notre definition L2.1 confirm cette
intuition.
Definition de l’invariance 31
Definition precise d’invariance a une
divergence pres
— L’integrale fondamentale (7) est invariante a une divergence
pres par la famille de transformations de r-parametres (9) et
(10) si il existe r fonctions Φs : I × Rn → R1, s = 1 . . . r de
classe C1 tel que
L(x, φ,dφ
dx)dx
dx− L(x, φ, φ) = εs
dΦs(x, φ(x))
dx+ o(‖ε‖) (34)
avec les autres conditions de Definition L2.1 aussi.
— Nous allons bientot voir que dans le cas d’invariance a une
divergence pres, il y aura une quantite conservee dans le
systeme sans transformation, meme si la quantite peut
changer lors d’une transformation.
Definition de l’invariance 32
Identites lies a l’invariance d’une
fonctionnelle : Identites de
Rund-Trautman
Identites de Rund-Trautman 33
L2.1 theoreme
Une condition necessaire pour que l’integrale fondamentale (7) est
invariante (soit absolue soit a une divergence pres) par la famille de
transformations de r-parametres (9) et (10) est que le lagranien
L(x, φ, φ) et ses derivees verifient les r identites :
∂L
∂xτs +
∂L
∂φkξks +
∂L
∂φk
(dξksdx− φk dτs
dx
)+ L
dτsdx
=dΦsdx
+ o(ε),
(35)
pour s = 1, . . . , r, ou τs et ξks sont les generateurs de la famille de
transformations (9) et (10).
Identites de Rund-Trautman 34
Demonstration :
Nous allons deriver la definition d’invariance (34) par rapport a εs
evalue a ε = 0. On a besoin des resultats :
dx
dx
∣∣∣∣ε=0
=d
dxχ(x, φ, 0) =
dx
dx= 1,
∂x
∂x
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂xχ(x, φ, 0) =
∂x
∂x= 1,
∂x
∂φk
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂φkχ(x, φ, 0) =
∂x
∂φk= 0,
∂φk
∂x
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂xψk(x, φ, 0) =
∂φk
∂x= 0,
∂φk
∂φh
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂φhψk(x, φ, 0) =
∂φk
∂φh= δkh, (36)
Identites de Rund-Trautman 35
∂2x
∂εs∂x
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂xτs(x, φ),
∂2x
∂εs∂φh
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂φhτs(x, φ),
∂2φk
∂εs∂x
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂xξk(x, φ),
∂2φk
∂εs∂φh
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂φhξk(x, φ),
(37)
Identites de Rund-Trautman 36
Demonstration :
— Nous travaillons de droit a gauche.
— Nous faisons l’hypothese que la derivee du seconde terme du
membre droit (34) reste negligeable :
o(‖ε‖) (38)
— La derivee du premier terme du membre droit (34) est
triviale
∂
∂εs
∣∣∣∣ε=0
εhdΦh(x, φ(x))
dx= δhs
dΦh(x, φ(x))
dx=dΦs(x, φ(x))
dx.
(39)
— La derivee du second terme du membre gauche de (34) est
Identites de Rund-Trautman 37
nulle :
∂
∂εs
∣∣∣∣ε=0
L(x, φ, φ) = 0. (40)
— La derivee du premier terme du membre gauche de (34) a
deux parties :
∂
∂εs
(L(x, φ,
dφ
dx)dx
dx
)∣∣∣∣ε=0
=∂
∂εs
(L(x, φ,
dφ
dx)
)∣∣∣∣ε=0
dx
dx
∣∣∣∣ε=0
+L(x, φ,dφ
dx)
∣∣∣∣ε=0
∂
∂εsdx
dx
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂εs
(L(x, φ,
dφ
dx)
)∣∣∣∣ε=0
+ L∂
∂εsdx
dx
∣∣∣∣ε=0
. (41)
— Le second terme de (41) donne :
L∂
∂εsdx
dx
∣∣∣∣ε=0
= Ld
dx
∂x
∂εs
∣∣∣∣ε=0
= Ld
dxτs(x, φ) (42)
Identites de Rund-Trautman 38
— Le premier terme donne trois contributions :
∂
∂εsL
(x, φ,
dφ
dx
)∣∣∣∣ε=0
=
[∂L
∂x
∂x
∂εs+
∂L
∂φk∂φk
∂εs+
∂L
∂(dφk
dx )
∂(dφk
dx )
∂εs
]ε=0
=∂L
∂xτs +
∂L
∂φkξks +
∂L
∂φk
[∂(dφ
k
dx )
∂εs
]ε=0
(43)
— Ca vaut la peine de discuter ce dernier terme :
∂
∂εsdφk
dx
∣∣∣∣ε=0
=∂
∂εs
(dφk
dx/dx
dx
)∣∣∣∣ε=0
. (44)
— Une partie est
∂
∂εsdφk
dx
∣∣∣∣ε=0
=d
dx
∂φk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=d
dxξks (45)
Identites de Rund-Trautman 39
— L’autre partie nous avons deja vu
∂
∂εsdx
dx
∣∣∣∣ε=0
=d
dx
∂x
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=d
dxτs(x, φ). (46)
— Et donc on obtient
∂
∂εs
(dφk
dx/dx
dx
)∣∣∣∣ε=0
=ddxξ
ks
dxdx
−dφk
dx
(dxdx )2
d
dxτs
∣∣∣∣∣ε=0
=dξksdx− φk dτs
dx. (47)
— Mettons les resultats dans (43) et combinons avec (42) nous
trouvons le membre gauche devient
∂L
∂xτs +
∂L
∂φkξks +
∂L
∂φk
[dξksdx− φk dτs
dx
]+ L
dτsdx
(48)
— On a verifie les deux membres de l’identite de
Rund-Trautman (35), c’est le theoreme L2.1. �.
Identites de Rund-Trautman 40
Remarques
— L’identite de Rund-Trautman (35) est une relation avec le
lagrangien est les generateurs des transformations. Le facteur
φ est pour une courbe arbitraire [pas forcement un SEEL].
— Si l’on sait le lagrangien L du systeme et les
transformations, puis on peut verifier si ces r conditions
necessaires pour l’invariance sont verifiees. On va voir
l’interpretation physique bientot.
— Par contre, si l’on sait les transformations d’interet [le
groupe de Lorentz par exemple], puis les identites de
Rund-Trautman (35) fournissent les equations differentielles
[quasi-lineaires, premier ordre] pour obtenir les lagrangiens
qui sont invariants.
Identites de Rund-Trautman 41
L2.2 Le theoreme de Noether
Le theoreme de Noether 42
L2.2 Le theoreme de Noether
— Rappelez-vous de cours 1 les expressions d’Euler-Lagrange :
Ek :=∂L
∂φk− d
dx
∂L
∂φk, k = 1, . . . , n. (49)
Les Ek doivent s’annule pour que cette courbe soit un SEEL.
— On fait l’hypothese que l’integrale fondamentale (7) est
invariante a une divergence pres. Et donc, les identites de
Rund-Troutman sont valables. Alors, il existe r identites
−Ek(ξks − φkτs) =d
dx
[(L− φk ∂L
∂φk
)τs +
∂L
∂φkξks − Φs
].
(50)
— On peut dire : si l’integrale fondamentale (7) est invariante a
une divergence pres alors il existe r combinations des Ek qui
Le theoreme de Noether 43
sont differentielles exactes [differentielles totales].
— Les relations (50) sont appelees les identites de Noether.
Le theoreme de Noether 44
Le theoreme de Noether : demonstration
— Exercice pour l’etudiant. Ils decoulent directement des
identites de Rund-Trautman eq(35). [Demonstration
disponible dans les notes ecrites a la main.]
Le theoreme de Noether 45
Le theoreme de Noether : importance
— L2.3 theoreme. Si l’integrale fondamentale (7) est
(i) invariante a une divergence pres par les transformations
(9) et (10) de r parametres,
et
(ii) stationnaire [et donc les Ek = 0 pour k = 1, . . . , n]
alors il y a les r quantites conservees
Ψs :=
[(L− φk ∂L
∂φk
)τs +
∂L
∂φkξks − Φs
]= constante(s),
(51)
pour s = 1, . . . , r.
Le theoreme de Noether 46
Remarques
— Le theoreme decoule immediatement des identites de
Noether (50) et la condition necessaire Ek = 0 pour un
SEEL.
— Les r quantites Ψs sont les premieres integrales des EEL ;
elles ne changent pas le long des SEEL φ(x).
— En termes physiques, on dit que Ψs sont les quantites
conservees.
— Rappelez-vous de cours 1 le cas lorsque le lagrangien ne
depend pas explicitement de x ; L = L(φ, φ). Dans ce cas
d
dx
(L− φk ∂L
∂φk
)= φk
(∂L
∂φk− d
dx
∂L
∂φk
),
= 0. utilise les EEL
(52)
Le theoreme de Noether 47
Et donc nous avons une premiere integrale, i.e. une fonction
f tel que,
f(φ, φ) :=
(L− φk ∂L
∂φk
)= constante par rapport au x.
(53)
Nous pouvons comprendre ce resultat avec le theoreme L2.3.
Le fait que le lagrangien ne depend pas explicitement de x
s’exprime de l’invariance de L par une 1-parametre
transformation
x = x+ ε, φk = φk. (54)
Donc, les generateurs sont τ = 1 et ξ = 0. Le lagrangien est
invariant absolu et donc Φ = 0. Le theoreme L2.3 nous
donne la quantite conservee
Ψ =
(L− φk ∂L
∂φk
)= constante, (55)
Le theoreme de Noether 48
comme nous avons trouve en cours 1.
— Pour un systeme dynamique comme une particule massive
en mecanique classique non-relativiste, la variable x
represente le temps et les transformations (54) representent
une translations de temps t. Le theoreme L2.3 implique
qu’un systeme dont le lagrangien est invariant par une
translation de temps conserve la quantite (68). Dans la
mecanique hamiltonienne on apprend que cette quantite
H = −(L− φk ∂L
∂φk
)(56)
est l’hamiltonien qui est egale a l’energie totale du systeme.
Alors dans ce cas le theoreme L2.3 implique la conservation
d’energie.
— Nous considerons un autre exemple de la mecanique
classique non-relativiste. Supposons que L est invariant
Le theoreme de Noether 49
absolu des transformations avec n = r parametres
x = x, φk = φk + εk. (57)
Les generateurs sont
τs = 0, ξks = δks . (58)
Dans ce cas le theoreme L2.3 nous donne via (51) les n
quantite conserves :
Ψk =∂L
∂φk= constante, k = 1, . . . , n. (59)
Dans la mecanique hamiltonienne on apprend que cette
quantite pk
pk :=∂L
∂φk(60)
est l’impulsion ou quantite de mouvement conjugue a la
Le theoreme de Noether 50
coordonnee φk. Il s’agit de conservation de quantite de
mouvement dans les n directions de l’espace, φk = (X,Y, Z).
Le theoreme de Noether 51
Groupe de Galilee : definition precise
— Le groupe de Galilee est un groupe de Lie locale de r = 10
parametres εs.
— Notation : Soit t le temps, notre variable independante, la
variable jusqu’a ici x. Les variables dependantes φk seront
{Xk, Y k, Zk}, avec k = 1, . . . , N , ou N le nombre des
particules.
— Translations de temps :
t = t+ ε1,
Xk = Xk, Y k = Y k, Zk = Zk, k = 1, . . . , N. (61)
Le theoreme de Noether 52
— Translations d’espace (trois directions),
t = t,
Xk = Xk + ε2, Y k = Y k + ε3, Zk = Zk + ε4, k = 1, . . . , N.
(62)
— Rotations d’espace
t = t,
Xk = Xk + ε5Y k + ε6Zk,
Y k = Y k − ε5Xk + ε7Zk,
Zk = Zk − ε6Xk − ε7Y k, (63)
[show diagram : rotation about Z by angle ε5, rotation
about Y by angle −ε6, rotation about X by angle ε7, ]
Le theoreme de Noether 53
— Changement de RI (trois composante de vitesse) galileen :
t = t,
Xk = Xk − ε8t,
Y k = Y k − ε9t,
Zk = Zk − ε10t. (64)
— Ici U = R4 × I × I × I × R3 ou I = [−1,+1].
Le theoreme de Noether 54
Translation de temps
— Maintenant nous faisons l’hypothese que l’energie potentielle
du systeme ne depend pas explicitement du temps.
— Par contraste, l’eau des oceans est subi a une potentielle qui
depend explicitement de temps. Il s’agit aux marees dues a
la lune et au soleil. Le potentiel gravitationnel du a la terre
est statique ; il ne depend pas explicitement de temps.
— Remarquez que le lagrangien n’a pas de dependance
explicite de temps :
L = T − V =1
2mk[(Xk)2 + (Y k)2 + (Xk)2]− V (X,Y, Z),
= L(X,Y, Z, X, Y , Z). (65)
— Theoreme L2.3 nous donne la quantite conservee,
Le theoreme de Noether 55
l’hamiltonien
−H =
(L− Xk ∂L
∂Xk− Y k ∂L
∂Y k− Zk ∂L
∂Zk
)= constante.
(66)
[Somme implicite sur k.]
— Ici, on voit que
∂L
∂Xk= mkX
k,∂L
∂Y k= mkY
k,∂L
∂Zk= mkZ
k, (67)
[il s’agit des quantite de mouvement dans les directions x, y
et z respectivement] et donc l’hamiltonien ici est
H =1
2mk[(Xk)2 + (Y k)2 + (Xk)2] + V = T + V, (68)
que l’on interprete immediatement comme energie totale du
systeme. Il s’agit alor de la conservation de lenergie totale.
Le theoreme de Noether 56
Translations d’espace
— Maintenant nous faisons l’hypothese que l’energie potentielle
du systeme ne depend que des positions relatives entres les
particules. C’est clair dans ce cas que le potentiel est
invariant par les translations d’espace. En effet, le potentiel
devient une fonction de 3N(N − 1)/2 arguments
V = V (. . . , (Xk −Xh), (Y k − Y h), (Zk − Zh), . . .) (69)
[3 composants, N particules, N − 1 autres particules, divise
par 2 car l’ordre n’est pas important.]
Le theoreme de Noether 57
— Par les transformations d’espace on a
V = V (. . . , (Xk − Xh), (Y k − Y h), (Zk − Zh), . . .),
= V (. . . , (Xk + ε2 −Xh − ε2), (Y k + ε3 − Y h − ε3),
(Zk + ε4 − Zh − ε4), . . .),
= V (. . . , (Xk −Xh), (Y k − Y h), (Zk − Zh), . . .). (70)
— L’energie cinetique est aussi invariant par les translations
d’espace. T est une forme quadratique des composantes de
vitesse et donc il suffit de remarquer que les composantes de
vitesse des particules sont invariantes :
dXk
dt=dXk
dt=
d
dt(Xk + ε2) =
dXk
dt. (71)
— Et donc le lagrangien est, dans ce cas, invariant absolu.
Alors le theoreme L2.3 implique la conservation de trois
quantites. On peut les trouver avec les generateurs. Nous
Le theoreme de Noether 58
introduisons les nouveaux symboles pour les generateurs de
translation dans 3 directions differentes :
τs =∂t
∂εs
∣∣∣∣ε=0
= 0, s = 2, 3, 4
ξks :=∂Xk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
1, s = 2
0, s = 3, 4
ηks :=∂Y k
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
1, s = 3
0, s = 2, 4
ζks :=∂Zk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
1, s = 4
0, s = 2, 3(72)
Le theoreme de Noether 59
— Et donc les lois de conservation s’expriment
Ψs :=
[(L− φk ∂L
∂φk
)τs +
∂L
∂φkξks − Φs
]= constante(s),
(73)
pour s = 1, . . . , r.
∂L
∂Xkξks +
∂L
∂Y kηks +
∂L
∂Zkζks = constante, s = 2, 3, 4. (74)
[somme sur k]
— s = 2 donne
∂L
∂Xkξks = mkX
k = constante. (75)
[similaire pour s = 3 et s = 4.]
— Il s’agit de la conservation de la quantite de mouvement
totale (somme sur toutes les particules) dans chaque
Le theoreme de Noether 60
direction de l’espace.
Le theoreme de Noether 61
Rotations d’espace
— Rappelez les rotations d’espace (63) :
t = t,
Xk = Xk + ε5Yk + ε6Zk,
Yk = Yk − ε5Xk + ε7Zk,
Zk = Zk − ε6Xk − ε7Yk, (76)
— Maintenant nous faisons l’hypothese que l’energie potentielle
du systeme ne depend que des distance entres les particules.
C’est clair dans ce cas que le potentiel est invariant par les
rotations d’espace. En effet, le potentiel devient une fonction
de N(N − 1)/2 arguments
V = V (. . . , rij , . . .),
Le theoreme de Noether 62
ou rij =√
(Xi −Xj)2 + (Yi − Yj)2 + (Zi − Zj)2. Parce que
chaque rij est invariant par une rotation des axes, V est
invariant aussi.
— Pour verifier l’invariance de l’energie cinetique il faut subir
les vitesses aux rotations :
dXk
dt=dXk
dt=
d
dt(Xk + ε5Yk + ε6Zk) = Xk + ε5Yk + ε6Zk,
dYkdt
= Yk − ε5Xk + ε7Zk,
dZkdt
= Zk − ε6Xk − ε7Yk,
Le theoreme de Noether 63
— L’energie cinetique T est la forme quadratique
T =1
2mk
[(dXk
dt)2 + (
dYkdt
)2 + (dZkdt
)2
],
=1
2mk
[(Xk + ε5Yk + ε6Zk)2 + (Yk − ε5Xk + ε7Zk)2
+ (Zk − ε6Xk − ε7Yk)2]
=1
2mk(X2
k + Y 2k + X2
k) + o(ε). (77)
[les termes croisees, comme XkYk, s’annulent et les autres
termes supplementaires, comme (ε5Yk)2, ont les produit des
parametres]
— Et donc L = T − V est invariant absolu par les rotations.
Alors le theoreme L2.3 implique la conservation de trois
quantites. On peut les trouver avec les generateurs.
Le theoreme de Noether 64
— Exercice pour la maison :
τs =∂t
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=?, s = 5, 6, 7
ξks :=∂Xk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
?, s = 5
?, s = 6
?, s = 7
ηks :=∂Y k
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
?, s = 5
?, s = 6
?, s = 7
ζks :=∂Zk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
?, s = 5
?, s = 6
?, s = 7
(78)
Le theoreme de Noether 65
— Et donc les lois de conservation s’expriment
Ψs :=
[(L− φk ∂L
∂φk
)τs +
∂L
∂φkξks − Φs
]= constante(s),
(79)
pour s = 1, . . . , r.
Le theoreme de Noether 66
Changement du RI
— Rappelez les changement du RI d’espace (64) :
t = t,
Xk = Xk − ε8t,
Y k = Y k − ε9t,
Zk = Zk − ε10t. (80)
— Notation : Soit
V := V (. . . , Xk, Y k, Zk, . . .) et V := V (. . . , Xk, Y k, Zk, . . .),
T := T (. . . ,dXk
dt,dY k
dt,dZk
dt, . . .) et T := T (. . . , Xk, Y k, Zk, . . .).
(81)
— Comme pour les translation d’espace, nous faisons ici
Le theoreme de Noether 67
l’hypothese que l’energie potentielle du systeme ne depend
que des positions relatives entres les particules. C’est clair
dans ce cas que le potentiel est invariant par les translations
d’espace. En effet, le potentiel devient une fonction de
3N(N − 1)/2 arguments
V = V (. . . , (Xk −Xh), (Y k − Y h), (Zk − Zh), . . .) (82)
On trouve que V est identique par les changement du
referentiel :
V = V (. . . , (Xk − Xh), (Y k − Y h), (Zk − Zh), . . .)
= V (. . . , (Xk −Xh), (Y k − Y h), (Zk − Zh), . . .) = V.
(83)
— Comment l’energie cinetique change par les changements du
referentiels ? Considerons les composantes de vitesse d’une
Le theoreme de Noether 68
particule :
dXk
dt=dXk
dt=
d
dt(Xk − ε8t) = Xk − ε8,
dY k
dt= Y k − ε9,
dZk
dt= Zk − ε10. (84)
Alors l’energie cinetique devient
T =1
2mk[(Xk − ε8)2 + (Y k − ε9)2 + (Zk − ε10)2],
=1
2mk[(Xk)2 + (Y k)2 + (Zk)2) + ((ε8)2 + (ε9)2 + (ε10)2)+
− 2Xkε8 − 2Y kε9 − 2Zkε10]
= T + o(ε)− ε8 d
dt(mkX
k)− ε9 d
dt(mkY
k)− ε10 d
dt(mkZ
k)
— Revenons au lagrangien, comment il change par le
Le theoreme de Noether 69
changement de RI galileen ? On a t = t et donc dt/dt = 1
Ldt
dt− L = T − V − (T − V ) = T − T,
= +o(ε)− ε8 d
dt(mkX
k)− ε9 d
dt(mkY
k)− ε10 d
dt(mkZ
k).
(85)
— Comparons ceci avec la definition de l’invariance (34)
L(t, X,dX
dt)dt
dt− L(t, x, X) = εs
dΦs(t, x(t))
dt+ o(‖ε‖) (86)
nous arrivons a la conclusion : L’action est invariante a une
divergence pres avec
Φ8 = −mkXk, Φ9 = −mkY
k, Φ10 = −mkZk. (87)
Alors, le theoreme L2.3 s’applique au ce lagrangien, au ce
systeme.
Le theoreme de Noether 70
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Le theoreme de Noether 71
Le theoreme de Noether 72
Application de theoreme L2.3 pour
changement de RI galileen : generateurs
— A partir de (80) on trouve τs = 0, s = 8, 9, 10 et
ξks :=∂Xk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
−t, s = 8
0, s = 9
0, s = 10,
ηks :=∂Y k
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
0, s = 8
−t, s = 9
0, s = 10,
ζks :=∂Zk
∂εs
∣∣∣∣ε=0
=
0, s = 8
0, s = 9
−t, s = 10.
(88)
Le theoreme de Noether 73
— Et donc les lois de conservation s’expriment (s = 8, 9, 10)[−H��>
0τs +
∂L
∂Xkξks +
∂L
∂Y kηks +
∂L
∂Zkζks − Φs
]= Ψs = constante(s)
(89)
avec les Φs definit en (87).
— s = 8 : ∑k
∂L
∂Xk(−t) +mkXk = Ψ8,
−tmkXk +mkXk = Ψ8,
(90)
— Interpretation physique : Divisons par la masse totale du
systeme
M =N∑k=1
mk. (91)
Le theoreme de Noether 74
On a
−tmkXk
M+mkXk
M=
Ψ8
M,
(92)
On voir Ψ8/M = mkXk/M est la moyenne ponderee de x. Il
s’agit de la composante x du barycentre de barus (poids) du
systeme, Bx = mkXk/M .
— Nous venons de trouver que ce systeme converve la quantite
de mouvement dans chaque direction, par exemple
mkXk = Px =constante. Est-ce que l’on a le droit d’utiliser
ce resultat, trouve avec une autre transformation, ici pour le
changement de RI galileen ?
— Oui ! Les quantites conservees sont les proprietes du systeme
(du lagrangien et l’integrale de l’action).
Le theoreme de Noether 75
— Donc on a
Bx =Ψ8
M+ t
PxM. (93)
et pour les autres directions
By =Ψ9
M+ t
PyM, Bz =
Ψ10
M+ t
PzM. (94)
Le barycentre se deplace avec vitesse uniforme mais
arbitraire.
Le theoreme de Noether 76
Resume de l’idee centrale
— The transformation is a tool we apply to the L to discover
the conserved quantities. The conserved quantities are NOT
properties of the transformation. They are properties of the
system as characterized by the Lagrangian. So the
momentum is conserved as the system evolves in time in a
given frame. Under any given transformation in the Galilean
group the momentum may or may not change ! Under a
rotation it changes direction. Under a change of IF it
changes by a constant depending upon the parameters – the
relative velocities of the two IFs.
Le theoreme de Noether 77
References
Logan, J. D. (1977), Invariant Variational Principles, 172+xv pp.,
Academic Press, New York, N.Y.
Noether, E. (2005), Invariant variant problems, arXiv,
hist-ph/0406023, 14 pp.