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COMMUNIQUE DE PRESSE - CONCERT DU 24 MARS 2013 Contact presse Marie de Lombardon 01 58 39 30 30, [email protected]

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COMMUNIQUE DE PRESSE - CONCERT DU 24 MARS 2013

Contact presse Marie de Lombardon 01 58 39 30 30, [email protected]

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Dimanche 24 mars 2013 17h, Théâtre des Champs-Elysées Fayçal Karoui, direction Helène Mercier, piano Frank Braley, piano Emmanuel Chabrier, España 1ère audition de l’œuvre par l’Orchestre Lamoureux sous la direction de Charles Lamoureux, le 4 novembre 1883

Francis Poulenc, Concerto deux pianos Philippe Hersant, Mort d’Heathcliff Ernest Chausson, Symphonie en si bémol majeur A 16h : rencontre pour le public de 30 min dans la grande salle avec Fayçal Karoui et le compositeur invité. Tarifs de 5 à 40 euros Réservations auprès du Théâtre des Champs-Elysées : 15 avenue Montaigne 75008 01 49 52 50 50, www.theatrechampselysees.fr

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Note d’intention

En 1881, Charles Lamoureux fonde la « Société des Nouveaux Concerts ». Cet orchestre, qui plus tard prendra son nom, a pour but de faire entendre à un large public des musiques inédites, contemporaines pour la plupart. Ce n’est pas un hasard si c’est à cet orchestre que l’on doit la première d’España d’Emmanuel Chabrier, le 4 novembre 1883 et sous la direction de Charles Lamoureux. Fayçal Karoui est l’héritier de cette idée d’un orchestre promoteur de la nouveauté musicale, et donne une place de choix aux compositeurs contemporains français. Après Guillaume Connesson, c’est Philippe Hersant qui sera mis à l’honneur sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, aux côtés d’Emmanuel Chabrier, d’Ernest Chausson et de Francis Poulenc. Ces croisements entre musique classique et musique contemporaine permettent de soulever des problématiques essentielles. Si la musique française du XIXe et du début du XXe siècles cherche son identité entre les influences italienne puis allemande, la musique contemporaine multiplie dès les années 1930 les voies de composition. Au cœur de toutes ces tendances, une donnée commune : l’inspiration, impulsion créatrice aux formes multiples.

Le compositeur trouve tout d’abord une inspiration chez son professeur : la Symphonie en si bémol majeur d’Ernest Chausson, si elle contient d’évidentes originalités propres à son créateur, ne peut être séparée des œuvres de César Frank. L’inspiration se cache également dans nos voyages. C’est en Espagne et accompagné de sa famille qu’Emmanuel Chabrier trouvera les principaux thèmes de la bien nommée rhapsodie pour orchestre España… Dès son retour en France, il promet à Charles Lamoureux une pièce qui ferait se lever et s’embrasser les personnes présentes dans le public ! L’inspiration est aussi dans nos lectures, comme Les Hauts du Hurlevent, roman d’Emily Brontë ayant donné son nom à la musique de ballet de Philippe Hersant (dont est tirée la suite Heathcliff). La plus grande source d’inspiration du compositeur est finalement et bien évidemment dans les œuvres qu’il écoute : entre les notes du Concerto pour deux pianos de Francis Poulenc, on entend l’écho du Concerto en sol de Ravel, mais aussi celui de la musique de Prokofiev, Stravinsky et Mozart.

Comme les compositeurs de ce programme, la musique française s’est inspirée de ce qui l’entourait. Elle y a gagné sa particularité, entre la quête de perfection de Chausson, l’enthousiasme coloré de Chabrier, la clarté tragique de Philippe Hersant et l’élégance cocasse de Poulenc. Pour animer les richesses du Concerto pour deux pianos de ce dernier, les pianistes Hélène Mercier et Frank Braley useront de tous leurs talents d’interprètes. Sous la baguette de Fayçal Karoui, ils se laisseront à leur tour saisir par l’inspiration, pour faire entendre au spectateur leur vision de la musique française. Le visuel de ce concert est un extrait d’A la recherche du temps perdu de Marcel Proust (écrit entre 1908 et 1922). « En jouant cette mesure, et bien que Vinteuil fût là en train d'exprimer un rêve qui fût resté tout à fait étranger à Wagner, je ne pus m'empêcher de murmurer : « Tristan », avec le sourire qu'a l'ami d'une famille retrouvant quelque chose de l'aïeul dans une intonation, un geste du petit-fils qui ne l'a pas connu. Et comme on regarde alors une photographie qui permet de préciser la ressemblance, par-dessus la sonate de Vinteuil, j'installai sur le pupitre la partition de Tristan, dont on donnait justement cet après-midi-là des fragments au concert Lamoureux. ».

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L’Orchestre Lamoureux

Formation fondée en 1881 par Charles Lamoureux

Son fondateur Charles Lamoureux lui avait à l’époque donné pour nom "Société des nouveaux Concerts". Lamoureux était un violoniste et chef d’orchestre d’origine bordelaise. C’était un grand admirateur - entre autres - de la musique de Richard Wagner. Ce n’est donc pas un hasard si c’est à Charles Lamoureux, et à l’orchestre qu’il venait de créer, (quelques petites années auparavant) que l’on doit d’avoir entendu en France, pour la première fois, Lohengrin : c’était en 1887, dans une version de concert donnée à l’Eden Théâtre (en lieu et place de l’actuel Théâtre de l’Athénée). Les décennies qui suivirent ont imposé l’Orchestre Lamoureux dans le répertoire français. Debussy et Ravel lui doivent les premières auditions de La Mer, du Concerto en sol, de La Valse, du Boléro… et puis l’histoire du Lamoureux est aussi liée aux noms de quelques grands chefs, de Paul Paray à Igor Markevitch, de Jean Martinon à Yutaka Sado, qui a présidé aux destinées de cette formation pendant 17 ans. Aujourd’hui, l’Orchestre Lamoureux regarde vers l’avenir avec un nouveau directeur musical. Il s’appelle Fayçal Karoui. Il a une formidable ambition pour ses musiciens.

Stéphane Grant

Saison 2012-2013 de l’Orchestre Lamoureux

Avec l’arrivée en 2011 de son nouveau directeur musical Fayçal Karoui, l’Orchestre Lamoureux affirme avec force sa volonté de poursuivre au plus haut niveau musical cette aventure artistique et humaine unique en son genre dans l’histoire de la musique symphonique française.

Pour la saison 2012-2013, l’Orchestre joue les œuvres dont il est à l’origine de la création (Le Boléro de Ravel, La Mer de Debussy, España de Chabrier, etc.) et c’est cette même musique française qu’il interprète à Nantes et au Japon à la Folle Journée 2013 pour une série exceptionnelle de 30 concerts. Cette saison fait aussi la part belle aux compositeurs contemporains, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson, invités à déployer les passerelles entre hier, aujourd’hui et demain. L’histoire de l’Orchestre est marquée cette année par la création du Chœur Lamoureux qui, sous la direction de Patrick Marco, participe notamment au Grand concert de Noël le 20 décembre 2012 à la Salle Pleyel (événement Radio Classique) et à Pénélope de Fauré le 20 juin 2013 dans le cadre du Centenaire du Théâtre des Champs-Elysées.

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Crédit : Rouge 202 Fayçal Karoui Directeur musical de l’Orchestre Lamoureux Alors que l’Orchestre Lamoureux a fêté en 2011 son 130e anniversaire, il a confié sa destinée à un nouveau chef permanent : Fayçal Karoui. Le français succède au japonais Yutaka Sado, chef principal de la formation durant dix-sept ans (1993-2010), et ajoute son nom à une liste de baguettes prestigieuses. Il débute sa saison en septembre 2012. Il anime également l’Orchestre de Pau depuis sa fondation en 2002 et a assuré la direction musicale du New York City Ballet de 2006 à 2011. Né à Paris en 1971, Fayçal Karoui obtient en 1997 son premier prix de direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ainsi que l’entrée en classe de perfectionnement. La bourse « Aida » lui permet alors de travailler comme assistant de Michel Plasson à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, poste qu’il occupe jusqu’en 2002. Cette collaboration l’amène à diriger avec passion les œuvres du répertoire français. Musicien complet, architecte et bâtisseur infatigable de projets riches, originaux et divers, Fayçal Karoui fait partie de ces rares jeunes chefs français remarqués en France et à l’étranger par les plus grands orchestres. Il est invité à diriger l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, L’Orchestra Giuseppe Verdi de Milan, l’Orchestra Accademia Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

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Crédit : Elia Hélène Mercier Piano Née à Montréal, Hélène Mercier commence ses études de piano dès l’âge de six ans et très tôt remporte les premiers prix en piano solo et piano-violon à plusieurs concours nationaux. Elle est également lauréate du Concours International de Musique de Chambre de Prague. Dès l’âge de quinze ans, elle entre à l’Académie de Vienne invitée par le professeur Dieter Weber. Elle fait ensuite des études à l’Ecole Juilliard de New York avec Sasha Gorodnitski, après avoir mérité une bourse suite au concours d’admission. De là elle se rend en France pour étudier auprès de Pierre Sancan du Conservatoire national Supérieur de Paris et avec Germaine Mounier à l’Ecole Normale de Musique. Elle travaille aussi avec Maria Curcio, Stanislav Neuhaus, et en musique de chambre, avec Gidon Kremer et Henryk Szeryng en sessions d’été. Hélène Mercier vit maintenant à Paris et participe en France à de nombreux festivals prestigieux, dont ceux d’Aix-en-Provence, Menton, Colmar, Reims, Evian, La Chaise-Dieu, Piano aux Jacobins à Toulouse et Radio-France à Montpellier. Elle se fait entendre à France-Musique, Radio Classique, France-Culture, à la Radio Suisse-Romande, ainsi qu’à Radio-Canada et CBS aux U.S.A. En Europe et en Amérique du Nord, elle se produit régulièrement comme soliste et chambriste : à Paris au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre du Châtelet, à la Salle Pleyel et à la Salle Gaveau, à Londres au South Bank Centre, en Allemagne au Konzerthaus de Berlin et au Gewandhaus de Leipzig, en Italie à la Villa Medicis, au Piccolo Teatro de Milan, à l’Académie de Musique de Sienne, au Teatro Comunale de Ferrara, au Teatro Verdi de Pise, à l’auditorium Lingotto de Turin ... et ailleurs, à Bruxelles, à Genève, Monte-Carlo, Athènes, Madrid, Moscou, Varsovie, Sofia, ainsi qu’à Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, Vancouver, et New York. Enfin, elle est invitée à jouer avec plusieurs différents orchestres européens et nord-américains, entre autres, au Festival International de Brescia-Bergamo, à Minneapolis et St. Paul avec le Minnesota Orchestra. A Paris, elle joue sous la direction de Zubin Mehta avec l’Orchestre Philharmonique d’Israël et sous la direction de Kurt Masur au Théâtre des Champs-Elysées. Elle se produit également avec l’Orchestre National de Russie dirigé par Vladimir Spivakov et au Canada avec les orchestres de Vancouver, Toronto, Ottawa et Montréal sous la direction de Charles Dutoit. Avec l’Orchestre de Paris, sous la direction de Semyon Bychkov, elle interprète le Triple Concerto de Beethoven avec Natalia Gutman et Salvatore Accardo.

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Elle joue avec le violoniste Vladimir Spivakov à Paris, Saint Petersbourg, Montréal, au Festival de Colmar et aux Rencontres Musicales d’Evian. Elle se produit en récital avec le violoncelliste Mstislav Rostropovitch Copenhague et Paris. Au Japon, elle fait ses débuts avec le New Japan Philharmonic sous la direction de Seiji Ozawa. A la demande du chef d’orchestre Kurt Masur, elle se joint au quatuor du Gewandhaus de Leipzig pour une série de concerts. Elle se produit également avec le quatuor Ludwig, le quatuor de Leipzig, les musiciens des Virtuoses de Moscou, ainsi qu’avec les violonistes Ivry Gitlis, Renaud Capuçon, Laurent Korcia et le violoncelliste Gautier Capuçon. Ses activités de chambriste s’épanouissent aussi dans la formation à deux pianos, et elle s’associe avec différents pianistes : Louis Lortie, Brigitte Engerer, Boris Berezovsky… Avec Louis Lortie, deux enregistrements sous la marque Chandos offrant des œuvres de Ravel, Schubert et Mozart ont déjà recueilli de très élogieuses critiques à travers le monde. La prestigieuse revue Gramophone de Londres les classa parmi les « TOP SIX » dans leur Quarterly Retrospect et le Penguin Guide leur attribua les plus hautes distinctions : « La Rosette » et les trois étoiles. Avec le violoniste Vladimir Spivakov, elle enregistre un disque consacré à Ernest Chausson, sous la marque Capriccio. Cet enregistrement a recueilli un succès considérable tant par la critique que le public et a reçu le disque « Choc » du Monde de la Musique. Hélène Mercier est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Cette biographie est la seule utilisable et ne peut être modifiée sans l’accord du bureau de Concerts de Valmalète.

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Crédit : Kring Records Frank Braley Piano Après avoir longtemps hésité entre études scientifiques et musicales, Frank BRALEY décide de quitter l’Université pour se consacrer entièrement à la musique. Au CNSMDP, il suit les cours de Pascal DEVOYON, Christian IVALDI et Jacques ROUVIER, avant d’y obtenir, à l’unanimité, ses Premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. En 1991 il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public du prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique.

Régulièrement invité au Japon, aux U.S.A., au Canada et dans toute l’Europe, Frank BRALEY est partenaire des plus grandes formations françaises et internationales (l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, l’Ensemble orchestral de Paris, les Orchestres de Bordeaux, Lille, Montpellier et Toulouse, l’Orchestre National de Belgique, le Philharmonique de Liège, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le London Philharmonic, le BBC Wales Orchestra, le Royal National Scottish Orchestra, le Bournemouth Symphony, les Orchestres de la Suisse Romande et de la Suisse Italienne, l’Orchestre de la Radio de Berlin, le Rotterdam Philharmonic, le Göteborg Symphony, l’Orchestre Royal de Copenhague, le Göteborg Symphony Orchestra, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony, le Baltimore Sympony, le Seattle Symphony, le Los Angeles Philharmonic)… Il a joué sous la baguette de chefs comme J-C CASADESUS, Stéphane DENEVE, Charles DUTOIT, Armin JORDAN, Hans GRAF, Gunther HERBIG, Christopher HOGWOOD, Eliahu INBAL, Marek JANOWSKI, Kiril KARABITS, Emmanuel KRIVINE, Louis LANGREE, Kurt MASUR, Paul Mc CREESH, Sir Yehudi MENUHIN, John NELSON, Michel PLASSON, Yutaka SADO, Michael SCHONWANDT, Antonio PAPPANO, Walter WELLER…

Frank BRALEY a effectué des tournées dans le monde entier : en Chine avec l’Orchestre National de France, au Japon et en Chine avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, en Italie avec l’Orchestre Français des Jeunes et l’Orchestra di Padova e del Veneto. Il a joué au Festival de Tanglewood (USA) avec le Boston Symphony dirigé par Hans GRAF et a participé à l’inauguration de la nouvelle salle de Carnegie Hall, le Zankel Hall, à New York avec l’Ensemble Intercontemporain.

En juillet 2011, il remplace Martha Argerich au Proms à Londres avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung (Beethoven Triple avec Renaud et Gautier Capuçon).

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En récital, il a joué à Paris, Londres, Vienne, Amsterdam, Bruxelles, Hanovre, Ferrare, et en duo avec Renaud CAPUÇON à Amsterdam, Athènes, Birmingham, Bonn, Bruxelles, Rome, Florence, Trieste, New York, Washington, Paris, Vienne… En musique de chambre il a pour partenaires Renaud et Gautier CAPUÇON, Maria Joao PIRES, Gérard CAUSSE, Eric LE SAGE, Paul MEYER, Emmanuel PAHUD…

Outre son activité régulière de soliste, il se passionne pour des projets originaux : il participe notamment à une intégrale des Sonates pour piano de Beethoven, donnée au festival de La Roque d’Anthéron ainsi que dans plusieurs villes françaises, à Rome, Bilbao, Lisbonne, Tokyo et au Brésil. En 2011 et 2012, il donne l’Intégrale des Sonates pour violon et piano avec Renaud Capuçon à Paris (Théâtre des Champs-Elyéses), Bordeaux, Grenoble, Chambéry, Lyon, ainsi qu’à Londres (Wigmore Hall), Luxembourg, Singapour, Hong-Kong …

Le public et la presse s’accordent à reconnaître en lui un « grand » lauréat, aux qualités musicales et poétiques exceptionnelles.

Sa discographie comprend : chez Harmonia Mundi, la Sonate D.959 et les Klavierstücke D.946 de Schubert, (Diapason d’Or) - qui lui valurent des comparaisons flatteuses avec Claudio Arrau, Alfred Brendel, Radu Lupu, Andras Schiff -, l’œuvre pour piano de Richard Strauss, des sonates de Beethoven (op. 27/2 « Clair de lune », op.57 «Appassionata » et opus 110), un récital Gershwin et le Double Concerto de Poulenc (BMG – Prix Caecilia en Belgique, Diapason d’Or). Il a participé à l’enregistrement de l’intégrale Schumann par Eric Le Sage. Chez Naïve : le DVD Liszt- Debussy-Gershwin (Choc - Monde de la Musique). Chez Virgin Classics, il a enregistré la musique de chambre de Ravel, Le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns (« Choc » du Monde de la Musique, « Recording of the month » de Gramophone), la Truite de Schubert (Virgin Classics), les trios de Schubert avec Renaud et Gautier Capuçon et les Danses Hongroises avec Nicholas Angelich. Vient de paraître : l’Intégrale des Sonates pour violon et piano de Beethoven avec Renaud Capuçon, unanimement saluée par la critique.

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Crédit : Stéphane OUZOUNOFF Philippe Hersant Compositeur

Né le 21 juin 1948 à Rome (Italie)

Licencié ès Lettres

Prix d'écriture au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il a été l'élève d'André JOLIVET (Classe de Composition).

Boursier de la Casa Velázquez, à Madrid (1970-72) et de la Villa Médicis, à Rome (1978-80)

Producteur à France Musique, depuis 1973.

• Prix Georges Enesco (1982) et Prix de la meilleure création contemporaine (1986), pour son Quatuor à cordes n° 1, décernés par la SACEM.

• Nommé aux Victoires de la Musique en 1986, pour son Quatuor à cordes n° 1. • Grand Prix Musical de la Ville de Paris (1990) • Prix des Compositeurs de la SACEM (1991) • Missa brevis (en 1991) et Landschaft mit Argonauten (en 1995) ont été distingués

par la Tribune Internationale de l'UNESCO. • Prix Nouveaux Talents, décerné par la SACD (1993). • Nommé dans les catégories « Musique Contemporaine » et « Spectacle Lyrique »

aux Victoires de la Musique Classique 1993, pour Le Château des Carpathes. • Les enregistrements du Quatuor à cordes n° 1 et du Château des Carpathes ont

obtenu un Grand Prix de l'Académie du Disque français. • Prix Arthur Honegger 1994, pour le Concerto n°1 pour violoncelle. • Prix du Syndicat de la Critique Musicale et Dramatique 1994, pour Le Château des

Carpathes et le Concerto n°1 pour violoncelle. • Prix Maurice Ravel (1996)

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• Nommé, pour deux ans, « compositeur en résidence » auprès de l'Orchestre National de Lyon (de septembre 1998 à septembre 2000)

• Grand Prix de la Musique Symphonique, décerné par la SACEM (1998) • Grand Prix Musical de la Fondation Simone et Cino del Duca, décerné par

l'Académie des Beaux-Arts. (2001). • Victoire de la Musique classique - Compositeur de l’Année en 2005 • Tête d’affiche du Festival Présences de Radio France en 2004. Une rétrospective

de ses œuvres a été proposée à cette occasion, ainsi que la création de son Concerto pour violon, commandé par Radio France.

• L'opéra Le Moine noir (d'après Anton Tchekhov), commandé par l'Opéra de Leipzig, a été créé en mai 2006.

• Président de la Commission Musique à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) (2008 – 2009)

• Nommé en 2008 compositeur en résidence à l'Orchestre de Bretagne pour trois saisons.

• Nommé en 2008 - 2009 - 2010 aux Victoires de la Musique Classique – catégorie Compositeur de l’Année