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Développement durable et données numériques, 3 ateliers de création collective Atelier du 12 septembre 2013, chez Anonymal, AixenProvence Résumé : présentation des 2 à 4 pistes/projets retenus pour chaque groupe. Evaluation d potentiel de réalisation de chaque projet et propositions de quelques exemples, références interrogations pour aller plus loin. Série d’ateliers organisée par la Région ProvenceAlpesCôted’Azur, l’AVITEM (Agence des villes et territoires méditerranéens durables) et la FING, dans le cadre du projet européen HOMER .

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Développement durable et donnéesnumériques, 3 ateliers de création collectiveAtelier du 12 septembre 2013, chez Anonymal, Aix­en­Provence

Résumé : présentation des 2 à 4 pistes/projets retenus pour chaque groupe. Evaluation dupotentiel de réalisation de chaque projet et propositions de quelques exemples, références,interrogations pour aller plus loin.

Série d’ateliers organisée par la Région Provence­Alpes­Côte­d’Azur, l’AVITEM (Agence desvilles et territoires méditerranéens durables) et la FING, dans le cadre du projet européenHOMER.

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Sommaire

IntroductionGroupe Transports et mobilité

1. Qualification de l’accessibilité des arrêts de bus2. Où puis­je aller avec un budget de 20/50/100 € par mois pour mes déplacements ?

Groupe Environnement1. Air intérieur2. Biodiversité dans la ville3. Air et mobilité

Groupe Alimentation1. Le vrai prix des aliments2. Production et restauration communale3. Sensibilisation à la qualité de l'alimentation : risques, bénéfices, potentiel santé desaliments4. Traçabilité des aliments

Groupe Energie1. Tous au courant2. L'éclairage public : application de la loi sur l’extinction des néons et enseigneslumineuses

Annexe 1 : idées/projets non retenusGroupe Transports et mobilité

Recensement des sentiers balisés (y compris sentiers urbains)Rendre le transport à la demande encore plus facile à utiliser (plus fluide)Autres idées recensées (non développées dans la seconde partie de l’atelier)

Groupe EnvironnementCartopollenDonnées traffic et pollution de l'air et du bruitBruit, qualité de l'air et parcs urbainsAccélérer l'informationPlan de déplacement des établissements scolaires (PDES).

Groupe EnergieDeverouillERDFPortail d'information accessible à tous

Groupe AlimentationAutres idées recensées (non développées dans la seconde partie de l’atelier)

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IntroductionVoici le résultat d’une après­midi de travail de 4 groupes autour du développement durable etdes données numériques. Ce premier atelier a eu pour objectifs de produire un grandnombre de projets ou pistes de projets et de démarrer le questionnement sur les donnéesnumériques qui les intéresseraient.Les deux ateliers suivants exploreront plus en profondeur un à deux projets par groupe. C’estpourquoi nous n’avons retenu dans ce compte­rendu que 2 à 4 projets pour chaque groupe(les autres pistes étant décrites en annexes). Pour chaque projet présenté, nous avonsévalué son potentiel et proposé quelques exemples, références, interrogations pour aller plusloin.

Groupe Transports et mobilitéParticipants : Thierry Andrieux (SMT Bouches­du­Rhône), Jacques Castex (DSI, CA Paysd’Aix), François Garcia (SMT Bouches­du­Rhône), Patrick Gendre (CETE Méditerranée),Daniel Simonato (CEEI)Animateur : Simon Chignard

1. Qualification de l’accessibilité des arrêts de bus

L'accessibilité est un enjeu pour les transports publics. Le projet vise àqualifier l’accessibilité des arrêts au sens large, c’est­à­dire qui ne tiennepas seulement compte de la hauteur du trottoir et/ou de la desserte pardes bus accessibles, mais aussi de tout l’environnement de l’arrêtlui­même.Cette qualification pourrait être utilisée pour alimenter des calculateursd’itinéraires dédiés pour les personnes à mobilité réduite, ou pour identifierles arrêts qui présentent le plus de difficultés pour ces personnes.

Objectif : qualifier précisément l’accessibilité des arrêts.

Les données idéalement : le recensement des arrêts accessibles (vu par le transporteur, la collectivité et/ou des

associations de parties prenantes), un référentiel géographique unique pour les arrêts (ex. un seul nom pour tous les

transporteurs !) un référentiel d’accessibilité (s’il existe), une évaluation de l’accessibilité par les usagers eux­mêmes, un fond cartographique, une chronologie “à telle heure c’est particulièrement compliqué”, l’équipement des bus qui desservent cet arrêt, …

Plan d’action Data :

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contacter des utilisateurs potentiels et parties prenantes pour valider et préciser lebesoin,

leur demander quelles données manquent ? quelles données seraient­ils prêts àrenseigner eux­mêmes ?

rechercher les données déjà disponibles dans les bases des opérateurs de transport,par exemple le SMT13 possède déjà des données sur l’accessibilité des arrêts(environ 20% des arrêts seraient accessibles), à compléter par les données surl’accessibilité des véhicules, rechercher ce qui s’est déjà fait ailleurs («benchmark»),

...

Et maintenant ?

Un bon potentiel de réalisation (même partielle) pour cette idée.La notion d’accessibilité d’un arrêt peut se comprendre au sens large, et fait doncintervenir des données gérées par des acteurs différents (services de la voirie, del’éclairage urbain, opérateur de transport, ...).

Une première brique de réalisation pourrait être la mise en donnée de ce que recouvrel’accessibilité d’un arrêt et la qualification de quelques arrêts d’une ligne de transport. Aubesoin, nous pourrions aussi identifier des outils de collecte de données «à la volée», dutype Open Data Kit.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : Handimap.org : service de calcul d’itinéraires pour les personnes à mobilité réduite

(sur Rennes et Montpellier à partir des données ouvertes) wheelmap.org : application internationale de crowdsourcing de données

d’accessibilité Handistrict Les bonnes pratiques de l’accessibilité des arrêts : document Certu L’accessibilité des arrêts dans OSM ? cf. référent handicap

2. Où puis-je aller avec un budget de 20/50/100 € par mois pour mesdéplacements ?

Le service me permet d’entrer une contrainte budgétaire (budget mensuel consacré auxdéplacements, tout compris) et de visualiser les différentes options selon les modes detransport disponibles : jusqu’où puis­je aller ?

Objectifs : démontrer les coûts cachés des transports individuels motorisés (VP), réhabiliterles modes doux et les transports collectifs.

Les données idéalement :

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coût moyen d’amortissement des différents moyens de transport calculateur d’itinéraires, grilles tarifaires, fond cartographique

Plan d’action Data : se limiter à des prix estimatifs ! recenser les études et les données déjà existantes (cf. Ademe) surmonter l’obstacle des grilles tarifaires (nombreuses options)

Et maintenant ?

L’idée d’une approche par les coûts est séduisante, mais la mise en oeuvre semblecomplexe. On a sans doute là un bon candidat pour une scénarisation avec l’aide desdesigners, moins pour quelque chose de concrétisable dans le cadre de ces ateliers.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : La calculette éco­déplacements de l’ADEME :

http://www.ademe.fr/eco­deplacements/calculette/ citation groupe Chronos: «Le budget automobile est systématiquement sous évalué

par les Français dans un rapport de 1 à 3»

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Groupe EnvironnementParticipants : Alexandre Armengaud (Air PACA), Pauline Asselin (Région PACA), AudreyCécère (CPA), Nicole Jamgotchian (Ville de Marseille), Vincent Michaud (Air PACA), FrançoisOccana­Dorado (Anonymal), Céline Sales (CPA)Animateur : Charles Nepote

1. Air intérieurDispositif de mesure et de propositions de solutions sur la pollutionintérieure.

Objectifs : appréhender la pollution chez soit ou dans sonorganisation, et envisager des solutions.

Pourquoi c'est importantL'un des vecteurs de pollution les plus importants et méconnu.

Quelles données idéalement ? Concentration de pollution Types polluant/pollutions : CO, benzène, parfums, désodorisants, bougies,

cheminées, produits d’entretiens, ventilation, etc. Habitants : fumeurs, âge, présence Chauffage (type, consommation, bois ?) Volume des pièces Date de construction Date des normes Date des mises aux normes Type de ventilation Revêtements (murs, sol, peinture, mobilier (colle, placos (solvants), vernis))) Matériaux

Et maintenant ?

La pollution intérieure est très méconnue du grand public et d’aucun la considère commeun futur sujet sanitaire majeur. Cette pollution est invisible et inodore : sans données, pointde salut ! Les données commencent à poindre sur ce sujet encore mal connu, comme onle verra ci­dessous. Si on mesure sans peine l’importance et l’intérêt du sujet, on mesureencore mal la direction du projet : un capteur (comme il commence à en exister) ? un sited’information ? un service d’alerte ? une plateforme d’analyse ? Il serait utile de mieuxl’angler pour arriver à un résultat tangible dans le cadre de ces ateliers.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : Des bases de données commencent à voir le jour sur la pollution intérieure,

comme : http://www.who.int/indoorair/health_impacts/databases_iap/en/index.html En France nous avons l’observatoire de la qualité de l’air intérieur qui commence à

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produire et publier des données utiles : http://www.oqai.fr Des stations de mesure grand public commencent à voir le jour, comme celle­ci.

La station permet de mesurer la Qualité de l'Air Intérieur, à savoir la température,l'humidité, le Monoxyde de Carbone (CO), le Dioxyde d'Azote (NO2), lesComposants Organiques Volatils (COV), le taux de poussières. Ces valeurs vontpermettre d'analyser les variations de température, les taux d'humidité moyens,les restes de combustions, fossiles ou non et plusieurs types de pollutions enintérieur issues de colle, alcool ou solvants. Ces valeurs seront diffusées de façonanonyme sur un site Internet afin de proposer, à travers un service innovant, uneproduction de données statistiques pertinentes et importantes en terme sanitaire

et citoyen.Source : http://www.datalocale.fr/drupal7/apps/air­qualit%C3%A9http://www.air­qualite.com/gironde/

Il est aujourd’hui possible d’assembler des capteurs à bas coût, comme ceux de lasociété Libelium qui propose pas moins de 50 capteursenvironnementaux/chimiques/etc. : http://www.libelium.com/

Dans un autre domaine, on pourra aussi regarder le projet OpenFoodFacts quiréférence et présente les compositions des produits alimentaires à l’aide de leurcode barre : http://openfoodfacts.org

2. Biodiversité dans la villeCollecter les données en lien avec la flore urbaine. Croiser les informations scientifiques etcollaboratives pour favoriser le recensement des espèces.

Objectifs : Sensibiliser les citadins au respect de l'environnement et améliorer les capteursd'information.

Pourquoi c'est important : Le respect de la biodiversité et de la qualité de vie est l'affaire detous (chercheurs, amateurs).

Quelles données idéalement ? Occupation du sol Espèces / taxons : lieux d’origine Espèces protégées Collectionneurs, collections, chasseurs Universitaires (IMPE) Collecteurs bénévoles Associations

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Habitat : température, UV/ensoleillement, lumière, humidité, sols, etc. Vent, précipitations Apiculteurs Epidémiologie

Et maintenant ?

Moins impactée aux pesticides employés à la campagne, la ville peut jouer un rôle devéritable conservatoire de la biodiversité. Cette biodiversité, “à porté de main”, est pourtantmal connue.Historiquement, les données sur la biodiversité sont nombreuses. C’est un des domaines,comme l’astronomie, où les pratiques de collectes de données par le plus grand nombresont très anciennes. Une association comme Tela Botanica fédère des centaines debénévoles qui effectuent des observations.La piste est intéressante en soit, avec beaucoup de matière, mais déjà traitée par denombreuse initiatives. Sans doute mériterait­elle d’être précisée.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : http://www.montpellier.fr/3313­biodiversite.htm Natural solutions est une start­up marseillaise qui conçoit et réalise des dispositifs

de collecte de la biodiversité. Natural solutions a aussi créé une application grandpublic de présentation et de recensement de la biodiversité sur des parcoursdonnés ; http://www.ecobalade.fr/

Les bases de données relatives à la biodiversité doivent faire l’objet d’une attentionparticulière : signaler une espèce peut contribuer à sa disparition du fait decollectionneurs peu scrupuleux.

3. Air et mobilitéDispositif d'information à destination du grand public.

Objectifs Fournir de l'aide à l'utilisateur pour mieux se déplacer à vélo,

effectuer son jogging, promener son bébé, etc. Produire des itinéraires sains : réduire l'exposition des gens. Sensibilisation à la pollution intérieur/extérieur (habitacle des

voitures dans un bouchon).

Pourquoi c'est importantRéduire l'exposition des “voyageurs” dans la ville.

Quelles données idéalement ? Trafic et type de trafic : nombre de véhicules P/PL/Bus/2 roues Parc des véhicules : dates, normes européennes, types de véhicules, nombre Données météo : pression, vent, température, luminosité, précipitation

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Typologie des voies Vitesse du véhicules Modèle numérique de terrain / topographie (ligne ISO), voirie, pente des voies Etat de surface, qualité de la voie Carto haute résolution la pollution Modèle pollution Epidémiologie : asthme, ... Population / IRIS (INSEE) Itinéraire et temps Bruit

Plan d'action data Recensement :

qui la produit qu'est­ce que c'est (représentation) comment est­elle produite

Et maintenant ?

L’analyse de la qualité de l’air est maintenant bien structurée au travers d’agencesrégionales, comme AIR PACA dans notre Région. Pour autant, les mesures effectuées nesont peut­être pas adaptées à tous les usages, comme par exemple les pratiques demobilité. La pollution athmosphérique touche toutes les pratiques de mobilités, qu’on soitcycliste, piéton et même automobiliste (pollution à l’intérieur de l’habitacle). Le relief enPACA accentue plus encore ce phénomène, en concentrant la pollution sur certaineszones. On comprend l’enjeu de ce sujet et la description des objectifs laisse percevoir denouveaux usages rendus possibles grâce aux données numériques : itinéraires sains,bonnes pratiques de mobilités, etc.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : La montre verte : montre­capteur environnemental permettant un meilleur maillage

de la mesure. Pollux’nz City : station d’expérimentation environnementale prête à installer ou en

kit à destination du monde éducatif et des collectivités. Ce dispositif de mesureest totalement autonome en énergie et permet de remonter les données mesuréesvers des plateformes et réseaux communautaires en ligne.

Géovelo : calculateur d’itinéraires pour cyclistes ; pourquoi ne pas lui ajouter desinformations de qualité de l’air ?

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Groupe Alimentation

Participants : Marie­Christine Bouillet (Communauté du Pays d’Aix), Monique Diano (PaniersMarseillais), Nicolas Brumault (Paniers Marseillais), Béatrix Bague (Conseil RégionalProvence­Alpes­Côte d’Azur), Yves Sibilaud (Association Mode (Draguinian), AssociationArsenic).Animateur : Mathilde DioudonnatDesigner: Gaëtan Mazaloubeaud

1. Le vrai prix des alimentsNotre ticket de caisse ne reflète pas le vrai coût des aliments quenous achetons. Le projet vise donc à connaître le prix réel de cesproduits. Ce coût réel comprend notamment les externalitésnégatives, comme celle qui pèsent sur l'environnement. Parailleurs, le projet permet de connaître la répartition des prix de monproduit : combien va à qui (producteurs, intermédiaires,distributeurs…)?

Objectif : connaître le vrai prix des aliments que nous achetons.

Les données idéalement : Classement des produits selon différentes catégories : conventionnel, bio, industriel

(=> subventionné) / frais ou transformé Coût environnemental => marqué parfois sur étiquettes Décomposition du prix, pour parvenir au coût réel :

subventions (PAC) dépollution de l'eau liée aux pesticides (ratio) prix qu'on aurait dû payer à la main d'œuvre santé / sécu

Coût affiché (différent du coût réel) : producteur, coût de la main d'œuvre selon les pays distributeur transporteur (quelle marge a­t­il ?) différents intermédiaires

Plan d'action Data Demander à Bio Provence : association qui gère la production bio et essaie de

structurer la filière. Ils ont beaucoup de données sur ce sujet PAC : comment sont attribuées les subventions, qui les reçoit ? Collecte de données : extraire des données des rapports.

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Et maintenant ?

Ce projet est au cœur des questions de société et politiques actuelles : revendications desproducteurs/ agriculteurs contre les abus des distributeurs ; sentiment généralisé « qu’onne nous dit pas tout » sur ce que nous consommons ; désir d’un comportement pluséthique de la part des consommateurs. Un projet potentiellement porteur donc, etsusceptible d’attirer l’adhésion.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : Cette volonté de transparence a été clairement exprimée en avril 2013 par 200

scientifiques, provenant de 25 pays européens et attachés à 60 institutionsdifférentes, qui ont recommandé, pour mettre en pratique la stratégie européenne2020 pour la biodiversité, que les aliments, les fibres et l'eau soient vendus à unprix réel, comprenant à la fois les frais de production et le coût pour l'écosystème.http://www.rtl.be/info/magazine/sciencesenvironnement/996557/des­scientifiques­europeens­demandent­qu­aliments­et­eau­soient­vendus­au­prix­reel

cestfabriquepresdechezvous.info : service d’information sur la zone de fabricationde certains produits alimentaires

2. Production et restauration communaleLa commune pourrait être l’un des piliers permettant derelocaliser l’économie, en promouvant un système derestauration et de production lié au système de production local.Le projet vise donc à initier un mode de production local quiserait organisé et financé par la commune, et qui permettraitd’approvisionner la restauration collective, les écoles, leshôpitaux, etc.

Objectif : promouvoir un système de production local basé surla commune.

Les données idéalement : Terres fertiles mises à disposition Volontaires pour les cultiver Cantines proposant une alimentation bio Semences Liste des agriculteurs qui cherchent du travail Données permettant de mesurer la rentabilité : combien de gens achèteraient, quels

besoins, quels hectares disponibles

Plan d'action Data : Interroger les communes qui mènent ce type d’expérience : Maire de Mouans­Sartoux

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(06) ; le Maire de Barjac a lancé la première cantine bio ; Cholet Se mettre en relation avec le réseau associatif "Terre de lien"

Et maintenant ?

Un vrai projet avec les décideurs publics à mettre en place. Difficilement réalisable dans lecadre d’HOMER, mais de premiers jalons pour un développement sur le plus long termepeuvent être posés.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : Le réseau associatif Terre de liens (http://www.terredeliens.org) propose

notamment une aide pratique et des conseils aux agriculteurs cherchant às’installer ou à reconvertir leur production en production bio. Il peut être utile pourmesurer le nombre d’hectares requis pour nourrir une population donnée et doncsavoir si le territoire de la commune concernée dispose de suffisamment de terrescultivables.

3. Sensibilisation à la qualité de l'alimentation : risques, bénéfices,potentiel santé des aliments

L’impact de ce que nous mangeons sur notre santé n’est pas anodin. Il est donc nécessairede sensibiliser dès le plus jeune âge à la nocivité, aussi bien qu’au caractère sain, decertains produits : « Dis­moi ce que tu manges, et je te dirai quel est le coût/bénéfice parrapport à ce que tu as fait (pratique de sport ou télévision ?) »Plusieurs scénarios de projets sont possibles :* le "health watcher" (sur le mode du weigth watcher adapté à la recherche du caractère saindu produit)* projet pédagogique dans des classes/groupes d'enfants, qui réalisent des comparaisonsde produits selon leur impact sur la santé

Objectifs : développer le bien­être et la santé par le biais d’une meilleure alimentation et de lapratique d’une activité physique ; éduquer dès l’enfance sur les bienfaits d’une alimentationsaine ; tracer l’origine des aliments consommés

Les données idéalement Fiche produit : ingrédients qui composent le produit Traçabilité, qui permet de préciser la composition du produit Coût environnemental Données pour faire le lien entre les ingrédients et l’impact sur la santé (si c'est

cancérigène...) Date de ramassage / production Provenance

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Plan d'action dataProjet pédagogique avec des enfants :

choisir un groupe d'enfants volontaires chaque enfant doit restituer ce qu’il mange habituellement : il note ce qu’il mange à un

repas, en prenant en compte quatre éléments : provenance, composition, quantité,prix

le groupe d’enfants revient en classe la semaine d'après et discute des résultats dechaque enfant.

Le résultat doit être représenté visuellement de manière à être explicite et parler aux gens. Ilpeut être envisagé d’associer un commerçant du quartier au travail réalisé par le grouped’enfants.

Et maintenant ?

Les participants se sont montrés enthousiasmés par le projet impliquant les enfants : lesenfants d’aujourd’hui étant les adultes de demain, il est important de les sensibiliser dèsmaintenant sur leur mode de consommation alimentaire. Le projet ici permet de lesassocier de manière concrète et de les faire réfléchir directement à ce qu’ils mangent.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : Les exercices de sensibilisation des enfants aux comportements alimentaires

existent déjà, dans le cadre d’initiatives portées par les pouvoirs publics – semainedu goût par exemple – ou de manière spontanée par des écoles : identification d’unmenu équilibré, avec les différents groupes d'aliments, ce qu'ils apportent etl'intérêt de manger de façon diversifiée ; enseignement de la chaîne alimentaire ;animations, etc. L’aspect ludique est souvent privilégié.

OpenFoodFacts.org est une base données collaborative de constituants desproduits alimentaires

4. Traçabilité des alimentsLa traçabilité des aliments permet de retracer toutes les étapes de la production d’un produitet ainsi de savoir d’où il vient. Le projet doit donc permettre au consommateur de retracerces différentes étapes, par le biais d’une application ou d’une plateforme présentant diversesrubriques, qui lui permet de récolter des informations sur son produit telles que lestraitements/ transformations subis ou le nombre de kilomètres parcourus, mais aussi lesconditions sociales de la production, les marges de production, ou le coût carbone.L’information fournie par le projet concerne donc aussi bien la santé ou l’environnement quel’activité économique locale, ce qui permet au consommateur, désormais détenteur del’information, d’adapter s’il le souhaite son comportement et de le rendre plus éthique,notamment en privilégiant les circuits courts.

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Objectif : permettre au consommateur de savoir d'où vient son produit et retracer toutes lesétapes de production.

Les données idéalementCarte génétique du produit : où, avec quoi, par qui ?

D'où il vient ?Combien de kilomètres ?Quel parcours ?

Ceci pour chacun des ingrédients du même produit. Les produits bruts sont différents desproduits transformés.

Plan d'action dataIl est difficile d’obtenir l’information permettant de retracer la production des aliments, celanécessiterait la réalisation de vraies enquêtes journalistiques.

Et maintenant ?

Dans le domaine de la traçabilité, on assiste à un phénomène de fuite des données et derétention de l’information. Face aux géants de l’agroalimentaire, qui refusent de fournir cesdonnées, la tâche paraît ardue. Le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes abien montré l’opacité d’un système où de vraies enquêtes journalistiques permettraientd’obtenir certaines données, peu à la portée des participants aux ateliers d’HOMER.

Pourtant, une législation contraignante existe en matière de traçabilité alimentaire, imposéepar l’UE, où la traçabilité des aliments se fait sous le contrôle de l'EFSA (AutoritéEuropéenne de Sécurité des Aliments). Cependant, la loi impose une obligation detraçabilité en ce qui concerne la filière viande, mais pas pour les végétaux. Les exploitantsdu secteur alimentaire doivent être en mesure d’identifier toute personne leur ayant fourniune denrée alimentaire et d’identifier les entreprises auxquelles leurs produits ont étéfournis. Mais dans les faits, les opérateurs reçoivent les informations de leurs fournisseursdirects mais pas des opérateurs plus en amont, de sorte qu’il est difficile pour un opérateurfinal de s’assurer de la fiabilité des informations sur l’ensemble de la chaîne. Les récentsscandales montrent en outre que les fraudes existent, et l’affichage est de toute façon peutransparent pour le consommateur.

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Groupe EnergieParticipants : Sofia Aliamet, Aurélien Bequet, Franck Debos, Ludovic Franconieri, ValentinLyantAnimateurs : Stéphane DelahayeDesigner : Yannick Le Guinner

1. Tous au courantDans un contexte de hausse des prix de l’énergie et d’instabilité dusystème électrique en PACA, la consommation électrique desparticuliers est l’un des leviers sur lesquels agir pour diminuer laconsommation électrique globale. Le projet porte donc sur lagestion de la communication en matière de production et deconsommation d’électricité des particuliers, afin de leur permettred’accéder à une information mutualisée et de bénéficier desystèmes d’alertes et de conseils qui leur permettent d’adapterleur comportement énergétique.

Objectifs : S'informer pour optimiser sa consommation/production d'électricité ; productiond'indicateurs partagés et publics.

Les données idéalement Informations individuelles : consommation, quel appareil, à quel moment. "Smart grid"

// wattmetre CPL Production : quantité d'électricité, qualité d'électricité, alertes incidents. Quantité qui

devrait être produite via un luxmètre. Dataviz sur site web ; alertes "push" sur la consommation Lien avec les données météo (pluies boueuses), Météo des étourneaux (LPO) Comparaison de production et de consommation sur une moyenne dans des

conditions similaires => mise en place d'une gratification

Plan d'action data Récolter les données de Météo France (données sur les pluies boueuses..) ou

données alternatives (open weather) Smart grids individuels : une agence dédiée recueille et traite les données, et garantit

la confidentialité et la diffusion anonyme en ODL.Attention aux flux continus, à la grande quantité d'informations, qui entraînent uneconsommation électrique des fermes de serveurs. Attention également aux archivages pourcroisements.

Et maintenant ?

Ce projet vise à répondre à l’un des enjeux critiques du moment – hausse des prix de

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l’énergie et précarité énergétique, protection de l’environnement – en mettant l’accent surl’habilité du citoyen à optimiser son comportement énergétique pour peu qu’on lui en donneles moyens. Cependant, le projet n’est pas neuf au regard de différentes expériences decompteurs intelligents réalisées en France, en Europe et ailleurs.

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : Une expérience dans ce domaine a été réalisée en PACA à partir de 2007. Il s’agit

du premier démonstrateur opérationnel français de réseaux électriques intelligentsPremio. Le projet, piloté par le pôle de compétitivité Capenergies dans le haut paysprovençal, a expérimenté à l'échelle 1 le déploiement d'un réseau d'énergie àintelligence répartie. Une trentaine de foyers du village de Lambesc ont testé,pendant plusieurs mois, l'intégration de la production locale, du stockage et de lagestion active de la demande en électricité pour absorber les périodes de pointesur le réseau et réduire globalement les émissions de CO2.http://www.lesechos.fr/14/06/2011/LesEchos/20952­47­ECH_reseaux­electriques­intelligents­­­le­francais­premio­prime.htm

OpenSourceEcology.org : communauté d’agriculteurs bâtissant eux­mêmes leursoutils ; le site a une rubrique énergie

2. L'éclairage public : application de la loi sur l’extinction des néons etenseignes lumineusesLa loi est­elle appliquée ? Comment le savoir ? Quelles sont leséconomies générées ? Est­il possible de faire une carte deszones noires ? des zones "vertes" ?

Objectifs : Faire respecter la loi sur l’extinction des néons etenseignes lumineuses, afin de réaliser des économies d'énergie,de permettre l’observation du ciel et de réduire l’impact sur lafaune et la flore.

Et maintenant ?

Une originale avec un potentiel très intéressant mais qui demande d’être précisée. Est­ceun dispositif de mesure ? un réseau de capteurs ? un service de remonté d’alerte ?

Exemples, références, interrogations pour aller plus loin : On pourra consulter l’article de Wikipédia, particulièrement fourni :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_lumineuse Il existe un site militant de référence : http://www.pollution­lumineuse.com/ L’ANPCEN délivre un label des “villages étoilés” : http://anpcen.fr/ Le “Jour de la nuit””, journée annuelle de sensibilisation à la pollution lumineuse :

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http://www.jourdelanuit.fr/ Notons que la plupart des smartphone possèdent des capteurs de lumière, tout

comme nos appareils photos : sont­ils suffisant pour évaluer la pollution lumineuse?

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Annexe 1 : idées/projets non retenus

Groupe Transports et mobilité

Recensement des sentiers balisés (y compris sentiers urbains)Il existe de nombreux balisages des sentiers, chacun étant porté par des acteurs différents:fédération française de randonnée pédestre, conseils généraux, syndicats de tourisme,organismes de promotion d’un site particulier, communes, ... Comment mutualiser lesdifférents balisages existants pour proposer un recensement de l’ensemble de l’offreexistante afin de promouvoir la marche à pied et d’optimiser la fréquentation (quelques sitessont sur­fréquentés) ?Les données idéalement:

recensement de tous les types de balisages qui existent: quels sont­ils ? qui lesportent ?

point de départ, point d’arrivée avec services aux alentours (parking, toilettes,commerces, ...),

tracé des itinéraires, durée, difficulté, dénivelé, points d’accès à la voirie, accessibilité en transports publics, accessibilité en VTT, à cheval, ... points d’intérêt à proximité du tracé (POI), inventaire de biodiversité, ombragé, au soleil, ... restrictions d’accès (risque incendie), «est­ce que cela a brûlé récemment ?» statistiques de fréquentation, ...

Plan d’action Data2 voies identifiées:

la voie institutionnelle: recenser tout ce qui existe, valider l’ouverture et la facilité deréutilisation de ces données, possibilité de contribution à OSM ?

la voie collaborative: ex. Camp to Camp (David Jonglez, now Esri France),recensement par les utilisateurs eux­mêmes.

Et maintenant ?

Le potentiel de l’idée est intéressant, même si l’on a du mal à distinguer ce qui relève de laconstitution d’une base supplémentaire (qui aggrège toute l’offre) d’un travail surl’interopérabilité / compatibilité des différents types de balisage. Sans doute aussi un effetd’aubaine à chercher avec le lancement du GR2013 à l’occasion de Marseille Provence2013. Des difficultés à réaliser une première brique du service dans le cadre de ces ateliers.

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Rendre le transport à la demande encore plus facile à utiliser (plus fluide)Le transport à la demande (TAD) est une offre alternative de transport public qui sembleapprécié de ses utilisateurs. Cependant, l’une des difficultés frequemment évoquée est lemanque de spontanéité et le besoin de prévoir ses déplacements (le plus souvent 24 heuresà l’avance). Dès lors, comment rendre le TAD plus fluide, donc plus facile à utiliser et plusattractif ?

Les données idéalement: la localisation de l’utilisateur et du véhicule, le taux d’occupation du véhicule, la déclaration de la destination, à l’avance et à la volée, des statistiques sur les relations (origine / destination) les plus fréquentes, ...

Plan d’action Data:

solliciter des sociétés aixoises qui travaillent déjà sur le sujet: Green Monkeys etProRent Soft,

interroger un expert du sujet: Didier Josselin (Avignon).

Et maintenant ?

La majorité des participants du groupe se sont exclamés: c’est une idée intéressante maisbien difficile à concrétiser, plusieurs acteurs se penchent déjà sur la question. Je n’ai doncpas senti une volonté forte et partagée de poursuivre le projet.

Pour aller plus loin: les services de VTC et notamment Uber ont sûrement des choses à nous

apprendre sur le matching entre le besoin et la demande en quasi­temps réel ... Cf.uber.com

Autres idées recensées (non développées dans la seconde partie de l’atelier)

Une base de données de covoiturage ouverte: proposer un aggrégateur de toutes lesoffres de covoiturage aujourd’hui réparties sur plusieurs sites web,

Des circuits vélo ou marche à pied multi­critères: «je suis cycliste amateur, j’aimel’architecture et j’ai 2h devant moi, que me proposes­tu ?»

Les stats de mes déplacements: sur le modèle du Quantified Self, j’envoie toutesmes traces GPS à un service qui les analyse et me fournit des statistiques sur mesdéplacements,

Les sentiers coutumiers: recenser et préserver les sentiers coutumiers qui ne sontplus accessibles, pour en garder la trace (fonction patrimoniale),

Une cartographie du vélo à Marseille et en particulier des difficultés (idée Vélo enVille),

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Les horaires à mon arrêt (remarque : le Pilote le fait déjà), Un scoring de l’accessibilité à pied (Walkscore), Il existe de nombreux balisages des sentiers, chacun étant porté par des acteurs

différents: fédération française de randonnée pédestre, conseils généraux, syndicatsde tourisme,

Groupe Environnement

CartopollenDispositif d'information à destination du grand public.

Objectifs Fournir de l'information sur le risque pollinique Corrélation données épidémiologiques / cartographies du risque pollinique Elargir le panel d'indicateurs pollinique :

cyprès plantain ......

=> lien avec parcs urbains Sensibilisation

Pourquoi c'est importantInformer les personnes sensibles et allergiques aux pollens.Réduire l'exposition des personnes allergiques.

Données traffic et pollution de l'air et du bruitLes cartes de pollution atmosphérique et les carto bruit montrent l'importance des axesroutiers.Objectifs : Améliorer la modélisation :

identifier les possesseurs de données trafic identifier les services, populations intéressées par ces données créer des passerelles d'échange de données trafic

Pourquoi c'est importantModélisation et cartographies plus fiables=> meilleure prévision de la qualité de l'air et des niveaux de bruit=> déclenchement d'information, d'alertes, d'actions spécifique

Bruit, qualité de l'air et parcs urbainsCartographier les parcs urbains en corrélation avec l'air et le bruit.Objectifs : identifier les zones de "repos" dans la ville.

Pourquoi c'est importantPermettre aux habitants des zones urbaines de se ressourcer dans des zones faiblementpolluées (lien pollens) et calmes.

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Accélérer l'informationAccélérer l'information entre partenaires disposant de la donnée.Objectifs

Accéder à la donnée temps réel pour permettre un échange rapide de données entrepartenaires.

Améliorer le traitement de données.

Pourquoi c'est importantPasser son temps à traiter la donnée plutôt que passer son temps à l'acquérir.

Plan de déplacement des établissements scolaires (PDES).Inciter les établissements de + de 250 élèves à travailler sur leurs déplacements.

modes doux transports en communs marchons vers l'école sensibilisation

Objectifs : Faire diminuer les pollutions et nuisance, notamment à proximité des écoles. Pourquoi c'est important Santé, sécurité.

Groupe Energie

DeverouillERDFIl s’agit d’obtenir les données d'ERDF, source d’informations très importante qui peutengendrer de nombreux projets. Il faut donc faire pression et convaincre ERDF de révéler lepotentiel de ces données en en ouvrant l’accès.

Portail d'information accessible à tousLe projet vise à créer un portail d'information sur la production énergétique en France qui soitaccessible à tous, interactif et didactique, afin que tout un chacun puisse savoir d'où vientl'énergie. Par exemple, le portail pourrait montrer des équivalences du type : une machine àlaver en pleine journée à 40° = xxx de consommation = xxx tps de production nucléaire = xxxéoliennes. Objectifs :

Rendre l'information plus accessible. Informer les citoyens sur leur consommation au quotidien et améliorer la prise de

conscience. Changer les comportements : devenir consommateur responsable et actif.

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Groupe Alimentation

Autres idées recensées (non développées dans la seconde partie de l’atelier)­ Restauration et alimentation saine / locale : mettre en lien producteurs locaux / bios et

restaurateurs afin d’augmenter le nombre de restaurants qui proposent de la nourriturelocale et saine.

­ Charte alimentaire des restaurants : informer le consommateur sur ce qu’il mange en luidonnant accès à une charte, où le restaurateur est tenu de renseigner un certain nombrede critères pour savoir si les aliments sont congelés ou frais, cuisinés sur place ou non,etc. Il s’agit de mettre en avant les restaurants "sains".

­ Echange de productions individuelles : les particuliers échangent des produits qu'ils onteux­mêmes produits au sein de jardins partagés. Il s’agit de mettre en avant le lien social,la convivialité et l’échange de services avant de se nourrir.

­ Réduire le gâchis alimentaire : beaucoup de restes étant jetés dans les cantines, leshôpitaux, etc., le projet vise à réduire / réguler les restes.

­ Réapprendre la convivialité autour de l'alimentation : il s’agit de revenir au plaisir del'alimentation, en réapprenant à cuisiner, à utiliser des produits sains / de saison, àmanger ensemble, à prendre plaisir au goût des aliments.