16
Croissance urbaine dans les pays en développement et accès aux services essentiels de contraintes en opportunités Jeudi 11 février 2016, Tanger En partenariat avec PROGRAMME

Croissance urbaine dans les pays en développement et … · et de la zone littorale de Tamuda Bay, ... de modernisation de la ligne Tanger-Rabat, ... vent le pas sur le développement

  • Upload
    lekiet

  • View
    217

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

1

Croissance urbaine dans les pays en développement

et accès aux servicesessentiels

de contraintes en opportunitésJeudi 11 février 2016, Tanger

En partenariat avec

PRO

GR

AM

ME

2

Introduction 3-5

Programme 6-8

Biographie des intervenants 9-15

L ’année 2008 est une année charnière dans l’évolution des villes, puisque pour la première fois un être humain sur deux vit dans un territoire urbain. Depuis, l’urbanisation ne cesse de s’intensifi er, particulièrement dans les

villes des pays émergents et en développement. Dans ces pays, sous l’eff et com-biné de la croissance démographique et de l’exode rural, le territoire des villes se concentre, s’étale et se fragmente tout à la fois, engendrant des espaces urbains qui n’ont pas accès aux services essentiels.

Comment renforcer la gouvernance urbaine, organiser et planifi er l’accès de tous les habitants des villes aux services urbains essentiels, innover pour se prémunir contre les eff ets du changement climatique et mobiliser toutes les sources de fi nancement possibles, telles sont les grandes thématiques que (Re)sources sou-haite porter lors de ce colloque, afi n de dégager des recommandations d’actions à mener pour construire des villes durables et résilientes.

À l’heure des grands rendez-vous internationaux comme l’adoption des Objectifs du Développement Durable, le récent accord de Paris sur le climat à l’occasion de la COP21, la future COP22 au Maroc et le forum Habitat III en 2016, de nom-breuses opportunités se dessinent pour placer la question de l’accès universel aux services essentiels dans les villes au cœur des discussions, tant du côté des institutions politiques que de celui des experts, des associations et des citoyens.

Lors de ce colloque à Tanger, (Re)sources vous convie à participer à quatre tables rondes autour de la thématique de l’accès aux services essentiels dans les villes des pays en développement, en vue de produire des recommandations à l’inten-tion de toutes les parties prenantes.

4

(Re)sources, un think tank sur les problématiques d’accès à l’eau et à l’énergie,organisateur du colloque

Le réseau (Re)sources est né en 2004, à Libreville, lors d’un colloque fondateur sur le droit à l’eau et à l’énergie. Les participants, issus de la communauté de l’eau et de l’énergie, ont constitué ce cercle de réflexion avec pour objectif de mobiliser l’attention des décideurs et des médias sur les problématiques d’accès aux services essentiels dans les pays en développement.

Lieu de débat et force de proposition, (Re)sources s’attache, à travers des rencontres régulières, à proposer des solutions dans le domaine de l’accès aux services essentiels - eau, assainissement et électricité - pour les oubliés du développement en produisant notamment des recommandations destinées à être diffusées auprès des communautés de l’eau et de l’énergie. Le réseau soutient des concepts concourant à la défense des droits humains et intègre, dans ses prises de position, les enjeux de la pression urbaine et du changement climatique.

(Re)sources rassemble une vingtaine de membres : militants du développement, universitaires, personnalités politiques, opérateurs professionnels et institutions internationales. Au-delà de la diversité de leurs réflexions et de leurs engagements, tous partagent la conviction que l’accès aux services essentiels constitue une priorité absolue pour la réussite économique, sociale et environnementale du monde en développement.

Amendis, opérateur des services d’eau et d’électricité de Tanger et Tétouanpartenaire du colloque

Filiale de Veolia Maroc, Amendis est en charge, depuis 2002, de la gestion des services d’as-sainissement liquide, de la distribution d’eau potable et d’électricité des wilayas de Tanger et Tétouan. Elle génère un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dirhams et dessert près de 1,6 millions d’habitants répartis dans 24 communes. Le taux de desserte atteint aujourd’hui près de 100% avec un taux de rendement des réseaux d’eau et d’électricité conforme aux standards internationaux.

Des investissements très conséquents, plus de 3,5 milliards de dirhams, ont été réalisés en dix ans, comprenant de vastes chantiers de renforcement des infrastructures, et la mise en service, entre autres, de tous les ouvrages de dépollution de la baie de Tanger, de Tétouan et de la zone littorale de Tamuda Bay, contribuant ainsi à l’essor touristique et urbanis-tique que connaissent ces régions.

Amendis accompagne les grands projets structurants de la ville, notamment Tanger Mé-tropole (élargissement des voieries, déplacements de réseaux…), tout en veillant à la conti-nuité de l’alimentation en eau potable et en électricité, dans le but d’améliorer de façon continue le service.

Tanger,ville hôte du colloque

Avec plus de trois millénaires d’existence, le caractère de Tanger a été forgé par les empreintes successives de cultures et de civilisations très diverses. Fort de cet héritage culturel, Tanger doit sa singularité à sa situation géographique : trait d’union entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, elle relie l’Europe et l’Afrique. La ville tire son attractivité de son dynamisme et d’une position stratégique favorable et concentre de ce fait une grande partie des migrations régionales.

Le roi Mohamed VI a, lui-même, lancé des projets ambitieux pour favoriser l’émergence d’une métropole méditerranéenne et hisser Tanger au rang de pôle économique incarné notamment par le plan Tanger-Métropole ou encore la revitalisation du port de la ville.

L’investissement en grandes infrastructures de transport s’est concrétisé par le déploiement de projets innovants. Le réseau routier enregistre depuis une dizaine d’années une croissance moyenne de 2,5% par an, ce qui lui permet aujourd’hui d’être considéré parmi les meilleurs du continent africain. Le transport ferroviaire évolue rapidement grâce au projet de modernisation de la ligne Tanger-Rabat, la création de la ligne Tanger-Tanger Med (45 km), l’aménagement et le raccourcissement de la voie classique Casablanca-Tanger ainsi que le lancement de la ligne de TGV Casablanca-Tanger prévue pour 2018.

Tanger connaît une dynamique de développement sans précédent qui contribue à l’amé-lioration de la compétitivité de l’économie nationale et au développement économique et social du pays.

A la faveur de ce renouveau économique, le développement urbain de Tanger et sa région s’est fortement accéléré : Tanger connaît depuis plusieurs décennies une explosion démographique et compte aujourd’hui un million d’habitants, sur les 3,6 millions de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’une des plus peuplées du pays.

Chiff res clés – Tanger

• Superficie de 886 km²• Population de 1 065 601 habitants (3% de la population nationale)• Taux d’accroissement moyen annuel de 3.08%• Taux d’urbanisation de 82%• Densité de 1113 habitants./km²• 2ème pôle industriel du Maroc

6

9h00 -9h30 : accueil à l’hôtel Farah de Tanger

9h30-9h45

Introduction

Patrice FONLLADOSA, président de (Re)sourcesMichel ROCARD, ancien premier ministre, ambassadeur de la République chargé des négocia-tions pour les zones polaires

9h45-11h15

Table ronde A - La dynamique de la gouvernance urbaineArticuler les politiques internationales, nationales et locales avec la réalité du terrain et obtenir des résultats tangibles en matière d’accès aux services urbains essentiels dans les villes en développement.

La gouvernance urbaine s’impose comme un processus d’autant plus crucial que la croissance non maîtrisée des villes du Sud complexifie et perturbe l’organisation des territoires et donc l’ac-cès aux services essentiels. Si les Etats ratifient les décisions actées au sein des instances de gou-vernance internationale, la prise en responsabilité par les autorités nationales en matière d’accès aux services constitue souvent un chaînon essentiel. Nombre de villes du Sud sont aujourd’hui dépourvues d’une gouvernance à même d’assurer la mise en œuvre des directives. De fait, cette transposition de la décision à la mise en application est d’une efficacité variable, et conduit à s’interroger sur l’articulation de la gouvernance urbaine aux différents échelons (international, national ou local) et entre tous les acteurs (organisations internationales, Etats, représentants politiques, acteurs économiques, associations, société civile). Une bonne interaction multi-éche-lons et multi-acteurs est un préalable sans lequel aucune avancée en matière d’accès aux ser-vices essentiels urbains n’est envisageable. En quoi la dynamique multi-acteurs est-elle un levier pour l’accès aux services? Faut-il réviser les règles de gouvernance? Quel rôle confier aux différents échelons de la gouvernance ur-baine? Quel processus décisionnel faut-il envisager dans les pays du Sud?

Modérateur : Charles JOSSELIN, ancien ministre de la Coopération et membre honoraire du Parlement françaisIntervenants : Gérard PAYEN, conseiller Eau et Assainissement auprès du secrétaire général des Nations Unies ; Gilbert HOUNGBO, directeur général adjoint pour les programmes extérieurs et les partenariats à l’Organisation Internationale du Travail, ancien Premier ministre du Togo et ancien directeur du PNUD Afrique ; Bertrand GALLET, directeur général de Cités Unies France ; Mohamed IDAOMAR, président du Conseil de la ville de Tétouan

11h15-11h45 : pause

PRO

GR

AM

ME

// J

EUD

I 11

FÉV

RIE

R

7

11h45-13h15

Table ronde B - Les services essentiels au sein de territoires urbains étalés et fragmentésGérer la complexité de l’accès aux services essentiels dans un espace urbain qui subit à la fois l’étalement et la fragmentation de son territoire.

On constate une décorrélation importante dans le développement actuel des villes du Sud entre l’extension de la ville, sa morphologie et ses réseaux. La croissance urbaine prend sou-vent le pas sur le développement des services publics, ce qui conduit à détériorer l’accès aux services de base. Cette dégradation s’avère d’autant plus préoccupante que la majorité des villes du Sud ne disposent pas aujourd’hui des moyens nécessaires pour l’endiguer. Face à ce problème, la ville doit s’adapter et faire émerger des solutions techniques, organisa-tionnelles et institutionnelles qui tiennent compte des conditions locales et d’un environne-ment non stabilisé. Elle doit, en parallèle, apporter des réponses à la problématique foncière pour permettre aux populations en marge de bénéficier d’un droit de propriété et d’accéder aux services.

Comment renverser la tendance et gagner la course poursuite entre développement des ser-vices et croissance urbaine ? Comment assurer simultanément l’accès aux services essentiels de tous les habitants, quels que soient leurs modes d’habitation ? Comment l’offre des services essentiels aux populations peut-elle s’adapter à la fragmentation du territoire ?

Modérateur : Gérard PAYEN, conseiller Eau et Assainissement auprès du secrétaire général des Nations Unies Intervenants : Guillaume JOSSE, géographe, urbaniste, directeur du Groupe Huit, membre du réseau ADP - Villes en Développement ; Houria TAZI-SADEQ, avocate au barreau de Casablanca, experte juridique Eau et développement durable Claude de MIRAS, économiste et directeur de recherche émérite, Institut de la Recherche pour le Développement (IRD)

13h15-14h15 : buffet déjeunatoire

14h15-15h45

Table ronde C - Le financement de l’accès aux services urbains essentielsMobiliser les financements publics et privés pour garantir l’accès de tous aux services urbains essentiels.

L’afflux de nouveaux habitants induit une pression à la fois sur l’équilibre des coûts des services de base, sur la capacité des villes à maintenir les installations et les équipements existants et sur le financement de nouvelles infrastructures. Dans un contexte de fragilité budgétaire, les villes des pays en développement sont contraintes de diversifier et renforcer leurs sources de fi-nancement pour concilier développement urbain et équilibre financier des services. Au-delà des ressources publiques, ces villes doivent également mobiliser les financements privés et l’épargne locale. Or, s’il est avéré que les fonds existent localement, ils ne sont la plupart du temps pas investis dans les infrastructures de services essentiels du fait de choix politiques qui tendent à conduire à des modèles non rentables pour les investisseurs.

8

En quoi l’investissement local constitue-t-il une priorité pour le développement de l’accès aux services essentiels, en particulier dans les villes  ? En quoi une tarifi cation équilibrée est-elle un outil essentiel dans le fi nancement des infrastructures ? Quels moyens les collectivités des pays en développement peuvent-elles mobiliser pour augmenter leurs recettes à partir de leurs ressources propres ? Comment l’aide internationale peut-elle évoluer et prendre en compte les besoins grandissants des villes face à la croissance urbaine ?

Modérateur : David MENASCÉ, professeur à la chaire Social Business / Entreprise et Pauvreté d’HEC et co-fondateur du cabinet de conseil AzaoIntervenants : Etienne GIROS, président délégué du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique) ; Alain RIES, directeur du développement durable - AFD ; Olivier KAYSER, président fondateur de Hystra

15h45-16h15 : pause

16h15-17h45

Table ronde D - La prise en compte du risque climatique Prendre en compte le risque climatique dans les politiques d’accès aux services urbains essentiels et apporter des réponses par l’innovation.

Le phénomène de croissance urbaine augmente la vulnérabilité des populations face au risque climatique dans les villes du Sud, dont la plupart se situent sur les côtes ou à proxi-mité. Tout comme l’énergie, la demande en eau dans les villes devrait par ailleurs progresser sous l’eff et de l’augmentation des températures et de l’accroissement de la population. Aus-si, la dimension de «catastrophe naturelle» doit-elle être incluse dans la réfl exion sur les ser-vices essentiels urbains à mettre en oeuvre. Préserver et renforcer les infrastructures de base, développer des systèmes d’alerte, faire appel aux énergies renouvelables conditionnent la capacité d’adaptation et d’atténuation des villes du Sud. Il s’agit pour les acteurs institution-nels de s’inscrire dans une logique de préparation, en valorisant le transfert d’expériences du Nord vers le Sud et en plaçant l’innovation au coeur de la résilience. Sans oublier que la mobilisation de la population et la solidarité régionale sont aussi des facteurs constitutifs essentiels de cette dynamique.Quelle est la réalité de l’impact du changement climatique sur les services essentiels ? Com-ment les villes du Sud peuvent-elles créer les conditions de leur résilience dans un contexte d’urbanisation à marche forcée ? Comment innover en matière d’aménagement urbain et d’in-géniérie dans les services essentiels ?

Modérateur : Pierre VICTORIA, directeur du Développement durable de VeoliaIntervenants : Xavier CRÉPIN, architecte, urbaniste, secrétaire général du réseau ADP-Villes en Développement ; Franck GALLAND, directeur de Environmental Emergency & Security Services

17h45-18h00

Conclusion et recommandations

Patrice FONLLADOSA, président de (Re)sources

20h30 : dîner au Palais Moulay Hafi d ( Rue Mohamed Ben Abdelouahed, Avenue Hassan II, Tanger

06 61 07 09 88 )

9

BIOGRAPHIE DES INTERVENANTS

XAVIER CREPINArchitecte urbaniste et secrétaire général du réseau ADP-Villes en Développement

Architecte urbaniste de formation et diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Xavier Crépin est chargé de mission au mi-nistère des Aff aires Etrangères et Européennes. Il propose des activi-tés de conseil et d’expertise auprès des principaux opérateurs publics internationaux dans les domaines du développement urbain et des transports, tout en poursuivant une activité de relations avec la so-ciété civile au sein du ministère. Xavier Crépin a dirigé l’Isted, un opé-

rateur de coopération internationale dans les domaines des transports, de la construction, des services urbains et des infrastructures. Il a été, tour à tour, en charge des programmes de coopération urbaine et d’habitat avec les pays en développement, de la coordination géogra-phique et des relations fi nancières de la France avec les pays d’Afrique australe et conseiller dans les pays du Sud auprès de ministres de l’habitat, de l’urbanisme et des travaux publics. Xavier Crépin enseigne à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne IEDES, à l’Institut d’Études Politique de Rennes, et donne des conférences dans des écoles d’architecture et d’urbanisme. Il contribue, après l’avoir dirigée, à la revue « Villes en développement » et a coordonné la publication « villes en devenir » et son site Internet www.villesendevenir.org.

PATRICE FONLLADOSAPrésident du think tank (Re)sources Président Directeur Général de Veolia Afrique – Moyen-Orient,

Après plusieurs expériences à l’international au sein de Bouygues et Matra, Patrice Fonlladosa intègre en 1994 le groupe Veolia. Il est, depuis 2013, président de Veolia Afrique Moyen-Orient dont le péri-mètre recouvre les contrats de concession de l’eau, de l’énergie et de l’assainissement au Gabon, au Niger et au Maroc mais aussi en Nami-bie et au Ghana, et dans de nombreux pays du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman, Qatar, etc.).

Patrice Fonlladosa assure également la présidence de Seureca, le pôle d’ingénierie conseil de Veolia. Il est membre du conseil d’administration du MEDEF et du comité Afrique, du CEPS (Centre d’Etudes et de Prospective Stratégique), administrateur de la Fondation Veolia, et président de (Re)sources.Il a par ailleurs été administrateur de l’AFD (Agence Française de Développement) de 2009 à 2013 et de Proparco de 2009 à 2014.

10

FRANCK GALLANDDirecteur de Environmental Emergency & Security Services

Ancien directeur de la sûreté de Suez Environnement, Franck Galland est le directeur fondateur de Environmental Emergency & Security Services (ES)², un cabinet d’ingénierie-conseil spécialisé en résilience urbaine qui vise à accompagner les autorités locales et les opéra-teurs d’infrastructures critiques (énergie-eau-télécom) dans leurs dé-marches d’anticipation et de gestion des crises majeures, provoquées notamment par des catastrophes naturelles. Franck Galland est, par ailleurs, conseiller spécial du Haut Comité Français pour la Défense

Civile et chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique. Il est l’auteur d’ou-vrages remarqués sur les enjeux stratégiques et sécuritaires liés aux ressources en eau, d’ar-ticles et de revues de relations internationales et de sécurité.Offi cier en réserve opérationnelle au grade de Lieutenant-Colonel, Franck Galland a égale-ment été déployé à plusieurs reprises en opérations.

BERTRAND GALLETDirecteur général de Cités Unies France, membre de (Re)sources

Bertrand Gallet est directeur général de Cités Unies France (CUF) de-puis 1998. A ce titre, il agit activement pour le développement d’un tissu de coopérations entre localités à l’échelle française. Il est un ex-pert du déploiement local pour une application eff ective de politiques d’envergure nationale et internationale. De 1986 à 1988, Bertrand Gallet a été chargé de mission auprès du ministère de l’Education na-tionale, puis est devenu conseiller technique auprès du cabinet de la Ministre de l’Enseignement Scolaire de 1997 à 1998. Enseignant de

formation, Bertrand Gallet est reconnu pour son expertise sur les questions internationales. De 1985 à 1986, il a été secrétaire général de la Mission interministérielle sur la toxicomanie auprès du Premier ministre, et a occupé des fonctions d’élu en tant qu’adjoint au maire de Nogent-le-Rotrou de 1983 à 1989 et député d’Eure-et-Loir de 1988 à 1993.

ETIENNE GIROSPrésident délégué du CIAN

Etienne Giros a été nommé, en mars 2014, président délégué du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique), une association pa-tronale regroupant les entreprises investies en Afrique et dont les membres représentent 75% du volume d’aff aires entre la France et l’Afrique. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il rejoint, en 1991, le groupe Bolloré, comme directeur fi nancier Afrique, puis en 2000, comme directeur du développement Afrique. En 2006, Etienne Giros

prend la tête de la presse gratuite et de la régie Direct 8 avant de devenir en 2007, président du directoire puis administrateur directeur général de CSA, institut de sondage et d’études de marché.

11

GILBERT HOUNGBODirecteur général adjoint pour les programmes extérieurs et les partenariats à l’Organisation Internationale du Travail; ancien Premier ministre du Togo et ancien directeur du PNUD Afrique, membre de (Re)sources

Gilbert Houngbo est directeur général adjoint pour les programmes extérieurs et les partenariats de l’Organisation Internationale du Travail depuis 2013. Il est, à ce titre, un acteur incontournable sur les problématiques liées au développement socio-économique. Premier ministre du Togo de 2008 à 2012, Gilbert Houngbo a été secrétaire gé-

néral adjoint et directeur du PNUD Afrique (Programme des Nations Unies pour le Dévelop-pement) où il fut chargé de la direction et de la supervision des activités de développement économique et social du PNUD dans 45 pays d’Afrique subsaharienne. Gilbert Houngbo a aussi une expérience exhaustive dans le secteur privé (1986 -1996) dont au sein de Price Wa-terhouse Canada, où il fut spécialiste de la rationalisation fi nancière et opérationnelle, de la viabilité fi nancière et des services de redressement.

MOHAMED IDAOMARPrésident du Conseil de la Ville de Tétouan

Mohamed Idaomar est membre actif au sein de plusieurs organes du Parti Justice et Développement au niveau local et central et membre du parlement marocain (chambre des représentants) pour le mandat 2011-2016. Il a été élu successivement président de la commune de Té-touan pour les mandats 2009-2015 et 2015-2021. Par ailleurs, Mohamed Idaomar est président de plusieurs associations et réseaux des villes (réseau des présidents des collectivités territoriales du nord de Maroc et de l’Andalousie (ANMAR), réseau des villes stratégique (RVS), l’asso-

ciation des villes méditerranéennes (Med cités), l’association Tétouan pour le développement local (ATDL) … Mohamed Idaomar est titulaire d’un doctorat d’état en génétique et biologie mo-léculaire et professeur universitaire à la faculté des sciences de Tétouan, encadrant de plusieurs thèses sur cette thématique.

Guillaume JOSSEGéographe, urbaniste et directeur général du Groupe Huit

Géographe et urbaniste de formation, Guillaume Josse est directeur général de Groupe Huit depuis 2012, un bureau d’études spécialisé dans les projets urbains dans les pays du sud. Il travaille depuis près de 20 ans sur la question des villes en déve-loppement, tant en Afrique (Mali, Burkina-Faso, Togo, Bénin, Nigéria, Kenya, Sénégal, Burundi, Madagascar, Cap-Vert, Mozambique, Dji-bouti, Tchad, Niger, Côte d’Ivoire…) qu’en Asie (Laos, Vietnam, Cam-bodge) ou qu’en Amérique Latine (Haïti, République Dominicaine,

Surinam). Il est aujourd’hui spécialisé dans la conduite de projets urbains et de programmes

12

d’amélioration de la gestion urbaine dans les villes en développement. Il a par ailleurs tra-vaillé à l’Agence Française de Développement en tant que chef de projets.

CHARLES JOSSELINAncien ministre de la Coopération et membre honoraire du Parlement, membre de (Re)sources

Diplômé en droit public et de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Charles Josselin est un homme politique français, ancien sénateur et aujourd’hui membre honoraire du Parlement Français. Il a occupé successivement les fonctions gouvernementales de Secrétaire d’Etat aux Transports, de Secrétaire d’Etat à la Mer, puis de Ministre délégué à la Coopération et de la Francophonie. Charles Josselin a également siégé au Parlement Européen de 1979 à 1981.

Il fut un acteur important de la vie politique locale et régionale : maire de Pleslin-Triga-vou, président du Conseil Général des Côtes-d’Armor de 1976 à 1997, avant d’en devenir le vice-président jusqu’en mars 2015. Tout au long de sa carrière, Charles Josselin a activement participé à promouvoir la contribution des villes aux solutions des problématiques liées à l’urbanisme. Convaincu de l’intérêt de la coopération internationale entre villes et régions, il a présidé Cités Unies France de 2004 à 2011. Il en est aujourd’hui président d’honneur.

Olivier KAYSERPrésident fondateur de Hystra

Diplômé d’HEC, Olivier Kayser est le président fondateur de Hystra depuis 2009, un cabinet de conseil spécialisé en stratégies hybrides, des approches innovantes qui visent à résoudre des problèmes so-ciaux au travers d’approches commerciales. De 2003 à 2008, Olivier Kayser est vice-président pour l’Europe d’Ashoka, une ONG leader mondial du soutien aux entrepreneurs sociaux. Il était précédem-ment directeur associé senior chez McKinsey où il a servi pendant 18 ans de nombreux groupes internationaux en Europe, aux Etats-Unis

et en Asie. A 23 ans, il a fondé TER, une société de conseil opérant pour le secteur public français.

David MÉNASCÉ Professeur à la chaire Social Business / Entreprise et Pauvreté d’HEC et co-fondateur du cabinet de conseil Azao.

est le co-fondateur du cabinet de conseil Azao. Il accompagne entre-prises, entrepreneurs sociaux et organisations de développement dans la défi nition et la mise en œuvre de stratégies d’innovation à fort impact social. Il enseigne à HEC Paris, notamment dans le cadre de la Chaire « Entreprise et Pauvreté », où il est en charge du cours

13

« New Business Models at the Base of the Pyramid ». Il est également le directeur acadé-mique du programme d’Executive MBA « Reinventing Business in Emerging Markets » en partenariat avec l’Université de Cape Town en Afrique du Sud et l’Indian Institute of Mana-gement Bangalore en Inde. David Ménascé est diplômé d’HEC et de Sciences Po Paris.

Claude de MIRASEconomiste et directeur de recherche émérite, Institut de Recherche pour le Développement (IRD)

Claude de Miras a mené de longues recherches et a publié de nom-breux articles et ouvrages sur les pays en développement (Côte-d’Ivoire et Afrique de l’ouest, Caraïbes, Equateur, Vietnam) d’abord sur la thématique du secteur informel puis, au tournant des années 90, sur la problématique de l’environnement urbain. De 2008 à 2010, il a été aff ecté à Rabat comme chargé de mission (gouvernance locale et salubrité publique) auprès de la direction générale des collectivités

locales du ministère de l’Intérieur marocain. Puis, de 2010 à 2013, il a rejoint l’Institut Natio-nal d’Aménagement et d’Urbanisme (INAU), sur la question de la gouvernance des services urbains de base, avec l’appui de l’IDDRI.Claude de Miras est professeur associé à l’Ecole de Gouvernance et d’Economie de Rabat (université Mohammed VI). Il codirige avec Aziz Iraki (professeur INAU), la conception et la mise en place du Mastère (rentrée 2016) « Gouvernance territoriale ». Il est membre de l’Ecole doctorale « Urbanisme, gouvernance urbaine et territoires » de l’Institut National d’Aména-gement et d’Urbanisme de Rabat. Il a été sollicité par Cités Unies et Gouvernements Locaux pour venir en appui à la maîtrise d’ouvrage de l’étude « Conditions de mobilisation des res-sources locales pour le fi nancement des équipements de proximité» portée par la Commis-sion des fi nances locales pour le développement de CGLU en vue de Habitat III.

Gérard PAYENConseiller Eau et Assainissement auprès du secrétaire général des Nations Unies, membre de (Re)sources

Gérard Payen travaille depuis près de 30 ans à la résolution de pro-blèmes liés à l’eau dans tous les pays. Aujourd’hui, il travaille à di-vers titres à la mobilisation de la communauté internationale pour une meilleure gestion des problèmes liés à l’eau. Depuis 2004, il agit comme conseiller pour l’eau du Secrétaire Général des Nations Unies (membre de UNSGAB).Impressionné par le nombre d’idées fausses sur la nature des pro-

blèmes liés à l’eau qui gênent les pouvoirs publics dans leurs prises des décisions, il a publié en 2013 un livre pour remettre en cause ces idées reçues.Jusqu’en 2002, Gérard Payen a dirigé l’ensemble des activités Eau du groupe appelé Lyon-naise des Eaux puis Suez (aujourd’hui Engie) pour en faire le leader mondial des services d’eau potable et d’assainissement (120 millions de personnes desservies en eau quotidien-nement).

14

Gérard Payen est également président d’honneur d’AquaFed, président du conseil straté-gique et administrateur de l’International Water Association, vice-président de l’ASTEE, ad-ministrateur du Partenariat Français pour l’Eau et de l’Académie de l’eau (France), membre de l’Académie des technologies (France) et de (Re)sources.

Alain RIESDirecteur du Développement Durable – AFD

Alain Ries est directeur du département du Développement Du-rable - ressources naturelles, infrastructures et agriculture au sein de l’Agence Française de Développement qu’il a rejoint au début des années 80. Après 4 années en tant que responsable de la division Transport et Energie Durables, Alain Riès a occupé, en 2014-2015, le poste de directeur adjoint du département Afrique sub-saharienne en charge de l’Afrique de l’ouest. Sa carrière l’a amené à travailler durant 15 ans dans plusieurs pays africains (Kenya, Niger, Madagas-car, Centrafrique, Côte d’ivoire) essentiellement dans le secteur des

infrastructures. Après une aff ectation au sein de la Société Immobilière de Nouvelle Calé-donie, il a pris la responsabilité du pôle habitat/aménagement de la direction Outre-Mer de l’AFD puis a rejoint la direction de la stratégie de l’agence.

Michel ROCARDAncien Premier ministre; ambassadeur de la République chargé des négociations pour les zones polaires, membre de (Re)sources.

Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti Socialiste Unifi é (PSU) à l’élection présidentielle de 1969, puis rejoint, en 1974, le Parti Socialiste. Premier Ministre de juin 1988 à mai 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est ensuite premier secrétaire du Parti Socialiste de 1993 à 1994, député européen de 1994 à 2009 et sénateur de 1995 à 1997. Il est aujourd’hui ambassadeur de France chargé de la négociation internationale pour les pôles arctique et an-

tarctique depuis 2009. Auteur de plusieurs livres dont les deux derniers sortis en 2015 « Sui-cide de l’Occident, suicide de l’humanité ? » et « Lettre aux générations futures, en espérant qu’elles nous pardonneront » alertent sur les dérives qui aff ectent notre civilisation.

Houria TAZI SADEQAvocate au barreau de Casablanca, expert juridique Eau et développement durable

Docteure d’Etat en Droit, option Sciences Politiques, Houria Tazi Sadeq est avocate, professeur de l’Enseignement Supérieur et expert juridique et institutionnel sur les questions d’eau, d’environnement et de développement Durable. Houria Tazi Sadeq occupe diff érentes fonctions parmi lesquelles, celle de présidente fondatrice de ALMAE, l’Alliance Maghreb Machrek pour l’Eau, ou encore présidente d’hon-neur de l’Alliance Marocaine pour l’Eau. Elue plusieurs fois gouver-

15

neure au Conseil Mondial de l’Eau, membre du Conseil National de la Confédération Géné-rale des Entreprises (CGEM), elle est également l’initiatrice de SITeau, le Salon International des Technologies de l’Eau et de l’Assainissement qui vise à promouvoir les métiers de l’eau et de l’assainissement et de l’économie verte. Elle coordonne, par ailleurs, l’organisation de diff érentes formations, de rencontres internationales et de projets locaux et fait du droit à l’eau un axe essentiel de ses interventions. Auteure d’un ouvrage intitulé « du droit de l’eau au droit à l’eau, au Maroc et ailleurs », elle publie régulièrement des articles dans des revues spécialisées au niveau national et international.Houria Tazi Sadeq a été nommée négociatrice au sein de la délégation marocaine pour la récente COP21.

Pierre VICTORIADirecteur du développement durable de Veolia, membrede (Re)sources.

Directeur du développement durable au sein de Veolia, Pierre Victoria est également délégué général du Cercle français de l’eau, une asso-ciation qui regroupe diff érents acteurs institutionnels, politiques et professionnels de l’eau. Pierre Victoria a occupé divers mandats, dont celui d’élu local et régional. Il a par ailleurs été député du Morbihan de 1991 à 1993, et est l’auteur d’une proposition de loi sur la réforme de la politique de coopération française.

Il est co-auteur de plusieurs ouvrages : « accès à l’eau et à l’énergie : de la vision à l’action » ; « la gouvernance démocratique : un nouveau paradigme pour le développement » et« l’entreprise contre la pauvreté ».

16

http://www.thinktank-resources.fr

CONTACTS

Myriam Mahrez – (Re)sources : +33 6 46 79 28 30Myriam Prugne – logistique : +33 6 28 61 20 96

Abdelhak Lairini - Amendis : 06 61 07 09 88