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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Lundi 20 Novembre 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Dossier du Collectif VAN - #FreeOsmanKavala ! Liberté pour #OsmanKavala ! Le mécène turc Osman Kavala - qui a tant oeuvré pour rapprocher la diaspora arménienne et la société civile turque - a été placé en détention le 1er novembre pour des accusations ubuesques de tentative de coup d'État et d'atteintes à la Constitution. Il fait l'objet d'une véritable campagne de lynchage médiatique aux relents antisémites, initiée par le président Erdogan lui- même, qui l'appelle le "Soros turc". Osman Kavala risque la prison à vie pour avoir été un homme juste, bon et généreux, avec toutes les minorités de Turquie, mais aussi avec les

cvan.synten.comcvan.synten.com/veille/Collectif_VAN_Veille_Media_20_N…  · Web viewLe mécène turc Osman Kavala - qui a tant oeuvré pour rapprocher la diaspora arménienne et

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIALundi 20 Novembre 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Dossier du Collectif VAN - #FreeOsmanKavala ! Liberté pour #OsmanKavala !

Le mécène turc Osman Kavala - qui a tant oeuvré pour rapprocher la diaspora arménienne et la société civile turque - a été placé en détention le 1er novembre pour des accusations ubuesques de tentative de coup d'État et d'atteintes à la Constitution. Il fait l'objet d'une véritable campagne de lynchage médiatique aux relents antisémites, initiée par le président Erdogan lui-même, qui l'appelle le "Soros turc". Osman Kavala risque la prison à vie pour avoir été un homme juste, bon et généreux, avec toutes les minorités de Turquie, mais aussi avec les réfugiés syriens et yézidi. Le Collectif VAN s'est inspiré du site de soutien à Osman Kavala qui vient d'être lancé en Turquie, pour créer ce bandeau d'information qui sera désormais intégré au-dessous de tous les visuels mis en ligne sur notre site www.collectifvan.org .

Site et comptes Facebook et Twitter créés en Turquie, en soutien à Osman Kavala :

#LibertéPourOsmanKavala -#FreeOsmanKavala - Site de soutien en anglais. http://osmankavala.org/en/

#OsmanKavalayaÖzgürlük - Site de soutien en turc - http://osmankavala.org/tr/

Facebook FreeOsmanKavala : https://www.facebook.com/FreeOsmanKavala Page de soutien Facebook en turc et en anglais

Twitter Kavala'ya Özgürlük : @FreeOsmanKavala

/////////////////

Le Collectif VAN recense ici des articles en français et en anglais concernant l'affaire Kavala.

En savoir plus ICI : http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=97568

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

15/11/2017 - Harut Sassounian - The California Courier Comment un Arménien peut-il faire des relations publiques pour la Turquie ?

16/11/2017 - CPCR Génocide des Tutsi : La justice refuse d’auditionner l’ex-chef d’état major français

20/11/2017 - L'Aurora Prize

Bernard Kouchner rejoint le Comité de Sélection du Prix Aurora

20/11/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 20 novembre

ARAM Agenda - Marseille : Journée portes ouvertes à l'association ARAM

16/11/2017 - Le Monde Turquie : « Osman Kavala est bien seul aujourd’hui »

19/11/2017 - Valérie Marin la Meslée - Le Point Asli Erdogan : "Qu'attend l'Europe pour dénoncer le fascisme en Turquie ?"

14/11/2017 - Pierre Haski - Nouvel Obs Au procès de journalistes turcs : "Quelle justice est-ce là ?"

19/11/2017 - NAM Les élèves d’une école arménienne d’Istanbul en visite au Parlement turc

14/11/2017 - Anne-Marie El-HAGE - L'Orient-Le Jour Les Arméniens du Liban : cent ans de présence

18/11/2017 - Europe1 Le ghetto juif de Varsovie aura son propre musée

19/11/2017 - 20 Minutes Tweet «antisémite» de Gérard Filoche: Jacques Attali va porter plainte

16/11/2017 - Ouest-France Génocide au Rwanda. « Vers un non-lieu » pour l’opération Turquoise

17/11/2017 - Stéphanie Maupas - Le Monde Au Tribunal pénal de La Haye, l’invention d’une justice internationale

11/08/2017 - Arsinée Khanjian - Agos Osman Kavala: as I know him

18/11/2017 - Le Figaro.fr Erdogan rejette les excuses de l'OTAN

18/11/2017 – Swissinfo Le budget 2018 en hausse, coupe dans les financements à la Turquie

18/11/2017 – RFI Le Budget de l'UE sanctionne la Turquie

17/11/2017 – RTBF La Turquie retire ses militaires d'un exercice de l'OTAN en Norvège, l'organisation s'excuse

18/11/2017 – Le Figaro Procès Zarrab: la Turquie enquête contre deux procureurs américains

TV.sfr.fr Génocide arménien, le spectre de 1915

18/11/2017 – Le Figaro Le PS engage l'exclusion de Gérard Filoche pour un tweet sur Macron jugé antisémite

19/11/2017 – Le Figaro Turquie : Ankara interdit les rassemblements LGBTI

19/11/2017 – Le Parisien Clamart : «La Promesse » en avant-première au ciné

19/11/2017 – Sophie MIGNON - Yahoo! Ratko Mladic: un verdict historique pour tourner la page du TPIY

17/11/2017 – L’Obs Erdogan veut « nettoyer » Afrine des milices kurdes

19/11/2017 - Libération Alité dans sa cellule, Ratko Mladic attend son jugement

INFOS COLLECTIF VAN

Comment un Arménien peut-il faire des relations publiques pour la Turquie ?Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le site Medium.com a posté deux articles de Louise Neu révélant que Ronn Torossian a signé un contrat pour représenter la Turquie en tant que chargé de relations publiques ! Torossian est le président de l’agence de RP, 5W, basée à New York. (...) Curieusement, Torossian avait écrit un article auparavant, le 20 mai 2015, critiquant le travail de l’agence de relations publiques, Levick Communications, pour l’ambassade du Qatar, dans lequel il déclarait : « Il y a ceux qui pensent que c’est OK de mettre en valeur des dictateurs et des terroristes. Toutefois [je suis] d’accord avec le propriétaire de la plus grande agence mondiale de relations publiques, Richard

Edelman, qui a dit « les relations publiques, ce n’est pas comme la loi – Tout le monde ne mérite pas d’être représenté. » Se contredisant lui-même, Torossian s’est engagé dans l’action hypocrite de défendre les intérêts d’Erdogan, le dictateur de la Turquie !" Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 15 novembre 2017.

Ronn Torossian engagé pour faire des relations publiques pour la Turquie ; est-il vraiment un Arménien ?

De Harut Sassounian The California Courier www.TheCaliforniaCourier.com Éditorial du 15 novembre 2017

Le site Medium.com a posté deux articles de Louise Neu révélant que Ronn Torossian a signé un contrat pour représenter la Turquie en tant que chargé de relations publiques ! Torossian est le président de l’agence de RP, 5W, basée à New York.

Le dossier du Département de la justice indique que Torossian a signé l’accord le 25 mai 2017. Son agence recevra un paiement supplémentaire de 60 000 dollars, pour la période du 16 mai au 16 novembre 2017, automatiquement renouvelable pour six mois. Ce paiement vient en supplément du montant spécifié dans le contrat signé le 10 août 2016.

Il convient de noter que Torossian a signé l’accord avec la Turquie neuf jours après que le président Erdogan a regardé ses gardes du corps frapper un groupe de manifestants devant la résidence de l’ambassadeur de Turquie à Washington, DC. Trois jours après que les protestataires ont été frappés et blessés, Torossian a publié un article dans le journal The Algemeiner, intitulé : Il faut déporter le prêcheur islamiste radical [Gülen] et maintenir les intérêts américains.

Étonnamment, Louise Neu a révélé que Torossian avait écrit un autre article le 17 février 2017, critiquant la couverture médiatique de la démission de Michael Flynn. Curieusement, Torossian avait écrit un article auparavant, le 20 mai 2015, critiquant le travail de l’agence de relations publiques, Levick Communications, pour l’ambassade du Qatar, dans lequel il déclarait : « Il y a ceux qui pensent que c’est OK de mettre en valeur des dictateurs et des terroristes. Toutefois cet auteur [Torossian] est d’accord avec le propriétaire de la plus grande agence mondiale de relations publiques, Richard Edelman, qui a dit « les relations publiques, ce n’est pas comme la loi – Tout le monde ne mérite pas d’être représenté. » Se contredisant lui-même, Torossian s’est engagé dans l’action hypocrite

de défendre les intérêts d’Erdogan, le dictateur de la Turquie !

En outre, Torossian a écrit le 27 janvier 2017 dans The Observer, journal publié par le gendre du président Trump, Jared Kushner, une critique des agences de relations publiques « qui blanchissent les régimes répressifs. » Il a conclu ainsi : « Les dictateurs et les terroristes ne méritent aucune aide de relations publiques. »

J’ai appelé deux fois le bureau de Torossian. À chaque fois, un employé m’a assuré qu’il allait me rappeler. Il ne l’a jamais fait. Louise Neu a vécu une expérience similaire lorsqu’elle a essayé de joindre Torossian. Quand elle a twitté sur ses liens avec la Turquie et les associés de Trump, Torossian a twitté en réponse : « J’ai abattu JFK ! Mon ex-femme est russe ! Et j’ai même mangé du caviar cette semaine ! » Non seulement Torossian est impoli en ne répondant pas aux messages téléphoniques, mais on dit qu’il est aussi désagréable avec ses employés et d’autres ! The New York Times l’a décrit comme étant « impertinent et agressivement véhément. » Il aurait aussi passé des accords commerciaux avec des oligarques véreux juifs et russes, selon Louise Neu. Même si Torossian a un nom de famille arménien, je n’ai pas été en mesure de confirmer si l’un de ses parents est arménien, ou les deux, ou aucun !

Ronn Torossian est également « partenaire, directeur général du marketing et membre du conseil d’administration de JetSmarter » selon son profil Linkedin. JetSmarter est une entreprise controversée décrite en termes de « Uber des avions ». Le PDG de JetSmarter est Sergey Petrossov, le fils de Vatchagan Petrossov, qui a définitivement un nom arménien.

La raison principale pour laquelle je me suis intéressé au poste de Ronn Torassian chargé des relations publiques pour la Turquie, c’est qu’il y a eu une situation similaire avec Barry Zorthian qui a travaillé d’octobre 1980 à février 1984 pour l’agence de lobbying Gray and Co., engagée par la Turquie. Zorthian a été un cadre de Voice of America and Time, Inc. En 1968-69, il a été le porte-parole américain à Saïgon au Vietnam.

Après avoir prix conscience que Zorthian était simultanément cadre dans une société de lobbying travaillant pour la Turquie et membre du conseil de l’Assemblée arménienne d’Amérique, je l’ai appelé pour lui demander si ces deux rôles ne généraient pas un conflit personnel pour lui ou son agence. Par respect pour un compatriote arménien, je l’ai averti que s’il répondait à mes questions, cela pourrait lui faire perdre son travail. Zorthian, 63 ans, m’a répondu qu’il se fichait de perdre son poste de vice-président chez Gray and Co, lui rapportant 65 000 dollars par an. Il a poursuivi et a répondu avec honnêteté à toutes mes questions. Zorthian a expliqué qu’il travaillait dans le bureau de relations publiques et pas pour le compte de la Turquie, ceci étant géré par le département de lobbying de l’entreprise.

Dès que mon article a été publié à la une du California Courier, le 19 janvier 1984, le journal turc Tercuman a rapporté mon interview avec

Zorthian. Cela a causé un grand embarras au ministère turc des Affaires étrangères, qui a découvert qu’un Arménien américain était cadre dans l’agence de lobbying payée 300 000 dollars annuels par la Turquie.

Le 21 février 1984, le vice-président de l’agence de lobbying, Alejandro Orfila, a dit à Zorthian que l’ambassadeur turc Sukru Elekdag avait lu l’article du journal et était absolument furieux. Orfila a cité l’ambassadeur Elekdag : « Je vous engage pour m’aider à résoudre mes problèmes politique et à la place, vous m’en créez… Vous avez intérêt à faire quelque chose de radical que je puisse présenter à mon gouvernement, sinon je serai obligé d’annuler ce contrat. »

Le président de l’agence de lobbying, Robert K. Gray, a interrompu ses vacances à Acapulco au Mexique, et est immédiatement rentré à Washington. Zorthian a été licencié, ayant refusé de démissionner comme lui demandait M. Gray.

Voir M. Zorthian perdre son emploi ne m’a pas plu, mais en tant que jeune journaliste ayant débuté sa carrière six mois auparavant, c'était très satisfaisant de constater que mon petit article avait fait les grands titres en Turquie et attiré l’attention du ministère turc des Affaires étrangères et de l’ambassadeur Elekdag. De plus, le Washington Post a écrit un long article le 13 avril 1984, citant des passages du mien et mentionnant mon journal comme source de cette controverse internationale.

J’ai exhorté à Zorthian à porter plainte contre Gray and Co., pour discrimination en matière d’emploi en raison de son origine. Zorthian a porté plainte auprès du bureau des droits de l’homme à Washington, D.C, au motif qu’il avait été licencié illégalement en raison de ses origines arméniennes.

Malheureusement, j’ignore quel a été le résultat du procès de Zorthian. Et depuis lors, son épouse et lui sont décédés.

Si M. Torossian est vraiment un Arménien, comment peut-il faire des relations publiques pour la Turquie ? Encore plus important, comment la Turquie peut-elle l’employer, au vu de l’expérience avec M. Zorthian ?

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 15 novembre 2017 – www.collectifvan.org

Ronn Torossian

http://5WPR.com — 5WPR CEO and Founder Ronn Torossian — The Ronn Torossian Foundation — Proud Dad — Author— Life Long New Yorker — Public Relations Executive

Ronn Torossian is one of America’s most prolific public relations experts.

He is founder of 5WPR, one of the largest independent PR firms in the world, and works for leading companies in a number of different industries. Torossian is an expert on crisis communications, and regularly appears on The Today Show, Fox News, CNBC and other leading news outlets. Ronn Torossian is the best-selling author of “For Immediate Release: Shape Minds, Build Brands, and Deliver Results with Game-Changing Public Relations,” a best-selling book on the PR industry. He is a featured op-ed columnist for The Huffington Post, Newsmax, Israel National News, Wired Magazine and others. Ronn is the recipient of multiple awards, including PR Executive of the Year, and is a past semi-finalist for Entrepreneur of the Year by Ernst & Young. Follow him on Twitter @rtorossian5wpr.

Read more at https://www.breakingisraelnews.com/our-contributors/#IPo1XodorPzC89Tu.99

http://www.thecaliforniacourier.com/ronn-torossian-hired-to-do-pr-for-turkey-is-he-really-an-armenian/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97582

Génocide des Tutsi : La justice refuse d’auditionner l’ex-chef d’état major françaisInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le Communiqué de l’association Survie publié sur le site du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR) le 18 novembre 2017.

CPCR

Génocide des Tutsi

Communiqué de l’association SURVIE

18/11/2017

Opération Turquoise / massacre de Bisesero : la justice refuse d’auditionner les plus hauts responsables militaires français

16 novembre 2017 par Survie

Le 31 octobre 2017, le président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris confirmait la décision de ne pas faire entendre les deux

plus hauts responsables de l’armée française lors du génocide des Tutsis au Rwanda. Il s’agit de l’amiral Jacques Lanxade, alors chef d’état-major des armées, et de son adjoint chargé des opérations, le général Raymond Germanos. Cette décision pourrait ouvrir la voie à un non lieu judiciaire sur les responsabilités politiques et militaires françaises dans le massacre de Bisesero. Des centaines de Tutsis y avaient été massacrés, abandonnés aux tueurs des milices Interahamwe par l’armée française, pourtant informée et positionnée à quelques kilomètres.

Le 28 août dernier, le juge d’instruction en charge de l’affaire avait une première fois refusé les auditions des deux haut gradés. Ce refus était en contradiction flagrante avec les attentes qu’il affichait dans son ordonnance : « concernant Bisesero, il s’agit de déterminer si le délai de 3 jours écoulé entre la première découverte des Tutsis et l’intervention de l’armée française auprès de ces derniers constitue une aide ou assistance sciemment apportée aux crimes de génocide et crimes contre l’humanité commis sur ces réfugiés par les Interahamwe et les autorités rwandaises ».

Le 27 juin 1994, une patrouille française de la force Turquoise croisait des survivants Tutsis rassemblés sur les collines de Bisesero, et traqués par des miliciens Interahamwe encadrés par des militaires des Forces Armées Rwandaises. Bien que la hiérarchie militaire ait été avertie le jour même, aucun ordre de porter secours à ces Tutsis en train d’être exterminés n’est donné.

Pendant trois jours, des centaines de civils sont massacrés par les génocidaires, alors que le premier détachement français ne se trouve qu’à quelques kilomètres.

Si les rescapés de Bisesero sont finalement secourus par des éléments de l’armée française le 30 juin, ce sauvetage résulte de l’intervention de journalistes et de l’initiative prise personnellement par certains militaires, et non d’instructions venues du commandement militaire.

Dans ce dossier, l’association Survie, la FIDH, la LDH et et les personnes parties civiles, avaient déjà sollicité en 2015 que l’amiral Lanxade et le général Germanos puissent être entendus par le juge d’instruction en charge du dossier. Ces gradés ont en effet été informés dès le 27 juin du massacre en cours à Bisesero. Ils ont continué à en être informés les deux jours suivants, sans que l’ordre ne soit donné aux forces françaises présentes sur place d’empêcher le crime de génocide qui se perpétuait.

Le 31 octobre, le Président de la chambre de l’instruction a pris seul la décision de confirmer les motifs invoqués par le juge d’instruction dans son ordonnance. Ces motifs se fondent sur une interprétation manifestement erronée de la chaîne de commandement de l’opération Turquoise. En effet, le magistrat considère que le général Lafourcade, commandant de la force Turquoise, et ses subordonnés sur le terrain jouissaient d’une large autonomie, ce qui rendait superflu d’interroger de

hauts responsables de l’état-major à Paris. A cela s’ajoute l’affirmation que l’enquête la plus exhaustive possible a été menée, alors que nombre d’auditions demandées en 2015 par les parties civiles n’ont pas eu lieu et que des documents essentiels à la compréhension des événements n’ont pas été communiqués par le ministère de la défense.

En estimant que les auditions sollicitées, sujettes à questions et débats, ne méritaient même pas un examen devant la Chambre statuant collégialement, le Président de la chambre de l’instruction prive donc les plaignants et les associations parties civiles d’une audience et de la tenue d’un débat contradictoire.

Ce refus de rechercher toutes les responsabilités éventuellement engagées y compris celles des plus hauts responsables de l’armée française compromet gravement l’enquête menée pour établir les responsabilités militaires et politiques dans le massacre des Tutsis de Bisesero.

Plus de 23 ans après les faits, l’objectif réel de l’opération Turquoise et l’établissement des responsabilités françaises lors du génocide des Tutsis de 1994 reste un sujet tabou en France. Et cela se ressent dans son traitement judiciaire.

http://www.collectifpartiescivilesrwanda.fr/communique-de-lassociation-survie/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97584

Bernard Kouchner rejoint le Comité de Sélection du Prix Aurora

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site de l'Aurora Prize.

L'Aurora Prize

Bernard Kouchner rejoint le Comité de Sélection du Prix Aurora

L'Initiative Humanitaire Aurora a le plaisir d'annoncer que Bernard Kouchner, co-fondateur de Médecins Sans Frontières, rejoint le Comité de Sélection du Prix Aurora for Awakening Humanity. Le comité, qui sélectionne les finalistes et les lauréats du Prix Aurora, est composé d'humanitaires, de militants des droits de l'homme et d'anciens chefs d'État. Il est présidé par George Clooney, acteur oscarisé et philanthrope.

En 1971, Bernard Kouchner, politicien et médecin de renommée internationale, a cofondé Médecins Sans Frontières - Prix Nobel de la paix - et a cofondé Médecins du Monde en 1980. De 2007 à 2010, il a été ministre des Affaires étrangères et européennes. En sa qualité de ministre de la Santé, il a organisé des opérations humanitaires dans le monde entier, notamment en Somalie, au Salvador, au Liban, en Syrie, au Vietnam, au Cambodge, au Tchad, en Libye, au Nigeria, en Thaïlande, en Uruguay, au Pérou, au Guatemala et ailleurs. Il a piloté l’intervention médicale de Médecins Sans Frontières lors du tremblement de terre de Spitak en Arménie, il y a 29 ans.

"Nous sommes heureux d'accueillir Bernard Kouchner au sein du Comité de sélection du Prix Aurora. Il a passé la plus grande partie de sa vie à donner de son temps et son expertise pour aider dans des situations d'urgence dans le monde en développement », a déclaré Ruben Vardanyan, co-fondateur de l'Initiative Humanitaire Aurora. "Grâce à M. Kouchner et à son organisation, la population victime du tremblement de terre de 1988 en Arménie a reçu des soins médicaux immédiats. Nous sommes reconnaissants pour ses efforts inestimables et heureux de tirer profit de son expertise lorsque nous examinons les candidatures au Prix Aurora. "

« Je suis profondément honoré de me joindre au Comité de Sélection du Prix Aurora et de participer à une initiative qui a déjà eu un impact incroyable sur des milliers de vies en si peu de temps», a déclaré Bernard Kouchner. «Tout au long de ma carrière, j'ai eu l'occasion d'entrer en contact avec de nombreux héros dans les zones d'urgence, et je suis ravi de pouvoir sélectionner des personnes aussi admirables que les futurs lauréats du Prix Aurora ».

Bernard Kouchner se joint aux membres actuels du Comité de Sélection du Prix Aurora, les Prix Nobel Oscar Arias, Shirin Ebadi et Leymah Gbowee; l'ancienne présidente de l'Irlande, Mary Robinson; l'ancien président du Mexique, Ernesto Zedillo; la militante des droits de l'homme Hina Jilani; le directeur de l'Institut d'innovation en santé mondiale à l'Imperial College de Londres, Lord Ara Darzi; le président émérite de l'International Crisis Group et ancien ministre des Affaires étrangères de l'Australie, Gareth Evans; le président de Carnegie Corporation de New York Vartan Gregorian; et l'acteur oscarisé et humanitaire George Clooney.

Fondé au nom des survivants du génocide arménien et en reconnaissance envers leurs sauveurs, le Prix Aurora entre dans sa troisième année. Pour l’édition 2018 du Prix Aurora for Awakening Humanity, il y a eu 750 dépôts de candidatures provenant de 115 pays. Le Comité de Sélection se réunira à Berlin, en Allemagne, le 4 décembre 2017 pour examiner les candidatures. Toujours à Berlin, l'Initiative Humanitaire Aurora accueillera ses premiers dialogues Aurora en dehors de l'Arménie. Intitulé «Des millions en mouvement : besoin de développement et d'intégration», Les Dialogues Aurora Berlin sont un effort conjoint de l'Initiative Humanitaire

Aurora, Global Perspectives Initiative, Robert Bosch Stiftung et Stiftung Mercator, qui se tiendront les 4 et 5 décembre 2017. Les intervenants aborderont l'état de la crise migratoire mondiale et examineront le rôle des différents acteurs dans la promotion de changements positifs.

Les finalistes du Prix Aurora 2018 seront annoncés en Arménie le 24 avril 2018, le jour où le monde commémorera l’anniversaire du génocide des Arméniens en 1915. Le troisième prix annuel remettra au lauréat un Prix de 100 000 dollars et 1 million de dollars aux organisations choisies par le lauréat. Le ou la lauréat (e) sera annoncé(e) le 10 juin 2018 lors d'une cérémonie en Arménie.

https://auroraprize.com/fr/aurora/detail/12307/bernard-kouchner-rejoint-le-comit%C3%A9-de-s%C3%A9lection-du-prix-aurora

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97590

Collectif VAN : l’éphéméride du 20 novembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 20 novembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

20 novembre 1908 -- Empire ottoman: Rapport daté du 20 novembre 1908. "Les autorités arméniennes sentent néanmoins que les Jeunes Turcs traînent les pieds pour rétablir l’ordre. Dans le long rapport qu’il adresse au patriarche en novembre 1908, l’un des chefs historiques de la FRA, Simon Zavarian, dépeint l’état général du Haut plateau comme catastrophique. « Je ne suis pas, écrit-il, de ceux qui croient qu’on peut résoudre les difficultés de toutes sortes qui ont tué une génération par des réformes spécifiques."

( cf. Bibliothèque Nubar, Archives du Patriarcat arménien de Constantinople [dorénavant APC/BNu], CCG 5/4, liasse 1, 16 pp.). Imprescriptible.fr: La gestion de la crise cilicienne par les cercles arméniens

20 novembre 1914 -- Empire ottoman : Début du mandat de Şükrü Kaya (1882-1959). Durant le génocide, il avait le titre officieux de Directeur Général de la Déportation (Sevkiyat Reis-i Umumisi) au Ministère de l'Intérieur. Son titre officiel a d'abord été Directeur à l'Installation des Tribus et Réfugiés du 20 novembre 1914 au 2 mars 1916 puis Directeur Général aux Tribus et Réfugiés du 2 mars 1916 au 20 décembre 1916: Le consul allemand Rossler rapporte un entretien qu'il eut avec lui. II avait cru innocemment que Şükrü était venu organiser le ravitaillement des déportés et il s'était adressé à lui pour le prier de libérer quelques Arméniens qui avaient travaillé dans des administrations allemandes. II fut éconduit brutalement par Şükrü qui lui dit en français : « Vous ne comprenez pas ce que nous voulons. Nous voulons une Arménie sans Arméniens. » L'ingénieur allemand du Bagdadbahn, Bastendorff, rapporte que Şükrü lui avait déclaré qu'il était temps de résoudre une fois pour toute le vieux conflit avec les Arméniens « par l'extermination de la race arménienne » (Die Ausrottung der armenischen Rasse). Imprescriptible.fr: Şükrü Kaya (1882-1959)

20 novembre 1915 -- France : publication du N°3794 du périodique "Illustration". Au sommaire : "Un camp de réfugiés arméniens à Port-Said" Archives Imprescriptible

20 novembre 1915 -- Empire ottoman: " Le 16 octobre, emprisonnement des Arméniens pour la plupart hors de cause, notamment des femmes et des enfants ; les hommes qui s'étaient rendus furent abattus, quelques-uns furent pendus. Peu à peu, les femmes et les enfants sont envoyés vers le Sud. La chasse des Arméniens qui ne s'étaient pas rendus et qui s'étaient cachés dans des puits et des abris dura encore très longtemps, jusqu'à la mi-novembre. Au début, on laissa en vie les boulangers qui n'avaient pas pris part à la révolte et ils purent travailler tranquillement dans leurs boutiques. Mais le 20 novembre, on les éloigna aussi et, une fois sur la route, ils furent égorgés. " J. Lepsius : Deutschland und Armenien. 1914-1918. Sammlung diplomatischer Aktenstücke. Potsdam 1919. Imprescriptible.fr/1915 : la solution finale ► Chapitre II - « De regrettables abus »

20 novembre 1915 -- Empire ottoman: par le télégramme chiffré du 9 septembre 1915 [v.s.] et par le haut télégramme du 20 novembre 1915 [v.s.] du ministère de l'Intérieur, il avait été ordonné d'arrêter les nommés Hapet Aramian, Karabet Antounian et Arsène Chahbazian. Nous informons que nous étant assurés que ces personnes se trouvaient à Ras el-Aïn, selon l'ordre du ministère, l'opération nécessaire les concernant a été accomplie par les soins d'un fonctionnaire envoyé d'ici, et le fait a été porté à la connaissance du ministère par la préfecture.

Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonian

20 novembre 1920 -- Empire ottoman/traité Sèvres: le traité de Sèvres (10 août 1920), qui reconnaît l'état arménien et entérine les frontières tracées par le président Wilson, ne règle pas le problème. Ce traité, signé par le gouvernement de Constantinople, qui partage de larges parties de l'Anatolie entre les Italiens, les Britanniques et les Français et avantage les Grecs dans la région de la mer Egée, est inacceptable pour Mustapha Kemal qui le rejette. La République d'Arménie dirigée par les socialistes de la Fédération révolutionnaire arménienne (dachnak) est bientôt prise en tenailles entre l'offensive kémaliste et la Russie bolchevique. Lorsque, le 20 novembre 1920, le président Wilson attribue officiellement au nouvel état ses limites territoriales, l'état arménien est à quelques jours de l'effondrement. Les vilayet de Kars et d'Ardahan sont reconquis par la Turquie (traité d'Alexandropol) et ce qui reste d'Arménie (30.000 km2 environ) devient soviétique, le 2 décembre 1920. Reproduit d'après : Tribunal Permanent des peuples, Le Crime de silence,préface de Pierre Vidal-Naquet, Paris, Flammarion, 1984. Imprescriptible.fr : Devant le Tribunal des Peuples

20 novembre 1922 -- Empire ottoman/traité de de Lausanne : trois ans après le traité de Sèvres qui prévoyait un Etat arménien (avec un mandat d’exécution confié aux Etats-Unis), le traité de Lausanne (1923) entérine l’existence de la Turquie actuelle, née de la guerre de libération nationale menée par Mustafa Kemal. La délégation arménienne ne pourra pas siéger et l’Arménie n’est même pas mentionnée. De plus, tous les crimes commis entre le début de la première guerre mondiale et le 20 novembre 1922 sont amnistiés. Quelques orateurs évoquent bien le déni de civilisation qu’a été le massacre des Arméniens, mais il apparaît comme essentiel aux Alliés comme aux Turcs de tourner la page. Les Occidentaux, au départ mobilisés pour juger les responsables, considèrent vite que leur objectif est plutôt de protéger les détroits que de défendre la mémoire et les droits d’une minorité quasiment disparue. Imprescriptible.fr : Le génocide arménien ; exposé par Vincent Duclert

20 novembre 1939 -- 19 300 juifs de la communauté de Kalisz (district de Posen [Poznan], Pologne), sur un total de 20 000 personnes, sont déportés vers divers centres du district de Lublin. Israelvivra.com

Les juifs se sont installés à Kalisz dès le XIIe siècle, bénéficiant de privilèges octroyés par les rois de Pologne. Israelvivra.com

20 novembre 1941 -- En deux jours, les SS fusillent 500 juifs du ghetto de Vilna à Ponary (R.S.S. de Lituanie). Israelvivra.com

20 novembre 1942 -- 726 internés juifs quittent le camp de regroupement de Westerbork, déportés vers le camp d'extermination

d'Auschwitz.

Les nazis fusillent 120 juifs à Wisznice (Pologne).

3 200 juifs de Szebrzeszyn (province de Lublin) sont déportés au camp d'extermination de Belzec.

Plusieurs centaines de juifs sont assassinés par les SS et la police ukrainienne au cours d'une Aktion menée contre les juifs du ghetto de Glinyany (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine). Israelvivra.com

20 novembre 1943 -- Un soixante-deuxième convoi quitte la France : 1 200 internés juifs du camp de regroupement de Drancy (France) sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. 914 personnes sont envoyées dans les chambres à gaz dès leur arrivée. 31 juifs seulement, dont 2 femmes, survivront jusqu'en 1945. Israelvivra.com

20 novembre 1944 -- Haviva Reik est tuée à Kremnicka (Slovaquie, Tchécoslovaquie). Elle avait été envoyée de Palestine par la Haganah pour aider les juifs de Slovaquie à résister. Arrêtée par les Allemands, emprisonnée, elle fut torturée avant d'être exécutée.

4 juifs de Vienne (Autriche) sont déportés au camp de concentration de Theresienstadt.

Tous les juifs restés à Bratislava (capitale de la Slovaquie) doivent se rassembler dans la cour de la mairie pour être déportés au camp de travail forcé de Sered. Israelvivra.com

20 novembre 1945 -- Ouverture du Procès de Nuremberg. Le procès de Nuremberg intenté par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se tint du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946. Sur la base des différents accords intervenus entre les Alliés, ce procès se déroula sous la juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine. Le tribunal avait été créé en exécution du traité signé le 8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich. Le tribunal devait se prononcer sur quatre chefs d'accusation différents : complot, crimes contre la paix, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité, ce dernier point étant une notion partiellement nouvelle. Wikipedia Wikipedia : Procès de Nuremberg

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69049

GENOCIDE ARMENIEN

CINEMA

Clamart : «La Promesse » en avant-première au cinéLe Parisien

19 novembre 2017, 19h27 |0La Promesse, qui réunit à l’affiche Oscar Isaac, Christian Bale et Charlotte Le Bon., doit sortir en salles le 29 novembre. DR

Film très attendu racontant le génocide arménien, « La Promesse » sera projeté en avant-première ce lundi soir au cinéma Jeanne-Moreau à Clamart. Réalisé par Terry George et réunissant Oscar Isaac, Christian Bale et Charlotte Le Bon dans les rôles principaux, sa sortie officielle en salle est prévue le 29 novembre prochain. Il s’agit, à ce jour, du long-métrage avec le plus gros budget évoquant ce drame ayant touché le peuple arménien entre avril 1915 et juillet 1916.

Ce lundi à 20 h 30 au cinéma Jeanne-Moreau, 22 rue Paul-Vaillant-Couturier, à Clamart. Tarif : de 4 à 6,50€.http://www.leparisien.fr/clamart-92140/clamart-la-promesse-en-avant-premiere-au-cine-19-11-2017-7402542.php

UE/TURQUIE

Le Budget de l'UE sanctionne la TurquiePar RFI Publié le 18-11-2017 Modifié le 18-11-2017 à 16:49

Parlementaires européens et Etats membres sont tombés d'accord sur le budget de l'Union européenne pour 2018. Un budget qui réduit ses financements à la Turquie en signe de mécontentement des Européens face à la politique menée par le président Erdogan.

C'est un avertissement lancé à la Turquie. L'Union européenne désapprouve, au nom de la démocratie, de l'état de droit et des droits de l'homme, les purges et les milliers d'incarcérations qui ont eu lieu depuis le coup d'état avorté de juillet 2016.

Et l'Union européenne manifeste son inquiétude et sa réprobation envers la politique menée par le président Erdogan en réduisant de 105 millions d'euros les crédits en faveur de la Turquie prévus dans le budget communautaire pour 2018. De même les montants disponibles pour de nouveaux projets de coopération sont diminués de 70 millions d'euros.

Sur la période 2014-2020, l'Union européenne prévoit 4 milliards d'euros d'aide au gouvernement turc pour réaliser des réformes rapprochant la Turquie de l'Union, notamment en ce qui concerne les droits fondamentaux.

Toutefois, les négociations entre la Turquie et l'Union européenne sur ce rapprochement sont quasiment bloquées et moins de 400 millions d'euros ont déjà été alloués à des projets. D'où le caractère plutôt symbolique de la décision européenne de réduire ses financements.

http://www.rfi.fr/economie/20171118-budget-ue-sanctionne-turquie-erdogan

Le budget 2018 en hausse, coupe dans les financements à la TurquieSwissinfo

publié le 18 novembre 2017 08:4418. novembre 2017 - 08:44

Des représentants du Parlement européen et des Etats membres ont trouvé un compromis samedi sur le budget 2018 de l'UE. Il acte une réduction des financements à la Turquie en raison de "la détérioration" de la démocratie dans ce pays.

Ce budget de l'Union européenne atteint 160,1 milliards d'euros en termes d'engagements (sommes prévues pour des programmes qui peuvent s'étendre sur plus d'une année) et 144,7 milliards en termes de paiements (sommes effectivement dépensées).

"Le budget 2018 se concentre fortement sur des priorités comme soutenir la croissance économique et créer des emplois, renforcer la sécurité et répondre aux défis posés par la migration", a affirmé le vice-ministre estonien des Finances Märt Kivine, qui a présidé les négociations, dans un communiqué.

Cet accord, conclu dans la nuit, doit encore être formellement adopté par le Conseil de l'UE, représentant les Etats membres, avant un vote du Parlement en session plénière, prévu le 30 novembre.

Désaccord marqué avec la Turquie

Pour les fonds destinés à aider la Turquie à mettre en oeuvre des réformes dans le cadre de ses négociations d'adhésion à l'UE, les Européens ont décidé une réduction en guise d'avertissement à Ankara.

Une coupe de 105 millions d'euros dans les paiements, et un blocage de 70 millions d'euros dans les engagements, ont été annoncés par les euro-députés "qui jugent préoccupante la détérioration de la démocratie, de l'Etat de droit et de droits de l'homme" en Turquie, selon un communiqué.

Des dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel, avaient plaidé en octobre pour une réduction ou une "réorientation" des financements liés aux négociations d'adhésion avec la Turquie, afin de marquer leur désaccord avec Ankara.

Blocage des négociations

Plusieurs pays européens ont connu des épisodes de graves tensions avec la Turquie depuis le coup d'Etat avorté de juillet 2016, auquel Ankara a répondu par de vastes purges et des dizaines de milliers d'incarcérations.

Plus de 4 milliards d'euros sont prévus dans le budget de l'UE, sur la période 2014-2020 pour aider le gouvernement turc à mettre en oeuvre des réformes visant à se rapprocher de l'UE, notamment pour améliorer la gouvernance et la démocratie, l'Etat de droit et le respect des droits fondamentaux. Toutefois, en raison du blocage quasi complet des négociations depuis des années, moins de 400 millions d'euros ont été alloués à des projets.

En 2017, l'UE s'était dotée d'un budget global de 157,9 millions d'euros en termes d'engagements et de 134,5 en termes de paiements effectifs.

https://www.swissinfo.ch/fre/le-budget-2018-en-hausse--coupe-dans-les-financements-%C3%A0-la-turquie/43686174

OTAN/TURQUIE

Erdogan rejette les excuses de l'OTAN Par  Le Figaro.fr avec Reuters

Mis à jour le 18/11/2017 à 14:11

Publié le 18/11/2017 à 13:47

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réplique samedi à des excuses de l'OTAN après que son nom soit apparu par erreur sur une

liste «d'ennemis» lors d'un exercice de l'Alliance atlantique en Norvège, affirmant qu'un tel comportement irrespectueux ne pouvait pas être pardonné facilement. 

«Vous avez vu le comportement irrespectueux lors de l'exercice de l'OTAN hier, il y a des erreurs qui ne sont pas commises par des imbéciles, mais seulement par des gens bas» a déclaré Tayyip Erdogan dans un discours diffusé en direct à la télévision. «Cette affaire ne peut pas être enterrée avec de simples excuses» a t-il ajouté. 

Le président turc avait annoncé vendredi le retrait de 40 militaires participant à l'exercice, en dépit des excuses présentées par Oslo et L'Alliance atlantique. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/11/18/97001-20171118FILWWW00067-erdogan-rejette-les-excuses-de-l-otan.php

TURQUIE

Turquie : « Osman Kavala est bien seul aujourd’hui »Dans une tribune au « Monde », un collectif d’universitaires français, parmi lesquels les envoyés spéciaux de l’Unesco Beate et Serge Klarsfeld et l’historienne Annette Wieviorka, interpelle les Européens sur la détention, dans son pays, de cet homme d’affaires ouvert au dialogue entre les cultures.

LE MONDE | 16.11.2017 à 06h00 • Mis à jour le 16.11.2017 à 10h32 | Par Collectif

Tribune. « Une révolution ! L’arrestation d’Osman Kavala est une révolution », se réjouit, dans le quotidien turc pro-gouvernemental Yeni Safak du 23 octobre, le chroniqueur Aydin Ünal, membre de l’AKP, le parti du président Erdogan. Il explique : « Le seul fait d’avoir pu toucher Osman Kavala est en soi une révolution (…), un coup porté à la culture occidentale, oppressive et impérialiste. »

De la culture occidentale vouée ainsi aux gémonies, Osman Kavala a en effet promu la démocratie, la cohésion sociale et la prééminence de la raison, en y consacrant sa vie et sa fortune. Infatigable, il a fondé, entre autres, l’ONG Anadolu Kültür, où s’est notamment tenue la conférence de presse dénonçant en 2010 l’attaque au gourdin dont furent victimes les galeries d’art contemporain dans le quartier de Tophane, à Istanbul.

Il a transformé l’ancien dépôt de tabac appartenant à son père en un lieu d’exposition, le Depo, voué aux manifestations mémorielles. C’est là que

fut organisée en 2011 – et pour la première fois – une retentissante exposition du photographe Antoine Agoudjian sur les Arméniens disséminés aujourd’hui entre l’Arménie, la Turquie et les pays voisins.

Osman Kavala a été mis en détention provisoire le 1er novembre, après treize jours de garde à vue pour avoir rien moins que tenté de « renverser l’Etat turc ». Les signataires de cet article ont travaillé à divers titres avec lui à l’organisation d’un cycle de conférences qui se sont tenues à Istanbul en 2014-2015 sur des enjeux mémoriels.

L’université Paris-8, l’Institut français en Turquie, le Mémorial de la Shoah et Anadolu Kültür s’étaient associés pour conduire avec des collègues turcs, journalistes et universitaires, des débats où il a été question de la confiscation des biens arméniens en mai 1915 lors du génocide, du massacre des alévis en 1978 et en 1993, mais surtout de l’histoire de la Shoah,...

L’accès à la totalité de l’article est protégé

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/16/turquie-osman-kavala-est-bien-seul-aujourd-hui_5215528_3232.html#ZIYX3gPgThB7imMT.99

Asli Erdogan : "Qu'attend l'Europe pour dénoncer le fascisme en Turquie ?"ENTRETIEN. L'écrivaine turque, invitée des Rencontres d'Averroès à Marseille, évoque l'arrestation d'Osman Kavala et dit sa colère contre le régime.

Propos recueillis par Valérie Marin la Meslée Modifié le 19/11/2017 à 11:42 - Publié le 18/11/2017 à 14:25 | Le Point.fr

Poète, vos papiers !, un livre collectif de 29 textes pour Asli Erdogan (empruntant son titre à la chanson de Ferré), sortira le 30 novembre aux éditions des femmes, qui ont déjà édité le disque sur lequel Catherine Deneuve lit Le silence même n'est plus à toi(Actes Sud), recueil de chroniques de l'écrivaine pour le journal Özgür Gündem . Installée pour quelque temps en Allemagne, d'où elle rayonne d'un pays à l'autre, en suivant les traductions de ses livres, Asli Erdogan participe aux Rencontres d'Averroès à Marseille, ce dimanche. Après la Suède et la Grèce, l'auteure, qui a récupéré so...

Article réservé aux abonnéshttp://www.lepoint.fr/culture/asli-erdogan-qu-attend-l-europe-pour-denoncer-le-fascisme-en-turquie-18-11-2017-2173331_3.php

Au procès de journalistes turcs : "Quelle justice est-ce là ?"

Nouvel Obs

MONDOVISION. Ahmet et Mehmet Altan, deux frères bien connus en Turquie, risquent la prison à vie. Lundi à Istanbul, ils ont fait face à l'arbitraire le plus total.

Par Pierre Haski

Publié le 14 novembre 2017 à 22h20

Sur l'écran suspendu au plafond, les deux hommes aux cheveux blancs agitent la main pour saluer, et envoient des baisers. Ahmet et Mehmet Altan sont en visioconférence de leur prison, et répondent aux signes envoyés par une partie du public en direction de la caméra, un bref moment d'humanité, "volé" aux juges et aux gendarmes qui font régner l'ordre dans la minuscule salle d'audience du palais de justice d'Istanbul.

Ahmet et Mehmet Altan, deux frères bien connus en Turquie, le premier journaliste et romancier, le second auteur et universitaire, risquent trois peines de prison à vie. Ils sont accusés d'avoir commis "un crime" au nom d'une organisation terroriste sans en faire partie, d'avoir tenté de renverser l'ordre constitutionnel, le Parlement, et le gouvernement de la République de Turquie. Rien que ça, et dans le dossier il n'y a que trois chroniques et une émission de télévision supposée contenir des "messages subliminaux" émis à la veille de la tentative de coup d'Etat de juillet 2016...

Un an après le putsch raté, Erdogan veut "arracher la tête des traîtres"

"Je suis en prison depuis 429 jours sans la moindre preuve", a lancé Mehmet Altan, 67 ans, à ses juges, lundi 13 novembre, lors d'une audience de son procès que j'ai suivie en tant que président de Reporters sans frontières et dans le cadre d'une opération de solidarité initiée par la Scam (Société civile des auteurs multimédias).

Un théâtre sinistre

Dans ce pays qui a emprisonné plusieurs dizaines de journalistes depuis la tentative de coup d'Etat manquée, les procès se succèdent et se ressemblent. En apparence, la justice est à l'œuvre, comme ce lundi dans l'immense palais de justice ultramoderne d'Istanbul – le plus grand d'Europe, paraît-il... –, devant la 26e haute cour criminelle.

Mais très vite, on réalise qu'il s'agit d'un véritable simulacre, d'un théâtre sinistre dans lequel le respect des formes cède le pas à l'arbitraire. Lundi matin, les quatre avocats des frères Altan en ont fait l'expérience : ils avaient prévu de soulever une vingtaine d'objections de procédure qui réduisent à néant l'accusation contre leurs clients, et comptaient demander leur libération.

Mais le président de la cour en avait décidé autrement : il souhaitait passer directement la parole au procureur, afin d'accélérer la conclusion du procès. Lorsque Ergin Cinmen, le principal avocat de la défense, s'est levé pour soulever une objection, soulignant que ça n'avait aucun sens de faire ses objections de procédure après l'intervention du procureur, il a été expulsé de la salle.

Turquie, l'Etat de délation

A la reprise de l'audience, une deuxième avocate de la défense, Figen Albuga Calikusu, du barreau d'Antalya, a pris la parole, le ton est monté, et l'avocate a récusé le juge... avant d'être à son tour expulsée et la séance suspendue. Il en faut du courage, dans un tribunal turc aujourd'hui, pour se lever et dire à un juge qu'on le récuse...

Les quatre avocats de la défense ont ainsi été expulsés à tour de rôle de la salle d'audience, et la matinée a été perdue sans que le président ne bouge d'un millimètre. "C'est la première fois en 40 ans d'exercice du métier d'avocat que je suis confronté à une telle situation", a commenté, frustré et en colère, maître Cinmen.

Les droits de la défense étaient déjà sérieusement limités par un décret de l'état d'urgence instauré l'an dernier, après la tentative de coup d'Etat : les accusés ne peuvent voir leur avocat qu'une heure par semaine, en présence d'un officiel, et la conversation est enregistrée ! Difficile de préparer une défense dans ces conditions.

Recours devant la CEDH

L'après-midi, privés d'avocats, Ahmet et Mehmet Altan, qui suivaient jusque-là silencieusement l'audience d'une salle vidéo de la prison de Silivri, ont pu prendre la parole. Leur dénonciation du procès qui leur est fait, de la faiblesse de la procédure, et surtout de la nature politique des décisions, a été implacable, au point que le président demande un moment à Mehmet Altan, 64 ans, de ne pas "s'énerver"...

"Lorsque je regarde le procureur, a ironisé l'universitaire, j'ai l'impression de voir un acteur qui a mal appris son rôle, qui n'est pas très familiarisé avec le dossier, mais demande néanmoins notre condamnation. Quelle justice est-ce là ?"

En fin de journée, les organisations internationales qui avaient des observateurs présents à Istanbul, dont RSF, ont publié un communiqué

dénonçant les conditions sans précédent dans lesquelles les droits de la défense ont été violés.

La raison pour laquelle la cour veut accélérer la conclusion du procès ne se trouve pas à Istanbul mais à… Strasbourg, au siège de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), une instance liée au Conseil de l'Europe dont fait partie la Turquie. Les accusés ont fait des recours auprès de la CEDH pour dénoncer les irrégularités de la procédure, et les autorités judiciaires turques souhaitent terminer le procès avant le jugement de la Cour européenne, pour pouvoir rejeter ses éventuelles demandes de libération en arguant du fait que la procédure est déjà dans une autre phase...

Ce jeu de procédure légale peut sembler dérisoire, mais c'est à la fois l'une des seules armes des hommes et des femmes qui se battent en Turquie pour faire respecter un minimum d'Etat de droit ; mais aussi le signe qu'Ankara, malgré son rejet de façade de toute "ingérence", en particulier venant d'Europe, reste soucieux de ne pas se mettre à dos une institution pan-européenne, voire même de la quitter pour éviter les condamnations à répétition.

"Ils ne font même pas semblant"

La purge monumentale qui a commencé en juillet dernier frappe bien au-delà des partisans de Fethullah Gülen, le prédicateur exilé aux Etats-Unis, accusé d'être derrière le coup d'Etat manqué : depuis seize mois, la société civile est assiégée, tous les contre-pouvoirs attaqués, qu'il s'agisse de la presse, de la justice, du monde académique, de personnalités comme le philanthrope bien connu Osman Kavala, ou des institutions turques elles-mêmes.

La situation de la presse est désespérée : on peut en prendre conscience aussi dans l'immeuble du quotidien "Cumhuriyet". Le bâtiment est protégé par un important dispositif policier, avec gardes armés et détecteur de métaux à l'entrée, depuis les menaces subies par le seul journal du monde musulman à avoir publié les caricatures de Mahomet après l'attentat contre "Charlie Hebdo".

En Turquie, à "l'heure des rafles"

Mais cet Etat qui protège "Cumhuriyet" est le même qui mène un combat à mort contre le plus vieux journal turc, ancré dans la tradition kémaliste, du nom de Kamal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne dont le portrait est omniprésent dans les locaux un peu vieillots. Douze dirigeants de ce dernier bastion d'indépendance journalistique sont actuellement jugés, trois d'entre eux encore en détention depuis plus d'un an, accusés, de la même manière que les frères Altan, d'être complices du terrorisme, en liaison tant avec la confrérie Gülen que le PKK kurde, ce qui peut sembler contradictoire.

Aydin Engin, chroniqueur à "Cumhuriyet", fait partie des accusés. Il a été laissé en liberté en raison de son âge – il annonce fièrement "47 années de journalisme" –, mais ça n'enlève rien à son mordant :

"J'ai été arrêté et emprisonné à chaque coup d'Etat dans l'histoire agitée de ce pays, me dit-il. Mais je n'ai jamais été confronté à une telle situation inédite. Même les juges militaires faisaient semblant de respecter les règles, aujourd'hui, ils ne font même pas semblant."

Ce vétéran de la lutte pour la liberté de la presse en Turquie s'inquiète pour la société civile sous pression, qu'il estime trop fragile, trop jeune, et qui fait face à la vindicte d'un pouvoir qu'elle "agace".

Sous le regard sévère du portrait d'Atatürk, le père de la laïcité turque, ce journaliste place les événements actuels dans le cadre d'une lutte de 200 ans avec l'islam politique aujourd'hui incarné par le président Recep Tayyip Erdogan. Et force est de constater que rien, actuellement, n'est en mesure de s'opposer efficacement au rouleau compresseur de l'Etat-AKP, le parti islamo-conservateur du président.

Erdogan, naissance d'un despote islamiste

Au palais de justice, ce sont les frères Altan qui sont aujourd'hui dans le viseur. Ces deux hommes, dont le père, déjà, était un intellectuel plusieurs fois emprisonné par des régimes différents, font face à l'arbitraire le plus total, confrontés à la possibilité de terminer leurs jours en prison.

Mais Ahmet Altan, dont les romans ont été traduits et publiés en français par Actes Sud, et dont je suis le "parrain" dans le cadre de l'opération de solidarité de la Scam, n'est visiblement pas impressionné... Dans un texte parvenu à l'extérieur en septembre, il avait adressé une lettre ouverte à ses juges :

"Un Etat, s'il veut être un Etat, a besoin de preuves pour juger des personnes. Seuls des despotes armés enferment les gens sans preuves. Si vous continuez à nous juger et à nous emprisonner sans preuves, vous saperez les fondements de la justice et de l'Etat. Vous commettrez un crime sérieux.

La Turquie, poursuivait-il, se transformera en une jungle de voyous et de despotisme, où le coupable juge les innocents.

Vous devez donc décider si vous êtes un juge honnête ou un criminel. Si vous acceptez un acte d'accusation contenant des affirmations aussi absurdes et déclarez que ce sont des 'preuves sérieuses' alors qu'il n'y en a pas la trace d'une seule, vous allez découvrir que la vie peut être capricieuse, et que vous vous mettrez vous-même en procès en pensant nous juger.

J'attends votre décision. En tant qu'écrivain âgé, ayant beaucoup plus

d'expérience que vous, le conseil que je pourrais vous donner est de vous sauver vous-même, de sauver votre profession, et de sauver votre Etat."

Le spectacle auquel j'ai assisté lundi au palais de justice d'Istanbul montre que le juge n'a pas suivi le conseil d'Ahmet Altan.

Pierre Haski, d'Istanbul 

Pierre Haski

Journaliste

https://tempsreel.nouvelobs.com/chroniques/20171114.OBS7351/au-proces-de-journalistes-turcs-quelle-justice-est-ce-la.html

TURQUIE-ARMENIENS Les élèves d’une école arménienne d’Istanbul en visite au Parlement turcNAM

Les élèves de l’école arménienne privée Dadian d’Istanbul ont rendu visite au Parlement turc à Ankara indique son site le député Turc d’origine arménienne Markar Esayan (parti AKP, Justice et Développement). « Nous remercions particulièrement les élèves, enseignants et au directeur de l’école arménienne privée Dadyan du quartier de Bakerkeuy pour la visite du Parlement » a écrit le député Markar Esayan.

Envisage-t-il de faire également visiter à ces élèves d’origine arménienne le Parlement arménien à Erévan ainsi que le mémorial du génocide des Arméniens à Erévan. Génocide perpétré par la Turquie au cours duquel périrent des députés Arméniens du Parlement ottoman...

Krikor Amirzayan

dimanche 19 novembre 2017,Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=149724

ARMENIENS DU LIBAN

Les Arméniens du Liban : cent ans de présenceL'Orient-Le Jour

Vient de paraître

L'ouvrage historique publié aux Presses de l'Université Saint-Joseph a fait l'objet d'une présentation, vendredi dernier, au Salon du livre francophone de Beyrouth.

Anne-Marie El-HAGE | OLJ14/11/2017

Cent ans déjà que les Arméniens ont trouvé refuge au Liban, fuyant le génocide perpétré par l'Empire ottoman. Que sont-ils devenus au bout d'un siècle ? Quelle a été leur contribution au développement du Liban ? À ces questions parmi tant d'autres, qui mettent en exergue la nécessité pour les Arméniens du Liban de maintenir leur identité arménienne, tout en devenant libanais à part entière, l'ouvrage historique Les Arméniens du Liban, cent ans de présence apporte des réponses. Entrepris par une trentaine de chercheurs sous la direction de Christine Babikian Assaf, Carla Eddé, Lévon Nordiguian et Vahé Tachjian, ce livre, publié aux Presses de l'Université Saint-Joseph, a fait l'objet d'une présentation, vendredi dernier, au Salon du livre francophone de Beyrouth. Il fait suite à l'ouvrage Les Arméniens, 1917-1939 : la quête d'un refuge, publié en 2006 par le même éditeur. Devant une salle pleine à craquer, les historiens Vahé Tachjian, Boutros Labaki et Henry Laurens et l'archéologue Lévon Nordiguian ont tour à tour intervenu dans un débat modéré par Mme Babikian Assaf, historienne et doyenne de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'USJ.

 L'influence arménienne au LibanLes Arméniens du Liban, cent ans de présence ne peut se lire d'un trait. Avec ses 500 pages et ses 350 photos, le livre est un concentré de vies, d'histoires, de thèmes et d'événements. Composé de quatre grandes parties, non seulement il raconte les Arméniens dans la cité et se penche sur des parcours collectifs et individuels, mais il montre la richesse de l'apport des Arméniens, leur influence sur le plan culturel notamment. À tel point qu'il décrit Beyrouth comme « capitale culturelle arménienne ». Des témoignages et récits de vie viennent étayer ce travail titanesque, parmi lesquels des membres de la communauté arménienne parfaitement intégrés à la société libanaise, mais aussi d'autres, peu ou pas intégrés.

La photo occupe une place de choix dans cette recherche à plusieurs mains. Il faut dire que « les photographes arméniens ont joué un rôle prépondérant dans la capitale libanaise », explique Lévon Nordiguian. « Entre le XIXe et le début du XXe siècle, il n'existait pas une ville du Proche-Orient qui n'abritait pas un ou plusieurs photographes arméniens », révèle l'archéologue, précisant que Beyrouth était alors l'une des capitales provinciales de l'Empire ottoman les plus actives. À titre d'exemple, raconte-t-il, « les frères Sarafian se sont installés à Beyrouth à partir de 1887, d'abord rue de l'émir Bachir, puis à Bab Idriss. En 1920, avec l'arrivée massive des Arméniens fuyant le génocide, ce quartier était déjà le cœur de la photographie du pays ». Et d'ajouter que « dans les années

soixante, un peu plus de 60 % des photographes opérant à Beyrouth étaient arméniens ». « Ils se sont imposés par leur talent et leur savoir-faire », observe-t-il, citant quelques photographes arméniens célèbres, comme Manoug, les frères Jean et Harry Naltchayan, Varoujan... qui étaient sollicités par les stars, les hommes politiques ou par des institutions de prestige comme la MEA. Avec son lot de saccages et de pillages de commerces, la guerre civile est venue balayer et détruire une grande partie des documents de l'époque, déplore M. Nordiguian.

 Une richesse pour l'histoire du LibanL'ouvrage « permet de comprendre la communauté arménienne du Liban », fait remarquer à son tour l'historien Vahé Tachjian. À savoir ses origines, les camps de réfugiés, la vie quotidienne, la construction progressive des quartiers... « Des sources écrites sont à la base de ce travail », souligne-t-il, précisant que « la plupart de ces sources sont rédigées en arménien et qu'il faut une bonne maîtrise de la langue pour les comprendre ». Accompagnés de 350 photos rassemblées de diverses sources, bibliothèques, associations, archives personnelles et universitaires, les textes permettent de plus, de manière générale, « d'enrichir la connaissance de l'histoire du Liban », assure M. Tachjian. Il illustre ses propos par des photos de groupes d'orphelins à leur arrivée au Liban en 1920, au port de Beyrouth, ou dans des orphelinats à Ghazir, Antélias, Jbeil, Saïda et au Chouf. Des photos qui montrent également d'anciennes demeures, palais, paysages ou lieux emblématiques libanais.

« Ma famille a été témoin des massacres d'Adana en 1920 et mon oncle figure parmi les victimes », révèle de son côté l'historien Boutros Labaki, dont le grand-père originaire de Baabdate avait émigré en Cilicie. Sur l'arrivée au Liban de la famille de son père après la déportation, il observe qu'elle « parlait le turc et un peu l'arménien ». Et d'observer que dans les années cinquante, lors de la campagne électorale, les discours électoraux commençaient en arménien et se poursuivaient en turc. « La communauté arménienne était surtout turcophone à l'époque », explique-t-il. Et d'observer que le Liban est le pays où les Arméniens ont le mieux réussi à conserver leur identité. « Le système communautaire libanais repose sur l'indépendance des communautés, note-t-il. Les Arméniens ont su épouser ce système qui leur assurait une participation à la vie politique et leur permettait de préserver la langue arménienne au sein de leurs écoles. »

L'historien français Henry Laurens salue enfin l'ouvrage qui, à partir d'une trentaine d'études, « permet d'identifier l'évolution d'un groupe de réfugiés sur des décennies ». « Un livre nécessaire, mais à la fois splendide par son iconographie, d'une richesse telle qu'on pourrait passer des heures rien qu'à regarder les photos », souligne-t-il. Il précise que « le travail, comme tout ce qui est libanais, relève à la fois du particulier et de l'universel ». Le professeur Laurens, qui avoue « ne pas connaître le sujet alors qu'il est historien », se penche sur le processus « d'arménisation » des réfugiés arméniens à leur arrivée au Liban. « La grande masse était turcophone. Il était impensable qu'elle continue à parler la langue de

l'oppresseur, quitte à perdre sa langue », conclut-il, constatant que la transformation s'est opérée en deux ou trois générations.

https://www.lorientlejour.com/article/1083874/les-armeniens-du-liban-cent-ans-de-presence.html

POLOGNE

Le ghetto juif de Varsovie aura son propre muséeEurope1

09h58, le 18 novembre 2017 Le musée doit être installé dans l'ancien hôpital du ghetto ou travaillait notamment le célèbre médecin Janusz Korczak, déporté à Treblinka avec des enfants juifs.

La Pologne a annoncé vendredi la création d'un musée du ghetto de Varsovie, où les Allemands nazis avaient enfermé près de 500.000 Juifs, morts plus tard de faim et de maladies ou exterminés dans le camp de Treblinka. "Le musée sera installé dans un bâtiment qui au temps du ghetto a servi d'hôpital pour enfants. Il sera établi en collaboration avec l'Institut historique juif (ZIH)", a déclaré le ministre de la Culture Piotr Glinski en présentant aux médias le bilan des deux premières années de travail de son ministère. "Varsovie a droit à un tel musée. Elle a droit de rendre hommage à près d'un tiers de ses habitants qui ont péri derrière les murs du ghetto", a de son côté déclaré le directeur du ZIH, Pawel Spiewak. "Ce fut le plus grand ghetto dans les territoires occupés par les Allemands et le plus tragique. Il y a tant de choses a raconter", a-t-il ajouté.

Un fragment de mur. L'ancien hôpital des familles Bershon et Bauman dans la rue Sienna, construit à la fin du 19e siècle, est situé tout juste à côté de l'unique fragment préservé du mur du ghetto. "Il n'y pas pas d'endroit plus parlant que cet hôpital", a ajouté Spiewak. "Du haut du troisième étage, on peut apercevoir l'unique fragment du mur n'ayant pas été détruit lors de la destruction du ghetto par les nazis". C'est dans cet hôpital qu'avait travaillé avant la guerre le célèbre médecin, pédagogue et écrivain Janusz Korczak, qui avait choisi d'être déporté vers Treblinka avec les enfants du ghetto.

300.000 juifs dépotés vers les chambres à gaz. Varsovie s'est dotée en 2014 du Musée Polin de l'histoire des Juifs de Pologne qui retrace leur passé millénaire. Selon Spiewak, le ghetto de Varsovie n'y représente qu'un fragment infime de l'exposition. Les Allemands créent le plus grand de tous les ghettos juifs de la Seconde guerre mondiale en octobre 1940, un an après avoir envahi la Pologne le 1er septembre 1939. Derrière un mur construit autour du quartier juif au cœur de la capitale, près d'un demi-million de juifs de Varsovie et de sa région sont enfermés sur trois

kilomètres carrés. Entre juillet et la mi-septembre 1942, les nazis déportent quelque 300.000 juifs du ghetto vers les chambres à gaz du camp de Treblinka, à 100 km de Varsovie. Le 19 avril 1943 éclate l'insurrection du ghetto, vouée d'avance à l'échec.

http://www.europe1.fr/international/le-ghetto-juif-de-varsovie-aura-son-propre-musee-3495962

ANTISEMITISME

Tweet «antisémite» de Gérard Filoche: Jacques Attali va porter plainte20 Minutes

JUSTICE « Ce que sous-tend ce photomontage, c’est une hostilité à la mondialisation dont le judaïsme est considéré comme une métaphore paroxystique », a notamment déclaré l’ancien conseiller de Mitterrand…

H. B.

Publié le 19/11/17 à 11h04 — Mis à jour le 19/11/17 à 12h09

Déjà visé par une procédure d’exclusion du PS, Gérard Filoche va bientôt être la cible d’une plainte.  Jacques Attali a annoncé ce dimanche  au   JDD  avoir chargé ses avocats, Jean-Michel Darrois et Cyril Bonan, de déposer plainte lundi matin pour « incitation à la haine raciale » contre Gérard Filoche, qui a posté vendredi soir un tweet polémique jugé «   antisémite   ».

Cette figure de l’aile gauche du PS a publié sur son compte Twitter un photomontage montrant une image d’Emmanuel Macron les bras levés devant un globe terrestre, le bras orné d’un brassard ressemblant à un accoutrement nazi où la croix gammée a été remplacée par le signe dollar, sur fond de drapeaux américain et israélien, avec des photos de Patrick Drahi, Jacob Rothschild et Jacques Attali. Ce visuel était accompagné de quelques mots : « un sale type, les Français vont le savoir tous ensemble bientôt ».

« Un chef d’Etat qui serait la marionnette de quelques juifs, ce n’est pas nouveau »

« Un chef d’Etat qui serait la marionnette de quelques juifs, ce n’est pas nouveau. Ce que sous-tend ce photomontage, c’est une hostilité à la mondialisation dont le judaïsme est considéré comme une métaphore paroxystique. C’est une vieille accusation très banale. Sur le terrain de la métaphore antisémite et des appels au meurtre, ça n’est rien comparé à d’autres tweets que je reçois, et depuis longtemps. Il ne se passe pas un

jour sans que je signale à Twitter une menace de mort », a déclaré Jacques Attali au JDD.

Dénonçant « un photomontage immonde », la Licra (Ligue internationale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) va également saisir la justice. « Ce tweet de Gérard Filoche est une honte absolue relayant des contenus complotistes trempés dans l’obsession des juifs », a également souligné l’organisation sur Twitter.

Ce samedi, Rachid Temal, coordinateur du PS, avait annoncé l’ouverture d’une procédure d’exclusion à son encontre. « Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté ce tweet, insupportable, inexcusable et inacceptable. Il porte atteinte aux valeurs mêmes du socialisme, ainsi qu’à l’engagement de chaque jour et à l’action de terrain de ses militants contre le racisme et l’antisémitisme. Il constitue à ce titre un motif d’exclusion », a indiqué le PS dans un communiqué.

http://www.20minutes.fr/politique/2171767-20171119-tweet-antisemite-gerard-filoche-jacques-attali-va-porter-plainte

GENOCIDE DES TUTSI

Génocide au Rwanda. « Vers un non-lieu » pour l’opération Turquoise Ouest-France

Modifié le 16/11/2017 à 08:45 | Publié le 16/11/2017 à 08:44

La justice n’a pas jugé nécessaire d’entendre l’ex-chef d’état-major des armées dans l’enquête sur les possibles responsabilités de l’armée française lors du génocide de 1994 au Rwanda, ont annoncé jeudi à l’AFP les parties civiles, qui dénoncent une décision ouvrant « la voie à un non-lieu ».

La cour d’appel de Paris a confirmé, le 31 octobre, le refus du juge d’instruction d’auditionner l’ex-amiral Jacques Lanxade et son adjoint de l’époque, l’ex-général Raymond Germanos, comme le réclamaient l’association Survie, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH et LDH) et les autres parties civiles, qui accusent la force française Turquoise d’avoir sciemment abandonné aux génocidaires Hutus des centaines de Tutsi des collines de Bisesero, du 27 au 30 juin 1994.

« Ce refus de rechercher toutes les responsabilités éventuellement engagées, y compris celles des plus hauts responsables de l’armée française, compromet gravement l’enquête », affirment les trois associations dans un communiqué. « 

Cette décision pourrait ouvrir la voie à un non-lieu judiciaire », s’inquiètent-elles.

Cet acte « montre que si la justice enquête, elle le fait « pour l’histoire » et non dans la perspective de mises en examen et encore moins d’un procès », s’insurgent Fabrice Tarrit, co-président de Survie, et leur avocat Olivier Foks, joints par l’AFP.

Les rescapés, à l’origine de la plainte en 2005, affirment que les militaires français leur ont promis le 27 juin 1994 de les secourir pour ne le faire que le 30. Pendant cet intervalle de trois jours, des centaines de Tutsi ont été massacrés dans ces collines de l’ouest du Rwanda.

Depuis le 22 juin 1994, la force Turquoise, déployée sous mandat de l'ONU, avait pour mission de mettre fin aux massacres, en cours depuis deux mois et demi. 

Des officiers suffisamment autonomes

 L’enquête, instruite au pôle crimes contre l’humanité à Paris, semble démontrer que la découverte des réfugiés le 27 était connue des autorités françaises avant l’intervention militaire du 30, selon une source proche du dossier.

Mais pour le juge, qui a acté ce refus d’auditions fin août, la question de savoir si l’absence d’intervention des militaires pendant ces trois jours constitue un acte de complicité de génocide « ne concerne que les officiers qui ont déjà été entendus », tous membres de la force Turquoise, car ils bénéficiaient de suffisamment d’autonomie vis-à-vis de l’état-major à Paris.

Au terme de son audition en janvier 2016, le chef de la force Turquoise, le général Jean-Claude Lafourcade, a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, tout comme trois de ses subordonnés avant lui, échappant ainsi à des mises en examen.

Depuis, « l’enquête est quasiment au point mort », selon M. Tarrit. Les associations déplorent « que nombre d’auditions demandées en 2015 n’ont pas eu lieu et que des documents essentiels à la compréhension des événements n’ont pas été communiqués par le ministère de la Défense ».

Cette enquête, emblématique de la controverse sur le rôle de la France lors du génocide qui a fait 800 000 morts selon l'ONU, très majoritairement Tutsi, a depuis un an son pendant au Rwanda : en novembre 2016, Kigali a lancé une procédure contre 22 officiers français accusés d’implication dans le génocide, dont l’ex-amiral Lanxade et l’ex-général Lafourcade.

https://www.ouest-france.fr/monde/rwanda/genocide-au-rwanda-vers-un-non-lieu-pour-l-operation-turquoise-5382354

MASSACRE DE SREBRENICA

Au Tribunal pénal de La Haye, l’invention d’une justice internationaleLe Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie s’apprête à rendre le jugement de son dernier procès, celui de Ratko Mladic, orchestrateur de la tuerie de Srebrenica.

LE MONDE | 17.11.2017 à 14h30 • Mis à jour le 17.11.2017 à 18h57 | Par Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance) et Rémy Ourdan (La Haye, envoyé spécial)Composition du travail de Traik Samarah, sur Srebenica

Discrètement, loin des prétoires de La Haye, une quinzaine d’enquêteurs internationaux sont allés, au printemps 2017, marcher dans la région de Srebrenica. Les randonneurs ont emprunté le chemin exact de la « marche de la mort », telle qu’elle fut baptisée à l’époque : la fuite désespérée des survivants de l’enclave bosniaque de Srebrenica jusqu’à Tuzla, à travers collines et forêts, traqués par l’armée serbe. Certains enquêteurs ont découvert, émus, le mémorial de Srebrenica-Potocari, avec les tombes des quelque 7 000 prisonniers exécutés à l’été 1995 : un mémorial témoin d’une vérité historique qu’ils ont, au fil de leurs investigations, contribué à établir. Ils ont vu d’un autre œil ces villages qu’ils avaient arpentés durant des années à la recherche de charniers, de cadavres, de témoins. De vieux Bosniaques musulmans, revenus après la guerre et l’épuration ethnique, ont parfois reconnu leurs visages, vus à la télévision, durant la retransmission des procès. « De vieilles femmes nous arrêtaient pour nous remercier, nous enlacer, nous offrir le café… », raconte Peter McCloskey, un juriste américain qui dirige le pôle d’enquêtes sur Srebrenica.

Pour ces pionniers de la justice internationale, l’heure du dernier jugement a sonné. Près de vingt-cinq ans après le vote, le 25 mai 1993, de la résolution 827 du Conseil de sécurité de l’ONU, à laquelle nul ne prédisait un quelconque avenir tant la guerre faisait rage en Bosnie-Herzégovine, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), qui fermera ses portes le 31 décembre, s’apprête à vivre, le 22 novembre, son moment le plus historique : la décision des juges dans le dernier procès de première instance, celui du général Ratko Mladic, le commandant militaire de l’armée bosno-serbe, qui, de tous les conflits ex-yougoslaves et de toutes les forces combattantes, a, selon l’acte d’accusation, le plus de sang sur les mains. Mladic a été l’orchestrateur des pires carnages de la guerre,...

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RUBRIQUE EN ANGLAIS

Ronn Torossian Hired to do PR For Turkey; Is He Really an Armenian? By Harut SassounianPublisher, The California Courierwww.TheCaliforniaCourier.com The website Medium.com posted two articles by Louise Neu revealing that Ronn Torossian had signed a contract to represent Turkey as its PR agent! Torossian is President of the 5W Public Relations firm based in New York City. Justice Department records indicate that Torossian signed the agreement on May 25, 2017. His firm will get paid an additional $60,000 for the period of May 16-Nov. 16, 2017, which is automatically renewable for another six months. This payment is in addition to the amount specified in the contract signed on August 10, 2016. It is noteworthy that Torossian signed the agreement with Turkey nine days after Pres. Erdogan watched his bodyguards beat up a group of demonstrators in front of Turkish Ambassador’s residence in Washington, DC. Three days after the protesters were beaten and injured, Torossian published an article in The Algemeiner, titled: “Deport Radical Islamist Preacher [Gulen] and Maintain American Interests.” Interestingly, Louise Neu revealed that Torossian had written another article in Newsmax on Feb. 17, 2017, criticizing the media coverage of Michael Flynn’s resignation. Ironically, Torossian had written an earlier article in Newsmax on May 20, 2015, critical of PR Firm Levick Communications’ work for the Embassy of Qatar, in which he stated: “There are those who feel it is OK to spin for dictators and terrorists. Yet, this writer [Torossian] agrees with the owner of the world’s largest PR firm, Richard Edelman, who said, ‘PR is not like the law -- Not everyone deserves representation.” Contradicting himself, Torossian engaged in the hypocritical action of defending the interests of Erdogan, the dictator of Turkey! In addition, Torossian wrote on January 27, 2017, in The Observer, published by Pres. Trump’s son-in-law Jared Kushner, criticizing PR firms

that “whitewash repressive regimes….” He concluded: “dictators and terrorists don’t deserve any PR help.” I called Torossian’s office twice. Each time a staff member assured me that he would return my call. I never heard from him. Louise Neu had a similar experience when she tried to reach Torossian. When she tweeted him about his connections to Turkey and Trump associates, Torossian tweeted back: “I shot JFK! My ex-wife is Russian!!!! I even ate caviar this week!” Torossian is not only impolite in not responding to phone messages, but he is reported to have a bad temper against his employees and others! The New York Times described him as “brash and aggressively outspoken.” He is also reported to have business dealings with shady Jewish and Russian oligarchs, according to Louise Neu. Even though Torossian has an Armenian last name, I was not able to confirm if one or both of his parents are Armenians, or neither one! Ronn Torossian is also “a partner, Chief Marketing Officer and advisory Board member of JetSmarter,” according to his Linkedin profile. JetSmarter is a controversial company described as “uber for planes.” The CEO of JetSmarter is Sergey Petrossov, the son of Vatchagan Petrossov, who definitely has an Armenian name. The main reason I was interested in Ronn Torossian’s employment as a PR agent for Turkey is that there was a similar situation with Barry Zorthian who worked from October 1980 to February 1984 for the lobbying firm of Gray and Co., hired by Turkey. Zorthian was a former executive for Voice of America and Time, Inc. In 1968-69 he was the chief U.S. spokesman in Saigon, Vietnam. After I had become aware that Zorthian was simultaneously an executive at a lobbying firm for Turkey and Board Member of the Armenian Assembly of America, I called him to ask if his dual roles did not create a conflict personally or for his firm. As a sign of respect for a fellow Armenian, I cautioned him that if he answered my questions, it could lead to his dismissal from his job. Zorthian, 63, replied that he did not care if he lost his $65,000-a-year job as senior vice president of Gray and Co. He went ahead and honestly answered all my questions. Zorthian explained that he worked in the public relations office and not on the Turkey account which was handled by the firm’s lobbying department. As soon as my article was published on the front page of the California Courier on January 19, 1984, the Turkish newspaper Tercuman reported my interview with Zorthian which caused a great embarrassment to the Turkish Foreign Ministry, finding out that an Armenian-American was a top executive for the lobbying firm that was getting paid $300,000-a-year by Turkey. On Feb. 21, 1984, the lobbying firm’s vice chairman, Alejandro Orfila, told Zorthian that the Turkish Ambassador Sukru Elekdag was extremely irate reading the newspaper report. Orfila quoted Amb. Elekdag stating: “I hired

you guys to help me with my political problems, and instead you’re creating problems for me… You must do something drastic that I can report back to my government or else I’ll be forced to cancel the contract.” The PR firm’s chairman, Robert K. Gray, cut his vacation short in Acapulco, Mexico, and immediately returned to Washington. Zorthian was fired after rejecting Mr. Gray’s request to resign. Even though I was not pleased to see Mr. Zorthian lose his job, but as a young reporter who had started working as a journalist six months earlier, it was very satisfying that my obscure article made the headlines in Turkey and came to the attention of the Turkish Foreign Ministry and Amb. Elekdag.. Furthermore, the Washington Post wrote a lengthy article on April 13, 1984, quoting from my article and mentioning my newspaper as the source of this international controversy. I urged Zorthian to file a lawsuit accusing Gray and Co., of employment discrimination due to his national origin. Zorthian did file charges with the Washington, D.C. Office of Human Rights, claiming he was illegally fired because of his Armenian background. Unfortunately, I do not know the outcome of Zorthian’s lawsuit.. Both he and his wife have passed away since then. If Mr. Torossian is truly an Armenian, how could he do PR for Turkey? More importantly, how could Turkey hire him given Mr. Zorthian’s experience? 

http://www.thecaliforniacourier.com/ronn-torossian-hired-to-do-pr-for-turkey-is-he-really-an-armenian/

Osman Kavala: as I know him Agos

Arsinée Khanjian 11.08.2017 NEWS

Prof. Dr. Ayse Bugra's statement following her husband, Osman  Kavala 's arrest has been an alarming news and of concern to many of us. By now, we have heard about the detention of the Turkish businessman, Osman Kavala, which came as a shock two weeks ago.

He was arrested by the local authorities as he was getting off the plane in Istanbul on his way from another Turkish city where he had visited the Goethe Institute. On October 31, charges were finally made and he has been transferred since to Turkey's high security state prison, the Silivri penitentiary.

I met Osman, seven years ago, in Turkey. He's the man who instilled in me the trust I needed to feel in order to visit the country. 

 While there was so much inherent tension in our disrupted histories, he helped me understand that there was much to learn about today's Turkey. Later on, I had the privilege to work with Osman on many cultural and artistic projects, conferences, always over topics that addressed identity, history, and memory. Through his organization called Anadolu Kultur, he invited the creative voices of all minorities in the country - and others from abroad - to speak out and tell about their stories in every possible artistic form. Among his many creative endeavours, he has co-produced a short film, by Serge Avedikian, which won the Palme d'Or in Cannes, a few years ago. 

I can go on about Osman in length. I won't. I only would like to add that now he is imprisoned without a date for trial for another 4 months, possibly more. We are witnessing yet another unfortunate and worrisome example of the government's unrelenting purges at every level of the civil society in Turkey. I may add that often we are easily outraged by the arrests of activists, writers, academics, historians and we try to shape public opinion about the ongoing curtailment of civil rights in Turkey through their resistance.

Osman Kavala is introduced as a businessman, a successful one at that. However, that in itself makes his case less visible perhaps because of our tendency to pay attention to public figures who voice their discontent more overtly and directly. Osman has carried out through his own financial and civil support much respectable and countless interventions in Turkey's civil society to bring human rights, freedom of expression, and dialogue to the fore on behalf of all minorities. He's been instrumental in honouring diversity and inclusion in his country.

Osman Bey, you have been a friend to all who seek in Turkey and elsewhere in the world good work to be implemented in the name of humanity and the compassion we all can and should be capable of.  As an Armenian, I have learned more and better about the history of Turkish culture, its openness and ability to address a past and a present in the name of Turkey's wellbeing as a society. Moreover, you have never shied away to promote sincere and amiable exchange with neighbouring countries in the name of harmony, consensus and healthy cooperation. You  have served your compatriots with dignity, poise and ethics. Through your work, I have come to learn how one step at a time, each time, you could bring hope and provide the possibility to believe that we can bring change in trust and communication together. 

I shall always remain grateful for having met you and known the scope of your benevolent work, Osman Kavala.

http://www.agos.com.tr/en/article/19655/osman-kavala-as-i-know-him

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS-

SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Paris: Le mois de novembre à la Péniche Anako

Agenda - Paris: Le mois de novembre à la Péniche Anako - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu au mois de novembre 2017 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Péniche Anako

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Joana Mendil chante Aznavour

le jeudi 23 novembre 2017 à 20 h 30

Concert

Tarif unique : 20 € / Gratuit pour les moins de 15 ans

Joana Mendil : Chant Romain Berrodier : Piano Hary Gofin : Contrebasse Fred Perrot : Batterie À l’arrivée, une réussite incontestée. Les professionnels sont, à chaque fois, dithyrambiques dans leurs commentaires. Et en mai 2009, après des moins de montée en puissance de ce spectacle, la consécration : la venue de Charles Aznavour pour écouter Joana Mendil ! Cette 9e SAISON continue dans la chaleureuse ambiance de la Péniche Anako. Infos & Résa : 06 07 15 35 28 / [email protected]

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"Vank'ın Çocukları (Les Enfants de Vank) de Nezahat Gündoğan

le mercredi 29 novembre 2017 à 20 h 30

Projection

“Vank’ın Çocukları (Les Enfants de Vank) de Nezahat Gündoğan Projection sous l’égide de l’Organisation Terre et Culture, ACORT et l’Association de Sour Khatch Tebrevank. Réalisatrice: Nezahat GUNDOGAN Producteur: Kâzim GUNDOGAN Production: Miraz Yapim Music: Nazim CINAR et Mikail ASLAN

VOST – 70’ – 2016, Turquie, en langues turque, kurde et arménienne, sous-titré en français Un film documentaire qui retrace l’histoire d’une famille arménienne rescapée du massacre de Dersim en 1938. Les survivants de la famille se sont éparpillés en différentes cultures et croyances. Zeynep est enseignante et vit à İzmir. En 2000, elle apprend par hasard que sa mère est arménienne, née à Dersim. Après le massacre de 1938, elle fut adoptée par une famille musulmane, son nom fut changé d’Aslihan Kiremitciyan à Fatma Kiremitçi, son identité ethnique et sa croyance transformés en turque sunnite. Le documentaire témoigne du moment décisif où Zeynep organise une réunion avec la vraie famille de sa mère, dans son village natalVANK, avec les restes de son fameux édifice; l’église de HALVORI Surp Garabed (IXe siècle), théâtre d’un des massacres les plus sanglants de l’histoire de la Turquie et détruit en 1938. Ainsi, Zeynep découvrira l’histoire de sa mère et essaiera de s’approprier le vécu et les sentiments de son enfance. Pour Zeynep, la partie manquante de son histoire et celle de son identité est recomposée. (en présence du producteur)

https://penicheanako.org/agenda/2017-11-29-vank-in-cocuklari-les-enfants-de-vank-de-kazim-gundogan

Lire aussi :

Agenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du monde

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97103

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97518

Agenda - Paris : 12ème salon du livre arménien du 23 au 26 novembre 2017

Agenda - Paris : 12ème salon du livre arménien du 23 au 26 novembre 2017 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF) vous invite au 12ème Salon du livre arménien les 25 et 26 novembre 2017 de 11h à 19h sans interruption (entrée libre). (Centre Culturel UCFAF-JAF 6, cité Wauxhall - 75010 Paris M°République). Un rendez-vous à ne pas manquer.

12ème salon du livre arménien du 23 au 26 novembre 2017

Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF)

vous invite au 12ème Salon du livre arménien

Les 25 et 26 novembre 2017 de 11h à 19h sans interruption (entrée libre) Centre Culturel UCFAF-JAF 6,cité du Wauxhall 75010 Paris M°République

Un rendez-vous à ne pas manquer

Programme

3 Conférences exceptionnelles

Jeudi 23 novembre 2Oh Professeur Jean-Pierre Mahé Sur le thèmes : Les Rois Artaxiades et la Visibilité internationale de l’Arménie

Samedi 25 novembre à 17h Jean-Pierre Kibarian Sur le thème :Dersim

Dimanche 26 novembre à 16h Maitre Gerard Guerguerian Sur le thème : Nagorny Karabakh entre sécession et autodétermination

Dans le cadre de la biennale du Salon du livre arménien

Rencontre, débats, dédicaces, braderie de livres anciens. De très nombreux ouvrages seront à votre disposition.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97437

Agenda - Armen'Livres 2017 : 13ème Salon du livre arménien au Pôle Culturel d'Alfortville

Agenda - Armen'Livres 2017 : 13ème Salon du livre arménien au Pôle Culturel d'Alfortville - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison de la Culture Arménienne d'Alfortville a le plaisir de vous informer que cette année encore, la Maison de la culture arménienne organise son 13ème Salon du livre arménien. Le salon est ouvert au public de 11h à 19h les vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 Novembre 2017 dans la salle de convivialité du POC d'Alfortville (82 Rue Marcel Bourdarias, Parvis des Arts, 94140 Alfortville, France).

Armen'Livres 2017 : 13ème Salon du livre arménien au Pôle Culturel d'Alfortville

Invité d'honneur HAMAZKAYIN

Hamazkayin Central association Éducative, Culturelle et de Publication. (en France sous le nom @Hamaskaïne)

Plus de 1200 titres en Français, en Arménien, en Anglais et en Turc... avec une centaine de nouveautés 2017!

Un espace numérique avec tableau numérique, tablettes et ordinateurs...

PROGRAMMATION :

Vendredi 24 novembre

Atelier avec du matériel pédagogique innovant de l’association Hamazkayin réservé aux élèves des écoles et collèges franco-arméniens de la région parisienne (près de 150 enfants seront accueillis)

Les quatre écoles franco arméniennes de la région parisiennes sont invitées :

École Privée Saint Mesrop Arabian d’Alfortville (94) Ecole Tebrotzassère du Raincy (93) Ecole Hamaskaine Tarkmantchatz d’Issy-les-Moulineaux (92) ECOLE HRANT DINK d’Arnouville (95)

Samedi 25 novembre 2017 - 10h15

Emission "Cartes sur Table" à la Radio AYP fm 99.5 Avec la présence des représentants d'HAMAZKAYIN

Samedi 25 novembre 2017 – 18h

GRANDE CONFÉRENCE : Présentation de l’association HAMAZKAYIN de son histoire, de ses actions en mettant en avant la partie éducation et publication

Samedi 25 novembre - 14h/18h et Dimanche 26 Novembre 2017 - 14h/18h

Dédicaces de nombreux auteurs de livres parus récemment

Dimanche 26 novembre 2017

Un jury sélectionnera le gagnant du concours de bande dessinée en langue arménienne réalisé par les élèves des classes de cm1 cm2 6ème 5ème des écoles bilingues franco arméniennes sur le thème « Notre monde en 2050 ».

Le salon est ouvert au public de 11h à 19h les vendredi 24 samedi 25 et dimanche 26 Novembre 2017 dans la salle de convivialité du POC d'Alfortville.

82 Rue Marcel Bourdarias Parvis des Arts, 94140 Alfortville, France

Nous vous attendons nombreux

L'équipe Salon et l'équipe de direction de la Mca Alfortville

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97449

Agenda - Marseille : Journée portes ouvertes à l'association ARAM

Agenda - Marseille : Journée portes ouvertes à l'association ARAM - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (ARAM) ouvre ses portes à l'occasion d'une journée portes ouvertes le dimanche 26 novembre 2017 de 9h à 18h. Une occasion de visiter l'espace d’archivage, le fonds documentaire de l'association et rencontrer

les bénévoles.

Journée portes ouvertes à l'association ARAM

L'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (ARAM) ouvre ses portes à l'occasion d'une journée portes ouvertes le DIMANCHE 26 NOVEMBRE 2017 de 9H à 18H.

Une occasion de visiter l'espace d’archivage, le fonds documentaire de l'association et rencontrer les bénévoles.

La collecte digitale.

Lors de cette journée, l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose de numériser sur place, vos documents d’archives (Photographies, documents d’identités et administratifs, courriers et correspondances, registres, tracts...).

Nous lançons un appel au public pour collecter tous les documents qui traitent de l’arrivée des Arméniens en France au début des années 1920 et plus généralement de la diaspora arménienne en France. Ce processus permettra à chaque famille de conserver chez elle ses archives et de donner une nouvelle vie aux documents à travers son traitement digital.

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JOURNEE PORTES OUVERTES Dimanche 26 novembre 2017 - de 9h à 18h.

au 8 bis, place Pélabon (Quartier Saint-Jérôme) 13013 Marseille

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97586

Agenda - Paris - 8e RV des NAM : "Quand la société civile s’empare de la politique"

Agenda - Paris - 8e RV des NAM : "Quand la société civile s’empare de la politique" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Nouvelles d’Arménie Magazine en partenariat avec l’UGAB France

vous invite à la 8ème édition des Rendez-vous des NAM pour une conférence avec les députés Danièle Cazarian, Jacques Marilossian, Guillaume Kasparian et Nadia Essayan sur le thème: « Quand la société civile s'empare de la politique ? » Mardi 05 décembre 2017 à 20h00 au Centre Culturel Alex Manoogian (118 rue de Courcelles - 75017 Paris).

Nouvelles d’Arménie Magazine en partenariat avec l’UGAB France

vous invite à la 8ème édition des Rendez-vous des NAM pour une conférence avec les députés

Danièle Cazarian, Jacques Marilossian, Guillaume Kasparian et Nadia Essayan

sur le thème:

« Quand la société civile s'empare de la politique ? »

Six mois après les élections législatives qui ont vu l’élection de quatre député(e)s français d’origine arménienne, ou apparentés, à l’Assemblée Nationale, la montée en puissance de la société civile dans l’espace politique n’est plus à démontrer. Qu’est-ce que cela signifie en termes de transformation de la vie institutionnelle et politique à l’heure de la France de Macron ? Comment expliquer le “dégagisme“ qui caractérise la vie politique française depuis un an et qui se caractérise par l’apparition de personnalités issues du monde extra-politique ? Pour en parler mais aussi pour évoquer d’autres thématiques qui tiennent à coeur les Français d’origine arménienne, quatre députés Danièle Cazarian, Jacques Marilossian, Guillaume Kasparian (La République en marche) et Nadia Essayan (Modem), tous membres de la majorité présidentielle, ont répondu spontanément à l’invitation des NAM.

Mardi 05 décembre 2017 à 20h00

Centre Culturel Alex Manoogian 118 rue de Courcelles - 75017 Paris

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97473

Agenda - Conférence : La liberté d'expression en Turquie

Agenda - Conférence : La liberté d'expression en Turquie - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Antenne Jeunes Amnesty International Sorbonne organise une conférence le 6 décembre à 19h sur la liberté d'expression en Turquie (Sorbonne Université Paris 1 Panthéon Sorbonne 17 Rue de la Sorbonne / 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris).

Conférence : La liberté d'expression en Turquie

mercredi 6 décembre à 19:00 - 22:00

Sorbonne Université Paris 1 Panthéon Sorbonne 17 Rue de la Sorbonne / 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris

Qu'en est-il de la liberté d'expression en Turquie ? A l'heure actuelle plus de 150 journalistes et défenseurs des droits humains sont retenus en prison en Turquie. Le gouvernement d’Erdogan aborde avec peu de considération le concept de liberté d'expression. Ce principe est pourtant défendu par de nombreux textes de lois internationaux, à commencer par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, adoptée par l'ONU alors même que la Turquie était déjà un Etat-membre.

PRENEZ VOS BILLETS, C'EST ENTRÉE LIBRE ET GRATUIT ! (dans la limite des places disponibles)

L'antenne jeune Amnesty International Sorbonne vous invite dans le cadre de sa campagne "10 jours pour signer" à venir assister à une conférence sur ces questions. Des stands de pétitions seront dressés à l'entrée de la conférence sur différents cas de prisonniers d'opinion dans le monde. Il s'agit de soutenir ces personnes en demandant leur libération par votre signature !

Lors de cette conférence il s'agira de présenter et de commenter la situation actuelle au vu des informations et de l’engagement d’Amnesty International. Le tout sera présenté par la Présidente d'Amnesty International France, Camille Blanc, pour qui l'engagement en Turquie est majeur, surtout depuis les arrestations successives de juin et juillet 2017 de plusieurs membres d'Amnesty Turquie. Parmi ces membres on peut compter Eser Idil, Directrice d'AI Turquie récemment libérée, et Taner Kiliç Président de AI Turquie, toujours en prison.

Cette intervention sera suivie de celle d'un spécialiste de Paris 1 avec une approche socio-historique de l'évolution des droits en Turquie.

Enfin, nous aurons le plaisir d'avoir le témoignage de Muratcan Sabunca, Président de l'Association des Droits de l'Homme de la Sorbonne (ADHS) et fils du rédacteur en chef du quotidien turc Cumhuriyet, actuellement en procès en Turquie. L'occasion vous sera donnée de poser vos questions à la suite des interventions.

Venez nombreux et inscrivez-vous sur l'événement Ici ! https://www.eventbrite.fr/e/billets-conference-liberte-dexpression-en-turquie-39729950351

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97571

Agenda - Sèvres : 26ème Grande braderie de Noël de l'Association Chene

Agenda - Sèvres : 26ème Grande braderie de Noël de l'Association Chene - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Association Chene organise comme chaque année la 26ème Grande braderie de Noël samedi 9 et dimanche 10 décembre de 10h à 20h au Collège Arménien Samuel Moorat, 26 rue Troyon, 92310 Sèvres (M° Pont de Sèvres ; Tram: T2 Musée de Sèvres). Artisanat d'Arménie, livres avec dédicaces par les auteurs, CD, épicerie, cadeaux, bar-buffet, animations. Exposition du 1er concours photos de Chene. Au profit des activités de Chene en Arménie, Artsakh et Géorgie. Entrée libre. Repas traditionnel arménien le samedi soir.

Publié le 10 novembre 2017

Association Chene

Samedi 9 et dimanche 10 décembre de 10h à 20h

26ème Grande braderie de Noël de l'Association "Chene".

Artisanat d'Arménie, livres avec dédicaces par les auteurs, CD, épicerie, cadeaux, bar-buffet, animations.

Exposition du 1er concours photos de Chene. Au profit des activités de Chene en Arménie, Artsakh et Géorgie.

Entrée libre.

Repas traditionnel arménien le samedi soir: réservation repas : 06 03 82 02 62 (Garbis).

Rens. : 06 89 63 18 04 (Hovannès).

Collège Arménien Samuel Moorat, 26 rue Troyon, 92310 Sèvres (M° Pont de Sèvres ; Tram: T2 Musée de Sèvres)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97554

Agenda - Belgique : Expo sur "Les cent jours du génocide des Tutsi au Rwanda"Agenda - Belgique : Expo sur "Les cent jours du génocide des Tutsi au Rwanda" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ibuka Belgique et la Ville d'Ath vous invitent à l'exposition "Les cent jours du génocide des Tutsi au Rwanda" du 10 au 30 novembre 2017 à l'Hôtel de Ville (Grand-Place). Pour plus d'informations et réservation, vous trouverez ci-joint en pdf le carton d'invitation ainsi que l'affiche.

Ibuka Belgique et la Ville d'Ath

vous invitent à l'exposition

"Les cent jours du génocide des Tutsi au Rwanda" du 10 au 30 novembre 2017

à l'Hôtel de Ville (Grand-Place).

Grand Place 8, 1000 Bruxelles, Belgique

Pour plus d'informations et réservation, vous trouverez ci-joint le carton d'invitation, ICI, ainsi que l'affiche, ICI

Nous comptons sur votre présence

TÉLÉCHARGER :  Le carton d'invitation et l'affiche de l'exposition

http://www.collectifvan.org/pdf/08-42-31-8-11-17.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97523

Agenda : Chrétiens d'Orient. 2000 ans d'histoire | Institut du monde arabe

Agenda : Chrétiens d'Orient. 2000 ans d'histoire | Institut du monde arabe - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 26 septembre au 14 janvier, l'Institut du monde arabe accueille une exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire ». L'exposition éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Publié le 25 septembre 2017

Institut du monde arabe

Expositions

Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire

26 septembre 2017 - 14 janvier 2018

Adresse : 1 Rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris France

Réservez vos billets ICI https://billetterie.imarabe.org/selection/timeslotpass?productId=101090640535&lang=fr

L'exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire » éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Né à Jérusalem, le christianisme s’est rapidement diffusé à tout le Proche-Orient : il s'est implanté en Egypte et dans les actuels Liban, Syrie, Jordanie et Irak. Tout au long de l’Histoire, les chrétiens ont joué un rôle majeur dans le développement politique, culturel, social et religieux de cette région du monde.

Cette place singulière est ici mise en lumière au travers de périodes charnières : installation du christianisme religion d’Etat, conciles fondateurs, conquête musulmane, essor des missions catholiques et

protestantes, apport des chrétiens à la Nahda (renaissance arabe), renouveau des XXe et XXIe siècles. L'accent est également mis sur la vitalité actuelle des communautés chrétiennes du monde arabe, troublée par l’actualité récente.

Formidable diversité

Au fil du parcours, l’accent est mis sur la formidable diversité du christianisme, avec ses Eglises copte, grecque, assyro-chaldéenne, syriaque, arménienne, maronite, latine et protestante : chaque facette du christianisme oriental dans ses dimensions orthodoxe et catholique a sa place dans l’exposition.

Le parcours est jalonné d’œuvres patrimoniales majeures, dont de nombreux chefs-d’œuvre encore jamais montrés. Certains ont été prêtés pour l’occasion par les communautés elles-mêmes. Entre autres merveilles, les Évangiles de Rabula, un célèbre manuscrit enluminé syriaque du VIe siècle, et les premiers dessins chrétiens connus au monde, de Doura-Europos en Syrie, datant du IIIe siècle.

Cartes, maquettes, documentaires et archives diplomatiques mettent ces œuvres en perspective. A la clé : donner au visiteur la pleine mesure de l’implication des chrétiens d’Orient dans la vie culturelle, politique et intellectuelle du monde arabe.

L'exposition sera montrée au MUba Eugène Leroy, musée des beaux-arts de Tourcoing, du 17 février au 5 juin 2018.

L’Institut du monde arabe remercie chaleureusement les autres mécènes de l’exposition :

Docteur Nader Riad et Monsieur Raouf Abdel Messih

https://www.imarabe.org/fr/expositions/chretiens-d-orient-deux-mille-ans-d-histoire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97164

Agenda - Toulouse : Soirée autour des génocides du XXe siècle

Agenda - Toulouse : Soirée autour des génocides du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de la Journée de lutte contre le fascisme et l’antisémitisme, jeudi 9 novembre,

l'Espace diversités laïcité invite les Toulousains à participer à une table ronde proposée par le Mémorial de la Shoah sur le thème : "génocides du XXe siècle ; approches comparées". En janvier, le Centre Alban Minville accueillera une exposition du 8 janvier au 27 février 2018 sur le sujet conçue par le Mémorial de la Shoah. Le XXe siècle fut marqué par la volonté de certains pouvoirs en place de procéder à l’anéantissement physique et programmé d’un groupe humain. Cette exposition propose une approche comparée des trois génocides unanimement reconnus du XXe siècle : le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, le génocide des Juifs d’Europe, et celui des Tutsi au Rwanda. Engagé depuis plus de dix ans dans la connaissance et la prévention des génocides, le Mémorial de la Shoah propose ici une exposition à vocation pédagogique, offrant à tous et à toutes les clefs de compréhension de ces processus qui mènent à la destruction d’un peuple. Un outil de vigilance pour le présent et pour l’avenir. Vernissage le mardi 16 janvier à 18 h.

Mairie de Toulouse

Exposition "Les génocides du XXe siècle" en 2018

du 8 janvier au 27 février 2018 au Centre culturel Alban Minville

Le Mémorial de la Shoah a conçu, en 2014, une exposition intitulée "Les génocides du XXe siècle".

Souvent appelé "Siècle des génocides"», le XXe siècle fut marqué par la volonté de certains pouvoirs en place de procéder à l’anéantissement physique et programmé d’un groupe humain.

Cette exposition propose une approche comparée des trois génocides unanimement reconnus du XXe siècle : le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, le génocide des Juifs d’Europe, et celui des Tutsi au Rwanda.

Du grec "genos" (clan, groupe) et du latin "caedere" (tuer), le mot génocide, inventé fin 1943 par Rafael Lemkin, juriste juif polonais réfugié aux États-Unis, revêt une signification juridique bien précise et en cela se différencie des autres crimes de masse. « Nettoyage ethnique », « ethnocide », « politicide », crimes contre l’humanité…tous sont des infractions au droit pénal international d’une extrême gravité, mais ne sont pas de même nature. Si toutes les souffrances se valent, chaque crime de masse a sa logique et son mobile propre.

Engagé depuis plus de dix ans dans la connaissance et la prévention des génocides, le Mémorial de la Shoah propose ici une exposition à vocation pédagogique, offrant à tous et à toutes les clefs de compréhension de ces

processus qui mènent à la destruction d’un peuple. Un outil de vigilance pour le présent et pour l’avenir.

Cette exposition va intégrer le catalogue de prêts d’expositions de l’Espace diversités laïcité. Quelques panneaux seront présentés lors de la table ronde du jeudi 9 novembre.

Centre culturel Alban Minville 1, place Martin Luther King 31 100 Toulouse

Vernissage le mardi 16 janvier à 18 h

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97515

Agenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du mondeAgenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du

monde - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Amarrée sur le Bassin de la Villette, la Péniche ANAKO a accueilli depuis 2009 "des centaines d’artistes et des milliers de visiteurs, autour de concerts, jams, expositions et conférences, mettant en valeur les cultures du monde entier". Elle est notamment devenue l'un des rares lieux où Turcs et Arméniens de France se sont côtoyés intelligemment autour de la thématique sensible du génocide arménien, des réparations, de la justice, mais aussi et surtout de la culture. Fenêtre sur la diversité, la Péniche ANAKO est pourtant condamnée à cesser ses activités le 1er janvier 2018, son dossier (tout comme celui de la Péniche Cinéma) n’ayant pas été retenu par la Ville de Paris, à l'issue de l'appel d’offre visant à redistribuer les emplacements du secteur à des candidats commerciaux nettement plus "bankables". La pétition lancée en juillet 2017 indique que "cette décision revient à faire disparaître une association dont la mission est unique", bien au-delà de la diaspora arménienne qui en avait fait l'un de ses lieux de rencontre favoris. Vous aussi, signez et diffusez la pétition en ligne sur Change.org : elle a déjà dépassé les 11800 signatures (jeudi 14 septembre à midi) et sera adressée à Anne Hidalgo.

Rappelons que la Mairie de Paris accueille la communauté arménienne tous les 24 avril à l'Hôtel de Ville, dans le cadre des cérémonies de commémoration du génocide arménien. Sensibilisée à cette question, Anne Hidalgo ne peut donc ignorer que l'année 1915 n'a pas uniquement signé l'extermination du peuple arménien. C'est également toute une culture qui a été engloutie sur ordre du gouvernement Jeune-Turc. La Maire de

Paris ne peut décemment pas apposer sa signature en-bas d'un document qui acte la condamnation d'un lieu contribuant à faire revivre cette culture, et généreusement ouvert aux cultures du monde. Une épicerie flottante appartenant au groupe Carrefour (qui ne manque pas d'emplacements dans la capitale !) ne peut pas, ne doit pas remplacer une péniche culturelle telle qu'ANAKO.

Non, la Ville de Paris ne peut couler la Péniche ANAKO qui illustre si bien la devise de Paris, "Fluctuat nec mergitur".

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

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Sauvons la Péniche ANAKO

Change.org

Péniche ANAKO en péril !

Signez la pétition ICI

https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

Cher(e)s ami(e)s,

Depuis 2009, la Péniche ANAKO a accueilli des centaines d’artistes et des milliers de visiteurs autour de concerts, jams, expositions, et conférences mettant en valeur les cultures du monde entier. Elle se retrouve aujourd’hui en grand danger.

La Ville de Paris a cette année organisé un appel d’offre afin de redistribuer les emplacements du Bassin de la Villette. Malheureusement le dossier de la Péniche ANAKO n’a pas été retenu ; nous avons reçu début juillet une lettre nous invitant à “organiser le départ de la péniche de Paris”. N’ayant à notre disposition aucun emplacement pour la péniche à partir de janvier 2018, nous nous voyons sommés de préparer la fin de nos activités.

Cette décision revient à faire disparaître une association dont la mission est unique.

ANAKO, la “Péniche des cultures du monde”, a œuvré sans relâche pour

créer des rencontres et un engouement autour de cultures minoritaires menacées de disparition. Les cultures de plus de 75 pays ont été représentées dans la programmation de la Péniche ANAKO depuis sa création, ce qui a permis de formidables transmissions multiculturelles et des expériences musicales et artistiques difficiles à trouver ailleurs. La Péniche ANAKO est aussi un lieu de création phénoménale. Ses jams orientales et ses jams bluegrass (des événements mensuels) ont été l’occasion de rencontres, d’improvisations, et de créations véritablement uniques, la jam n’étant pas un style d’événement très commun en France. La Péniche ANAKO est enfin un lieu où la diaspora arménienne de France a pu se réunir et diffuser sa culture et son histoire.

Tout ce travail est aujourd’hui menacé. Et cette situation est d’autant plus regrettable que la Ville de Paris a retenu, à la place de la Péniche ANAKO et d’autres péniches indépendantes, les candidatures déposées par des organisations (dont un géant de la grande distribution) qui ont déjà de nombreux locaux à travers Paris. La survie de leur mission culturelle et artistique (si elles en ont une) ne dépend donc absolument pas de leur obtention d’un emplacement sur le Bassin de la Villette.

Nous demandons donc que la Ville de Paris revienne sur cette décision. Il est impératif que la Péniche ANAKO puisse continuer son travail de transmission et de création au vu de la communauté active et motivée qu’elle a construite depuis 2009.

penicheanako.org

https://www.facebook.com/peniche.anako/

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Signez aussi la pétition en soutien à la Péniche Cinéma qui subit le même sort !

C'est la péniche cinéma qu'on assassine

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Voir ICI l'agenda de la Péniche Anako pour septembre et octobre 2017

La presse en parle !

Marianne • Le Parisien • BFMTV • VivreParis.fr • Le Canard Enchaîné (no 5052) • lebonbon.fr • France3-régions • grazia.fr • Télérama-Sortir (no 3529) • Et Le Parisien encore ! • France Bleu

https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97103

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la

rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

CNEWS - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions Radio :

France Inter www.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0