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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Jeudi 22 juin 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN . Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez- vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIAJeudi 22 juin 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

22/06/2017 - Harut Sassounian - The California Courier L'ancien lobbyiste de Donald Trump au service de la Turquie

21/06/2017 - Amitiés kurdes de Bretagne Turquie : Les procès indignes de l’été 2017

22/06/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 21 juin 2017

22/06/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 22 juin

22/06/2017 - Ariane Bonzon - Slate.fr La Turquie envoie un premier navire de nourriture au Qatar

22/06/2017 - L'Orient le Jour Turquie: explosion près d'une installation de l'Otan

22/06/2017 - L'Orient le Jour Turquie: la justice lève l'interdiction de voyager pour Asli Erdogan

21/06/2017 - Nathalie Versieux - Le Temps L’armée allemande quitte la Turquie pour la Jordanie

22/06/2017 - Jay DESHMUKH - TV5monde Des réfugiés sud-soudanais se disent "en sécurité" dans un camp du Darfour

21/06/2017 - lautrequotidien.fr Jun 21 Le sourire de Nuriye et la mort du tyran

21/06/2017 - ARTE Turquie : les islamistes s'organisent contre l'AKP

21/06/2017 - TIERI BRIET - Médiapart Turquie, l'année où la justice est à nouveau assassinée

21/06/2017 - La Libre Belgique Turquie: Mathias Depardon dépeint un "climat de terreur" pour les journalistes, "on se retrouve dans une chasse aux sorcières"

21/06/2017 - Ouest France Le retrait des forces allemandes en Turquie approuvé au Bundestag

22/06/2017 - Challenges.fr Cinq millions de petits Irakiens ont besoin d'aide humanitaire, dit Onu

22/06/2017 - Boursorama Mossoul: l'EI fait exploser la mosquée où son chef s'était proclamé "calife"

INFOS COLLECTIF VAN

L'ancien lobbyiste de Donald Trump au service de la Turquie

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le gouvernement turc a décidé de payer Ballard Partners - l’agence de Brian Ballard - 1,5 million de dollars du 15 mai 2017 au 14 mai 2018. Brian Ballard est le lobbyiste de longue date du président Donald Trump. Il a levé 16 millions de dollars pour la campagne présidentielle de Trump. Ballard a engagé l’ex-député Robert Wexler (Démocrate-Floride) qui sera en charge du compte de lobbying turc. En tant que co-président du caucus de la Turquie, le député Wexler avait fait du lobbying et voté contre la résolution proposée le 10 octobre 2007 sur le génocide arménien. De plus, l’ambassade turque à Washington D.C. a signé un contrat avec Burson-Marsteller pour 1,1 million de dollars pour la période du 1er mai au 31 décembre 2017. Il est ironique de constater que, de 2012 à 2015, Burson-Marsteller avait fait du travail de lobbying pour The Alliance for Shared Values, un groupe lié au prédicateur turc musulman Fethullah Gülen auquel Erdogan est opposé et dont il exige l’extradition des États-Unis." Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 22 juin 2017.

La Turquie dépense 2,6 millions de dollars pour engager deux nouvelles agences de lobbying et de RP

De Harut Sassounian The California Courier www.TheCaliforniaCourier.com Éditorial du 22 juin 2017

La semaine dernière, mon éditorial portait sur la douzaine d’agences de lobbying et de relations publiques déjà engagées par le gouvernement turc. Ces dernières semaines, la République de Turquie a ajouté deux nouvelles agences : Ballard Partners et Burson-Marsteller.

Les officiels turcs ne semblent pas réaliser qu’avoir plus d’une douzaine d’agences de lobbying est non seulement un gaspillage d’argent, dû à une multiplication inutile, mais également un gaspillage de temps précieux pour les divers officiels de l’ambassade turque à Washington D.C., qui doivent passer chaque jour une grande partie de leur temps à donner des

instructions détaillées à ces agences de lobbying, à lire leurs rapports, à les commenter, à avoir des réunions avec elles, à transmettre leurs rapports au ministère turc des Affaires étrangères, accompagnés de longues explications, et de prendre des mesures correctives selon la réaction d’Ankara. À moins qu’un effort aussi intense et élaboré ne soit fait pour travailler avec toutes ces agences, les responsables turcs gaspillent tout simplement l’argent de leur pays.

Je suis ravi que le gouvernement turc ait décidé de gaspiller encore plus d’argent en acceptant de payer Ballard Partners - l’agence de Brian Ballard - 1,5 million de dollars du 15 mai 2017 au 14 mai 2018. Selon l’enregistrement de Ballard auprès du Département de la Justice, l’agence fournira au gouvernement turc « des services de conseils relatifs aux relations bilatérales USA-Turquie. » Les activités de lobbying comprennent le fait de « Conseiller et assister la Turquie en matière de communication avec les officiels gouvernementaux américains. Maintenir les relations américaines avec cet important allié de l’OTAN. »

Brian Ballard est le lobbyiste de longue date du président Donald Trump en tant que représentant de la Trump Organization à Tallahassee, Floride. Il a levé 16 millions de dollars pour la campagne présidentielle de Trump tout en étant son président des finances d’État et ensuite son vice-président de la commission d’investiture. Ballard a fait une déclaration affirmant « qu’il parlait toujours à Trump de temps à autre. » Susie Wiles, que Ballard a présentée à Trump pendant la campagne, a travaillé en tant que directrice de campagne de Trump en Floride. Elle travaille à présent pour Ballard Partners. Ballard a également engagé l’ex-député Robert Wexler (Démocrate-Floride) qui sera en charge du compte de lobbying turc. En tant que co-président du caucus de la Turquie, le député Wexler avait fait du lobbying et voté contre la résolution proposée le 10 octobre 2007 sur le génocide arménien. Son nouveau poste est une récompense pour son fervent soutien à la Turquie au Congrès pendant des années !

Selon le Tampa Bay Times, la première interaction avec Trump a eu lieu il y a plusieurs années quand il a écrit une lettre à Trump après avoir lu son livre, Art of the Deal, à laquelle Trump a répondu. Ballard lui a écrit en retour : « Si vous avez des problèmes en Floride, n’hésitez pas à me contacter. » Trump lui a téléphoné après avoir acheté la résidence Mar-a-Largo en 1985, et il a payé Ballard au moins 460 000 dollars, de 2013 à 2015, pour son travail de lobbying. Trump a personnellement appelé Ballard pour lui demander son aide lorsqu’il a lancé sa campagne présidentielle. Ballard organise à présent pour Trump un banquet de levée de fonds le 28 juin. Le coût est de 35 000 dollars par personne et de 100 000 dollars pour se joindre au comité organisateur.

Ballard ne fait pas secret de ses relations spéciales avec le président Trump : « J’imagine que si Hillary Clinton avait été élue, je ne serais pas là », a-t-il déclaré au Tampa Bay Times. Ballard a dit : « Il ne parle pas de sa manière de travailler ou de ses contacts avec le président. On l’a cependant aperçu à la Maison Blanche, et Trump maintient des relations

téléphoniques avec ses alliés. »

De plus, l’ambassade turque à Washington D.C. a signé un contrat avec Burson-Marsteller pour 1,1 million de dollars pour la période du 1er mai au 31 décembre 2017. Il est ironique de constater que, de 2012 à 2015, Burson-Marsteller a fait du travail de lobbying pour The Alliance for Shared Values, un groupe lié au prédicateur turc musulman Fethullah Gülen auquel Erdogan est opposé et dont il exige l’extradition des États-Unis. Le gouvernement turc aurait menacé les opérations de Burson-Marsteller en Turquie si l’agence continuait à travailler pour Gülen.

Burson-Marsteller est censé fournir « des services intégrés de relations publiques pour soutenir les objectifs de communication de l’ambassade de Turquie aux États-Unis. Les activités incluent les contacts avec les médias, suivi et analyses ; soutien aux actions ; interventions des parties prenantes ; conseil pour les réseaux sociaux ; et soutien aux consulats turcs à Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami et New York. »

Il convient de mentionner que malgré les millions de dollars que la Turquie dépense pour plus d’une douzaine d’agences de lobbying et de relations publiques très influentes, celles-ci n’ont pas réussi à contrer le grand nombre d’articles et les reportages télévisés critiquant le gouvernement turc pour l’agression, par les gardes du corps d’Erdogan, de manifestants pacifiques devant la résidence de l’ambassadeur de Turquie à Washington D.C., le 16 mai.

Ce fait renforce ma conviction que la Turquie gaspille des millions de dollars annuellement pour essayer de laver sa réputation aux USA, réputation encore plus ternie par la politique brutale du gouvernement turc tant en Turquie qu’à l’étranger !

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 22 juin 2017 – www.collectifvan.org

http://www.thecaliforniacourier.com/turkey-spends-2-6-million-to-hire-two-new-lobbying-and-pr-firms/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96686

Turquie : Les procès indignes de l’été 2017Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ces informations publiées sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le mercredi 21 juin 2017.

Amitiés kurdes de Bretagne

Les procès indignes de l’été 2017, qui assassinent la démocratie en Turquie

mercredi 21 juin 2017

Après les arrestations et les incarcérations arbitraires, après l’épuration à grande échelle de tous les corps de l’Etat, des universités, des écoles, des municipalités et des médias, est venu le temps des procès dont l’Histoire retiendra qu’ils sont dans la lignée de ceux qui sont l’apanage de toutes dictatures. Procès iniques pour les victimes, infamants pour les tenants de l’ordre, au comportement « lamentable et honteux », comme l’a stigmatisé Selahattin Demirtaş, co-président du HDP, dont le procès s’ouvrira le 6 septembre prochain devant la 13° chambre de la Cour d’assises d’Ankara.

Auparavant, devant cette même Cour d’assises, Figen Yüksekdağ, coprésidente également du HDP, aura comparu le 4 juillet prochain, si toutefois les audiences ne sont pas remises sine die. A l’une comme à l’autre il est reproché d’avoir fondé ou dirigé une organisation terroriste, de faire la propagande pour une organisation terroriste, d’avoir incité la population à la haine et l’hostilité, de l’avoir poussée au crime, incitée à violer la loi, à participer à des manifestations et à des réunions interdites. Figen Yüksekdağ et Selahattin Demirtaş encourent respectivement 83 et 142 années de prison.

Le procès contre Gültan Kışanak, co-maire de Diyarbakir, devrait s’ouvrira le 20 juin devant la Cour d’assises de Malatya et celui de Fırat Anlı, également co-maire de Diyarbakir, le 14 juillet devant la 2° chambre de la Cour d’assises de Diyarbakir. Le CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis) pour qui "rien ne justifie qu’on enferme et juge la démocratie locale" exige leur libération. Dans une lettre type que le CGLU propose, il est demandé la libération de tous les maires et co-maires actuellement emprisonnés. Cinq, parmi les quelques quatre-vingt-dix emprisonnés, vont être traduits en justice cet été.

16 juin 2017 : Huseyin Olan, co-maire de Bitlis, ville préfectorale de 65 000 habitants

Le 16 juin dernier s’est ouvert devant la 2e Cour pénale de Bitlis le procès de Huseyin Olan, co-maire destitué de Bitlis. Huseyin Olan a été interpellé le 25 novembre 2016, dans le cadre d’une opération "antiterroriste", en compagnie de Mehmet Emin Özkan et de Senayet Ata, co-maires de Güroymak, ville de la province de Bitlis de 22 000 habitants. Ils sont depuis tous les trois détenus dans la prison de Bitlis, accusés d’être membres d’une organisation terroriste, d’agir en faveur d’une organisation terroriste et d’organiser ou complices d’activités terroristes. Des perquisitions ont été opérées dans les mairies respectives et aux domiciles privés des co-maires.

16 juin 2017 : Ozcan Birlik, co-maire de Mutki (district de Bitlis)

Le 16 juin dernier s’est ouvert devant la 2e Cour pénale de Bitlis le procès d’Ozcan Birlik, co-maire destitué de Mutki (district de Bitlis). Ozcan Birlik a été interpellé le 14 décembre 2016, en compagnie d’İhsan Uğur, co-maire de Hizan et de Felemez Aydın, co-maire de Yolalan, dans le cadre d’une vaste opération contre les membres du KCK?, accusés d’être la vitrine légale du PKK?. Les trois maires ont été, après une garde à vue de 7 jours, mis en détention le 21 décembre 2016 dans la prison de Bitlis.

23 juillet 2017 : Tuncer Bakırhan, co-maire de Siirt, ville préfectorale de 120 000 habitants

Né à Kars en 1970, diplômé de la célèbre université Uludağ de Bursa en sciences économiques, Tuncer Bakırhan, co-maire de Siirt, a connu la prison à l’âge de 19 ans, alors qu’il était encore à l’université, avec comme chef d’accusation "propagande pro-PKK". On le retrouve, ensuite, au fil des ans, dans des différentes instances du parti kurde sans cesse interdit et sans cesse recréé, qu’il s’appelle HEP, HADEP, DEHAP, BDP ou HDP. En 2005, alors qu’il est président du DEHAP (Parti démocratique du peuple), un tribunal d’Ankara le place sous contrôle judiciaire ainsi que huit autres dirigeants du parti, pour "soutien volontaire à une organisation clandestine" et "appartenance à une organisation armée". Quel était son crime ? D’avoir employé le mot "Sayin" en parlant d’Abdullah Öcalan ("sayin" est une marque de respect équivalente à "honorable" ou "estimé"). Le 16 novembre 2016, Il est interpellé, mis en garde à vue et conduit à la prison de type de type F de Bolu. Il sera présenté le 23 juillet devant la 2° Cour pénale de Siirt avec comme chef d’accusation : "collusion avec un groupe terroriste armé".

1er août 2017 : Özlem Kutlu, co-maire de Kumçatı (district de Şırnak

Özlem Kutlu, co-maire de Kumçatı, a été interpellée et placée en détention le 9 décembre 2016 à la prison de Şırnak. Mehmet Demir, également co-maire de Kumçati, a été interpellé 4 jours plus tard et conduit également à la prison de Şırnak. Les locaux municipaux ont été perquisitionnés par les forces de l’ordre ainsi que les domiciles privés des co-maires. Kumçatı (10 000 habitants) est située dans une zone sensible, entre Şırnak et Cizre, près de la frontière turco-irako-syrienne. On se souvient tristement du siège de Cizre de février 2016 au cours duquel l’armée turque a employé des armes chimiques pour punir la population civile. Les co-maires ont été destitués et un administrateur a été nommé par décret ministériel par le sous-gouverneur de Şırnak. Une enquête pour "terrorisme" a été diligentée par le bureau du procureur. L’ouverture du procès de Özlem Kutlu est prévue pour le 1° août.

9 août 2017 : Sabite Ekinci, co-maire de Varto (province de Muş)

Sabite Ekinci, co-maire de Varto, font partie comme Özlem Kutlu des 35 femmes maires BDP en détention (sur un total de 94 co-maires aujourd’hui emprisonnés). Toutes ont été destituées et remplacement illégalement par un administrateur nommé par le ministère de l’Intérieur. Ainsi Varto, ville de 10 000 habitants, est sous la tutelle du sous-préfet Mehmet Cetin.

Enseignante de profession, Sabite Ekinci a été élue, avec le co-maire Hüseyin Güneş, avec 63% des voix. Cette institutionnalisation de co-maires, en 2014, a fait faire aux femmes un bond prodigieux dans l’accès aux responsabilités politiques, avec les retombées positives dans tous les secteurs de la vie sociale, culturelle et économique. Le nombre de femmes maires n’était que de trois en 1999. Mais la Turquie, qui ne reconnait pas cette pratique instituée dans toutes les organisations kurdes, en a pris ombrage. Varto, qui avait été en août 2015 le théâtre de sanglants affrontements entre un commando armé du PKK et des éléments de l’armée turque, a été l’objet d’une descente des forces anti-terroristes, qui ont procédé à des perquisitions dans les locaux de la mairie, mais aussi au domicile de la co-maire, au centre culturel, au siège du parti pro-kurde, à la recherche de documents pouvant étayer l’acte d’accusation d’appartenir à une organisation terroriste. Placée en garde à vue le 4 novembre 2016, Sabite Ekinci a été mise en examen le 9 et incarcérée le lendemain à la prison de Muş. Son procès s’ouvrira le 9 août devant le tribunal correctionnel de Varto. Le maire communiste de Grigny, Philippe Rio, qui avait reçu Sabite Ekinci en 2015, apporte, au nom de sa ville toute entière, son soutien à la co-maire de Varto : "c’est en résistant à la haine que nous pourrons contribuer efficacement au retour à la paix, à la protection des libertés publiques, au respect du droit de toutes les minorités et de la démocratie".

Parrainage de Zeynep Sipçik, co-maire emprisonnée, par Laurent Russier, maire de Saint-Denis

Zeynep Sipçik, co-maire de Dargeçit (province de Mardin), fait partie des centaines, voire des milliers d’élus kurdes destitués de leurs mandats et incarcérés en Turquie, au cours des deux dernières années. Arrêtée le 31 mars 2016, elle est détenue depuis dans la prison de Sincan, non loin d’Ankara. Comme des milliers de militants politiques kurdes et de l’opposition qui croupissent dans les geôles turques, elle est accusée de "participation à une organisation terroriste". Pour marquer son soutien aux élu(e)s kurdes emprisonné(e)s, et dénoncer la répression politique sans précédent exercée par le régime d’Erdogan, Laurent Russier, maire de Saint-Denis, a décidé de parrainer officiellement Mme Zeynep Sipçik : "je m’engage à faire connaître aux autorités de notre pays, mais aussi des autorités turques, la situation de Madame Sipçik et de tous les co-maires HDP menacés. La France et l’Union européenne doivent faire clairement entendre à la Turquie, membre du Conseil de l’Europe, qu’elle ne pourra impunément violer les droits humains".

André Métayer

http://www.akb.bzh/spip.php?article1215

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96694

Presse arménienne : Revue du 21 juin 2017Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 22 juin 2017.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 21 juin 2017

Arménie-UE

Polémique entre le Chef de la Délégation de l’UE et les autorités arméniennes/ Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun et Haykakan Jamanak rendent compte de la conférence de presse du Chef de la Délégation de l’UE, l’Ambassadeur Piotr Switalski, qui a saisi cette occasion pour rejeter les accusations d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Arménie formulées à son encontre par les autorités arméniennes. Pour mémoire, suite à sa critique publique de la conduite des récentes élections législatives dans le pays, le Ministre de la Justice David Haroutiounian et le porte-parole du parti Républicain l’avaient exhorté à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Arménie (cf. revue du 16.06). L’Ambassadeur a nié ces accusations, affirmant que ses commentaires « amicaux et constructifs » étaient en accord avec les déclarations antérieures faites par d’autres responsables européens. « Il y a des problèmes sur lesquels nous, en tant qu’Union européenne, avons non seulement le droit, mais aussi le devoir de parler. Nous le faisons parce que nos partenaires arméniens ont accepté certains arrangements pour notre engagement ». Le diplomate a soutenu que le bon déroulement des élections faisait partie des réformes politiques que les autorités arméniennes s’étaient engagées de mettre en oeuvre en contrepartie de l’aide financière fournie par l’UE. « Ces accords de financement ne sont pas imposés.

Ils sont négociés et convenus par les deux parties ». S’agissant du rappel des autorités arméniennes selon lesquels l’Arménie était un pays souverain, l’Ambassadeur a répondu que « les Arméniens comprenaient parfaitement que les menaces à la souveraineté de leur pays se trouvaient ailleurs et non pas dans notre soutien amical ».

La réaction des autorités arméniennes ne s’est pas fait attendre : le porte-

parole du parti Républicain, Edouard Charmazanov a dit à l’intention de l’Ambassadeur qu’il n’entrait pas dans les fonctions d’un homme politique et d’autant plus d’un diplomate de « se vexer » et que l’Ambassadeur aurait pu voir aussi les progrès dans ce pays.

L’UE allouera 3 millions d’euros à l’Arménie pour venir en aide aux réfugiés syriens/ Le fonds fiduciaire régional de l'UE financera de nouveaux projets pour un montant total de 275 millions d'euros pour aider les réfugiés syriens et leurs communautés d'accueil en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Iraq, dans les Balkans occidentaux et en Arménie. Les projets seront centrés sur l'éducation, la santé, le soutien des communautés locales, l'inclusion sociale. Les fonds qui seront alloués à l’Arménie pour subvenir aux besoins des réfugiés syriens installés dans ce pays s’élèveront à 3 millions d’euros. Ils viseront à renforcer leur accès aux services de santé et psychosociaux, en améliorant les conditions de logement, en offrant davantage de possibilités économiques et en facilitant l'intégration des élèves et des étudiants. / Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun

Politique intérieure

Les accusations contre le général Samvel Babayan ont été allégées/ Haykakan Jamanak et Hayots Achkhar relèvent que les autorités chargées de l’application de la loi ont réduit les accusations portées à l’encontre du général en retraite Samvel Babayan, commandant militaire du HK pendant la guerre des années 90, arrêté le 21 mars dernier. Il était accusé de contrebande d’armes et de port d’armes illégales. Le Service de sécurité nationale avait allégué qu’il avait payé deux hommes pour faire importer en Arménie en contrebande des systèmes de roquettes Igla. Son arrestation avait eu lieu deux semaines avant les élections législatives. M. Babayan était officieusement affilié à l’alliance de l’opposition Ohanian-Raffi-Oskanian, qui avait dénoncé les motivations « politiques » de son arrestation. L’avocat du général a fait savoir, le 20 juin, que son client n’était plus accusé de contrebande d’armes, mais il faisait face à des accusations de recel d’arme illégale et de blanchiment d’argent. Il risque jusqu’à 11 ans de prison s’il est reconnu coupable des accusations révisées. L’affaire pénale initiale pouvait l’enfermer dans la prison pendant 13 ans. Selon l’avocat, son client continue de clamer son innocence et croit être victime d’une affaire fabriquée. L’enquête de l’affaire étant terminée, Samvel Babayan serait prochainement jugé.

Conflit du HK

Nouvelles désinformations de Bakou/ Les porte-parole des Ministères de la Défense d’Arménie et du HK ont fermement démenti les informations des médias azerbaïdjanais, selon lesquelles, le 20 juin, un commando arménien aurait tenté de s’infiltrer, sur la ligne de contact, dans les positions azerbaïdjanaises, mais aurait été repoussé, en subissant des pertes et en laissant un de ses membres en otage. Selon le porte-parole du Ministère arménien de la Défense, il s’agit d’une nouvelle « invention »

du côté azerbaïdjanais, la partie arménienne n’ayant entrepris aucune tentative d’incursion.

Stepanakert a pour sa part récusé toute tentative d’incursion de la part des forces armées du HK, estimant qu’en diffusant des informations pareilles, la partie azerbaïdjanaise « prend ses désirs comme la réalité » et souhaite se glorifier dans l’espace virtuel. / Rapporté par les agences de presse

Tentative d’importer du sel et du thé azerbaïdjanais en Arménie/ Hayots Achkhar et Hayastani Hanrapetoutioun relèvent que le service douanier a prévenu l’importation illégale en Arménie, via la frontière arméno-géorgienne à Bavra, de plus de 500 kg de sel de table et de thé azerbaïdjanais à bord d’un minibus. Cet incident intervient quelques semaines après l’importation illégale de pommes azerbaïdjanaises, qui avait provoqué un scandale en Arménie et abouti au limogeage et aux poursuites judiciaires de quelques responsables des douanes, pour cause de complicité dans cette affaire.

Rédaction : Meri Hakobian

TÉLÉCHARGER :  Revue de la presse arménienne du 21 juin 2017

http://www.collectifvan.org/pdf/02-14-00-22-06-17.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96691

Collectif VAN : l’éphéméride du 22 juin

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 22 juin (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

22 juin 1239 -- Lors de la fête de saint Alban, une émeute antijuive éclate à Londres. Un juif est accusé de meurtre et plusieurs autres sont arrêtés par la suite. Le premier ministre du roi Henri III dirige l'enquête, qui se termine par l'exécution de plusieurs juifs. Israelvivra.com

22 juin 1639 -- Un autodafé a lieu à Valladolid (Espagne). L'Inquisition condamne 28 personnes au bûcher, dont dix accusées de « judaïser ». Israelvivra.com

22 juin 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : le North Carolina est à nouveau au large de Mersine, alors que le Montana a quitté la région. Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909

22 juin 1911 -- Accusé du meurtre rituel d'un garçon de douze ans, le juif Mendel Beilis est arrêté à Kiev (Ukraine), ce qui provoque des excès antijuifs. Après avoir passé deux ans en prison, Mendel Beilis sera acquitté le 28 octobre 1913, défendu par les plus célèbres avocats de Moscou. Israelvivra.com

22 juin 1914 -- Empire ottoman : 22 juin, à 2 heures, le chargé d'affaires grec à Washington et un officier de marine, le commandant Tsouklas, se rendirent chez le Président et conclurent la vente. Comme ils quittaient le cabinet de celui-ci, l'ambassadeur turc entrait, juste quinze minutes trop tard ! Imprescriptible.fr : LE REPRÉSENTANT PERSONNEL DU KAISER. WANGENHEIM S'OPPOSE A LA VENTE DE VAISSEAUX DE GUERRE AMÉRICAINS A LA GRÈCE

22 juin 1915 -- Empire ottoman /Gürun (vilayet de Sıvas) : une vingtaine d’hommes de Gürün sont exécutés sur la route d’Albistan, par Tütünci Hüseyin çavus et ses irréguliers. *** (Kévorkian, 2006 :553). Mass Violence - par Raymond Kévorkian

19 au 22 juin 1915 -- Empire ottoman /plaine de Harpout : 1 000 Arméniens des localités de la plaine, de Mezreh et de Harpout sont arrêtés chez eux et internés au Konak-Rouge de Mezreh. Le 23 juin, 900 d’entre eux sont mis en route et fusillés le 24 juin, au pied du mont Herogli par des çete de l’O.S. commandé par Çerkez Kâzım. *** (Piranian, 1937 :156-157, 167-177; Atkinson, 2000 :38; Davis, 1994 :123).

Mass Violence - par Raymond Kévorkian

22 au 24 juin 1915 -- Empire ottoman /Trébizonde : le Dr Bahaeddin Sakir, président de l’Organisation spéciale, entame une visite à Trébizonde le 22 juin. Le 24 juin, 42 notables arméniens, hommes politiques, principaux entrepreneurs, professeurs, sont arrêtés et mis en route par bateau le lendemain matin : ils sont noyés au large de Platana par des çete commandés par Tekkeli Nesad. *** (Kévorkian, 2006 :586). Mass Violence - par Raymond Kévorkian

22 juin 1915 -- Empire ottoman : le nouveau venu, un Kurde de quarante-cinq ans, arriva avec sa femme et ses cinq enfants de Constantinople. Immédiatement après leur toute première et brève rencontre, Bauernfeind remarque: « Le nouveau mutessarif [...] m’a bien plu. Il ne compte pas parmi les bavards modernes, mais a l’apparence d’être quelqu’un de bien instruit et de sérieux » ( Journal, 22 juin 1915). Après leur deuxième rencontre, Bauernfeind notait, enthousiasmé: « Cette fois encore il nous a bien plu. Sincère, gentil, viril, d’une politesse profonde, instruit et ami chaleureux des Allemands, il est issu d’une noble famille kurde de la région de Mouch » ( Journal, 23 juin 1915). © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Malatia 1915: carrefour des convois de déportés d’après le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind

22 juin 1915 -- Empire ottoman : « ...Soeur X. {Eva Elvers} et moi nous nous décidâmes à accompagner à Kharpout un des convois. Nous ne savions pas encore que le massacre en route avait été ordonné par le gouvernement et nous croyions pouvoir empêcher les brutalités des gendarmes et les attaques des Kurdes, dont nous connaissons la langue et sur lesquels nous avons de l'influence. « Nous télégraphiâmes alors au consul allemand d'Erzeroum, lui racontant que nous avions été congédiées de l'hôpital et lui demandant, dans l'intérêt de l'Allemagne, de venir à Erzingian . Il répondit : « Impossible de quitter mon poste, j'attends des Autrichiens qui doivent passer ici le 22 juin. » La suppression des Arméniens, Méthode allemande - Travail turc René Pinon Imprescriptible.fr : Les massacres

22 juin 1915 -- Empire ottoman : dès le lendemain matin, 19 juin, des villageois des localités environnantes de la plai¬ne, arrêtés chez eux durant la nuit, viennent remplir le konak, suivis le lendemain par des hommes interpellés à Mezreh et Harpout. Le 22 juin, environ un millier d'Arméniens, paysans et notables de la ville, sont détenus au Konafc-Rouge. Au cours de son séjour de deux semaines au konak, N. Piranian est témoin de différents artifices utilisés par le commandant de la garnison, Mehmed Ali bey, pour soutirer de l'argent aux détenus. Books.google

22 juin 1918 -- Empire ottoman : Djabouri Kano est convoqué par le

procureur qui ne trouve aucun prétexte pour l’inculper, mais le renvoie en prison. Le père Joseph, son secrétaire, l’a précédé à Alep, pour tenter de le faire libérer. Il va dans le Mont-Liban, à Deir-el-Choufa, informer le patriarche Rahmani. Celui-ci intervient aussitôt auprès des consuls d’Allemagne et d’Autriche et du délégué apostolique, Monseigneur Dolci. Mais les ennemis de l’évêque ne lâchent pas le dossier et ils établissent une liste des syriens catholiques d’Alep pour faire tomber avec lui toute la communauté syrienne catholique. Ils le mettent dans une cellule sale avec des détenus de droit commun. Ils font venir de Mardin Mansour Djabouri Kano et font également arrêter d’autres notables chrétiens. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Mardin. 1916-1918

22 juin 1919 -- Empire ottoman : le 22 juin, Refet, Ali Fuat et Rauf Orbay prennent le parti de Kemal et décident d'unifier les organisations de résistance sous les ordres d'un état-major unique. Kemal cesse alors toute relation avec le pouvoir impérial et constitue un nouveau pouvoir politique en Anatolie. Il s'assure le soutien des officiers initialement rétifs à sa politique. Wikipedia

22 juin 1940 -- Rethondes : signature de l’armistice entre la France de Vichy et l’Allemagne Nazie. La France est divisée en une zone occupée par l’armée allemande et une zone « libre », où le gouvernement sous la direction de Pétain s’installe à Vichy, et où la France conserve un semblant d’indépendance. ajpn

22 juin 1941 -- Début de l’offensive allemande contre la Russie. Hitler lance le gros de ses forces vers l’est qu'il estime être l’essentiel de son Lebensraum (espace vital allemand). Au fur et à mesure de l’avancée de la Wehrmacht, les Einsatzgruppen (groupe d’action) commencent le massacre des Juifs, des communistes, des partisans et des Tziganes. Les Einsatzgruppen (traduction littérale : « groupes d'intervention ») étaient des unités de police politique militarisées du IIIe Reich, crées dès l'Anschluss et chargées à partir de l'invasion de la Pologne, de l'assassinat systématique des opposants réels ou potentiels au régime nazi et en particulier des Juifs. Ces groupes sous l'autorité administrative de l'armée dépendaient pour les ordres opérationnels du Reichssicherheitshauptamt ( « Office central de la sécurité du Reich » ou RSHA) et agissaient dans les territoires occupés de l'Est (Pologne, Union soviétique et Pays baltes), à l'arrière du Front de l'Est. Ils étaient principalement composés par des membres de la SS, appartenant au RSHA (Gestapo, Kripo, SD) et par des membres de l'Ordnungspolizei ; ils comprenaient également des auxiliaires locaux de la police de sécurité, la Schuma. Leur action fut la première phase de la Shoah. On estime qu’environ un million et demi de Juifs sont morts des actions des Einsatzgruppen, dans un premier temps les fusillades (appelée Shoah par balles), et dans un deuxième temps les camions à gaz itinérants, avant la mise en place des camps

d'extermination pour la première vague en 1941 et parallèlement à ceux-ci pendant la deuxième vague en 1942. Divisés en 4 groupes de 800 personnes, aidés d’auxiliaires locaux le groupe A est passé au Nord par les États de Baltique, le groupe B a traversé Bialystok et Vitbesk vers Moscou. Le groupe C par Zhitomir, Kiev, et Krakow et le groupe D par Kaminetz, Odessa, et Stalingrad. La méthode des Einsatzgruppen : arrivés dans un village, ils rassemblent les habitants Juifs qui sont amenés en forêt, dans une clairière, où ils creusent un trou. Ils s’alignent devant ces trous et sont abattus (Shoah par balle). Certains non tués par les balles et sont enterrés vivants. D’autres se sont échappés de l’amoncellement de corps humains. (Archives INA). *****Après l'invasion de la Russie le 22 juin 1941, alors que la guerre est devenue totale, on voit mal ce qui aurait retenu Hitler d'entreprendre la destruction des Juifs d'Europe, certainement pas l'impunité dont bénéficièrent les responsables des "massacres" arméniens. CDCA, Actualité du génocide des Arméniens, préface de Jack Lang, Paris, Edipol, 1999. Wikipedia ajpn Imprescriptible.fr : A propos des documents Andonian et de la petite phrase d'Hitler

22 juin 1941 -- 300 juifs sont fusillés quand l'armée allemande occupe le village de Beresteczko (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine), où vivent environ 2 000 juifs. Les juifs sont installés à Beresteczko depuis 1523. Les fascistes ukrainiens se livrent à un pogrome au cours duquel de nombreux juifs sont tués à Kaunas (Kovno, R.S.S. de Lituanie). Israelvivra.com

22 juin 1942 -- Les SS et des collaborateurs baltes tuent 1 600 juifs lors d'une Aktion à Grodek (R.S.S. de Biélorussie). 2 000 juifs de Smolensk (R.S.S. de Biélorussie) sont assassinés par les SS quand ils quittent le ghetto de Sadki sur des camions à gaz en direction de Mogalenchtchina. 1 000 hommes, femmes et enfants sont dépordans un convoi qui part du camp de regroupement de Drancy au camp d'extermination d'Auschwitz. 29 juifs seulement survivent lors de la libération par l'armée soviétique, en 1945. Israelvivra.com

22 juin 1943 -- 80 juifs sont fusillés par la Gestapo lors d'une Aktion de deux jours à Bedzin (Pologne). Israelvivra.com

22 juin 1944 -- 700 juifs de Borislav (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz, où les SS les tuent dès leur arrivée. Israelvivra.com

21 et 22 juin 2007 -- Turquie : Erzurum accueille une conférence

négationniste. La deuxième conférence négationniste sur les relations Turco-Arméniennes se tient dans la ville Erzurum, les 21 et 22 juin 2007, annoncée en ces termes : « Des massacres ont été commis par les Arméniens contre des Turcs en 1915, beaucoup de charniers ont été trouvés et le processus continue toujours ». Erzurum va accueillir une conférence négationniste Collectifvan.org

22 juin 2008 -- ONU/Darfour : les agences de l’ONU, présentes au Darfour ont pris l’initiative le 22 juin 2008 d’un texte commun alertant sur la dégradation de l’aide humanitaire au Darfour (Statement on the humanitarian situation in Darfur). Cette démarche est révélatrice de la gravité de la situation sur le terrain. Collectif Urgence Darfour

22 juin 2010 -- Allemagne : PanARMENIAN.Net dans son article datant du 22 juin 2010 revient sur le procès intenté par l’avocat allemand Stefan Taschjian contre le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne en affirmant que les massacres des Arméniens pendant les années 1915/1916 sont un génocide d’après la Convention des Nations Unies de 1948, et en demandant la reconnaissance de la responsabilité de la République fédérale d'Allemagne dans le génocide, responsabilité identique, d’après la Cour constitutionnelle fédérale allemande, à la responsabilité du Reich allemand. Collectifvan.org

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=55141

TURQUIE

La longue marche des Turcs pour obtenir justiceAriane Bonzon — 22.06.2017 - 7 h 00, mis à jour le 22.06.2017 à 8 h 45

Un mouvement s'organise autour de marcheurs qui réclament une justice plus transparente. Or la justice a toujours été le point faible de ce pays aux traditions autoritaires.

Un frémissement, une esquisse, le début d’un front réclamant justice se dessinerait-il en Turquie? À l’initiative du principal parti d’opposition, le parti républicain du peuple (CHP, laïc, centre gauche), quelques 1000 marcheurs «pour la justice» sont partis d’Ankara jeudi 15 juin pour rejoindre Istanbul, à plus de 400 kilomètres de là. Ils devraient y arriver au moment du premier anniversaire de la tentative du putsch militaire du 15 juillet 2016, ce coup qui a échoué. C’est la première fois qu’un

mouvement d’opposition de cette ampleur se dresse contre le pouvoir en dénonçant l’arbitraire et en réclamant la justice, une justice indépendante et impartiale.

La justice a toujours été le point faible de ce pays aux traditions autoritaires. Dans son bilan de 2015, la Cour européenne estime ainsi que la Turquie a été l’objet de 2.900 arrêts, constatant au moins une violation de la Convention européenne des droits de l'homme depuis 1959. Le record. Un espoir a pu naître au tournant des années 2000, conforté par les premières réformes esquissées par le nouveau gouvernement de l’AKP. Espoir vite déçu en 2009-2010, lorsque de nombreux militaires et journalistes ont été arrêtés et accusés de vouloir mener un putsch contre le pouvoir islamo-conservateur en place. Des procès quasi-staliniens avaient suivi, et une certaine opposition libérale ou de gauche –aveuglée par sa haine des militaires et pensant que la fin excusait les moyens– ainsi qu'à certains égards l’Union européenne ont fermé les yeux sur les vices de procédures et les fausses preuves souvent fabriquées par les réseaux policiers gulénistes, du nom des fidèles de Fetullah Gülen, un imam nurcu exilé aux États-Unis, alors allié du président Recep Tayyip Erdoğan.

Les choses auraient peut-être tourné autrement si, à ce moment-là, s’étaient élevées des protestations pour exiger l’application d’une justice honnête, et une réforme en profondeur de la justice avait été menée. La manipulation judiciaire révélée, des procès équitables tenus, voire  une commission de réconciliation instaurée: tout cela aurait sans doute permis de contenir le pouvoir islamo-nationaliste.  

La dérive d'Erdogan aurait pu être évitée

Or l’histoire se répète depuis le putsch de juillet 2016. Mais, cette fois-ci, ce sont les gulénistes eux-mêmes (désormais ennemis du président Erdogan) qui sont livrés à la vindicte populaire, accusés d’être derrière ce coup d’Etat, tandis que les libéraux ainsi que les kémalistes (laïques) et la gauche se sont d'abord engouffrés dans ce narratif officiel –par haine des gulénistes– sans y regarder de plus près. Amnesty International estime qu'il y a 120 journalistes en prison et plus de 100.000 fonctionnaires démis de leur position dans les institutions du pays (éducation, santé, justice, police, armée) depuis un an. Et au moins 50.000 personnes ont été incarcérées depuis la proclamation de l’état d’urgence, tout cela le plus souvent sans jugement ni appel possible.

Quelles que soient les responsabilités réelles des accusés, si, dès l’été 2016, des messages demandant expressément des enquêtes et des procès équitables s’étaient fait entendre, avec manifestations à la clé, les relations dans l’opposition auraient été différentes et la dérive autocratique du président Erdogan plus limitée. Mais le Parti républicain du peuple, qui réclame aujourd’hui justice, ne s’est pas dissocié de la réaction des autorités à l'encontre des auteurs présumés de ce coup. Il ne s’est pas non plus opposé à la levée de l’immunité parlementaire des députés votée en mai 2016 par 373 voix sur 550, ce qui a tout à la fois

ouvert la voie à des poursuites contre 138 députés dont 50 du parti démocratique des peuples (HDP, autonomiste kurde) et au référendum du 16 avril conduisant à l’hyper-présidentialisation du régime. C’est pourquoi cette marche peut être considérée comme un tournant, un signe positif.

Un deuxième coup

Le mouvement a été lancé après le verdict condamnant Enis Berberoglu, député CHP et journaliste de Cumhuriyet, à 25 ans de prison. Il est accusé de violation de secrets d’État pour avoir fait fuiter une vidéo montrant des camions supposés transporter de l’aide humanitaire, alors qu'ils étaient remplis d’armes destinées, selon le quotidien d’opposition, à des djihadistes.

«Ce n’est pas un combat ou une demande qui concerne seulement Enis Berberoglu», a déclaré le président du CHP, Kemal Kılıçdaroğlu, en ajoutant qu’il marchait vers Istanbul au nom de «toute personne qui veut la justice». À 69 ans, celui-ci compare les purges à un « deuxième coup » . Il a pris la tête du cortège, dont les rangs grossissent au fil des villes traversées lorsque des individus les rejoignent malgré l’état d’urgence, la peur et le solide encadrement policier dont ils sont parfois l’objet.

Sans être un front commun d’opposition, cette marche a reçu quelques soutiens symboliques de personnes issues de la mouvance islamiste, tel que l’ancien président du Saadet (parti de la félicité) fondé par le mentor d'Erdogan. Quant aux réseaux gulénistes, que le pouvoir islamo-nationaliste accuse d’avoir fomenté le putsch militaire du 15 juillet 2016, ils sont décimés par les purges en Turquie, mais sont encore très actifs sur les réseaux sociaux et à l’étranger. Ils relayent l’initiative du CHP et lancent un appel pour que les procès faits aux putschistes soient «transparents». 

En réponse à cette mobilisation, samedi 17 juin, le président Erdogan a averti que Kemal Kiliçdaroglu ne devait pas s’étonner s’il se faisait arrêter: «Vagabonder en tenant un panneau “justice” n'apporte pas la justice. Si vous voulez la justice, l'endroit en Turquie pour trouver la justice est le parlement», a-t-il déclaré avant de préciser: si «les autorités judiciaires vous convoquent demain quelque part, ne soyez pas surpris». Réponse du président du CHP trois jours plus tard: «Si je prouve que toi et ton gouvernement avez donné des ordres aux tribunaux, démissionneras-tu comme un homme honorable?»

Le référendum du 16 avril sur l’hyperprésidentialisation du régime et la manière dont ont été couvertes de nombreuses irrégularités (voire de véritables fraudes électorales) indique que le pouvoir abandonne même ce vernis légaliste, qui est pourtant la marque de fabrique nombreux régimes à tendance dictatoriale. Or la marche et d’autres initiatives convergent vers l’exigence de plus de justice, protectrice effective des droits. Cela arrive maintenant sans doute trop tard mais c’est un frémissement démocratique notable.

La Cour européenne des Droits de l’Homme tourne le dos

Paradoxe, c’est à ce moment-là que la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) semble détourner les yeux des Turcs qui en appellent à elle pour obtenir justice. Ainsi a-t-elle jugé irrecevable dans l'affaire Köksal le recours d’un instituteur limogé et privé de tous ses droits, comme plusieurs milliers d’autres sanctionnés par le même décret-loi pour le même motif «générique» de soutien aux mouvements terroristes et collaboration avec des structures menaçant la sécurité nationale. La CEDH justifie ce rejet par le fait que l’intéressé n’aurait pas épuisé les voies de recours qui lui sont ouvertes au plan national.

Cette décision a été très mal vécue par les victimes des purges turques –en prison ou victimes d’une mort civile– comme l’illustre une caricature montrant le juge européen tournant résolument le dos à un prisonnier suppliant son aide.

Ainsi la CEDH est-elle présentée par certains opposants turcs comme ayant aggravé les violations des droits fondamentaux subis par ces dizaines de milliers de Turcs. 

En vérité, la CEDH n’est qu’une protection subsidiaire contre les violations des droits fondamentaux commises dans les pays du Conseil de l’Europe, ce sont les procédures nationales qui doivent constituer les protections principales. La CEDH n’intervient qu’en dernier lieu. Cependant les voies normales de recours en Turquie (cour constitutionnelle et tribunaux administratifs) semblent impuissantes à juger les demandes introduites depuis près d’une année, et la justice turque elle-même touchée par la purge n’a plus l’indépendance nécessaire pour imposer le respect du droit: ainsi les pressions exercées sur la justice ont été dépénalisées récemment, tandis que le Conseil supérieur de la magistrature est désormais composé de membres désignés par le président de la République de Turquie.

À la demande du Conseil de l'Europe, les autorités turques ont finalement mis en place une voie de recours extraordinaire supplémentaire sous la forme d’une «commission» chargée d’examiner en première instance le bien fondé des purges. C’est l’apparition de cette nouvelle procédure qui a permis à la CEDH de repousser le moment où elle acceptera des recours directs par lesquels elle était submergée. Et c'est ce qui est critiqué par l'opposition turque. 

Car, en pratique, cette nouvelle commission présente bien peu de garanties, par sa composition (nominations politiques) et par l’esprit qui règne dans le pays. Et il est à craindre que cette procédure ne se traduise par des années d’attente pour rien, c’est-à-dire qu’un certain nombre de Turcs arrêtés, voire suspendus de tous leurs droits, ne trouveront pas justice avant longtemps. Les critiques adressés à la CEDH paraissent donc fondées. Si cette nouvelle commission s’avère une garantie illusoire, la CEDH devra sans doute intervenir elle-même.

Sinon, les Turcs victimes des purges et les marcheurs pour la justice pourront dire que la CEDH n’aura pas tenu son rôle de protectrice des droits et qu’ils ont été abandonnés par l’Europe.

Ariane Bonzon Journaliste

http://www.slate.fr/story/147411/turquie-justice-marche#xtor=RSS-2

Jun 21 Le sourire de Nuriye et la mort du tyranlautrequotidien.fr 21/06/2017

En hiver, pendant les jours de neige de 1984, un loup était entré dans Istanbul. Il venait seul et affamé, surgi d’une forêt primaire qui s’étendait jusqu’aux portes de la ville. La bête a fait la Une des journaux, cherchant sa nourriture dans les rues de Şişli avant d’être abattue au fusil-mitrailleur, dans ce quartier où l’État a fait construire trente ans plus tard un palais de justice pharaonique, tout près des Trump towers qui sont encore un autre symbole de morgue et d’arrogance. C’est dans ce palais de justice que seront jugés, le lundi 19 juin 2017, Ahmet et Mehmet Altan. Le procureur d’Istanbul a requis contre chacun des deux frères la perpétuité multipliée par trois. Jeudi 22 juin, ce sera au tour d’Aslı Erdoğan de comparaître devant ses juges, quatrième audience d’un procès qui s’avère déjà interminable.

Les dieux de la littérature sont en colère : Ahmet Altan et Aslı Erdoğan sont deux immenses écrivains de langue turque, accusés l’un et l’autre d’avoir écrit dans les journaux des articles sans concession, incroyablement courageux tous les deux, au point de prendre inlassablement la défense des peuples et des minorités massacrés par l’État-AKP. Mais Ahmet Altan et Aslı Erdoğan étaient et demeurent aussi deux journalistes insoumis, attachés aux droits de l’homme comme pouvaient l’être Vaclav Havel et Anna Politkovskaïa, d’une manière à la fois intransigeante et joyeuse. Et si je parle de joie, c’est parce qu’il faut aussi une joie démesurée pour affronter la mort quand elle devient un principe politique, une obsession gouvernementale capable de rendre malade tout l’appareil d’ État. Par chance, leurs romans à tous les deux sont traduits en français, qui racontent des mondes très éloignés l’un de l’autre, avec deux écritures aussi divergentes que possible, mais d’une intensité humaine et d’une puissance narrative qu’on ne croise pas souvent, même dans une vie de lecteur affamé comme ce loup dans la neige.

Nuriye Gülmen et Semih Özakça

Pourtant, c’est un autre visage qui plane sur ces procès. Un visage irradié par une joie différente, plus difficile encore à comprendre. Une joie hors des limites humaines que nous connaissons tous. Et un visage devenu maintenant une icône en Turquie, celui d’une jeune chercheuse en littérature comparée qui s’est révoltée, elle aussi, contre le principe politique de la mort systématique, la mort infligée par l’appareil d’État turc à tous ceux qui continuent d’en contester l’iniquité et la violence. Ce visage et cette joie portent le nom de Nuriye Gülmen et j’ai tenté plusieurs fois de raconter son histoire, l’histoire démesurée d’une femme qui a acquis maintenant la stature d’un Gandhi ou d’un Mandela. Aujourd’hui, Nuriye en est à son 104 ème jour de grève de la faim, emprisonnée depuis mai comme son compagnon de lutte, Semih Özakça, un instituteur que son métier passionne au point de risquer sa vie lui aussi, pour continuer de l’exercer. Tous les deux, ils iront jusqu’au bout de leur combat pour la justice, préférant mourir plutôt que de renoncer à leurs droits. Leur courage est un enseignement d’une valeur irremplaçable, et chaque lettre que Nuriye a pu écrire depuis sa cellule est une leçon d’humanité simple et joyeuse.

Lettre et dessin de Nuriye Gülmen

Mais Nuriye a eu un premier malaise cardiaque cette semaine. Elle n’arrive plus à marcher et son état de santé a déjà subi des séquelles irréversibles. Dans son palais, le bourreau qui se prend pour un président de la République de Turquie a d’ores et déjà pris l’apparence d’une ordure sanguinaire, qui laisse mourir deux jeunes passionnés par leur métier plutôt que d’en faire des héros nationaux et de revenir sur ces milliers de limogeages qui ont saigné le pays.

Mais ce que disent les rues d’Istanbul, c’est que le jour où Nuriye va mourir, la révolte prendra feu dans les villes de Turquie et qu’il y aura à nouveau d’autres morts, comme pendant l’occupation du parc Gezi en 2013. Peut-être que le tueur d’Ankara attend ce jour lui aussi. Depuis qu’il a réussi à perdre son référendum truqué en avril, il sait qu’il n’a pas d’autre avenir que sa destitution par un peuple en colère. Comme autrefois Ceaucescu ou Honeker. C’est vrai, il faudra au moins une guerre civile pour déchoir le nouveau sultan d’Ankara, mais nous serons des millions à danser sur sa tombe.

Tieri Briet, le 20 juin 2017

Né en 1964 dans une cité de Savigny-sur-Orge où il grandit à l'ombre d'une piscine municipale, Tieri Briet vit aujourd'hui à Arles, au milieu d'une famille rom de Roumanie dont il partage la vie et le travail. Il a longtemps été peintre avant d'exercer divers métiers d'intermittent dans le cinéma et de fonder une petite maison d'édition de livres pour enfants. Devenu veilleur de nuit pour pouvoir écrire à plein temps, il est aussi l'auteur d'un récit sur les sans-papiers à travers les frontières, « Primitifs en position d'entraver », aux éditions de l'Amourier, de livres pour enfants et d'un roman où il raconte la vie de Musine Kokalari, une écrivaine incarcérée à

vie dans l'Albanie communiste, aux éditions du Rouergue. Père de six enfants et amoureux d'une journaliste scientifique, il écrit pour la revue Ballast, Kedistan et L'Autre Quotidien, et voyage comme un va-nu-pieds avec un cahier rouge à travers la Bosnie, le Kosovo et la Grèce pour rédiger son prochain livre, « En cherchant refuge nous n'avons traversé que l'exil ». 

Blog perso : Un cahier rouge

http://lautrequotidien.fr/aujourdhui/2017/6/21/le-sourire-de-nuriye-et-la-mort-du-tyran

Turquie : les islamistes s'organisent contre l'AKP

ARTE 21 juin 2017 | @Mayalen de Castelbajac

Ces derniers mois, les islamistes sont nombreux à quitter le navire de l'AKP. Ces défenseurs d'un l'Islam politique en Turquie sont de plus en plus critiques envers le chef de l'État Recep Tayyip Erdogan et sa dérive autoritaire. Le divorce est aujourd'hui consommé depuis que certains d'entres eux, nombreux, ont été victimes des purges. 

http://info.arte.tv/fr/turquie-les-islamistes-sorganisent-contre-lakp

Turquie, l'année où la justice est à nouveau assassinée Médiapart

21 juin 2017 Par TIERI BRIET Blog : Des livres face aux prisons

Istanbul, le 21 juin 2017 - Isolés et persécutés par le pouvoir, déchirés entre le désir de justice et la peur d'une guerre civile annoncée, les opposants et démocrates turcs continuent de résister de l'intérieur des prisons à l'extrême violence d'un islam autoritaire. Aux premiers jours de l'été, la Turquie semble parvenue au bord de l'implosion. Les familles des opposants emprisonnés sont brisées psychologiquement, humiliées par les restrictions aux parloirs que leur impose l'état d'urgence. Ce sont aussi des familles appauvries par les limogeages et l'impossibilité de retrouver un emploi, endeuillées par les

suicides ou les assassinats et pour finir, isolées par l'inaction et le désintérêt des pays européens.

Depuis ce lundi 19 juin, le procès des frères Altan a pris la forme d'un duel annoncé et attendu depuis l'automne dernier. À dire vrai, depuis le coup d'État manqué de juillet 2016, c'est bien le plus violent des duels qui va se jouer sur la scène du Palais de justice d'Istanbul : un choc frontal où la parole des accusés devient terriblement accusatrice pour l'État et son président, réduisant le gouvernement et ses procureurs à une organisation criminelle prête à tous les mensonges, toutes les tromperies pour garder le pouvoir et accéder au rang de super-puissance régionale.

Mais d'abord, qui sont les frères Altan ? Ahmet Altan est romancier – on peut lire deux de ses livres en français - il a aussi été un journaliste influent et l'un des principaux accusateurs de « l'État-AKP1 ». Son frère, Mehmet Altan, est avant tout économiste, auteur d'une quarantaine d'ouvrages politiques et jusqu'à leur arrestation en septembre 2016, Mehmet co-animait une émission d'actualité importante, diffusée sur une chaîne de télé à grande audience. Avec leur père, lui aussi journaliste et homme politique, les frères Altan cumulent quelque 400 procès politiques. Tous deux risquent maintenant la prison à perpétuité « multipliée par trois », si bien que leurs plaidoiries, diffusées depuis deux jours par P242, sont aussi les brûlots de la dernière chance, rédigés pendant les neuf mois de prison préventive qu'ils viennent de subir : les derniers mots de deux hommes qui n'ont plus rien à perdre.

Depuis plusieurs mois, et malgré l'enjeu du référendum truqué du 16 avril 2017 - pour ou contre une réforme constitutionnelle légalisant une « hyper-présidence » autoritaire qui existait déjà de facto - les luttes se sont multipliées à travers la Turquie. Occupations pacifiques de l'espace public, marches collectives de protestation, grèves de la faim à l'intérieur et à l'extérieur des prisons, rassemblements pour évoquer les disparus aux mains de la police, suicides d'enseignants limogés, affrontements avec une police de plus en plus violente, opérations militaires contre les populations civiles au sud-est du pays. La liste est de plus en plus longue au fil des mois. Dans les journaux, les photos montrent un pays chauffé à blanc, déchiré entre désespoir et colère face à un avenir de plus en plus terrifiant. Pour finir, l'ambassade américaine alerte ses ressortissants depuis deux jours à propos des risques d'attentat à Istanbul.

En premier, c'est la question de leur survie que se posent les opposants. Ils sont nombreux à hésiter entre l'exil et la prison, car prison veut dire procès, et au procès les plaidoiries sont l'occasion de faire entendre leur vérité, a contrario des discours officiels et des enfumages diplomatiques. Pourtant, la presse française n'est pas présente au procès des frères Altan, malgré l'annonce de plaidoiries où ce sera l'État, cette fois, qui va se retrouver au banc des accusés. La stratégie de P24 a été de traduire en anglais et de diffuser les deux plaidoiries des frères Altan, publiées sous forme de livres et distribuées aux journalistes. Elles sont explosives et d'une intelligence qui réduit les actes d'accusation des procureurs à de

laborieux « copiés-collés » aussi incohérents qu'indéfendables. Que disent ces plaidoiries ?

On peut citer leurs deux titres pour commencer, qui annoncent d'emblée la couleur incendiaire : « Portrait de l'inculpation en porno judiciaire » (A portrait of the indicment as judicial porn) pour Ahmet Altan, comme un clin d'œil au roman de James Joyce, Portait de l'artiste en jeune homme. Et « Vous auriez aussi fait un procès à Rousseau » (You would have tried Rousseau, too) pour Mehmet Altan. Pour donner le ton de ces deux textes, on pourrait citer les derniers mots de la plaidoirie d'Ahmet :

« Dans un de ses romans, John Fowles dit qu'il n'y a pas un seul juge dans le monde qui ne soit jugé à partir de ses propres décisions.

C'est vrai.

Tous les juges sont jugés à partir de leurs propres décisions.

Vous aussi serez jugés à partir de vos propres décisions.

En fonction de la manière dont vous voulez être jugés, à partir du genre de verdict que vous voudriez pour vous-même, en fonction du souvenir que vous voudriez laisser de vous-même, vous devez juger en conséquence.

Parce que vous êtes celui qui sera jugé.

Merci pour votre temps et votre patience.

La défense d'Ahmet Altan est construite de manière rigoureuse. Chaque phrase a été pesée, ciselée et isolée dans la page pour décupler son impact. L'écrivain commence par démonter l'accusation qui lui est faite – d'avoir aidé les instigateurs du coup d'État manqué de juillet 2016 – en mettant à jour toutes les incohérences, puis en accusant ses procureurs d'être des imbéciles aveuglés par la peur. Il continue par un raisonnement d'une logique imparable : Pas besoin d'un coup d'État puisque Erdoğan va perdre les prochaines élections. Et pourquoi va-t-il perdre ? À cause de la crise économique aggravée qu'il n'a pas su endiguer. C'est aussi simple que ça, mais le simple fait d'évoquer la défaite à venir de l'hyper-président est déjà une insolence en soi. Et bien sûr, Ahmet Altan enfonce le clou en expliquant de quelle manière Erdoğan prépare sa fuite et l'effondrement de l'empire qu'il a voulu construire. L'audace d'Ahmet Altan a de quoi impressionner. Pourtant, elle continue de s'amplifier au fil des pages, inversant la situation puisqu'à partir du moment où le romancier a pris les habits du procureur, c'est l'État qui se retrouve maintenant accusé des pires crimes :

- Premièrement, en donnant de plus en plus de pouvoir à l'armée, l'État a donné sciemment aux généraux les moyens de faire un coup d'État.

- Deuxièmement, en s'alliant aux Gülenistes3, en leur donnant de hautes responsabilités dans les services de l'État, Erdoğan leur a donné tous les moyens de comploter.

- Troisièmement, en se plaçant au-dessus de la loi et en violant la constitution, l'État-AKP se comporte en mafia.

- Quatrièmement, l'État-AKP est corrompu à tous les niveaux.

- Cinquièmement, Erdoğan est un dictateur qui a pris le contrôle du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire.

Quant à la plaidoirie de Mehmet Altan, elle est complémentaire de celle d'Ahmet, en expliquant par exemple que tout le monde, en Turquie, était au courant qu'un coup d'État militaire se préparait. C'était écrit dans certains articles d'analyse politique et dans les discours de certains députés, explique-t-il. Et le fait d'évoquer sur un plateau de télévision le risque de coup d'État ne fait pas d'eux des complices des putschistes, au contraire.

Il explique que lui et son frère ont toujours combattu l'idée d'un État théocratique, que ce soit celui que l'AKP est en train d'instituer, ou la version pour laquelle œuvraient les réseaux gülenistes. Au fil des décennies, les livres et les articles des frères Altan sont là pour le prouver : s'ils s'opposent à un islam politique, ils ont également combattu le principe des militaires au pouvoir, tout en revenant au Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau :

« Le cas de la dissolution de l’État peut arriver de deux manières.

Premièrement, quand le prince n’administre plus l’État selon les lois, et qu’il usurpe le pouvoir souverain.

Alors, il se fait un changement remarquable : c’est que, non pas le gouvernement, mais l’État se resserre ; je veux dire que le grand État se dissout, et qu’il s’en forme un autre dans celui-là, composé seulement des membres du gouvernement, et qui n’est plus rien au reste du peuple que son maître et son tyran. »

Prions les dieux de la littérature pour que la pensée de Jean-Jacques Rousseau apporte un peu de sa lumière dans les cerveaux des procureurs d'Istanbul.

____________

1 - L'AKP – Parti pour la Justice et le Développement – est le parti présidentiel, majoritaire à l'assemblée, fondé en 2001 par Recep Tayyip Erdoğan.

2 - P24 est une ONG de journalistes turcs et de correspondants des journaux étrangers. Elle défend la liberté de la presse et les journalistes menacés ou emprisonnés. Son travail est considérable, en coordination avec le Pen International, le CPJ (Committee to Protect Journalists) et Reporters Sans Frontières.

3 - Membres de l'organisation de Fethullah Gülen, d'abord alliés de l'AKP et maintenant accusés d'être les organisateurs du coup d' État manqué du 15 juillet 2016. En rebaptisant en 2014 les Gülenistes par l'acronyme FETÖ, le pouvoir les criminalise jusque dans le choix des mots : Fethullah Gülen Terrorist Organisation

https://blogs.mediapart.fr/tieri-briet/blog/210617/turquie-lannee-ou-la-justice-est-nouveau-assassinee?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66

Turquie: Mathias Depardon dépeint un "climat de terreur" pour les journalistes, "on se retrouve dans une chasse aux sorcières"La Libre Belgique

Belga Publié le mercredi 21 juin 2017 à 21h02 - Mis à jour le mercredi 21 juin 2017 à 21h04

Le photo-journaliste français Mathias Depardon, expulsé le 9 juin dernier vers la France après un mois en détention en Turquie, a dépeint lors d'un échange avec la presse à Bruxelles un véritable "climat de terreur" qui pèse lourdement sur la liberté d'expression des journalistes. "Le régime tente de museler toute opposition en Turquie et on se retrouve dans une chasse aux sorcières", regrette-t-il, soulignant que cette expérience "n'affectera pas" la façon dont il fera son travail. "J'ai passé 30 jours en prison, les autres journalistes souvent beaucoup plus et sans l'important soutien dont j'ai fait l'objet", a-t-il tout d'abord tenu à affirmer face aux journalistes, à l'occasion d'une rencontre organisée par la Fédération européenne des journalistes (FEJ) et Reporters sans frontières (RSF).

L'état d'urgence instauré depuis la tentative de coup d'Etat en Turquie est toujours en vigueur depuis près d'un an, a-t-il rappelé. "Le pays vit une période de purges sans précédent: 150.000 personnes ont été limogées, 45.000 arrêtées, 775 cartes de presse ont été annulées et 149 médias fermés en moins d'un an".

Mathias Depardon avait été arrêté le 8 mai alors qu'il effectuait un reportage dans le sud-est de la Turquie au motif qu'il travaillait sans la carte de presse qui doit normalement être délivrée par les autorités turques. Le journaliste expliquera par la suite à son arrivée en France avoir

été accusé de propagande terroriste et soutien à des groupes terroristes. Il dénonce une arrestation "arbitraire", sans "aucune preuve des accusations portées".

Lors de son arrestation, il est d'abord placé en isolement dans le centre de rétention de Gaziantep. Le photo-journaliste entamera ensuite une grève de la faim de six jours après une première semaine dans le centre. "C'était une manière pour moi de faire bouger les choses. J'étais confiant, mais j'étais également conscient que c'était un vrai coup de poker."

Plusieurs semaines après son arrestation, le 3 juin, le président français Emmanuel Macron a demandé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan le retour de Mathias Depardon en France. "La difficulté vient du fait de ne pas savoir combien de temps la situation va encore durer. C'est l'incertitude qui est difficile", relate-t-il dans un contexte où les visites sont rares et où le règlement pour communiquer avec l'extérieur "change chaque semaine".

Malgré son expérience, Mathias Depardon estime que cela n'affectera pas la façon dont il fera son travail. Mais il appelle la presse européenne à être plus proche des journalistes turcs et de leur combat pour la liberté d'expression. "Les arrestations sont médiatisées en Turquie", souligne-t-il.

Plus d'une centaine de journalistes turcs sont actuellement incarcérés en Turquie et le gouvernement cible parfois les correspondants étrangers. Un pays qualifié par RSF de "plus grande prison du monde pour les professionnels des médias".Belga

http://www.lalibre.be/actu/international/turquie-mathias-depardon-depeint-un-climat-de-terreur-pour-les-journalistes-on-se-retrouve-dans-une-chasse-aux-sorcieres-594ac2adcd70e30bb275c0e3

TURQUIE/ALLEMAGNE

L’armée allemande quitte la Turquie pour la Jordanie Le Temps

Nathalie Versieux, BerlinPublié mercredi 21 juin 2017 à 20:47, modifié mercredi 21 juin 2017 à 20:56.

Les membres du Bundestag ne supportent plus de dépendre de l’humeur d’Ankara pour accéder à la base d’Incirlik. Ils ont décidé de lui préférer celle d’Al-Asrak, à l’est d’Amman

260 soldats, 6 avions de combat et de reconnaissance Tornado, un avion de ravitaillement en vol et 200 containers de matériel… Le déménagement de la Bundeswehr de la base militaire d’Incirlik dans le sud de la Turquie vers Al-Asrak en Jordanie prendra deux mois, en raison notamment de la complexité du transport de la station au sol chargée d’analyser les données fournies par les Tornado. Début octobre, la Bundeswehr pourra reprendre sa participation aux opérations de la coalition contre l’organisation de l’Etat islamique.

Dégradations des relations entre Berlin et Ankara

A l’origine de ce déplacement: la dégradation des relations entre l’Allemagne et la Turquie. Ankara refuse de garantir un accès libre des députés du Bundestag à leur base turque. Mercredi, la chambre a voté à une large majorité le principe du déménagement. Contrairement à bien d’autres armées à travers le monde, la Bundeswehr est une armée «parlementaire». Histoire oblige, la Constitution allemande prévoit un strict contrôle de son armée par les députés du Bundestag. Aucun engagement militaire ne peut être décidé en République Fédérale par le seul gouvernement ou le chancelier.

Il ne faut plus investir le moindre centime sur la base d’Incirlik

Or, depuis un an et l’adoption par le Bundestag d’une résolution condamnant le génocide arménien, les relations entre Berlin et Ankara se sont considérablement dégradées. En représailles, le président Erdogan s’oppose depuis des mois à toute visite des députés du Bundestag sur la base militaire d’Incirlik, important site de l’Otan dans le sud de la Turquie. Pour l’Allemagne, cette opposition de principe et le «chantage» d’Ankara sont inacceptables.

«Il ne faut plus investir le moindre centime sur la base d’Incirlik», exige le député Vert Cem Özdemir, d’origine turque, lui-même régulièrement victime d’attaques en provenance d’Ankara. Même son de cloche du côté du SPD et des Chrétiens démocrates. Mis à part les néo-communistes de Die Linke, qui sont opposés à toute opération militaire à l’étranger, les groupes parlementaires représentés au Bundestag soutiennent tous le principe du déménagement vers la Jordanie.

Il est clair que la base jordanienne n’offrira pas les mêmes conditions de sécurité qu’à Incirlik, malgré la présence des Américains sur place à Al-Asrak

L’Allemagne a longtemps hésité à franchir le pas, malgré une nouvelle dégradation des relations avec la Turquie depuis la tentative de coup d’Etat de l’été 2016. «Il est clair que la base jordanienne n’offrira pas les mêmes conditions de sécurité qu’à Incirlik, malgré la présence des Américains sur place à Al-Asrak», souligne le chargé des questions militaires du Bundestag Hans-Peter Bartels, SPD. Entre l’Allemagne et

Incirlik, les jets de la Bundeswehr ne survolent que des pays membres de l’Otan, ce qui ne sera pas le cas vers la Jordanie.

Al-Asrak est déjà utilisé par l’Otan

La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, CDU, s’était rendue à plusieurs reprises au cours des derniers mois en Jordanie, pour négocier les conditions d’un déménagement avec le royaume. Le gouvernement allemand avait fixé son choix sur ce pays après l’échec d’une ultime tentative de négociation avec Ankara menée voici deux semaines par le ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel, SPD.

Al-Asrak est déjà utilisé par l’Otan dans la lutte contre l’Etat islamique. L’aviation américaine est également déployée sur ce site réputé pour ses conditions climatiques garantissant un ciel dégagé et une bonne visibilité. Déjà en 1918 le Britannique Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, avait utilisé l’endroit pour des opérations de décollage et d’atterrissage de l’aviation de Sa gracieuse Majesté.

https://www.letemps.ch/monde/2017/06/21/larmee-allemande-quitte-turquie-jordanie

Le retrait des forces allemandes en Turquie approuvé au Bundestag Ouest France

Modifié le 21/06/2017 à 20:46 | Publié le 21/06/2017 à 20:46

Le retrait des troupes allemandes basées en Turquie a été validé par le parlement allemand mercredi 21 juin. Le ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, l’avait annoncé après le refus d’autoriser l’accès à la base par les députés du Bundestag mi-mai. Les soldats iront sur une base jordanienne.

Le Parlement allemand a approuvé mercredi le retrait des troupes déployées sur la base aérienne d’Incirlik, dans le sud de la Turquie, dont le principe avait été décidé lorsqu’Ankara en a refusé l’accès à des députés allemands.

Environ 280 soldats allemands y participent aux missions de l’Otan contre les djihadistes de l’État islamique (EI) en Syrie. Plusieurs parlementaires allemands qui souhaitaient leur rendre visite se sont vus refuser l’accès à la mi-mai. Le gouvernement turc a alors fait savoir que Berlin devait au préalable changer d’attitude à son égard.

« Le Bundestag regrette que les conditions du maintien de la Bundeswehr à Incirlik ne soient pas réunies », peut-on lire dans le document adopté mercredi. Les militaires allemands devraient être transférés prochainement sur une base jordanienne.

Des tensions liées au récent référendum turc

Les relations entre la Turquie et l’Allemagne n’ont cessé de se détériorer depuis la campagne pour le référendum constitutionnel du 16 avril, qui a permis au président turc, Recep Tayyip Erdogan, d’élargir considérablement ses pouvoirs.

Le chef de l’État souhaitait que ses ministres puissent participer à des rassemblements électoraux en Allemagne, où vivent de nombreux Turcs, mais les autorités allemandes s’y sont opposées en invoquant des questions de sécurité publique. Furieux, Erdogan a alors parlé de méthodes inspirées du nazisme.

http://www.ouest-france.fr/europe/allemagne/le-retrait-des-forces-allemandes-en-turquie-approuve-au-bundestag-5078552

IRAK

Cinq millions de petits Irakiens ont besoin d'aide humanitaire, dit OnuChallenges.fr

Le 22.06.2017 à 08h35

BAGDAD (Reuters) - Plus de cinq millions d'enfants ont un besoin urgent d'aide humanitaire en Irak, ont estimé jeudi les Nations unies en estimant que la guerre contre le groupe djihadiste Etat islamique était "l'une des plus brutales" de l'histoire moderne.

"Dans tout l'Irak, des enfants continuent d'être les témoins de scènes d'horreur et d'une violence inimaginable", a déclaré l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) dans un communiqué.

"Ils sont tués, blessés, enlevés et obligés d'ouvrir le feu, de tuer, avec en toile de fond une des guerres les plus brutales de l'histoire récente", lit-on dans le communiqué.

A Mossoul, des enfants sont délibérément pris pour cibles et tués par des djihadistes pour punir leurs familles et les dissuader de prendre la fuite, ajoute l'Unicef.

Les organisations internationales estiment à plus de 100.000, dont une moitié sont des enfants, le nombre de civils pris au piège dans des situations extrêmement dangereuses dans la vieille ville de Mossoul, dernier bastion encore aux mains des djihadistes.

Plus de 1.000 enfants ont été tués et plus de 1.100 autres blessés depuis 2014, année au cours de laquelle le groupe Etat islamique s'est emparé de vastes zones d'Irak. Plus de 4.650 enfants ont dans le même temps été séparés de leurs familles.

Les djihadistes ont perdu la majeure partie des villes qu'ils contrôlaient, après une série d'offensives qui ont commencé en 2015. Ils sont sur le point de perdre Mossoul, grande métropole du nord de l'Irak qui leur a servi de "capitale" dans ce pays.

(Ahmed Rachid; Eric Faye pour le service français)

https://www.challenges.fr/monde/cinq-millions-de-petits-irakiens-ont-besoin-d-aide-humanitaire-dit-onu_482013

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Turkey spends $2.6 Million to Hire Two New Lobbying and PR Firms By Harut SassounianPublisher, The California Courierwww.TheCaliforniaCourier.com Last week, I wrote about a dozen public relations and lobbying companies the Turkish government had already hired. In recent weeks, the Republic of Turkey added two new such firms: Ballard Partners and Burson-Marsteller. Turkish officials don’t seem to realize that having more than a dozen lobbying firms not only is a waste of money due to unnecessary duplication, it is also a waste of the valuable time of several Turkish Embassy officials in Washington, D.C., spending a lot of their time on a daily basis to give detailed instructions to these lobbying firms, read their reports, comment on them, meet with them, forward their reports to the Foreign Ministry with lengthy explanations, and take corrective action based on Ankara's reaction. Unless such an intense and elaborate effort is made in working with so many lobbying firms, Turkish officials are simply wasting their country’s money! I am happy that the Turkish government has decided to waste more of its money by agreeing to pay Brian Ballard’s firm, Ballard Partners, $1.5 million from May 15, 2017 to May 14, 2018. According to Ballard’s

registration with the Justice Department, the firm will provide the Turkish government “with advocacy services relative to US-Turkey bilateral relations.” The lobbying activities include “advising, counseling, and assisting [Turkey] in communications with US Government officials. Maintaining US relations with this important NATO partner.” Brian Ballard is the longtime lobbyist for Pres. Donald Trump as the representative of the Trump Organization in Tallahassee, Florida. He raised $16 million for Trump’s presidential campaign while serving as his state finance chairman and later as vice chairman of the President’s inaugural committee. Ballard issued a statement asserting that he “still speaks to Trump on occasion.” Susie Wiles, who was introduced by Ballard to Trump during the campaign, served as Trump’s Florida campaign manager. She is now working for Ballard Partners. Ballard also hired former Congressman Robert Wexler (Democrat-Florida) to be in charge of the Turkish lobbying account. As co-chair of the Congressional Turkey Caucus, Cong. Wexler actively lobbied and voted against a proposed House Armenian Genocide resolution on Oct. 10, 2007. His new job is his reward for staunchly supporting Turkey in Congress for years! According to the Tampa Bay Times, Ballard’s first interaction with Trump occurred several years ago when he wrote a letter to Trump after reading his book, Art of the Deal, and Trump answered. Ballard wrote back stating: “if you ever have any issues in Florida, please don’t hesitate to call." Trump called him after purchasing Mar-a-Largo in 1985, and paid Ballard at least $460,000 from 2013 to 2015 for lobbying work. Trump personally called Ballard asking for his help when he launched his presidential campaign. Ballard is now organizing a fundraising banquet for Trump on June 28. The cost is $35,000 per person and $100,000 to join the host committee. Ballard makes no secret of his special connections with Pres. Trump. “I would imagine if Hillary Clinton were elected I wouldn’t be here,” he told the Tampa Bay Times. Ballard said “he doesn’t discuss how he works or his contacts with the president. He’s been spotted at the White House, however, and Trump maintains phone relationships with allies.” In addition, the Turkish Embassy in Washington D.C., signed a contract with Burson-Marsteller for $1.1 million for the period May 1-Dec. 31, 2017. Ironically, from 2012 to 2015, Burson-Marsteller was doing lobbying work for the Alliance for Shared Values, a group tied to the Turkish Muslim cleric Fethullah Gulen whom Erdogan opposes and seeks his extradition from the US to Turkey. The Turkish government reportedly threatened Burson-Marsteller’s operations in Turkey if the firm continued to lobby for Gulen. Burson-Marsteller is supposed to provide “integrated public relations services to support the [Turkish] Embassy’s communications objectives in the United States. Activities include media outreach, monitoring and analysis; event support; stakeholder engagement; social media counsel;

and support for Turkish consulates in Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami and New York." It is noteworthy that despite the millions of dollars spent by Turkey on more than a dozen high-powered lobbying and public relations firms, they could not counter the large number of news articles and TV coverage critical of the Turkish government for the attack on peaceful protesters by Pres. Erdogan’s bodyguards in front of the Turkish Ambassador’s residence in Washington, D.C., on May 16. This fact reinforces my firm belief that Turkey is wasting millions of dollars annually trying to cleanse its image in the U.S., which is further tarnished by the Turkish government's brutal policies both at home and abroad! 

http://www.thecaliforniacourier.com/turkey-spends-2-6-million-to-hire-two-new-lobbying-and-pr-firms/

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - ARAM : Lancement de la bourse d’études sur « la présence arménienne en France »Agenda - ARAM : Lancement de la bourse d’études sur « la présence arménienne en France » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Soucieuse d’encourager le développement des études universitaires sur la mémoire arménienne en France, l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose pour l'année universitaire 2017/2018 une bourse destinée à des étudiants menant leurs recherches en France et en français et préparant un mémoire ou une thèse sur « la présence arménienne en France », que ce soit sur un plan historique, sociologique, anthropologique, politique, littéraire, linguistique, psychanalytique, mémorielle ou encore interdisciplinaire. La bourse est dotée de 5000 euros. Les dossiers sont à déposer avant le 10 novembre 2017. Pour demander le dossier à l'association : [email protected].

Publié le 30 mai 2017

Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM)

L’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne annonce la création d’une bourse d’études sur « la présence arménienne en France » pour l’année universitaire 2017-2018.

Soucieuse d’encourager le développement des études universitaires sur la mémoire arménienne en France, l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose une bourse destinée à des étudiants menant leurs recherches en France et en français et préparant un mémoire ou une thèse.

Pour le président de l’association Jacques Ouloussian, cette démarche se veut clairement incitative : « notre objectif est d’encourager les étudiants à se pencher sur des sujets liés à la présence arménienne en France, dans une perspective pouvant être historique, sociologique, anthropologique, politique, littéraire, linguistique, psychanalytique, mémorielle ou encore interdisciplinaire. Cela permettra l’émergence de travaux et de sujets qui sont à ce jour, dans les cartons ! »

Les étudiants pourront bénéficier du fonds documentaire de l’association, qui a vocation à être mis en lumière à travers cette initiative.

L’association a bénéficié du soutien financier du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. « C’est grâce à cette aide que nous pouvons proposer cette bourse » a conclu Jacques Ouloussian.

Cette bourse est dotée de 5000 euros. Les dossiers sont à déposer avant le 10 novembre 2017.

Obtenir le dossier à remplir : [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96483

Agenda - Campagne « Energie solaire pour le village de Khastarak » en ArménieAgenda - Campagne « Energie solaire pour le village de Khastarak » en Arménie - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lancement par le Fonds Arménien de France d'une campagne de « crowdfunding » sur Hello Asso, pour équiper en panneaux solaires 50 familles d’un village pauvre d’Arménie, Khashtarak, ainsi que deux écoles, la mairie et le dispensaire. Le compteur actuel montre 15680 euros, sur les 65000€ à récolter.

Fonds Arménien de France

Énergie solaire pour le village de Khashtarak

Jusqu'au 9 juillet 2017, participez à notre campagne de

financement sur Helloasso pour l'installation de panneaux solaires dans le village de Khashtarak. Nous pourrons ainsi gratuitement de l’eau chaude à 50 familles et de l'électricité à 4 équipements publics (2 écoles, 1 dispensaire et 1 mairie). Avec le Fonds Arménien de France, devenez les acteurs de la transition énergétique en Arménie.

Qui sommes-nous?

Le Fonds Arménien de France est une association humanitaire reconnue d'utilité publique fondée en 1993. Nous œuvrons pour la construction et la rénovation d'infrastructures essentielles au développement socio-économique de l'Arménie (routes, écoles, hôpitaux, centre sociaux, accès à l'eau potable, projet agro-pastoral...). Notre association fait partie d'un réseau international présent dans 22 pays.

Présentation du projet

Le projet consiste à installer des panneaux solaires dans le village de Khashtarak (1900 habitants) situé dans la région du Tavush qui est l'une des régions les plus pauvres d'Arménie. Nous installerons des panneaux solaires thermiques pour fournir de l'eau chaude à 50 familles ainsi que des panneaux solaires photovoltaïques pour fournir de l'électricité aux écoles du village (maternelle et primaire), à la mairie et au dispensaire. L'Arménie profite en moyenne de 300 jours d'ensoleillement par an, une énergie gratuite et renouvelable !

Cette démarche s'inscrit dans un projet global du Fonds Arménien intitulé "Energie Solaire en Arménie" (ESA) qui consistera à fournir des équipements solaires à 100 villages, ce qui représente 20 000 familles. Les Fonds Arméniens de 22 autres pays participeront à ce projet dont le Fonds Arménien de France est initiateur.

Présentation du village de Khashtarak

Khashtarak signifie en arménien "croix perchée", car les alentours du villages abondent de croix, toutes situées en hauteur. Comme dans beaucoup de villages pauvres du pays, la population vit uniquement de l'agriculture de subsistance et de l'élevage. Les hommes ne trouvant pas de travail sont obligés d'émigrer six mois de l'année en Russie afin de permettre au reste de la famille de survivre. Les familles nombreuses sont courantes et plusieurs générations vivent souvent sous le même toit. Les foyers disposent du gaz mais ne l'utilisent pas faute de moyen pour payer les factures. La plupart des maisons sont équipées d'un poêle à bois qui permet de se chauffer (la température peut descendre jusqu'à -10°), cuire les aliments et chauffer l'eau nécessaire aux usages domestiques. Seuls les enfants ont droit à une douche chaude régulière. Les adultes se lavent la plupart du temps à l'eau froide. Ces installations, parfois rudimentaires, ne sont pas dénuées de risques pour la santé (intoxication au monoxyde de carbone) et contribuent à la pollution sans parler de la déforestation liée à une coupe de bois non raisonnée.

Confort & hygiène : L'installation d'un système d'eau chaude sanitaire apportera aux familles défavorisées une amélioration de leur qualité de vie (douches et usages domestiques). Sécurité : Baisse des risques d'intoxication au monoxyde de carbone. Environnement : Baisse de la déforestation et des émissions de CO2. Economies : Baisse des dépenses d'électricité des équipements publics (écoles, dispensaire, mairie). Revenus complémentaires : L’électricité non utilisée par les équipement publics sera revendue au réseau national. Investissement durable : La durée d'utilisation des panneaux solaires est d'environ 20 ans.

A quoi servira l'argent collecté ?

L'argent récoltés servira à acheter et installer les panneaux solaires pour 50 familles et 4 équipements publics (2 écoles, 1 dispensaire et 1 mairie) :

Détail :

1 famille équipée = 1 000€ 2 écoles = 4 600€ 1 dispensaire = 1 900€ 1 mairie = 3 400€ Contreparties et frais = 5 100€ TOTAL = 65 000€

Diffusez la campagne « Energie solaire pour le village de Khastarak » sur vos réseaux !

Donnez selon vos moyens (66 % du don est déductible du montant de l’impôt sur le revenu). Transférez ce message à vos proches avec un mot d’accompagnement.

Pour faire un don cliquer ICI https://www.helloasso.com/associations/le-fonds-armenien-de-france/collectes/energie-solaire-en-armenie/don

https://www.helloasso.com/associations/le-fonds-armenien-de-france/collectes/energie-solaire-en-armenie

Agenda - Péniche Anako : Notre sélection du mois de juin dédié aux diasporas

Agenda - Péniche Anako : Notre sélection du mois de juin dédié aux diasporas - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après la dernière soirée de mai qui verra ce soir la prestation de Nara Noïan, auteure, compositrice, interprète et pianiste, née à Erevan, accompagnée de Artyom Minasyan au doudouk, la Péniche Anako dédie son mois de juin aux diasporas avec, entre autres, trois soirées consacrées à la musique arménienne et/ou à la fête : le 9 juin, la Soirée Keyf (fiesta bal-concert) avec Artyom Minasyan et Ela Nuroglu, le 25 juin, le concert de Djivani, Ensemble arménien de musique du Caucase et d’Anatolie, et le 28 juin, le concert de Zulal, trio a cappella.

Publié le 31 mai 2017

Péniche Anako

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DJIVANI, ENSEMBLE ARMENIEN DE MUSIQUE DU CAUCASE ET D'ANATOLIE

le dimanche 25 juin 2017 à 17 h 00

Concert

15 euros, 12 euros t.r.

DJIVANI Ensemble arménien de musique du Caucase et d’Anatolie Jean-Pierre Nergararian, kamantcha et dirigeur de l’ensemble Berdj Kouyoumdjian, oud Aïda Nergararian, kanun Gabi Loupignan, duduk Siranouche Hourdan, chant Philippe Chahbazian, ploul, shvi, doudouk, zourna parkabzouk Vartan Arslanyan, oud et saz Zadig Panossian, dehol

https://penicheanako.org/agenda/2017-06-25-djivani-ensemble-armenien-de-musique-du-caucase-et-d-anatolie

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Zulal

le mercredi 28 juin 2017 à 20 h 30

Concert

site www.zulal.org

En arménien, zulal veut dire eau limpide. Zulal, le trio a cappella, prend des mélodies populaires arméniennes et les tissent dans des arrangements délicats et complexes, en leur donnant un lyrisme sophistiqué et une nouvelle energie, tout en rappellant les racines rustiques. Les chanteuses, Teni Apelian, Yeraz Markarian, and Anaïs Tekerian, chantent ensemble depui 2002. Le trio a chanté dans des salles célèbres tels Getty Museum, Berklee College of Music, Carnegie Hall’s Weill et Zankel Recital Hall, The Kennedy Center’s Millennium Stage et le Symphony Space de New York, ainsi que des performances au Cirque du Soleil et le Silk Road Project. Le trio a écrit la musique du film Stone Time Touch et a enregistré 3 albums.

Zulal salue les joies et les épreuves de la vie au village arménien d’autrefois : les filles lisent leur destin au clair de lune, la fumée du tonir au matin, les jeunes mariées tissant des fils d’or dans leurs cheveux alors que d’autres filent la laine et les commérages. Ces images du passé reprennent vie dans les arrangements de Zulal, tout en nous rappellant un temps plus simple, nous offrant des brins d’assurance dans notre monde complexe et moderne.

Réservation : Arpi : 06 25 40 70 44 Léna : 06 64 91 51 74 Concert organisé avec le soutien de Hamaskaïne – Համազգային.

https://penicheanako.org/agenda/2017-06-28-zulal

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Tout l'agenda du mois de juin est accessible ICI.

Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

https://penicheanako.org/agenda

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96498

Agenda - Hagati Yacu représentation inédite à Bordeaux

Agenda - Hagati Yacu représentation inédite à Bordeaux - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La compagnie Uz et Coutumes, L'Association IBUKA France et Le Ishyo Arts Centre de Kigali ont le plaisir partagé de vous convier à la représentation Inédite de Hagati Yacu / Entre nous, un poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie en mémoire des tutsi du Rwanda. Le dimanche 25 juin à 17h00 aux "Vivres de l'Art", dans le cadre du festival Regards entre deux rives (4 Rue Achard, Place Victor Raulin, 33300 Bordeaux).

Publié le 15 juin 2017

La compagnie Uz et Coutumes, L'Association IBUKA France et Le Ishyo Arts Centre de Kigali Ont le plaisir partagé de vous convier à la représentation Inédite de Hagati Yacu / Entre nous Un poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie En mémoire des tutsi du Rwanda.

Le dimanche 25 juin à 17h00 aux "Vivres de l'Art", dans le cadre du festival Regards entre deux rives 4 Rue Achard Place Victor Raulin 33300 Bordeaux Tram B: Arrêt Bassin à Flot ou Achard

http://cieyakka.com/ www.uzetcoutumes.com

Cette représentation est INÉDITE en France. La pièce ainsi présentée a en effet été crée en novembre 2015 sur les collines du Rwanda, avec le soutien de nos nombreux partenaires des deux pays.

C'est une première: des artistes français et rwandais partagent désormais leurs langues, leurs cultures, leurs théâtres dans un même élan de solidarité, pour un travail des mémoires qu'il nous appartient toujours d'honorer.

"La mémoire d'un génocide est une mémoire paradoxale: plus le temps passe et moins on oublie" Boubacar Boris Diop

Mise en scène : Dalila Boitaud-Mazaudier Écriture : Dalila Boitaud-Mazaudier et Boubacar Boris Diop Images : Cécile Marical Scénographie : Adrien Maufay Régie générale : Anouck Roussely Régie plateau : Clovis Chatelain et Vincent Mazaudier

Costumes : Agathe Laemmel

Distribution : Dalila Boitaud-Mazaudier, Hadi Boudechiche, Clovis Chatelain, Hervé Kimenyi, Christelle Lehallier, Isabelle Loubère, Vincent Mazaudier, Pierre Mazaudier, Didacienne Nibagwire, Thomas Pelletier, Claudia Shimwa Noëlla, Marie-Leïla Sekri, Mickaël Sengazi et Eliane Umuhire.

Avec la complicité de : Carole Karemera. Collaborations chorégraphiques : Laure Terrier-compagnie Jeanne Simone, Agnès Pelletier-compagnie Volubilis, François Rascalou-Actions d’espaces

Regard extérieur : Garniouze Musique : Thomas Boudé Chargée de production : Sophie Duluc Chargé de développement : Adrien Guillot

Coproduction : L’OARA-Office Artistique de la Région Aquitaine, Usines Boinot-Centre National des Arts de la Rue-Niort, L’Atelline-Lieu de Fabrique Arts de la Rue Villeneuve-lès-Maguelone, La Paperie-Centre National des Arts de la Rue-Angers, Mix’Art Myrys-Toulouse, Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA SACD Auteurs d’Espaces et Association Beaumarchais-Bourse Écrire pour la rue

Partenaires institutionnels : Conseil Régional de la Poitou-Charentes, Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA, Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Aquitaine, Conseil Régional d’Aquitaine, Conseil départemental de la Gironde, Commission Internationale de Théâtre Francophone (CITF) Soutiens : Migrations Culturelles Aquitaine Afrique-Bordeaux, Association ARTO Saison et Festival de rue-Ramonville, Le KJBI-Espace de création-Bruxelles-Belgique, Ibuka France-Paris, Ibuka Rwanda-Afrique, Commission Nationale de Lutte contre le Génocide-Kigali-Rwanda-Afrique, Ministère des Sports et de la Culture du Rwanda Afrique, Institut Français du Rwanda-Afrique

Représentation accueillie en coréalisation avec L’OARA-Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine.

Représentation en partenariat avec le Laboratoire des Afriques dans le Monde (LAM), la compagnie YAKKA, et avec la complicité de l'association Cauri.

P/O la Compagnie Uz et Coutumes Dalila Boitaud - Mazaudier, Metteur en scène 4 rue Faza / 33730 Uzeste [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96624

Agenda - "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" : L'Exposition de F. Mayran au CNMA

Agenda - "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" : L'Exposition de Francine Mayran au CNMA - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Centre National de la Mémoire Arménienne à Decines (Lyon) accueille "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" l'exposition de Francine Mayran du 1 juin au 20 septembre 2017 dans son parcours européen. Vous êtes tous conviés au vernissage jeudi 1 juin à partir de 19h00. (Centre National de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu.)

Publié le 16 mai 2017

Le Centre National de la Mémoire Arménienne à Decines (Lyon) accueille "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" l'exposition de Francine Mayran du 1 juin au 20 septembre 2017 dans son parcours européen Vous êtes tous conviés au vernissage Jeudi 1 juin à partir de 19h00

Une exposition de Francine Mayran, passeuse de mémoire, pour rappeler l'humanité des victimes de génocides, pour que leurs regards s'adressent à nous, nous demandant de nous réveiller face à la barbarie du monde.

Rien n’est plus fort que le témoignage direct !

Malheureusement bientôt les derniers témoins auront disparu; il nous faudra à notre tour porter leur mémoire et leur message. C’est cela l’objectif de son travail artistique.

Ce sera un moment exceptionnel de lien entre les mémoires des 3 génocides, avec une visite commentée de l'exposition et la présence de plusieurs témoins: Maurice Schiff (rescapé de la Shoah), Jean Pierre Kotchian (descendant arménien), Anny Romand (descendante arménienne), Jean Paul Ruta (Président d'IBUKA Lyon, rescapé du génocide des Tutsis)

L'artiste, ainsi que plusieurs des témoins y dédicaceront leur livre

Les vernissages sont toujours des moments émotionnellement très forts... avec quelques surprises chaleureuses et des rencontres dont nous pouvons tous nous enrichir humainement

Entrée libre

Centre National de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu. Mercredi : 9h30-12h30 / 14h00-17h45 Vendredi : 9h30-12h30 / 14h00-18h15 Samedi : 9h30-12h30

Cette exposition est enrichie de films que l'artiste a monté, liant ses œuvres à des témoignages directs de rescapés et descendants. Certains films sont le fruit d'une collaboration avec des scolaires et des enseignants.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96388

Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en FranceAgenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

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Expositions et événements en France

Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

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SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017

L'exposition

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites.

Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas.

Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah.

http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-expositions/commemorations/manifestations-commemoratives-a-vocation-pedagogique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487

Agenda - Parution de Tigrane l'Arménien : Un thriller engagé et puissant

Agenda - Parution de Tigrane l'Arménien : Un thriller engagé et puissant - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "1914 : Bedros Arevchadian débarque de sa lointaine province afin de poursuivre ses études dans le meilleur lycée de Constantinople. Seul survivant de sa famille en 1918, il devient un des « vengeurs » de l’opération Némésis qui vise à éliminer les responsables du génocide arménien. Un siècle plus tard, ses petits-fils, Thierry, le commissaire européen, et Tigrane, le douanier, tentent de récupérer des documents qui rendraient impossible le négationnisme de l’État turc, lorsque, à deux pas de Thierry, une balle tue le patron de la Stolz qui produit un pesticide accusé d’empêcher la reproduction des abeilles. Mêlant le temps du génocide au nôtre, Olivier Delorme nous entraîne d’Istanbul à

Tiflis, et de la Vienne des années 1920 à l’Athènes d’aujourd’hui meurtrie par la crise, dans une intrigue haletante où s’imbriquent roman historique et suspense d’un thriller au fil duquel la vie amoureuse de Tigrane connaît de profonds bouleversements."

Nota CVAN : Olivier Delorme nous livre un thriller magistral mêlant histoire du génocide arménien et dénonciation du sort inique que l'Union européenne fait subir à la Grèce. On le comprend : Olivier Delorme n'est pas qu'un écrivain, c'est aussi un homme engagé qui prend avec talent la défense des Arméniens d'hier et des Grecs d'aujourd'hui. C'est aussi un roman d'amours multiples, écrit de main de maître et qui se lit d'une traite. La colère de l'auteur contre l'injustice transparaît dans la dédicace puissante qu'il a faite au Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] :

Parce que le négationnisme m’est insupportable et que la Vigilance s’impose pour empêcher que les victimes de la Barbarie ne soient tuées une seconde fois par l’oubli… et parce que le roman permet aussi de toucher un « autre public ». Bien cordialement,

Olivier Delorme Paris le 25.V.2017

Dans un précédent roman, L'or d'Alexandre, Olivier Delorme avait notamment abordé la question de la spoliation des collections juives par les nazis. Si l'Histoire (romancée) guide toujours l'inspiration de l'auteur, elle se marie aussi, et avec beaucoup de pertinence, à l'actualité.

Équipe de la Veille-Média du Collectif VAN

Tigrane l'Arménien

Auteur : Olivier Delorme Genre : Roman Collection : Littérature Date de parution : 2017 Date de mise en vente : 4 mai 2017 Les éditions La Difference

Tigrane l'Arménien

Lire un extrait :

https://www.ladifference.fr/media/feuilleteuse/extrait-978-2-7291-2319-2.pdf

TÉLÉCHARGER :  Tigrane l'Arménien d'Olivier Delorme - Dédicace faite au Collectif VAN;

Le Monde 18/05/2017; Nouvelles d'Arménie juin 2017

http://www.collectifvan.org/pdf/12-31-43-19-06-17.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96647

Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves TernonAgenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.

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Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker

Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon

Présentation

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été

témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.

Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.

La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.

Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)

http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime-9782200614423

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Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur)

Détails

ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm

Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 €

Résumé

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Description complète

Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.

Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international.

Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche.

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).

http://www.karthala.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

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Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00

Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même

enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0