Débat national sur les énergies Sommaire · Structurée autour de plusieurs tables rondes, chaque rencontre a pour objectif de mettre en perspective les conséquences de la problématique

Débat national sur les énergies Sommaire

Communiqué de presse

I - Inviter tous les Français à participer

� Le programme des rencontres en région

� Le site Internet www.debat-energie.gouv.fr, pour dialoguer et participeractivement au débat

� Le comité des sages et le comité consultatif : la garantie du pluralisme dudébat et de l’équilibre des rencontres

� Le parlementaire en mission, pour associer les élus

II - Informer tous les Français

� Une brochure pour faire le point sur les énergies en France

� Les « Initiatives Partenaires » pour relayer et démultiplier le débat

� A l’écoute des élus, des rencontres interrégionales animées par J. Besson

� Une démarche spécifique de sensibilisation des jeunes

� Une identité visuelle forte pour symboliser le Débat

Annexes :

1/ Calendrier récapitulatif2/ Charte des initiatives partenaires3/ Biographies 4/ Composition du comité consultatif5/ Conseils pratiques pour réaliser des économies d’énergie

http://www.debat-energie.gouv.fr/

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Dossier de presse – Débat national sur les énergies – mars 2003

« Nous n’héritons pas la terre de nos parents,nous l’empruntons à nos enfants. »

Antoine de SAINT-EXUPERY

« Les citoyens souhaitent une meilleure explication des problématiques de l'énergie etune plus grande transparence des choix, avec la possibilité d'y participer. C'estpourquoi le Gouvernement a décidé d'engager un Débat sur les énergies, en associantles Français à la réflexion sur les grandes options énergétiques du pays pour les trenteprochaines années.

Le monde change, nos modes de vie et de consommation évoluent, de nouvellespréoccupations apparaissent, auxquelles il convient de répondre.

Pour préparer l'évolution de la politique énergétique, qui fera l’objet d’une loid’orientation, une meilleure information de tous est nécessaire. »

Nicole FONTAINE

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ENERGIES,

DEVELOPPEMENT DURABLE, ENVIRONNEMENT, QUALITE DE VIE :

COMPRENDRE POUR CHOISIR

Invitation au Débat …

Comment orienter de façon pertinente et responsable, pour les décennies à venir, la politiqueénergétique de la France ? Cette question simple et capitale réclame une réflexion approfondie.Pour la première fois, le gouvernement a décidé de rompre avec l’opacité qui a souvent prévaludans ce domaine, en associant directement les Français à travers un Débat national organisé defaçon très ouverte dans tout le pays.

Car l’énergie concerne la vie quotidienne de chacun d’entre nous. Dans dix, vingt ans, commentnous chaufferons-nous, comment voyagerons nous ? Dans quels véhicules ? Comment lesmarchandises seront–elles transportées ? Combien payerons-nous notre courant électrique, notregaz, notre fioul ? Notre pays sera-t-il moins dépendant de l’extérieur pour s’approvisionner ? LaFrance sera-t-elle à l’abri des crises pétrolières ? Pourrons-nous respirer un air pur ? Nos rivagesmaritimes seront-ils moins menacés par les marées noires ? Le climat poursuivra-t-il soninquiétante évolution ? Ces questions nous regardent tous. Et ce qui se décide aujourd’huiengagera la vie quotidienne de nos enfants.

Pour nous projeter dans cet avenir, nous devons avoir une vision lucide de la situation actuelle :la France ne produit que la moitié de l’énergie qu’elle consomme. Belle performance cependantpour un pays pratiquement dépourvu de ressources en énergies fossiles : nous n’avons presquepas de pétrole, nous n’aurons bientôt plus de gaz et l’extraction du charbon s’arrêtera en 2004.Cette part d’indépendance énergétique, nous la devons principalement à nos centrales nucléaireset hydrauliques, et au bois utilisé comme combustible. Quant à l’autre moitié, celle que nousconsommons sans la produire, et qui nous sert essentiellement à nous chauffer, à nous déplaceret à transporter nos marchandises, nous devons l’importer sous forme de pétrole et de gaznaturel. Mais ces deux sources d’énergie sont tributaires d’un équilibre géopolitique incertain, etpourraient s’épuiser dans une cinquantaine d’années.

De plus, l’utilisation de ces combustibles fossiles dégage dans l’atmosphère du gaz carbonique,dont on sait maintenant qu’il compromet l’équilibre climatique de la planète et risque deprovoquer des bouleversements majeurs : fonte de la banquise et des glaciers, élévation duniveau des océans, tempêtes, inondations….

Par ailleurs, nous ne pouvons rester égoïstes et aveugles devant les inégalités qui se creusent auplan mondial : un Africain consomme 15 fois moins d’énergie qu’un Américain et 7 fois moinsqu’un Français. Une croissance des consommations d’énergie dans les pays qui frappent à la portedu confort et de la prospérité est non seulement inévitable, mais c’est aussi une exigence desolidarité universelle.

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Pour affronter tous ces défis, il nous faudra revoir nos modes de consommation d’énergie.Chaque Français devra s’efforcer de consommer moins, grâce aux progrès en « efficacitéénergétique » et à une constante « chasse aux gaspillages ». Il faudra aussi que la France donne àchacun les moyens de consommer mieux, en facilitant le recours à des énergies moins polluanteset plus durablement disponibles, et en continuant d’encourager l’amélioration des technologies.

La réflexion doit reposer sur une connaissance solide. Comme l’écrivait le philosophe AugusteComte, il faut « savoir pour prévoir, et prévoir pour pourvoir ». C’est à ce besoind’information que répond cette brochure, qui se veut aussi pédagogique que possible. Tous lesFrançais sont invités à donner leur avis et à s’exprimer sur le site Internet du débat (www.debat-energie.gouv.fr), mais aussi lors des sept rencontres thématiques qui se tiendront à Paris,Strasbourg, Nice, Bordeaux et Rennes. Grâce aux nombreuses Initiatives Partenaires du Débatnational, les espaces de discussion vont également se multiplier.

Particuliers, associations de consommateurs, de défense de l’environnement, experts, acteurséconomiques, élus, médias, chacun est convié à participer au dialogue et à le relayer. Notreobjectif est que tous les citoyens s’approprient ces questions énergétiques, qu’elles deviennent undes grands sujets de société dont la Nation débattra, y compris dans le cercle familial ou duvoisinage, au cours de cette année, parce que la discussion aide à la prise de conscience, infléchitles comportements. Et chacun sait qu’ils sont déterminants. Ensemble, nous devons évaluerclairement les conséquences de tous les choix possibles. Toutes les voies doivent être explorées,sans tabou. Pour la réussite de ce Débat aussi, nous avons besoin de toutes les énergies …

Au terme de cette expérience innovante de démocratie participative, et à la lumière desenseignements du Débat, le Parlement sera saisi d’un projet de loi qui proposera les grandesorientations de notre politique énergétique pour les trente ans qui viennent.

Nous sommes tous concernés. Sachons faire preuve d’audace, en gardant à l’esprit cette trèsbelle phrase de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nousl’empruntons à nos enfants. »

Nicole FontaineMinistre déléguée à l’Industrie

mailto:d�[email protected]

mailto:d�[email protected]

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I

INVITER TOUS LES FRANÇAIS

A PARTICIPER

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Sept rencontres ouvertes en régions,pour aborder tous les sujets, débattre de toutes les

problématiques, confronter les expériences

Sept rencontres vont rythmer le Débat national sur les énergies. Chacune de ces rencontrespermettra pendant une journée de confronter les opinions et les expériences et de poser toutesles questions. Les intervenants : décideurs économiques et politiques, experts, responsablesassociatifs français, européens, ou internationaux s’exprimeront devant une assemblée trèsouverte – les salles prévues contiennent de 500 à 1000 places -, puisque chacun peuts’inscrire et participer aux rencontres. Les thèmes des rencontres prévues sont complémentaires et permettent de traiter l’ensemblede la problématique. Les programmes détaillés sont élaborés par le Comité consultatif etsoumis aux Sages. Pour les cinq rencontres thématiques, l’ordre des questions correspond àune logique à laquelle nous sommes attachés. D’abord : comment maîtriser notre demandeénergétique ? Ensuite : comment la satisfaire ?

Des rencontres conjuguant pédagogie et dialogue Structurée autour de plusieurs tables rondes, chaque rencontre a pour objectif de mettre enperspective les conséquences de la problématique énergie sur les modes de vie, les habitudesde consommation, sur l’environnement mais également sur la santé et les enjeuxéconomiques.

Chaque rencontre est ouverte et accessible : les thèmes majeurs abordés et donnant lieu àdiscussion sont le plus souvent introduits sous forme de micro-trottoir construits autour dequestions simples. Cette entrée en matière permet, à partir des interrogations des Français,d’éviter de se cantonner dans un débat trop technique.

Par ailleurs, afin de permettre à tous de participer directement au Débat, les tables rondesponctuant chacune des rencontres se terminent par un dispositif de « Questions / Réponses »via un numéro SVP national.

Cette participation des citoyens est complétée par les forums de discussion organisés sur lesite Internet du Débat : www.debat-energie.gouv.fr. Ce dispositif fait émerger les principalesquestions posées par les internautes, afin d’interpeller directement les intervenants lors desrencontres. Toutes les questions posées sur le site depuis le 8 janvier dernier sont classées parthèmes, celles qui reviennent le plus souvent étant posées aux intervenants.

Toutes les rencontres sont bien sûr ouvertes au grand public. Celles et ceux qui souhaitent yparticiper doivent donc simplement s’inscrire, soit par téléphone au

01 48 11 06 56soit sur le site dédié www.debat-energie.gouv.fr.



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Première rencontre :« Quels nouveaux défis pour la politique énergétique ? »

Incertitudes géopolitiques, épuisement des réserves, hausse régulière de la consommationd’énergie, impact sur notre environnement : autant d’éléments qui nous conduisent, citoyenset pouvoirs publics, à mener ensemble une réflexion sur nos futurs choix en matièred’énergies, c'est-à-dire à définir la politique énergétique de notre pays à l’horizon de trenteans en fonction des défis auxquels nous sommes désormais confrontés.

Ainsi, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) dont nous dépendons sont en quantitédéfinie et leur pénurie se fera sentir dans quelques dizaines d’années si nos modes deconsommation n’évoluent pas rapidement. Avant même l’épuisement de ces énergies, nouscommencerons à percevoir l’impact de leur usage, notamment sur le changement climatiqueen raison de l’effet de serre dû aux émissions de gaz carbonique qu’elles entraînent.

Après avoir dressé le constat, il convient de s’interroger sur de nouvelles habitudes deconsommation, sur la manière d’économiser l’énergie et sur un nouveau modèle économiquesans doute moins tributaire des énergies fossiles.

Ces questions font partie de celles qui seront abordées autour de trois tables rondes durantcette première grande rencontre:

� La demande d’énergie : toujours plus ?A la lumière d’un panorama de l’histoire de l’énergie, de l’évolution dans le temps de laconsommation d’énergie et du mix énergétique, de l’évolution de la consommationinternationale et des scénarios envisageables, les participants chercheront à répondre à cetteinterrogation.

� Pourquoi doit–on changer notre mode de consommation et de production ? Seront notamment traités les risques sanitaires, les problèmes d’environnement au niveauglobal et local, les réserves…

� Qui décide de quoi ? Des intervenants évoluant dans les différents niveaux de décision, mondial, européen, nationalet local donneront leur point de vue .

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Paris, le mardi 18 mars - Cité des Sciences et de l’IndustrieProgramme détaillé de la première rencontre

9 h 30 : Accueil : Introduction vidéo sous forme d'un micro trottoir. Test du niveau deconnaissance des Français sur des questions simples

Interview de Madame Nicole Fontaine, Ministre déléguée à l’Industrie,

par le journaliste /animateur sur :

Les raisons qui ont conduit le gouvernement à lancer ce Débat. Pourquoi ? Enjeux, objectifs, méthode, calendrier

10h00: Allocution d’ouverture par Monsieur Jean-Pierre Raffarin, Premier Ministre

10h30 : Intervention de Monsieur Edgar Morin, membre du comité des Sages sur lethème : « Energies : un sujet de société »

11 h : Comprendre l’énergie

Diffusion d’une vidéo d’une durée de 10 minutes. Interview de Monsieur Roger Balian,membre de l’Académie des Sciences, ancien professeur de physique à Polytechnique et demonsieur Christian Ngo, Directeur Scientifique du CEA et spécialiste du stockage par MacLesggy, membre du Comité des Sages et un ou une adolescente.

Questions /réponses du journaliste animateur avec Messieurs Balian et Ngo

11h 20 : La demande d’énergie : toujours plus ?Table ronde animée par le journaliste et réunissant des experts.

Intervenants :M. Jean-Claude Lenoir, député, président de la CSEG , Commission supérieure del’électricité et du Gaz

M. Bernard Laponche, consultant en énergie M. Richard Armand, président d’Entreprises pour l’Environnement M. Philippe Chartier, Syndicat des énergies renouvelables

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Intervenants en réponse : Madame Dominique Dron, présidente de la Mission Interministérielle sur l’effet de serre ;Monsieur Nicolas Bocquet , AFEP ; Monsieur Michel Clerc, président de Droit àl’énergie, SOS futur Panorama historique de l'énergie, évolution dans le temps de la consommation d'énergie etdu mix énergétique

� un siècle aspirateur d'énergieLe XXème siècle aura été le temps de tous les développements techniques et économiques

Les besoins en sources d'énergie ont suivi le développement de la production et de laconsommation.

� une répartition entre les différentes sources d'énergie qui évolueJusqu'au milieu du XIXème, le bois était la principale source d'énergie. Il fut ensuiteprogressivement remplacé par le charbon. Au cours du XXème siècle, le pétrole s’estajouté au charbon qui a continué sa propre croissance compte tenu de la productiond’électricité et d’acier. Après la seconde guerre mondiale, le gaz naturel s’est à son tourajouté au pétrole et au charbon, avant que l’hydraulique et le nucléaire ne viennentcompléter cet édifice.

� Aujourd’hui quelle énergie consomme-t-on pour quelles utilisations ?Charbon -> éclairage, métallurgie,…

Pétrole -> mobilité, chauffage,…

Gaz -> chauffage, processus industriels, transports

Panorama de la consommation internationale : qui consomme quoi et pourquoi ?

� une consommation inégalement répartie

� deux milliards d'individus n'ont pas encore accès à l'électricité

� 55% de l'énergie finale est utilisée par 20% de la population mondiale

� pour un même service rendu (ex : se déplacer, manger,…) on consomme selon les paysdes quantités d’énergie très différentes.

Quels sont les scénarios d'évolution de la consommation ?

� Aujourd'hui un rythme de croissance de 2% par an de la consommation d'énergiemondiale

� Quelle serait la consommation en 2050 si tout le monde consommait comme un Français ?un Allemand ? un Africain ? un Américain ? un Chinois ?

� Les scénarios du GIEC, limitation ou réduction des consommations

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14H00 – 15H20 : Pourquoi doit-on changer notre mode de consommation et deproduction ?Reprise des principales questions posées sur ce thème sur le site Internet du Débat.

Table-ronde animée par le journaliste et réunissant des experts

Intervenants :M. Claude Birraux, député de Haute-Savoie, Président de l’Office parlementaired’évaluation des choix scientifiques et technologiques M. Pierre–René Bauquis, ancien directeur de la stratégie d’un groupe pétrolier. Professeur.

Professeur Jacques Estève (médecin épidémiologiste, CHU de Lyon)

M. Cédric Philibert, de l’Agence Internationale de l’Energie

Intervenants en réponse : Mme Reine–Claude Mader, secrétaire générale de la CLCV (Consommation, logement etcadre de vie)

M. Gérard Fries, directeur général adjoint de l’Institut Français du Pétrole

L’impact sanitaire et environnemental (au niveau global et local )

L’effet de serre et le changement climatique

Les pollutions locales (atmosphérique, de l’eau …)

La pollution maritime

Les impacts sur le paysage

Les risques liés aux déchets nucléaires

Les risques sociaux et sociétaux liés au manque de disponibilité d’énergie (crised’approvisionnement, non production / non distribution / inégalité d’accès…)

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Les ressources Quelle est la différence entre ressources et réserves énergétiques ?

Que recouvre la notion de réserve ? La difficulté d'évaluer les réserves; les batailles d'experts

Photographie actuelle des réserves mondiales et risques géopolitiques

Les économies d’énergies sont-elles une ressource ? Voire une nouvelle réserve ?

Questions /réponses via SVP, dialogue avec la salle

15H 40 – 17H : Qui décide de quoi ?

Table ronde animée par le journaliste et réunissant des experts.

M. Claude Mandil, Président de l’AIEMme Loyola de Palacio, Commissaire européen à l’EnergieM. Ladislas Poniatowski, sénateur, rapporteur du projet de loi sur les marchés énergétiquesM. Josy Moinet, président de la Fédération nationale des collectivités concédantes(FNCCR)

Intervenants en réponse : Michel Colombier, directeur de l’IDDRI, ex Chef de serviceAFME,M Yves Pietrasanta, député français au Parlement Européen

Analyse comparée des consommations et des politiques énergétiques au niveau mondial

Analyse comparée des consommations et des politiques énergétiques de différents payseuropéens

Un constat partagé : un nécessaire travail collectif

Une politique européenne de l’énergie en construction ? Ou bien une superposition desdirectives européennes, des politiques nationales, des actions locales et des comportementsindividuels de consommateurs ?

Vers une politique internationale de l’énergie avec la multiplication des accordsinternationaux

Questions/réponses via le système SVP débat avec la salle

17H : Clôture de la journée par Madame Nicole Fontaine, Ministre déléguée àl’Industrie

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Tout au long de la journée, au-delà des intervenants en réponse, le journaliste animateurpourra, si besoin, faire appel à un parterre d’experts composé notamment des experts siégeantdans le comité consultatif : Paul Caseau CNRS, Daniel Boy CEVIPOF, Jean JouzelClimatologue GIEC, Dominique Maillard, Jean-Pierre Giblin Ministère de l’Equipement ,Victor Sanchez CNRS, Bernard Teinturier EDF , Philippe Herzog député européen, MichelVilleneuve Ecos bleus, Jacques Bouchard SFEN, Michèle Pappalardo ADEME, DanielDebatisse CNT, Yves Mansillon CNDP ….

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Le déroulement du Débat en régions

Pour aller à la rencontre des Français, cinq rencontres se tiennent dans différentes régions,Alsace, Aquitaine, Provence Alpes Côte d’Azur, Bretagne, avant une rencontre de clôture àParis. Le choix définitif des tables rondes et des intervenants est actuellement en cours dediscussion au sein du Comité consultatif et ce, afin de garantir la pluralité et la sérénité desrencontres. Vos rendez vous

� Strasbourg, le 3 avril 2003

« Energie et vie quotidienne, comment consommer mieux ? » Chauffage, eau chaude sanitaire, climatisationLes usages spécifiques de l’électricitéLes transports de personnesQui a le pouvoir de décision ?

� Nice, le 11 avril

« Energie, entreprises et transports : comment concilier compétitivité et responsabilité ? »

Entreprise, énergie et développement durableComment produire et moins consommer ?La consommation d’énergie pour le transport des marchandises Comment concevoir des produits et services moins consommateurs d'énergie ?Comment une politique de maîtrise énergétique et l’implication dans ledéveloppement durable devient un avantage concurrentiel ?

� Bordeaux, le 24 avril

« Charbon, gaz, pétrole, atouts et faiblesses : jusqu’à quand ?»

� Rennes, le 5 mai

« Energies renouvelables, alternative ou complément ?»

� Rennes, le 6 mai

« Energie nucléaire, énergie d’avenir ou fausse solution ? »

� Paris, les 23 et 24 mai

« Vers une politique énergétique durable »

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www.debat-energie.gouv.frun site interactif pour participer au Débat

Ouvert depuis le 8 janvier, un site Internet est entièrement dédié au Débat. Une nouvelle version,plus interactive et organisée en fonction des thématiques des rencontres régionales, sera en lignedans les prochains jours.

Souhaitée par les citoyens comme par le gouvernement, l’information éclaire et encourage ledialogue sur ces questions qui concernent chacun d’entre nous. Le site Internet consacré auDébat privilégie la participation du plus grand nombre et l’accès à une information claire etdiversifiée. Chacun peut s’informer et participer au Débat.

Tous peuvent ainsi exprimer leurs opinions ou réflexions sur toutes les questions liées auxénergies, notamment grâce aux forums et « chats » (dialogues en direct) mis en place sur le site ;chacun est invité à intervenir tout au long de la consultation citoyenne.

Les forums

Le site Internet propose des forums sur les thèmes abordés lors des sept rencontres publiques.Les questions ou propositions recueillies sur le site permettront de nourrir le Débat national.

« Les chats » (dialogues en direct)

Pour que tous les citoyens puissent directement dialoguer avec les principaux acteurs de lapolitique énergétique française, le gouvernement a souhaité mettre en place des « chats ».Chacune de ces sessions durera une heure, période durant laquelle les internautes aborderontl’ensemble des sujets qui les intéressent.


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Un comité des Sages, un comité consultatif,un parlementaire en mission :

la garantie du pluralisme et de l’équilibre des rencontres

Afin d’assurer l’impartialité et la sérénité des discussions, le Débat s’appuie sur un tripledispositif : un comité des Sages chargé de veiller au pluralisme, à l’équilibre et à la qualitépédagogique, un comité consultatif qui précise les conditions de réalisation des rencontres ;ainsi qu’un parlementaire en mission, M. Jean Besson, député du Rhône, chargé de relayer leDébat auprès des élus.

Le comité des Sages Il est composé de :

� Edgar Morin, philosophe, sociologue ;� Pierre Castillon, scientifique, président de l’académie des technologies ; � Mac Lesggy, journaliste scientifique ; Il a pour rôle, sous l’impulsion de Mme Nicole Fontaine, Ministre déléguée à l’Industrie, de :

- donner son avis sur la méthode du Débat et en garantir l’équilibre et le pluralisme,

- contribuer à la médiatisation du Débat National,

- suivre le Débat et participer à la modération des discussions en assistant notamment aux

rencontres

- participer à la synthèse des réflexions du Débat en tirer les enseignements, et faire

émerger des axes d’orientation .

Le Comité consultatif

D’une composition très ouverte, le comité consultatif contribue, par ses avis, à préciser lesconditions de réalisation du Débat en élaborant les programmes des rencontres. Il a égalementpour objectif de favoriser la diversité de l’information et des intervenants. Ce comité estprésidé par le consultant Jean-Marc Jancovici.

Le parlementaire en mission : M. Jean Besson, Député du Rhône Voir biographie en annexe.

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II

INFORMER TOUS LES FRANÇAIS

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Une brochure pour faire le point sur les énergies en France

Une brochure de 16 pages sera diffusée largement. Elle apporte des éléments d’information,de manière simple et pragmatique.

Rendre le Débat accessible à tous

Pour participer au Débat, les Français doivent pouvoir disposer d’une information aussiprécise que diversifiée, qui mette en perspective les conséquences de l’utilisation des énergiessur les modes de vie, les habitudes de consommation, la santé, l’environnement et lesquestions économiques. Les sujets énergétiques ne doivent pas apparaître complexes ettechniques car ils concernent chacun d’entre nous.

Le gouvernement a souhaité que cette brochure rassemble les éléments essentiels nécessairesà la compréhension de ces grands enjeux, qui engagent plusieurs générations.

La brochure comprend des éléments essentiels sur les problématiques majeures relative auxénergies :

� présentation des sources d'énergie et évolution des consommations, impératif des

économies d’énergies.

� réserves et ressources, sécurité des approvisionnements,

� analyse des différentes sources d’énergies, coûts, capacités, perspectives…

� compétitivité économique, recherche et nouvelles technologies,

� respect de l'environnement ; défi majeur de la lutte contre l’effet de serre

� développement durable

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Les « Initiatives Partenaires »pour relayer et démultiplier le Débat national

Le label « Initiative partenaire » a été créé pour susciter et encourager toute initiative visantà relayer le Débat partout en France. Expositions, colloques, site Internet … toutes lesactions conformes à la charte de partenariat, garante du pluralisme et de l’ouverturenécessaires à la consultation citoyenne, pourront ainsi s’inscrire dans le Débat national.

Charte des « Initiatives partenaires »

Cette Charte fixe les conditions dans lesquelles les organismes, associations, entreprises oucollectivités qui le souhaitent peuvent faire agréer leurs initiatives qui, par leur qualitéscientifique et pédagogique, contribueront à relayer le Débat. Ces initiatives devront :

� contribuer à l’information du public sur les questions énergétiques par des exposés, desconférences, des expositions, des visites, des émissions sur les médias, la diffusiond’information sur tout support de communication ;

� permettre d’organiser des réunions d’information, débats ou colloques sur toute questionayant trait à la production, au transport, à la transformation, au stockage, à la distributionou à l’utilisation de l’énergie ainsi que sur les incidences des questions énergétiques sur lasanté, l’environnement ou la recherche.

La signature de la Charte permettra à l’évènement de se prévaloir du label : « InitiativePartenaire du Débat national sur les Energies », attribué par le ministère de l’Economie, desFinances et de l’Industrie, notamment par l’apposition du logo officiel sur ses documents etl’inscription de son initiative dans le calendrier des événements sur le site www.debat-energie.gouv.fr.

Exemples d’Initiatives Partenaires labellisées

� 21 mars et jours suivants : festival international de la météo

� Cycle de conférences sur l’énergie, en avril, Cité des Sciences et de l’Industrie

� 10 avril, colloque du groupe de prospective du Sénat

� Publication d’un ouvrage collectif « les nouveaux chemins de l’énergie » par la

Fondation Concorde

� Salon des énergies renouvelables, organisé à Lyon et colloque annuel du Syndicat des

énergies renouvelables, le 15 mai prochain à Paris.



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� Site Internet de la Société française de Physique. www.sfp.fr ;

� Conférences-débat sur l'énergie en France les 30 prochaines années, organisé par l'Institut

Ensam de Corse le 14 mars 2003 ;

� Les rencontres du Café des techniques, organisées par Le Musée des arts et métiers en

partenariat avec l'AFAS, le jeudi 27 février 2003 de 18h30 à 20h avec pour thème : " Quel

vent pour l'énergie éolienne ? " ;

� Prop Elec 2003 - "Véhicules propres dans les transports urbains", Colloque et forum de

rencontres, Aix en Provence les 19 et 20 mars 2003 ;

� Organisée par la Municipalité de Maurepas, "Animation énergie" au cours de l’annéescolaire prochaine

Certaines Initiatives ont déjà eu lieu :

(par exemple)

� Conférence Energie du groupe les Echos, le 21 janvier dernier

� Colloque du conseil économique et social : Quelles énergies pour un développement

durable, 5 février.

� Colloque de l’association des amis de la revue Passages, le 6 février « Nucléaire, enjeux

stratégiques et environnementaux » ….

� Conférence débat avec Hubert Reeves et René Bauquis, organisée par la Société Française

de l’Energie nucléaire et France Nature Environnement.

La liste complète est disponible sur le site Internet.

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Un parlementaire à l’écoute : des rencontres interrégionales réservées aux élus

La mission parlementaire confiée à M. Jean Besson et relative au Débat National sur lesEnergies s’articule en deux axes : un dialogue permanent avec les élus et leurs organisations,ainsi qu’une série de réunions interrégionales

I -Rencontres avec les organisations nationales d’élus, les partis politiques et les groupesénergie des Assemblées

1/ Une implication forte de Jean Besson en termes de relais médiatique du Débat(plusieurs interviews déjà réalisées en presse nationale, régionale spécialisée).

2/ La participation de Jean Besson à des colloques et réunions organisés dans tout le pays,soit pour représenter la Ministre, soit en tant que relais des élus dans le Débat ( parexemple colloque à Metz sur l’éolien, inauguration du colloque énergies renouvelables àLyon etc…).

3/ Des contacts et un travail en lien étroit avec les groupes parlementaires et les partispolitiques, les associations d’élus.

4/ Une implication de Jean Besson dans les réponses aux nombreuses demandes qui nousarrivent de la part des élus sur ce sujet.

II – Six réunions inter-régionales

En amont des rencontres grand public du Débat National sur l’Energie, Jean Bessonanimera une série de réunions inter- régionales avec les élus, d’une part pour présenter lesrencontres grand public et d’autre part pour nouer un dialogue direct et concret avec lesélus concernés par ces sujets.

Seront invités en particulier :

- les parlementaires nationaux et européens,

- la commission permanente des Conseils régionaux,

- les Maires des grandes villes et présidents des communautés urbaines oucommunautés de communes ou communautés d’agglomération et le bureaude l’Association des Maires du département,

- les exécutifs des Conseils généraux, et les commissions énergie/industries’il y en a,

- les Commissions énergie du Comité Economique et Social Régional.

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Afin de nourrir le débat, les représentants régionaux des acteurs du marché ainsi que lesDRIRE seront également invités. Les Préfets seront informés de ces réunions et associés àleur organisation.

L’ouverture de la réunion sera faite, en principe, par une personnalité politique de l’InterRégion, puis M. Jean Besson présentera sa mission et le Débat national sur les énergies.Les directions régionales de l’Industrie (DRIRE) établiront des fiches d’information sur lepaysage énergétique de chaque région concernée et les problèmes qui se posent. Sixréunions auront lieu à Dijon, Marseille, Toulouse, Rouen, Poitiers, Lyon-St-Etienne. Undéplacement dans les DOM-TOM est également envisagé, pouvant comprendre la visited’expériences significatives et exemplaires dans le domaine des énergies renouvelables,de manière à valoriser l’acquis et à souligner leur potentiel de développement.

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Une démarche spécifique de sensibilisation des jeunes

Le Débat national est conçu pour nourrir le contenu de la future Loi d’orientation sur lesénergies, qui définira le bouquet énergétique de la France pour les trente prochaines années.Les jeunes générations sont donc tout particulièrement concernées puisque c’est de leur aveniret de leurs futurs modes de vie qu’il s’agit.

Par conséquent, Mme Nicole Fontaine a souhaité leur porter une attention particulière àtravers des actions spécifiques conçues en étroite coordination avec le ministère de laJeunesse, de l’Education Nationale et de la Recherche. Ces actions, qu’elle présenteraprochainement en détail conjointement avec Luc Ferry , Ministre de l’Education nationale,doivent permettre aux jeunes d’acquérir une connaissance de base des enjeux énergétiques etde pouvoir appréhender ces problématiques dans toute leur complexité.

Les professeurs des collèges et lycées (Histoire Géographie, de Sciences Economiques etSociales, Sciences de la vie et de la terre) pourront ainsi être les relais du Débat auprès desadolescents.

Le site Internet « campus des énergies » sera ouvert afin de proposer aux enseignants qui lesouhaitent la possibilité de télécharger des documents pour leurs classes (enquête sur lesénergies domestiques, fiches d’information synthétique…). Ces outils pédagogiquespermettront d’aborder dans le cadre des cours les sujets liés aux principaux thèmes abordéslors du Débat.

Ce site « campus des énergies » accueille également un espace dédié aux jeunes. Ils ytrouveront une multitude d’informations, notamment à travers un jeu à vocation pédagogique.Ils seront par exemple confrontés à différents choix en matière énergétique tout en devantrespecter un budget, prendre en compte l’environnement de leur habitat etc... Ce siteproposera également une partie « Chat » (c'est-à-dire dialogue en direct) et forum, permettantà chacun de prendre part au Débat.

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Une identité visuelle forte et vivante pour symboliser le dialogue et le Débat

Afin que tout le monde puisse immédiatement reconnaître chacune des actions liées à laconsultation citoyenne, un logo spécifique au Débat a été créé. Cette identité visuelleaccompagnera les rencontres, les initiatives partenaires et les outils d’information.

Traité à la manière de bulles de bandes dessinées qui se superposent et s’entrecroisent, lelogotype du Débat national sur les énergies témoigne de la pluralité des points de vue quidoivent s’exprimer et de la volonté de laisser à chacun la possibilité de donner son opinion.

Les bulles incitent à la prise de parole. Le choix des couleurs à la fois fraîches et vives et del’écriture manuscrite indique que le Débat est ouvert à tous. L’ensemble se présente ainsicomme accessible, explicite, simple et dynamique.

Les entreprises, associations et parties prenantes qui souhaitent mener des actions s’inscrivantdans le Débat ont la possibilité d’utiliser ce label dans leur communication, associé à lamention « initiative partenaire » :

L’ensemble des outils d’information et les rencontres seront ainsi habillés aux couleurs de celogotype.

(logo téléchargeable sur le site www.debat-energie.gouv.fr.)


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Annexes :

1/ Calendrier récapitulatif

2/ Charte des initiatives partenaires

3/ Biographies

4/ Composition du comité consultatif

5/ Conseils pratiques pour savoir faire des économies d’énergie

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Annexe 1Calendrier récapitulatif des rencontres

Rencontres du Débat national Réunions inter régionales duParlementaire en mission

18 mars Paris : Quels nouveaux défis pourla politique énergétique ?

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20 mars - Réunion inter régionale à Dijon

27 mars Réunion inter régionale à Marseille

3 avril Strasbourg : l'énergie au quotidien

7 avril Réunion inter régionale à Rouen (enprincipe)

10 avril Réunion inter régionale à Toulouse

11 avril Nice : Energie et l'entreprise

24 avril Bordeaux : Charbon, Gaz, pétrole :atouts et faiblesses, jusqu’àquand ?

25 avril Réunion inter régionale à Poitiers

30 avril – 4 mai Déplacement DOM TOM (à confirmer)

5 mai

6 mai

Rennes : Energies renouvelables,alternative ou complément

Rennes : Energie nucléaire,énergie d’avenir ou faussesolution ?

19 mai Réunion inter régionale à Lyon ou Saint-Etienne

23 mai matinée Réunion des élus d’ Ile de France - Citédes sciences

23ap-midi /24 mai Vers une politique énergétiquedurable

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Annexe 2Charte des « initiatives partenaires »du Débat national sur les énergies

Préambule

Cette charte fixe les conditions dans lesquelles les organismes, associations, entreprises oucollectivités qui le sollicitent peuvent faire agréer leurs initiatives qui, par leur qualitéscientifique et pédagogique, contribueront à l'information du public dans le cadre du Débatnational sur les Énergies.

La signature de cette charte, qui permettra à l'évènement de se prévaloir du label : "InitiativePartenaire du Débat national sur les Énergies" est proposée à tous ceux qui souhaitent :

- contribuer à l'information du public sur les questions énergétiques par des exposés, desconférences, des expositions, des visites, des émissions sur les médias, la diffusiond'information sur tout support de communication;

- organiser des réunions d'information, débats ou colloques sur toute question ayant traità la production au transport, à la transformation, au stockage, à la distribution ou à l'utilisationde l'énergie ainsi que sur les incidences des questions énergétiques sur la santé,l'environnement ou la recherche, et, à ce titre, pouvoir se prévaloir du label de " InitiativePartenaire du Débat national sur les Énergies " ainsi que du référencement assuré par leministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, notamment par l'apposition du logoofficiel sur ses documents et l'inscription de son initiative dans le calendrier des événementssur le site Internet dédié au Débat national sur les Énergies.

Article 1er : Le signataire s'engage à respecter l'esprit du préambule de la présente Charteainsi que les dispositions ci-après :

Article 2 : Chaque signataire veillera à assurer la promotion des évènements qu'il organiseafin de permettre la participation du plus grand nombre de personnes intéressées

Article 3 : En plus de leur propre documentation, les partenaires mettront à la disposition desparticipants la documentation générale du Débat national qui leur sera transmise à leurdemande.

Article 4 : Lorsqu'ils organiseront des séances d'information, des exposés, des expositions, desconférences, des colloques, des débats ou tout évènement, les partenaires veilleront à ce queles informations soient données de manière aussi pluraliste que possible.

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Lorsque des débats seront organisés, les partenaires veilleront à ce qu'ils soient contradictoireset qu'une pluralité de points de vue puisse s'exprimer. Le caractère équilibré de l'évènementest l'un des principaux critères d'agrément.

Article 5 : A l'issue de chaque évènement ou série d'évènements, les signataires adresserontpar mél dans les dix jours une synthèse de l'opération précisant notamment les conditions deson déroulement : nombre de participants, intérêt du public, principales questions posées,principaux points de vue exprimés, etc . Cette synthèse ne devra pas dépasser huit pages.

Article 6 : Toute entité qui souhaite organiser une " Initiative Partenaire" doit adresser au plustôt et avant le 10 mars 2003, un descriptif de l'évènement ou du programme d'évènements siplusieurs sont envisagés, à la DRIRE de la région dans laquelle est implanté le signataire quidélivrera un agrément ou, en cas de difficulté, soumettra la proposition au secrétariatpermanent (mél : [email protected] ).

Article 7 : Dans sa demande, l'entreprise ou l'organisation devra s'engager à respecter lesprincipes et les dispositions de la présente Charte. Après examen la qualité d'InitiativePartenaire du Débat national sur les Énergies pourra être accordée et la signature de la

présente charte proposée.

Article 9 : L'Initiative Partenaire sera référencée sur le site Internet dédié au Débat nationalsur les Énergies. Si l'événement a répondu à ses objectifs, notamment en terme de nombre depersonnes présentes ou touchées, son compte rendu sera disponible en ligne sur le site duDébat national après examen par le comité consultatif.

Article 8 : Le signataire pourra alors faire figurer le label sous forme d'un logo " InitiativePartenaire du Débat national sur les Énergies " sur les invitations et documents decommunication de l'événement.

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Annexe 3Biographies

Membres du comité des sages

Edgar MORIN, Sociologue, philosophe

Né le 8.07.1921 à Paris - Etudes universitaires d'histoire, sociologie, économie, philosophie.Licence en Histoire et Géographie et Licence en Droit (1942)

Combattant volontaire de la Résistance. Lieutenant des Forces françaises combattantes (1942-44).

Attaché à l'Etat-Major de la 1ère Armée française en Allemagne (1945), puis Chef du bureau"Propagande" à la Direction de l'Information au Gouvernement militaire français enAllemagne (1946). Rédaction d'un premier livre L'An zéro de l'Allemagne.Activités journalistiques à Paris. Rédaction de L'Homme et la mort (1947-50).

Chercheur au CNRS (1950-1989).Maître de recherche (1961).Directeur de Recherche (1970).Directeur de recherche émérite (depuis 1993).

Directeur de la revue Arguments (1956-62). Directeur de la revue Communications.

Co-Directeur du Centre d'Etudes Transdisciplinaires (Sociologie, Anthropologie, Politique) del'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (1973-1989).

Président de l'Agence européenne pour la culture (UNESCO).

Président de l’Association pour la pensée complexe.

Distinctions :Docteur honoris causa de l'université de Perugia (sciences politiques), de l'université dePalermo (psychologie), de l'université de Genève (Sociologie), de l'université Libre deBruxelles, de l'université d'Odense (Danemark), des universités de Natal et de Joa Pessoa(Brésil), de Porto Alegre (Brésil), Université technologique de La Paz (Bolivie), Université deMilan, Université de Messine.

Laus honoris causa instituto Piaget, (Portugal). Colegiado de Honor du Conseil del'Enseignement Supérieur d'Andalousie (Espagne).

Chevalier de la Grande Croix de l'ordre de Santiago de l'Espada (Portugal). Grande Croix del’ordre du mérite (Espagne)

Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres. Commandeur de la Légion d'honneur. GrandOfficier du Mérite Civil, Espagne.

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Prix européen de l'essai Charles Veillon 1987. Prix Viareggio international 1989. Médaille dela Chambre des députés de la République italienne (Comité scientifique international de laFondation Piu Manzu). Médaille d’or (« Aristote d’or ») de l’Unesco, Prix Media (culture) del'Association des journalistes européens 1992 . Prix Internacional Catalunya 1994.

La rechercheComplexus: ce qui est tissé ensemble. L'unité de la recherche d'Edgar Morin est dans le soucid'une connaissance ni mutilée ni cloisonnée, qui puisse respecter l'individuel et le singuliertout en l'insérant dans son contexte et son ensemble. Dans ce sens: il a effectué des recherchesen sociologie contemporaine (L'Esprit du Temps, La Métamorphose de Plozevet, La Rumeurd'Orléans).

Il s'est efforcé de concevoir la complexité anthropo-sociale en y incluant la dimensionbiologique et la dimension imaginaire (L'Homme et la mort, Le Cinéma ou l'hommeimaginaire, Le Paradigme perdu).

Il énonce un diagnostic et une éthique pour les problèmes fondamentaux de notre temps (Poursortir du XXème siècle, Penser l'Europe, Terre-Patrie, Les sept savoirs nécessaires àl’Éducation du futur ).

Enfin, il se consacre depuis vingt ans à la recherche d'une Méthode apte à relever le défi de lacomplexité, ce qui s'impose désormais, non seulement à la connaissance scientifique, maisaussi à nos problèmes humains, sociaux, politiques (La Méthode, 1. La Nature de la nature, 2.La Vie de la vie, 3. La Connaissance de la connaissance, 4. Les Idées). Cette recherchedébouche sur la proposition d'une réforme de pensée.

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Pierre CASTILLON, 64 ans, Président de l’Académie des technologies

Etudes

Ancien élève de l'Ecole Polytechnique (promotion 1957)Ingénieur civil des mines (promotion 1960)Diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (promotion 1960)Auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (29ème session).

Carrière professionnelle effectuée dans le cadre du Groupe ELF :

Entré en 1963 à la Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine. A occupé diverses fonctionsdans les secteurs pétrolier et chimique : études économiques, gestion industrielle etcommerciale, développement, production en usine chimique. A en particulier dirigé laDivision des Affaires Internationales, puis la Division des polymères techniques d'AtoChimie.

1983-1985, Directeur Recherche, Développement, Innovation d'Atochem.1988-1991, Chairman d'Elf Technologies Inc. (USA).1985-2000, Directeur Recherche, Technologie, Environnement d'Elf Aquitaine.1991-2000, Président d'Elf Technologies SA.

Membre du Conseil d'Administration du Comité d'Etudes de Défense Nationale

Past-President de l'EIRMA (European Industrial Research Management Association)

Membre du Conseil d’Administration d’Euro-CASE (European Council of Applied Sciencesand Engineering)

Membre de l'Assemblée Européenne des Sciences et des Technologies (1994-1998)

Membre des Conseils d’administration de Snecma, Ifremer, Elf Atochem, Elf explorationproduction et Sanofi (1994-2000)

Membre de l'"Advisory Committee on Science and Technology for Development" desNATIONS UNIES (1991-1992)

Membre du Conseil Supérieur de la Recherche et de la Technologie (Ministère de laRecherche et de la Technologie) - (1987-1991)

Président de l'Association des Auditeurs des Sessions Européennes de Défense et Sécurité(1987-1991)

Colonel (H) de l'Arme Blindée et Cavalerie

Décorations

Officier de la Légion d'Honneur (janvier 1992)Commandeur de l'Ordre National du Mérite (mai 1995)Croix de la valeur militaire.

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MAC LESGGY – 40 ans, Producteur et animateur de télévision

Mac Lesggy est né à Biarritz en 1962. Après des études secondaires dans cette ville, ileffectue ses classes préparatoires au Lycée Privé Sainte-Geneviève, à Versailles. Il estingénieur agronome, diplômé de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon en 1984.

Il débute sa vie professionnelle dans les études statistiques et les études de marché au sein dela société Secodip, aujourd’hui filiale du groupe Taylor-Nelson (1984-1988).

En 1990, il entre à l’Académie Carat Espace et s’y forme aux métiers de la télévision.Parallèlement, avec Nicolas Goldzahl, ingénieur agronome comme lui, il établit un projet demagazine scientifique qui est accepté par M6. Début 1991, ils fondent, pour le produire, lasociété VM Productions, devenue par la suite VM Group.

“E=M6” est diffusé depuis février 1991 sur M6. Le magazine en est aujourd’hui à son350ème numéro. Il a obtenu le Prix “Télévision” au Festival Images et Sciences de Palaiseauen 1992, ainsi que le 7 d’Or de la meilleure émission éducative en 2001. Mac Lesggy est aussile producteur et l’animateur des émissions « E=M6 spécial », « Sexualité, si on en parlait »,« E=M6 Histoire » et « J’ai décidé de maigrir », toutes diffusées sur M6.

Pour M6, il produit enfin les émissions « E=M6 Découverte » animées par Caroline Avon.

Mac Lesggy lui-même a reçu le Grand Prix de l’Information Scientifique, décerné parl’Académie des Sciences, en 1995.

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Un parlementaire en mission

Jean Besson, député du Rhône

M. Jean Besson est né le 15 août 1938 à Ollioules ( Var )

Au vu de ses vingt années de mandat parlementaires, de sa connaissance approfondie dessujets énergies, de ses qualités d’écoute et sa réputation d’homme de dialogue il a été choisipour accompagner l’organisation du Débat et en être le relais auprès de l’ensemble des éluslocaux , nationaux et européens.

Informations générales

Circonscription d'élection : Rhône (10ème)Groupe politique : UMPProfession : Chef d'entreprise en retraiteAncien secrétaire national à l’énergie au sein du RPR

Mandats et fonctions à l’Assemblée Nationale

RÉÉLU le 16/06/2002Date de début de mandat : 19/06/2002 ( élections générales )Membre de la commission des affaires économiquesPrésident du groupe d'amitié entre la France et le pays suivant : ColombieVice-Président des groupes d'amitié entre la France et les pays suivants : El Salvador – QatarMembre des groupes d'amitié ou des groupes d'études à vocation internationale entre laFranceet les pays suivants : Allemagne - Cameroun - Comores - Madagascar - Népal - Portugal

Anciens mandats et fonctions à l’Assemblée Nationale

ÉLU le 16/03/1986 Mandat du 02/04/1986 ( élections générales ) au 14/05/1988 ( Fin de législature )RÉÉLU le 05/06/1988Mandat du 06/06/1988 ( élections générales ) au 01/04/1993 ( Fin de législature )RÉÉLU le 28/03/1993Mandat du 02/04/1993 ( élections générales ) au 21/04/1997 ( Fin de législature )RÉÉLU le 01/06/1997Mandat du 01/06/1997 ( élections générales ) au 18/06/2002 ( Fin de législature )Secrétaire de l'Assemblée nationale du 07/04/1993 au 01/04/1994Secrétaire de l'Assemblée nationale du 02/04/1994 au 21/04/1997

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Anciens mandats locaux

Conseil municipal de Tarare ( Rhône )du 14/03/1983 au 12/03/1989 ( Maire ) et du 17/03/1989 au 02/01/1994 ( Maire )du 02/01/1994 au 18/06/1995 ( Membre )

Conseil régional de Rhône-Alpesdu 23/03/1992 au 15/03/1998 ( Vice-Président du Conseil régional )

Mission temporaire auprès d’un ministre

la préparation du débat national sur l'énergieMinistère delegué auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie à l'industrieMission débutée le 24/12/2002JO du : 26/12/2002

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Annexe 4Composition du Comité Consultatif

Membres du comité consultatif :

Parlementaires et élus locaux :

Le député Claude Birraux, président de l’OPECST,Le sénateur Henri Revol, vice-président et président du groupe de travail Energie au Sénat Le député Claude Gatignol, président du Groupe Energie à l’Assemblée Nationale La députée Nathalie Kosciusko-MorizetDominique Jourdain, maire de Château- Thierry, président de l’association des éco-mairesMichel Bourgain, maire de L'Ile Saint Denis, représentant de l'Association des Maires deFrance.Josy Moinet, , président de la FNCCRLe député européen, Philippe Herzog, Le député européen, Yves Pietrasanta

Experts :

Jean Jouzel, climatologue du GIECPaul Caseau, membre de l’académie des technologiesVictor Sanchez, coordinateur Energie au CNRSDaniel Boy, sociologue, Directeur de recherche à la Fondation nationale des sciencespolitiques (CEVIPOF)

Associations :

Edouard Toulouse, Chargé « Energie, climat » France Nature Environnement.Alain Chosson, CLCV, Consommation, logement et cadre de vie Stephen Kerckhove, secrétaire général adjoint Agir pour l’environnementDidier Lenoir, Président du Comité de liaison des Energies renouvelables Philippe Quirion, Président du Réseau Action ClimatMichel Cler, Président de Droit à l’Energie, SOS Futur. Marina Faetanini, Chargée des programme changement climatique, WWF FranceHélène Gassin, GreenpeaceJacques Bouchard, Président de la Société française de l’Energie nucléaireDominique Ducroquet, Président de la confédération Générale des Betteraviers, président dugroupe agricole au Conseil économique et socialGérard Magnin, Délégué général, Energies-CitésPierre Bobbe, ASSECO-CFDTRobert Boules, Confédération nationale du logementMichel Villeneuve, Président d’Ecobleus

Représentants des opérateurs :

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André Antolini, président du Syndicat des énergies renouvelablesChristian Balmes, président de l’Union française des Industries pétrolières Bernard Brun, président de l’Union Française de l’Electricité Alain Bucaille, conseiller auprès de la présidente d’ArevaBernard Tinturier, Conseiller scientifique à la présidence d’EDFJean–Pierre Tirouflet, PDG de Rhodia, président du Comité de l’énergie au MEDEFGeorges Bouchard, Directeur stratégie Gaz de France Guy Nossent, directeur de la stratégie de SuezFrédéric Plan, Délégué Général, FFCC

Institution / administrations :

Le Préfet Mansillon, Commission Nationale du Débat Public Georges Mercadal, Commission Nationale du Débat Public Philippe Marzolf, Commission Nationale du Débat Public Dominique Dron, Présidente de la MIES (Mission interministérielle sur l’effet de serre) Anne-Marie Ducroux, Présidente du CNDD (Conseil national du développement durable)Jean-Pierre Giblin, Président du Comité des directeurs Energie Claude Mandil, Président de l’Institut Français du PétroleMichèle Pappalardo, Présidente de l’ADEME Thierry Damerval, Directeur stratégie et évaluation CEA / DSEMarie – Odile Paulet, Directrice de formation, Rapporteur du CESDaniel Debatisse, Conseil national des transports

Directions des Ministères concernés

Ministère délégué à l’Industrie : Dominique Maillard, Directeur de l’Energie et des matières premières.

Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable Dominique Bureau, directeur de la D4E, Direction des Etudes Economiques et del’Evaluation Environnementale

Ministère de l’Equipement des Transports, du Logement, du Tourisme, et de la MerDominique Bidou, Conseil Général des Ponts et Chaussées

Ministère de la Recherche et des nouvelles technologiesBernard Frois, directeur du Département énergie et transports de la direction des technologies

Bruno Depresle, SDC Catherine Ferreol, SDC

Le Secrétariat Général est assuré par M. Fabrice DAMBRINE,Ingénieur Général des Mines, chef du projet « Débat National » à la DGEMP.

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Annexe 5Conseils pratiques pour réaliser des économies d’énergie

Petits gestes quotidiens pour avoir le cœur plus léger et la facture moins lourde.

Lumières : à chaque ambiance ses Watts

Pour créer une atmosphère agréable, préférez les ampoules basses consommation ou leshalogènes très basses tensions.

Prenez le réflexe de fermer les lumières lorsque vous quittez une pièce et pour les pluséconomes d’entre vous, faites-vous installer un système de détection de présence ou de va-et-vient.

Appareils : les éteindre avant d’aller se coucher

Savez-vous qu’un réacteur nucléaire pourrait être fermé si chacun d’entre nous éteignait sesappareils (téléviseur, magnétoscope) plutôt que de les mettre en veille ? De plus,contrairement à beaucoup d’idées reçues, la plupart des appareils électriques ont unepuissance de veille supérieure à 30W, ce qui rend leur consommation d’énergie nonnégligeable. Bon à savoir : un réfrigérateur consomme annuellement 100kWh, un lave-linge250 kWh un téléviseur 150 kWh…

Chauffage. vivez à 19°

A 19°, si vous augmentez la température dans vos pièces d’habitation d’un seul degré, votrefacture d’électricité s’accroît de 7% ! Lorsqu’une pièce est inoccupée pendant quelquesheures, baissez ou coupez le chauffage. Pendant une absence de longue durée, vous pouvezactiver vos appareils sur la fonction Hors Gel.

Fioul domestique : profiter de la modernité des nouvelles chaudières

Bonne nouvelle, nos chaudières consomment 40% de moins qu’il y a 15 ans. Mais cetteéconomie n’est effective que si vous entretenez régulièrement l’installation pour éviter sonencrassement. Certains types de fioul permettent d’économiser 15% sur votre facture. Enfin,certains systèmes de régulation automatique vous offrent également une ristournesupplémentaire de 15%. Demandez conseil à votre chauffagiste !

Carburant : roulez moins…et mieux

La biosphère et nos poumons dépendent de nous ! En voiture, les trajets les plus courts sontde loin les plus polluants et les plus coûteux. Les villes peuvent se découvrir à pied ou en bus.Pour chaque déplacement, pesez le pour et le contre entre voiture et transports collectifs !Pour les trajets les plus longs, effectués en voiture, réglez votre moteur et vérifier la pressionde vos pneus.

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Electroménager et éclairage basse consommation : faites des économies etpréservez votre environnement

Une famille française moyenne consomme près de 4 000 kWh par an pour ses équipementsélectroménagers et son éclairage, soit 406,12 euros (2 664 francs). Pourtant, en utilisant deséquipements basse consommation (ampoules, électroménager), cette dépense pourrait êtreréduite de 45% environ. Des solutions existent pour mieux maîtriser les consommationsd'énergie, et de nombreux équipements basse consommation sont disponibles sur le marché.

Étiquette énergie : une mine d’informationCréée par l’Union européenne, l’étiquette énergie est obligatoire sur les appareils de froid, delavage et sur les lampes. Elle affiche le rendement énergétique de l’appareil selon une échellegraduée de A (appareils les plus économes) à G (appareils qui consomment le plus d'énergie).Les informations des étiquettes énergie sont ensuite déclinées selon le type d’appareil. Grâceà elles, il devient très facile de comparer les équipements entre eux lors de l’achat et de fairedes économies.

Ne restez pas en froid avec vos appareils Réfrigérateurs et congélateurs représentent 35 % de la facture d’électricité. Or, les appareilsbasse consommation permettent de consommer jusqu’à 6 fois moins. Mieux vaut donc seréférer à l’étiquette énergie qui indique, outre les performances énergétiques, le volume utilede stockage des denrées fraîches et le niveau de bruit de l’appareil.

Et, quel que soit l’appareil, pensez à :

- Dégivrer fréquemment car le givre augmente la consommation

- Régler la température intérieure de votre réfrigérateur en fonction del’utilisation de votre appareil. Une température maintenue inutilement tropbasse augmente considérablement la consommation.

- Respecter les niveaux recommandés. Il n’est pas utile d’avoir unetempérature trop basse dans tout le réfrigérateur. Avec un maintien de latempérature à 2°C, on consomme 20 % en plus.

- Ne pas introduire d’aliments encore chauds ou tièdes dans le réfrigérateurmais les laisser d’abord refroidir.

- Couvrir les plats cuisinés afin d’empêcher l’humidité de s’échapper et deformer du givre.

- Ne pas entasser les aliments afin que l’air puisse circuler librement.

- Ne pas laisser la porte ouverte trop longtemps et vérifier son étanchéité.

- Ne pas trop chauffer la pièce où se trouve le réfrigérateur : s’il fait 23°C au lieude 18°C, la consommation sera supérieure de 38 %.

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- Ne pas placer le réfrigérateur à proximité d’une source importante de chaleur(four…).

…et apprivoiser son congélateurLes principes sont identiques à ceux donnés pour les réfrigérateurs. Il vaut mieux placer soncongélateur dans un local non chauffé comme une cave ou un garage. Par ailleurs, il estconseillé de décongeler ses aliments au réfrigérateur et non dans le four à micro-ondes : mêmesi l’opération est plus longue, le gain d’énergie est important.

Misez sur les lampes basse consommationL’éclairage compte pour 15 % de la consommation électrique des ménages, une large partrevenant aux lampes halogènes. Les lampes basse consommation dépensent 4 fois moinsd’énergie et durent jusqu’à 10 fois plus longtemps ! Alors, même si elles sont plus chères àl’achat (12,20 euros en moyenne soit 80 francs), ces ampoules sont vite rentabilisées.

Basse consommation ou non, quelques réflexes à adopter :

Privilégier les apports de l’éclairage naturel - Penser à éteindre les lampes en quittant une pièce.

- Adapter la puissance des lampes en fonction des besoins.

- Pour un éclairage d’ambiance, préférer les lampes basse consommation oules halogènes très basse tension.

- Installer des lampes basse consommation sur les points lumineux qui ontles durées d’utilisation les plus élevées (chambre d’enfant, salon, lamped’ambiance pour télévision, etc.).

- Equiper les couloirs et escaliers de systèmes de va-et-vient judicieusementplacés ou de détecteurs de présence.

Opération lavage

Lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle : trois appareils susceptibles de peser sur la factured’électricité si l’on ne fait pas un bon choix à l’achat et si l’on n’adopte pas quelques astucespour les rendre plus efficaces. Il est conseillé de choisir les appareils qui consomment lemoins d’eau, car la consommation d’électricité en dépend.

Lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle peuvent peser sur la facture, si l’on n’adopte pasquelques astuces :

� Lavage : programmer les lessives à basse température. Un cycle à 30 / 40°Cconsomme trois fois

� Adapter la vitesse d’essorage. Si elle est élevée, des économies seront faites sur lesèche-linge.

� Nettoyer régulièrement le filtre du lave-linge.

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� Remplir complètement le lave-linge à chaque lessive.

Sécher sans être à sec

Le sèche-linge consomme plus que le lave-linge : de 3,2 à 4 kWh pour 4,5 kg de coton sec,soit environ trois fois plus qu’un lave-linge programmé à 60 °C. Quelques consignes pourréduire sa consommation, après avoir effectué son choix grâce à l’étiquette énergie :

� Ne mettre au sèche-linge que des textiles déjà bien essorés par le lave-linge.

� Respecter le poids limite conseillé mais ne pas mettre l’appareil en route pour trop peude linge.

� Ne pas trop faire sécher, le repassage en sera facilité.

� Nettoyer régulièrement le filtre.

Mieux utiliser son lave-vaisselle

L’utilisation du lave-vaisselle peut être maximisée en adoptant quelques règles simples :

� Attendre que la machine soit complètement remplie pour la mettre en marche.

� Utiliser de préférence la touche éco et les programmes à 50°C, pour économiserjusqu’à 45 % par rapport aux cycles longs.

� Vérifier que l’appareil ne manque pas de sel : ce dernier agit directement surl’efficacité du lavage.

� Nettoyer régulièrement le filtre de la cuve et le joint de la porte

UN NUMERO AZUR (0 810 060 050)

ET UN RESEAU DE PROXIMITE POUR INFORMER LE GRAND PUBLIC

Afin de faciliter l’accès à l’information, un numéro Azur, pour des informations générales, et le réseaud’information de proximité INFO>ENERGIE, ont été mis en place par l’ADEME.

Les particuliers peuvent ainsi poser leurs questions sur les équipements basse consommation etl’éclairage, mais aussi sur les différentes solutions existantes pour mieux maîtriser leursconsommations d’énergie : chauffage et eau chaude domestique, isolation thermique, énergiesrenouvelables, véhicules et transports, aides fiscales…

Des spécialistes de la maîtrise de l’énergie sont à leur disposition pour répondre à leurs demandes.

Documents

Débat national sur les énergies Sommaire · Structurée autour de plusieurs tables rondes, chaque rencontre a pour objectif de mettre en perspective les conséquences de la problématique