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Décembre 2004 N°91 , , e .ourna les Ires l' 1 BuUetin d'information des Assoeiation' de pères de StliS8eRomande 1 Pour la défense de la paternité et des droits des pères 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

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Décembre 2004N°91

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BuUetin d'information des Assoeiation' de pères de StliS8eRomande 1Pour la défense de la paternité et des droits des pères

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Associatiohs de dêfensedes pères enSuis$éRomantté

NEUCHÂTEL

MCP NEUCHÂTEL

Case Postale 2612034 PESEUX

Tél: 032731 5538

Président: Jacques CognardCCP n° 20- 3934-4

JURA

ASSOCIATION JURASSIENNE

Champ-Hulays 132854 BASSECOURTTél: 032 426 79 25

[email protected]

Président:. Raymond GirardinCCP n° 25-446-5

FRIBOURGUne association est en train de voir le Jour

MCP Fribourg

Case postale 84

1709 FribourgTél: 0786165455

GENEVE

MCPGENÈVE

3, rue Michel-Chauvet1208 GENEVETél: 022 346 74 00

mcp,geneve@worldcom,ch

www.mcp-ge,orgPrésident: Jean Catalan

Permanence· accueil

mardi et mercredi 9h -12h

PERES POUR TOUJOURS PPTG

Case postale 16041211 Genève 26

Tél: 022 300 04 55

pptg@perpourtoujours,chwww.perepourtoujours.chCCP n° 17-194020-4

Sommaire

VAUD 1 VALAIS

MCP·V2

Case postale1870 MONTHEY 2 Ville

Tél: 0848 49 50 51

[email protected]

www.sospapa.ch

Président: Philippe EtierCCP n° 70-286579-9

Permanence téléphonique

mercredi et dimanche 18h - 20h

IGM RomandieAss. de défense des hommes

Case postale 511868 CollombeyTél: 0244725274

rolf [email protected]

www.igm-be.chConseiller: M.Rolf Rltter

MCP Vaud et Valais

Résumé de la conférence du 22 avril 2004 de Me Barillon

MCP Fribourg

MCP Neuchâtel

PPT Genève: Terrorisme conjugal versus violence situationnelle

Maintenir le double lien: interview de Jean Le Camus

Le « Coin des enfants»

Droit de visite non respecté, article de Me Grüber

Un père témoigne

Les hommes sont déboussolés

Un papa contact, qu'est-ce que c'est?Les nouveaux coupables, article d'Oleg Kochchouk

Agenda

P 12

15

P 18

P 20

P 23

P 26

P 28

P 30

P 33

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EditorialPour les Associations de Pères de Suisse Romande, trois points forts sont àrelever, en cette fm d'année 2004.

Le premier point concerne la conférence organisée en septembre parl'Nep à Bassecourt dans le Jura. Intitulée «Pour 1'harmonie des relations

entre Hommes et Femmes, afin que cesse la violence», cette conférencesouhaitait apporter un regard plus complet sur la violence familiale,notamment en ce qui concerne l'implication des femmes dans ceprocessus. Si cette conférence· n'a pas.rencontré le succès escompté, elle aeu le mérite d'aborder un point encore délicat pour beaucoup. Il suffit pour

s'en convaincre de se référer aux échanges de lettres entre quelques pèresde Suisse Romande, dont certaines ont été publiées dans de précédentsnuméros du Journal des Pères. Un grand merci et un grand bravo auxorganisateurs, M. Raymond Girardin, président de l'AssociationJurassienne de la Condition Paternelle, et les membres du comité qui lesoutiennent.

Le deuxième point fort est le reportage de Temps Présent passé le jeudi14 octobre: «La révolte des pères». Ce reportage présentait la situationdramatique que vit un père de Suisse Romande, ainsi qu'une des réunions

« Papa-contact» organisée par le MCP-Vaud Valais.Une telle émission contribue grandement à faire connaître nos associationsetà sensibiliser l'opinion publique sur les sujets que nous défendons. Descommentaires de la part du grand public sont revenus aux oreilles desmembres de nos associations. Beaucoup de personnes étaient outrées· quedes situations puissent prendre une telle ampleur, d'autres n'imaginaientmême pas que cela puisse exister, et bien des personnes ne connaissaientsimplement pas l'existence des associations de pères. Là aussi, noustenons à remercier et féliciter Carole Pirkert, la réalisatrice, ainsi que tousles pères qui ont accepté de témoigner.

Enfin, le troisième point fort est la constitution d'une association de pèresdans le canton de Fribourg (voir p. 8). Si cette association n'existe pasencore officiellement au moment où j'écris ces lignes, elle existera bel estbien au moment où vous les lirez. Nous ne pouvons que nous réjouir decompter une nouvelle association de pères en Suisse Romande.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous!

Philippe EtterRédacteur en chef

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MCP-Y2Vaud-Yala.isFête des pères 2004

Al' occasion de la tète des pères, notre association a organisé le 13 juinune grillade au bord du lac. Cette manifestation a rencontré un vif succès,beaucoup de peres étaient présents avec leurs enfants, et ce malgré une lé­gère erreur dans le choix de la date. En effet, nous savons maintenant quela tète des pères existe depuis 1924 au Etats-Unis, et la date officielle a étéfixée au troisième dimanche de juin depuis 1966. La France a repris cetteinitiative américaine et a opté pour le même jour officiel. En Suisse, cettefête n'est pas encore officialisée mais nous continuerons de la tèter et do­rénavant ce sera le troisième dimanche de juin.

Visites du PERE-Noël

Le groupe qui organise les fêtes est depuis quelques temps au travail pourpréparer l'accueil du véritable PERE Noël. Cette année, comme les précé­dentes, il nous rendra deux visites, réparties sur deux week-ends succes­sifs. Cette formule devrait permettre aux nombreux enfants, qui n'ont lapossibilité de voir leur père qu'un week-end sur deux, de venir rencontrerle Père-Noël avec leur papa. Rendez-vous donc à Chessel, près d'Aigle.Soit le samedi 11 décembre dès 14h30 avec souper canadien, soit le di­manche 19 décembre même endroit, dès IOh, avec un brunch canadien.

Réunions du comité

Notre comité se réunit toujours une fois par mois soit à Chexbres près deLausanne, soit à Martigny. Nous avons un emploi du temps très chargé;

outre la gestion et le fonctionnement de l'association, nous nous efforçonsde faire avancer de nombreux projets tels que la création d'un bureau d'ac­cueil pour les pères, la mise en place d'un réseau d'entraide ou des grou­pes de travail qui planchent sur les moyens de faire évoluer nos lois et lespratiques juridiques de notre pays.

Papa-contact, site et permanence téléphonique

Les réunions des « papa contact» sont toujours très fréquentées. A Marti­gny, il y a chaque mois sept à huit personnes. A Renens la fréquentationest plus irrégulière, elle est quelques fois en dessous de dix pères, mais dé­passe le plus souvent quinze personnes. Notre site-internet est de plus enplus sollicité. Cela va des simples «visites de curiosité» jusqu'aux deman­des d'adhésions en passant par des questions précises auxquelles notre res-

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Cilponsable de site répond toujours avec diligence. Nous en sommes à unemoyenne de vingt-cinq visites par jour.Enfin, en ce qui concerne la permanence téléphonique, toujours assuréepar un tournus entre les membres du comité, nous constatons là-aussi unenette augmentation des appels.

Assemblée Générale 2005

Retenez déjà la date de notre Assemblée Générale, le jeudi 21 avril 2005.Pour conserver une équité géographique propre à notre association regrou­pant deux cantons, cette assemblée aura lieu en 2005, dans le canton duValais, à Martigny. Comme pour l'Assemblée Générale 2004, elle serasuivie d'une conférence. Tous les membres seront avertis en temps vouluet recevront les informations nécessaires. Il nous reste à espérer qu'à l'ins­tar de cette année, où vous avez été plus de quarante membres à répondreprésent, nous nous retrouverons nombreux en 2005. Votre soutien est es­sentiel pour que nous puissions continuer d'exister et continuer de défen­dre une équité parentale.

Philippe Ettel'

Voici un résumé de la conférence donnée par Maître Baril/on, à l'occasion de l'assembléegénérale organisée par le MCPV2, à LA USANNE, le 22 avril 2004

Pour Maître Barillon, ça n'est pas parce que l'on se déclare victime, qu'onl'est réellement.

De nos jours, la parole de la femme est sacrée. Il y a encore des inégalitésde traitement entre le statut de l'homme et celui de la femme au sujet desdroits parentaux ... Le fait d'être homme et père est un handicap dans lasociété actuelle. Pourtant, à moins d'une interdiction judiciaire, le pèrecomme la mère a droit aux relations personnelles avec son enfant.

Dans les situations de séparation conjugale, on oppose la maîtrise de fait àla maîtrise de droit, c'est-à-dire qu'il y a bien souvent des dérives entre cequi est mentionné par écrit et la manière d'agir lors du droit de visites dupapa ... Ce principe est une manière de constater que la loi est impuissanteet que la maîtrise de fait (soit la garde de l'enfant) l'emporte sur la maî-

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trise de droit (soit le droit de visite). Celui des deux parents qui a la gardede l'enfant peut disposer d'une grande marge de manœuvre vis-à-vis decelui qui al' enfant que quelques heures par semaine, dans le meilleur descas.

Le non respect du droit de visite est déjà une violence selon Maître Baril­Ion. Il faut savoir que l'on peut faire notifier par un juge celui des deuxparents qui ne respecte pas la décision civile. Le non-respect constitue uneinfraction pénale = une insoumission à l'autorité.Selon Maitre Barillon, avant qu'on en arrive à un conflit ne permettantplus de discussions entre les parents, il faudrait faire un contrat détaillé,être prévoyant pendant les moments ou le couple peut encore s'entendre,discuter de la question des enfants, car personne n'est à l'abri de l'éven­tualité que l'autre parent ne devienne de mauvaise foi, ce qui peut provo­quer et amener le phénomène du SAP: le fait de conditionner l'enfant pourfaire croire que ce qu'exprime le parent (déception en ce qui concerne sonhistoire conjugale; confrontation à des enjeuxfmanciers, sociaux ... ) est ce

qu'exprime l'enfant. L'enfant est alors impliqué dans le conflit de coupleet la réalité devient synonyme de justice des apparences, c'est-à-dire quel'on fait croire au juge, que ce que l'enfant dit, vient de lui. L'enfant évi­demment ne se rend pas compte qu'il est manipulé et conditionné par l'undes deux parents.

Questions adressées à Maître Baril/on:

Pourquoi c'est le plus souvent la femme qui a la garde de l'enfant?

Il est plus naturel que ce soit la femme qui s'occupe de l'enfant, du faitque l'on considère encore que c'est le papa qui travaille. Il y a égalementaussi des raisons biologiques et institutionnelles.

Comment bien choisir son avocat ?

Selon Maître Barillon, il faut pouvoir faire des conventions avec les avo­cats, voir qui fait quoi, s'informer de la réputation et des causes que l'avo­cat que l'on choisit, défend. Ne pas hésiter à changer d'avocat même encours de procédure si l'on constate que l'on n'est pas informé des démar­ches, que les engagements pour notre défense et celle de l'enfant ne sontpas respectés ...

Virginie Gay

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www.mvdconsulting.ch·[email protected] • CCP: 17·583473-7Copyright 911.1<11). ConsuCtillO sarC © mars 2004

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MCPFribourgPour que les pères soient écoutés et soutenus, les intérêts des enfantsmieux compris: bientôt une association fribourgeoise !Par le hasard des événements, quelques pères fribourgeois se sont mis à serencontrer chaque semaine depuis maintenant deux mois. Rapidement,l'échange des expériences et du vécu de chacun a laissé apparaître qu'il yavait quelque chose à faire, aussi et surtout dans le canton de Fribourg.

Une grande motivation et beaucoup d'idées ont émergés de ces rencontres,

ainsi nous avons décidé de constituer une association qui verra le jour le9 décembre 2004.

Nos buts principaux sont:1. Mettre en valeur l'équivalence parentale en général et la fonction paternelle en

particulier, pour un développement harmonieux et un épanouissement favorableet équilibré de l'enfant en référence aux articles 9 et 18 de la (CDE) Conven­tion des Droits de l'Enfant de l'ONU

2. Défendre le rôle et la fonction de chacun des parents lors de contextes conflic­tuels ou défavorables à l'enfant, notamment par la médiation familiale

3. Promouvoir l'égalité ainsi que la coresponsabilité parentale entre les parentsséparés dans l'intérêt des enfants, ceci dans l'éducation, l'hébergement, les re­lations personnelles et les charges financières

4. Informer et sensibiliser à ces problèmes la magistrature, les institutions socia­les, les autorités tutélaires, les milieux politiques ainsi que le public

5. S'efforcer de faire évoluer la législation, la jurisprudence ou les préjugés res-treignant l'égalité parentale

Nos actions futures:

1. Ouverture d'une permanence téléphonique (SOS) pour l'écoute d'urgence2. Ouverture d'un centre d'accueü pour informer, documenter, conseiller et ai­

guiller nos membres dans les méandres de la séparation (procédure de divorce,droits et obligations, justice, institutions sociales, autorités tutélaires ... )

3. Nos prochains «Papa-Contact », lieu de partage, de parole et d'écoute lors decoup de blues, besoin de parler et de sortir de l'isolement auront lieu dè$ 2005,tous les rr lundi du mois à 20 heures au Café du Jura à Fribourg. D'autrespères sont là à l'écoute. Exprimer ses problèmes c'est commencer à s'en libé­rer!

4. Préparation d'une initiative populaire pour changer la loi actuelle du divorcepour plus d'égalité notamment dans l'octroi de l'autorité parentale et de l'hé­bergement (garde alternée)

Contact et infos: Mario 0786165455 - MCPF, case postale 84,1709 FribourgSite internet: www.mcp-fr.ch ou www.sospapa-fr.ch [email protected]

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Aidez-nous! - Aidez-vous!àprotéger l'innocence de nos enfants

En devenant membre actif ou sympathisant du « MCP F»Mouvement de la Condition Paternelle Fribourg pour une équivalence parentale

L'assemblée constitutive aura lieu

Jeudi 9 décembre 2004 à 20.00 heures au café du JuraRoute du Jura 20, à Fribourg

En préambule, intervention de :

M. Hans Lehmann de l'association « Père pour toujours Genève» sur le thème del'équivalence parentale

M. Guy Zen Ruffmen, médiateur à Fribourg sur le thème dela médiation familiale dans la séparation

Me Anne Giovannini, avocate au barreau de Fribourg sur le thème dela législation actuelle du divorce

L'union fait laforce, alors venez nombreux défendre vos droits dansl'intérêt des enfants!

DEPUIS 1896

GERMANIER---~tJn~~ ---

BALAVAUD•FINES EAUX ..DE ..VIE

DE FRUITS DU VALAISET GRANDS VINS

DE BALAVAUD

GERMANIER • BON PÈRE· VINS ET SPlRITUEUX1963 vI! T RO Z • V A L A J 5 • SUI S SE

TÉLÉPHONE: 027 346 12 16 • TÉLÉFAX: 027 346 51 32

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MC.PNeuchâtel

Le MCPN lance une pétition au Grand Conseil pour demander que "Lenon-respect du droit de visite soit considéré comme une violence dans lesrelations de couple If et relève de la loi sur la violence dans le couple.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le MCPN a été fondé en 1985 par des pères indignés de l'injustice qui ré­gnaiten matière de divorce. Depuis, il n'a cessé d'apporter son aide auxpersonnes en situation de divorce parce qu'il est convaincu, comme le di­sait Victor Hugo, qu'un enfant sans père (court à sa perte sic) rencontrerades difficultés.

Il a milité pour le changement de la loi sur le divorce et obtenu qu'il puissey avoir une autorité parentale partagée en Suisse. Ce succès a modifié sarelation avec la population. Les couples qui s'entendent ne viennent plusnous voir ou pas longtemps.Cependant, il reste une démission incroyable de la justice :Un juge décide d'accorder un droit de visite, par exemple, un week~end sur deux, et madame l'accorde quand cela lui chante ou bien pasdu tout.

La justice est bafouéeLorsque le MCPN interroge le juge, il répond qu'il ne peut rien faire! Laseule possibilité dit-il, serait d'envoyer la police. Le MCPN sait bien quece n'est pas une solution mais

il y en a d'autres qui figurent dans la loi.

1. Le juge change l'attribution de l'autorité parentale, si la mère re­fuse le droit de visite, elle perd l'autorité parentale.

2. Le juge condamne la mère à une amende sous astreinte : çhaquefois qu'elle ne présente pas l'enfant, elle est privée de pensionpour la durée de l'absence.

La décision de justice fait loi et elle n'est pas à la discrétion desconjoints

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Pour ce faire, le MCPN lance une pétition au Grand Conseil pour lui de­mander d'agir auprès des juges pour qu'ils mettent ces moyens à exécu­tion.

Nous, pères sépares, leurs parents, amis, connaissances et toute personneéprise de justice en appelons au Grand Conseil pour que les décisions dejustice soient respectées en matière de droit de visite.Le 30 mars 2004, le Grand Conseil accepte une nouvelle loi sur la vio­

lence dans les relations de couple (LVCouple). Cette nouvelle loi apporteun outil de qwlité aux instances chargées de régler les nombreux problè­mes liés à la violence dans les relations de couple, ceci pour la majoritédes cas. Elle inclue bien les violences psychiques mais ne précise pas quele non-respect du droit de visite en/ait partie.

Dans la majorité des cas, les tribunaux accordent à la mère l'autoritéparentale;il est important pour les enfants dont les parents sont séparés ou divor­cés de pouvoir s'épanouir de façon équilibrée dans l'amour et le respectde leur père et de leur mère;la plupart du temps, les pères sont .condamnés à verser des pensionsassorties de sanctions s'ils ne s'exécutent pas, alors qu'en retour, lenon-respect du "droit de visite" - même en présence d'une curatelle ­n'est pratiquement jamais sanctionné, même dans le cas d'obstructionmanifeste;le phénomène courant d"'aliénation parentale" est une forme de mani­pulation qui provoque de graves perturbations tant chez l'enfant quechez le parent qui en est victime.

Les pétitionnaires demandent au Grand Conseil de prendre des mesu­res afin que:

le respect des obligations mutuelles, en matière de droit de visite, desuivi scolaire et de santé, soit enfin assuré, assorti effectivement desanctions en cas d'infractions;

ou bien les juges modifient l'attribution de l'autorité parentale lors derefus du droit de visite;

ou bien les juges condamnent le conjoint refusant le droit de visite àune amende sous astreinte.

Jacques Cagnard

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PPT Genève

Terrorisme conjugal versus violence situationnelleContexte et conséquence de la violence conjugale : terrorisme conjugal et violencesituationnel!e

Il Y a quelques mois, dans la chronique numéro 32 du 16 mai 2004· de no­tre site (perepourtoujours.ch), nous avions écrit un article sur la désistance

à la violence conjugale. Rappelons que ce concept pennet de répondre à laquestion de la récurrence de la violence, à savoir s'il s'agit d'un événe­ment limité à une dispute que les sociologues suisses Daniela Gloor etHanna Meier 1 appellent « violence en tant que comportement spontanéface aux conflits» ou s'agit-il de « comportement dominateur systémati­que ». Bien que les tennes soient différents, les concepts restent les mêmeset après avoir eu une longue discussion avec Denis Laroche de l'Institut dela statistique du Québec, ce dernier admettait que l'appellation de compor­tement dominateur systématique était sans doute plus approprié que celuide terrorisme conjugal.

Cette questiondu type de violence a aussi fait l'objet d'une intervention au

cours du colloque organisé à Bassecourt le 25 septembre dernier et cer­tains n'étaient pas loin de penser que la violence en tant que comporte­mentspontané face aux conflits, était typiquement féminin, celui de com­portement dominateur était quant. à lui typiquement masculin. Ce raisonne­ment est limité et ne permet évidemment pas de répondre à la question dela violence chez les couples lesbiens.

Le dernier article de Denis Laroche 2 paru dans le numéro d'octobre 2004du <<Bulletinde données sociodérnographiques en bref» de l'Institut de lastatistique du Québec, montre que cette hypothèse repose davantage surdes présupposés idéologiques que sur des faits.

Premièrement, quelle définition devons-nous apporter à ces deux types deviolence.

"La violence situationnelle ou spontanée survient lors de conflits ou dedifférents ponctuels entre conjoints. Ce type de violence risque peu deprendre la forme de la violence grave, de mener à une escalade de la vio­lence et de causer des blessures; il a de grandes chances d'être mutuel en­tre conjoint. ( ...)Le terrorisme conjugal ou comportement dominateur systématique dé­note la volonté ou la compulsion d'exercer un contrôle général sur le par-

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~. l'l h' ., 'l' ·d,I.ltr.:7·.'·tenazre, et· a VIO ence p ryszque ne constltue qu un e ement parmz au edans une panoplie de comportements qui s'inscrivent dans un pattern géné­ral de contrôle. Dans ce cas, la violence physique a tendance à devenir ré­currente, à s'accompagner d'escalade dans le temps et à prendre des for­mes graves.

Deuxièmement, quelle est l'utilité de la mise en place de ces définitions.Elle permet de concilier la contradiction apparente entre d'une part les ré­sultats de recherches relatives à la prévalence de la violence conjugale etd'autre part ceux observés auprès de groupes cliniques, par exemples recru­tés dans des centre d'hébergement. Dans un dernier ouvrage paru sur laquestion Terrie Moffitt 3 démontre aussi que le contexte dans lequel lesévaluations de violence sont posées et ce sur un même évènement pourradéterminer la catégorisation de la violence vécue entre violence situation­ne lIe (spontanée) ou de domination (terroriste)

Troisièmement, quelles sont les conséquences physiques et cliniques desdivers types de situations de violences.

Le tableau « Proportion des cas de violence conjugale de la part du conjointactuel ou d'un ex-conjoint au cours des cinq années précédant l'enquête,selon certaines catégories de la typologie de Johnson4, 5, 6, selon la gravitéde la violence et le sexe de la victime 7» indique :

Total des hommes victimes de la conjointe ou d'une ex-conjointe = 542'900Pourcentage des victimes hommes selon la catégorie définie par JohnsonViolence situationnelle mineure: 30 %

Violence situationnelle majeure: 27 %Terrorisme conjugal mineur: 10 %Terrorisme conjugal majeur: 32 %

Total des femmes victimes du conjoint ou d'un ex-conjoint = 685'900Pourcentage des victimes femmes selon la catégorie définie par JohnsonViolence situationnelle mineure: 27 %Violence situationnelle majeure.: 12 %Terrorisme. conjugal mineur: 18 %Terrorisme conjugal majeur: 43 %

Cependant, comme le note Denis Laroche : « si la proportion du total desvictimes masculines et féminines - qui ont subi une situation de terrorismeconjugal grave assortie de conséquences physiques ou cliniques - est com­parable, il importe de noter que le nombre des victimes féminines qui fontétat de telles conséquences est nettement supérieur.

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PPTG (slJite f3l fin)

Peut-on se poser la question: est-ce que tous les hommes victimes osents'exprimer?

Conclusions

Contrairement à ce que Daniela Gloor et Hanna Meier affirment, le débat nese limite pas ici à un problème d'arithmétique dont la question serait de sa­voir qui des femmes ou des hommes seraient les plus victimes. La questionessentielle est d'avoir une meilleure vision de la problématique et pourquoipas, arrêter de cibler une moitié de la population comme étant responsable etprésumée coupable et l'autre moitié comme victime.Au cours de la discussion que j'ai eue avec Denis Laroche, ce dernier m'aindiqué clairement que les. recherches récentes, entre autre, les rechercheslongitudinales (Ehrensaft, Moffitt, Capaldi et Owen), de la fin des années 90à aujourd'hui, montraient la nécessité d'en arriver à des conclusions plusnuancées.

Paul Ménard MScmembre du comité

1 GIoor Daniela, Meier Anna Les hommes victimes de violence - aspects scientifigues et so­

ciopolitigues

2 Laroche Denis, « Contexte et conséquences de la violence conjugale: terrorisme conjugal et

violence situationnelle » dans Bulletin- Données sociodémographigues en bref Institut de laStatistique du Québec, Octobre 2004 Volume 8 numéro 1 pp 4-6.

3Moffitt Terrie B., Avshalom Caspi, Rutter Michael et Phil Silva « Sex Differences in Physi­cal Violence and Sex Similarities in Partner Abuse» dans

Sex difference in Antisocial Behavio: Conduct Disorder. Delinquency, and Violence in theDunedin Longitudinal Study Cambridge University Press, Campridge, U.K. (2002) chap 5 p,53.70

4Johnson, Michael P. Two Types of Violence Against Women in the American Family: Iden­tifying Patriarcal Terrorism and Common Couple Violence, paper presented at the annualmeeting of the National Council on Family Relations, Irvine (Calif) (1999)

sJohnson, Michael P., Leone Janel M. The Differentiai Effects oflntimate Terrorism and Situ­ationaI Couple Violence: Findings from the National Violence Against Women Survey, revi­sion of a paper presente at the Tenth International Conference on Personal Relationships,Brisbane - Australie Juillet 2002, 35 P

6Johnson, Michael P., Ferraro 1. "Research on Domestic Violence in the 1990s. Making Dis­tinctions" dans Jouranl ofMarriage and the Family vol 62, novembre, p 944-963

7Source: Statistique Canada, Enquête sociale générale 1999 fichier de micro-données.

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L'essentiel: maintenir le double lien

Voici l'intervieVl de Jean Le Camus, professeur de psychologie à l'université de Toulouse II.parue dans le journal « Le Monde» du 27 octobre 2004

Ces propos sont très intéressants à plus d'un égard. Jean Le Camus est un al/teur qui abeaucoup écrit sur la question du père. Il met en avant la notion de coparentalité dans lescas de résidence alternée et il tire la sonnette d'alarme en ce qui concerne le tiers des en­fants de parents divorcés qui ne voit plus leur père.

Spéçialiste de la paternité et auteur d'un ouvrage sur « Le Vrai Rôledu Père» éd· Odile Jacob 2000, çoll. Poches 2004), comment expliquez..vous que les enfants, en cas de séparation parentale, soient encor~ à85 % domiciliés chez leur mère?Même si elle se modernise, la législation qui entoure la séparation parentaleet ses suites ne peut pas être comprise sans tenir compte de la conceptiontraditionnelle dans laquelle elle s'inscrit, à savoir l'opposition des rôles dupère et de la mère,Tant qu'on voit la mère dans un rôle uniquement protecteur et nourricier etle père dans un rôle uniquement séparateur, porteur du nom et de l'ouver­ture sociale, tant qu' on pense qu'il y a d'abord pour l'enfant un «âge de lamère» puis un «âge du père», alors les magistrats se sentent légitimés àconfier préférentiellement l'enfant à la mère.

Et cette vision, selon vous, serait fausse?Assimiler la mère à la seule fonction d'amour et

le père à la sellie fonction d'autorité, c'est risquerd'assécher et de rigidifier les obligations parenta­les d'une façon préjudiciable à l'enfant.Cette position n'est pas fausse, mais elle est in­complète. Et elle apparaît aujourd'hui d'autantplus restrictive que les travaux des psychologuesde l'enfant ou du bébé, menés depuis une tren­taine d'années aux Etats-Unis, ont amplement dé­montré que la présence directe et active du pèredans les toutes premières années de la vie avait,elle aussi, un grand rôle à jouer dans le dévelop­pement de l'enfant.C'est pourquoi j'ai souhaité, dans le laboratoire« Personnalisation et changements sociaux» où je

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[3l.~.'~ssentiel:rnaintenirlfl doubl.elien (suite el fin)

travaillais à Toulouse, développer un courant de recherches plus axé sur lapaternité, au sein de l'équipe « Psychologie du jeune enfant» que j'aicréée et dirigée de 1994 à 1998.

En cas de séparation parentale, comment, aujourd'hui, voyez-vousévoluer les pères?Plutôt positivement. Il faut tout d'abord le rappeler: en France, il y a à peuprès un père sur cinq qui, lors d'une séparation, demande que les enfantslui soient confiés. Le juge le leur accorde dans plus de la moitié des cas.Ce qui montre que quand les pères sont vraiment motivés et se montrentcapables, en accord avec la mère, d'assumer leur parentalité, la justicesuit ... Parmi les autres - soit la grande majorité - il y a ceux qui sont re­groupés dans les mouvements de défense des pères: ce sont des hommesen colère, malheureux, qui se disent « dépossédés» et qui ont décidé de sebattre, fut-ce parfois de façon maladroite, pour maintenir le lien avec leursenfants. Mais il y en a aussi un certain nombre qui vit, de façon honorableet somme toute confortable, les conditions de l'application du droit de vi­site et d'hébergement (un week-end sur deux et la moitié des vacances).Certains s'en satisfont. D'autres aimeraient voir plus souvent leurs enfants,et demandent parfois la révision du jugement. dans ce sens.

Il n'en reste pas moins qu'après la rupture conjugale, 30% des en­fants vivant avec leur mère ne revoient plus leur père .•• Quelles sontpour eux les conséquences de cette absence?Elles sont presque toujours négatives. Sauf cas extrêmes où le père est

« toxique» - alcoolique, maltraitant -, son absence totale est dommageableà l'enfant, quelque soit son âge. Le préjudice se fait sentir d'abord au planaffectif, mais aussi sur l'assiduité scolaire et l'équilibre de la personnalité,et plus encore si l'enfant ne trouve pas dans sa famille une figure mascu­line de substitution. Pour autant, je ne crois pas au fameux «syndrome decarence d'autorité», selon lequel l'absence du père entraînerait fatalementpour l'enfant, délinquance ou toxicomanie. Le plus souvent, il faut pour enarriver là, invoquer d'autres éléments, la précarité socio-économique, l'é­chec scolaire et les influences défavorables de l'entourage. Cela n'empê­che pas que l'importance de ce taux d'absence paternelle - près d'un tiersdes cas - est préoccupante !

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A eet égal'd.le principe de la ré,ldenee alterné., récemment ré"'~~~par la loi du 4 mars 2002 (en France) sur l'autorité parentale, voussemble-t-il un progrès?

Le principe essentiel qui, idéalement, devrait régir la séparation, et quecette loi met également en avant, c'est celui de la coparentalité. Quels que

soient les arrangements trouvés, ce qui importe pour l'enfant, c'est lemaintien du double lien. Dans cette logique, la résidence alternée peut êtreune bonne solution, à supposer que plusieurs conditions, (géographiques,

économiques, relationnelles) soient remplies et respectées par les parents.Quand tout cela s'organise bien, les enfants peuventtout à fait y trouverleur compte, et leurs pères se sentir plus proche et plus responsable d'eux.

Il convient d'apporter quelques précisions à propos de cet article. Parti­culièrement en ce qui concerne la vision de l'auteur sur les «Mouvementsde pères». D'abord ce que nous pouvons observer au sein de nos associa­tions, c'est qu'il n'est pas indispensable d'être «frustré» ou «malheureux»pour militer. Si le fait d'avoir vécu une injustice peut effectivement êtreune raison de s'engager au sein d'une association de pères et peut souventconstituer une réelle motivation de militant, il reste que de nombreuxmembres,. notamment au sein de nos comités, ont à la fois l'autorité paren­tale et la garde de leurs enfants. Ces pères ont avant tout un souci d'équi­té, cherchent à défendre l'intérêt des enfants et se posent des questions surla paternité en général. Précisons encore que si l'attribution de la gardeet de l'autorité parentale sont des sujets de préoccupation pour les asso­ciations de pères, il en existe d'autres qui sont tout aussiimportants. Parexemple, le non respect du droit de visite, pourtant fixé par un juge, est unréel problème pour lequel encore trop peu de personnes se mobilisent.

Philippe Etter

adam, père au foyer (de Brian Basset, paru dans Humour Libre chez Oupuis)

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coin desLe poisson à l'estragon

Pour 4 personnes, il te faut::

8 filets de limande frais

16 cuillerées à soupe de crème fraîche

de l'estragon, du sel, du poivre, du safran

1. Coupe l'estragon en petits bouts. Mets-les au fond d'un plat à four. Posedessus les filets de poisson

2. Dans un bol, mélange la crème, le sel, le poivre et le safran pour faireune sauce liquide

3. Verse la sauce sur le poisson pour qu'il soit bien recouvert

4. Mets au four chaud à 200ClC, pendant 10 minutes.

C'est bon avec du riz ou des pommes vapeurs, et une salade!

Extrait de «160 QUESTIONS strictement réservées aux ados» de Thomazeau Anne­Marie et Amblard Odile, aux éditions De La Martinière coll. Jeunesse, Paris 2004

Quand les parents se séparent, leurs enfants ont souvent l'impression qu'onleur fend le cœur en deux. Cette violente douleur s'accompagne d'une inter­rogation angoissante : est-ce à cause de moi que mes parents ont divorcé ?Une question naturelle, puisque petit, un enfant se ressent comme le centrede la vie de sa mère et de son père. Comme toute sa vie à lui tourne autourde ses parents, il ne conçoit pas qu'il puisse en être autrement pour eux.C'est pourquoi, quand des disputes éclatent entre son père et sa mère, un en­fant ne peut pas s'empêcher de s'imaginer être le responsable ou le motif deces disputes. Une voix murmure en lui: « J'ai dû faire quelque chose demaL .. »

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Il faut du temps, le temps de. grandir dans sa tête et de se sentir moins dé­pendant de ses parents, pour réussir à accepter qu'ils puissent avoir une vieà eux. Une vie avec des histoires d'adultes et des affaires de grandes per­sonnes quine regardent pas les enfants, même si elles les touchent et lesperturbent.

Non, les parents ne se séparent pas à cause de leurs. enfants. Les parents sequittent parce qu'ils ne s'aiment plus, ne s'entendent plus ou n'ont plus lesmêmes projets de vie.

Quand des parents se quittent, c'est donc à cause d'eux et pour eux seuls.Ce n'est pas facile à accepter quand on est enfant ou adolescent. Car, toutd'un coup, on découvre ses limites: on ne peut pas faire le bonheur despersonnes qu'on aime le plus au monde.

Tc>ut ~US$i ~c>ud~iD~m~Pt, C>1?d~C'c>u"r~ G1.U~~'tlmc>ur ~$t tr~~~~.

puisque celui quiliait nos parentss'est brisé. Pris aumilieu de toutes

ces pensées an­goissantes, il estdonc tout naturel

~~up:~~~c:~~r .~~ . ~trouver des certi­tudes.

1~lJ)~m~m~ t.tlç'C>1Jd~ 1J~ l'tl$~tc>ut.t~r $C>U$~~$ G1.U~$tiC>1J$m

$C>USUf.)~t.~U$$~C'u~l'tlhmt~, ~$t dC>1JC'd~ l'~r~~r. l'tlf~~1",l'~fL~f ...

Exprimer à chacun de ses parents ce que l'on ressent pour qu'ils puissent,sans déballer leur vie personnelle, rassurer leur enfant: « Non, tu n'es pasresponsable de ce qui nous arrive », « Oui, nous t'aimerons toujours ».Car, même séparés, les parents restent des parents: ils doivent permettre àleur enfant de rester à sa place d'enfant. Et un enfant n'est jamais respon­sable de la vie de ses parents.

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Droit de visite non respecté

Quelles sanctions si le titulaire du droit de garde sur les enfants nerespecte pas le droit de visite de l'autre parent?

Pour qu'un droit de visite se passe bien pour toutes les parties et notam­ment pour les enfants, il est évident que cela implique la collaboration desdeux parents et si possible une organisation convenue par ces derniers sansl'intervention de la justice, qui pourra alors se contenter de prendre acte etde ratifier la décision des parents. Telle est la situation idéale à laquelle

devraient aspirer tous les parents qui aiment leurs enfants avant tout.

Malheureusement, cela n'est pas toujours possible et le bénéficiaire dudroit de visite est pratiquement livré au bon vouloir du titulaire du droit degarde en cas de problèmes.

L'article 274 al. 1 du Code civil prévoit que le père et la mère doivent veil­ler à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pasrendre l'éducation plus difficile. Mais la seule sanction prévue est un rap­pel du père et de la mère à leurs devoirs par l'autorité tutélaire (ou le jugedans le cadre d'une procédure. de divorce ou de mesures protectrices) quipeut leur donner des instructions. Certes, en cas •de violation grave, letransfert du droit de garde du parent qui perturbe·les relations personnellesà l'autre parent est envisageable de par la loi, mais est très difficile à obte­nir car la perturbation des relations doit être grave.et les preuves sont trèsdifficiles à apporter. Les juges et les experts se renvoient la responsabilitéde la décision et optent finalement toujours pour la solution la plus sim­pIe: rester au statu quo tant que les enfants ne vont pas trop mal. La viola­tion des obligations de la mère doit être flagrante pour que la justice attri­bue les enfants au père.

La plupart du temps, c'est le droit de visite qui est limité en cas de pertur­bation des enfants, parce que c'est plus simple et évite à la justice et auxexperts de rechercher la réelle cause de la perturbation, à savoir lequel desparents est davantage responsable du conflit de loyauté que vivent les en­fants, à savoir lequel des deux leur fait davantage supporter le conflit, voiruse du fameux syndrome d'aliénation parentale.

Le titulaire du droit de visite peut certes demander l'exécution forcée du

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[RIjugement civil selon les règles prévues par le droit civil. La requête d'exé­cution forcée doit être adressée au Président qui a rendu la décision en casde prononcé de mesures provisionnelles ou protectrices et au Juge de Paixpour l'exécution forcée d'un jugement de divorce. L'exécution forcée im­plique le droit de faire recours à la police. Les autorités judiciaires sonttoutefois extrêmement réticentes à ordonner l'exécution forcée d'un droit

de visite, compte tenu des incidences négatives qu'une telle exécution peutavoir sur les enfants. En général, le juge se contente de tenter la concilia­tion et de rappeler à l'ordre le parent qui ne respecte le droit de visite ..Si letitulaire du droit de garde s'enga.ge à respecter le droit de visite dans le fu­tur la procédure en reste là. S'il explique au juge que le droit de visite per­turbe les enfants qui ne veulent plus voir l'autre parent, alors le juge ordon­nera la plupart du temps la mise en œuvre d'une expertise. Au mieux, letitulaire du dl'oitde garde est invité par le juge à respecter le droit de visiteet au pire, ce dernier est supprimé dans l'attente de l'expertise. On constatedonc qu'en pratique, le titulaire du droit de garde est seul juge de l'exercicedu droit de visite de l'autre en raison du temps nécessité par les décisionsjudiciaires et les expertises. Ce temps laisse au titulaire du droit de gardetout loisir de faire usage du syndrome d'aliénation parentale pour empê­cher l'autre parent d'exercer des relations saines avec les enfants si tel estson but.

Le droit suisse ne prévoit pas de sanction pénale pour non respect. du. droitde visite, comme c'est le cas en France (non présentation de l'enfant). Celaserait toutefois souhaitable dans certains cas.

La seule sanction pénale qui peut entrer en ligne de compte actuellementest celle de l'article 292 du Code Pénal pour insoumission à une décisiond'autorité. Les peines prévues sont les arrêts ou l'amende. La sanction n'estcependant possible que si le jugement de divorce, le prononcé de mesuresprovisionnelles ou de mesures protectrices prévoient expressément la me­nace des peines prévues à l'article 292 CP en cas de non respect du droitde visite. Si le jugement ne mentionne rien à ce sujet, cette dispositionn'est pas applicable et le non respect du droit de visite ne peut pas fairel'objet d'une plainte pénale.

Actuellement, la justice et les experts spécialisés penchent presque tou­jours en faveur de l'autorité parentale et de la garde à la mère en vertu duprincipe qu'on ne peut pas enlever l'autorité parentale à une mère n'ayant

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Droit de visite non respecté (su.ite ··élfin)

pas démérité de son rôle de mère, car cela facilite grandement les déci­sions et correspond encore à une mentalité un peu dépassée de la mère aufoyer et du père au travail pour entretenir la famille. Les autorités judiciai­res et les spécialistes peinent à prendre en compte le changement de situa­tion qui s'est produit, en ce sens que les mères sont davantage impliquéesdans le monde du travail et le père davantage dans les tâches éducatives.

L'égalité existe dans la loi, mais pas encore dans les mentalités. Mais noussommes sur la bonne voie. Il appartient maintenant aux pères de lutterpour l'égalité dans la famille comme les femmes ont dû lutter et doiventencore lutter pour l'égalité dans le monde du travail. Une femme doit êtredeux fois. meilleure qu'un homme pour être reconnue son égale dans lemonde du travail et l'homme doit être un père deux fois meilleur que lamère pour se voir attribuer l'autorité parentale et la garde des enfants. Ils'agit d'une réalité contre laquelle il appartient aux pères de lutter sans per­dre courage et confiance en la justice. Celle-ci n'est que le reflet de la so­ciété et change lentement avec cette dernière. Il appartient aux pères de semobiliser et de s'entraider pour obtenir l'égalité dans la famille commel'ont fait les femmes pour obtenir l'égalité dans le rnondedu travail.

Kathrin Gruber, avocate.

Un article vous fait réagir. vous avez envie de vous exprimer sur l'éducation des enfants oula condition de père, de parents .... vous trouvez des articles susceptibles de nous intéresser.vous avez envie d'en écrire ... N'hésitez pas! Cette rubrique est pour vous. Écrivez-nous àl'adresse de l'association de votre choix!

Nous sommes également à la recherche de dessinspour la couverture des prochains numéros du"Journal des Pères 00

Toute proposition est bienvenue. Vous pouvez fairevos envois par courriel à l'adresse e-mail duMCPV2 ou par poste, (voir adresses p 2).

D'avance merci

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Un père témoigne

Cette rubrique est destinée à tous les pères qui souhaitent raconter leur histoire person­nelle et, en témoignant ainsi de leur parcours, encourager tous ceux qui vivent des histoiresdifficiles

Le témoignage d'un père, paru dans le dernier numéro du «Journal des Pè­res » m'a beaucoup touché. Il incite à la réflexion et dénonce en mêmetemps une différence de traitement. .. suivant si on est un papa ou une ma-man ....

Mon témoignage, comme celui auquel je fais mention, se passe dans lemême bureau de l'Office Cantonal de la Protection de l'enfant et comble

du hasard, avec la même assistante sociale ... Un rapide retour en arrièreest judicieux pour vous expliquer au mieux, bien que succinctement maséparation.Les relations entre mon épouse et moi sont devenues peu à peu très ten­dues, comme dans beaucoup de couples. Puis un jour, une institutriced'une école inconnue, me téléphone à notre domicile pour prendre un ren­dez-vous car « vu que nous allions bientôt déménager et avions inscrit nosenfants chez eux, elle souhaitait faire connaissance». N'étant nullement aucourant de cela, j'ai tout de suite demandé par téléphone une explication àmon épouse. Elle me laisse entendre que c'est une blague de la part d'unepersonne voulant me faire une farce... Renseignement pris auprès du di­recteur de l'école, c'est bien mon épouse qui a planifié tout cela dans mondos ...

Au moment d'officialiser notre séparation en passant devant le Juge, afinde régler les détails habituels, une surprise considérable m'attend: le Juge a

décidé que nos enfants resteraient au domicile conjugal et que nous, lesparents, nous nous relayerions pour nous en occuper. Cette décision ines­pérée me ravit. Mon avocat et moi-même prenons la peine d'y réfléchir, enpesant le pour et le contre. Mais de toute façon il n'y a pas grand chose àréfléchir, je suis un père chanceux. Le Juge toutefois demande que l'Officede la Protection de l'enfance (OPE) ait un regard sur l'évolution de la si­tuation. Pour moi, cela ne pose aucun problème. Mais j'ai vite déchanté: lavision qu'ont certaines assistantes sociales de la famille et de l'éducation,laisse peu ou pas de place pour les papas, y compris lorsque aucun repro­che à leur encontre ne peut être formulé. L'assistante sociale en question atrouvé un os à ronger et je suis en quelque sorte son souffre douleur. Je meretrouve bien mal pris entre l'ami de ma femme qui dépose plainte, car soi

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Un père térnoigne ... (suite ef fI n)

disant j'harcèle ma femme sur son Natel et l'assistante sociale qui ne voitpas d'un bon œil qu'un papa s'engage dans l'éducation de ses enfants, nimême que l'on puisse s'en occuper conjointement. L'OPE a tout fait pourm'éloigner de mes enfants, tel un loup d'une bergerie en laissant ainsi unegrande facilité de manœuvre à mon épouse. L'impunité mène à l'excèsc'est bien connu. Les excès de ma femme l'ont bien prouvé. A cause d'uneassistante sociale peu compétente et d'un avocat dépassé par les événe­ments, la garde partagée n'a plus été possible.

J'ai changé d'avocat, et cela me donne un peu plus de COtlrage pour mebattre. Mais me battre contre quoi, contre qui? Si l'on voit dans quel étatse trouvent mes enfants, si on les laisse parler, on comprend que cette ma­man, admirée et protégée par l'OPE n'est pas une blanche colombe. Elleplace des caméras de surveillance dans l'appartement pour surveiller lesenfants, (que sont devenu ces caméras après la visite de la Chambre Pupil­laire?). Et tout cela se fait dans le plus grand. silence. Quand je vais cher­cher mes enfants, ils attendent longtemps dehors, mal habillés ou les habitstellement sales qu'ils pourraient tenir debout tout seuls. Bien sûr, je suisallé me plaindre atlprès de l'assistante sociale qui m'a répondu: « Pourquoivenez-vous ici avec vos enfants? Que vont-ils penser? »

Je me suis également rendu à l'hôpital avec mes enfants parce qu'ilsétaient malades, bien avant le moment de venir en week-end chez moi, j'aides certificats médicaux qui le prouvent. Mais l'OPE fait fi de tout cela,chaque fois que je suis convoqué dans leursbureaux, c'est pour parler des vacances ou desgardes, car ma femme veut faire des change­ments alors que je n'en n'ai pas le droit, ce«choix» m'est imposé par l'assistante socialeavec un temps de réflexion de 24 heures.Mes enfants se sont rendus seuls au Poste de

Police pour dire qu'ils ne voulaient plus vivreavec leur maman, mais avec leur papa. Leurdemande a été ignorée et s'est retournée contremoi.

Dans mon cas également, la maman prend uneplace prépondérante dans le rapport d'évalua­tion de l'assistante sociale, alors que ce qui meconcerne tient sur quelques lignes. Rien, abso-

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lument rien de tout ce que j'ai pu dire n'a été mentionné, même les certifi­cats reconnaissant mes enfants malades ne sont pas utilisés comme preuvede maltraitance.

Ma fille écrit une lettre au juge dans une enveloppe fermée, et l'assistante

sociale me demande expressément de la lui remettre. J'hésite longuementà le faire et me résigne finalement par peur de représailles.

Ma femme a inscrit ma fille au basket. Si je n'ai rien contre, je doute ae­

tuellementde son utilité quand je vois ce que cela provoque chez mon en­fant: des cris, des pleurs, elle me supplie de ne pas l'y amener. Inutile devous dire que cela m'est quand même imposé par l'assistante sociale.Cela me répugne, car l'OPE est un service sensé répondre à la protectiondes enfants et à leur bien-être. Tout comme le papa qui témoigne dans le«Journal des Pères n08 », je me pose la question de l'utilité d'un tel bu­reau. Ne serait-ce pas au contraire « la protection des mamans », visantl'élimination des pères? Pour eux, tant que les enfants sont avec la ma­man, tout va bien. C'est justement ce que pense une pédiatre de l'Hôpitald' Aigle à qui ma fille a senti le besoin de se confier.

Après les vacances d'été, j'ai contacté un avocat, afin qu'il prenne la dé­

fense de ma fille. Cet avocat a trouvé tous les stratagèmes possibles etimaginables pour refuser de la défendre. De même, j'ai pris mon courage àdeux mains et j'ai écrit une lettre au juge, qui a pris la peine de me répon­dre. Il s'est adressé à l'assistante sociale en question pour qu'elle respectece qui est convenu dans la convention de séparation. Voilà qui m'apporteun peu de réconfort, mais j'attends encore que cette assistante sociale ap­plique ce que le juge lui demande, et ça c'est une autre histoire.

Il y aurait encore tant à dire, chaque semaine apportant Son lot de surprises

et d'incompréhension. Qu'est-ce qui pousse mon ex-femme et son compa­gnon à me porter autant de haine et à m'accuser de fausses allégations. Etcela toujours au détriment de nos enfants. Mais ni la Justice, ni les organesde l'enfance ne veulent faire taire tous ces odieux et calomnieux menson­

ges. Je sais que mon combat n'est pas fmi et j'irai jusqu'au bout ...

Je me sens mieux d'avoir pu témoigner et d'avoir eu un espace pour lefaire. Je vous en remercie et espère que d'autres papas prendront la relèveet nous livreront, eux aussi, leur témoignage. Car c'est en dénonçant ou­vertement notre galère que les choses pourront changer avec le temps.C'est en réalité ce que je souhaite, mais n'est-il pas trop tard?

Un père. connu de la rédaction. qui préfère rester anonyme

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L.eshommes sont déboussolésUn article de Véronique Châtel. paru dans le journal « Coopération» n019, en mai 2004.

La société occidentale serait du côté des femmes. Et les hommes obligésd'en faire davantage! C'est la thèse de Michèle Cérioli, auteur d'un ou­vrage sur la question: « Que deviennent les hommes» aux éditions L'Har­mattan.

Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser au sort des hommes,vous qui avez toujours milité pour la cause des femmes?Michèle Cérioli. En observant mes fils et les jeunes hommes de leur géné­ration. Ils participent beaucoup plus que leur grand-père ou même leurpère à la vie domestique et familiale, et pourtant on ne cesse de répéterqu'ils ne font rien en dehors du travail. Non seulement ils ont perdu leursprivilèges, celui de pouvoir mettre les pieds sous la table en rentrant à lamaison, mais on leur reproche de ne pas assez en faire. C'est un peu dur !

Est-ce plus difficile d'être un homme aujourd'hui?o combien! Ils sont obligés d'en faire davantage pour vivre harmonieuse­

ment avec les femmes. Et comme les femmes sont partout ... Ils sont mêmeobligés d'être beaux. Car la tyannie de la beauté s'exerce aussi sur eux dé­sormais. Dans certains cas, c'est peut-être même plus difficile d'êtrehomme que d'être une femme. Je pense aux hommes divorcés, qui obtien­nent rarement la garde des enfants et sont obligés de verser des pensionsalimentaires énormes, quand bien même ce sont leurs femmes qui ont ré­clamé la séparation. Je pense au 14% d'hommes qui sont harcelés sexuel­lement au travail et qui ont un mal fou à se faire entendre, à entamer unprocès.

Vous dites que c'est même dur pour les petits garçons.Oui, parce que les hommes ont déserté l'enseignement primaire, se­condaire même, et qu'à l'école, les garçons passent leur enfance avec desmaîtresses. Or, celles-ci ont parfois une manière d'être avec eux qui lesempêche d'explorer leurs caractéristiques de garçon.Leurs bagarres, leurs goûts pour les jeux de combats sont interprétéscomme l'expression d'une violence, donc quelque chose de mal. Il manqued'hommes dans l'éducation. Et pour peu que les garçons n'aient pas unpère très présent, ils grandissent sans référence masculine. C'est ce qui lesconduit parfois à aller en trouver dans les pires endroits: les bandes qui

- violent, agressent, etc.

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[illPourquoi les hommes sont-ils actuellement dans une réaction passiveface au contexte?Ils sont déboussolés ! Les hommes n'ont pas été dominants dans notre so­ciété pendant des siècles et des siècles pour une question d'hormones oude compétences supérieures réelles! Ils l'ont été à cause de l'éducation,de la culture, des traditions. Pourquoi dit-on, en français, un. petit hommeetcent femmes intelligents? Parce qu'un grammairien du xvmème sièclea décrété que le masculin devait l'emporter sur le féminin, même si le fé­minin était en surnombre 1

Lire également: « Les hommes aussi changent » du sociologueDaniel Weizer-Lang, aux Editions Payot.A force d'entendre soupirer leurs compagnes, <<jefais tout dans cette mai­son», on dit et répète partout que les hommes et la domesticité, ça faitdeux. Ce sociologue est allé au-delà de la rumeur. Dans son immense pa­vé sur d'identité masculine, il consacre un chapitre à la propreté et au ran­gement. Il y révèle que les hommes turbinent. Mais à leur manière: ilssont plus curatifs (ils nettoient quand c'est sale) que préventifs (passerl'aspirateur et nettoyer le lavabo chaque jour pour que tout reste beau etpropre comme un sou neuf). Or, comme leur seuil de tolérance à la saleté

est plus élevé que celui de leurs compagnes, ces dernières attrapent le plu­meau avant eux. Autrement dit, si les femmes en font beaucoup, c'est quebeaucoup d'entre elles le veulent bien.

H-vtMOlA.R Les« perles du bClC2004 ~

- Au pLuvLeL, OVl,olLt oles "enstt:lux' et:lv LL 1:j t:l pLus1.euvs ev1.stlllLs.

- Les olevol.vs ol;t1.L 1:j III oles eo~ugt:l1.s0V\,5 s't:lppeLLeVl,t Les olevo1.vs eov0ugClUX.

- Les fClbLes ole LCl FOVl,tt:l1.VI,eSOVl,t s1. ClllI,cl.eVl,VI,eSqV(.'oVl, 1.gVl,ove Le VI-OVU-ole L'ClutelA

- Toute SCl v1.e, MOVl,tlll1.gVl,e t:l voV(.Lu éev1.re lIlA.C11.s1.l VI,'ClfClLt que oies essClLs.

- A LCl,ftVl, ole SCl v1.e, l'éev1.vt:lLVI, H-elllA.LVI,gwt:l1:j s'est su1.e1.oIé pour lIlA.ettv-e ftVl, et

sesJouvs.

- 611I. Ct:lS ole grossesse, 011I.flll1.t V(.VI-teVlOvégvt:lp/.11.e.

- Le pôle est recouvevt ole glClce: c'est lCl cClpote glt:lc1.t:l1.re.

- LC! su1.sse est UVl-e fée oies rClt1.olll.s !

- cOlllA.lIlA.e"BoVl,tIlpClvte,Jules CéSClV pouvClLt ol1.ctev plus1.eurs lettves ~ Le! fo1.s,

c'étCl1.t V(.III.ol1.ctClteur.

- Les ClllVLlIlZOil\,esétCl1.eVl,t cOllVLlIVLeLes felllA.lIlA.es, lIlA.t:l1.seVI-CovepLV(.s lIlA.écnClIII.tes.

- C'est R.1.cnel1.eV(. qV(.1.foVl,ollll LClstt:lv Act:lolelllA.1:j frClVlft:l1.se.

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l:i~U· ."p. .. . ..••. 1· . .• 1· ···t·1··· n ···apa contact,qu.est-ceque ces ...Parce que les hommes d'aujourd'hui subissent ce que les femmes d'hieront subi, c'est-à-dire: l'ignorance et l'irrespect, le Mouvement de laCondition Paternelle Vaud-Valais (MCPV2) organise chaque premier lun­di du mois à Martigny et second lundi à Renens, dès 20 heures, un « PapaContact ». Mais en réalité qu'est-ce qu'un « Papa Contact» ?

Tout simplement un lieu de rencontre et d'échange ou chacun exprime sesproblèmes, ses angoisses, ses craintes, ses frustrations et Dieu sait si ellessont grandes. Chaque situation, chaque solution trouvée peut servir à unautre papa qui se trouve dans une situation identique. Accueillir pour lapremière fois un papa, avec beaucoup d'émotion et de tristesse dans lavoix, et le revoir quelques temps plus tard avec de la joie, nous apporte, ànous animateurs, une grande satisfaction et nous motive à poursuivre dansces rencontres. Car cela fait vraiment un bien fou d'avoir proche de chezsoi un lieu comme le « Papa Contact» pour déposer un peu de son fardeaudans les moments difficiles que sont une séparation, un divorce ou le faitde ne plus, ou moins voir ses enfants, de ne plus participer à leur éduca­tion. Exprimer son problème, c'est commencer à s'en libérer. Beaucoupd'hommes dans cette situation sont gênés à l'idée de venir s'exprimer au­tour d'une table. Pourtant, tous les papas présents, y compris les anima­teurs, ont leur propre passé, leur propre histoire. Qui est mieux placé queces papas pour comprendre le désarroi que ces hommes traversent? Doncpourquoi se gêner ?C'est en mettant en commun nos forces que nous réus­sirons •à faire changer les mentalités, vous avez besoin de nous, nous som­mes là douze mois par année, et cette aide peut devenir réciproque carnous avons aussi besoin de vous.

Un papa bien informé en vaut deux. Quoi de plus rassurant pour un papade se présenter devant son avocat ou son juge en connaissance de cause,de faire valoir ses droits, car un père n'a pas uniquement des devoirs. Quoide plus satisfaisant que de réussir son divorce en faisant une conventionconvenable? C'est en réalité, une petite partie des buts que nous noussommes fixés et nous faisons notre possible pour vous apporter ce quevous êtes venus chercher: aide et réconfort pour sortir de votre isolement.Participez au « Papa Contact » que se soit à Martigny ou à Renens, celavous apportera un renouveau dans votre vie de père.A bon entendeur salut..

François SollederAnimateur « Papa Contact ». Martigny

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PAPA CO.NTACTMCP-V2

Mouvement de la condition paternelle Vaud et Valais

Vous avez un coup de blues?Vous avezbesoîn de parler?Sortez de votre îsolement !

D'autres pères sont là pour échanger avec vousNous vous offtons un lîeu d'écoute convîvîal

Partager son problème c'est commencer à s'en lîbérer

Dans le canton du Valais

MartignyRestaurant

Grand QuaiRue du Simplon 33

1er lundi du moisDès 20 heures

Dans le canton de Vaud

RenensRestaurant« Le Bol d'Or»

Maison du PeupleRue de Crissier 6

2ème lundi du moisDès 20 heures

Dans le canton de Fribourg, il y aura un Papa Contact dès le début 2005

1er lundi du mois au Café du Jura à Fribourg. Infos: 078 6165455

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Les nouveaux coupables

Nombre de médias ont relaté l'aventure de ce père britannique déguisé enBatman qui s'est introduit dans Buckingham Palace. Soulignons que lesmédias ont surtout développé le thème de la sécurité de la famille royale etnullement les motivations graves de ce père. Malheureusement des mil­liers d'enfants et de pères vivent un drame quotidien dans l'indifférencegénérale. L'une des raisons principales de ce désintérêt est l'image néga­tive dont on affuble, en occident, le père.

Aujourd'hui, les coupables de tous les maux. sont désignés: les humainsmâles. Ceux-ci seraient fondamentalement violents. Quant aux femmesviolentes, elles ne seraient que des victimes en révolte. Une militante fémi­niste affIrmait, dans les colonnes de la TG, que cela faisait des milliardsd'années que l'hommeexpioitait lafemme. Ainsi, avant que l'homo habi­lis apparaisse, il y a 4 millions d'années, il était inscrit dans les étoiles, quele mâle humain maltraitait sa compagne. Voilà une mythologie bien enplace, or, quand une mythologie s'installe, aucun argument rationnel n'aplus de prise et les études sérieuses sont écartées.

L'histoire ne se répète pas, mais des dérives que l'on croyait propres auXXe siècle se retrouvent. Ce nouvel extrémisme·n'aboutira probablementpas à des déportations de mass~, mais les premières conséquences de ce

dérapage peuvent déjà se constater. Une juge genevoise se croit autorisée àrire et à faire de l'humour lors d'une audience aux dépens d'un père battu.Il y a quelques décennies, quand une femme osait se plaindre de violence,elle risquait des sourires, des sous-entendus. Maintenant ce sont des fem­mes juges qui. reproduisent la même attitude. Est-ce une manière de réta­blir l'égalité? Les exemples de ce type sont à foison.

Il ne s'agit pas de nier l'existence de sévices et d'injustices, mais voici ques'agite autour du thème grave de la violence familiale, une campagned'une médiocrité affligeante. Nous voyons ainsi une pluie d'argumentsfantasques et de statistiques qui découlent plus de la mythologie que deconstats véritables. Le cliché manichéen, femme victime, homme méchantest porteur et l'on peut même bâtir une carrière sur ce principe, alors quele simple fait d'évoquer des études récentes sérieuses ou simplement laprudence, jette sur vous le soupçon de l'infamie machiste. Ce dérapagetient plus du totalitarisme que de la démocratie. Démocratie, vous avez ditdémocratie?

Oleg Kochtchouk

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adam, père au foyer (de Brian Basset, paru dans Humour Libre chez Dupuis)

PAVA \C.'lhAIT eoMMaii<l.UAND iU é~\s PeiIT?

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Forrnulaire ·d'inscriptionPrénom

Nom

Adresse

NPA Ville

Téléphone privé

Téléphone mobile

Téléphone prof.

Date de naissance

Profession

E-mail

Situation conjugale

Autorité parentale

Droit de garde

Type de problème

o Célibataire 0 Marié 0 Séparé 0 Divorcé 0 Veuf

o Conjointe 0 Père 0 Mère 0 Autre

o Alternée 0 Père 0 Mère 0 Autre

Avez-vous un avocat: 0 Non 0 Oui, Maitre __ - ~à--Appréciation : 0 très satisfait 0 satisfait 0 insatisfait 0 très insatisfait

Comment avez-vouseu connaissance du MCP ? _

Prénom et année de naissance des enfants:

2. 3.

1.

4.

Parrainer une association de pères, faire un don

Uniquement s'abonner au journal: 1 an/Frs 20.-

o

o

Date _ Signature: _

Si vous désirez devenir membre d'une association, cochez ce qui convient et retournez lebulletin à l'adresse de votre choix (liste p. 2). Le prix des cotisations, y compris l'abon­nement au journal, varie selon les associations, de Frs. 50,- à 100.- (Pour le MCPV2, elles'élève à 50.- par année plus 20.- d'inscription). Nous vous remercions de votre soutien.

Rem(lrque: en aucun cas l'aspectfinancier ne doit être une entrave pour devenir membred'une association, n'hésitez pas à nous contacter.

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Samedi 10 et dimanche 19 décembre 2004

Visites du PERE NOEL, maison de commune de Chessel, (près d'Aigle)

Samedi 10décembre 2004Accueil dès 14h et visite du père Noel vers 16hVers 18h souper canadien, fin vers 23h

Dimanche 19 décembre

Accueil dès lOh et brunch canadien, café/thé sur placeVisite du père Not!I vers 15h, fin vers 17h

Jeudi 21 avril 2005

Assemblée générale MCPV2 à Martigny

Dimanche 19 juin 2005Fête des Pères

RÉUNIONS DES ASSOCIATIONS DE PERESMCPN-NEUCHATEL

Assemblée mensuelle, le 2ème jeudi de chaque mois (ou presque), à 20 h au Restaurantde la Grappe, Neuchâtel-la-Coudraie, tél. 03Z 753 26 26

AJCP-JURA

Réunion du Comité, une fois par mois, en général le mardi, chez un membre du comité.Renseignements au 032 426 79 25

MCP-VAUD·et VALAIS

Réunion du comité Le 3ème jeudi du mois, à 20h, soit en Valais, soit sur VaudRenseignements la veille, mercredi entre 18h et 20h au 0848495051

H-Vl.MOUR Les.« perles. C:{U bac 2004 »

- (..{.v\..poLl1gov.e est L-<.lAef~gL-<.re q L-<.LIil oles côtés uV\..peu PlilrtOt-<.t.

- OV\.. olLt qt-<.'uV\..eLLglAe olroLte est perpeV\..olLcuLIilLre qt-<.IilV\..c;:jeLLe se VV\.et tI

tourV\..er

- L'ovlilLe est uV\..cercLe presqt-<.e roV\..c;:j,VV\.IilLsqt-<.lilV\..olVV\.~VV\.eplilS.

- U LoslillAge est t-<.V\..clilrré torolt-<. eV\..bLIilLs.

- Le 0 est très utLLe, surtout sL ov\.. Le VV\.etc;:jerrLère Les Iilutres V\.oVV\.bres.

- (..{.V\..corps L~cVié ol't-<.V\.ecertlilLV\.e ViClt-<.tet-<.rcVioLsLt to~ot-<.rs ole toVVtber.

- U cervelilt-<. c;1oV\..V\.eLes orc;:jres et Les Iilt-<.tres pClrtLes soV\.t obLLgées ol'obéLr.

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Adrèsses utiles

Médiation Familiale

LausanneBexLe Sentier

NyonVeveyYverdon

GENÈVEMaison Genevoise des Médiations40, rue du Stand1204 GENÈVE0223205994

Médiateurs indépendants:

Hans Lehmann0223423037

Andreas Zurbri.lggAssistant social, é[email protected]

JURAAss. jurassienne deMéd. familialeCase postale 20032800DELEMONTMme M·F Spano, accréditée AS0324226644Perm. téléphonique lundi8h-14h

Médiatrice indépendanteMme Liliane AmmanDomont 252800 DELEMONT032 422 35 01 (sur rend-vous)

VALAISInstitut de Médiation généraleet familialeRue des Vergers 1C.P. 2249,1950 SION02732122770794091487

Maison de la familleVérolliez,1890 ST-MAURICE0244862233

VAUDAssociation VaudoiseMédiation familiale (AVMF)Perm. téléphonique lundi 9h-11h30

0797793040021341907002446303630218644096022365770002192553330244236900

Médiateur indépendant

Albert BurdetBeau Séjour 181003 LAUSANNE0213233732

NEUCHÂTELMédiation familiale39, av. de la gare2000 NEUCHÂTEL0327250566

FRIBOURGM. Guy Zen Ruffinen1 ch. des Violettes1722 BOURGUILLON0263222142semaine 16h3Q-21h

Médiation familialeRue de Romont 141700 FRIBOURG0264021078

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Pour les Parents

NEUCHÂTEL

Consultations juridiquesM. MUller-Bessl39 av. de la Gare2000 Neuchalel0327250573

Ecole des ParentsMme SchurmannRue J. Jean 102035 Corcelles0327251155

Mamans de JourCP 100, 2000 Neuchâtel0327339644

VALAIS

Point RencontreLundi-vendredi 9h30-11 h0273222500

Ecole des ParentsRue de l'Envol 341950 Sion0273231837

Mamans de JourService FRTRoute de Sanetsch1950 Sion0273224506

Parents - Rescousse02732213540797960207Service de garde d'enfantsmalades, Croix-Rouge

VAUD

Point RencontreAV.de Rumine 21005 Lausanne0213121383

Buréau Info ParentsBIPlnfo sur lieux d'accueil

pour les petits enfantsLundi-vendredi 10-12h

(sauf vac. scolaires)0213231051

Parénts - Rescousse0213400080

Service de garded'enfants malades

Association des pa·

rents d'élèves (APE)Case postale 20061002 LausanneTél. lundi 9h - 12h0213419077

Association Familles

Monoparentales

(AFMR)Eglantines 61006 Lausanne021 3121640

Guide de la Famille devotre région, site:www.lausanne-famille.ch

JURA

Service de renseigne­ments Juridiques

Delémont0324215470

Porrentruy0324662745

Saignelégier0329511125

Service de consultation

conjugale et fam iliale0324225429

Bellevoie 82800 Delémont

Rue Thurmann 6

2900 Porrentruy

Bel-Air 1

2350 Saignelégier

Rte de Tavannes 1902710 Tavannes

Centre social protestantBerne.JuraRue Centrale 592740 Moutier0324933221

GENEVE

Ecole des ParentsRue de la Servette 911200 Genève0227331200

Pour les Enfants

SOS Jeunesse (SuisseRomande) 147Site internet: www.telme.ch

ASTRAME Difficultésliéesaudeuilet séparationPermanenceenfants~eunes 079 549 53 59

DIS NO AssociationAbus sexuels envers les enfants

0217010135

SOS Enfants (Lausanne)Anonyme et gratuit, 24h sur 24h

0216481111 ATEMA Maltraltanceenversles enfants0216272616

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[ E~diœm:Le JOURNAL DES PERES est le bulletin d'informa­tion des Associations suisses romandes défendant le

droit des pères et encourageant leur implication dansl'éducation de leurs enfants. Ce bulletin contient diffé­

rents articles parus dans la presse romande concernantles pères, leur relation avec leurs enfants, leur relationavec la mère de leurs enfants et sur la place occupéepar les enfants dans la famille et dans le divorce. Lebulletin renseigne également sur l'évolution de la jus­tice concernant le droit des pères.

Le JOURNAL DES PERES est distribué à tous les membres des Associations de pères deSuisse Romande, aux autres associations poursuivant des buts similaires, ainsi que dans lesoffices médico-sociaux, les offices des mineurs, les études d'avocats, les paroisses et lestribunaux. de Suisse Romande.

Buts poursuivis• Souligner le rôle de chacun des parents dans l'éducation des enfants

• Conseiller et soutenir les pères désireux de s'engager dans l'éducation de leurs en­fants

• Dans les cas de divorce ou de séparation, dénoncer les inégalités dont sont victimesles pères et les enfants lors de l'attribution de la garde, de l'autorité parentale et dudroit de visite

• Favoriser une relation égale entre père et mère pour le bien de l'enfant malgré laséparation et le divorce

• Promouvoir une médiation familiale pour résoudre les conflits lors d'un divorce

• Obtenir un changement de mentalité des institutions à l'égard des pères conscientsde leur responsabilité parentale

Philippe Etter

Jacques CognardPaul Ménard

Virginie GayFrançois Solleder

Sabine d' ArnicoCorrection

L'équipe de rédactionRédaction,coordination et

mise en page

Rédaction MCP NRédaction PPT GRédaction MCP V2

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