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LA BOÎTE Le Zero de MHD est presque terminé et il ne reste plus beaucoup de travail à effec- tuer pour le mettre en vol. Tous les élé- ments sont bien rangés dans la boîte de transport et surtout bien protégés des chocs car c’est un matériau qui se marque assez facilement. Le modèle est fabriqué presque intégralement en polystyrène de forte densité. Il n’y aura pas de peinture à prévoir car tout est déjà peint par le fabricant. Ce travail est bien fait avec des bords nets. On peut voir aussi les lignes de structures moulées. Tous les servos de gouvernes sont installés. Les commandes de vol sont également mises en place. L’en- semble de motorisation est monté ainsi WARBIRD LE ZERO EP ARF TEXTE THIERRY LE RALLE PHOTOS HINANO LE RALLE Qui ne connaît pas le Zero ? Ce chasseur légendaire de la seconde guerre est aussi connu que rarement rencontré sur les terrains d’aéromodélisme. Le modèle testé ici n’est pas très gros par la taille mais grand par ses qualités. ZERO EP ARF 199 € Type de modèle : Semi maquette Echelle : 1/11 Type de kit : RTF, cellule complète en mousse moulée peinte Profil : Biconvexe dissymétrique Niveau de pilotage requis : Pilote moyen Envergure : 1,01 m Longueur : 0,83 m Equipement fourni: Moteur, contrôleur, 5 servos, train rentrant, batterie de propulsion Equipement requis : Récepteur 6 voies minimum Fonctions : Ailerons, profondeur, direction, train rentrant, moteur INFO KIT UN WARBIRD À EMPORTER PARTOUT LE ZERO EP ARF DE MHDFLY Un avion livré pratiquement prêt à voler que le capot. Une superbe hélice tripale à assembler va motoriser l’avion. Ouaouh, quelle belle pièce ! Elle semble être à l’échelle mais c’est à confirmer. La verrière est bien transparente et les arceaux déjà peints de la couleur exacte du fuselage. Le système de verrouillage par élastique est peu pratique et un système par aimant aurait été plus fonctionnel et plus rapide à ouvrir, sachant que l’accès à la batterie s’opère par cette verrière. La modification ne sera pas difficile à faire pour tout mo- déliste moyennement expérimenté. Le kit est très complet avec quelques accessoires « maquette » comme des canons, mitrail- leuses, pipes d’échappements ou tube de pitot. Dans la boîte, on trouve aussi des décalcomanies, un accu LiPo 3S de 1650 mA et une notice en français. Je note qu’un accessoire attire l’attention et donne un sérieux bonus à cet avion : le train rentrant qui est déjà en place avec ses commandes. Sur un avion de cette taille, c’est un acces- soire peu courant ! Les détails un peu moins bons sont l’absence de cockpit et de pilote et la roulette de queue vraiment trop grande. MONTAGE Banzaï, on l’attaque ce Zéro ? Comptez une bonne après-midi d’ouvrage agréable avant de pouvoir faire voler votre chas- seur. Comme le travail restant est faible, il est inutile d’avoir un « chantier » de BENZAI ! 80 I AVRIL MAI 2010 I MRA 816 MRA 816 I AVRIL MAI 2010 I 81

DE · 2011. 7. 13. · de pilotes japonais étaient énormes, les Américains ayant rapidement compris comment lutter efficace - ment contre ce redoutable chasseur. Pour tenter de

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Page 1: DE · 2011. 7. 13. · de pilotes japonais étaient énormes, les Américains ayant rapidement compris comment lutter efficace - ment contre ce redoutable chasseur. Pour tenter de

LA BOÎTELe Zero de MHD est presque terminé et il ne reste plus beaucoup de travail à effec-tuer pour le mettre en vol. Tous les élé-ments sont bien rangés dans la boîte de transport et surtout bien protégés des chocs car c’est un matériau qui se marque assez facilement. Le modèle est fabriqué presque intégralement en polystyrène de forte densité. Il n’y aura pas de peinture à prévoir car tout est déjà peint par le fabricant. Ce travail est bien fait avec des bords nets. On peut voir aussi les lignes de structures moulées. Tous les servos de gouvernes sont installés. Les commandes de vol sont également mises en place. L’en-semble de motorisation est monté ainsi

WARBIRD LE ZERO EP ARF TEXTE THIERRY LE RALLEPHOTOS HINANO LE RALLE

Qui ne connaît pas le Zero ? Ce chasseur légendaire de la seconde guerre est aussi connu que rarement rencontré sur les terrains d’aéromodélisme. Le modèle testé ici n’est pas très gros par la taille mais grand par ses qualités.

ZERO EP ARF 199 €Type de modèle : Semi maquetteEchelle : 1/11Type de kit : RTF, cellule complète en mousse moulée peinteProfil : Biconvexe dissymétriqueNiveau de pilotage requis : Pilote moyenEnvergure : 1,01 mLongueur : 0,83 mEquipement fourni: Moteur, contrôleur, 5 servos, train rentrant, batterie de propulsionEquipement requis : Récepteur 6 voies minimumFonctions :Ailerons, profondeur, direction, train rentrant, moteur

INFOKIT

UN WARBIRD À EMPORTER PARTOUT

LE ZERO EP ARF DE MHDFLY

Un avion livré pratiquement prêt à voler

que le capot. Une superbe hélice tripale à assembler va motoriser l’avion. Ouaouh, quelle belle pièce  ! Elle semble être à l’échelle mais c’est à confirmer. La verrière est bien transparente et les arceaux déjà peints de la couleur exacte du fuselage.

Le système de verrouillage par élastique est peu pratique et un système par aimant aurait été plus fonctionnel et plus rapide à ouvrir, sachant que l’accès à la batterie s’opère par cette verrière. La modification ne sera pas difficile à faire pour tout mo-déliste moyennement expérimenté. Le kit est très complet avec quelques accessoires «  maquette  » comme des canons, mitrail-leuses, pipes d’échappements ou tube de pitot. Dans la boîte, on trouve aussi des

décalcomanies, un accu LiPo 3S de 1650 mA et une notice en français. Je note qu’un accessoire attire l’attention et donne un sérieux bonus à cet avion : le train rentrant qui est déjà en place avec ses commandes. Sur un avion de cette taille, c’est un acces-soire peu courant  ! Les détails un peu moins bons sont l’absence de cockpit et de pilote et la roulette de queue vraiment trop grande.

MONTAGEBanzaï, on l’attaque ce Zéro ? Comptez une bonne après-midi d’ouvrage agréable avant de pouvoir faire voler votre chas-seur. Comme le travail restant est faible, il est inutile d’avoir un «  chantier  » de

BENZAI !

80 I AVRIL MAI 2010 I MRA 816 MRA 816 I AVRIL MAI 2010 I 81

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serrées modérément pour ne pas fendre le plastique ni foirer le pas. Le montage est terminé !

DÉCOPour la touche finale. Le décor est fait à l’aide de décalcomanies qui sont un peu différents de ceux que l’on rencontre habi-tuellement puisqu’il faut les poser « à sec » puis humidifier le papier support pour transférer le motif à son emplacement définitif. Le travail demande du soin car il faut faire attention à ne pas déchirer la fine décalcomanie et ne pas trop dépasser les 30 secondes recommandées. A présent, mon Zero a déjà fière allure dans sa robe verte et gris clair mais j’ai utilisé les talents d’artiste peintre du rédacteur en chef pour améliorer encore l’aspect « maquette » de

construction spécial pour assembler ce modèle. C’est un point qu’apprécieront ceux qui vivent dan un petit appartement où la place est comptée. On commence par fixer les empennages : le fabricant propose de les glisser en place après avoir collé du scotch double face sur la surface de jonc-tion. Cette méthode ne me convenant pas, j’ai préféré utiliser de l’époxy 15 minutes en ayant pris soin de retirer auparavant le double-face. Il reste à assembler l’hélice qui est constituée de trois pales montées sur un moyeu en plastique. Des détrom-peurs empêchent tout montage à l’envers (très bien) ! Attention : les vis doivent être

Un coin de table suffiront à mener

Les essais se sont déroulés exclusivement sur piste en dur. C’est un modèle qui affec-tionne plus particulièrement les jours de vent faible mais grâce à une charge alaire pas trop faible, rien ne lui interdit de voler avec 10 à 15 km/h de vent car il n’est pas trop chahuté. Même si le bitume n’est pas parfaitement lisse, le train est solide et ne menace pas de s’effacer lorsqu’on passe dans des imperfections de la piste. La rou-lette directrice a un fonctionnement assez flou du fait de son mauvais guidage (voir ci-dessus). Plus la vitesse augmente, plus il est difficile d’éviter de faire des zigzag. C’est dommage !

DÉCOLLAGE : Au décollage, on sent que la puissance moteur est correcte et que la grande hélice tire fort. La queue se lève très rapidement et il faut contrer le couple avec une action marquée à la dé-rive. Dès que les roues ont quitté le sol, un petit « click » sur l’interrupteur de train et celui-ci rentre dans l’aile doucement.

PILOTAGE : Le Zero de MHD est un avion que tout pilote d’avion 3 axes pren-dra vite en main. Les gouvernes sont effi-caces et le vol composé d’évolutions ten-dues, typiques des chasseurs de la 2ème guerre mondiale est bien rendu. Il faut le laisser filer en anticipant au maximum ses trajectoires. Même si les puristes diront que c’est un petit avion et qu’il n’est pas fait « en vrai bois d’arbre », il vole comme un grand et permet de bien ressentir l’effet

grisant du pilotage d’un warbird. Plus la vitesse diminue, plus il faut conjuguer les 3 axes et mettre de la dérive dans le sens du virage afin qu’il n’ait pas une attitude « queue basse ». J’ai répété plusieurs ten-tatives de décrochage et à chaque fois, il salue doucement sans surprendre ou don-ner de frayeurs. Si on tire sèchement la profondeur, il engage sur une aile de façon nette mais le Zero reprend rapidement ses esprits, moins de dix mètres plus bas en recentrant les manches. La vrille n’est pas une belle figure avec cet avion. Elle des-cend vite et de façon désordonnée.

VOLTIGE : En voltige, il se défend bien surtout grâce à la grande hélice. Toutes les figures basiques comme le loo-ping, tonneau, renversement peuvent être effectuées. Elles peuvent être étirées dans le plan vertical. Il faut s’en tenir à ce genre d’évolutions conformes au carnet de vol de l’avion et éviter absolument les déclenchés ou vols tranches qui seront un sacrilège.

ATTÉRISSAGE : Après 7 minutes de vol, le régime moteur faiblit franche-ment. Je sors vite le train et entame une approche d’urgence vers la piste. Le Zero est posé en douceur grâce à ses bonnes qualités de vol et ses gouvernes efficaces. Pour les approches «  normales  », il est préférable de doser le taux de descente

EN VOL

avec la puissance moteur. Ainsi, on se pose presque où on veut à chaque fois. Il n’a aucune tendance à rebondir et le train n’est pas fragile si l’atterrissage n’est pas un appontage. Après avoir rechargé l’accu qui semblait vide, je n’ai remis que 900 mA. Etonnant ! Suite à une analyse plus précise il ressort que l’accu livré a une capacité de décharge trop faible (aucune valeur n’est indiquée dessus) et il «  s’écroule  » sous l’intensité demandée.

Et plus il se vide plus il peine, et finalement ne fournit plus la puissance nécessaire. Solutions : il faut soit éviter de mettre plein pot trop longtemps, soit utiliser un accu de même poids pouvant débiter au moins 25C en continu, ou bien encore installer un accu de plus forte capacité en vérifiant que la position du centre de gravité est tou-jours correcte. Théoriquement, avec 1650 mA, l’autonomie devrait dépasser les 10 minutes de vol avec une marge de sécurité.

Voir compléments banc de test sur mra-magazine.com

WARBIRD LE ZERO EP ARF

LE MITSUBISHI A6M REISEN ( ZERO) Le Mitsubishi A6M Reisen ( Zero) était un chasseur bombardier embarqué léger produit à plus de 10 000 exemplaires. Il était doté de nombreuses quali-tés : structure simple et facile à fabriquer, poids très faible grâce à l’usage intensif de duralumin. Conçu pour l’attaque, le Zéro était un modèle de mania-bilité et de vitesse au détriment de la protection

du pilote car seules les dernières versions furent munies d’un blindage, malheureusement bien dérisoire. En combat tournoyant (dogfight), cette exceptionnelle manœuvrabilité surpas-sait tous les chasseurs de l’époque (même le Spit-fire qui était pourtant ré-puté) et les alliés durent changer leurs méthodes d’attaque. Mais les pertes

de pilotes japonais étaient énormes, les Américains ayant rapidement compris comment lutter efficace-ment contre ce redoutable chasseur. Pour tenter de reprendre la supériorité, Mitsubishi produisit le Kin-sei . Aujourd’hui, il est rare de voir un zero, sauf dans quelques musées.Envergure 12,m, Longueur 9,06m, Moteur en étoile 14 cylindres de 950 cv, Vitesse maximum 534 km/h

ce beau warbird. Quelques traces d’usure ou d’écaillage de la peinture, voire de salis-sures appliquées au bon endroit et le chas-seur est passé de l’état neuf à l’état d’avion «  ayant déjà servi  ». Le capot et le faux moteur ont d’abord reçu quelques touches de peinture alu, puis une couche de pein-ture noire mat qui a été ensuite poncée pour laisser apparaître des éraillures qui vont bien. L’ENORME roulette de queue (par rapport à l’échelle de l’avion) a vite été remplacée par une autre plus petite et bien plus réaliste. Le mat d’antenne installé à l’arrière de la verrière doit être fixé avec une colle souple (j’utilise de la Resistatout de Pattex) sinon, il s’en ira au premier choc même léger. Voilà, le Zero est maintenant prêt à pouvoir sortir du hangar.

PRET À DÉCOLLEREncore un petit peu de travail… L’usage d’une radio programmable vous facilitera beaucoup la tâche, surtout pour le train rentrant. Il faut commencer par ajuster le neutre des commandes de vol. Ce réglage doit d’abord être fait mécaniquement puis affiné éventuellement en programmant l’émetteur (fonction sub-trims). Après plu-sieurs vols, les débattements indiqués ci-dessous ont été retenus. Chaque aileron peut être branché sur une voie différente de votre récepteur mais ce n’est pas indis-pensable.

Prenez quelques minutes pour bien régler les fins de course du servo de train rentrant. Celui-ci ne doit pas « grogner » ni en posi-tion rentrée ni en position sortie. Pour avoir la course complète du train et qu’il soit ver-rouillé, j’ai dû augmenter le débattement jusqu’à 125% sur mon émetteur. Si votre radio le permet, profitez-en aussi pour diminuer un peu la vitesse de ce servo  : un train qui rentre doucement, c’est plus

Le kit tout juste sorti de sa boite avec unen otice complète qui précise notamment que le support plastique ne devra pas être utilisé avec des propulsions de plus de 330W.

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ZERO EP ARFTemps de construction : 4 h environPoids annoncé (et constaté) : 912 gCharge alaire: 53 g/dm²Equipements embarquésRécepteur : Hitec HFS-05MF Débattements retenus: Ailerons : +/-12 mm avec 20% d’exponentielProfondeur : +/- 12 mm avec 20% d’expo-nentielDérive : +/- 15 mm avec 20% d’exponentiel Centrage : 75 mm du bord d’attaque de l’aile (conforme à la notice)

ON A AIMÉ+ Le réalisme de l’avion, + Ses qualités de vol, + Le train rentrant, rare sur un modèle de cette taille, les décalcomanies.

ON N’A PAS AIMÉ- Le système de fixation de la verrière, - La peinture un peu fragile, - La taille de la roulette de queue

DÉBRIEFING

INNOVANTE BONNE MÉDIOCRECONCEPTION

BONNE MOYENNE MÉDIOCREQUALITÉ DU KIT

FACILE MOYEN COMPLIQUÉASSEMBLAGE

DÉBUTANT INTERMÉD. CONFIRMÉ

PILOTAGE AGRÉABLE MOYEN DÉSAGRÉABLE

AGRÉMENT EN VOL

WARBIRD LE ZERO EP ARF

réaliste ! La roulette de queue présente un jeu important. Ceci est dû aux commandes qui ne sont pas guidées à l’intérieur du fuselage. Il est possible d’y remédier mais il faudrait ouvrir celui-ci et l’opération est assez délicate. Un petit récepteur Hitec 41 mhz a pris place sur le flanc intérieur et l’antenne courre dans l’arrière du fuse-lage. L’accu LiPo de 1650 mA a une place prédéfinie sur une bande de Velcro collé d’origine au milieu de l’aile. Pour respecter le centrage à 75 mm du bord d’attaque, il faut l’avancer au maximum et on presque

« hors limite » du Velcro. Bon, il est temps à présent de rejoindre la piste afin de tester en vol ce beau chasseur japonais.

CONCLUSIONVous l’aimerez aussi ! Voilà un modèle qui m’a agréablement surpris. Il n’est pas très grand, il n’est pas en structure bois et son moteur ne crache pas l’huile mais peu im-porte. Il procure beaucoup de plaisir aux manches, il est très agréable à voir voler et c’est bien là l’essentiel. C’est un avion dont il faudra prendre soin si on veut lui conser-ver longtemps son aspect d’origine car le moindre impact marquera la structure. Seul l’accu LiPo livré d’origine mériterait d’être plus performant. Si vous cherchez un petit warbird facile à mettre en œuvre et à emporter partout avec vous, vous l’avez trouvé !

SES CONCURENTSPas vraiment de concurrent direct pour le produit MHDFLY. Néanmoins nous pouvons noter deux avions également en mousse moulée comme : Le ZERO DE THUNDER TIGER qui affiche une enver-gure de 86 cm. Il n’est pas équipé de train d’atterrissage et devra être lancé à la main.

Dans le kit seuls le moteur et son hélice tri-pale sont fournis, le reste de l’équipement étant à acheter en plus. De la même taille que l’avion testé dans ces colonnes, (1,04m d’envergure) l’A6MS DE FLYING STYRO KIT est un avion à monter un peu comme une maquette plastique ! Il peut recevoir un train d’atterrissage fixe, ou être représenté en configuration lisse à lancer à la main. Rien n’est livré dans la boîte pour la moto-risation et l’équipement radio, ces éléments pouvant être achetés séparément ou sous forme d’un combo réunissant tous les com-posants nécessaires.

Un montage ultra-rapide

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