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saison 3 / Septembre 2013 Les chroniques de Dammarie-Lès-Lys

de Dammarie-Lès-Lys · quartier de Dammarie depuis 2011. “Mon lien avec la ville a commencé par ma rencontre avec Jean-Claude Mignon à la fin des années 90. Il était venu assister

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‘Les chroniques de Dammarie-Lès-Lys

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‘ Au fil de ces pages, nous vous proposons departager l’histoire de nos quartiers, à traversdes rencontres, des témoignages et desanecdotes.

Cette nouvelle balade nous entraîne dans lehameau de Vosves. Pour la débuter, nous avonsrendez-vous avec Marie-Louise Bertaux,retraitée, qui a vécu, de 1935 à 1944, dansune dépendance du Château des Vives Eaux,puis route de Ponthierry, rue Léon Jacquinavant un retour à Vosves dans les années 80dans la maison familiale, située à quelques pasdu Lavoir.

“J’ai fréquenté l’ancienne école de Vosves, quise trouve rue de Boissise. Juste au coin, il y avaitune épicerie, un bar, deux ou trois maisons et

Avec la saison 3 des Chroniques de Dammarie-lès-Lys,nous vous invitons à poursuivre notre promenadedans la mémoire collective des dammariens.

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La place de Vosves

Route de Ponthierry

Balade au cœur de

notre Ville

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Les chroniques de Dammarie-Lès-Lyssaison 3 / Septembre 2013

une ferme attenante au château, à la place del’actuel Foyer de Vosves qui accueille des adulteshandicapés. Pour le dépôt de pain de l’épicerie,c’était Monsieur Walter, boulanger dans le centre-ville de Dammarie-lès-Lys, qui livrait. Il y avaitaussi l’auberge “Chanteclair”, aujourd’huiréaménagée en chambres d’hôtes. Tous les commerçants de Dammarie passaienten camionnettes pour nous approvisionnerjusqu’à l’ouverture de “Carrefour”. Je me rappellede la boucherie “Rimbault”, de la charcuterie“Martinez”, mais aussi de marchands de fruits etlégumes... Les volailles et les œufs, nous lesachetions à la ferme de la route de Ponthierry.Avant d’avoir quelques difficultés pour marcher,j’allais faire mes courses à pied jusqu’au maga-sin Leclerc avec un sac à provisions et ma “charrette”. Maintenant, c’est l’un de mes fils qui m’y amène une fois par semaine.”

Dans les années 1950, les habitants deVosves organisaient des fêtes foraines et desmanifestations dans lesquelles chacun prenaitune place active.Avec son mari, Marie-Louise Bertaux tenait unstand de “chamboule-tout” : “Il y avait un balsous tente sur la place de la rue de la gare. Le soir, nous faisions une retraite aux flambeauxet nous descendions la côte de la gare pour voir le feu d’artifice qui était tiré sur l’autre rivede la Seine”.Les week-ends et l’été, certains habitants deVosves s’ instal laient dans des cabanesconstruites en bord de Seine.Marie-Louise et son mari possédaient, commeleurs parents et quelques parisiens, un cabanonen bois : “Nous en avons bien profité jusqu’audéraillement d’un train dans un virage, en 1968,qui a emporté bon nombre des cabanons instal-lés le long de la voie de chemin de fer. Ensuite,ils ont tous été supprimés.

Le lavoir était un lieu de travail pour les femmes, mères de famille, ménagères, blanchisseuses ou lavandières. Elles y venaient aussi pour serencontrer, échanger rires et potins. Après avoirpréparé la lessive à la cendre de bois dans uncuveau de leur logis, elles mettaient le linge surune brouette et partaient le rincer, le battre et letordre au lavoir.Situé dans la descente de la rue de la gare, lelavoir est alimenté par la résurgence d’une sourcevenant du Plateau de Bière. Une fontaine adosséeau mur de pierre en haut de la rue approvisionnaiten eau les quelques habitations du hameau.La population s’étant accrue durant le 19ème siècle,le lavoir est devenu trop petit. Certaines femmesallaient laver leur linge en bord de Seine.Le 13 février 1873, le Conseil Municipal deDammarie-lès-Lys décidait sa démolition et son réaménagement. Remis en service en 1874, il est aujourd’hui identique à ce qu’il était à la findu 19ème siècle grâce à sa rénovation entre 2003 et 2005.

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Marie-Louise Bertaux,une figure de longue date du quartier de Vosves

Nous y allions tous les week-ends et nous y res-tions plusieurs jours. Nous avions un réchaud,de quoi faire la cuisine et dormir. Nous avions lacabane face à la gare. Il y en avait au moins unetrentaine, voire plus. J’ai appris à nager dans la Seine avec un maître-nageur, qui habitait route de Ponthierry. J’aimaisbien faire des traversées de la Seine, mais jen’aimais pas plonger...Aujourd’hui, je me sens toujours aussi bien àVosves mais je quitte aussi mon quartier pour aller au centre ville. Je participe aux activités proposées aux seniors. Je vais au pique-niqueorganisé dans le parc du Château de Soubiran, au banquet des anciens au gymnase Jean Zay. Je me déplace grâce au minibus de la ville. Je l’uti-lise pour aller chez le docteur, le kiné, le coiffeur ou à la banque... C’est pratique et pas cher”.

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En se promenant à Vosves, on peut y croiser uneautre personne bien connue des dammariens.Didier Lockwood, violoniste de jazzde renommée internationale, habite cequartier de Dammarie depuis 2011. “Mon lienavec la ville a commencé par ma rencontre avecJean-Claude Mignon à la fin des années 90. Il était venu assister à la Fête de Saint Martin enBière, à laquelle participaient des orchestresd’enfants de l’école de musique que je dirigeais.Il avait été séduit par cette initiative et cesgamins, et m’avait dit qu’il aimerait beaucoupqu’il y ait une école de musique similaire à Dammarie-lès-Lys”. Quelques jours plus tard, Didier Lockwood se renddans la ville, à l’invitation du maire, pour visiterun bâtiment qui pourrait accueillir ce projet, l’an-cien Château de l’Abbaye du Lys. C’est ainsi quele CMDL (Centre des Musiques Didier Lockwood)voit le jour en 2001. Les étudiants qui fréquen-tent cette école de formation professionnelle sur les musiques actuelles et improvisées,

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peuvent y préparer une licence de musicologie ou un diplôme supérieur d’enseignement de lamusique. Didier Lockwood y donne régulière-ment des cours. Le conservatoire de musique dela commune partage les mêmes locaux. Au totalune soixantaine d’élèves pour l’école profes-sionnelle ( jusqu’à 100 ou 120 avec les stages)et 250 à 300 musiciens pour le conservatoirede musique.“Hormis la création du CMDL, je m’implique également à Dammarie, par le biais du festival “Violons croisés”, qui se tient depuis plus de dix ans. Cette manifestation permet de fairese rencontrer et dialoguer différents styles musicaux. En fait, je considère que le langagemusical est universel et je n’ai jamais hésité à programmer ensemble jazz et classique,musique électronique et indienne par exemple...Cette superbe rencontre musicale aura lieu le 27 septembre prochain à l’EPB pour la deuxièmeannée consécutive afin d’éviter toute déconve-nue météorologique, car nous avons connuquelques soirées pluvieuses ou venteuses !

Didier LockwoodUn dammariend’adoption

Le Centre des Musiques Didier Lockwood

Le hameau Vosves : village devignerons et d’éleveurs de moutons.Vosves sera rattaché à Dammarie-lès-Lys

au moment de la Révolution Française. Le village est bordé, à l’ouest, par le

plateau de Bière, délimité par une routeque l’on appelait la Route de Bourgogne,

ancienne voie romaine. A l’est, en fond devallée, la Seine coule à ses pieds.

De ce côté de la Seine, la terre du Plateaude Bière est réputée aride. On y récoltait leseigle, l’orge et un peu de blé après que laterre ait été amendée grâce aux hommes

qui remontaient du limon, depuis lesberges de la Seine, pour la rendre plus

fertile. Sur le coteau qui borde le fleuve,cette terre difficile est idéale pour la

culture de la vigne et des vergers. Cette activité prédominera largement à

Dammarie-lès-Lys jusqu’au début du XXème

siècle et l’arrivée des grandes industries.Deux fermes étaient exploitées aux abords

de la “Route de Bourgogne” qui va dePonthierry à la Table du Roi. On y élevait

essentiellement des moutons, très peu devaches et de chevaux, qui étaient chers et

réservés au travail de la terre, au halagedes bateaux sur la Seine et au transport

des marchandises et des hommes.

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L’EPB nous permet de bénéficier de conditionsd’accueil et de spectacle de grande qualité”.

Autre implication du célèbre violonniste à Dam-marie : l’apprentissage de la musique. Depuis2009, une classe orchestre au sein de l’école élémentaire Henri Wallon permet à des élèvesde CE2 de découvrir la musique. Le CMDL prêteles instruments et les professeurs assurent lescours de musique en classe, deux fois parsemaine. Ensuite, et s’ils le désirent, les élèvespeuvent bénéficier de cours au CMDL, payés parla Ville, soit une heure de solfège et trenteminutes de pratique individuelle. Sur une classede 24 élèves, 23 se sont inscrits.

“J’ai habité plusieurs années à Saint Martin maisj’ai vendu en 2010”, explique Didier Lockwood.“Je me suis donc mis à la recherche d’une nou-velle maison. Je voulais quelque chose près del’eau. Une agence m’a alors proposé une maisonà Dammarie-lès-Lys. Au départ, j’ai dit que ça nem’intéressait pas, je n’avais pas envie d’habiterdans une zone urbaine mais dans un endroitplus rural et bucolique. J’ai quand mêmeaccepté de la visiter. Dès que le portail s’estouvert, j’ai tout de suite été séduit. C’est unemaison située sur le bord de Seine, en hauteur,avec du terrain. Le quartier de Vosves est char-mant, il ressemble à un village. C’est un véritableîlot de verdure, tout près d’une zone plusurbaine. Je ne suis pas loin du CMDL, j’y vais parles bords de Seine en 5 minutes. Ma mère vit àMelun, c’est tout près et nous ne sommes pasloin de Paris. C’est vraiment l’idéal. J’ai l’impres-sion d’être protégé et en même temps, je nesuis pas complètement isolé.

Magali Zalewski,Ancienne fan de la “Star Ac”, émissionaccueillie au châteaude Vosves

Cette maison d’artiste, ouverte sur la nature, meressemble. C’est un peu une maison à l’anglaise,avec une véranda dans laquelle je peux aussipeindre. C’est un lieu magique et inspirant danslequel j’ai installé mon studio d’enregistrement.De chez moi, j’ai une superbe vue sur la Seine.Face à moi il n’y a que de la verdure, des bois etle train qui passe juste en bas.Ce qui serait sympa, ce serait de pouvoir favo-riser l’installation d’un petit bistrot dans le village, où on pourrait y donner des concertspar exemple... ça donnerait un peu de vie sanstrop polluer...Quand j’ai envie de profiter de plus d’animationavec mes enfants, nous allons à la Cartonnerie, aubowling et au cinéma, c’est un endroit agréable...”

Dans Vosves un lieu a occupé pendant plusieursannées le devant de la scène : le château desVives Eaux. Il est définitivement associé aux premières heures de la télé-réalité.

‘Le quartier de Vosves est charmant,il ressemble à un village.

Magali Zalewski, 24 ans, originaire ethabitante de Dammarie-lès-Lys, pro-fesseur des écoles, nous raconte les longuesheures passées devant le Château, pour aperce-voir professeurs et élèves de la Star Academy.“C’était en 2004 lors de la troisième saison de la“Star Ac”. J’étais en seconde et dès la fin descours je me postais devant le château pour ten-ter d’apercevoir des personnalités et obtenirdes autographes. Quand elles étaient sympas,elles s’arrêtaient pour nous permettre de pren-dre une photo. C’était un défilé incessant de voitures qui entraient et sortaient.On était deux ou trois à être vraiment passion-nés et à suivre cet évènement de prés en per-manence. Mais quand les sorties des élèvesétaient annoncées, il y avait beaucoup plus de monde devant les grilles pour voir le car quiles emmenait au studio.

La classe orchestre : une belle initiative pour faire découvrir la musique

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J’ai vu Nikos, Diam’s, tous les professeurs,Raphaelle Richie, Mathieu Gonnet... des gens dustaff, la styliste... On croisait aussi Kamel Ouali,mais il ne s’arrêtait pas beaucoup.J’ai eu la chance (s’en était une pour moi àl’époque !) d’aller à deux reprises dans le château.La première fois, à l’occasion d’un évènementorganisé par la production et la ville pour visiter

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Camille Lévin Nouvellementinstallée à Vosves

les lieux et rencontrer rapidement les élèvespour une séance de dédicaces. L’autre fois,c’était pour une fête d’ Halloween. Quand on estfan, c’est super, on est comme dans une bulle eten sortant on se demande un peu ce qui s’estpassé, on ne réalise pas. C’est en se voyant lelendemain à la télé qu’on se rend compte qu’ony était bien. Le château semblait immense à latélé, alors qu’en réalité, il était plutôt petit. J’en garde de très bons souvenirs”.

A quelques pas de l ’ancien Château de la “Star Ac”, réside Camille Lévin, 24 ans,infirmière au Centre Hospitalier Marc Jacquet.Elle s’est installée à Vosves il y a quelques mois.“Après deux années passées à Corbeil, j’ai étémutée début 2013 à l’Hôpital de Melun. Je mesuis donc mise à la recherche d’un appartementsur cette ville ou dans les environs.J’ai trouvé un studio à Vosves, qui m’a tout desuite séduit en raison de sa localisation dans unendroit très calme, agréable et sans voisinsmitoyens . C’est un critère extrêmement impor-tant pour moi, car je suis musicienne. Je joue dela flûte traversière et du violon quasiment tousles jours et à certaines périodes même le soir.

J’ai véritablement eu un coup de cœur pour cestudio et en plus, côté rapport qualité-prix, leloyer est très raisonnable. Je me suis assez vite habituée à Vosves, c’estun peu comme un village au cadre résidentiel. C’est vrai que nous avons un peu l’impressiond’être à part, d’être un village dans une villemais nous avons de nombreuses raisons dequitter cet ilôt. Je fais mes courses chez Leclercou dans le centre-ville et je vais régulièrement àla Cartonnerie, notamment à la patinoire et aucinéma. J’apprécie les travaux rue Fernand Léger. Leréaménagement et la création des trottoirsnotamment, vont améliorer les déplacements etce sera plus sécurisant pour les piétons commemoi. Je me balade très souvent à pied dans le hameau et je fais du footing jusqu’aux bordsde Seine et vers Boissise.Ce qui est pratique aussi dans le quartier, c’est lagare de Vosves. Le matin, il y a pas mal detrains.”

Les châteaux de VosvesLe Château des Vives Eaux a été construit

à la fin du 18ème siècle par l’architecteparisien Jacques GONDOIN, venu s’y installer

avec sa famille en 1791 pour fuir la Révolution Française. Le Château de

Vosves est une belle demeure bourgeoise. Leurs riches propriétaires ont un grand train

de maison et les besoins en main d’œuvresont importants pour entretenir demeures,parcs ornementaux et bois : maître d’hôtel,

valet de pied, jardinier, garde-forestier,garde-chasse, fontainier notamment aux

Vives Eaux, cocher, précepteur, femme dechambre, cuisinière, nourrice, bonne

d’enfants, lavandière, lingère…Le Château des Vives Eaux comptait, en

1836, au moins 10 domestiques.

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Martin d’AspeUn jeune dammarienattaché à son quartier

‘... Suite de notre balade dammarienne dans la saison 4,à paraître en novembre prochain.

La gare de VosvesAvec l’arrivée du train, Paris devient

soudain très proche, d’autant que l’unedes premières lignes concerne

directement notre agglomération : laligne PLM “Paris Lyon Méditerranée”.

Le train, qui part de Paris, s’arrête àMelun le 9 septembre 1849.

Pour le premier arrêt à la gare deVosves, située sur une autre ligne

reliant Corbeil à Montereau, il faudraattendre le 1er juin 1897.

Ces liaisons permettent à de nombreuxcitadins, de goûter au charme

bucolique de la campagne en bords deSeine et de la Forêt de Fontainebleau.

Dès la fin du 19ème siècle, de bellesdemeures, que l’on appelle des

Affolantes ou des Folies, sontconstruites dans des parcs boisés

le long du coteau.L’auberge au lieu-dit “La Maison

Blanche”, dont l’activité remonte bienavant la révolution française, se trouve

idéalement située aux abords del’écluse et à 200 m de la gare de

Vosves. L’établissement propose uneoffre de restauration à laquelle

s’ajoutera une guinguette. Pendant 100 ans, les travailleurs des

environs et quelques bourgeoisviendront se détendre et se divertir

dans ce lieu gourmand et festif. Cette demeure existe toujours et estdevenue une sage maison familiale.

Lors de cette promenade à Vosves, nous rencon-trons Martin d’Aspe, 24 ans, étudiant enécole de journalisme à Paris, qui nousraconte ses premiers souvenirs à son arrivée àDammarie.“Sincèrement, du haut de mes 11 ans, lorsquema famille s’est installée à Vosves en 2003, je me suis dit que c’était “paumé”, trop calme. J’ai fréquenté l’école Sainte Marie à Melun.J’avais pas mal de copains, qui comme moi,habitaient Vosves. Notre principale activité deloisir consistait à jouer au foot sur le terrain situéen face de l’école.

Ce qui caractérise un peu Vosves, c’est qu’on a lesentiment d’être isolé et éloigné de tout alorsqu’on est près de tout. Lorsque l’on regarde parla fenêtre, tout est à proximité, qu’il s’agisse ducentre commercial, du centre-ville ou bienencore de la Cartonnerie.Ce qui manque aujourd’hui à Vosves c’est unebrasserie et une boulangerie mais ce qui estagréable, c’est que les gens se parlent et sesaluent lorsqu’ils se croisent. Les parentsd’élèves de l’école se connaissent tous et lesenfants vont jouer les uns chez les autres...Presque tout le village participe par exemple àla Fête des Voisins. On ne peut pas tout avoir !Un jour viendra où il faudra bien quitter le nidfamilial. J’aurai en tout cas de bons souvenirs dema vie à Vosves...”.

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www.mairie-dammarie-les-lys.fr

Fascicule édité par la ville de Dammarie-lès-LysConception : C. Mahoudiaux - Rédaction : Olivier Pretre Conseil - Crédits photographiques : Crédit municipal - Thierry Le Fouillé - Impression : Imprilith