QUELQUES NOTES SUR

DAMMARIE EN PUISAYE DE L’AN 1000 A 1645

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Abbatucci Charles René

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Introduction

J’ai entrepris cette étude sur Dammarie en Puisaye en me fixant un créneau allant de 1090 à 1645 complétant par quelques notes la notice de Rubercy ‘Dammarie et ses seigneurs’

La Puisaye

Région qui ne répond à aucune circonscription administrative ou religieuse, actuelle ou passée, la Puisaye a cependant été décrite et délimitée dans plusieurs coutumes, atlas et études. Les limites qui y sont décrites sont, au sud (dans la Nièvre), une ligne suivant Saint-Vérain, Dampierre-sous-Bouhy, Treigny, Sainte-Colombe-sur-Loing, Sougères ; à l'Est, Fontenoy, Lalande jusqu'à l'Ouanne et Toucy ; à l'Ouest, « entre Briare et Cosne, elle commence à trois ou quatre kilomètres du fleuve » soit Arquian, Thou, Dammarie-en-Puisaye, Batilly-en-Puisaye (dans le Loiret). La limite nord va de Toucy, Grandchamp, Champignelles, Le Charme, Rogny-les-Sept-Écluses, entre Yonne et Loiret. (Wikipedia) Ne confondons pas Dammarie en Puisaye du canton de Briare et Dammarie sur Loing du canton de Chatillon Coligny (sur Loing) Feins en gâtinais et Feins sur Loing Bien que situé à l’extrême limite de ce canton Dammarie fait bien partie de la Puisaye entre Briare et Saint Fargeau

Carte routière des environs d’Orléans

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Présentation de Dammarie en Puisaye Dammarie-en-Puisaye est un petit village français, situé dans le département du Loiret et la région du Centre. Ses habitants sont appelés les Dammariens et les Dammariennes. La commune s'étend sur 25,9 km² et compte 178 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 6,9 habitants par km², Entouré par les communes de Batilly-en-Puisaye, Ouzouer-sur-Trézée et Champoulet, Dammarie-en-Puisaye est situé à 20 km au Sud-Est de Gien la plus grande ville des environs. Situé à 183 mètres d'altitude, La rivière l'Ousson est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Dammarie-en-Puisaye. (Annuaire mairie.fr)

Trois lieudits : Les Hures, Les Maillards, La Garenne Perpendiculaire à la grande route allant de Toucy a Saint Fargeau fait partie du pays giennois

Différentes appellations 1156 apud damna Mariam 1234 Domina Maria 1308 Dammarie-en-Puisaye 1350 Dampmaria 1485 Damemarie en Puisaye 1580 Dame Marie 1793 Dammemaire 1801 Dammemaire en Puisaye Différentes écritures : Danemarie

Demptmarie Dampnemarie selon Rubercy

Dampna Maria

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La seigneurie de Dammarie en Puisaye Avant l’an 1000 Dammarie n’avait pas d’organisation féodale

La famille De Feins Ecu bandé a six fasces Etymologie Fein : Nom porté dans les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine. Variantes : Defain, Deffain, Deffains, Deffein (forme ancienne : Defeins). Il désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Fains ou Feins. Dans cette région, il paraît s'agir de Feins, commune de l'Ille-et-Vilaine, mais on pensera aussi à Fains (27) ou à Fains-la-Folie (28), sans oublier la commune de Lanfains (22). La forme voisine Defeings (41) renvoie sans doute pour sa part à la commune de Feings (41). On considère généralement que ces divers toponymes évoquent des bornes, des limites (un des sens médiévaux du mot "fin"). Cependant, au moins dans certains cas, on ne saurait négliger le latin "fanum" (= temple), sans oublier l'ancien français "fein" (= foin)." Généanet

Le premier seigneur connu de Dammarie en Puisaye et Etienne de Feins La famille de Feins était-elle originaire de la Puisaye ?. Le domaine des Feins représente un grand territoire s’étendant de Batilly en passant par Dammarie en Puisaye , Feins sur Loing et des terres sur Gien , Les premiers seigneurs de Dammarie portaient le nom de leur terre et ne sont cités qu’au moment des fondations des abbayes en tant que témoins des donations ou quand ils rendent foi et hommage a leur suzerain et à l’inverse quand ils reçoivent eux-mêmes la vassalité comme « Étienne du Chesnoy qui rend aveu à Étienne de Feins pour tout ce qu'il possède dans la châtellenie de Gien en dehors de ses propriétés du Chaumontois*. » « Soustan rendirent aveu au roi devant son prévôt, Etienne de Feins, seigneur de Feins, d'Escrignelles, de La Bussières, de Batilly, alors receveur des comptes pour la seigneurie de Gien' » « parmi les vassaux de l'évêque d'Auxerre, se trouvaient Miles de Noyers, Étienne de Feins et Soustan, son neveu. Anales du gâtinais HISTORIQUE &

ARCHÉOLOGIQUE

Ils sont donc les Vassaux des évêques d’Auxerre, dont ils perçoivent les dîmes La famille de Feins dont on peut remonter la ligné depuis Sultan en 1164 furent une famille de grands propriétaires, leurs possessions étaient assez considérables et couvraient les territoires de Feins, bien entendu, siège de leur seigneurie, mais aussi Adon, Escrignelles, La Bussières, Dammarie en Puisaye, Batilly en Puisaye, etc. blog adon45.vefblog.net/2.html

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Son fils qui suit - Etienne de Feins (+1212) prévôt Sgr de Batilly, de Dammarie et de Feins en Gâtinais Fondateur du prieuré de Feins en famille avec les Choisy peut-être celui qui éleva l’ancien château de Dammarie au lieu-dit la bergerie - Narjod de Feins (cité en1234) Sgr de Dammarie et de Batilly cité en 1245 - Odon Scipion de Feins (1234 et 1244) Plus tard nous retrouverons la famille de Feins dans le nivernais comme le cite ‘Le nivernais dans la guerre de cent ans’ - Hughes de Feins (1433) un des gentilshommes du seigneur des Barres - Pierre de Feins donateur du prieuré des augustins de Fontaine - Allain et Robert de Feins (écuyers du comte de Donzy) - Jean de Feins avait des possessions dans les environs de Juranville Quelques Notes écrites de leurs présences sur cette région du Loiret. Etienne de Champagne, premier comte de Sancerre, n53-ngi. éxistentium presentie et futurorum posteritati notum facio me ecclesie de Charitate in perpetuum concessisse, quod villam. de Charitate monachis ibidem commorantibus, quantis voluerint munitionibus pro sue voluntatis arbitrio firmare liceat. Quod ut memoriter et ratum teneatur sigilli mei authoritate confirmare curavi, sub testibus istis quorum apposita sunt nomina. Ex parte monachorum : Vuillelmus cornes Nivernensis, Garnerus de Triangulo, Ebraudus de Charentone, Hugo de Patingiis, Umbertus Bertelais, Rainaldus Burchar dus. Ex parte mea : Hugo de Vevra (i), Scetanus de Feins (2), Arnulfus de Roche, Joannes Buchat, Hugo Primus et quam plures alii. Actum est publiée in capitulo de Charitate, anno incarnati Verbi millesimo centesimo sexagesimo quarto. Data Parisius per manum Odonis clerici mei. Cartulaire de la charité sur Loire 1134 ----------------------------------------------------------------- Il parait probable qu' Etienne de Feins a été un proche de Florence de Soisy,. D'autre part, les familles de Feins et d'Arrabloy portaient un écu bandé à six fasces'. Or, l'écusson des premiers seigneurs de Soisy était également bandé de six fasces'. Cette similitude est évidemment à signaler. » ------------------------- La Bussières Saint fiacre « Etienne seigneur de Feins cité lors de l’érection du prieuré des augustins de Flotin en 1212 canton de Briare Répertoire topo-bibliographique des

abbayes et prieurés. Tome I, A-L / par Dom L.-H. ... Etienne et Narjod de Feins vivaient en 1208 et 1234, ainsi qu'il ressort premièrement de cette citation dans la Gallia Christiania (Tome III, p. 228), « Quiedam commutavit cum Stephano, domino de Fenis, anno 1208 ». D'après le texte qui précède il s'agissait d'un échange avec la célèbre abbaye de Fontaine-Jean (Fans Johannis), située non loin de Châtillon-sur Loing, en la commune de Saint-Maurice-sur- Aveyron. D'autre part, le Cartulaire de Fleury Saint- Benoist-sur-Loire fait mention de Narjod de Feins en 1234, et le qualifie également de seigneur de Dammarie- en-Puisaye et de Batilly (Domna Maria Batitiacum). En outre, l'abbé Leboeuf, dans son Histoire

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d'Auxerre, parle d'un marché passé en 1234, par le chapitre de Bernard de Sully, 60e évêque d'Auxerre, avec Odon, Scipion, Narjod de Feins. ACADÉMIE DE SAINTE - CROIX D'ORLÉANS LECTURES ET MÉMOIRES TOME SIXIEME ORLÉANS II. HERLUISON, LIBRAIRE-ÉDITEUR 17, RUE JEANNE D'ARC, 17 1891

------------------------------------------------ Nous savons qu’ils ont été seigneurs de Dammarie jusqu'à la fin du XIIIème siècle, l’histoire n’a pas conservé leurs généalogie malgré plus de trois cents ans de présence dans la région. On peut supposer que les diverses invasions de bandes de pillards a provoqué un changement dans l’organisation administrative du fief surtout dans la période instable comprise entre 1360 et 1380 Narjod de Feins reste le dernier seigneur de la famille de Feins du fief de Batilly et de Dammarie mais n’est plus présent dans son fief . La Puisaye est envahi par des hordes de pillards et le château n’est plus accessible à ses seigneurs La terre de Dammarie revient directement au suzerain qui les cède à Jeanne de Villebéon qui devient héritière des terres de Dammarie venant par legs testamentaire des comtes de Champagne elle vend son domaine la même année que la destruction de la tour de la Nat en 1370 a Nicolas Bracque et Saladin d’Anglure qui a reçu des biens sur Dammarie vend son domaine le 28 novembre 1378 à Nicolas Bracque

Jeanne de Villebéon Sa famille portait sur son écu ‘de sinoples a trois jumelles d’argent’ Elle se dit descendre de Pierre de Villebèon ministre sous saint Louis qui a participé aux croisades ? Dans ce cas elle serai cousine de Nicolas Braque mais les différentes généalogies ne donne pas de descendance à Pierre de Villebéon mort de la peste devant Tunis en 1270. Cette partie de l’histoire de Dammarie donner par Rubercy me semble assez difficile à vérifier. Une généalogie lui donne comme père Guillaume et comme grands parents Adam III et Elisabeth de Garlande www.geneall.net

Famille d’Anglures

Alix de Toucy en se remariant à Claude Beauvoir cédera une partie de ses terre qu’elle possède et l’autre partie ( part de Jeanne de Villebéon) à son beau-frère Saladin d’Anglures le 13 juin 1375

Cette famille a compté un grand nombre de personnages hauts en couleurs qui ont tous laissés une trace dans l'histoire. C'est pourquoi je vais donner un résumé de leur lignage. Leur nom vient du château d'Anglure dans une île de l'Aube, à huit lieus de Troyes. On les nomme aussi Anglure d'Autricourt. Leurs armes sont supportées sur des chevrons de gueules renversées. Caumartin dans son jugement de maintenue de noblesse les fait descendre d'Angorbran, miles de Sancto Karanno ainsi désigné dans un acte du I0 mars II95.La

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première maison d'Anglure avait donné un chevalier croisé en IO96, vivant en I030 Guillaume de Saint-Chéron. Gauthier de Saint-Chéron vivait en II36, ainsi que Raoul en II38,Liébaud de Saint-Chéron est cité en II47,II53,II73,Gilles en II72 comme oncle d'Ogier de Saint-Chéron. perso.club-

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Sceaux

ANGLURE (OGIER D'), Chevalier banneret. Sceau rond, de 3o mill. – Ecu au lion assis, coiffé d'un heaume à voi et cimé d'une tête de héron dans un vol, tenant une bannière chargée de croissants. Dans le champ festonné Chevauchée de Flandre. – Quittance de gages. (i5 août 1383. (Clair., r. 5 p. 187.) Inventaire des sceaux

d'or semé de croissants de gueules soutenant chacun un grelot d'argent. Ou d'or à sonnettes d'argent Cri:"Saladin!" ou "Damas!". Devise:"Juravit Dominus David véritatem" (Jurer la vérité au nom du Dieu de David). Ou d'or semé de grillets (guillots) d'argent soutenus de croissants de gueules. Cimier:un vol de héron au naturel. ----------------------------------------------------------------------------------- Un sceau d'Oger, sire d'Anglure, une quittance analogue et datée de mai 1368. Il reconnaît avoir reçu du receveur général de Reims 105 liv. pour la paye de lui et de cinq écuyers, savoir : Salhadïn d'Angleure (Saladin II ?) etc. Le sceau porte un écu banneret, monté latéralement sur une hampe de lance et soutenu par un lion. Sur la bannière ou écu carré, on distingue parfaitement des grelots et des croissants, semés; alternant entre eux ; savoir, 1re tire en fasce : grelot, croissant, grelot; 2e: croissant, grelot, croissant, et ainsi quatre tires. 1re tire en pal : grelot, croissant, grelot, croissant; 2e tire : croissant, grelot, croissant, grelot : 3e comme la 1re ------------------------------------

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Jean-Saladin d'ANGLURE, seigneur d'Estoges en partie, 1384. D'or semé de grelots d'argent soutenus chacun d'un croissant de gueules. Ecu penché aux armes. Heaume de profil cimé d'une tête et col de cygne entre 2 vols de héron. Généalogie simplifié de la famille Anglures OgierVI ( 1280-1345) Seigneur d’Anglures (alliance avec Joinville) X Beatrix de Sorcy (1290-1348) I Ogier VII (1310-1368) X Marguerite de Conflans (1315-1350) I Ogier VIII (1340-1383) chevalier X Isabelle de Chatillon Porcean I Ogier IX - Jean Saladin (1370-1403) capitaine (vassal du comte d’Auxerre et de Tonnerre) X Alix de Toucy X Jeanne de Brixey ( en 2ème noce) I Simon Saladin (1402-1472) Chambellan X Isabelle du Chastellet

I Nicolas Ier baron d’Anglures (alliance avec la famille de Montmorency) Les ancêtres d’Ogier VI avaient participé à la troisième croisade

Histoire, légende ou réalité Ogier de Saint-Chéron, sgr d'Anglure, que l'on a appelé le Regulus français, dit le Vieux entre II72 et I2I4.Il fut en II86 conseiller de la reine Marie de France, veuve de Henri II le libéral et accompagna en terre sainte en II9O le comte de Champagne Henri II. C'est lui qui fit construire à Anglure un château fort plus important que celui de St-Chéron. Voltaire a raconté dans une scène de Zaïre son histoire. Le seigneur d'Anglure étant parti pour la croisade avait été vaincu et fait prisonnier par le sultan Saladin. Le vainqueur frappé du courage de son adversaire lui promit la liberté moyennant une rançon dont il aurait à rapporter le montant, après avoir donné à son possesseur un gage de sa fidélité "Je suis pauvre et nu, lui répondit le gentilhomme, mais je vous engage un trésor qui me reste plus précieux cent fois que toutes les richesses; c'est ma parole de chevalier chrétien». Il part en costume de pèlerin traverse toute l'Europe en vivant d'aumônes et le seigneur d'Anglure arrivé à la porte de son manoir n'est pas reconnu par les siens, il se présente au jour où sa femme le croyant mort célébrait les fiançailles d'une nouvelle union. Il se fait reconnaître d'elle

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au moyen d'un anneau brisé dont elle avait l'autre moitié. Incapable de réunir les sommes demandées pour son rachat il repartit vers le lieu de sa captivité. Il demanda à reprendre ses fers pourvu que les autres captifs fussent libres. Le sultan fut touché d'un aussi grand dévouement: "Non! Lui répondit-il je ne veux pas être surpassé en générosité par un chrétien; vous êtes libre ainsi que vos frères d'armes; il faut qu'on sache qu'il y a sous le turban autant de grandeur et de magnanimité qu'on peut en trouver sous l'armure d'un chevalier». Son vainqueur touché de sa loyauté le renvoya à condition que les aînés de sa maison portassent désormais le nom de Saladin et qu'il mettrait sur leur blason des grelots et des croissants. En vérité ceci est la légende, mais la vérité semble être qu'Ogier vainquit un mécréant du nom de Saladin et que ce furent les chrétiens qui l'engagèrent à choisir pour son fils aîné le nom de sa victime. Il épousa à Villaine avant II89 une fille de Guillaume le Roi maréchal de Champagne et d'Odard d'Aulnay, qui mourut en II79, puis Isabelle de Chapelaine vers I2O4, veuve.( Il meurt le 1eroctobre I2I5). Ogier V, sire d'Anglure dès I365 et d'Estoges, avoué de Therouanne, chevalier banneret qui servit à la bataille de Rosbecq en I382 participa à la prise de Bourbourg en I383, il mourut cette année-là le 25 octobre, enterré à Troyes aux Jacobins. Il attaqua d’abord en justice l'évêque de Metz pour les dommages que ses gens avaient subis du fait d'Adhémar de Monteil en I358 lors des incursions des messins et des barisiens sur sa terre du ban d'Essey. Il accompagna en I377 au siège d'Ardres le duc de Bourgogne Philippe le Hardi, en I379 il accompagnait avec 4O hommes d'armes Jean Ier Duc de Lorraine contre l'évêque de Metz. Il servit Charles VI en Flandres entre I38O et I383, mourut le 23 octobre I383 et fut enterré dans l'église des Jacobins de Troyes. Il épousa Isabeau de Châtillon, née vers I34I, morte avant le 31 janvier I4I3, qui se remaria avant le 4 février I385 à Simon V de Sarrebruck, damoiseau de Commercy dès I385.Elle était la cadette des filles de Jean, sgr de Chastillon-sur- Marne, Gandelus, grand-maître et grand queux de France conseiller et chambellan du Roy (mort en I363) et d'Isabeau de Montmorency, dame de Germaines (morte peu après le 2 mars I341) mariée par contrat du I3 octobre I336,la deuxième de ses trois femmes. D'où: Ogier né vers I36O, se maria en février I379, il reçut l'avouerie de Thérouanne. Il devint à la mort de son père "monseigneur d'Anglure" mais sans posséder le domaine qui constituait le douaire de sa mère qui se remaria. Ogier accompagna l'armée royale destinée à châtier les gantois révoltés en I385.On le trouve ensuite en Champagne en I387,I39O et I4O5.Le I3 octobre I39I il obtint des lettres de rémission au sujet du viol d'une jeune femme qui avait été amenée dans son château. L'affaire remontait à I385 en considération de ses services et de ceux de ses ancêtres on lui fit grâce. Il a vécu jusqu'en I4I2 passant au mois de mai avec 2OO chevaux rejoignant l'armée royale à Melun. Il épousa Alix de Toucy, dame de Basenne, du Val de Loigny et du Mont-St-Jean, morte en I427 avant juillet, fille unique de Louis et de

Guie dame de Mont St Jean de qui il eut trois filles et trois fils perso.club internet.fr/driout/ANGLURE

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Familles Braque - Courtenay

« d’azur a une gerbe d’or liée de gueules » d’or a trois bezants de gueules’

Arnoul 1er Braque + avant 05/12/1354 anobli 08/1339 par le roi Philippe VI de Valois (fonde la chapelle Bracque près de l’hôtel de Guise à Paris) ép. Jacqueline d’Ypres + avant 22/11/1348 I Nicolas Braque chevalier, seigneur de Châtillon-sur-Loing, Saint-Maurice-sur-Laveron, Nogent-sur-Seine, Croissy, Croquetaine en-Brie et Choisy-aux-Loges (Gâtinais), conseiller, maître d’hôtel & Chambellan du Roi Charles V, maître des requêtes, Gouverneur de Moret et de Montargis, Ambassadeur à plusieurs reprises. Le réunificateur des terres de Dammarie en Puisaye ép. 1) Jeanne du Tremblay + 14/09/1352 ép. 2) Jeanne «La Bouteillière» de Senlis + 24/03/1376 (fille de Gui Le Bouteiller de Senlis, seigneur d’Ermenonville, et de Blanche de Chauvigny ; veuve de Guillaume de Courcy, chevalier) sans postérité I Jean chevalier, Seigneur de Saint-Maurice-sur-Laveron, Châtillon-sur-Loing, Courcelles-le-Roi, Dammarie en Puisaye, etc., maître d'hôtel des rois Charles V et Charles VI, chambellan et membre du conseil de Charles VI, maître des eaux et forêts en pays de langue d'oïl, gouverneur général des finances en Languedoc et dans le duché de Guyenne †1400 ép. Jeanne de Courcy (fille de Guillaume de Courcy, chevalier, et de Jeanne le Bouteiller de Senlis) I Blanchet chevalier, Seigneur de Saint-Maurice-sur-Laveron, Châtillon-sur-Loing, Courcelles-le-Roi, Dannemarie en Puysaye, etc., maître d'hôtel, chambellan et membre du conseil du roi Charles VI, grand bailli de Sens et d'Auxerre, général gouverneur des finances †1419/ X1396 Jeanne de Chatillon fille de Gaucher VI et d’Allemande Flotte de Revel fille de Guillaume et d’Elips de Mello I Jeanne Braque 1451+ épouse 1ère noce (1400) Jean de l’Hôpital d’où Catherine et 4 autres enfants 2ère noce (1408) Pierre de Courtenay d’où Jean IV qui suit 3ème noce (1418) à Jean d’Autry seigneur de Lourdin dont une fille I Catherine qui hérita de Dammarie en Puisaye se maria à Guillaume de Coligny issu d’une ancienne famille de la Bresse descendants des comtes de Bourgogne dont elle

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portait les armes ‘’ de gueules à l’aigle éployée d’argent, armée lampassé et couronnée d’azur, avec deux levriers pour support et l’aigle de l’écu pour cimer’’ et la devise ‘’ Je les espreuves tous’’ 1449+ X le 12 juin 1437 à Guillaume II de Coligny d’où sept enfants I

Le domaine passe dans les mains de Jean IV de Courtenay fils de Pierre de Courtenay issu du deuxième mariage de Jeanne Braque

Jean IV de Courtenay X Jeanne de la Brosse de 1411 au 11 octobre 1454 – Seigneur de Champignelles, de Nonancourt de Charny, de Mehun-sur-Yevres ( Le 21 janvier 1471 il cède Dammarie à Guillaume de Colligny contre 80 livres tournois de rente) épouse en 1435 Isabeau de Dampierre–Châtillon – née en ? – morte vers 1437 épouse le 24 juillet 1445 Marguerite de David – Dame de Droisy – né en ? – décédée après le 24 août 1469. Enfant naturels de – Jeanne de la Brosse I Pierre dit le batard de Saint Brisson, de Courtenay et de Changy X Denise Charnier dame de La Chaponnière et de Changy, citée le 22 août 1487, décédée avant 1521, fille de Louis Charnier, écuyer, seigneur de Charmilon, du Chêne-Arnoult et de La Chaponnière, et de Marguerite des Barres, dame de Changy racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Braque.pdf Généanet royaume.europe.pagesperso-orange.fr/courtenay_capetien

Le château vue de ses deux petites tourelles

« Appareil féodal, vraisemblablement du début du XIIème siècle, on aperçoit largement la partie principale du château, ajourée de belles fenêtres hautes et régulières, le tout dominant à pic le large fossé d'enceinte. Une grosse tour d'angle

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termine cette façade. Plus loin, c'est encore une tour à demi rasée qui aide aux vieux murs à soutenir la terrasse intérieure. En retrait du vaste hémicycle que nous décrivons, les vestiges d'une dernière tour s'ensevelissent finalement dans des terres rapportées. Là se termine maintenant l'enceinte. La cour intérieure avec ses dépendances et ses parterres semble relativement restreinte. Il y a même un sentiment d'étonnement en apercevant, à quelques dizaines de mètres à peine du château, les grands murs de l'église formant comme un fond de clôture. Bien que le niveau de l'église soit sensiblement en contre-bas du château, par le fait sans doute de remblais intermédiaires, il est manifeste que l'édifice faisait anciennement partie intégrante de l'enceinte. Si le fossé extérieur a été comblé en arrière de l'église, ce fut assurément pour en faciliter les abords, car il est aisé de reconnaître dans le prolongement de taxe d'entrée du château une double rangée de vieux arbres indiquant, selon toute apparence, un passage étroit qui devait alors y donner accès en travers du fossé. Certains indices d'anciennes ouvertures dans les murailles paraissent d'ailleurs corroborer cette opinion La façade intérieure du château n'a pas le bel aspect qui s'impose du dehors, néanmoins on remarque de beaux contreforts et un perron large mais peu élevé, » Pour compléter cet aperçu général, sur lequel il conviendra de revenir pour certains détails dignes d'intérêt, signalons la situation du château placé comme en diadème au haut d'un tertre et dominant un vallon que sillonne un ru (suivant une expression de la Puisaye) Les maisons du village sont groupées près du château, en quelque sorte aux pieds du majestueux donjon. Parmi elles, l'on distingue une construction vieille, originale, à la base large et carrée, au toit fuyant démesurément, aux épaisses murailles, à curieux chapiteaux d'angle. Ses arcatures, ses voûtes, ses ouvertures inégales et singulières sembleraient indiquer la résidence du vieux prieuré dont il sera fait mention. Toutefois, il est constant que ce bâtiment servit jadis de grange à dîmes. Lequel, dénommé le Rhain, est tributaire d'étangs et du canal de Briare », Rubercy ‘La seigneurie de Dammarie en Puisaye’

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(Notes historiques de Chatillon sur Loing)

Eglise Champoulet

Notes sur Pierre Fut destiné à l' église et tonsuré après avoir été relevé du défaut de sa naissance bâtarde (8 octobre 1464 ) par Pierre évêque d' Auxerre; écuyer, seigneur des Esves, paroisse de Dammarie en Puisaye, et de La Chaponnière; archer dans la compagnie des gens d' armes de Philippe de Hochberg, maréchal de Bourgogne ( 1485 ), puis dans celle de Mathieu bâtard de Bourbon ( 1490 ), et enfin dans celle de François de Bourbon, comte de Vendôme ( 1491 ) (Notice de Chatillon Coligny-Tonnelier)

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CHARLES V. 1337-1380. Lettre signée à Nicolas Braque. Paris, 7 Mai 1372 ; une page in-4 obl. sur peau de vélin. Très rare. Le roi annonce qu'il a accordé au comte d'Alençon d'exempter ses hommes et ses sujets de l'imposition des fouages, moyennant le versement de 2.000 francs payables en deux tranches. Il ordonne à Nicolas Braque de respecter cet accord. [De la Collection Robert Schuman 24 Juin 1965 n° 32].

Catalogue Drouot

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Tour de la Nate , tour de guet et prison La construction du château de Dammarie remonterait au début du XIIIème siècle qui a pour signification limites ou frontières en latin Date de protection : 1987/10/01 : inscrit MH , Date de versement : 1993/09/14 Divers : propriété d'une personne privée © Monuments historiques, 1992 Eléments protégés MH : Donjon, à cinq tours, enceinte, fossé, poterne, courtine, élévation, tour, toiture, mur. Epoque de la construction :12e siècle 19e siècle 2e moitié 19e siècle Précisions : Façades et toitures de la poterne d' entrée, de la tour Ouest ; parties subsistantes des murs de courtine, de la tour Nord-Est et de la tour Est ; donjon ; fossés (cad. B 428, 430, 432) : inscription par arrêté du 1er octobre 1987 « Le majestueux donjon semble avoir été primitivement l'habitation seigneuriale du château. Cette grosse tour, de forme ronde, a trente-trois mètres de hauteur et son périmètre à la base est d'égale mesure. Cinq étages la divisent, dont deux renferment de belles salles avec haut foyer. Des voûtes ogivales à nervure se relient au sommet. A même l'épaisseur du mur qui est d'au moins trois mètres, l'escalier se contourné en spirale jusqu'à la terrasse supérieure, ceinte de vingt-quatre mâchicoulis. Do là un panorama superbe se développe jusqu'au-delà de la Loire, vers le Sancerrois » Rubercy ‘La seigneurie de Dammarie en Puisaye

Note : On correspondait par signaux avec la tour de Sancerre à Chatillon Coligny

« Compromis du 21 janvier1471, Jean IV de Courtenay « délaisse totalement à Guillaume de Coligny, pour ses enfants, les lieux et justices de Damptemarie, ses appartenances et dépendances, ensemble tous les droits, noms, actions, raisons, propriétés, possessions qu'il pouvait avoir par le moyen des accords conventions susdites et autres faits entre lui et dame Jehanne de Braque, veuve de Courtenay Lourdun de Saligny, Le tout en considération de la bonne amitié qu'il lui portait et puisqu'il n'avait pas eu d'enfant de feu Marguerite David, sa seconde

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A femme. Et moyennant quoi, Colligny baille et assigne audit sieur de Courtenay, sieur de Saint- Brisson et autres lieux, sa vie durant, la somme de quatre-vingts livres tournois de rente à prendre sur tous et chacun de ses biens, » Ledit acte est au chartrier de Dammarie et est marqué du sceau de la châtellenie de Chàtillon-sur Loing, » Rubercy

Famille de Coligny Saligny

( famille originaire de la Bresse)

De gueules à l’aigle eployé d’argent de gueules à trois tours d’argent Jacques I I Guillaume II X Catherine d’Autry- Saligny I Jean III (1440-1480) ------------Jacques II ---- ------------Gaspard 1452 X Eléonore de Courcelles 1510+ X 1514 à Louise de Montmorency d’où 4 enfants I I Jacques - Louise Gaspard II Amiral de France (1517° X Anne Chabannes X Charlotte de Laval fille de Gui comte de Laval d’où 7 enfants I Charles sgr d’Andelot (1565-1632) Général de Campagne X en 1ère noce Humberte de Chastenay d’où I Beatrix X Claude Antoine Bon

Guillaume II de Coligny est celui qui combattit pendant la guerre de Cent ans, à côté de Louis de Chalons prince d'Orange, Il fut fait prisonnier au combat d'Authon, près Chartres (1430), et il ne dut sa liberté qu'à un échec du Prince Noir, ce qui permit aux siens de le délivrer. Rubercy ------------------------ Jean III de Coligny, « seigneur de Chatillon et d'Andelot, épousa* le 30 décembre 1452, Eléonore de Courcelles, fille de Pierre de Courcelles, seigneur de Tanlay Il avait

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assigné à sa femme un douaire de 400 livrés « durant la vie d'icelle tant seulement avec que son chastèau ou maison forte et ses appartenances pour la demeure d'icelle, c'est à savoir du chastël et appartenances du dict Chastillon et de Dammarie-en-Puisaye »Rubercy ----------------------------- Jacques de Coligny + 25/05/1512 (à Ferrare, d’une arquebusade à la cuisse) chevalier, seigneur de Coligny, conseiller & Chambellan des Rois Charles VIII et Louis XII, capitaine de 100 hommes d’armes, X Sandricourt (près Pontoise, 1493), prévôt de Paris (pourvu 22/10/1509), commande 30 lances des Ordonnances à Lyon pour passer en Italie, X à Fornoue, Milan (1499), en Grèce (1501, siège de Metalin), X à Agnadel, secourt Alphonse d’Este, duc de Ferrare contre les Vénitiens, Protecteur des Cardinaux en Concile à Pise, secourt Bologne avec Gaston de Foix, duc de Nemours, prend Brescia, X au siège de Ravenne ép. 1) Anne de Chabannes (fille unique de Jean, comte de Dammartin) ép. 2) 11/07/1503 ou 1505 ? Blanche de Tournon ---------------------------- Gaspard 1er de Coligny ° ~1465/70 (Châtillon-sur-Loing) + 24/08/1522 (Dax) seigneur de Coligny, chevalier de l’Ordre du Roi (1519), capitaine de 100 hommes d’armes, X à la Conquête de Naples, à Fornoue (1495), lieutenant de la compagnie d’ordonnance du duc de Nemours, X en Italie (1501), assiste à la Conférence de partage de 1502 (tenue par Gonzalve, lieutenant du Roi Ferdinand), prend Nocera (Pouille), puis Canossa, vaincu avec le duc de Nemours à Perignolla (1503), X la révolte Gênoise (04/1507), à Agnadel (1509), commande une compagnie d’ordonnance de 50 lances pour François 1er, X en Milanais (1515) et à Marignano, Maréchal de France (3° charge créée pour lui par le Roi 05/12/1516) puis y succède au Maréchal de Trivulce (06/12/1518), Lieutenant-Général lors du Traité avec l’Angleterre (1519), X l’Empire en Champagne et Picardie (1521, le Roi compense la perte de ses terres sous obédience Impériale et confisquées par l’ennemi, par la Principauté d’Orange), Lieutenant-Général en Guyenne, commande l’armée de secours de Fontarabia lors de sa + ép. 01/12/1514 (Paris) Marie-Louise de Montmorency + 1541 dame d’honneur de la Reine Eléonore d’Autriche (sœur d’Anne, Pair & Connétable de France ; veuve de Ferri de Mailly, baron de Conty) ------------------------------------------------- Jacques de Coligny dit «Lourdin» + après 1465 seigneur de Saligny, combat auprès du duc Charles de Bourgogne pendant la Ligue du Bien Public, fait prisonnier à Montlhéry (1465) (substitué à son frère Lourdin par le testament de son aïeul maternel 11/06/1441 sous condition de relever nom & armes de la Maison de Saligny ; ses armes (Saligny) : «De gueules à trois tours d’argent») ép. Isabeau de Ternant (fille de Charles et de Jeanne de Vienne) ----------------------------------------------- Guillaume de Coligny + 1463 ou 1464 (secourt Louis de Chalons, Prince d’Orange, en 1430 après le siège de Colembert ; fait prisonnier à Authon ; garant du Traité de Paix de 1455 entre la Savoie et la France) ép. 12/06/1437 Catherine Lourdin, dame de

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Saligny et de La Motte-Saint-Jean + 1449 (fille de Jean II, Connétable du Royaume de Naples & de Sicile, et de Jeanne Braque, dame de Châtillon-sur-Loing) -------------------------------------- Gaspard II de Coligny ° 16/02/1519 (Châtillon-sur-Loing) + 24/08/1572 (ass.,Paris, «Saint-Barthélémy») comte de Coligny, baron de Beaupont et Beauvoir, Montjuif, Roissiat et Chevignat, seigneur de Châtillon, chevalier de l’Ordre du Roi, Gouverneur & Lieutenant-Général de Paris, Ile-de-France, Picardie & Artois, et des Villes du Havre (-de-Grâce) et d’Honfleur, Colonel-Général de l’Infanterie Française, Amiral de France (1552), converti au calvinisme (1560), il devient Chef du Parti Huguenot avec Condé (~1562) (formé jeune, militairement, par Guillaume de Prunelay/Prunelé : escrime, équitation) par arrêt du 27 octobre 1572 fut déclaré et convaincu du crime de leze majesté ép. 1) 1547 Charlotte de Laval-Montfort + 03/03/1568 (fille puînée de Gui XVI, comte de Laval, et d’Antoinette de Daillon) ép. 2) 25/03/1571 (La Rochelle) Jacqueline de Montbel ° 1541 + 12/1599 (Ivrea) comtesse d’Entremont et de Nottage (fille unique de Sébastien, comte d’Entremont ; veuve de Claude de Bastarnay, comte du Bouchage +X 10/11/1567 (Saint-Denis) ------------------------------------------- Charles de Coligny ° 10/12/1564 (Châtillon) + 27/01/1632 (Lanty) marquis d’Andelot et de Saint-Brès, capitaine de 50 hommes d’armes, Maréchal de camp, Lieutenant-Général en Champagne, X en Rouergue pour Henri de Navarre, converti au Catholicisme, chevalier des Ordres (1619) ép. 17/02/1597 Humberte de Chastenay + après 1625 dame de Dinteville et Lanty ----------------------------------- Louise de Colligny dénommé aussi Louise de Dammarie se maria a Lancelot du Lac, puis a Pierre de la Ferté-Huisseau dont une fille Anne qui épousera un François Davy de la branche de la famille de Saint Peravy fils de Simon et de Jacques Cousinot Louise se désista de ses terres de Dammarie au profit de son frère Jacques II de Coligny http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Chatillon-Coligny.pdf

FRAGUIER (de).

Armes d'azur à une fasce d'argent accompagnée de trois grappes de raisin de même.

Fraguier vient de fraga en latin ( fraisier)

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Le domaine de Dammarie fut acheté 50000 francs le 15 octobre 1632 par Augustin Fraguier à Humberte de Chastenay veuve de Charles d’Andelot couvert de dettes et pris le titre de baron de Dammarie et de Batilly François Fraguier, baron de Dannemarie, lieutenant au régiment des Gardes françaises, fut tué à la bataille de Lens en 1648 fis d’Augustin Château-Fétu, sur la paroisse de Vigneux. Lorsque le domaine appartint au sieur Fraguier. correcteur des Comptes, vers 1550, il prit le nom de Château-Fraguier qui, au xv éme siècle, se corrompit en Château-Frié. (Abbé LEBEUF, Hist. de Paris, t. XII, 2e partie, p. 90). — p.

177, 178, 181, 183, 184. La famille De Fraguier est une des plus distinguées de l'ancienne noblesse de robe parisienne, seigneur de Dammarie et de Tigery On trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans les divers recueils de manuscrits du Cabinet des Titres. On trouvera particulièrement dans les manuscrits de Chérin le mémoire suivant envoyé le 5 janvier 1747 au comte d'Argenson « La filiation de cette famille, originaire de Paris, n'est bien connue que depuis Jean Fraguier, conseiller au châtelet, mort avant l'an 1556 que vivait Marie d'Estar, sa veuve. Elle s'est partagée en deux branches dont l'ainée connue sous les titres de baron et de comte de Dannemarie, a suivi le parti des armes et principalement dans le régiment des gardes françaises auquel elle a donné plusieurs officiers. La cadette ayant continué de suivre l'état de robe a produit des présidents trésoriers de France, des présidents de la Chambre des comptes, des conseillers au Parlement, le tout de Paris, et deux chevaliers de l'ordre de Malte en 1707. Nous suivrons donc la branche aînée Nicolas Fraguier, reçu le 13 mai l579 conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Paris, épousa d'abord en 1583 Anne Poussemil dont il eut Augustin Sgr de Chateau-Fraguier et de Rousilière, en Anjou, gentilhomme du duc d'Orléans, qui épousa le 25 juillet 1618 Françoise de Rivière, fille d'un conseiller au Parlement de Paris, dont il eut Florimond comte de Rouville qui épouse Elisabeth Brizard dont il eut Augustin louis qui épouse Melle de la Tinière dont il eut Claude né en 1868 qui vend Dammarie à Jacques de la Rivaudais (dictionnaire des familles

de France par Chaix d’Est –Ange) Alliances : Chastillon, Feydeau, de Thou, Catinat, Gruyn, Mandat, Boucher, le Couldre, de la Bretonnière, Montagu, Noailles, Perrot de Chézeilles, Lully, d’Oissel, Boisgelin, Lannes de Montebello Marquis DE FRAGUIER. Une famille parisienne. Préface de M. le duc DE LEVIS-MIREPOIX, de l'Académie française. Paris, 1963.

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Page de la généalogie d’Hozier

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Grange aux Dîmes

Date de protection : 1987/10/01 : inscrit MH, Divers : propriété d'une personne privée © Monuments historiques, 1992 Epoque de la construction : 16ème siècle, inscription par arrêté du 1er octobre 1987

Une grange dîmière, grange dîmeresse, souvent aussi nommée grange aux dîmes dans les intitulés locaux, est un bâtiment qui avait pour fonction, entre autres, de servir à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l'ancien régime portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l’Eglise catholique. Bien que cet impôt puisse être versé aussi en argent, il était très souvent perçu en nature, un dixième de la récolte, qui était regroupé dans ces vastes granges dîmières dépendantes d'un monastère ou d'une autorité civile qui se chargeait ensuite de le redistribuer aux différents bénéficiaires de la région. Il reste un certain nombre de ces granges, datant du XIIe siècle au XVIIIe siècle, disséminées dans la campagne. Elles sont caractéristiques par leur surface importante, sur un plan rectangulaire, avec un très haut toit retombant près du sol Dans le Loiret les granges aux dimes se situe a Jouy le Potier, Saint Maurice sur Aveyron et Dammarie. (wikipedia)

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Petite chronologie évènementielle de Dammarie Préhistoire présence d’un menhir appelé le caillou Mercier ---------------------------------------- 150- 200 arrivées des Burgondes ------------------ 305 saint Pèlerin évangélise la Puisaye Période celtique tribu des Senons Traces de la présence romaine dans les soubassements de l’église en particulier du chœur et les fondations de la tour de la Nat A-t-elle un lien avec l’ancienne voie romaine passant à Batilly ? ---------------------------------------------- 514 Royaume francs de Clodomir ------------------------------------------------ VIème siècle Dammarie s’appelait Verneuil, sépultures mérovingienne 603 Elévation d’un prieuré cluniste dépendant de Bonny ( Rubercy- Leboeuf)

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774 Les saxons sèment la terreur dans le gâtinais et le senonais ---------------------------------- 841 Bataille de Fontenoy -------------------------------- 1090 La famille de Feins crée Le prieuré clunisien de Dammarie dépendant de Bonny sur Loire lui-même dépendant de l’évêché d’Auxerre qui sera en activité jusqu’à la fin du XVème siècle d’abord prieuré régulier puis simple ---------------------------------------- 1134 Sur le cartulaire de la Charité sur Loire on mentionne un Scénatus de Feins est-il un parent proche d'Etienne? Ils sont nommés pour la première fois dans la Puisaye ---------------------------------------------- 1147 Les évêques cèdent une partie de leur suzeraineté dans la région aux seigneurs de Toucy --------------------------------------- 1188 Le village de Feins est mentionné sur le cartulaire de l’Yonne c’est aussi le nom d’un ruisseau qui prend sa source près d’Escrignelles

---------------------------------------------- 1190 Etienne de Sancerre suzerain de la Puisaye ----------------------------------------- XIème – XII ème siècle Périodes de conflits féodaux entre les familles de Donzy et Toucy -------------------------------------------------- XIIème siècle Construction du donjon de Dammarie - Saint Amatre second patron du village --------------------------------------------- 1243 Narjod de Feins et Bernard d’Autry vendent les dîmes de la paroisse à Bernard de Sully évêque d’Auxerre ------------------------------------ 1244 Une charte de Guy de Sully atteste qu’un bail des dîmes de Dammarie fut donné au curé du lieu pour sept seytiers et demi de froment et huit muids de seigle et d’avoine (Rubercy) --------------------------------------

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1246 Marie de Batilly reconnait la possession de la moitié des dîmes novales (sur les terres nouvellement mises en culture) de la paroisse de Batilly par le prieur de Bonny et Dammarie ------------------------------------------ XIIIème siècle datation du chœur de l’église et sans doute de la vielle chapelle castrale qui fut augmenté d’une nef pour les paroissiens au XIVème siècle --------------------------------- 1329 Anoblissement de Nicolas Braque par lettres datés du bois de Vincennes seigneur de Chatillon sur Loing ,Choizy aux loges, Saint Maurice sur Aveyron , gouverneur de Moret et Montargis et chambellan de Charles V bulletin archéologique de l’orléanais ---------------------------------- 1344 Henri de Bar suzerain de la Puisaye par Philippe de Valois qui accorde le titre de seigneur de Puisaye pour lui et ses successeurs ------------------------------------------ 1350 La peste noire fait des ravages sur les populations plus de la moitié de la population du gâtinais fut décimé. Certains groupes humains sont particulièrement persécutés les juifs, bohémiens, vagabonds. L’expression peste noire désigne une pandémie qui a touché l’Europe entière jusqu’en 1352 . Noire ne qualifie pas la couleur des pestiférés mais il faut le prendre dans le sens ‘horrible, cruelle’ ------------------------------- 1350 à 1385 Yolande de Bar suzeraine de la Puisaye ------------------------------------ 1358 28 novembre Saladin d’Anglure vend ses terres de Dammarie à Nicolas Braque - «Par lettres patentes du roi datées du mois de décembre Nicolas Braque avait été reconnu seigneur de Dammarie en Puisaye, domaine qu’il avait acheté a Jehan Saladin d’Anglures le 28 novembre de cette même année» Notes historiques de Chatillon sur Loing p

13 --------------------------------------------------- 1360 les troupes d’Edouard III d’Angleterre traversa la Puisaye ---------------------------------------------- Paix de Bretigny 1360 mai-juin. Accord entre Marguerite de France, comtesse, et Louis, comte de Flandre, son fils, Jean, comte de Tancarville, vicomte de Melun, chambellan du roi, et Arnaud de Cervelle, seigneur de Châteauneuf, par lequel les terres et châteaux de Cosne, Bléneau et Dammarie en Donziais, doivent demeurer audit comte de Flandre. Bulletin de la société

des sciences historiques et naturelles de l’Yonne --------------------------- 1361 Quant au château de Dammarie il est sous la direction du comte de Tancarville en accord du 18 juin Le comte de Tancarville reconnait avoir reçu de Cervolle les dits châteaux (Bleneau et Dammarie) Le 3 juillet un acte du roi déclare que si les seigneurs de Dammarie et Bléneau veulent reprendre leurs châteaux ils devront verser douze mille royaux d’or ----------------------------------------- 1360 Le temps des dévastations par des bandes armées et des grandes compagnies « Nom donné au XIVe siècle aux bandes composées de mercenaires licenciés par les princes qui avaient loué leurs services pour la durée d'une campagne, en particulier après la paix de Brétigny, en 1360. Les Grandes Compagnies continuaient la guerre pour leur propre compte. Formées d'aventuriers, en majorité anglais mais aussi bretons, français, gascons et même allemands, et commandées par des chefs souvent capables dont certains étaient des cadets de famille, les Grandes Compagnies,

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profitant des désordres de la guerre de Cent Ans, se livrèrent dans les plus riches provinces de France à de tels pillages et exactions qu'elles constituèrent un fléau pire que la guerre elle-même. Le roi de France, Charles V, réussit à en envoyer une grande partie en Espagne sous les ordres de Bertrand du Guesclin pour soutenir le prétendant au trône de Castille, Henri de Trastamare. De retour en France en 1370, Du Guesclin continua la lutte contre les bandes qui y étaient demeurées et défit à Pontvallain le plus fameux de leurs chefs, l'Anglais Robert Knolles. Sous divers noms, ces bandes de brigands exercèrent sporadiquement leurs ravages jusqu'au milieu du XVème siècle. Elles disparurent définitivement quand Charles VII en incorpora les restes à l'armée permanente qu'il venait de créer ». André DAUBARD En mai Dammarie ainsi que son château fut envahie par une bande de pillards des routiers dirigé par John Aymery selon Rubercy mais aussi par Arnaud de Cervolles après avoir dévasté la Provence il s’attaque au Loiret il dévasta Charny dans l’Yonne. Gilles Troussevache ou l’anglais Buckingham allant de Champagne en Bretagne pille le gâtinais en 1380

bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne 1922)

Le comte Mehun de Tancarville essaye de détruire ses bandes de pillards mais en vain pour se débarrasser de Cervolles il faut utiliser d’autre bandits pour le déloger Simon de Pontoise en est leur chefs Cervolles se décide a évacuer Dammarie et Batilly

Jean III de Sancerre lutta contre eux mais n’empêcha pas les pillages et les destructions qui résultèrent de cet épisode ------------------------------------------- 1364 Agnès de Feins marié à Pierre de Saint Phalle seigneur de Cudot fait le dernier dénombrement des propriétés de la famille ----------------------------------- 1375 Jeanne de Villebéon vend sa part sur Dammarie à Nicolas Braque

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Se dit descendante de Pierre mort en 1270 grand chambellan de France , lui-même descendant d’Adam de Villebéon + en 1238 et d’Isabelle de Tancarville (fille de Guillaume III) -------------------------------------- 1378 Nicolas Braque rachète la seigneurie aux religieuses de saint Antoine pour 85 livres et 60 parisis --------------------------- 1378 Le donjon est renversé -------------------------------------- 1385 Le 22 mars, aux assises de Gien. « Sentence du bailli d'Étampes et de Gien qui confirme à Nicolas Braque, chevalier, seigneur de Dannemarie en Puisaye , le droit de châtellenie et de tabellionage à. Dannemarie et la justice du lieu de la Nate, en réservant au comte d'Étampes la justice dans les autres lieux contestés. » Vidimus sur parchemin, signé, collationné, jadis scellé, en

date du 7 décembre 1459. -— P. 1376*, cote 2696. Titres de la maison ducale de Bourbon, par m. Huillard-Bréholles ------------------------------------------- 1411 Blanchet Braque reçoit du roi une charge pour conduire 60 hommes d’armes et 40 de traits pour les mettre de surveillance dans les châteaux de Chatillon sur Loing, Saint Maurice sur Aveyron, Sept fonds, Dammarie en Puisaye et Courcellers le roi ------------------------------------------------------- 1412 Prise de Saint Fargeau par l’armée royale la paix règnera sur le pays jusqu’en 1419 -------------------------- 1417 mort de Blanchet Braque, laissant de Jeanne de Châtillon, sa femme, en 1396: Jeanne Braque, mariée, 1° en 1400, à Jean de l'Hôpital; 2° en 1408, à Pierre de Courtenay, Seigneur de Champignelles ; & 3° en 1418, à Lourdin de Saligny, père & mère de Catherine de Saligny, femme de Guillaume de Coligny, mort en 1463. Il était le fils de Jean Bracque, Maître-d ‘Hôtel du Roi & Chambellan du Duc de Berry, probablement acquéreur de -la Seigneurie de Faronville, vers 1399, mourut en 1406.. ---------------------------------- 1427 Perrenet Gressard, prenait le titre de gouverneur du pays de Puisaie, c'est-à-dire qu'il était préposé à la garde de la châtellenie de Saint-Fargeau par le seigneur de cette terre qui s'attribuait mal à propos le titre de seigneur de Saint- Fargeau et pays de Puisaie, puisque cette seigneurie ne comprenait qu'une partie et non la plus considérable de la région de ce nom. Elle s'étendait depuis Gien, Rogny et Dammarie jusqu'à Sainte-Colombe et Entrains, et depuis Champignelles et Toucy jusqu'à ,Saint-Verain et Donzy. C'était là, peut- être, le second pagus de l'Auxerrois, (Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne ) ---------------------------------------- 1428 Perrinet Gressard (aventurier anglais confie la garde de Dammarie à son lieutenant Martin l’Espagnol (Gache) ------------------- 1450 La terre de Puisaye appartient à Jacques Cœur -------------------------- 1451 Succession de Jeanne Braque –Courtenay qui fut fait devant Guillaume Carré garde prévôt de Montargis entre jean IV de Courtenay qui recevra les terres de Champignelles et de Courcelles le roi et des vignobles du côté de Montargis Aux enfants de Guillaume de Coligny revinrent la Dammarie et autres lieux (Rubercy) --------------------------------------- 1453 La suzeraineté de la Puisaye revient à Antoine de Chabannes

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------------------------------------------------------------ 1471 Le 21 janvier Dammarie passe dans les mains de la famille de Colligny --------------------------------------------------------------- 1482, Le 4 mars sentence du juge de Gien déclarant que Dammarie jouissait des droits de basse et de haute justice. Cette sentence ne fait que confirmer un droit qui existait depuis le XIIIème siècle ------------------------- 1485, février. Paris. Rémission en faveur de Pierre Pinon, laboureur à Dammarie en Puisaye, pour avoir blessé mortellement, par mégarde, le jeune fils d'Etienne Henri Les

pays de la Loire moyenne dans le Trésor des chartes : Berry, Blésois, Chartrain, Orléanais, Touraine, 1350-1502 : Archives nationale, JJ 80-235 / [catalogue d'actes] éd. par Bernard Chevalier,... -CTHS (Paris)-1993 --------------------------- 1494 Un noble Guyard de Dree obtint une main levée de choses féodales sur lui à la requête d’Éléonore de Courcelles en présentant sa généalogie justifiant de sa noblesse il prend définitivement possession de ses bois (dictionnaire de la noblesse par Chesnaye) ------------------------------------ 1524 Louise de Dammarie veuve de La Ferté Huisseau remarié à sire Lancelot renonce à ses droits de succession qu’elle pouvait tenir de Jean III de Coligny son père et d’Eléonore de Courcelles sa mère ------------------------ 1531 Dammarie ne fait pas partie de la coutume de Lorris –Montargis uniquement les gros bourgs comme Briare, Chatillon sur Loire, Malicorne etc…

---------------------------------------------------------------- 1541 Les terres de Saint Fargeau et de Puisaye sont érigées en comté ------------------------------------------- 1560 La seigneurie de Dammarie en Puisaye appartenant à l’amiral de Coligny est dirigé par l’un de ses capitaines thomas de Faucamberge ( calviniste) ( Histoire de Bonny sur Loire

Paul Gache) --------------------------- 1569 PIERRE DU LYS, écr, sgr de Choulot en famille avec les Quinquet en garnison à Sle-Menehould 1552, maître d'hôtel de Mons 1' le maréchal de Bourdillon, assiste à la délimitation des bois de Mauboux 1563, sgr de Montivault (Gâtinais) 1558^ l'un des capitaines de l'infanterie française en garnison à Courtenay 1568, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi 1569; gouv 1' de Villeneuve-le-Roi reçoit du duc d'Alençon l'ordre de se rendre à Auxerre menacée par les huguenots 1569 ; un arrêt du conseil ordonne le maintien de la compagnie de cent hommes de guerre « dont y en a vingt arquebusiers à cheval et le surplus à pied » du cape du Lys, qui sera mise en garnison dans les châteaux de Châtillon-sur-Loing, de Châteaurenard, de Courtenay et Dammarie-en-Puisaye, Reçoit lettres du roi lui recommandant de surveiller les huguenots en 1570 (nobiliaire du nivernais)

---------------------------------------- 1570 François de Bricquemaut (François de Beauvais) brigand de grand chemin ou le Bayard protestant s’installe a Dammarie ( Histoire de Bonny sur Loire Paul Gache) (bulletin

d’art et d’histoire de la Vallée sur Loing) --------------------------------------------------- 1572 Saint Barthelemy mort de Gaspard de Coligny sgr de Dammarie et amiral de France ------------------------------ 1576 Invasion des lansquenets du fils de l’électeur palatin Jean Casimir 20000 allemands arrivent guidée par François de Coligny ----------------------------------

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1580 La cloche de l’église a été fondue « Je fus faite pour l’église de Dame marie en Puisaye, fut parrain Jacques Philippe Chatrin, et Potentienne Thalie marrainne (Rubercy) dite ‘la cloche des allemands’ Le clocher a porche de pavillon ------------------------------ XVIème construction de la grange aux dîmes Peinture du tableau du couronnement de la vierge avec Saint augustin et Saint Guillaume d’Aquitaine par l’artiste Giovanni Lanfranco qui se trouve dans l’église Sainte Marie Madeleine ------------------------ 1604 Début de la construction du canal de Briare ------------------------------------------------ 1605 Le patronyme Maze est connu a cette époque (généanet) ------------------------------------------- 1614 Condé arrête l’avant-garde du Maréchal Urbain de Bois Dauphin qui vient de Dammarie en Puisaye ( Histoire de Bonny sur Loire Paul Gache)

---------------------------- 15 octobre 1632 Charles vend les domaines de Batilly et Dammarie pour 50000 francs a Augustin Fraguier qui a eu pour fils Nicolas ------------------------------------ 1636 Date du plus ancien registre paroissiale de la commune ----------------------------------------------------- 1645 Dammarie est institué en baronnie

Eglise Sainte Marie Madeleine

Restaurée en 1886/87 Dimensions L :52m ;l :9m Église du XIXe construite après 1870 et remplace une ancienne église des XIIIe et XIVe, jadis chapelle castrale du château allongée au XIVe par une nef pour les paroissiens. Un prieuré lui était adjoint, dont il reste une grange dimière du XVIe,

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classée MH. La cloche du clocher-porche latéral date aussi du XVIe (1580) et porte l'inscription : "Je fvt faicte povr leglise de Dame mapie en pusot mareine Potensiene. Thelie Papeine Nicolas Jacqves et Philippe Chapton." A noter que Dammarie, qui tire son nom du vocable de son église, s'appelait au VIe siècle "Vernolium" Tableau : Du début XVIIème Le Couronnement de la Vierge avec saint Augustin et saint Guillaume d'Aquitaine ou la vision de saint Augustin de la Vierge en gloire, d'après Giovanni Lanfranco, huile sur toile propriété de la Commune classés (MH), Différentes appelations Apud Dampnam Mariam [ecclesiam] Sanctae Marie et Sancti Amatoris,; Dampmaria, vers 1350 (Pouillé de Sens, p. 265) ; Curatus de Dampna Maria, 1369-1370 (Pouillé de Sens, p. 243) ; Damna Maria in Puisaya ad presentationem Prioris de Boniaco [Bonny-sur-Loire], XVe s. (Pouillé de Sens, p. 258) ; Dampmaria, fin XVe s. (Pouillé de Sens, p. 265). denisjeanson.fr/site

Croix de mission ?

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Sources racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Braque.pdf Annuaire mairie.fr Le nivernais dans la guerre de cent ans’ Anales du gatinais HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE Racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Chatillon-Coligny.pdf Blog Adon Cartulaire de la charité sur Loire 1134 Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés. Tome I, A-L / par Dom L.-H. Généalogies de quelques-unes des principales familles de Paris -1601-1700 Fraguier) ACADÉMIE DE SAINTE - CROIX D'ORLÉANS LECTURES ET MÉMOIRES TOME SIXIEME ORLÉANS II. HERLUISON, LIBRAIRE-ÉDITEUR 17, RUE JEANNE D'ARC, 17 1891 Généanet Wikipédia Silographie des seigneurs de Laval 1095-1605 par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy 1888 Moréri, Du Cange, Abbé Suger Musée de Versailles –Bongars) perso.club-internet.fr/driout/ANGLURE Inventaire des sceaux Rubercy ‘La seigneurie de Dammarie en Puisaye’ Notice de Chatillon Coligny-Tonnelier http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Chatillon-Coligny.pdf Abbé LEBEUF, Hist. de Paris, t. XII, 2e partie, p. 90). — p. 177, 178, 181, 183, 184. Dictionnaire des familles de France par Chaix d’Est –Ange Bulletin archéologique de l’orléanais Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne André Daubard Titres de la maison ducale de Bourbon, par m. Huillard-Bréholles Les pays de la Loire moyenne dans le Trésor des chartes : Berry, Blésois, Chartrain, Orléanais, Touraine, 1350-1502 : Archives nationale, JJ 80-235 / [catalogue d'actes] éd. par Bernard Chevalier,... -CTHS (Paris)-1993 Dictionnaire de la noblesse par Chesnaye Trésor des chartes Nobiliaire du nivernais Histoire de Bonny sur Loire Paul Gache Recherche historiques sur la Puisaye et ses seigneurs de la maison De Bar Vidimus sur parchemin, signé, collationné, jadis scellé, en date du 7 décembre 1459. -— P. 1376*, cote 2696. Titres de la maison ducale de Bourbon, par m. Huillard-Bréholles Cartulaire général de l’Yonne Marquis DE FRAGUIER. Une famille parisienne. Préface de M. le duc DE LEVIS-MIREPOIX, de l'Académie française. Paris, 1963. perso.club-internet.fr/driout/ANGLURE denisjeanson.fr/site

Conclusion Voici que ce termine ce petit document sur Dammarie en Puisaye de l’an 1000 à 1645. Attention Ce n’est qu’un résumé de mes lectures et de mes recherches il y a de nombreuses erreurs Pour ceux qui sont au faite de l’histoire de la région ils auront remarqués qu’il y a beaucoup de concordance avec l’histoire de Chatillon Colligny puisqu’ils ont des seigneurs en commun comme les Champagne/ Sancerre , Braque, Colligny, Courtenay Fait à Notre dame des Millières le 10 août 2012 Charles René Abbatucci

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Annexe Le domaine épiscopal L’église profondément ancrée entre pouvoirs spirituels et temporels se doit d’administrer ses biens et se retrouve codécideur de la puissance publique avec le suzerain Le découpage administratif et religieux évolue selon l’époque. Héribert évêque d’Auxerre cède les biens ecclésiastiques en fief a des hommes de guerre qui une fois installé refusèrent de reconnaître son successeurs ce qui provoquera un conflit qui durera plusieurs dizaine d’années entre ces deux puissances

Diocèse d’Auxerre et de sens 1665 Les évêques d’Auxerre maîtres des domaines Saint Pèlerin d'Auxerre, 258-304

Saint Marcellin 304-330

Saint Valérien d'Auxerre 331-360

Saint Eliade 361-385

Saint Amâtre 386-418

Saint Germain d'Auxerre 418-448

Saint Fraterne 448-451

Saint Alode 451-472

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Saint Censure 472-302

Saint Ours d'Auxerre 502-507

Saint Théodose d'Auxerre 507-515

Saint Grégoire d'Auxerre 516-528

Saint Optat 529-531

Saint Droctoald 532

Saint Éleuthère 532-560

Saint Romain d'Auxerre 561-564

Saint Ethère 564-571

Saint Aunaire d'Auxerre 572-603

Saint Didier d'Auxerre 603-621, dit:

"Desiderius"

Pallade 622-657

Saint Vigile 653-683

Scopilion 683-691

Tétrice 691-706

Foucauld 706-710

Savaric 710-715

Quintilien 716-728

Clément 728-733

V. Aidulfe 733-748

Haymar 748-763

Théodran 763-771

V.Maurin 772-800

B.Aaron 800-813

B.Angelelme 813-828

Saint Héribald ou Héribaud 829-857

Saint Abbon 857-860

B. Chrétien 860-873

Wala 873-879

V. Wibaud, 879-887

V. Hérifrid 887-909

Saint Géran 909-914

Saint Betton 915-918

Gaudry 918-933 dit aussi " Gualdric"

V. Guy 933-961

Richard 961-970

Héribert 971-995

Jean 996-998

Hugues de Chalon 999-1030

Héribert II 1040-1052

Geoffroy de Champallement

(Champaleman) 1052-1076

Robert de Nevers 1076-1084

V. Humbaud 1087-1114

Saint Hugues de Montaigu 1115-1137

B. Hugues de Mâcon 1137-1151

V. Alain de Larivour 1152-1167

Guillaume de Toucy 1167-1181

Garmond Clément, évêque élu, 1182 ;

meurt non confirmé par le pape

Hugues de Noyers 1183-1206

Guillaume de Seignelay 1207-1220,

transféré p/Paris(1220)

Henri de Villeneuve 1220-1234

V. Bernard de Sully 1234-1244

Renaud de Saligny 1244-1247

Guy de Mello 1247-1269

(Wikipédia)

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Suzerains de la Puisaye jusqu’au XVème siècle

Etienne de Champagne Etienne I de Sancerre 1180, 1190° ?) + 1252 Seigneur de Châtillon-sur-Loing (-Coligny, 45) et Saint-Brisson (45), (dès 1216) Marcheville et La Loupe (28), Vice-Chambellan de l’Hôtel Royal puis Grand-Bouteiller de France (1248), Etienne de Sancerre autorise les religieux du prieuré à établir des fortifications autour de la ville de La Charité ‘’quand et comment ils le voudront’’.

Approbate consuetudinis est ea que inter ecclesiasticos secularesque personas solemniter acta sunt, ne prolixitate temporis in oblivionem deveniant, fidei committere litera- rum. Ea propter ego Stephanus, Sacro-Cesaris dominus ,

Dès la seconde moitié du X siècle, la terre de Saint-Fargeau, avec le domaine de Puisaye en partie, se trouvait réunie à la baronnie de Toucy. Mais elles n'en étaient que des dépendances.

IthierI de Narbonne seigneur de Puisaye en 1015 (985- 1060+) I Narjod (1060 -1110) sire de Toucy X Ermengarde ou Elisabeth de Joigny I Beatrix ? - Ithier III de Toucy (1147) X Hugues X Elisabeth de Joigny (1173) fille d’Ermengarde de Courtenay et de Renaud de Joigny De Chatillon I Narjod II (1190) seigneur de Toucy , Perreuse, Saint Fargeau Régent de Constantinople (1228-1240) X Agnés de Montreal ou de Dampierre I Ithier IV de Toucy(1160- 1219+ à Damiette) - Constance

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Vicomte d’Auxerre, 1206 X Beatrix de Riom X Robert de Courtenay I

I Anséric ( - 1265) ------------ Jean I de Toucy 1253+ X Guillemette de Montfaucon X Emme de Laval 1256+> I I I I Guy I Jeanne de Toucy, Saint Fargeau et Puisaye +1317 – Narjod ? X de Baumez X 1255 Thibault II comte de Bar (1230-1291) (1250-1293 Exécuteur testamentaire de Thibault Cte de Bar I I Jean de Bar (1265 – 1311) Sgr de la Puisaye Gui II X en 1304 Jeanne de Dreux X Isabeau I I Edouard 1337+sgr de la Puisaye Gui III X Marie de Bourgogne X Marguerite de Chatillon I Henri IV 1344+ comte de Bar, sgr de la Puisaye I X Yolande de Flandres 1395+ Louis I X Guié de mont Saint Jean Robert duc de Bar sgr de la Puisaye 1411+ I I Jean X Marie de France Alix (1360-1412) Dame de Baserne dernière représentante de la Branche épouse Ogier d’Anglures en 1379 frère de Saladin d’Anglure qui devient seigneur de Dammarie Croisades Toutes les branches de la famille de Toucy se signalèrent par leur zèle durant les croisades. 1ère croisade : Le premier Narjod de Toucy écrit aussi Nargeaud de Tocy (1096-1145) (Moréri) en compagnie d’un autre membre de la famille Ithier II 1097+(musée de Versailles –Bongars) 2ème croisade : Ithier III seigneur du Puisaye (Moréri) 5ème croisade : Ithier V, Anséric, Nargeaud (Moréri) Et un Hugues de Toucy cité par l’abbé Suger 7ème croisade Anseau de Tocy 8ème croisade Eustache de Tocy ( Du Cange)

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Silographie des seigneurs de Laval 1095-1605 par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy 1888