Les premiers pas vers un nouveau centre-ville

VOTRE MAGAZINE / N°101 / AVRIL 2018

Ville de Dammarie-lès-Lys

ACTUALITÉ Un week-end entre Terroir et FleursP.12

CITOYENNETÉApprenons les gestes éco-citoyens pour un quotidien durable p.15

ÉVÉNEMENTL’Abbaye du Lys brillera de mille feux P.19

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SOMMAIRE

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JeunesseLa Ville fête la petite enfance !

En bref

CitoyennetéApprenons les gestes éco-citoyens pour un quotidien durable

CultureL’éveil artistique et cultureldes écoliers

Tribune libre

Sortir

ÉvénementL’Abbaye du Lys brillera de mille feux

Retour en images

ActualitéUn week-end entre Terroir et FleursJean-Claude Mignon reçoit lesinsignes de la Légion d’honneur

ÉducationL’alternance comme modèle à l’école Pigier

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Directeur de la publication : Gilles BattailDirecteur de la rédaction : Estelle BertéeRédaction et photos : Alexandre Muller avec le service communicationCrédits photos : FotoliaCharte graphique et mise en pages :

Impression : Le Réveil de la MarneDistribution : services municipauxTirage : 11 000 exemplairesDépôt légal : avril 2018 © droits réservés

NUMÉROS UTILESMairie : 01 64 87 44 44Commissariat de police : 01 64 79 41 00Médecins d’urgence 77 : 0 825 826 505SOS médecins Brie-Sénart-Melun-Fontainebleau : 36 24Urgences dentaires : 0 892 23 11 28SOS gardes (pharmacies de garde) : 39 15Radio-taxi : 01 64 41 77 00Taxi koffi 79 : 06 18 10 36 43Taxis réunis : 01 64 09 25 25Pour toute urgence, vous pouvez appeler le 15 pour le SAMU et le 18 pour les pompiers.

Magazine d’information municipaleHôtel de Ville – Service communication26 rue Charles de GaulleBP 24 – 77 196 Dammarie-lès-Lys cedexTél. 01 64 87 44 44www.mairie-dammarie-les-lys.frinfo@mairie-dammarie-les-lys.fr

DossierCENTRE-VILLE : • Lancement de la restructuration du centre• Le futur cœur de ville à la loupe• Réunions publiques : un échange intense

de questions /réponses

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3Avril 2018

ÉDITO

Gilles BattailMaire de Dammarie-lès-LysConseiller régional d’Île-de-France

Chères Dammariennes, chers Dammariens,

A près s’être engagée pendant plusieurs an-nées dans la rénovation urbaine du quartier de la plaine du Lys à laquelle la ville a par-

ticipé à hauteur de 15 millions d’euros, l’équipe municipale a fait le choix de s’atteler aujourd’hui à la transformation du centre-ville, afin de lui donner toute la place qu’il mérite en tant que lieu essentiel de l’activité commerciale, de la vie et de l’identité communale. Une réunion publique s’est tenue le mois dernier, à laquelle vous avez été nombreux à participer. Dans ce numéro, un dossier est consa-cré à ce projet municipal de première importance pour les prochaines années, qui vous permettra d’en comprendre les grandes orientations. Une deuxième réunion publique sera organisée en juin prochain pour vous rendre compte des avancées dans l’élaboration du projet. Je vous invite, bien entendu, à participer à ces moments d’échanges.

Pour vous sentir pleinement Dammarien, je vous invite également à participer aux nombreuses ini-tiatives et manifestations proposées régulièrement dans notre ville. Je pense par exemple à tous les ateliers et rencontres mis en place jusqu’au mois de mai sur le thème de la petite enfance, mais aussi à la fête Terroir et fleurs au parc Soubiran qui ren-contre depuis son lancement un beau succès sans

oublier l’un des événements qui va lancer les com-mémorations du centenaire de la Grande Guerre. À cette occasion, le célèbre artiste catalan Muma propose de nous rassembler le 13 avril prochain pour participer à une émouvante création artis-tique dans le parc de l’Abbaye du Lys.

Bien sincèrement,

Naissances : Bienvenue à Kimyah YANDA MUMBA, Wessim HENRYON, Chaynez BEN AMEZIAN, Sandro VIEIRA FIAES, Arwa ABDALAZIZ OTHMANE, Rimas GOUASMIA, Bineta DIALLO, Asmin YAKUT, Jennah BENMOHAMED, Kamil DINAR et Anaya GONDY.

Mariages : Félicitations à Mathilde FOIN et Emin BOZTAS, Farida OUCHENE et Abdelyamine TEFFAH, Aziza BEN CHAÎB et Thomas ALEXANDRE.

Décès : Toutes nos condoléances pour le décès de Marcel HARDY, décédé le 14 février 2018, à l’âge de 84 ans, René BURARD, décédé le 23 février à l’âge de 79 ans et Odette DELUC, décédée le 10 mars 2018, à l’âge de 89 ans.

Dans le respect de la législation en vigueur pour les publications municipales, le Lys’mag ne diffusera plus les décès systématiquement. Si vous souhaitez communiquer le décès d’un proche, vous pouvez contacter le 01 64 87 44 08.

CARNET Avril 2018

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EN BREF

VIE ASSOCIATIVERejoignez l’association GYM VOLONTAIRE Il n’est pas trop tard pour profiter de moments conviviaux tout en apprenant avec les animateurs de l’association Gym Volontaire ! Vous pouvez vous inscrire en cours d’année et bénéficier de deux séances gratuites de gym et pilates. Nouveauté : des créneaux de circuit training (atelier sportif visant le renforcement musculaire) seront bientôt disponibles. Cours de gymnastique : lundi et jeudi de 9h à 11h – mardi et jeudi de 18h25 à 20h30 Cours de pilates : lundi de 11h15 à 13h20 Salle Jacqueline Auriol (113 rue Charles de Gaulle) et groupe scolaire Maurice de Seynes (préau Jean Macé). Contact au 06 65 20 76 05 ou 06 72 82 67 30.

ENQUÊTE

CADRE DE VIE et sécuritéDepuis le 1er février et jusqu’à la fin du mois d’avril, l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) en partenariat avec l’ONDRP (Observa-toire National de la Délinquance et des Réponses Pénales) réalise une enquête sur l’habitat et la sécurité pour connaître les faits de délinquance dont les ménages et leurs membres ont pu être victimes. Si vous êtes avisés par l’enquête, vous recevrez à l’avance un courrier vous en in-formant. Afin d’éviter tout soupçon d’arnaque, l’enquêteur sera également muni d’une carte l’accréditant.

TAEKWONDO

LÉO DE SOUZA, 3e des championnats de France juniors et espoirs

Le 24 mars dernier, lors des championnats de France espoirs, le jeune Dammarien Léo De Sou-za a pris une belle 3e place en moins de 54 kg. Trois semaines auparavant, il a aussi remporté une médaille de bronze chez les juniors. Féli-citations à lui et au club de l’ESD Taekwondo qui perpétue la tradition dammarienne à for-mer des jeunes talents (Coralie Iborra et Céline Haché ont été championnes de France junio et cadette ces dernières années).

CULTURE

Conférence aux ARCHIVES DÉPARTEMENTALES : « Rosa Bonheur, peintre animalière »

Le 10  avril, la dernière confé-rence du cycle «  Animaux en Seine-et-Marne  » mettra en beauté la vie et l’œuvre de Rosa Bonheur (1822-1899). Célèbre peintre animalière, elle a no-tamment étudié l’anatomie des animaux dans les campagnes, les

abattoirs, les ménageries… depuis son atelier situé au château de By à Thomery. Durant les vacances, les Archives départementales proposent des animations de 2 heures pour les jeunes de 8 à 18 ans (accompagnés d’un adulte). Chaque séance débutera à 14h15 par une visite rapide du bâtiment. Programme : • 17 avril : « À la découverte des jardins (XVIIe - XVIIIe siècles) »• 18 avril : « Aux sources du Moyen Âge (XIe- XIIIe siècles) » • 24 avril  : « La Libération de la Seine-et-Marne durant la Seconde Guerre mondiale »• 25 avril : « La forêt de Fontainebleau »

Le tarif est de 2 € par personne. Nous vous conseillons de réserver au 01 64 87 37 81. Archives départementales, 248 avenue Charles Prieur (parking gratuit) www.archives.seine-et-marne.fr

Les nouveaux commerces, artisans et professions libérales Patrick Guillot - Infographiste 07 50 47 52 93 - www.patrick-infograph.frVous êtes un professionnel et venez de vous installer à Dammarie-lès-Lys ? Pour bénéficier d’une annonce dans le Lys’mag, contactez le service communication au 01 64 87 44 23.

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5Avril 2018

EN BREF

SENIORS LES ATELIERS « Bien chez soi » du CCASLe Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Dammarie-lès-Lys organise des ateliers gratuits « Bien chez soi » dans le cadre du parcours prévention de PRIF (Prévention Re-traite Île-de-France). Ces ateliers vous aide-ront à améliorer votre habitat au quotidien, en le rendant plus confortable, pratique et économe. Ces rencontres conviviales seront animées par un professionnel de l’associa-tion Soliha (solidaire pour l’habitat). Chaque participant pourra échanger et apporter son expérience. Une première rencontre se tiendra le ven-dredi 4 mai à 14h aux Volubilis. Vous pourrez alors découvrir le programme complet com-prenant 45 ateliers (économie d’énergie, bons gestes écologiques…). Renseignements au Pôle seniors du CCAS au 01 64 87 44 74, auprès de Stéphanie Villaines.

INSCRIVEZ-VOUS à la sortie de l’UNRPAL’Union Nationale des Retraités et Personnes Âgées (UNRPA) organise pour ses adhérents, une sortie découverte du jardin de verre de la Verrerie d’Art à Soisy-sur-École le jeudi 12 avril. Cett e visite sera suivie d’un repas dan-sant au Châlet du Moulin. Une participation de 60 € est demandée.

Inscriptions obligatoires le 6 avril aux Volubilis. Renseignements au 01 64 39 35 46 ou 06 33 73 11 63.

ENTRAIDEUne nouvelle BOUTIQUE SOLIDAIRE L’antenne ADRA (Agence adventiste du développement et de l’aide humanitaire) de Dammarie-lès-Lys ouvre une boutique solidaire pour les plus démunis au 69 avenue du Maréchal Foch. À partir du 8 avril, elle sera ouverte tous les 2e et 3e dimanches du mois de 14h à 16h. Vous y trouverez toutes sortes d’objets (livres, jouets, petits meubles, vaisselle, vêtements adultes et enfants...). Vous pouvez également aider l’association en faisant un don.

ADRA, 69 avenue du Maréchal Foch. Ouverture les 2e et 3e dimanche du mois à 14h. Renseignements au 06 64 66 50 54 ou 06 62 36 15 78.

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SOLIDARITÉ1 000 KM de marche pour les BLOUSES ROSES ! Annick Murrat, Dammarienne de 58 ans, sportive de longue date et bé-névole de l’association « les Blouses Roses », entamera en mai une grande randonnée solidaire de 1 000 km au profi t de l’association « Les blouses roses ». Son objectif : partir de Boissise-le-Roi le 8 mai, pour rejoindre la ville de Roncevaux (Pyrénées espagnoles) le 15 juin, soit au total 39 jours d’eff ort ! Une belle manière de faire connaître l’association à travers les villes et villages qu’elle traversera.

Soutenez cette cause dès à présent en faisant un don afin d’aider les bénévoles à financer de futurs projets sur la plateforme : www.helloasso.com/associations/blouses-roses-comite-de-fontainebleauVous pouvez suivre toute l’actualité de cette initiative hors-norme sur la page facebook : www.facebook.com/1000kmpourlesBlousesRoses/

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EN BREF

CITOYENNETÉ

LA PROPRETÉ, c’est l’aff aire de tous ! La Municipalité appelle à la vigilance et au civisme quant aux déjections canines. En effet, les incivilités ne cessent de croître. Pour rappel, toute déjection canine non ra-massée sur le domaine public peut coûter au propriétaire une amende forfaitaire de 68€.

SORTIE CULTURELLELes Découvertes du dimanche : visite du DOMAINE DE CHAALIS

À 45 kilomètres de Paris, en pleine forêt d’Er-menonville dans l’Oise, imprégnez-vous d’un domaine chargé d’histoire et découvrez une de-meure de collectionneur d’exception à travers le magnifi que domaine de Chaalis. Un programme chargé vous att end avec la visite des ruines de l’abbaye cistercienne qui se dressent dans un parc romantique, puis de la chapelle fon-dée par Saint-Louis dont les fresques ont été res-taurées. Vous aurez également la possibilité de découvrir le Château-Musée qui réunit une partie des œuvres de la collectionneuse d’art et mécène Nélie Jacquemart-André et de son époux, un ri-chissime banquier. La journée se poursuivra par la visite de la roseraie en promenade libre. Enfi n, vous pourrez participer à un atelier parfum dans l’orangerie du domaine.

Départ : 8h30 au niveau de l’arrêt de bus situé à proximité du rond-point Tata. Le retour est programmé pour 19h. Tarifs : 11 € (comprenant l’entrée dans le domaineavec la visite guidée) et 3 € supplémentaires pour participer à l’atelier parfum.Inscription obligatoire au 01 64 87 45 11 du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30.

JEUNESSE

Exprimez VOTRE PENSÉE avec le CLUB PHILO Un samedi par mois, la médiathèque et la philosophe Claire de Chessé, spécialisée dans les méthodologies et outils de réflexion collective et de démocratie libérative, vous rassemblent autour de grandes questions philo-sophiques (la liberté, l’amour, la pensée…). . Ce mois-ci, vous serez invités à réfléchir à la question : Que nous veulent nos parents ? Cet atelier est gratuit et ouvert à toute personne de plus de 15 ans. Ren-dez-vous le 7 avril à 14h à la médiathèque, située au château des Bouillants (400 avenue Henri Barbusse).

Prochains rendez-vous : le 5 mai et le 9 juin.

CADRE DE VIE

VÉGÉTALISATION des pieds de murDans le souci permanent d’améliorer le cadre de vie dammarien, le service En-vironnement vous rappelle que chaque propriétaire est tenu d’entretenir sa parcelle de terrain devant son habita-tion. Dans cett e démarche, vous pouvez venir retirer gratuitement des sachets de graines (mélange de fl eurs : viola, lin, si-lène…) aux serres municipales pour fl eu-rir vos pieds de murs. Pour se faire, vous devrez vous présen-ter muni d’un justifi catif de domicile. Les

agents vous remett ront un sachet pour 4 m linéaires de mur à fl eurir. Ce nouveau procédé de fl eurissement des pieds de murs permet entre autre des économies en termes de désherbage et contribue au fl eurissement de la ville.

Serres municipales, 407 avenue du Lys. Ouverture du lundi au vendredi de 7h45 à 12h et de 13h à 16h30.

7Avril 2018

EN BREF

ATELIERS

Préparer LE BAC en SE RELAXANT ! Le baccalauréat est l’un des moments les plus

stressants dans la vie d’un jeune étudiant. Comment faire pour se rassurer avant

l’examen et réussir le jour J ? La médiathèque propose aux jeunes Dammariens plusieurs ate-liers basés sur des techniques de relaxations et de « brain gym ». Ces méthodes utilisent les mou-vements et les activités motrices

et artistiques pour développer les capacités intellectuelles, la concentra-

tion ou la mémoire... Une préparation idéale avant les épreuves !

Atelier« Révise ton BAC », le 28 avril à 16h et «Bac Philo» du 17 au 20 avril, de 9h à 12h30 à la médiathèque.Inscriptions et renseignements auprès de la médiathèque, par téléphone au 01 64 87 49 20.

ENVIRONNEMENT

La MAISON DE L’ABEILLE rouvre ses portes Située sur les hauteurs du parc du château Soubiran, la Maison de l’Abeille et le GABI (Groupement d’Apiculture de Bréviande Intercommunal) vous accueillent les samedis de 14h à 17h. C’est l’occasion pour les petits et les grands d’entrer dans le monde merveilleux des abeilles : visite des ruches (si la météo le permet) et dégustation de diff érents miels. Tout au long de l’année, le GABI œuvre aussi pour la protection des abeilles, en détruisant les nids de frelons asiatiques, en récupérant les essaims d’abeilles et en pro-posant des activités de sensibilisation dans les écoles. Le GABI propose également des cours d’initiation à l’apicul-ture au sein même de la maison de l’abeille. Une formation sur plusieurs jours vous apprendra à connaître l’abeille, créer votre rucher, découvrir les techniques pour manipuler les ruches et récolter votre miel !

Pour vous inscrire ou obtenir plus de renseignements, consultez le site Internet du GABI : www.gabi77.orgMaison de l’Abeille - Parc du château Soubiran.

PATINAGE ARTISTIQUE

PREMIER PODIUM MONDIAL pour Vanessa James et Morgan Cipres 18 ans après la médaille de bronze de Sarah Abitbol et Sté-phane Bernadis, le patineur dammarien Morgan Ciprès et sa coéquipière Vanessa James ont décroché une nouvelle mé-daille mondiale dans la catégorie « couples » pour la France. En terminant 3e des championnats du Monde organisés à Milan, ils se sont off ert, également, leur première médaille planétaire et confi rment leur belle régularité affi chée cett e saison (4e au championnat d’Europe et 5e aux JO).

© AdobeStock

VOISINSVIGILANTSET SOLIDAIRES

DAMMARIE-LES-LYS

TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

RÉUNION PUBLIQUE « Voisins vigilants et solidaires » Dans le cadre de sa politique de tranquillité publique, la Ville a décidé de rejoindre le disposi-tif « Mairie Vigilante » et ainsi de s’associer aux « Voisins Vigilants et Solidaires ». Cett e initiative a pour

but de dissuader les actes répréhensibles tout en créant un lien social plus fort entre les habitants. Au cours de la réunion publique, la Police nationale inter-viendra pour vous rappeler les mesures de protection pour assurer votre sécurité ainsi que les démarches à eff ectuer si vous êtes victime d’un acte de malveillance.

Pour en savoir plus, rendez-vous le 11 avril à 19h à l’Espace Nino Ferrer.

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DOSSIER

Le futur cœur de ville à la loupeCETTE RESTRUCTURATION S’APPUIE SUR DEUX PRINCIPES FORTS : la revalorisation des espaces centraux et la réécriture du schéma de circulation. Promenade dans le cœur de ville de demain.

Les nouveaux espaces centrauxLieux de vie et de rencontre aux activités multiples, les places et parcs forment les espaces-clés du cœur de ville. Le cheminement de l’un à l’autre importe autant que les vues et perspectives qu’ils offrent au piéton.

La place Mazet : « place du village »Le parking en zone bleue et le parvis de la mairie se fondent désormais en une place piétonne, où co-habitent activités administratives, commerciales et manifestations ponctuelles. Deux fois par semaine, ce « cœur de ville » accueille le marché forain qui se tenait précédemment place du Marché. Les dif-férences de niveaux du sol sont gommées et des

■CENTRE-VILLE

Lancement du projet de restructurationFIN 2018, la municipalité lancera les premiers travaux de requalification du centre-ville. Un projet essentiel pour lutter contre le dépérissement de cet espace central et symbolique du vivre ensemble et de l’identité communale.

Un centre-ville se définit par l’ani-mation générée par ses diverses activités notamment commer-

ciales. Or, au fil des années, le centre de Dammarie-lès-Lys se révèle de moins en moins attractif et fréquenté. Plus de 10 % des locaux commerciaux sont aujourd’hui vacants. Certes, les fermetures successives s’inscrivent dans un contexte d’affaiblisse-ment du petit commerce de façon géné-rale dans beaucoup de villes moyennes, mais la commune ne veut pas considérer cette situation comme une fatalité.

Le contexte dammarien Dès 2015, le centre-ville de Damma-rie-lès-Lys a fait l’objet de plusieurs études urbaine, commerciale, de sta-tionnement, de circulation. À la vacance commerciale qui dépend d’une absence d’initiative privée, s’ajoutent le vieillisse-

ment de l’espace public et les difficultés d’accessibilité et de circulation, caracté-risées par la prédominance de la voiture sur le piéton, qui se déplace ainsi dans un contexte peu sécurisé. Ces différents facteurs s’additionnent et interagissent : les boutiques fermées accentuent la dé-valorisation du centre-ville, et inverse-ment, la faible qualité du cadre urbain décourage de nouvelles implantations commerciales. Si ces dernières relèvent de l’initiative privée, l’action sur l’es-pace public est quant à elle du ressort de la ville. Les élus ont donc décidé de s’engager dans un projet de restructu-ration du centre-ville. Ils ont fait appel, pour les accompagner, à une équipe d’architectes-urbanistes, composée des agences Philippe Hamelin et Beghin&-Macchini.

Le principe retenu est d’améliorer et de transformer l’espace urbain sans faire table rase du passé. La notion de cœur de ville sera affirmée pour créer un pôle d’attraction. Il accueillera équitablement les différentes formes de mobilité (pié-tons, vélos, voiture) et facilitera autant les déplacements que l’animation et la détente. Au-delà de la restructuration de ce noyau central, le projet s’inscrit dans une réflexion qui porte sur un pé-rimètre élargi.

Faciliter la mobilité des piétons en coeur de ville redynamisera

le secteur et favorisera l’arrivée de nouveaux commerçants.

Aujourd’hui, le centre-ville est dominé par la circulation des voitures.

9Avril 2018

DOSSIER

Vous avez des questions sur la restructuration du centre-ville ? Vous pouvez nous les faire parvenir via le site Internet : www.dammarieavenir.fr

Le calendrier des travaux a été établi afin d’impacter le moins possible sur l’activité commerciale et la vie quotidienne des habitants et usagers. Voici le calendrier prévisionnel :

• Octobre 2018-fin 2019 : création de la voie nouvelle

• 2020-2021 : restructuration de la place Mazet, du parc de l’hôtel de ville et de la dalle du Lys

• 2021-2023 : réaménagement de la place du Marché, et des avenues Foch, Curie et Barbusse

revêtements différents le recouvrent selon ses usages. Les bâtiments désaffectés à l’angle de la rue du Moulin laissent place à de nouvelles contructions accueillant des commerces, en rez-de-rue et des logements à l’étage. L’ancien local des services techniques est également ré-habilité . Ces deux îlots rénovés, en vis-à-vis, forment la porte d’entrée de la nouvelle place Mazet.

La place Paul Bert : complément du cœur de ville La place Paul Bert, où se situent l’église et l’Es-pace Nino Ferrer, est intégrée au circuit piéton du centre-ville. Une continuité s’ouvre alors de l’église à la « place du village », prolongée en-suite par un dégagement sur le parc paysager de l’Abbaye du Lys.

Le parc de l’hôtel de ville : un lieu de détente végétalLe parc traversé de cheminements piétons et cyclables accueille de nouvelles aires de jeux et de repos en complément des aménagements existants. Des espaces enherbés, des arbres de hautes tiges et une fontaine viennent agrémen-tés le parc.

La dalle du Lys : un espace accessible à tousLa dalle profite du rayonnement du centre-ville grâce à un nouvel accès côté parc. La passerelle disparaît au profit de cette liaison, adaptée à tout type d’usager, dont les personnes à mo-bilité réduite.

La place du marché : nouvelle adresse à Dammarie-lès-LysLa halle couverte est remplacée par deux nou-veaux îlots d’habitation. Le bâtiment donnnant sur l’avenue Foch, accueille en rez-de-chaussée des bureaux et services et en sous-sol un par-king pour les résidents. Ces constructions sont importantes car la venue de nouveaux habitants à proximité des commerces représente un surcroît potentiel de clientèle pour les commerçants, mais aussi parce que la vente de ce foncier permet à la ville d’obtenir des ressources qui contribueront au financement du projet global de restructura-tion du centre-ville.

Un schéma de circulation réécritSi ces espaces-clés témoignent de la qualité du centre-ville, c’est parce qu’ils sont désormais ac-cessibles à tous. La sécurité des piétons, au long des voies routières, est retrouvée. Des aménage-ments ont rendu la voiture moins hégémonique au regard des autres modes de déplacement.

Création d’une voie nouvelleLa voie nouvelle relie la rue du Moulin à la rue Aristide Briand. Son rôle est double. Première-ment, elle permet le contournement de la place Mazet. Elle vient ainsi modérer le flux automobile sur la « place du village ». Deuxièmement, elle représente une alternative à l’axe des avenues Foch-Curie-Barbusse. Pour autant, elle n’accueille pas un trafic important : 80 véhicules le matin, 60 le soir. Confirmant le lien entre l’hôtel de ville et son parc, les passages piétons sont sécurisés

et facilités par des aménagements. Enfin, la voie nouvelle se trouve bordée par une quinzaine de places de stationnement. Elle apparaît donc comme garante d’une meilleure sécurité pié-tonne sans représenter une entrave à la circula-tion automobile.

L’axe Foch-Curie-Barbusse enfin apaiséGrâce à la voie nouvelle, l’épine dorsale automo-bile du centre-ville est désormais moins sollicitée. L’ancien couloir routier cesse d’être probléma-tique pour les piétons : certains de ses tronçons sont à sens unique et leurs trottoirs sont élargis.

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DOSSIER

■RÉUNIONS PUBLIQUES

Un échange intense de questions /réponsesLES 5 ET 7 MARS, le projet de restructuration a été présenté respectivement aux commerçants et aux habitants. Le maire Gilles Battail et les concepteurs ont répondu à leurs interrogations. Extraits.

Ce projet prévoit-il l’arrivée de commerces supplémentaires ?Le maire a répondu que le premier ob-jectif est d’abord de préserver ceux qui existent déjà mais il ne doute pas que la revalorisation du centre-ville suscitera l’arrivée d’autres commerces.

Allez-vous davantage contrôler les installations des commerces car aujourd’hui, on compte dans la ville plus de 5 coiffeurs ?Le maire a précisé qu’il ne pouvait pas interdire à un propriétaire de local com-mercial de le louer à qui il veut. Il es-père toutefois que ce projet favorisera la diversification de l’offre. Il a rappelé que les attentes sur la vitalité commer-ciale sont très fortes mais que les actes d’achat sont les seuls qui vaillent pour la soutenir.

Suite à la disparition de la zone bleue place Mazet et du stationnement autour de la halle du marché, quelles sont les solutions prévues pour la clientèle motorisée ? Le maire a indiqué que l’accès aux com-merces est aussi entravé par le station-nement lui-même quand celui-ci est de longue durée. Il faut donc travailler sur le taux de rotation. Il a rappelé un axe majeur de la politique municipale : « maintenir le stationnement gratuit sur la ville ! ». Enfin, certains parkings publics ne sont pas utilisés à la hauteur de leur ca-pacité maximale. Le maire cite l’exemple du parking Vivaldi qui est très fréquen-té depuis sa réhabilitation. Pour lutter contre la vacance de certains parkings, l’installation de panneaux affichant le nombre de places disponibles en temps réel, est également envisagé. Toutefois, avec les nouveaux aménagements, le

maire est convaincu que les Dammariens seront plus enclins à se déplacer à pied ou à vélo car les espaces seront sécurisés.

Comment venir au marché si on ne peut pas stationner ? Il faut parfois accepter de stationner un peu plus loin. Si on apporte de l’activité et de l’animation, les usagers seront prêts à faire un petit effort, a précisé le maire.

Des liaisons douces sont-elles prévues rue Colbert ? Oui c’est à l’étude avec un sens unique et une piste cyclable, afin de faire venir les Dammariens adeptes du vélo plus ai-sément au centre-ville.

L’avenue Barbusse n’est pas aménagée pour y accéder facilement. Il y a peu de trottoirs, et ils sont dangereux car au même niveau que la rue. Que comptez-vous faire ? La réflexion sur le périmètre inclut ce sec-teur. Le maire a rappelé que cette rue est très contrainte car peu large. Une solution serait de supprimer quelques places de stationnement et d’en créer sur une pe-tite partie de la place de la République.

Commerçants et habitants ont posé leurs questions et donné leur avis sur

la réorganisation du centre.

L’avenue Henri Barbusse.

11Avril 2018

DOSSIER

Le marché souffre de sa gestion actuelle. Son déplacement sur la place Mazet va-t-il entraîner le report de ses nuisances ? Philippe Hamelin fait part de son ex-périence en la matière, l’architecte ayant déjà travaillé sur la restructura-tion de plusieurs centres-villes. Il in-dique qu’un marché est évolutif. Si le cadre et les équipements sont de qua-lité, les commerçants non sédentaires seront incités à se montrer plus exi-geants car ils seront aussi plus visibles avec cette nouvelle localisation.

Pourquoi prévoir une construction immobilière sur actuelle place du Marché ? Le maire a expliqué que cela permettra d’accueillir une population nouvelle, donc des clients potentiels, et de ren-forcer la vie en centre-ville. C’est aussi un moyen de faire rentrer des recettes pour financer un peu le projet.

Avec la création de la nouvelle voie, comment gérer l’accès au parking souterrain de la tour ? Le maire a précisé que l’accessibi-lité sera maintenue puisque la voie nouvelle n’impactera pas la tour du Lys. Il sera indispensable d’avoir des échanges avec les copropriétaires, afin de faire cohabiter au mieux les diffé-rents espaces et accès.

Le centre commercial de l’Abbaye du Lys, en cours de construction, ne va-t-il pas faire de la concurrence aux commerçants du centre-ville ? Que se passe-t-il pour l’Intermarché ? Le centre commercial et le cœur de ville devraient au contraire fonction-ner en synergie. Ils seront reliés dans le cadre d’un cheminement plus glo-bal. Concernant Intermarché, dont le bâtiment appartient à un propriétaire privé, seul décisionnaire sur son deve-nir, il n’y a toujours aucun repreneur.

Le développement de ligne de bus est-il prévu ? Le réseau est de plus en plus fréquenté.

Il est prévu d’augmenter la cadence et la taille des bus sur certaines lignes. Le projet du centre-ville inclut de reposi-tionner certains arrêts de bus, mais les dessertes en centre-ville seront bien sûr toujours existantes.

Quel est l’impact du projet sur les finances de la ville ? Le coût du projet s’élève à environ 15 millions d’euros. À l’aune de la fin de ce grand projet urbain, le maire se réjouit de lancer un nouveau projet d’importance pour notre commune. Compte tenu de la gestion saine et maîtrisée de la ville depuis de nom-breuses années, la commune est donc en capacité d’engager ce montant sans remettre en cause son engagement de ne pas augmenter les impôts locaux.

De nouvelles habitations s’implanteront sur la place du Marché

Philippe Hamelin, architecte-urbaniste a présenté la future organisation du centre-ville.

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ACTUALITÉ

INFO Terroir et Fleurs, dans le parc du château Soubiran. Samedi 5 mai de 15h à 22h et dimanche 6 mai de 10h à 18h. Entrée libre.

■MANIFESTATION

Un week-end entre Terroir et Fleurs LES 5 ET 6 MAI PROCHAINS, 80 exposants vous accueilleront dans le parc du château Soubiran. Vous pourrez découvrir des produits autour des plantes et des fleurs, du jardinage, de la décoration et de l’aménagement, des produits du terroir et de l’artisanat d’art.

Pour la 5e édition de ce rendez-vous devenu incontournable, les fleurs reviennent sur le devant de la

scène  ! «  Nous avons souhaité reve-nir aux origines de cet événement qui s’appelait « La Fête des Fleurs » avant 2014. Mais pas d’inquiétude, il y aura toujours autant de produits artisanaux exposés  !  », indique Dominique Kun-dig-Bordes, adjointe au maire déléguée aux fêtes et cérémonies. Autre nouveauté cette année, Terroir et Fleurs se dérou-lera sur deux jours : le samedi de 15h à 22h et le dimanche de 10h à 18h. « Avec ces nouveaux horaires, nous pouvons

organiser un marché nocturne et un bal champêtre pour clôturer la journée de samedi », ajoute Joëlle Noto, adjointe au maire déléguée à la gestion des espaces publics et à l’environnement.

Terroir et découvertes Dans les allées du parc du château Soubi-ran, les exposants vous présenteront leurs spécialités. Certains habitués seront une nouvelle fois présents au rendez-vous avec, par exemple, les « Confitures de Claudine », « Artigues » et ses bijoux pour hommes, « Paradis Kreol » et ses bons petits plats antillais, les décorations du ferronnier d’art « Ago 77 » ou en-core le café colombien de la « Brûlerie du Lys ». À côté des plus anciens, des « petits nouveaux » présenteront pour la première fois leurs produits aux Dam-mariens : « Dureca » un maraîcher bio, « l’Atelier de Christine », une styliste cé-ramiste ou encore « Kokedama d’isa », une fleuriste spécialisée dans la création de plantes d’inspiration japonaise. Enfin, comme le veut la coutume, nos quatre villes jumelles, Eppelheim en Allemagne, Arcos de Valdevez au Portugal, Tata en

Hongrie et Montebelluna en Italie nous feront, elles aussi, découvrir leur culture et leur gastronomie.

Des animations pour tous Tout au long du week-end, plusieurs activités bien connues des Dammariens seront programmées avec notamment le traditionnel concours du panier garni ou encore la bourse aux plantes (échange de graines et de plantes en pot). « Terroir et Fleurs », c’est aussi l’occasion de retrouver son âme d’enfant grâce à des animations pour toute la famille : atelier laine, pré-sence d’un sculpteur sur bois, initiation à la tonte des moutons et au ferrage des chevaux et découverte du monde de la ferme avec Julien Dufresne, animateur à la Ferme pédagogique.

L’année dernière, Terroir et Fleurs a accueilli plus de 4000 visiteurs.

Nos 4 villes jumelles seront une nouvelle fois présentes au rendez-vous.

13Avril 2018

ACTUALITÉ

LE 9 MARS, Jean-Claude Mignon, maire de Dammarie-lès-Lys de 1983 à 2014, a reçu la Légion d’honneur, la plus haute distinction honorifique accordée par notre pays. Elle récompense son engagement politique de plus de 30 ans.

■CÉRÉMONIE

Jean-Claude Mignon reçoit les insignes de la Légion d’honneur

Avant la cérémonie, Jean-Claude Mignon a accueilli plus de 600 personnes à l’Espace Pierre Bachelet. Un lieu symbolique puisqu’il fut à l’origine de sa création en 2011.

Le général Gilles Peronne, ancien commandant du régiment de chasse Normandie Niemen, a décoré Jean-Claude Mignon. « C’est un serviteur de la France, de l’institution parlementaire et de l’idéal européen que la République a décidé d’honorer aujourd’hui. Au-delà de ses 30 années de carrière politique, je tiens à saluer un homme de partage et de conviction, profondément attaché à l’éducation citoyenne des plus jeunes », a précisé ce soir-là, Gilles Perrone.

Jean-Claude Mignon n’a pas cherché à dissimuler son émotion et ne s’est pas attardé sur son parcours poltique. Il a préféré partager quelques moments de sa vie « exceptionnelle » comme il aime la qualifier : un départ scolaire peu brillant « plus tourné vers le hit-parade que l’apprentissage des leçons », son arrivée à l’école hôtelière de Nice, son service militaire en pleine Forêt-Noire en Allemagne, ses grandes rencontres avec le pape François ou Ban Ki Moon, alors secrétaire général des Nations-Unies, sa passion pour la musique anglo-saxonne notamment…

À la fin de la cérémonie, Jean-Claude Mignon a appelé son épouse Simone, et Gilles Battail qui lui a succédé à la mairie, à le rejoindre sur scène. Il a tenu à remercier sa famille pour leur indéfectible soutien qui lui a permis de mener cette vie riche, intense mais aussi dévorante. Gilles Battail, quant à lui, a rendu hommage à « un homme dynamique, passionné et dévoué à l’intérêt général » et a cité Georges Clemenceau, parlant des qualités à souhaiter à un homme politique : “Il faut d’abord savoir ce que l’on veut puis avoir le courage de le dire et enfin l’énergie de le faire. Ton parcours rappelé brièvement aujourd’hui en est une parfaite illustration », a conclu le maire.

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ÉDUCATION

■FORMATION PROFESSIONNELLE

L’alternance comme modèle à l’école Pigier INSTALLÉE À LA CARTONNERIE, l’école Pigier propose une vingtaine de formations du CAP au BAC +5 en favorisant l’expérience professionnelle en entreprise.

Pour connaître l’origine de la création des écoles Pigier, il faut remonter 168 ans en arrière. À cette époque, en 1850, Ger-

vais Pigier est un chef comptable parisien qui décide de lancer son cabinet. Très vite, il se retrouve en difficulté pour recruter des per-sonnes compétentes et se résout alors à créer sa propre « école pratique de commerce », pour former ses futurs salariés. Au début des années 1900, cinq écoles accueillent plus de

2 000 élèves à Paris. Un peu plus d’un siècle plus tard, le groupe Pigier fait partie des plus grands réseaux d’écoles privées en France avec une trentaine d’établissements présents dans l’Hexagone : à Paris, Marseille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg… et depuis plus de 4 ans à Dammarie-lès-Lys. « Nous sommes arrivés en novembre 2013 à la Cartonnerie. Lors de chaque rentrée, nous accueillons 50 % d’étudiants supplémentaire. Pour notre pre-mière année, nous comptions 120 étudiants et à l’heure actuelle nous sommes à près de 300 ! », explique Mireille Stohrez, la directrice de l’école.

Deux pôles « Pigier Performance » et « Pigier Création » Dans l’école dammarienne, les élèves ont le choix entre deux pôles : un pôle « Pigier Performance » avec des formations du BAC à BAC +5 dans les métiers de l’entreprise : management, marketing, vente, ressources humaines, gestion… et un pôle «  Pigier Création » spécialisé dans l’apprentissage des techniques de l’esthétique, de la beauté et du bien-être (CAP à BAC+5). « 100 % de nos élèves acquièrent une expérience pro-fessionnelle pendant l’année, que ce soit par un stage en entreprise ou par un contrat de professionnalisation en alternance. Nous voulons que nos élèves repartent avec un di-plôme, bien sûr, mais surtout avec un travail à la clé », lance Mathieu Le Meur, conseiller en

formation au sein de l’école. En effet, depuis une dizaine d’années, la formule de l’alter-nance a fait ses preuves en France. En mixant l’enseignement théorique de l’école à la pratique en entreprise, le jeune facilite son arrivée sur le marché du travail. « Les stages en entreprise et les intervenants qui sont des professionnels apportent du concret à notre formation », dit Julie. « Je voulais apprendre à gérer une entreprise tout en me perfec-tionnant dans l’esthétique. L’école m’a permis de faire les deux ! », ajoute Émilie. À Dammarie-lès-Lys, 80 % des étudiants de l’école Pigier travaillent au moins trois jours dans la semaine en entreprise et reçoivent un salaire. « La grande majorité travaillent dans des entreprises du secteur comme Car-refour Villiers, Bureau Vallée, Auchan, Brico Dépôt, Castorama, Leclerc, Mcdonald’s, Yves Rocher… », indique Mathieu Le Meur.

Aide à la recherche d’entreprise Pour décrocher un contrat dans ces entre-prises, les jeunes sont accompagnés par trois conseillers en formation qui les guident dans leur recherche de stage et de contrat de pro-fessionnalisation. Ils bénéficient également du vaste réseau de partenaires de l’école lors des « Jobs dating* » organisés tout au long de l’année. Ces rendez-vous permettent aux étu-diants de passer des entretiens d’embauche avec des dizaines de chefs d’entreprise, tout en se constituant un carnet d’adresses indispensable sur le marché du travail d’au-jourd’hui. Pour accroître sa visibilité, l’école organise trois fois par an des journées portes ouvertes et participe aux forums étudiants de Savigny-le-Temple et de Melun. L’école s’est également distinguée en participant, au mois de février, à la finale nationale du challenge inter-écoles « Business game* » à Nancy.

* Jobs dating : entretien d’embauche * Business game : gestion virtuelle d’une entreprise

INFO Un étudiant qui obtient un contrat en alternance dans une entreprise bénéficie d’une formation gratuite Renseignements et candidatures sur www.pigier.com ou par téléphone au 01 84 26 00 17.

L’ÉCOLE EN QUELQUES CHIFFRES : • Une équipe pédagogique de 40 personnes issues du milieu professionnel.

• 8 salles de classe

• 1 salle informatique

• 1 salon de coiffure

• 1 institut de beauté

• 300 m2 de surface supplémentaire pour la prochaine rentrée en octobre

L’École Pigier s’est installée en 2013 à la Cartonnerie.

15Avril 2018

CITOYENNETÉ

INFO Si vous souhaitez vous impliquer pour l’éducation à l’éco-citoyenneté, rendez-vous le 20 avril à 17h aux Volubilis, 40 place Gaston Messence.

■DÉVELOPPEMENT DURABLE

Apprenons les gestes éco-citoyens pour un quotidien durable

LE 21 MARS DERNIER, la Ville et le Centre Socio-Éducatif (CSE), en partenariat avec les bailleurs sociaux Efidis et le Logement Francilien, ont organisé une journée éco-citoyenne sur la place du 8 mai 1945. Tout au long de l’après-midi, des dizaines d’enfants ont participé à des ateliers en lien avec l’environnement.

À Dammarie-lès-Lys, la place du 8  mai 1945  nous remémore la fin d’un immense combat et la

victoire de la liberté. Depuis plusieurs années, elle est aussi devenue le théâtre d’une nouvelle lutte bien moins meur-trière mais fondamentale pour notre fu-tur : l’écologie et la protection de notre environnement. Depuis trois ans, ce lieu s’anime chaque année au nom du déve-loppement durable et de l’éco-citoyen-neté. « À chaque nouvelle édition, il y a un peu plus de monde, c’est bien ! Cela montre que petit à petit, les habitants prennent conscience de l’enjeu. Préser-ver notre cadre et notre qualité de vie est un combat de tous les jours ! », lance Joëlle Noto, adjointe au maire déléguée à l’environnement. Le 21 mars dernier, alors que sonne l’arrivée du printemps, de nombreux enfants accompagnés de leurs parents se réunissent sur la place. Ils sont accueillis par Toufik Mouhi du Centre Socio-Éducatif, coordinateur de l’événement : « Vous avez trois ateliers cet après-midi. Un atelier de bricolage nature, un stand dédié à la lutte contre le gaspillage alimentaire et enfin un atelier de sensibilisation à l’éco-citoyenneté », détaille-t-il.

Récupérer et réutiliser Sur ce parcours de l’écologie, plusieurs enfants s’arrêtent à l’espace « bricolage nature » animé par Dany de l’association Ida y Vuelta. Avec quelques outils et un peu d’huile de coude, ils doivent construire des lettres de l’alphabet avec des morceaux de bois et écrire le mot « fraternité ». « Nous allons maintenant construire la lettre R. D’ailleurs, quels sont les mots qui com-mencent par cette lettre et sont en lien avec le développement durable ? », de-mande Dany. « Recycler ! », répondent en chœur plusieurs enfants. Pendant que les jeunes Dammariens bricolent, Frank Wallet termine d’installer son stand contre le gas-pillage alimentaire. « C’est bientôt l’heure du goûter et j’ai apporté des pâtisseries pour les enfants… et pas n’importe quelles pâtisseries ! Ces cookies, muffins et autres tartelettes ont été réalisés à partir du pain invendu des boulangers ! », explique-t-il. En effet, en créant sa Start-up contre le gaspil-lage « Expliceat », ce jeune entrepreneur a expérimenté une méthode de broyage du pain dur qui produit une farine totalement réutilisable à la consommation et disponible pour réaliser de nouvelles recettes. Le test est probant, les gâteaux sont engloutis par les enfants ! « On ne voit pas la différence,

c’est délicieux ! », s’exclame une jeune fille en dégustant un gâteau.

Agir ensemble pour un nouveau monde Rassasiés par ces pâtisseries écologiques, en-fants et parents se rassemblent quelques mi-nutes en réfléchissant au monde de demain. Encadrés par l’association « E-graine », ils doivent réveiller les comportements indivi-duels et collectifs en faveur d’un dévelop-pement durable et d’une éco-citoyenneté. « Nous proposons deux jeux de société : le premier détaille la durée de vie des déchets alors que le second est un jeu de rôle où l’habitant doit agir pour l’environnement en exprimant ses idées », explique Marie Gendre, chargée de projets au sein de l’as-sociation. « Ensemble, avec nos savoir-faire, nos connaissances et nos disponibilités, nous pouvons participer à la construction d’un monde plus solidaire et responsable par l’éducation populaire », conclut-elle.

Encadrés par l’association Ida y Vuelta, les enfants ont construit le mot «fraternité» à

l’aide de morceaux de bois.

Grace à la jeune société Expliceat, le pain invendu des boulangers reprend vie dans de succulentes pâtisseries, englouties par les jeunes.

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JEUNESSE

■PETITE ENFANCE

La Ville fête la petite enfance !EN LIEN AVEC L’ÉVÉNEMENT NATIONAL « La Grande Semaine de la Petite Enfance », la Ville organise jusqu’au mois de mai de nombreuses activités pédagogiques pour rassembler enfants, parents et professionnels de la petite enfance.

Il y a quelques années, la Ville a formé un comité exclusivement dédié aux plus petits constitué de membres de la crèche fami-

liale, de la crèche collective, du RAM (Relais Assistante Maternelle), de l’Éducation natio-nale, des directeurs d’écoles maternelles et de la Protection Maternelle Infantile (PMI). Ce comité est chargé de faire ressortir les besoins des enfants, bien sûr, mais aussi ceux des professionnels qui sont auprès d’eux, au quotidien. « Lors de ces réunions, nous avons déterminé un grand axe de travail. Ce-lui d’intéresser, d’intégrer les parents dans l’éducation et l’instruction de leurs enfants », explique Patricia Charretier, conseillère mu-nicipale en charge de la petite enfance. La semaine nationale consacrée à la petite en-fance, organisée à la mi-mars, a donné le top départ d’une multitude d’actions en faveur des petits Dammariens de 3 mois à 5 ans. Un temps à part spécialement conçu pour permettre de se rencontrer, d’échanger et de s’éveiller au sein de plusieurs lieux d’ac-cueil de la ville. « Jusqu’au mois de mai, la vie communale sera rythmée par des ateliers, des conférences, des expositions à la mé-diathèque, au multi-accueil “Les Daminous“ et dans nos écoles. Nous sommes partis des activités déjà existantes tout en innovant ! », lance la conseillère municipale.

Exposition de comptines à la médiathèque Le 10 mars dernier à la médiathèque, la confé-rencière Hélène Bonhomme expliquait aux parents «  comment relâcher la pression  ». Quelques jours plus tard, l’école maternelle Antoine de Saint-Exupéry animait le débat  : « Comment donner à son enfant les meilleures chances pour bien grandir ». À la fin mars, ce sont toutes les écoles maternelles damma-riennes qui se sont réunies pour organiser leur « Grande Lessive ». Pendant deux jours, les pa-rents étaient invités à créer avec leurs enfants des œuvres d’arts (peinture, collage, dessins) avant de les exposer dans les couloirs de l’école. « L’objectif est d’inciter les familles à passer un peu de temps dans les structures d’accueil avec leurs enfants» Cette initiative se poursuit jusqu’à la fin mai avec des ateliers de comptines très appréciés « Bébés signeurs » (4 et 11 avril), « Croq’livres » (7 avril), « Toc Toc Toc… ra-conte-moi » (4 avril), « Soirées contes » dans les écoles (6 avril, 15, 18, 22 et 26 mai) sans oublier une exposition de l’association « Mots&cou-leurs » jusqu’au 14 avril, à la médiathèque.

INFO Retrouvez le programme complet sur le site internet de la ville : www.maire-dammarie-les-lys.fr

LE REGARD DES PARENTS

Najat, mère de la petite Assia : «J’ai vraiment apprécié cette soirée conte à l’école. D’habitude c’est son papa qui lui lit les histoires ! Assia aime la lecture. Elle adore qu’on lui lise les petits livres qu’elle ramène de la médiathèque.»

Romain, père d’Ethan : «Toutes ces activités et notamment celles organisées dans les écoles sont de très bonne initiatives. Nous voyons qu’elles contribuent à l’éveil des petits.»

Blondine, mère d’un élève de grande section : « Ça nous permet aussi de voir l’école autrement ! Cela sort du cadre purement éducatif, l’ambiance est plus détendue. Nous voyons véritablement les professeurs avec un autre regard.»

Les comptines, organisées à la médiathèque et dans les écoles habituent les bébés à la musique des mots

Romain et Éthan

17Avril 2018

■SPECTACLES SCOLAIRES

L’éveil artistique et culturel des écoliers

TOUT AU LONG DE L’ANNÉE SCOLAIRE, la Ville offre aux élèves des classes élémentaires et maternelles six spectacles à l’Espace Nino

Ferrer. Objectif : permettre aux 3 000 écoliers dammariens de découvrir les différentes formes artistiques.

l’école et la famille tant recherchée. À l’occasion de ces sorties scolaires, les parents peuvent accompagner leur enfant, mais surtout, c’est une réelle opportunité pour l’enfant de s’expri-mer le soir en famille sur ce qu’il a vu pendant la journée, et de lancer des discussions sur des sujets importants », réagit Nadia Bouamer, enseignante à l’école maternelle Juliette George.

Devenir un spectateur Pour ces petits écoliers, la sortie au théâtre c’est aussi partir à la décou-verte de nouveaux langages et de nou-veaux codes en apprenant à devenir spectateur. Dans le hall d’accueil de l’Espace Nino Ferrer, l’équipe cultu-relle leur enseigne les règles de bonne conduite à respecter au théâtre  : le placement dans la salle, l’attention, le silence pendant la représentation, les applaudissements pour saluer la pres-tation des acteurs… « Cette initiative de la Municipalité permet aussi aux en-fants de voir un spectacle vivant avec une interaction entre les comédiens et le public. C’est un bon moyen de les sortir du monde fictif des écrans ! », conclut Raphaël Segerer, enseignant à l’école Paul Doumer.

Dans le centre-ville, il n’est pas rare de croiser des dizaines d’écoliers à la file indienne.

Où peuvent-ils bien aller ? « On va voir un spectacle ! La dernière fois, il y avait des marionnettes et une pe-tite souris super jolie ! », s’exclame une jeune écolière, la mine riante, en s’approchant de l’Espace Nino Ferrer. En effet, en octobre dernier, les en-fants avaient pu faire la connaissance d’Anatole. « Ce spectacle de marion-nettes parlait de l’acceptation des dif-férences et du handicap à travers ce personnage. Nous essayons de pro-poser des spectacles qui transmettent un message, une morale qui peuvent être ensuite abordés en classe », ex-plique Élise Broquaire, la responsable de l’action culturelle de la Ville. Après les aventures d’Anatole, les enfants ont assisté, cette matinée-là, à un spectacle de danse contemporaine intitulé Même pas peur de tomber, qui questionnait sur le rapport entre l’homme et l’animal. « Avant la repré-sentation, plusieurs classes ont reçu la

visite de la chorégraphe de la com-pagnie Tam qui apprenait le langage du corps aux jeunes », ajoute Elise Broquaire.

« Je suis convaincu que l’ouverture d’esprit est un levier fondamental du bien-vivre ensemble » Théâtre, danse contemporaine, ma-rionnettes, musique africaine, spectacle d’ombres… sont autant de formes et de langages artistiques proposés aux enfants pour éveiller leur sensibilité et les aider à une meilleure compré-hension du monde qui les entoure. «  Notre volonté est de rendre la culture accessible dès le plus jeune âge. Je suis convaincu que l’ouverture d’esprit est un levier fondamental du bien-vivre ensemble », insiste Domi-nique Marc, adjoint au maire délégué à la culture. Sensibiliser les enfants à l’art, c’est sensibiliser ces futurs adultes à une ouverture d’esprit, à la critique et à une curiosité culturelle. « Cette action favorise la relation entre

INFO Prochain spectacle à destination des élémentaires : Conte musical Nature d’Ogre du 9 au 13 avril.

CULTURE

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TRIBUNE LIBRELa Tribune libre n’a pas pour objet d’engager un débat entre les groupes politiques constituant le conseil municipal. Il s’agit d’une tribune de libre expression.

■■GROUPE « UNIS POUR DAMMARIE-LÈS-LYS »

La mairie a présenté son projet de restructuration du centre-ville le mois dernier. La place du village est, en général, un bon indicateur de la vie sociale d’un village ou d’une ville.Pour nous, les principaux enjeux sont de deux ordres. Le premier est de permettre à cette place centrale et historique de la ville de retrouver un dynamisme autour de commerces. Il faut une diversité d’offre et soutenir cette offre. Plusieurs commerces peuvent vivre sur la même niche de produits ou de service sans difficul-té. En tout cas, c’est un gage de vitalité. Le nombre de salons de coiffure peut en témoigner. Durant des décennies, les petits commerces de bouche ont fonc-tionné avec à proximité un centre commercial. Aussi curieux que cela puisse paraître, ils se complètaient. Car l’attrait est différent, même si l’on y vendait es-sentiellement des produits alimentaires et d’hygiène.

Le panier type du client de, feu, ce centre commercial était un « petit panier ». A Dammarie-Les-Lys, en centre ville, les deux ne s’opposent pas et peuvent coexister. Mais ils sont conditionés à leur accessibilité.Le second est lié aux circulations et aux stationne-ments des véhicules mais également des piétons. Il faut privilégier le confort. L’aménagement des es-paces doit à la fois proposer une offre de stationne-ment adapté, distinguant le résidentiel de celui d’une clientèle ; des circulations dédiées aux piétons, aux mobilités actives et aux transports en commun tout en limitant la vitesse et l’accès des véhicules ; mais également un espace partagé et polyvalent. Ayons à l’esprit qu’actuellement, plusieurs phénomènes sont en augmentation : le nombre de deplacements en voiture dans les villes moyennes, le nombre de déplacements à pied en cœur de centre ville et le nombre de véhicules

par logement quand bien même ils ne sont pas utilisés quotidiennement.La restructuration du centre ville projette de supprimer le marché actuel pour construire à la place trois ilots immobiliers auxquels il faudra bien imposer un nombre de stationnements en sous-sol. La place Mazet et la place de l’Hotel de ville seront confondues et une nouvelle voie sera tracée derrière la Mairie. Le pro-jet est ambitieux tant du point de vue budgétaire que des aménagements. Les contraintes réglementaires et celles liées à la typologie et au patrimoine existant pourraient aussi modifier le projet initial. Dans tous les cas, notre centre ville doit évoluer.

Arnaud CHABALIER – Vincent BENOIST dammariecitoyenne2014@gmail.com

■■GROUPE « DAMMARIE CITOYENNE »

Gratuité des transports….Notre agglomération en général et notre ville de Dam-marie les lys en particulier ont connu et vont connaître des modifications urbaines. Toutes ses modifications ont un point commun, à savoir, l’absence ou plutôt le manque de parkings publics. Ce constat fait, notre groupe d’opposition se doit de faire des propositions concrètes, simples et réalisables. Les conséquences du manque de place peuvent être aussi bien une baisse de la fréquentation des centres-villes, que des stationnements anarchiques mais également des dif-ficultés de circulation dans ces zones. La gratuité des transports est une solution que de nombreuses collectivités ont choisi. Rappelons que dans la région Ile-de-France, le finan-cement des transports est déjà en grande partie réalisé

par les cotisations des entreprises et les collectivités, et seulement 28 % du budget est financé par l’achat de ticket ou de pass navigo. Or, notre groupe ne souhaite pas que la participation des collectivités (in fine nos impôts) fasse l’objet d’une augmentation. Néanmoins, une solution est possible, à mi-chemin entre le tout gratuit et la situation actuelle : la gratuité des transports public le week-end. Cette proposition prend plusieurs critères en compte. Tout d’abord un constat simple , nos centres-villes ont besoin de vivre le week-end, la mobilité gratuite pour tous incitera nos déplacements sans contrainte et flui-difiera la circulation dans ces centres.Ensuite le financement sera pérenne, car le manque à gagner sera issu des seuls usagers utilisant des tickets

le week-end, manque qui sera compensé par l’écono-mie des contrôles dans cet espace de temps. En somme, cette première étape nous permettra d’évaluer et de faire évoluer nos modalités d’utilisation des transports. Un engagement plus économique, plus écologique et plus responsable….

Khaled Laouiti et Salima Yenbou06 47 91 91 25 - k.laouiti@gmail.com

■■GROUPE « ENSEMBLE POUR DAMMARIE »

À la recherche du temps perduGouverner, c’est prévoir, a-t-on pour habitude de dire. Mais, parfois, c’est aussi savoir avancer. Alors que nous avons dépassé le tournant des quatre ans de mandat, quel regard peux-t-on porter sur la pro-gression des projets municipaux depuis le début de la mandature ? Force est de constater que le constat est pour le moins contrasté. Peu de réalisations ont d’ores et déjà été érigées au bénéfice des Dammariens.Exception notable  : la construction d’une centrale géothermique pour alimenter le réseau de chaleur de la ville, que nous avons soutenu de bout en bout. La police municipale, un dispositif qui ne figurait pas dans le programme de la majorité, a également été mise sur pied suite à notre interpellation, à l’été 2016. Mais, en-dehors de ces deux réussites auxquelles nous sommes pleinement associés, le bilan est bien faible.

Alors qu’il ne reste plus que deux ans à l’équipe du Maire pour donner corps à ses promesses électorales, ce qui ressort le plus nettement de son action, c’est la difficulté à faire aboutir les projets initiés. La crèche Jacqueline Bonjean, qui devait ouvrir ses portes à la rentrée 2014, ne sera finalement inauguré que cette année. Alors que les commerces de proximité font cruellement défaut sur la commune, le futur centre commercial de l’Abbaye en est toujours à l’état de première pierre. La rénovation du centre de services Albert Schweitzer, loin d’être une révolution, va encore se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. La transfor-mation, très limitée, du centre-ville, enfin, n’entrera probablement pas dans une phase concrète avant la fin du mandat.Si les finances municipales connaissent une certaine stabilité, c’est donc au prix d’une politique d’investisse-

ment sans souffle et manquant d’ambition. Surtout, les opérations initiées ne semblent pas toujours répondre aux besoins de la population. L’absence d’espaces de convivialité librement accessible aux habitants, la fai-blesse de l’offre en matière de locaux dédiés au sport, conjuguée à une vétusté des équipements, auraient dû conduire la majorité à agir sur ces champs. Mais, à l’instar de l’agglomération, qui ne parvient pas à s’ex-traire des querelles de personne, auxquelles le Maire participe d’ailleurs activement, pour se concentrer sur l’essentiel, la majorité passe à côté des vrais enjeux.

Prochain Conseil municipal : jeudi 5 avril, à 18h30Nicolas ALIX et Bernadette CIEPLIK – Groupe « Dammarie Demain »06 30 27 57 47 – dammarie.demain@gmail.com

■■GROUPE « DAMMARIE DEMAIN »

Pour un pôle-gare ambitieux La concertation sur le devenir du pôle-gare vient de s’achever, permettant à chacun de s’exprimer sur les choix à retenir.Plusieurs propositions ont été soumises concernant les franchissements des voies ferrées ainsi que le réamé-nagement de la gare routière située au sud.Si l’on peut se réjouir que la gare puisse bénéficier d’un réaménagement afin d’accueillir au mieux les usagers et les évolutions de trafic, son accessibilité demeure toutefois un préalable indispensable à la réussite de ce projet.Pour l’améliorer il est notamment prévu la réalisation d’une liaison douce, située sur l’emplacement d’une voie ferrée non utilisée, qui reliera la ville de Damma-rie-Lès-Lys à la gare, en offrant un cheminement sécu-

risé et apaisé. Cette liaison, qui répond aux nouveaux modes de déplacement représentera un réel atout pour le développement du futur quartier Saint-Louis. Après avoir rencontré les associations qui militent pour les déplacements doux et les responsables SNCF de ce projet, nous avons demandé qu’une rampe d’accès à cette future liaison puisse se faire en connexion avec la rue du colonel Fabien afin de la relier aux liaisons existantes dans la Ville, ce qui permettrait de se rendre du centre-ville à la gare en toute sécurité.Toutefois, en dehors de cette liaison, l’accès à la gare et à son parking demeure difficile, l’avenue Thiers cou-pant littéralement l’agglomération en deux, formant un véritable nœud de congestion qu’il est difficile de traverser aux heures de pointe. En outre, les récentes inondations nous ont démontré, une fois de plus, la fragilité de cet axe qui est plus que saturé.

C’est pourquoi nous pensons que le projet de pôle-gare doit être bien plus ambitieux.Afin de faciliter l’accès à la gare pour les usagers dont le nombre ne cesse de croitre, il pourrait être judicieux d’ou-vrir un accès aux quais à l’ouest de l’avenue Thiers. Cet accès pourrait se faire dans le prolongement de l’avenue Jean Jaurès et de la rue de Ponthierry à Melun. Cette préconisation se révèle encore plus fondée à l’aune de la construction du futur Quartier Saint-Louis, qui devrait accueillir, à terme, environ 2 000 nouveaux logements… Ce nouvel accès participerait au rééquilibrage de l’en-semble des activités de la gare en prenant en compte la situation actuelle qui concentre en un lieu très restreint de nombreux usages qui cohabitent très difficilement.Faisons de cette gare, une véritable gare de cœur d’ag-glomération, ouverte sur son territoire et ses habitants !

19Avril 2018

■CENTENAIRE 1914-1918

L’Abbaye du Lys brillera de mille feux LE 13 AVRIL PROCHAIN, le monument dammarien sera habillé de 1 000 bougies par l’artiste catalan « Muma ». Cette œuvre éphémère sera le prélude de la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre, organisée par le Département à Melun en septembre prochain.

gies, tout le monde pourra participer à ces manifestations commémoratives », explique quant à lui Paul Guerrier, chargé de développement culturel au sein du Département.

Une œuvre éphémère collective Connu pour ses œuvres monumentales et éphémères, Muma est déjà interve-nu en Seine-et-Marne pour illuminer le parc du Château de Champs-sur-Marne lors de la Nuit des Musées en 2016 et le site de La Ferme du Buisson à Noisiel lors du « Pulp Festival » en avril 2017. « En plus de l’École des Officiers de la Gen-darmerie Nationale, je cherchais aussi des sites à illuminer à Dammarie-lès-Lys et au Mée-sur-Seine. Ici, l’Abbaye était une évidence ! Elle symbolise le patri-moine de la ville et ses ruines renforcent le côté mémoriel », explique Muma, lors de la réunion d’information organisée à l’Espace jeunes, début février. Pendant cette rencontre, plusieurs Dammariens ont exprimé leur souhait de participer à cette scénographie à l’Abbaye du Lys en

Le centenaire de la Première Guerre mondiale, « La Grande Guerre », sera commémoré à L’École des

Officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun, le 8 septembre, par une alchi-mie de musique et de lumière. En effet, 40 000 bougies mettront en lumière les 650 musiciens et choristes seine-et-mar-nais qui interpréteront la Grande Sym-phonie Funèbre et Triomphale d’Hector Berlioz . Une équipe de 300 volontaires disposera et allumera ces bougies sous la coordination de l’artiste Muma Soler dit « Muma ». « Nous serons une vingtaine de musiciens à représenter la Ville dans cet immense orchestre. Les répétitions ont débuté en janvier. Au début il y avait un petit peu de stress… mais nous avons la chance d’avoir d’excellents chefs d’or-chestre et tout se passe à merveille », révèle Marie-Hélène Perret, présidente de l’Orchestre d’Harmonie Municipale de Dammarie-lès-Lys. « C’est un projet où tous les Seine-et-Marnais ont une place. Que ce soit par la musique ou par l’allumage éphémère de ces bou-

La disposition des bougies rappellera les tranchées de la

Première Guerre Mondiale.

INFO Si vous souhaitez participer à la scénographie à l’Abbaye du Lys, le 13 avril et/ou à la commémoration à L’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun, le 8 septembre, inscrivez-vous sur : www.seine-et-marne.fr/Formulaires/Les-lumieres-de-la-paix-Inscription-des-volontaires

ÉVÉNEMENT

apportant leurs propres idées : « Avec les bougies, pourquoi ne pas faire un lâcher de lanternes célestes ? », propose un jeune Dammarien. « Pour ma part, je suis volontaire pour lire un poème pendant ce moment », ajoute une adolescente. Les écoles dammariennes sont également impliquées dans le projet, comme l’école Henri Wallon ou encore l’école Paul Dou-mer, qui prôneront un message de paix et de partage. «Vous voyez, cette participa-tion citoyenne est fondamentale pour un projet comme celui-ci. Cela prouve qu’en-semble, nous pouvons réaliser de grandes choses ! », s’exclame Muma.

L’artiste catalan Muma.

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RÉTROSPECTIVE

Cérémonie du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. 56 ans après la fin de la guerre d’Algérie, les autorités se sont réunies en l’honneur de la cérémonie du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Le maire Gilles Battail accompagné des élus du conseil municipal, des sapeurs-pompiers, des porte-drapeaux, de l’Orchestre d’Harmonie Municipale, mais également de nombreux élèves de l’école Henri Wallon et du lycée Joliot-Curie étaient présents pour accomplir ce devoir de mémoire.

Le centre commercial de l’Abbaye du Lys sort de terreLe maire Gilles Battail, accompagné du conseil municipal ainsi que de la sous-préfète chargée de la politique de la ville, Maïa Rohner, et de la directrice générale d’Epareca Valérie Lasek ont posé la première pierre du futur centre commercial de l’Abbaye du Lys. D’ici la fin de l’année, 1 000 m² de surface commerciale s’ouvriront à proximité du centre-ville.

Grand succès pour le Salon auto-moto sport&collection 8 000 personnes se sont rendues à la 1re édition du salon auto-moto made in Dammarie-lès-Lys. Tout au long du week-end, les visiteurs ont découvert des bolides d’exception (F1 d’Alain Prost et de Lewis Hamilton) mais aussi de belles voitures d’antan (Morgan, Facel Vega HK, Triumph TR4…).

21Avril 2018

RÉTROSPECTIVE

L’école Sainte-Marie fait son carnaval Plus de 200 enfants de l’école Sainte-Marie étaient réunis sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour le traditionnel carnaval. À cette occasion, la conseillère municipale Sylvie Pages a distribué des bonbons aux enfants !

Concert de printemps à l’Espace Nino Ferrer Une quarantaine de musiciens sous la baguette du chef d’orchestre Alain Bonnet ont joué une multitude de musiques variées pour satisfaire tous les plaisirs… de la polka au Lac du Connemara en passant par Aladdin et Hallelujah de Leonard Cohen.

Le Team Peltrax gonflé à bloc pour la saison 2018 !Lors de sa traditionnelle présentation de début de saison, le Team Peltrax en a profité pour afficher ses ambitions pour la nouvelle saison 2018 : une accession en division nationale 1 (DN1).

La Ville inaugure son nouveau chauffage urbain ! Le maire Gilles Battail a officiellement inauguré la centrale géothermique en compagnie de Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président chargé de l’écologie et du développement durable, de Michel Gioria directeur ADEME Ile-de-France et de Grégoire Wintrebert, directeur général de Géodalys. Après la cérémonie, enfants et parents ont pu participer à un jeu de piste dans les rues dammariennes sur le thème de l’écologie.

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SORTIR

SAMEDI 7/04Celtic LegendsUne nouvelle troupe, mais toujours autant de talent et d’énergie ! Les vingt danseurs de Celtic Legends vous entraînent dans un show endiablé, au rythme de la musique traditionnelle irlandaise. Une belle manière de fêter les quinze ans de cette compagnie « légendaire ».Prenez votre billet pour un voyage au cœur de l’Irlande sauvage en compagnie d’un orchestre et d’une troupe de danseurs montés sur ressort. À l’occasion de sa tournée anniversaire, Celtic Legends fait escale à Dammarie-lès-Lys. Le spectacle vous enverra tout droit dans les plaines du Connemara où sifflent le penny whistle et l’uilleann pipe et où retentit le bodhran, les incontournables instruments traditionnels celtes. Pendant deux heures, les danses folkloriques – tap dance – s’enchaînent à un rythme effréné. Le tempo des claquettes et la frénésie des musiques soufflent un vent nouveau qui risque bien de vous ébouriffer !Lieu : Espace Pierre Bachelet - 20h15 - Tarif : de 35 à 47 € Renseignements au 01 79 76 96 05.

MERCREDI 18/04Le Chat Botté

Les Nomadesques revi-sitent à leur sauce l’his-toire bien connue du Chat botté. Une version originale et décalée du conte de Perrault, entre gaieté et rebondisse-ments en cascade, à sa-vourer avec vos enfants de cinq ans et plus. C’est l’histoire d’un chat pas tout à fait comme les autres et de son maître, Lulu la misère, qu’il fait passer pour un marquis.

Si la trame du conte de Perrault est respectée, personnages caricaturés à l’excès, costumes hauts en couleur et dialogues percutants lui apportent un vent de folie qui ne devrait pas laisser indifférents les enfants... et leurs parents !Entre ombres chinoises et vidéos, ce spectacle joyeux et hilarant déborde d’énergie. L’ensemble est impertinent et plein d’originalité. Il conjugue à merveille comique de répétition et situations cocasses qui raviront les plus jeunes. D’ailleurs, force est de constater leur enthousiasme dans la salle et leur participation active au spectacle... entre deux fous rires !Lieu : Espace Nino Ferrer - 14h30 - Tarif : 7 à 10 € Renseignements au 01 60 56 95 20.

SAMEDI 7/04La peur, d’après la nouvelle de Stefan Zweig

Tourments intérieurs, malaise, angoisse, chantage... Tels sont les ingrédients de la pièce La peur, adaptée de la nouvelle éponyme de Stefan Zweig. Une transposition réussie avec, à la clé, un beau moment de théâtre et un suspense qui ne vous laissera aucun ré-pit. Irène Wagner, femme au foyer, se sent délaissée par son époux, véritable bourreau de travail. Elle finit par le tromper avec un pianiste. Une histoire banale ? Détrompez-vous. À la

femme infidèle, au mari lésé et au petit ami musicien, vient s’ajouter la peur, figure à part entière de cette histoire, per-sonnifiée par Lisa, qui dit être la compagne de l’amant. Le suspense va crescendo. Sur fond de culpabilité, de manipu-lation et de mensonge, l’angoisse tisse sa toile autour de la femme adultère.... jusqu’au final, qui vous laissera pantois. Élodie Menant, qui a orchestré cette descente aux enfers, a su rester fidèle au texte d’origine, publié en 1920. La pièce n’en demeure pas moins résolument moderne et le suspense, digne d’un Hitchcock ! Ce spectacle s’inscrit dans la théma-tique Une saison de femmes.Lieu : Espace Nino Ferrer - 20h30 - Tarif : 8 à 20 € Renseignements au 01 60 56 95 20.

© Olivier Brajon s ET - A18-020.INDD

La peur

7 avril 2018

20h30Espace Nino FerrerRens. au 01 60 56 95 20

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18 avril 2018

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Le Chat Botté

23Avril 2018

Prenez dateMERCREDI 4 AVRILL’ESD Gymnastique organise le championnat de gymnastique rythmique et sportive UNSS 77 au gymnase Jean Zay, de 7h30 à 17h30.

JEUDI 12 AVRIL L’UNRPA emmène ses adhérents à la découverte du jardin de verre à Soisy-sur-École. Inscriptions obligatoires le 6 avril aux Volubilis. Renseignements au 01 64 39 35 46 ou 06 33 73 11 63.

SAMEDI 14 AVRIL Festival des trois tambours organisé par l’association Lys Antilles à 14h à l’Espace Nino Ferrer.

MARDI 17 AVRILNe manquez pas le thé dansant du CPA à l’Espace Nino Ferrer à partir de 14h. Entrée payante : 12 €

DIMANCHE 6 MAI Grand concours de pêche organisé par le Gardon du Lys. Rendez-vous à partir de 7h aux étangs de Bel’Ombre et Farcy. Inscriptions obligatoires avant le 30 avril au 01 64 37 33 44 ou au 06 28 61 41 35.

VENDREDI 04/05Pas de deux

C’est un pas de danse, improvi-sé et maladroit, de deux anciens amants qui se retrouvent. Ils se sont aimés, ils se sont perdus, ils se demandent si on peut recommen-cer, panser les an-ciennes blessures et se donner une nouvelle chance.L’un est mature, installé dans la vie, reconnu. L’autre

est un jeune chien fou qui ne sait pas quoi faire de son existence. Dans le bar d’un palace, ils ont quelques heures pour s’affronter et décider de leur avenir.Lieu : Espace Nino Ferrer - 20h30 - Tarif : 5 à 7 € Renseignements au 01 60 56 95 20.

LUNDI 23/04La Romance de ParisUne extraordinaire immersion dans un Paris rétro mais pas ringard !« Le cœur de Paris, c’est une fleur. Une fleur d’amour si jolie que l’on garde dans son cœur, que l’on aime pour la vie. Le cœur de Paris, c’est une romance qui parle du soleil ou d’la pluie. On croit qu’elle finit mais elle recommence. Le cœur de Paris, c’est la France » chantait Charles Trenet.Construit autour des plus belles chansons françaises des années 50 à 70, ce spectacle musical va vous faire (re)découvrir le roman-tisme à la française au cœur d’une ambiance typiquement pari-sienne. La Romance de Paris est un spectacle extraordinaire dans lequel se mêlent chansons cultes, scènes loufoques et émotions transmises par les artistes de la Compagnie Trabucco (chanteurs, danseurs, comédiens).Lieu : Espace Pierre Bachelet - 20h15 - Tarif : de 25 à 27 € Renseignements au 01 79 76 96 05.

Imprimerie Municipale de Dammarie-lès-Lys s ET - A18-041.INDD

Pas de deux

4 mai 2018

20h30Espace Nino FerrerScènes ouvertesRens. au 01 60 56 95 20

DIMANCHE 29/04Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation Dès le début des années 1950, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite dans le calendrier une date réservée au souvenir de la déporta-tion. La loi du 14 avril 1954 fait du dernier dimanche d’avril une journée de célébration nationale.

Le programme à Dammarie-lès-Lys : 10h30 : Hommage rue de la Déportation - Marcel Petit11h15 : Messe à l’église Notre-Dame-de-la-Visitation12h15 : Dépôt de gerbes au monument aux Morts12h30 : Réception des Autorités Civiles et Militaires et des A.C.V.G. dans le parc du château Soubiran (réception à l’Es-pace Nino Ferrer en cas de mauvaise météo)

©lily - Halfpoint - Fotolia.com ET - A18-008.INDD

Terroir et FleursTerroir et FleursTerroir et FleursTerroir et FleursTerroir et FleursTerroir et Fleursà Dammarie-lès-Lysà Dammarie-lès-Lysà Dammarie-lès-Lys

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Entrée libre

Nouveausamedi15h - 22hdimanche 10h - 18h