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DE L’ESPACE POUR LA TERRE.
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Comprendre la complexité de notre planète pour mieux la gérer, anticiper les catastrophes
naturelles, favoriser la communication entre les hommes, développer la sécurité et la santé,
et plus généralement connaître l’Univers, sont autant d’enjeux auxquels contribuent les
activités spatiales.
Très tôt, la France a affirmé une ambition spatiale. Cette volonté lui garantit aujourd’hui un libre accès à l’espace
et lui permet d’être un acteur majeur de la politique spatiale européenne et de la coopération internationale.
Le CNES a ainsi élaboré une compétence de bout en bout dans la mise en œuvre des systèmes spatiaux. Il
s’appuie sur des industriels performants et des laboratoires de recherche. Par sa capacité d’innovation et
d’anticipation, il participe au progrès des connaissances, à l’émergence de nouvelles technologies au bénéfice
de tous et au développement des applications spatiales.
L’ESPACE
au cœur
des grands
ENJEUX PUBLICS
RÉPONDREa u x a t t e n t e s
d e l a s o c i é t é .
Accès à l’espace
La garantie d’accès à l’espace est essentielle dans une politique spatiale
mondiale et cohérente. La France a été la troisième puissance à disposer
de cette technologie. Cette compétence mise au service de l’Europe a
permis le développement de la famille de lanceurs Ariane.
La compétition internationale sur ce marché désormais fortement
concurrentiel impose d’offrir les services de lancement les plus adaptés
aux besoins des opérateurs spatiaux. Les nouvelles versions d’Ariane 5
permettent la mise en orbite de gros satellites ainsi que des lancements
doubles. Véga et Soyouz, lanceurs petit et moyen, complèteront à terme
cette gamme. Le CNES, avec ses partenaires européens, dispose aussi
d’une totale maîtrise dans le déploiement des satellites en orbite.
Développement durable
Les outils spatiaux sont indispensables pour la connaissance de la Terre
et de son évolution. L’observation et la mesure offrent ainsi les moyens
d’une gestion durable de notre planète. Le CNES a mis en place, avec
ses partenaires européens (initiative GMES, projet de surveillance
globale de l’environnement et de la sécurité) et internationaux, des
satellites dédiés à l’observation de l’environnement continental, marin et
atmosphérique, ainsi qu’à la gestion des risques et des crises. Parmi les
réalisations les plus connues figurent : la filière Spot embarquant
l’instrument Végétation, les satellites d’océanographie Topex-Poséidon
(fin de la mission en 2006) et Jason, les balises Argos, la plateforme
Envisat et, bientôt, Jason 2 et la constellation Pléiades. Notre
compréhension des processus à l’œuvre dans le « système Terre » est
aussi profondément modifiée grâce aux nouveaux satellites : Déméter
(séismes), Parasol et Calipso (bilan radiatif), Mégha-Tropiques (cycle de l’eau).
Applications grand public
C’est dans le domaine sociétal que les technologies spatiales sont les
plus porteuses de progrès pour les années à venir, par l’émergence
de nouveaux services, dans un contexte économique de plus en plus
concurrentiel. L’espace est un instrument de réduction des inégalités,
principalement territoriales, dans les domaines de l’éducation, de la
santé ou encore de la citoyenneté. Le CNES a, par exemple,
développé le concept du « village communicant » combinant le haut
débit par satellite avec les technologies terrestres.
Le CNES participe, dans le cadre de l’Union européenne et de l’Esa,
au programme de navigation par satellites Galiléo et, au niveau
international, au système de localisation et de détresse Cospas-Sarsat.
Sécurité et Défense
Dans un monde tous les jours plus complexe, l’autonomie d’accès
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Le CNES en bref
Etablissement public à caractère industriel et commercial, le
Centre national d’études spatiales (CNES) a été créé en 1961. Il
est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale
française et de la mettre en œuvre.
Près de 2 400 collaborateurs au savoir-faire spécifique travaillent
sur ses différents sites. Cet effectif est composé de près de 1 800
ingénieurs et cadres dont 35 % de femmes.
Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées, le CNES
dispose de quatre centres aux vocations complémentaires.
L’Etablissement de Paris remplit le rôle d’agence de
programmes pour le compte du gouvernement français et regroupe
les structures à vocation fonctionnelle du siège. Les équipes
proposent puis mettent en œuvre la politique spatiale de la France
au sein de l’Europe, et définissent les grandes orientations
stratégiques de l’entreprise et les programmes prioritaires en
s’appuyant sur les autres centres.
La Direction des lanceurs, à Evry, assure le développement des
lanceurs Ariane, pour le compte de l’Agence spatiale européenne.
Elle accompagne également la phase de production industrielle
pour le compte d’Arianespace. Elle est responsable du premier
étage du lanceur Véga et architecte du pas de tir de Soyouz en
Guyane. Elle prépare l’avenir en travaillant sur les nouvelles
générations de lanceurs et de systèmes de propulsion.
Le Centre spatial de Toulouse (CST) développe, en partenariat
avec les industriels et les laboratoires scientifiques, des systèmes
spatiaux complets, depuis la conception des satellites et de leurs
instruments jusqu’à leur exploitation en orbite. Réputé pour son
savoir-faire dans ce domaine, le CST mène également pour les
scientifiques des campagnes ballons dans le monde entier.
Le Centre spatial guyanais (CSG), port spatial de l’Europe
dédié au lanceur Ariane et bientôt aux lanceurs Soyouz et Véga,
assure la responsabilité de la base pour le compte de la France,
Etat de lancement. Il dirige les opérations de préparation finale
des charges utiles, les opérations de lancement, et coordonne
les moyens nécessaires aux lancements : poursuite radar,
réception et traitement des informations transmises par le
lanceur. Il assure la sauvegarde et la sécurité-protection des
personnes et des installations lors de la préparation et de la
réalisation des lancements.
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à l’information, à la localisation, au renseignement civil ou militaire
constitue un gage d’indépendance, de réactivité et de qualité dans
la prise de décisions. Outre ses satellites Spot et futurs Pléiades,
le CNES met ses compétences au service de la Défense, en
assurant notamment la maîtrise d'œuvre des satellites Hélios.
GMES (initiative conjointe de l’Union européenne, de l’Esa et des
agences nationales), qui mutualise les moyens spatiaux pour le
suivi de l’environnement et la protection des populations, intègre
également un soutien spatial aux forces et aux organisations
européennes dans leurs interventions humanitaires ou de maintien
de la paix.
Recherche et innovation
Les télescopes orbitaux (Intégral, XMM, Corot…) et les sondes
spatiales (Mars et Vénus Express, Cassini-Huygens, Rosetta…)
révolutionnent notre connaissance de l’Univers et du système solaire.
La contribution de la France à la Station spatiale internationale donne
à ses scientifiques l’opportunité de mener des expérimentations
originales en micropesanteur. En matière d’innovation, le CNES étudie
les « vols en formation » consistant à répartir sur plusieurs petits satellites
mutuellement positionnés les éléments d’une instrumentation globale,
complexe et lourde (projet Simbol-X).
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La direction des
LANCEURS.
Le Centre spatial d’Evry abrite depuis plus de trente ans, dès
l’origine de la « ville nouvelle », la Direction des lanceurs (DLA)
du CNES. Celle-ci a pour mission de conduire des projets, mener
des analyses prospectives et des avant-projets, réaliser des
expertises, et animer la recherche dans le domaine du transport
spatial. Grâce à ses compétences et à sa vision « système »,
cette équipe à taille humaine d’environ 300 personnes a conduit
avec succès, pour le compte de l’Agence spatiale européenne,
tous les développements de lanceurs de la filière Ariane et les
moyens sols associés. Au service de l’Europe, elle est aujourd’hui
présente et active sur tous les systèmes de lancement développés
ou en exploitation.
Préparer le court, le moyen et le long terme
Avec les cinq lancements parfaitement réussis de la version lourde
d’Ariane 5 en 2006 et la formalisation par l’ESA de la qualification
de ce lanceur pour tous types de missions, la DLA se tourne
résolument vers l’avenir en préparant les futurs lanceurs de l’Europe.
Organisée en conséquence, la DLA déploie toute son énergie pour
préparer le court terme (Soyouz en Guyane et Véga), le moyen
terme (démonstrateurs technologiques) et le long terme (avant-
projets, prospective…).
L’ouverture sur le monde extérieur
Dans cette perspective, la DLA est logiquement ouverte sur le monde
extérieur, qu’il s’agisse de la jeunesse à motiver pour former les
futures générations d’ingénieurs, du monde économique ou de
l’éducation et de la recherche pour favoriser l’innovation dans le
domaine du transport spatial. C’est pourquoi les initiatives au sein
de la région parisienne se sont renforcées :
• Participation au pôle de compétitivité SYSTEM@TIC Paris-Région,
axé sur le développement de systèmes complexes. Le CNES, qui
souhaite conforter sa capacité de simulation dans le domaine du
transport spatial, travaille désormais en collaboration étroite avec
les acteurs de divers secteurs (automobile, défense, énergie…) ;
• Ouverture, pour la première fois, des portes du Centre d’Evry à
l’occasion des Journées du Patrimoine, rappelant que le département
de l’Essonne est le berceau du CNES.
Deux autres grandes manifestations ont ponctué l’année 2006 : la
Fête de la science s’est tenue pendant une semaine sur la place de
l’Europe au centre commercial d’Evry 2, cœur de la ville. Ce fut un
succès total auprès de la population. Par ailleurs, la DLA a renforcé
ses liens avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Essonne
qui a été la première à accueillir l’exposition « Les 20 ans de Spot ».
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L e C e n t r e
s p a t i a l d e
TOULOUSE.
Le Centre spatial de Toulouse (CST) conduit les projets de systèmes
orbitaux. Il développe, sous contrat ou en partenariat avec l’industrie et
les organismes de recherche, des systèmes spatiaux complets jusqu’à
leur mise en service opérationnelle. Le Centre réalise les opérations de
mise et maintien à poste des satellites dont le CNES a la responsabilité
ou pour le compte de tiers. Il est également en charge des activités
ballons pour des expérimentations scientifiques.
Toutes les compétences réunies
Cette année 2006 a été particulièrement riche et a permis de mettre
en œuvre l’ensemble des compétences du Centre sur de nombreux
projets, en phase d’étude préliminaire, de définition, de développement
ou de mise en service :
• Campagne de lancement et recette en vol du satellite Calipso,
mission d’étude de l’atmosphère en coopération avec la Nasa, avec
mise en service et positionnement dans l’Aqua-Train, actuellement
composé des satellites Aqua, Parasol, Calipso, Cloudsat et Aura.
• Mise à poste du satellite de télécommunications Syracuse 3B
pour le compte du ministère de la Défense français et de
Koreasat 5 pour le compte d’Alcatel Alenia Space et de ses
clients coréens.
• Intégration, campagne de lancement et mise à poste du satellite
Corot lancé de Baïkonour par une nouvelle version du lanceur
Soyouz.
• Recette en vol de l’instrument Iasi, développé en coopération
avec Eumetsat et destiné au sondage atmosphérique, et des
instruments Argos 3 et Sarsat 3, système de collecte de données
environnementales et de localisation. Ces charges utiles sont
embarquées sur le satellite météorologique Métop 1 de l’agence
européenne Eumetsat, lancé le 19 octobre.
• Réalisation de la phase de définition et d’expérimentation du projet
S-DMB de diffusion de TV mobile, dont les résultats ont permis à
Eutelsat et SES Astra de s’associer pour le financement de l’emport
d’une charge utile S-DMB sur le satellite W2A d’Eutelsat.
• Recette du centre de contrôle du véhicule ATV (Automated
Transfer Vehicle) dont le lancement est prévu en 2007.
• Démarrage de nouveaux projets tels que Vénµs en coopération
avec l’agence spatiale israélienne (mission de suivi de la
végétation couplée à une mission technologique de propulsion
électrique) et Elisa pour le ministère de la Défense.
• Lancements de ballons en Afrique, dans le cadre du projet
international Amma d’étude de la mousson, et du projet Scout
(Union européenne) pour l’analyse de la stratosphère dans les
zones tropicales.
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De nouveaux projets
Dans le cadre de la préparation du futur et pour répondre à de nouveaux
besoins, le Centre spatial de Toulouse est chargé :
• de consolider la recherche et développement de nouvelles
technologies en finançant des démonstrateurs,
• le démarrage de plusieurs études de faisabilité :
- Symbol X, démonstrateur de vol en formation dans le domaine
de l’astrophysique ;
- Athéna-Fidus, destiné aux communications militaires, en
coopération avec l’agence spatiale italienne.
- Taranis et Smese, missions scientifiques sur microsatellites,
- Gaïa, mission d’astronomie de l’Esa, le CNES contribuant au
segment sol du projet.
Les relations avec la communauté spatiale
Il est essentiel que le CNES soit un acteur de la communauté
spatiale à l’échelle régionale, nationale et internationale. Cette
volonté se traduit par des actions diverses :
• La « Journée des applications spatiales de Toulouse » organisée
par le CST a permis de présenter à un large auditoire un
panorama des applications spatiales, des offres de services
existantes et les perspectives de développement des marchés.
• Le pôle de compétitivité « Aerospace Valley » qui représente
le premier bassin d’emploi européen dans le domaine de
l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués devient
une réalité. Le CNES a pris une part active dans la gouvernance
et la mise en place de sa structure permanente. L’année 2006
a vu la labellisation des premiers projets dont une partie pour
les activités spatiales.
• Pour renforcer les liens avec les centres techniques des autres
agences spatiales européennes, deux nouveaux réseaux pilotes
ont été créés : effet de l’environnement spatial et propagation
des ondes électromagnétiques.
• Les Centres de compétence technique (CCT), lieux d’échanges
techniques organisés par le CNES suivant diverses thématiques
et ouverts à la communauté industrielle et scientifique nationale
et internationale, attirent un nombre croissant de participants.
• Enfin et parce que les applications de l’espace ne peuvent se
concevoir qu’à l’échelle internationale, le CST continue à nouer des
relations solides avec les centres techniques des autres agences
spatiales européennes (Italie, Espagne…) et au-delà (Inde, Chine,
Russie, Israël…).
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L e c e n t r e
s p a t i a l
GUYANAIS.
Au Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou, le CNES représente l’Etat
français, Etat de lancement. Il est en charge de l'organisation et de la
coordination générale des opérations de lancement. Il est aussi
responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre des mesures de
sauvegarde sol et bord, de protection de l'environnement et de sûreté-
protection sur l'ensemble de la base spatiale.
Une nouvelle organisation industrielle
Pour renforcer ses atouts et répondre aux exigences d’un marché
très concurrentiel, le CSG a finalisé sa restructuration industrielle.
Cette démarche reposait sur plusieurs axes :
• diminuer les coûts des activités opérationnelles et d’exploitation-
maintenance de l’ensemble du Centre spatial,
• prendre en compte l’impact de la nouvelle organisation du secteur
des lanceurs,
• obtenir une meilleure redistribution du retour géographique,
• porter une attention particulière aux aspects sociaux.
En décembre 2006, le CNES a signé, en tant que donneur d’ordre,
douze nouveaux contrats industriels pour la réalisation d’activités
de maintenance et d’exploitation qui s’échelonneront de 2007
à 2011.
Des chantiers importants qui progressent
D’importants travaux d’extension des infrastructures et des
équipements sont menés par le CNES sur l’ensemble du CSG. Les
principales réalisations 2006 ont concerné les chantiers Soyouz en
Guyane et Véga.
Soyouz : les travaux de terrassement sont terminés. Ils représentent
500 000 m3 de sable et latérite transportés sur les 120 hectares du
site. Le carneau qui sert de déflecteur du jet du lanceur, les fondations
des principaux bâtiments et les premiers niveaux de l’Ensemble de
lancement sont réalisés ou en cours. Les voiries, les réseaux énergie
et les systèmes de climatisation sont en cours d’installation selon le
planning prévisionnel.
Vega : les terrassements de la voie d’accès du « fardier » (voiture à
roues très basses pour le transport des charges lourdes) sont achevés.
La voie de roulement du portique et les locaux techniques sont en
cours de réhabilitation pour accueillir les premiers équipements sol. La
table de lancement Ariane 5 n°1 a été livrée à Arianespace en juillet
2006 et le redéploiement de l’Ensemble de lancement 2 effectué.
Le CNES, partenaire du développement économique
et social de la Guyane
Le CNES accompagne le développement de la Guyane par le biais :
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• D’actions pour la formation, l’emploi et la création d’entreprises.
De 2000 à 2006, les 26 M€ attribués ont permis de créer
1 529 emplois pérennes cumulés.
• De dix conventions de partenariat avec les communes de Guyane.
Sur la même période, le soutien financier apporté à 16 communes,
d’un montant total de plus de 9 M€, a permis la mise en place
d’actions diverses de développement.
Le CNES s’implique dans les applications des technologies spatiales
comme la télémédecine, devenue une réalité quotidienne pour bien des
habitants. Progressivement étendu à douze centres et postes de santé
de l'intérieur guyanais, le dispositif permet désormais de réaliser des
diagnostics à distance pour différentes spécialités médicales.
Le projet Surveillance de l’environnement amazonien par satellite (SEAS)
en Guyane est également important pour le CNES. L’Etablissement a
financé la station à hauteur de 2,9 M€ (75 % du montant total) et a
mis à disposition son site de Montabo pour l’installation de l'antenne de
réception satellite des images Spot et Envisat. L’antenne a été inaugurée
en février 2006.
L’éducation à l’espace fait aussi partie des actions du CNES en Guyane.
Le CNES et le Rectorat ont signé une convention le 10 mars 2006.
Son objectif est, notamment, la sensibilisation des jeunes aux activités
spatiales et l’accompagnement des enseignants dans leurs projets
pédagogiques. Le recteur a souhaité inscrire le spatial au cœur de sa
programmation pédagogique. Deux thèmes essentiels - l'espace et la
biodiversité - doivent être développés au sein des établissements
scolaires sur quatre ans.