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Freud conferant, en 1912, a la suggestion une aide au travail de l’analyse, alors qu’en 1937 il affirme ne s’etre jamais servi de la suggestion. 11 note la reunion d’un heritage scientifique et d’un heritage romantique dans la psychanalyse, differencie 1’~ empathie B de la N telepathic t et souligne l’importance de l’identification et de la relation mbre-enfant. Enfin, il soul&e le problbme de l’<c impensable >>.

Des index - mots, expressions, concepts et auteurs - complbtent l’ouvrage.

R.A.

r- Clancier S. Fkeud : concepts fondamentaux de la thhorie et de la psychanalyse freudienne. Ramonville-Saint-Agne : I&b ; 1998.126 p.

Cet ouvrage presente de facon succincte et explicite les principaux concepts de la theorie freudienne, dont la comprehension est rendue aisee g&e a la presentation et au style adopt&. L’evolution de la theorie freudienne est d&rite tant par les principales rencontres de Freud Cvoquees en introduction que tout au long des chapitres. L’auteur s’est efforce de montrer I’intCrCt, la necessite des nouveaux concepts Ctablis par Freud au tours de ses travaux, de ses recherches. Par exemple, le sous-chapitre intitule : << Interrelations entre les instances et rapports entre les deux topiques B montre la necessite pour Freud de mettre en place une nouvelle topique, dont l’apparition n’annule pas pour autant la premiere.

L’aspect pedagogique de ce livre permetttra a chacun de pouvoir aborder la theorie freudienne sans difficult&

E Fortin

E! De l’amour de I’autre A l’amour de soi. Paris : Denoel, ~011. <t L’espace analytique B ; 1998.298 p.

MCdecin responsable de l’hopital de jour pour adolescents de Ville-d’Avray et psychanalyste chevron&, l’auteur a consacre son ouvrage a l’etude du narcis- sisme en psychanalyse. Sa grande experience des troubles psychopathologiques de l’adolescent et sa reflexion approfondie sur certaines difficult& de la cure ana- lytique l’ont conduit a un examen systematique de ce sujet tout a fait central. Aprb avoir relu les textes fondamentaux de Freud sur la question et ceux de Lacan sur le stade du miroir, I? Delaroche reprecise le statut des diverses instances mdiques de la seconde topique freudienne : Moi, Moi ideal et ideal du Moi. En montrant la dimension incestueuse << du Moi ideal B, il met au contraire

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en evidence la << fonction tierce )> de l’ideal du Moi, et souligne le role d’instance symbolique de ce dernier, role parfois fragile et precaire chez les adolescents. 11 nous montre cette precarite telle qu’elle lui est apparue a la lecture de certaines autobiographies, en particulier dans les grands r&its de Julien Green. L’ensemble est d’un grand interet, laissant generalement la theorie derriere la clinique. L’auteur a fait sienne cette interrogation qu’il reprend dans son texte : (< La theorie n’est-elle pas trop souvent ce beau corps narcissique qui aveugle l’analyste pour lui faire oublier ses deuils ? B, phrase qui avait beaucoup plu a la regrettee Maud Mannoni lorsqu’elle avait decouvert le manuscrit de ce livre qu’on ne saurait trop conseiller de lire.

J.P.

r- Dor J. Le p&e et sa fonction en psychanalyse. Ramonville-Saint-Agne : fires, ~011. <q Point Hors Ligne B ; 1998.113 p.

La place qu’occupe le pbre dans notre societe actuelle est interrogee du fait de son evolution historique, sociologique et juridique, mais aussi du fait qu’au sein des familles, les rep&-es traditionnels sont bousculb. C’est a chacun, principale- ment au p&e, de trouver sa place, de reinventer la patemite. Si la tache est difficile pour l’homme, elle l’est tout autant pour le praticien. Joel Dor, psychanalyste et universitaire nous invite ici 21 une lecture Cpuree de cette question fondamentale pour le developpement du sujet : Qu’est-ce qu’un p&e ? Apparemment simple, la reponse n’en demeure pas moins des plus complexes. Joel Dor la saisit a juste titre sous son aspect le plus constituant pour le sujet humain : sous l’angle du pere symbolique.

Progressivement, il nous convie a penser que c’est autour de la fonction symbolique que s’institue, ou non, la place d’un p&e. 11 analyse la maniere dont se met en place cette fonction symbolique et oti elle peut Cchouer. Ainsi, en developpant et en articulant l’angle N normal )> et l’angle << pathologique B de la fonction symbolique du pere, l’auteur nous offre un Cclairage finement men6 de la question paternelle.

Differenciant les trois p&es (reel, imaginaire et symbolique), le retour au per-e originel dont Freud parle dans Totem et Tubou est incontournable, puisque pour Joel Dor le pbre est << un operateur symbolique an-historique >>.

Le pttre que nous cotoyons n’est qu’une reference, <c un vecteur >> ou encore N un ambassadeur B de ce pbre des origines, pbre mythique de l’origine de l’homme et de l’humanite.

Jo61 Dor revient done a l’articulation nature%ulture, pour souligner ce que LCvi- Strauss mit en avant : l’universalite de la prohibition de l’inceste qui constitue le passage de la nature a la culture. Le pere symbolique &ant en charge de