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De l’insécurité existentielle De l’insécurité existentielle à la à la
liberté d’êtreliberté d’êtreProcessus d’actualisation Processus d’actualisation
et et essai d’auto-analyseessai d’auto-analyse
Sous la direction de Monsieur E. GalamSous la direction de Monsieur E. Galam
Les questionnements à l’origine de ce Les questionnements à l’origine de ce travailtravail
• Comment se construit notre personnalité ?Comment se construit notre personnalité ?• Sur quoi repose la direction que nous prenons dans Sur quoi repose la direction que nous prenons dans
notre existence ?notre existence ?
• Quelle est l’influence de l’environnement sur Quelle est l’influence de l’environnement sur notre développement ?notre développement ?
• Quelle est notre influence sur cet environnement et Quelle est notre influence sur cet environnement et donc sur notre développement ?donc sur notre développement ?
Les questionnements à l’origine de Les questionnements à l’origine de ce travailce travail
• A la naissance, lorsque nous ne sommes pas encore nos choix, qu’est-ce qui A la naissance, lorsque nous ne sommes pas encore nos choix, qu’est-ce qui se substitut à nous et qui nous sert de boussole interne afin d’évoluer au se substitut à nous et qui nous sert de boussole interne afin d’évoluer au mieux au sein de notre environnement ?mieux au sein de notre environnement ?
• Sur quoi repose l’organisation qui permet de structurer le comportement Sur quoi repose l’organisation qui permet de structurer le comportement capable d’exprimer au plus juste ce qu’éprouve le bébé ?capable d’exprimer au plus juste ce qu’éprouve le bébé ?
• A quelle logique répond cette organisation lorsque l’environnement n’apporte A quelle logique répond cette organisation lorsque l’environnement n’apporte pas satisfaction ? Et comment se défait-elle de ce qu’elle a fait ?pas satisfaction ? Et comment se défait-elle de ce qu’elle a fait ?
Les questionnements en lien avec Les questionnements en lien avec mon histoiremon histoire
• L’impression que le socle sur lequel s’était édifié maL’impression que le socle sur lequel s’était édifié ma
personnalité ne possédait pas de solidité, était rempli de vide.personnalité ne possédait pas de solidité, était rempli de vide.
• Le sentiment d’avoir été pendant des années égaré à Le sentiment d’avoir été pendant des années égaré à l’intérieur de moi-mêmel’intérieur de moi-même
• De n’avoir jamais vraiment pu décider de mes choixDe n’avoir jamais vraiment pu décider de mes choix
Les questions soulevées:Les questions soulevées:
• Si ce n’est pas moi qui décidait: qui décidait pour moi ?Si ce n’est pas moi qui décidait: qui décidait pour moi ?
• A partir de quels critères ?A partir de quels critères ?
Deux expériences majeures: Deux expériences majeures: 1. L’autorité du savoir 1. L’autorité du savoir (la psychanalyse)(la psychanalyse) 2. L’autorité de mon expérience 2. L’autorité de mon expérience (l’A.C.P)(l’A.C.P)
• De la rencontre du savoir qui reconstruitDe la rencontre du savoir qui reconstruit
• A la rencontre du construit de mon savoirA la rencontre du construit de mon savoir
L’efficacité de la théorie psychanalytique repose sur la proximité existant entre le vécu de la personne et l’interprétation qu’en fait la théorie. Sa faiblesse dans le fait que cette justesse n’est pas le fruit de la personne mais de l’expert.
Elle permet à la personne de se découvrir comme digne de confiance, porteuse de capacités à se comprendre et à changer ce qui la fait souffrir dans la mesure ou peut s’éprouver au sein du travail thérapeutique l’expérience de qui elle est vraiment à partir de son histoire et de comment elle s’est construite.
Le décryptage singulier de mon Le décryptage singulier de mon expérienceexpérience
• La lecture de mon expérience, sans filtre ni interprétation, m’a amené à La lecture de mon expérience, sans filtre ni interprétation, m’a amené à découvrir le côté profondément positif et sage de mon découvrir le côté profondément positif et sage de mon organisme.organisme.
• Ce qui pouvait être considéré comme mauvais, immoral, dangereux Ce qui pouvait être considéré comme mauvais, immoral, dangereux s’avérait être des modes d’organisation capables de maintenir l’intégrité de s’avérait être des modes d’organisation capables de maintenir l’intégrité de ma personne et la préservation de mon noyau monadique.ma personne et la préservation de mon noyau monadique.
• La violence, la souffrance, l’imaginaire, n’étaient plus des comportements La violence, la souffrance, l’imaginaire, n’étaient plus des comportements asociaux, inadaptés...., mais quelque chose ayant une fonction plus asociaux, inadaptés...., mais quelque chose ayant une fonction plus complexe: continuer à produire de l’envie de vivre malgré l’hostilité de complexe: continuer à produire de l’envie de vivre malgré l’hostilité de l’environnementl’environnement
Le décryptage singulier de mon Le décryptage singulier de mon expérienceexpérience
• Découvrir que derrière tout comportement il y a un besoin Découvrir que derrière tout comportement il y a un besoin qui tente de trouver satisfactionqui tente de trouver satisfaction
• Qu’en redevenant propriétaire de mon expérience, je peux à nouveau ré-Qu’en redevenant propriétaire de mon expérience, je peux à nouveau ré-agencer la logique de mon comportement à partir agencer la logique de mon comportement à partir de mon histoire, de mon vécu et de comment je de mon histoire, de mon vécu et de comment je me suis construit. me suis construit.
• Le comportement n’est plus regardé à partir de ce qu’il produit mais à Le comportement n’est plus regardé à partir de ce qu’il produit mais à partir de ce qu’il tente d’atteindre. partir de ce qu’il tente d’atteindre.
Le construit théoriqueLe construit théorique
La première étape: la venue au monde La première étape: la venue au monde
• De la naissance biologique:De la naissance biologique:– Le corps sort d’un corpsLe corps sort d’un corps
• A la naissance relationnelleA la naissance relationnelle– Besoin de l’autre pour activer le désir de vivre, de ressentir et construire du Besoin de l’autre pour activer le désir de vivre, de ressentir et construire du
sens, de communiquer, d’échanger.... sens, de communiquer, d’échanger....
Deuxième étape: La rencontre Deuxième étape: La rencontre avec le dehorsavec le dehors
• Comme rupture de la première clôture opérationnelle tournant sur elle-Comme rupture de la première clôture opérationnelle tournant sur elle-mêmemême
• Et processus d’activation du système percepto-sensitif lui permettant un Et processus d’activation du système percepto-sensitif lui permettant un début de communication entre son dedans et le dehors. début de communication entre son dedans et le dehors.
La problématiqueLa problématique
• A la naissance, le bébé est son expérience: quand il a faim, soif...., il est la faim, il A la naissance, le bébé est son expérience: quand il a faim, soif...., il est la faim, il est la soif. Il est ce qu’il éprouve.est la soif. Il est ce qu’il éprouve.
• Mais, ses besoins : Mais, ses besoins : • Physiologiques: faim, soif, soins.Physiologiques: faim, soif, soins.• Psychologiques: sécurité, présence, contact, relation, considération, accueil...... , il Psychologiques: sécurité, présence, contact, relation, considération, accueil...... , il
ne peut les satisfaire.ne peut les satisfaire.
• Il pourrait facilement resté figé dans un monde intérieur de Il pourrait facilement resté figé dans un monde intérieur de terreur sans l’aide du dehors. Nous pourrions presque dire: terreur sans l’aide du dehors. Nous pourrions presque dire: Qu’il a plus besoin d’autrui qu’il a besoin de lui. Qu’il a plus besoin d’autrui qu’il a besoin de lui.
• C’est au travers de la fonction de contenant psychique que la mère C’est au travers de la fonction de contenant psychique que la mère (le plus souvent) transforme les affects d’angoisse qui assaillent (le plus souvent) transforme les affects d’angoisse qui assaillent le bébé en sensations apaisantes et sécurisantes qui progressivement le bébé en sensations apaisantes et sécurisantes qui progressivement lui permettront de se familiariser avec son environnement.lui permettront de se familiariser avec son environnement.
La problématiqueLa problématique
• Ce qu’il est peut devenir un poids en fonction du comportement de Ce qu’il est peut devenir un poids en fonction du comportement de l’environnement au sein duquel le bébé va évoluer.l’environnement au sein duquel le bébé va évoluer.
• En effet, selon s’il obtiendra satisfaction ou pas il sera contraint de se En effet, selon s’il obtiendra satisfaction ou pas il sera contraint de se modéliser aux exigences du dehors. Son organisme va s’adapter afin de modéliser aux exigences du dehors. Son organisme va s’adapter afin de continuer à évoluer et grandir au sein de cet environnement hostile. continuer à évoluer et grandir au sein de cet environnement hostile. D’internalisée, la perception de ses besoins va se conformiser au dehors, elle D’internalisée, la perception de ses besoins va se conformiser au dehors, elle va s’externaliser, ce qui donnera à la perception interne un caractère va s’externaliser, ce qui donnera à la perception interne un caractère contraignant de par le sentiment de non satisfaction qu’elle génère comme contraignant de par le sentiment de non satisfaction qu’elle génère comme résultat. Son éprouvé deviendra le principal obstacle à la satisfaction de son résultat. Son éprouvé deviendra le principal obstacle à la satisfaction de son besoin d’aimer et d’être aimé.besoin d’aimer et d’être aimé.
La problématiqueLa problématique
• Car il semblerait qu’un des besoin vital soit le besoin de considération, de Car il semblerait qu’un des besoin vital soit le besoin de considération, de se sentir aimé pour ce qu’il est, d’avoir le sentiment d’être là pour se sentir aimé pour ce qu’il est, d’avoir le sentiment d’être là pour quelqu’un.quelqu’un.
• Si cela n’est pas le cas, il en arrivera à penser que cela est Si cela n’est pas le cas, il en arrivera à penser que cela est de sa faute, quelque chose en lui n’est pas bon, mauvais. de sa faute, quelque chose en lui n’est pas bon, mauvais. C’est ce qui l’amènera à se distancier de son expérience, à C’est ce qui l’amènera à se distancier de son expérience, à ne lui accorder aucune valeur, voir à s’en méfier, à essayer ne lui accorder aucune valeur, voir à s’en méfier, à essayer de toujours mieux correspondre aux injonctions du dehors et de toujours mieux correspondre aux injonctions du dehors et donc de faire taire son dedans.donc de faire taire son dedans.
• L’état d’incongruence prend sa source dans la distance qui L’état d’incongruence prend sa source dans la distance qui est ressentie entre l’expérience organismique et la manière est ressentie entre l’expérience organismique et la manière dont la personne la vit.dont la personne la vit.
La problématiqueLa problématiqueLes besoins vitauxLes besoins vitaux
• Au-delà de son état de dépendance, il semblerait que l’être humain soit Au-delà de son état de dépendance, il semblerait que l’être humain soit déchiré entre deux exigences en apparence opposées et ce, dés la naissance:déchiré entre deux exigences en apparence opposées et ce, dés la naissance:– Le besoin de sécuritéLe besoin de sécurité– Le désir d’autonomieLe désir d’autonomie– Nous pourrions nous appuyer sur la pyramide de Maslow pour asseoir notre Nous pourrions nous appuyer sur la pyramide de Maslow pour asseoir notre
propos:propos:– les besoins d’épanouissementles besoins d’épanouissement
– les besoins de reconnaissance,les besoins de reconnaissance,– les besoins d’appartenance,les besoins d’appartenance,
– les besoins de sécurité,les besoins de sécurité,– les besoins vitaux.les besoins vitaux.
• Comme si, paradoxalement, l’antagonisme de ces deux forces étaient Comme si, paradoxalement, l’antagonisme de ces deux forces étaient indispensables pour activer la singularité de la personne en devenir:indispensables pour activer la singularité de la personne en devenir:– Sécurité = potentialité ( peur, angoisse face au ressenti de ce qui est là)Sécurité = potentialité ( peur, angoisse face au ressenti de ce qui est là)– Autonomie = actualisation ( dépassement de l’angoisse et réalisation)Autonomie = actualisation ( dépassement de l’angoisse et réalisation)
La problématique La problématique Triste constat en apparenceTriste constat en apparence
• Dépendance face au dehorsDépendance face au dehors• Besoin de sécuritéBesoin de sécurité• Désir d’autonomieDésir d’autonomie• C’est tiraillé entre ces trois réalités que le petit d’homme C’est tiraillé entre ces trois réalités que le petit d’homme
rentre en contact avec son environnement. rentre en contact avec son environnement.
• Freud lui disait que le moi avait trois maitres à servir (le monde extérieur, Freud lui disait que le moi avait trois maitres à servir (le monde extérieur, le ça et le surmoi) le ça et le surmoi)
La problématiqueLa problématique
• A partir de ce survol, comment permettre à la personne de redevenir A partir de ce survol, comment permettre à la personne de redevenir propriétaire de son expérience?propriétaire de son expérience?
• Et comment, à partir de la rupture de la représentation de son expérience, Et comment, à partir de la rupture de la représentation de son expérience, dépasser cet état de transition au sein duquel la personne ne se sait pas et dépasser cet état de transition au sein duquel la personne ne se sait pas et donc, espérer un hypothétique devenir ?donc, espérer un hypothétique devenir ?
L’hypothèse: L’hypothèse: Une force mystérieuse?Une force mystérieuse?
• Qu’est-ce qui nous pousse à être?Qu’est-ce qui nous pousse à être?• A tenir malgré l’adversité de l’environnement?A tenir malgré l’adversité de l’environnement?• A nous orienter en fonction de nos besoins, mais aussi de nos A nous orienter en fonction de nos besoins, mais aussi de nos
égarements, de nos démissions existentielles.... égarements, de nos démissions existentielles.... • Quelle est cette force gravitationnelle interne qui maintient le Quelle est cette force gravitationnelle interne qui maintient le
sentiment d’unité malgré l’éclatement de notre sentiment d’unité malgré l’éclatement de notre personnalité?personnalité?
• Quelle est cette logique, qui sans lutter contre nous, refuse de participer à ce que Quelle est cette logique, qui sans lutter contre nous, refuse de participer à ce que le dehors a fait et fait de nous?le dehors a fait et fait de nous?
• Qu’est-ce qui me permet de dire: là c’est moi, je me reconnais et là ce n’est pas Qu’est-ce qui me permet de dire: là c’est moi, je me reconnais et là ce n’est pas moi, c’est le dehors?moi, c’est le dehors?
L’hypothèse de la tendance actualisanteL’hypothèse de la tendance actualisante
• Certains l’appellent force de vie, élan vital.... Est-ce l’Eros freudien, la Certains l’appellent force de vie, élan vital.... Est-ce l’Eros freudien, la pulsion de vie ? Pourquoi pas.pulsion de vie ? Pourquoi pas.
• Quelle est sa fonction?Quelle est sa fonction?– Maintenir, actualiser et rehausser le moi engagé dans son expérience.Maintenir, actualiser et rehausser le moi engagé dans son expérience.
– Favoriser l’actualisation des potentialités de la personne à partir de son milieuFavoriser l’actualisation des potentialités de la personne à partir de son milieu
• Sa finalité? Sa finalité? – La préservation de ce que nous appelons le noyau monadiqueLa préservation de ce que nous appelons le noyau monadique
– La perpétuation de l’espèceLa perpétuation de l’espèce
• Ses moyens?Ses moyens?– Une capacité créatrice de dialectisation des besoins internes et des affordances Une capacité créatrice de dialectisation des besoins internes et des affordances
externes en lien permanent avec sa fonction et sa finalité.externes en lien permanent avec sa fonction et sa finalité.
L’hypothèse de la tendance actualisanteL’hypothèse de la tendance actualisante
• Elle est l’énergie au service du moi:Elle est l’énergie au service du moi:– Porteuse d’une tendance directionnelle en lien avec les Porteuse d’une tendance directionnelle en lien avec les
potentialités de la personne, elle maintient une sorte de potentialités de la personne, elle maintient une sorte de lien diffus avec l’expérience organismique.lien diffus avec l’expérience organismique.
• Le moi est la structure perceptuelle, la direction.Le moi est la structure perceptuelle, la direction.– Synthèse de l’ensemble des expériences vécues par la Synthèse de l’ensemble des expériences vécues par la
personne, sa direction découle de comment ces expériences personne, sa direction découle de comment ces expériences ont intégrées ou pas la structure du moi.ont intégrées ou pas la structure du moi.
– La conjonction du facteur dynamique de la tendance actualisante La conjonction du facteur dynamique de la tendance actualisante avec l’émergence de la dimension régulatrice du moi donne avec l’émergence de la dimension régulatrice du moi donne naissance au comportement.naissance au comportement.
• Vu sous cet angle, le comportement est une tentative Vu sous cet angle, le comportement est une tentative téléologique de l’organisme de satisfaire ses besoins.téléologique de l’organisme de satisfaire ses besoins.
L’autopoïèseL’autopoïèse
• « « Que je fasse ou que je ne fasse pas, il advient toujours quelque chose de Que je fasse ou que je ne fasse pas, il advient toujours quelque chose de moi qui me devientmoi qui me devient ». ».
• Les êtres vivants sont caractérisés par le fait qu'ils sont continuellement en Les êtres vivants sont caractérisés par le fait qu'ils sont continuellement en train de s'auto-produire. Ce système d'organisation est autopoïétique. Ce train de s'auto-produire. Ce système d'organisation est autopoïétique. Ce qui caractérise les êtres vivants, c'est que leur organisation est telle que leur qui caractérise les êtres vivants, c'est que leur organisation est telle que leur seul produit est eux-mêmes, et l'absence de séparation entre le producteur seul produit est eux-mêmes, et l'absence de séparation entre le producteur et le produit. L'être et le faire d'une unité autopoïétique sont inséparables, et le produit. L'être et le faire d'une unité autopoïétique sont inséparables, et c'est là leur mode particulier d'organisation.et c'est là leur mode particulier d'organisation.
F. VarelaF. Varela
L’autopoïèseL’autopoïèse
• Si nous nous référons à ce concept, nous pouvons considérer que selon Si nous nous référons à ce concept, nous pouvons considérer que selon comment nous nous percevons, nous agirons à partir de cette perception et comment nous nous percevons, nous agirons à partir de cette perception et nos actes seront colorés par cette dernière.nos actes seront colorés par cette dernière.
• C’est une clôture opérationnelle qui porte en elle une certaine sagesse:C’est une clôture opérationnelle qui porte en elle une certaine sagesse:– Je ne fais pas plus que ce qui risquerait de me déstabiliser. Je ne fais pas plus que ce qui risquerait de me déstabiliser. Varela définie la Varela définie la
clôture opérationnelle comme la manière par laquelle l'organisme maintient les clôture opérationnelle comme la manière par laquelle l'organisme maintient les processus qui le configurent comme entité autonome.processus qui le configurent comme entité autonome.
• Pour Varela, la connaissance n'est pas forcément un miroir de la nature. Pour Varela, la connaissance n'est pas forcément un miroir de la nature. Mais pour lui, il est essentiel de s'interroger sur le phénomène de Mais pour lui, il est essentiel de s'interroger sur le phénomène de l'l'interprétationinterprétation, dans lequel il y a une réciprocité causale circulaire entre , dans lequel il y a une réciprocité causale circulaire entre action et savoir, entre celui qui sait et ce qui est su. action et savoir, entre celui qui sait et ce qui est su.
L’énactionL’énaction
• La cognition ne doit plus fonctionner en référence à un monde extérieur La cognition ne doit plus fonctionner en référence à un monde extérieur préexistant : nous n’apprenons pas le monde qui nous entoure, nous nous préexistant : nous n’apprenons pas le monde qui nous entoure, nous nous découvrons en découvrant le monde qui se fait en même temps qu’il nous découvrons en découvrant le monde qui se fait en même temps qu’il nous fait.fait. Et, par un effet de feed-back, ce monde créé vient, en retour, Et, par un effet de feed-back, ce monde créé vient, en retour, imprégner l’acte cognitif. imprégner l’acte cognitif.
• La cognition et le monde perçu deviennent donc indissociables, et c’est ce La cognition et le monde perçu deviennent donc indissociables, et c’est ce couplage qui fait émerger la signification. Nous pouvons à partir de là couplage qui fait émerger la signification. Nous pouvons à partir de là imaginer l’éventail des possibles qui s’ouvrent à la personne, mais aussi imaginer l’éventail des possibles qui s’ouvrent à la personne, mais aussi concevoir la réductibilité dans laquelle peut nous enfermer la conception concevoir la réductibilité dans laquelle peut nous enfermer la conception d’un monde prédéfini, avec son cadre, lié à une histoire personnelle de d’un monde prédéfini, avec son cadre, lié à une histoire personnelle de laquelle nous ne pouvons nous extirper.laquelle nous ne pouvons nous extirper.
Se réapproprier son expérienceSe réapproprier son expérience
• Nous ne sommes pas condamnés à nous adapter du mieux possible à un Nous ne sommes pas condamnés à nous adapter du mieux possible à un monde déjà-là, mais à découvrir que cette perception du monde est la monde déjà-là, mais à découvrir que cette perception du monde est la prison que nous avons construit à partir des croyances, des injonctions prison que nous avons construit à partir des croyances, des injonctions extérieures, des démissions nécessaires de soi et qu’il nous faut extérieures, des démissions nécessaires de soi et qu’il nous faut abandonner les représentations que nous nous en sommes faits. abandonner les représentations que nous nous en sommes faits.
• Nous pourrions dire que nous opérons une réduction phénoménologique en Nous pourrions dire que nous opérons une réduction phénoménologique en pensant que ce que nous percevons de notre monde est le monde, sans plus pensant que ce que nous percevons de notre monde est le monde, sans plus de possibilités que ce qui en émerge, nous privant à partir de là de de possibilités que ce qui en émerge, nous privant à partir de là de l’influence qui peut être la notre d’agir sur le cours des événements.l’influence qui peut être la notre d’agir sur le cours des événements.
Le postulat de notre hypothèseLe postulat de notre hypothèse
• Il n’y a pas de fond mauvais ou bon chez la personne, elle devient ce qui Il n’y a pas de fond mauvais ou bon chez la personne, elle devient ce qui lui arrive au contact de son environnement. Ce qui semble évident c’est lui arrive au contact de son environnement. Ce qui semble évident c’est son besoin d’autrui pour tendre à un développement optimal.son besoin d’autrui pour tendre à un développement optimal.
• Plus elle peut se référer à son expérience et plus elle peut faire confiance à Plus elle peut se référer à son expérience et plus elle peut faire confiance à la personne qu’elle est.la personne qu’elle est.
L’autorité de mon expérienceL’autorité de mon expérience
• Il nous semble que ce qui fait défaut à la personne c’est son impossibilité Il nous semble que ce qui fait défaut à la personne c’est son impossibilité de faire coïncider ce qu’elle ressent avec ce qu’elle perçoit et en exprime de faire coïncider ce qu’elle ressent avec ce qu’elle perçoit et en exprime L’état d’incongruence fait souffrir parce que sa présence signifie L’état d’incongruence fait souffrir parce que sa présence signifie l’émergence, dans le champ de la conscience, d’expériences douloureuses l’émergence, dans le champ de la conscience, d’expériences douloureuses qui n’ont pas pu intégrer la structure du moi. qui n’ont pas pu intégrer la structure du moi.
• Cette dissonance entre ce qui est vécu et ce que la personne croit vivre Cette dissonance entre ce qui est vécu et ce que la personne croit vivre devient source de désordres et d’incohérences. devient source de désordres et d’incohérences.
L’autorité de mon expérienceL’autorité de mon expérience
• Il nous semble possible d’envisager que la souffrance puisse être Il nous semble possible d’envisager que la souffrance puisse être considérée comme la forme même du développementconsidérée comme la forme même du développement, ce qui , ce qui pourrait amener la personne à s’en servir comme d’un tremplin pourrait amener la personne à s’en servir comme d’un tremplin pour passer à une nouvelle étape de croissance. pour passer à une nouvelle étape de croissance.
• Nous pourrions dire aussi que l’apparition de la crise est l’expression d’une Nous pourrions dire aussi que l’apparition de la crise est l’expression d’une certaine liberté de notre organisme à refuser une soumission aux exigences certaine liberté de notre organisme à refuser une soumission aux exigences du dehors, liberté certes paradoxale dans la mesure où elle semble réduire du dehors, liberté certes paradoxale dans la mesure où elle semble réduire la capacité d’action de la personne. Mais c’est dans ce refus de cautionner la capacité d’action de la personne. Mais c’est dans ce refus de cautionner une direction non choisie, de fuite voire d’égarement que l’organisme une direction non choisie, de fuite voire d’égarement que l’organisme exprime sa liberté de dire non, au travers de la désorganisation que exprime sa liberté de dire non, au travers de la désorganisation que représente la crise. Toute la question étant: comment me faire confiance?représente la crise. Toute la question étant: comment me faire confiance?
La confiance comme support La confiance comme support de la relationde la relation
• La confiance qui accepte la part d’incertitude et qui laisse à l’autre l’entière liberté La confiance qui accepte la part d’incertitude et qui laisse à l’autre l’entière liberté de choisir ce qu’il fera de la confiance accordée.de choisir ce qu’il fera de la confiance accordée.
• Accepter que son choix puisse inclure le mensonge et la trahison Accepter que son choix puisse inclure le mensonge et la trahison comme la loyauté et l’honnêteté et que lui seul se déterminera à comme la loyauté et l’honnêteté et que lui seul se déterminera à partir de ce qui lui semble le plus juste pour lui. Faire confiance partir de ce qui lui semble le plus juste pour lui. Faire confiance tout en acceptant que le mensonge et la trahison puissent cohabiter tout en acceptant que le mensonge et la trahison puissent cohabiter avec l’honnêteté et la loyauté et que si le choix du mensonge peut se avec l’honnêteté et la loyauté et que si le choix du mensonge peut se réaliser, c’est considérer que seule la personne peut l’écarter et elle seule. réaliser, c’est considérer que seule la personne peut l’écarter et elle seule.
• Ce choix de reconnaître l’autre comme maître de la situation, comme être libre de Ce choix de reconnaître l’autre comme maître de la situation, comme être libre de ses choix à partir de lui-même, me fait perdre ma position de calculateur perspicace ses choix à partir de lui-même, me fait perdre ma position de calculateur perspicace et c’est dans ce renversement des rôles que la confiance que j’accorde à autrui et c’est dans ce renversement des rôles que la confiance que j’accorde à autrui prend toute sa valeur. Je m’abandonne à sa décision et je le rends maître du jeu. prend toute sa valeur. Je m’abandonne à sa décision et je le rends maître du jeu.
