des métiers qui voient loin · 2018. 7. 25. · Choisir la maçonnerie et la construction béton armé, c’est choisir un secteur… 1 qui propose des emplois variés et de nombreuses

des métiers qui voientloin

Maçonnerie et construction béton armé

Maçonnerie et construction

béton armé

342 000 SALARIÉS ET 115 000 ARTISANS

43 milliards d’euros de CA

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des métiers qui voient loin

Choisir la maçonnerie et la construction béton armé,

c’est choisir un secteur…

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qui propose des emplois variés et de nombreuses possibilités d’évolution.

C’est pour construire nos logements, nos bureaux, nos équi-pements publics, nos enceintes sportives bref, notre cadre de vie, que les femmes et les hommes de la maçonnerie et de la construction béton armé œuvrent chaque jour.

Ils calculent la résistance des structures, organisent les chantiers, supervisent la construction... Ils sont maçons, cof-freurs-bancheurs, dallagistes, carreleurs, spécialistes des enduits ou bien des sols techniques… Ce sont, toutes et tous, des passionnés. Fiers d’être les nouveaux bâtisseurs !

Du CAP au bac + 5 mais aussi en formation continue, une large palette de cursus et de métiers est proposée. Comme le prouvent les témoignages des pages suivantes, chacun peut trouver sa place, s’épanouir et progresser dans le « gros œuvre ». Les possibilités d’évolution sont nombreuses, chef d’équipe, chef de chantier, conducteur de travaux… Et pour-quoi pas créer sa propre entreprise ?

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où la construction durable est une réalité !

Dans le gros œuvre, tous les matériaux sont d’origine minérale : la pierre, le sable, les granulats, l’argile d’où naît la brique, le calcaire dont on fait le ciment…

Et ce n’est pas parce que nos ouvrages sont prévus pour durer plus de 100 ans qu’on ne pense pas au recyclage ! De nombreuses re-cherches ont permis de minimiser les déchets des chantiers, de valoriser le réemploi de nos matériaux voire même d’intégrer ceux d’autres industries comme la sidérurgie.

Aujourd’hui, toute la filière des matériaux d’origine minérale est mo-bilisée pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et améliorer son « bilan carbone ». Pour des constructions saines, performantes et durables.


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où l’on gagne bien sa vie.

Laissons parler les chiffres : en début de carrière, ti-tulaire d’un brevet professionnel de maçonnerie, un jeune embauché touchera un salaire mensuel net de 1 500 euros auxquels s’ajoutent des indemnités de repas et de déplacement.

Deuxième exemple : le salaire mensuel brut d’un tech-nicien d’études de prix avec cinq ans d’expérience atteint 2 800 euros. Troisième exemple : un chef de chantier avec 10 ans d’expérience peut prétendre à

3 300 euros. S’y ajoutent les primes éventuelles et les avantages en nature (voiture de fonction, téléphone et ordinateur portable…). Et surtout, cette filière per-met à un compagnon de devenir chef de chantier, puis conducteur de travaux et pourquoi pas, de créer sa propre entreprise plus tard.

Alors oui, dans la maçonnerie et la construction bé-ton armé, on peut faire carrière en gagnant correc-tement sa vie !

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où l’on ne s’ennuie pas !

Chaque nouveau projet de construction est une nou-velle aventure ! Chaque chantier de maçonnerie et de construction béton armé apporte son lot de défis techniques, de casse-têtes logistiques, d’organisa-tion à optimiser… Pas un jour ne ressemble au pré-cédent !

Que l’on préfère travailler seul ou en équipe, être spécialisé ou polyvalent, en préparation de chan-tier ou sur le site de construction… il y a forcément un métier de la maçonnerie et de la construction béton armé qui convient. Les femmes et les hommes de la maçonnerie et du gros œuvre ont tous en com-mun la fierté de l’ouvrage bâti.

De nombreuses possibilités d’évolution

CHEF D’ÉQUIPE, CHEF DE CHANTIER,

CONDUCTEUR DE TRAVAUX…

Et pourquoi pas créer sa propre entreprise ?

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où les conditions de travail sont en constante amélioration.

Grâce à la généralisation des moyens de levage et à la mé-canisation des tâches, les conditions de travail sur les chan-tiers de maçonnerie et de construction béton armé s’amé-liorent constamment.

Les minipelles et les robots télécommandés s’occupent des démolitions pénibles. Les grues et chariots télescopiques amènent les matériaux à pied d’œuvre.

Ces matériaux sont plus légers, moins encombrants, plus faciles à manipuler et à installer… Les équipements de pro-tection individuelle ne cessent de gagner en efficacité et en confort.

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qui pèse lourd !

La maçonnerie et la construction béton armé sont les principales composantes du « gros œuvre » du bâtiment. Elles représentent un tiers de l’activité totale du bâti-ment. La maçonnerie et la construc-tion béton armé, ce sont 342 000 salariés et 115 000 artisans pour un chiffre d’affaire de 43 milliards d’euros (HT).




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où se marient savoir-faire traditionnels et technologies

de pointe.

Jour après jour, les savoir-faire tra-ditionnels de la maçonnerie et de la construction béton armé intègrent les nouvelles technologies. Le nu-mérique bouleverse les usages. Pour un bâtiment neuf, on peut aujourd’hui « construire avant de construire ». En jouant avec l’ava-tar numérique du projet, on peut mieux organiser le chantier, affiner les plannings de réalisation…

Sur le chantier, les plans papier cèdent peu à peu leurs place aux tablettes et autres « armoires à plans numériques ». On passe de la 2D à la 3D. Les applications smart-phones se multiplient, les produits sont connectés…

Déjà, les casques de réalité augmen-tée permettent de guider les profes-sionnels sur le chantier et de vérifier la bonne exécution des travaux !

Tous les métiers de la maçonnerie et du gros œuvre sont concernés par cette (r)évolution ! Des outils virtuels pour pérenniser des sa-voir-faire bien réels !

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Maçon/neEn équipe, il réalise la structure du bâtiment : les fondations, les murs et les planchers soit par assemblage d’éléments (blocs de béton, briques, pierre, éléments préfabriqués) soit par cou-lage de béton. Son activité est très diversifiée. Il réalise égale-ment des enduits de façades. Il peut aussi intervenir pour ré-nover des bâtiments existants.

Les évolutions technologiques permettent l’utilisation de ma-tériaux toujours plus légers et la mécanisation des chantiers (levage, manutention).

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Diplômes

CAP Maçon (niveau V)

BP Maçon (niveau IV)

Bac pro Technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre (niveau IV)

Bac pro Interventions sur le patrimoine bâti option maçonnerie (niveau IV)

Certificats de qualification professionnelle

Ouvrier professionnel en pierre sèche

Maçon du patrimoine (Compagnon professionnel)

Certificat de maîtrise professionnelle maçonnerie gros œuvre (chef d’équipe/ maître ouvrier)

Titres professionnels

Maçon (niveau V)

Maçon du bâti ancien (niveau V)

Chef d’équipe gros œuvre (niveau IV)

Constructeur/trice béton arméIl est spécialisé dans l’édification de l’ossature de bâtiments en béton armé. Il lit les plans, évalue les quantités nécessaires de matériaux, planifie ses tâches. Il procède au coffrage et au dé-coffrage des ouvrages, à la fabrication et à la mise en place des armatures et du béton. Il pose également les éléments préfabriqués.Le constructeur béton armé travaille en équipe.


Diplômes

CAP Constructeur en béton armé du bâtiment (niveau V)



Coffreur bancheur (niveau V)

Chef d’équipe gros œuvre (niveau IV)

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Tailleur/se de pierre

Il tire le meilleur parti d’un bloc de pierre. En atelier, il trace les croquis des élé-ments à tailler, il débite les blocs de pierre, puis il réalise la taille. Sur chantier, il restaure les éléments de pierre déjà en place ou pose ceux réa-lisés en atelier. Il emploie les outils traditionnels mais aussi des robots à découper….

Diplômes

CAP Tailleur de pierre (niveau V)

BP Métiers de la pierre (niveau IV)

BP Tailleur de pierre des monuments historiques (niveau IV)


Tailleur de pierre (niveau V)

Grutier/èreDu haut de sa cabine, il communique avec les chefs d’équipe par radio pour approvisionner en matériaux les différentes parties du chantier : coffrages-outils, bennes remplies de bé-ton, éléments préfabriqués… Il distribue les divers matériaux ou éléments préfabriqués nécessaires au chantier.

Il participe au montage et au démontage de la grue et est responsable de l’entretien de sa machine.

Son rôle est indispensable dans le bon déroulement et la sé-curité du chantier.

Diplômes

CAP Conducteur d’engins : travaux publics et carrières (niveau V)


Conducteur de grues à tour (niveau V)

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Sébastien Cerclet (Entreprise Art Bati, Ille-et-Vilaine)

Quel est votre parcours ?

Après avoir obtenu une licence de génie civil à l’IUT de Rennes pour être conducteur de travaux, j’ai intégré une entité de gestion de matériel chez un major du BTP, en région pari-sienne. J’y suis devenu responsable commer-cial et j’ai commencé à me familiariser avec les méthodes de travaux grâce à son bureau d’études. Je suis ensuite devenu responsable du secteur Grand Ouest chez un industriel du coffrage.

L’un de mes clients maçons voulait trans-mettre son entreprise à quelqu’un de motivé qui sache gérer une équipe de 30 salariés. J’ai relevé le défi, en rachetant la société Art Bati, après m’être assuré de sa santé financière grâce aux services d’un bon expert-comp-table.

Quel bilan faites-vous de votre parcours ?

Dix ans plus tard, je dirige toujours 30 salariés. En privilégiant les techniques innovantes et l’apprentissage, nous construisons ensemble de très beaux bâtiments dans le bassin ren-nais, et j’en suis très fier.

Fabien Poncet (Entreprise Brosse, Loire)


J’ai effectué un CAP maçon après le collège puis un Brevet Professionnel (BP) maçon à Saint–Etienne tout en travaillant en alternance dans l’entreprise Brosse. Quand je suis sorti du BP, j’ai travaillé comme ouvrier. C’est vrai que c’est en commençant à travailler sur les chantiers que j’ai appris le plus et ça m’a permis de progresser rapidement jusqu’à ce que je sois nommé chef de chantier au bout de 5 ans. Depuis, j’encadre une dizaine d’ouvriers par chantier et ça peut aller jusqu’à 20 compagnons.

Nous sommes plutôt spécialisés dans les bâtiments de logements collectifs ou de bureaux en béton banché de 4 ou 5 étages et pouvant aller jusqu’à 7 étages. De mon expérience de plus de 15 ans, j’ai déjà constaté que le matériel avait bien évolué. Les banches (moules) sont de plus en plus faciles à ma-nipuler et la sécurité est devenue une priorité.

J’aime mon métier car je suis plutôt quelqu’un de ter-rain, je travaille au grand air et je suis bien rémunéré.

Et à l’avenir ?

J’envisage, pourquoi pas, de devenir conducteur de travaux et j’espère que mes enfants rejoindront un jour la grande famille du bâtiment !

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Chef de chantier

Chef d’entreprise


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Diane Durand (Entreprise Durand et Fils, Pyrénées-Orientales)


Mon père est maçon, et même si j’ai toujours aimé le monde du bâtiment dans lequel il évoluait, je ne me destinais pas à ces métiers. J’ai passé un bac Sciences et Technologies de Laboratoire puis un DUT dans la filière agroalimentaire à Montpellier. Très vite je me suis orientée vers la qualité et la sécurité et j’ai décidé de m’inscrire dans une école spécialisée en sécurité, environnement et qualité : l’ESEQ.

Tout en préparant ma licence, je me suis aperçue que le sujet de la qualité et de la sécurité concer-nait aussi beaucoup le bâtiment. J’ai donc rejoint

l’entreprise familiale en alternance pour me permettre de poursuivre un master 1 et 2.

Je suis aujourd’hui responsable QSE (Qualité, Sécurité et Envi-ronnement) et je supervise les formations à la sécurité ainsi que l’application du système qualité de l’entreprise. Je suis en étroite relation avec tous les chefs de chantier que nous réu-nissons toutes les semaines. Et, tous les mois, je ré alise des vi-sites de chantiers me per mettant d’échanger sur la sécurité avec l’ensemble des com pagnons. Sans compter les quarts d’heure sécurité que nous organisons toutes les semaines, qui sont au-tant d’occasions de sensibiliser le plus grand nombre de compa-gnons à la démarche QSE.

Je passe beaucoup de temps sur les chantiers afin de proposer des mesures adaptées à chacun

d’eux. Ce qui est intéressant dans le bâtiment c’est que chaque projet est différent. Il n’y a jamais de solutions standard.

J’aime le dialogue avec les salariés qui se fami-liarisent de plus en plus avec les pratiques que j’aide à mettre en place, si bien que ce sont sou-vent eux maintenant, qui me font part de leurs idées pour améliorer leurs conditions de travail. C’est très satisfaisant de constater que mon action a du sens sur les chantiers et de pouvoir mesurer les progrès accomplis. J’ai beaucoup de responsabilités et ça me plaît.

Et à l’avenir ?

J’irai peut-être acquérir de l’expérience dans d’autres entreprises, histoire de parfaire ma for-mation, mais une chose est sûre : j’ai trouvé ma voie dans la qualité et la sécurité !

Responsable QSE

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Chef/fe de chantierIl assure au quotidien l’organi-sation et la bonne exécution des travaux d’un chantier.

Il dirige les équipes, contrôle, coordonne et planifie les tra-vaux. Il assure l’organisation, la gestion et le suivi du chantier. Il veille à l’application des di-rectives, des normes et des règlements, notamment en matière de sécurité.


Diplômes


Bac pro Interventions sur le patrimoine bâti option maçonnerie (niveau IV)

BTS Bâtiment (niveau III)

DUT Génie civil – construction durable (niveau III)

Licences pro (niveau II)

Diplôme d’ingénieur (niveau I)


Assistant chef de chantier gros œuvre (niveau IV)

Chef de chantier gros œuvre (niveau III)

Conducteur/trice de travaux

Il est responsable de l’exé-cution des travaux, du res-pect des délais et de la qua-lité de l’ouvrage, d’un ou de plusieurs chantiers. C’est un manager qui encadre un ou

plusieurs chefs de chantier. C’est un homme de contact, en relation permanente avec les clients, les architectes, les bureaux d’études et les four-nisseurs.

Diplômes



Licence (niveau II)

Master (niveau I)



Conducteur de travaux du bâtiment (niveau III)

Certificat de qualification professionnelle

Technicien d’études et de chantier option maçonnerie (niveau III ou IV)

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Enduiseur/se de façadeSpécialiste des finitions, il décore, protège, enduit les façades bâties en réhabilita-tion comme en construction neuve.

Il prépare et réalise des tra-vaux de rénovation ou de dé-coration par enduits projetés mécaniquement ou manuel-lement. Il réalise des travaux d’isolation par l’extérieur.

Diplômes

CAP Maçon (niveau V)

Certificat de qualification professionnelle

Enduiseur façadier (Ouvrier professionnel)

Façadier itéiste (Ouvrier professionnel)

Carreleur/se

Il intervient sur le chantier lorsque le gros-œuvre est terminé. Il apporte la touche finale aux sols et aux murs,

en y appliquant des revê-tements faits de matériaux d’une grande diversité (carre-lage, mosaïques, marbres...).

Diplômes

CAP Carreleur-Mosaïste (niveau V)

BP Carreleur-Mosaïste (niveau IV)

BAC PRO Aménagement-Finition (niveau IV)

BTS Aménagement - Finition (niveau III)


Carreleur (niveau V)

DallagisteIl est spécialisé dans la pose de sols industriels en béton. Il intervient dans les grandes surfaces, les parking, les entrepôts... Il n’existe pas de formation initiale spécifique. Les compétences s’acquièrent dans les entreprises spécialisées.

Applicateur/rice de sols coulés en résineIl est spécialisé dans le revê-tement de sols et de murs in-dustriels et agro-alimentaires.

Il met en œuvre le revêtement de sol à base de résine après avoir préparé les supports et procédé aux mélanges de produits à appliquer.

Il n’existe pas de formation initiale spécifique. Les com-pétences s’acquièrent dans les entreprises spécialisées.

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Angleterre et en Italie. L’occasion pour le jeune maçon de constater la diversité des voies offertes par son orientation : « j’ai travaillé en entreprise artisanale, en PME, en filiale de grand groupe. À chaque fois, le métier est différent, les tâches sont va-riées. Mais il y a une constante : le travail en équipe ! » En toute modestie, Romain évoque son « travail de réception » qui valide son entrée chez les Compagnons. « J’ai construit l’escalier de l’Apple Store de Singapour. Un ouvrage intéressant en pierre de Castagna ». Un ouvrage inté-ressant effectivement. Dont Apple précise qu’il constitue le point d’orgue architectu-ral du lieu… Modeste on vous dit !

Aujourd’hui âgé de 23 ans, Romain parti-cipe à la préparation des candidats aux finales nationales des Olympiades des Métiers. Une compétition qu’il connaît bien : en 2017, il a remporté l’épreuve de maçonnerie à Bordeaux avant d’aller conquérir un médaillon d’excellence aux finales internationales à Abu Dhabi. « Les Olympiades, c’est une expérience fabu-leuse. Participer à la formation des jeunes candidats, c’est une façon pour moi de rendre ce qu’on m’a donné ».

Et ensuite ?

« Ensuite, je reviendrai progressivement dans le giron familial pour me former à un nouveau métier, celui de chef d’entre-prise ! ».

Romain Michon, maçon

Qu’est-ce qui pousse un adoles-cent à commencer un apprentis-sage chez les Compagnons du Devoir à 14 ans ?

« Le besoin d’entrer dans le concret, l’envie de diversifier les expériences et peut-être aussi la sensation de partir à l’aventure » analyse Romain Michon. Sans oublier la famille, qui encourage sans réserves son orientation. « Je ne doutais pas du soutien de mes proches. Mon grand-père et mon oncle ont une en-treprise dans le bâtiment, j’ai mis très tôt les pieds sur les chantiers ».

À 17 ans, Romain Michon débute son « tour de France », le parcours de forma-tion des Compagnons. En France d’abord, à Rennes, Castres, Strasbourg, Le Mans, Paris et Marseille ; à l’étranger aussi, en

« J’ai construit l’escalier de l’Apple Store

de Singapour »


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Frédéric Miquet (PDG de ESBTP, Sarthe)

Le bâtiment, c’était dans les gènes familiaux ?

Absolument pas. Ni ma mère, ni mon père ne tra-vaillaient dans ce secteur. En sortie de 3e, j’avais besoin de concret. Je me suis alors tourné vers les Compagnons et j’ai choisi la maçonnerie. Je n’y étais pas prédestiné et je n’ai jamais regretté !

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?

Dans le cadre de mon apprentissage, j’ai intégré divers types d’entreprises et c’est en côtoyant leurs dirigeants que le virus de l’entreprenariat m’a piqué. Les choses sérieuses ont commen-cé lorsque j’avais 29 ans. À cette époque, j’intègre une entreprise sarthoise spécialisée dans les monuments historiques, en tant que directeur de travaux. L’idée était qu’à terme j’en prenne les rênes. Dans cette optique, j’ai complété ma formation à l’Ecole Supérieure des Jeunes Dirigeants du Bâ-timent (ESJDB). Finalement, je ne suis pas resté dans cette structure mais j’avais toujours l’objec-tif de reprendre une entreprise. L’occasion s’est présentée en 2004 avec la cession de la société ESBTP au Mans. Avec 30 salariés, sa taille était au-delà de mes objectifs initiaux mais le contact avec le cédant a été bon. Je me suis lancé et

aujourd’hui, à 47 ans, j’en suis toujours le P-DG heureux ! La preuve que quand on veut, on peut.

Tout au long de votre parcours, vous vous êtes beaucoup investi dans les Olympiades des Métiers. Pourquoi ?

Je suis très attaché à la transmission des valeurs et des savoir-faire. Mon premier contact avec les Olympiades des Métiers remonte à 1990. Aux finales nationales, je défends alors les couleurs des Pays-de-la-Loire et je termine sur la deuxième marche du podium. Cela m’a permis de participer

à la préparation pour l’international et de découvrir le très haut niveau. Dès l’Olym-piade suivante, j’ai re-signé mais cette fois en tant qu’entraîneur et

expert. Cette fabuleuse expérience m’a conduit aux finales internationales au Canada en 2009, au Royaume-Uni en 2011 puis en Allemagne en 2013. L’aventure aurait pu s’arrêter là mais j’ai finalement “replongé” en 2016 pour organiser la nouvelle épreuve de construction en béton armé et entraîner les candidats français pour la com-pétition internationale d’Abu Dhabi en 2017. Le virus des Olympiades des Métiers, c’est comme celui de l’entreprenariat, on n’en guérit pas fa-cilement !

« Je forme les futurs champions ! »

Entraînés par Frédéric Miquet, Joris Sampayo et Kevin Devos ont représenté pour la première fois la France dans l’épreuve de construction en béton armé aux finales internationales de Worldskills en 2017.

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Ingénieur/e études

Il est en charge des études liées à la construction d’un bâtiment. Il calcule les struc-tures en fonction des charges de l’édifice et de la résistance des matériaux choisis. Il dé-termine les procédés tech-niques, les conditions de ré-alisation… À partir des choix du client ou de l’architecte, il établit les plans d’exécution des travaux. Il peut utiliser une maquette numérique 3D.

S’il effectue son travail en majeure partie au sein de son bureau d’études, il est sou-vent amené à se rendre sur le chantier pour suivre l’évo-lution du projet.

Diplômes



Licence (niveau II)

Master (niveau I)



Dessinateur projeteur en béton armé (niveau III)

Ingénieur/e chargé/e d’affairesIl recherche de nouvelles af-faires, assure la négociation commerciale avec le client et est son interlocuteur tout au long de l’avancement des tra-vaux. Il coordonne l’interven-tion des fournisseurs et des sous-traitants, se charge de la facturation et veille au respect des délais et des coûts.

Diplômes






Chargé d’affaires Bâtiment (niveau III)

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Métreur/se - responsable études de prixIl évalue le coût d’une construction ou d’une réno-vation après avoir examiné le dossier. Il participe à l’éla-boration de propositions en réponse aux appels d’offres. Pour un projet, il définit la quantité et le coût de ma-tériaux et le matériel néces-saires, la main-d’œuvre et établit les devis.

Il assure la préparation et le suivi du chantier ainsi que la gestion du budget alloué. Il peut établir le planning pour la réalisation du chantier. Il peut utiliser des logiciels compatibles avec l’exploita-tion d’une maquette numé-rique 3D.

Diplômes

Bac pro Technicien d’études du bâtiment - option A : études et économie (niveau IV)

BTS Etudes et économie de la construction (niveau III)



Métreur (niveau V)

Technicien d’études du Bâtiment en études de prix (niveau IV)

Technicien métreur en réhabilitation de l’habitat (niveau IV)

Technicien supérieur du Bâtiment en économie de la construction (niveau III)

Responsable Qualité Sécurité EnvironnementIl veille à prévenir les risques sur les chantiers, fait respec-ter la réglementation relative à l’environnement et déter-mine l’ensemble des proces-sus de l’entreprise.

Présent sur le terrain, il anime les groupes chargés d’amé-liorer la qualité et le respect de l’environnement, veille à l’organisation des formations de prévention sécurité...


Diplômes



Licence (niveau II)

Master (niveau I)


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Niveau VCAP

Maçon Tailleur de pierreConducteur d’engins : travaux publics et carrièresCarreleur - Mosaïste

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Année de 3e

Niveau IV BP

Technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre Interventions sur le patrimoine bâti option maçonnerieAménagement - FinitionTechnicien d’études du bâtiment - option A : études et économie

Niveau IVbac STI2D

Architecture et construction

bac général

ApprentissageVous pouvez choisir de vous former à temps plein ou en alternance

Apprentissage ou voie scolaireA temps plein : par la voie scolaire ou universitaire, en lycée, IUT ou école d’ingénieur.Des stages en entreprise sont intégrés aux études.

Voie scolaire ou universitaireEn alternance : avec une partie du temps en établissement de formation et l’autre en entreprise. Ce dispositif est privilégié dans le bâtiment, car les métiers s’apprennent d’abord sur le terrain.

Niveau IVbac pro

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1re année 2e année 3e année

MaçonMétiers de la pierre

Tailleur de pierre des monuments historiques

Carrelage - Mosaïque

Niveau IIIBTS

BâtimentEtudes et économie de la construction Aménagement - Finition

licence licence master

Niveau IIIDUT

Génie civil – construction durable

Niveau IIlicence pro

master pro

prépa / prépa TSI Niveau I ingénieur

Bac +2 Bac +3

Il existe plusieurs voies de formation, par la préparation :• d’un diplôme de l’éducation

nationale• d’un certificat de

qualification professionnelle (CQP) créé sur l’initiative des professionnels

• d’un titre professionnel du ministère du Travail. Certains peuvent être préparés en apprentissage dans un CFA ;

Niveau V

Maçon / Maçon du bâti ancienNiveau IV

Assistant chef de chantier gros œuvre / Chef d’équipe Maçon / Technicien métreur en réhabilitation de l’habitatNiveau III

Chargé d’affaires bâtiment / Chef de chantier gros œuvre / Conducteur de travaux du bâtiment

Titres professionnels pouvant être préparés

en apprentissage

19Bac +5

Union de la maçonnerie et du gros œuvre

7 rue la Pérouse

75784 Paris Cedex 16

www.umgo.ffbatiment.fr

01 40 69 51 59

Les contacts

Sites internetObservatoire prospectif des métiers et des qualifications du BTPwww.metiers-btp.fr

CCCA-BTP, le réseau de l’apprentissagewww.ccca-btp.frwww.apprentissage-btp.com

Centre d’information et de documentation jeunessewww.cidj.com

Guide des métiers et des études du magazine l’Etudiantwww.letudiant.fr

Association nationale pour la formation professionnelle des adulteswww.afpa.fr

FFBFédération française du bâtiment#JaiChoisiLeBatiment www.lebatiment.fr

Union de la maçonnerie et du gros œuvre www.umgo.ffbatiment.fr

UMGOTUTO (Application smartphone)Les bons gestes en maçonnerieumgotuto.com

Twitter @umgoffb

Youtubebatissons TV

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Man

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