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2016LU Edes ormations

du

Guide

La modeest ta passion ?Avec Lisaa,fais-en ton métier !

Projet

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oto:ClémentLemaire

LisaaMode :Classée 4e meilleureécoleprivée françaiseparlesprofessionnels ! *

* Classement L’Etudiant 2015.

Lisaa est la plus grande école d’arts appliqués en France. Elle propose des classes Prépaet Manaa, délivre des titres certifiés par l’État (rncp niveau II) en Stylisme modélismeet Design textile, des Bachelors en Fashion Business et Fashion Tech (nouveauté 2016), ainsiqu’un équivalentMaster en Management pour la Mode & le Luxe. Lisaa est présente à Paris,Nantes, Rennes, Strasbourg & en Inde.

> Prends rendez-vous sur lisaa.com

03LES MÉTIERS DU LUXE

Qu’est-ce que le luxe ?». C’est le titred’une exposition qui a eu lieu en sep-tembre au Victoria and Albert Museumde Londres. Une centaine d’objets ont

été exposés dont une toque en fourrure d’or quia exigé des centaines d’heures de travail. Un objetluxueux est en général coûteux, rare, exigeant entemps, objet de désir et de plaisir. En France, il ala particularité d’être à la fois un art et une indus-trie. Des robes et des bijoux précieux investissentdésormais les musées les plus prestigieux. Cetteannée, Jean-Paul Gaultier a exposé ses robes auGrand Palais. Et Chanel, Vuitton et Saint Laurent

ont tous eu droit à leur rétrospective. Mais le luxe ce sont aussi des voiliers,du champagne et du bon vin, un sac àmain, des produits de beauté, des bijouxou encore un restaurant où un chef renommé s’active en cuisine. C’est uneévidence, dans tous ces domaines, la France tient une place particulière.Notre pays est même leader : les groupes français réalisent près d’un quartdes ventes du secteur et le numéro 1, LVMH, est français. Il faut le reconnaître:notre art de vivre, notre histoire, font rêver les consommateurs du mondeentier, les Chinois en premier lieu. Le luxe est notre pétrole.Pour que cette belle histoire continue, la qualité de nos formations est essen-tielle. C’est notre avenir qui se joue. Nous avons, dans ce numéro, identifiécelles qui pourront vous permettre de travailler dans ce milieu. À noter qu’ilest regrettable que les secteurs où la France est reconnue, comme la mode,l’hôtellerie ou même la bijouterie, soient quasiment absents de l’Université.Parmi toutes les formations concernées, celles liées à l’artisanat tiennent uneplace importante. C’est pourquoi nous avons voulu publier un reportage surune école exceptionnelle : l’Ecole de la bijouterie joaillerie (BJOP). Cetteannée, Nicolas Marischael, orfèvre et ancien élève de l’école, a reçu le prixLiliane Bettencourt pour l’intelligence de la main. Enfin, le luxe est aussi uncommerce où œuvrent acheteurs, vendeurs, négociants, en boutique ou surInternet. Ce qui permet de rappeler que travailler dans le luxe, ce n’est pasbaigner dans le luxe, c’est d’abord servir un client... forcément exigeant.

Sophie de TarléJournaliste au Figaro Étudiant

«

éditoLe luxe est notre pétrole

©FRAN

COISBO

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ARO


sommaire06 / LA FRANCE,

CHAMPIONNE DU LUXE

08 / QUEL EST LE PROFIL POURTRAVAILLER DANS LE LUXE ?

10 / 12 BACS +5 À LA UNE

16 / LA MODE : DES MÉTIERSDERRIÈRE UN RÊVE

20 / LES MÉTIERS DE L’HÔTELLERIEET DU TOURISME

24 / COSMÉTIQUE ET PARFUM :L’ART DE LA CHIMIE

28 / AU CŒUR DE L'ÉCOLE BJOP

33 / VIN ET CHAMPAGNE :LA PASSION ET LA CULTURE

36 / HORLOGERIE : DES MÉTIERSDE HAUTE PRÉCISION

38 / BUSINESS CLASS :LES CAPRICES DES ULTRA RICHES

40 / 5 ENTREPRENEURS QUI ONTRÉUSSI DANS LE LUXE

Édition et Commercialisation :FIGARO CLASSIFIEDSDirection commerciale : O. Arriat. Tél. 01 76 62 31 73.Conception : Sopress - Presso.Rédaction : Sophie de Tarlé - Xavier de Fournoux

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introduction{ LE LUXE

La France,

Le luxe a la particularité d’être à la foisun art et une industrie. Et la France enest la patrie. Numéro un mondial,avec 70 maisons d’exception, LVMH,est présent dans presque tous les

secteurs : les vins, la mode, les parfums et lescosmétiques, l’horlogerie, la joaillerie et même lessuper-yachts. Mais ce n’est pas le seul. Sur les 100premières entreprises mondiales du luxe, on trouve11 groupes français, dont 3 dans le top 10 (voirtableau). Les entreprises françaises représentent unquart du chiffre d’affaires mondial du secteur duluxe qui s’élève à 224 millions d’euros. Les maisonsdu Comité Colbert, qui rassemble 80 des plusprestigieuses marques françaises ont, quant à elles,réalisé 39,6 milliards € de chiffre d’affaires en 2014,dont 86% à l’étranger, et emploient (directement etindirectement) 165000 personnes en France.

LA MAROQUINERIE, LA JOAILLERIEET L’HÔTELLERIE SONT LES SECTEURSLES PLUS PORTEURSBonne nouvelle donc, c’est un secteur qui recrutecomme le confirme Elisabeth Ponsolle des Portes,déléguée générale et porte-parole du ComitéColbert : «L’industrie du luxe est l’une des rares àouvrir encore aujourd’hui en France de nouveauxsites industriels et à créer ainsi de l’emploi. Lesmaisons cherchent à recruter des jeunes,particulièrement dans les métiers de la main afind’assurer la transmission des savoir-faire.Certains secteurs sont plus porteurs, particu-lièrement la maroquinerie, la joaillerie etl’hôtellerie. » La transmission des savoir-faire :

c’est bien la clé de ce succès qui perdure. Depuis lebottier jusqu’au directeur d’hôtel, les métiers sontnombreux et variés, chacun avec sa spécificité etde multiples chemins pour y parvenir. Mais ledénominateur commun reste le même : la passionqui anime tous les acteurs de cette industrie,condition indispensable pour faire son entrée dansl’exigence du luxe.

Industrie de l’excellence, le luxe est l’un des fleurons dusavoir-faire français qui s’inscrit dans les traditions et innovesans cesse. C’est un atout majeur de notre pays, un modèlede développement, d’emplois et de forces exportatrices.

championne du luxePar Xavier de Fournoux

Des employés au travailà la Maroquinerie de la Tardoire,

un atelier d’Hermèsà Montbron.

LVMH *(1er)Kering SA *(7)L’Oréal Luxe *(8)Hermès International SCA *(13)Christian Dior Couture *(27)Clarins SA *(29)CFEB Sisley SA *(46)Longchamp SAS *(54)Christian Louboutin SA *(55)Jeanne Lanvin SA *(88)

Top 10 des entreprises du luxe en France

(*classement mondial)

1er

2345678910

©DR

L e Master of Science in International Luxury andBrand Management (Bac + 5) permet aux étudiantsd’acquérir tous les outils nécessaires pour réussir

dans le secteur du luxe et de la gestion des marques. A la findu cursus, ils auront une compréhension approfondie destendances actuelles et futures du marché international dece secteur.Les diplômés seront ainsi en capacité de développer et mettreen place des stratégies efficaces et d’introduire des produitset des services innovants dans les différents segments dusecteur du luxe.

LeMaster of Science in International Luxury and BrandManagement inclut un stage d’au moins 4 mois permettantaux étudiants de mettre en pratique les enseignements et deconforter leur projet professionnel.

Le programme est entièrement enseigné en anglais.Deux rentrées : janvier et septembre.

Au programme :International Consumer Behaviour ; Luxury Retail ande-Commerce ; Brand Management Intensif ; AdvancedBrand Management ; Corporate Design in the LuxuryIndustry ; Corporate Social Responsibility ; Marketing ofNew Products ; Luxury Marketing Strategy ; MarketingResearch ; Dynamics of Luxury Industry & Business Models ;International Strategic Management...

Rennes School of Business2, rue Robert d’Arbrissel, CS 76 522, 35065 Rennes cedex.Tél : [email protected]

Contact

Rennes School of Business, Grande Ecole de Management, propose à ses étudiants une formationinternationale dans un environnement multiculturel unique : 85 % de professeurs internationaux,50 % d’étudiants internationaux.

TémoignageEn chiffres

4048étudiants

85%des professeurssont non français

50%des étudiants sontinternationaux

3 accréditationsinternationales :EQUIS, AACSB et AMBA

Consulterle programme en lignewww.esc-rennes.fr,rubrique Programmes /Masters internationaux

Rennes School of Business

COMMUNIQUÉ

©NICO

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Acquérir unevision internationaledu secteur du luxe et de la gestion des marques

Futur expert dans le secteur du luxe et la gestion desmarques, l’étudiant doit être capable de comprendre,d’analyser ou d’élaborer des stratégies efficaces dansl’environnement hautement international du secteur duluxe et des marques.

«L’industrie du luxe se distingue de manière significa-tive des autres secteurs d’activité. Les managers ontbesoin de compétences spécifiques pour comprendreles caractéristiques de ce secteur et de ses clientscibles. Ce programme permet aux étudiants d’acquérirdes connaissances et des compétences nécessairespour une carrière réussie dans le secteur du luxe et dela gestion des marques. Les modules de ce programmesont enseignés par des professeurs internationauxspécialistes et des experts de cette industrie. Venus departout dans le monde et issus de milieux éducatifs etculturels très diversifiés, les étudiants qui composentce programme constituent une richesse pour lesparticipants. »

Dr DildarHussainEXPERT EN MANAGEMENTDANS LE SECTEUR DU LUXEET LA GESTIONDES MARQUES

introduction{ LE LUXE


FAUT-IL RESSEMBLERÀ PARIS HILTON POURTRAVAILLER DANSLE LUXE ? OUTRE UNEPASSION POUR CETUNIVERS, CERTAINESQUALITÉS SONTINDISPENSABLES,COMME LE FAIT D’ÊTREBILINGUE.

Après un bac L option arts,et une année de licenced’histoire de l’art, Thierry

poursuit par une formation de styliste à Lisaa. «J’avais besoind’une formation plus pratique », raconte-t-il. Il poursuiten mastère de marketing de luxe. En stage chez Michel Klein,il doit «renvoyer les fiches produit aux fabricants, réfléchiraux prix, recevoir les prototypes». Il devient ensuite l’assistantd’une styliste maille indépendante et travaille pour Sonia

Rykiel, Paco Rabanne... avant d’être débauché par Balenciaga.«C’est un rêve, car j’avais été ébloui par leur collection quej’avais vue pendant la Fashion week», se souvient Thierry.Son travail consiste à participer à la création d’une collectionen lien avec le studio de stylisme. «Mes deux formations encréation et en marketing sont complémentaires. Lorsque jedonne les indications pour améliorer un col par exemple ouune robe, on me fait confiance», explique-t-il. Son conseil ?«La persévérance !».

Travailler dans le luxe, c’est d’abord avoir envie de servir le client. Les jeunes meparlent de marketing, alors qu’il s’agit d’abord de vente», affirme Thibaut de laRivière, directeur de Sup de luxe. Le luxe est une industrie et un commerce quiexigent une bonne dose de passion, mais aussi d’avoir les pieds sur terre. «Nous

formons des futurs chefs de zone, qui dirigeront un magasin Vuitton à Shanghai ou à Rio,alors qu’ils rêvent tous de devenir le futur Karl Lagerfeld !», relève Simon Nyeck, responsabledu MBA de l’Essec. Mais ces formations dans le luxe ne recrutent pas que des profils com-merciaux. L’Essec reçoit d’anciens banquiers à la recherche de concret.» Quant à AnneBalas-Klein, de Lisaa, elle apprécie «les étudiants dotés d’une formation en psychologie,sociologie, droit et lettres, et ressources humaines». Les voies qui mènent au luxe sont variées.

SAVOIR PARLER, S’HABILLER ET… ÉCRIRE !Le candidat idéal, c’est bien sûr un candidat bilingue. À moins de 800 au Toeic, pas besoinde se présenter à une entreprise. «Mais c’est encore mieux d’avoir une deuxième languecomme le russe, le chinois, l’arabe, et aussi l’italien», ajoute Élodie de Boissieu, directrice del’EIML Paris. Enfin, il ne faut pas être un top model, mais savoir se tenir, s’habiller. Et il fautsavoir écrire ! Pas question d’envoyer un document truffé de fautes. «Un tiers des étudiantssuivent le programme Voltaire, le certificat d’orthographe», ajoute t-elle.

«

DÉVELOPPEUR PRODUIT MAILLE CHEZ BALENCIAGA.

THIERRYDACOSTA

« Mes diplômesen stylisme et enmarketing sontcomplémentaires »

dans le luxe?Quel est le profil pour travailler

Par Sophie de Tarlé

©DR

Des étudiants de l’EIMLen visite dans une boutique.

L es établissements membres du Collège de Parissont tous reconnus dans leur domaine de spécialitéet offrent une garantie d’insertion professionnelle

sur les marchés mondiaux de l’emploi. Tous les pro-grammes conduisent à des certifications recon-nues par l’Etat ou par des organismes d’évaluationinternationaux.

Zoom sur deux formations au cœur des savoir-faire fran-çais : le Ms Management de la Gastronomie et de l’Oe-nologie et le Ms Management du luxe et de la mode,toutes deux accessibles après un BAC+3 et ouvertes àl’alternance.

Ms Management de la Gastronomie etde l’Oenologie, un apprentissage cultu-rel fortDispensé en 2 ans au sein de l’école de langue françaiseELFE, ce programme spécialisé a été conçu avec le sou-tien des meilleurs professionnels issus des maisons pari-siennes les plus prestigieuses. Il associe des enseigne-ments managériaux à des ateliers apportant uneexpérience sensorielle ainsi qu’une immersion au cœurdes métiers du vin et de la table.

Ms Management du Luxe et de laMode, entre professionnalisation etcréationEn 2 ans également, au sein de l’Ecole Supérieured’Art Françoise Conte, il a pour objectif la connais-sance approfondie du secteur mais aussi le développe-ment d’un véritable savoir-faire créatif. La formationcomprend une dimension internationale forte, grâce àl’organisation de voyages d’études à Londres et Milan ouencore la mise en place de stages à New-York.

Ouverture à l’internationalCes formations sont également proposées en anglais viades programmes internationaux offrant une équivalenceen deux semestres : les Master’s Dregree Fashion andLuxury Goods et Food and Beverage Management.

Contact

Collège de Paris15, rue Montmartre75001 PARIS

Tél. 01 48 78 73 00www.collegedeparis.fr

Composé de plusieurs entités de formation indépendantes, le Collège de Paris se veut porteur d’excellenceet propose des cursus axés sur des savoir-faire français reconnus dans le monde entier tels que la mode, lagastronomie ou encore le luxe.

Olivier De LagardePRÉSIDENT DU COLLÈGE DE PARIS

InterviewEn chiffres

Effectif

50étudiants inscrits aux MsGastronomie et Oenologieet Ms Luxe et Mode

Insertion

80%de jeunes diplômés enposte 3 mois aprèsl’obtention du diplôme

Palmarès

3èmeau classement SMBG desmeilleurs MastersManagement de la Mode

LE COLLÈGE DE PARIS

COMMUNIQUÉ

L’excellencefrançaise à l’honneur

Pourquoi cette volonté de faire rayonnerl’excellence française à l’international ?La France est l’un des pays les plus attractifs du mondepour les étudiants étrangers. L’OCDE place régulièrement laFrance dans le Top 3 des destinations les plus demandéespar les candidats à la mobilité internationale ; d’où le projetde créer une « université de l’excellence française » autourde savoir-faire variés mais dotée d’un projet pédagogiquecommun. Le Collège de Paris souhaite fédérer une offreéducative spécialisée dans des domaines susceptiblesd’intéresser des étudiants internationaux. L’idée est deréunir des établissements d’enseignement supérieur quiproposent d’excellents programmes dans des secteurs oùun étudiant chinois, brésilien ou indien peut se dire : ça adu sens de venir apprendre ce métier à Paris.

Le Collège du Paris est actuellement enplein essor, que prévoyez-vous pourl’avenir ?Nous prévoyons d’accueillir de nouvelles écoles pourélargir encore notre offre de formation. Nous sommesintéressés par des établissements qui proposent desdomaines d’excellence française traditionnels, comme lacuisine ou le vin, mais aussi de nouveaux domainesd’excellence tels que le digital ou l’animation. Noussouhaitons également nous doter d’un campus où plusieursécoles seront regroupées. Ce lieu doit devenir, pour nosétudiants nationaux ou internationaux, ainsi que pour tousnos partenaires professionnels, un véritable campus del’excellence française.


formation{ LA SÉLECTION DE LA RÉDACTION

bacs+5 à la une

Aumoment de choisir un programme,un candidat doit s’attacher à deuxcaractéristiques : l’expérienceinternationale qu’il propose et laqualité de l’école qui le dispense.


12

02

UNIVERSITÉ PARIS-ESTMARNE-LA-VALLÉE

01Master promanagement du luxe

UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE

Cemaster en apprentissage forme de jeunes pro-fessionnels recrutés par les grandes entreprisesfrançaises du secteur du luxe. Il répond à unedemande de collaborateurs européens et asia-tiques maîtrisant les métiers du management etune culture complète du luxe et des arts.Admission à bac +3 de candidats français et chinoisde l’Université de Shanghai Jiao Tong University.Tarif : de 250 € à 5940 €/an selon les revenus.

04Mastermanagement du luxe

PARIS SCHOOL OF BUSINESS

«Le marketing du luxe, ce sont les stratégies clas-siques adaptées à un domaine spécialisé», affirmeRomain Lazzarini, consultant et enseignant. Ce mas-ter réservé aux étudiants du programme grandeécole peut être effectué en alternance. «Un doublediplôme est proposé avec le LIM Collège de NewYork,ce qui donne une valeur ajoutée au diplôme», précisel’établissement.Admission : procédure Ambitions +. Tarif : 9 700 €.

03Master économie etgestion du goût et du luxe

UNIVERSITÉ DE REIMS

Durant cette année demaster 2,les étudiants apprendrontà travailler et à s’exprimercorrectement en anglais (lamoitié des enseignementsest dispensée dans cettelangue). Ils bénéficieront decours de culture générale etartistique et travailleront surdes études de cas.Admission : bac + 4.Tarif : 256 €/an.

Créée en 1992, cette formation endeux ans est réalisée en partena-riat avec les écoles d’art pari-siennes (Boulle, Duperré, Estienneet Olivier de Serres). L’objectif estde permettre le rapprochementdes gestionnaires et des créatifsdu secteur du luxe (métiers d’artet du design). C’est le champagneVeuve Clicquot qui a été le parrainde la promo 2015.Admission à bac + 3. Tarif : gratuit(possibilité d’alternance).

Juan Pablo Duran travaille chez Given-chy comme chargé fabrication et indus-trialisation. Jeune ingénieur passionnépar la mode, il a intégré le master ICNMSc in Luxury et Design management.«Je voulais approfondir mes connais-sances dans l’industrie de la mode etdu luxe en général et avoir mes pre-mières expériences professionnellesdans ces secteurs grâce aux stages»,explique-t-il. Accessibles à des étudiantsayant suivi des cursus variés, les forma-tions de niveau bac +5 se sont multi-pliées ces dernières années. Une spécia-lisation souvent indispensable pourpénétrer un milieu fermé.Voici une sélection de ces formations.

QUELMASTER

CHOISIR

POUR

TRAVAIL

LER

DANSLELUXE?

LES MASTERS : PRIVILÉGIEZ L’APPRENTISSAGE

Master innovation,design et luxe

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GRENOBLE EM

05MSc in luxurymanagementandmarketing

EM LYON

En association avec le London College of Fashion,ce MSc est un programme de 16 mois labellisé parla Conférence des Grandes Écoles. Les étudiantsdémarrent par des cours de management à Lyon etpoursuivent au London College of Fashion à Londres.Enfin, les étudiants passent un semestre entier enChine sur le campus Asie d’EMLyon à Shanghai.Admission : bac + 4. Tarif : 29000€.

08MSc luxury

INSEEC

L’Inseec s’est fait une spécialité dans le luxe avecpas moins de deux MSc. D’abord, le MSc fashionmarketing, design and brand strategy est un titrecertifié de niveau 1 (soit bac +5) dispensé en anglaiset en français sur deux campus de Paris et Bordeaux.Le MSc en luxury hospitality & event managementest proposé à l’Inseec à Chambéry.Admission : bac +4. Tarif : 7 950€ (la première année).

06MSc luxe et designmanagement

ICN

Ce programme a été conçu dans le cadre de l’Alliance Artem(art-technologie-management) entre ICN Business School(école de management), Mines Nancy (école d’ingénieurs) etl’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy(Ensad). Stages obligatoires jusqu’à six mois.Admission : bac +3 (écrit et oral en anglais) + entretien.Tarifs : 8 000 €/an. >>

Comme son nom l’indique, ce MScen deux ans s’intéresse à la mode.Mieux vaut avoir de solides connais-sances du milieu au moment depostuler, mais il n’est pas indispen-sable d’avoir une expérience dansle secteur. Ce programme entière-ment en anglais est proposé à Paris,Grenoble et Londres.Admission : bac + 3. Tarif : 23300€.

LES MASTERS OF SCIENCES (MSC)ET LES MASTÈRES SPÉCIALISÉS (MS) :PRIVILÉGIEZ LES GRANDES ÉCOLES

MSc in fashion, designand luxurymanagement

«Les grandesmarques de luxe recherchent deuxtypes de profils. D’abord, des diplômés d’écolede commerce (sans forcément une spécialitéluxe), qui ont un profil international. Le MBA(après quelques années d’expérience) est unatout indéniable pour les entreprises quicherchent des managers. L’avantage de cediplôme est que les étudiants travaillent sur desétudes de cas et sont plongés dans la stratégiedes grandes marques de luxe. Mais les profilsplus techniques sont aussi prisés : les acheteursspécialisés en peau ou en pierres précieusessont très demandés. De même, les artisans ducuir et les spécialistes du flaconnage sont aussides denrées rares. Le luxe, ce n’est pas que dumarketing.»

FITCH BENNETT PARTNERS,CHASSEUR DE TÊTE SPÉCIALISÉ DANS LE LUXE

FRÉD

ÉRIC

AYM

ONIER

«Les entreprises cherchentdes profils internationaux»

08

Master, MSc, Ms : choisissez une école cotéeTout d’abord, le master (sans « e » à la fin) universitaire est un diplôme national endeux ans décerné par l’université et accessible après un bac +3. Mais il n’est passeulement un diplôme, c’est aussi un grade accordé à des formations (écoles d’ingé-nieurs, écoles de commerce, écoles d’art) dont la liste est publiée au Journal officiel.

Quant au Mastère spécialisé (Ms ou MSc),c’est un diplôme créé par la Conférence desgrandes écoles et dont le nom est protégé.Toute école qui souhaite en créer un doitdemander l’autorisation à la CGE. Pour êtrecertain, vous pouvez vérifier sur le site dela CGE (www.cge.asso.fr) qui tient la listeà jour. Attention aux « cycles masters »«programme master ou mastère», qui nebénéficient d’aucune reconnaissance.Enfin, le MBA est une formation (de 8 à12 mois), en général réservé aux personnesdéjà expérimentées. Il existe des labels(AMBA) et des classements internationaux(Le Figaro).

>>


formation{ LA SÉLECTION DE LA RÉDACTION

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ISC PARIS

IFM

SUP DE LUXE (EDC)

09MBAin internationalluxury brand

ESSEC

Essentiellement fréquenté par des étu-diants étrangers, ce MBA à plein temps necompte que trois Français sur 45 étudiants.Renommé, c’est le MBA le plus ancien.« Il forme de futurs patrons de zone, quidevront gérer les boutiques en Chine ou àSao Polo ou travailler au service marke-ting», affirme Simon Nyeck de l’Essec.Admission : des professionnels ayant quelques annéesd’expérience (les âges vont de 25 à 45 ans). Tarifs : 39000€.

Le programme alterne enseignements fonda-mentaux (marketing, management, droit, stra-tégie digitale) et enseignements sectoriels(vins et spiritueux, bijouterie, etc.). Le rythmeest de six mois de cours et de six mois enentreprise. L’esprit du programme est de valo-riser la singularité des produits de luxe etnotamment la création manuelle.Admission : sur dossier et oral. Tarif : 13500€.

Créé à l’initiative du ministère de l’industrie, l’IFM propose une formation post graduate enpartenariat avec les plus grandes marques de luxe françaises. Ce programme bénéficiedu label de la Conférence des grandes écoles et a reçu le visa du ministère de l’Enseigne-ment supérieur. Les étudiants qui suivent dix mois de cours et six mois de stage peuventcompter sur un réseau des plus grandes maisons françaises. Ainsi, Pierre Molliard (promo2014) est à seulement 25 ans coordinateur technique et maroquinerie chez Chanel.Admission : bac +4 ou 5. Dossier et oral. Tarif : 13000 €.

Ce MBA est proposé par une école entièrement dédiée à l’industrie du luxe dotéed’un bon réseau d’anciens. L’enseignement bilingue anglais/français aborde tous lesaspects du management : finances, logistique, management d’équipes de création,marketing digital, réseaux sociaux… Echanges réguliers avec les grandes marquesde luxe : Cartier, Hermès, Chloé…Admission : bachelor/master ou expérience professionnelle. En cours du soir. Tarif : 16000€.Une bourse Le Figaro de 16000€ + un stage attribué chaque année à une étudiante.

LES MBA (MASTER OF BUSINESS ADMINISTRATION) :APRÈS QUELQUES ANNÉES D’EXPÉRIENCE

MBAluxurymarketingandmanagement

Programme postgraduatedemanagementmode, design& luxe

MBA spécialisé luxurybrandmarketing andinternational management

QUELMASTER

CHOISIR

POUR

TRAVAIL

LER

DANSLELUXE? 09

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1. La cote de l’école. Les recruteurs sont attentifsau prestige de l’établissement.

2. L’international. Choisissez un enseignementbilingue : l’anglais est la langue du luxe.

3. L’ancienneté. Les alumni vous aideront àtrouver du travail.

4. Les partenariats prestigieux. Ces entreprisesvous faciliteront la recherche de stages.

5. Des professionnels comme enseignants. Idéalpour comprendre l’évolution du marché.

Les 5 critères pour choisir sa formation

©VA

NCL

EEF&ARP

ELS-DR

Elle prépare chaque année six cents étudiants àdes diplômes de techniciens supérieurs, de métiers

d’Arts et des diplômes supérieurs d’Arts appliqués.Les recrutements sont très sélectifs.

Le corps professoral de grande qualité regroupedes enseignants aux parcours professionnels diverspermettant aux étudiants d’avoir accès à descompétences exceptionnelles. Les enseignements sonten grande partie fondés sur une démarche de projet.Les nombreux workshops sont l’occasion derencontres avec des professionnels en activité.

Devenir étudiant à l’École Estienne, c’est accéder à cetrès bel outil de formation, bénéficier de l’expertisedes enseignants, mettre en œuvre sa curiosité, songoût pour la culture, ses talents artistiques etmobiliser chaque jour ses capacités de travail. C’estaussi la chance de participer à de nombreusesmanifestations au sein de l’École : cycles deconférences, concours de dessin de Presse, PortesOuvertes dans une étroite collaboration avec despartenaires culturels majeurs comme, le Grand-Palais,la Gaîté Lyrique, la Bibliothèque de l’Arsenal, l’Opéracomique, le Théâtre de l’Odéon, l’Orchestre national deFrance, la BnF, Canal J, le Théâtre 71 Malakoff, leMusée de Cluny… et de collaborer étroitement avec lemonde professionnel.

Ouverte à l’international, l’École, dans le cadre deséchanges Erasmus, accueille des étudiants étrangers.De nombreux stages à l’étranger et des voyages sontofferts aux étudiants leur permettant d’acquérir uneculture aussi diverse que possible.

ContactÉcole supérieureEstienne des Arts etIndustries graphiques

18, bd Auguste-Blanqui75013 Paris

Tél. : 01 55 43 47 47www.ecole-estienne.fr

Abel Hovelacque, conseiller de Paris, fut à l’initiative de sa construction en 1887.Baptisée du nom d’Estienne, en hommage aux célèbres imprimeurs de la Renaissance à son ouvertureen 1899, l’École Estienne fut tout d’abord entièrement dédiée aux métiers de l’imprimerie, elle a vuson champ de formation évoluer au fil du temps. Aujourd’hui, elle allie avec les mêmes exigencesd’excellence, des formations à la pointe des technologies modernes et des formations artistiquesqui font la réputation des artisans d’art français.

COMMUNIQUÉ

Une Écolede la passion du livre

BTS(Brevet de technicien supérieur)• Communicationet Industries graphiques• Édition• Design graphique communicationet médias imprimés• Design graphique communicationet médias numériques

DMA(Diplôme de Métiers d’Art)• Gravure• Reliure-dorure• Illustration• Typographisme• Cinéma d’animation

DSAA(Diplôme supérieur d’Arts appliqués)• Design et stratégies de communication• Design typographique• Design d’illustration scientifique• Design et création numériques

Licence pro• Flux numérique(intégrateur et gestionnairede flux numériques dans le domainedes industires graphiques)

• Design packaging

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6 SPÉCIALISATIONS SECTORIELLES

•FOOD &WINE

• JEWELRY & COSMETICS

•FASHION

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•RETAIL15960-11/15

Créditsphoto

:©Fotolia

D errière l’attractivité des marques et des histoiresqui font la légende de cet univers unique se cacheun très haut niveau d’exigence. Le professionnel du

luxe se doit donc d’acquérir des compétences spécifiquesmais également de disposer d’une culture et d’un étatd’esprit propres au luxe.

L’INSEEC, l’Institution en Managementdu Luxe préférée des étudiantsLes formations initiales proposées par l’INSEEC LuxuryInstitute s’appuient sur une pédagogie structurée selonun modèle commun alternant enseignements pratiqueset théoriques, études de cas, rencontres de professionnelset visites de sites. Elles permettent de se former jusqu’àBac+5 dans les domaines du Marketing, de la Communica-tion, du Digital ou de la Relation Client. Des spécialisationssectorielles sont également offertes à ceux qui ont déjàun projet professionnel défini : Food & Wine, Jewelry &Cosmetics, Fashion, Hospitality & Tourism, Event Manage-ment, Retail... Les modalités d’apprentissage ont, ellesaussi, été pensées pour répondre aux besoins de chacun :full-time/alternance/e-learning, programmes bilingues/full-English.

Formation continue : 7000 personnesformées en 2014L’offre de formation s’adresse aussi aux professionnelsen activité dans le secteur. Grâce aux programmes deLuxury Attitude dédiés aux univers de l’Hospitality etdu Luxe, l’INSEEC accompagne les palaces et les grandesmaisons (Plaza Athénée, Vuitton, Dior…) dans la réussitede leur entreprise. En 2015, le groupe innove en proposantla 1re formation online aux métiers du luxe : la LuxuryAttitude Academy.

Des implantations dans desvilles-marques, vitrines du luxesur la scène internationaleParis, Monaco, Londres, Genève, Shanghai, Séoul…Rejoindre l’INSEEC Luxury Institute, c’est aussi bénéficierd’implantations stratégiques au cœur de villes-clés du luxed’aujourd’hui et de demain.

Contact

INSEEC71, rue Chardon Lagache75016 ParisTél. 01 34 94 96 83

[email protected]

L’INSEEC Luxury Institute fédère l’ensemble des formations dédiéesau Luxe du Groupe INSEEC, spécialiste de l’éducation depuis 40 anset leader de l’enseignement supérieur privé en France. Il rassembleune large gamme de programmes spécialisés, en formation initialeet continue, à Paris, Bordeaux, Lyon, Chambéry-Savoie, Genève,Monaco, Londres, San Francisco, Shanghai et Séoul.

QingyangDIPLÔMÉE DU MBA LUXURY BRAND MANAGEMENTFOOD & WINE


15chercheurs dans ledépartement Luxe duCentre de RechercheINSEEC

10programmes spécialisésen Management du Luxe

700étudiants enformation initialeen 2015

7000professionnelsformés en 2014

INSEEC LUXURY INSTITUTE

COMMUNIQUÉ

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Expert de la formation en luxe

Qingyang intègre le MBA Luxury Brand ManagementFood &Wine en 2010. Ce diplôme lui a ouvert les portesde la prestigieuse Maison Legrand & Co, où elle occupeaujourd’hui le poste de Responsable de Développementdu marché chinois.

Pourquoi avoir choisi cette formation ?CeMBAm’a immédiatement attirée car il invite àappréhender tous les aspects du luxe et à acquérir lesconnaissances techniques nécessaires pour pouvoirintégrer les plus grandes maisons.

Que vous a-t-elle apporté ?La vision professionnelle du luxe, grâce à des intervenantspassionnés qui ont à cœur de nous transmettre leursconnaissances et leur savoir-faire pour nous guider versle meilleur. Je retiens également les cours consacrés àl’histoire et à l’émergence des nouveaux marchés dansle luxe et les sorties découvertes dédiées au vin.

Pouvez-vous nous parler du poste que vousoccupez ?Depuis 2 ans, je suis Responsable de Développement ausein de Legrand & Co qui possède une cave à vinshistorique à Paris, une société de négoce et de commerceà Bordeaux, ainsi que de grands châteaux bordelais et desgrands crus de Bourgogne. Je suis en charge du dévelop-pement du marché chinois. A ce titre, je gère l’activitécommerciale, ainsi que la partie Marketing/Communicationqui consiste à adopter de nouvelles stratégies pour lemarché chinois.

formation{ MODE

La mode est, pour la France, ce que les mines d’ordu Pérou sont pour l’Espagne». Cette phrase deColbert, ministre de Louis XIV, n’a rien perdu deson actualité. Selon une étude de l’Institut français

de lamode (IFM), lesmarques de création demode en Francereprésentent un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros etemploient 16500 personnes en France. Mais lamode, ce n’estpas que le vêtement. Dans les grandes maisons, la part de lamaroquinerie et des accessoires non textiles représententjusqu’au deux tiers du chiffre d’affaires. Coté métiers, lapalette est large. Deux possibilités : se former à la conceptionet la fabrication du produit (styliste, modéliste, bottier, four-reur...), ou se former à la vente, lemarketing, ce qu’on appellele management de la mode. Mais il n’est pas rare qu’un étu-diant démarre par une formation de styliste, par exemple,pour ensuite se former au marketing. Ce n’est pas un luxe :les créateurs comme agnès b. ou Jean-Paul Gaultier parexemple sont aussi des chefs d’entreprise.

«

ONMANQUE DE MAROQUINIERS, DE SELLIERS,DE BOTTIERS.«Nous manquons de jeunes dans les métiers manuels.Ceux qui font des écoles spécialisées dans ces domaines enressortent avec un job à la clé», annonce d’emblée FrançoisOger, chef de projet industrialisation accessoires chez Chloé.Des CAP dans les métiers d’artisanat peuvent donc conduireaux plus prestigieuses marques de luxe. Fondée par laChambre de commerce de Paris, La Fabrique forme les jeunesà partir de 15 ans auxmétiers de la mode et de la décoration(maroquinerie, sellerie, industrie du vêtement..). Il est aussipossible de passer par les Compagnons du devoir qui formentà Pantin aux métiers de tapissier, cordonnier-bottier, sellier,au travers de partenariats avec LVMH, Hermès et J.M.Weston.Pour un cursus plus artistique, visez après le bac un BTS(design demode, métiers de lamode). Les écoles supérieuresd’art comme Duperré à Paris ou le lycée La Martinière-Diderot à Lyon sont très réputées. Les étudiants peuventensuite opter pour une licence pro ou un DSAA (diplômesupérieur d’arts appliqués) qui confère le grade de master.Autre école publique nationale, l’École nationale supérieuredes arts décoratifs (Ensad) offre à Paris une formation de cinqans dans le design vêtement et le design textile. ©

DR


De tous les domaines du luxe, c’est celui qui suscitele plus de fantasmes. Mais les réalités des métiersde la mode exigent de la rigueur et du savoir-faire,de la conception à la vente.

des métiersLa mode :

derrière un rêvePar Xavier de Fournoux

Le métier de bottierest particulièrement prisépar les professionnels

de la mode.

LA MODE S’APPREND AUSSIEN ÉCOLE DE COMMERCECôté privé, d’autres écoles se sont taillé d’excellentes répu-tations : l’École de la chambre syndicale de la couture pari-sienne qui propose un mastère 1 en stylisme et modélismeou l’atelier Chardon-Savard avec une formation post-bacdesigner de mode en trois ans suivis d’une année de profes-sionnalisation. Quant au groupe Esmod, il propose des for-mations dans les filières création (Esmod) et business (Isem).Toujours dans le marketing de la mode, Mod’spé, Mod’art,l’IstitutoMarangoni et Moda Domani (groupe Ionis) proposentdes formations en trois, quatre ou cinq ans après le bac enmanagement de lamode. Fondé par Pierre Bergé, et largementsoutenu par les grandes marques de luxe françaises, l’IFM(Institut français de la mode) propose une formation d’un anenmanagementmode design et luxe visé par le ministère del’Enseignement supérieur (la reconnaissance la plus élevée).Mais cette formation n’est accessible qu’après un bac +4ou +5. Les grandes écoles de commerce ne sont pas en reste.Nombreuses sont celles qui proposent des mastères spécia-lisés, MSc ou des MBA (pour des professionnels). Des forma-tions que l’on trouve entre autres à l’EIML, l’ESSEC, l’ISC,Paris School of Business (ex ESG), l’ESLSCA et bien sûr Sup

de Luxe. Mais il ne suffit pas d’avoir un diplôme pour pénétrercet univers. «La mode est unmilieu extrêmement difficile, entermes de relations humaines, il faut avoir une force de carac-tère, de l’endurance et de la passion pour réussir, prévientSophieMazon, fondatrice d’un cabinet de recrutement et ensei-gnante à l’ISC. Bref, ne pas venir pour le bling bling ! ».©

GAILLA

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DES

LANDES

-DR


Titulaire d’un BTS et d’une licence professionnellemode et textile obtenus à Duperré, Alice Rio-Derreypoursuit son cursus à l’Institut français de la mode(IFM) dans la section création majeure vêtement.Après 10mois de cours à l’Institut, elle est aujourd’huien stage pour six mois chez Louis Vuitton commeassistante designer au studio prêt-à-porter femme.Son parcours de formation a su à la fois développersa fibre créatrice et la canaliser : «Duperré est uneécole exceptionnelle, très créative, mais l’apprentis-sage de certains aspects techniques m’a manqué. Orla réalité dumétier nous oblige à être aussi créatif quebon techniquement. L’IFM nous pousse aussi dansnotre créativité. Et très vite, j’ai appris à faire un pro-duit viable, c’est à dire faisable, portable et vendable.C’est une école très difficile, avec dixmois non-stop etune exigence extrême du corps professoral. Mais c’estpayant. Chez Louis Vuitton, je neme retrouve jamaisface à un obstacle. Je fais face à tout».

24 ANS, ÉTUDIANTE À L’IFM(INSTITUT FRANÇAIS DE LA MODE).A

LIC

ERIO

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ERREY

«J’ai apprisà faire unproduitfaisable,portable etvendable»

Accessible après un bac +4/5,l’IFM forme à la fois aumanagement de la mode

et à la création.

La Grande École n°1 dans le Luxede BAC à BAC+5

INTÉGREZ L’EIML PARIS GRÂCEAUX RENTRÉES DE JANVIER

700 ENTREPRISES PARTENAIRESPLUS DE 150 VISITES ET 50 CONFÉRENCES DU LUXE PAR AN

Cycle BachelorDiplôme reconnupar l’État niveau 2

Cycle Mastère / MBADiplôme reconnupar l’État niveau 1

www.eiml-paris.fr

Bachelor Marketing du Luxe (bilingue)

Mastère Marketing du Luxe (bilingue)

MBA Marketing du Luxe

4 MBA sectorielsModeJoaillerie & HorlogerieCosmétique & ParfumerieHôtellerie, Gastronomie &Œnologie

Contact

EIML ParisCampus Beaugrenelle35, quai André Citroën75015 Paris

Tél. 01 53 95 16 00

www.eiml-paris.fr

L’École Internationale de Marketing du Luxe (EIMLParis) du Réseau des Grandes Écoles Spécialisées(Réseau GES) est la 1ère école en France à proposer un programme Grande École de Bac à Bac +5 spécialisédans le domaine du Luxe, et permettant d’obtenir des diplômes reconnus par l’État niveau 2 (cycle Bachelor) etniveau 1 (cycle Mastère) à travers plusieurs cycles Bachelors francophones et bilingues et plusieurs mastèreset MBA spécialisés.

En chiffres

Des diplômesreconnus par l’État

niveaux1 et2

700entreprisespartenaires

Plus de150visites par an

Plus de50conférencesdu luxe par an

EIML PARIS

COMMUNIQUÉ

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L ’EIML Paris est reconnue par les plus grands acteursdu secteur du luxe (Baccarat, Christofle, Fauchon,Leonard, Le Ritz, Mauboussin, Ruinard, Sonia

Rykiel…) qui ont intégré son conseil de perfectionnementet participé à l’élaboration d’un programme pédagogiqued’excellence qui a pour objectif de former les futurs mana-gers de ce secteur.Le programme Grande École de l’EIML Paris se compose decycles Bachelor (Bac à Bac +3) et de cycle Mastère et MBA(Bac +3 à Bac +5).

Les Bachelors de l’EIML Paris

4 Bachelors sont disponibles à l’EIML Paris :• Bachelor Marketing du Luxe (bilingue)• Bachelor International Luxury Marketing• Bachelor en Luxe, Merchandising et Design• Bachelor Luxury Retail

Les Mastères et MBA de l’EIML Paris

L’EIML Paris propose actuellement 6 programmes MBA &Mastères :

• Mastère Marketing du Luxe (bilingue)• MBA Marketing du Luxe• 4 MBA sectoriels (Mode / Joaillerie & Horlogerie/ Cosmétique & Parfumerie / Hôtellerie,Gastronomie & œnologie)

Comment l’EIML Paris permet-elle aux étudiants de déve-lopper leurs connaissances et leurs réseaux professionnels ?L’EIML Paris met en place de nombreux événements permet-tant aux étudiants de dessiner et d’affiner leurs projetsprofessionnels tout au long de leur cursus :

- Près de 150 ateliers du luxe sont proposés chaque annéeaux étudiants. Les visites de boutiques, d’ateliers deconfection, d’expositions et de lieux mythiques menées pardes professionnels du luxe qui leurs permettent d’enrichirleur culture de ce secteur et d’en décrypter les codes. Lesétudiants ont également la possibilité de s’initier au savoir-faire des artisans français qui fait du label Made in Franceune référence internationale dans ce secteur.

- Toutes les semaines l’EIML Paris propose des conférencesdu luxe aux étudiants pour échanger avec des acteurs duluxe tout au long de leur cursus afin de se doter d’uneculture du secteur, de découvrir des stratégies gagnanteset d’affiner leur projet professionnel. Des conférences« stratégies du luxe » préparent les étudiants de l’EIMLParis aux problématiques et challenges qu’ils rencontre-ront dans leur avenir professionnel dans le luxe. Desconférences «métiers du luxe » donnent la possibilité auxétudiants de découvrir la diversité des postes qui leurseront proposés à l’issue de leur formation. Nous pour-rions également vous parler des missions de consultingréalisées pour des clients réels, des séminaires théma-tiques que proposent l’EIML Paris, ou encore des partena-riats forts avec de grands acteurs du luxe.

La grande écoledédiée au secteur du luxede Bac à Bac +5


formation{ HÔTELLERIE ET TOURISME DE LUXE

D’après un rapport de l’Organisation Internationaledu Travail, en 2010, plus de 235millions d’emploisdans le monde – soit 1 emploi sur 12,3 – étaientliés à l’industrie du tourisme. Selon les prévisions,

ce secteur fournira 296 millions d’emplois en 2019. Si cesstatistiques concernent l’ensemble du tourisme, la bonnesanté affichée dans le domaine du luxe, qui résiste bienmieuxà la crise dans son ensemble, laisse entrevoir des belles pers-pectives dans la niche des voyages surmesure, du charter deyachts, de la location de villas et bien sûr, de la restaurationet de l’hôtellerie haut de gamme, où le turnover est particu-lièrement important et qui cherchent constamment denouvelles recrues compétentes.De nombreuses écoles post bac spécialisées dans l’hôtellerieet la restauration de luxe proposent des cursus très complets(bachelor, mastères et MBA) qui abordent toutes les facettesdumétier, depuis le service jusqu’aumanagement. Les écoles

suisses ont, en la matière, une réputation d’excellence iné-galée (voir encadré). En France, on peut citer l’ESH, le CMH,l’AIM, l’Institut Paul Bocuse, Vatel ou encore l’école de gas-tronomie Ferrandi qui offrent des formations particulièrementefficaces avec de belles opportunités de carrière à la sortie.D’autres écoles plus généralistes sur les métiers du tourismeexistent comme l’EFHL, l’IEFT, Peyrefite (qui dispose d’unpôle tourisme et événementiel) ou encore l’école Tunon quioffre, en plus, un bachelor dédié auxmétiers du luxe. On peutaussi opter pour une école de commerce comme l’ESSEC quipropose unMBA in Hospitality Management IMHI ou Sup deCo La Rochelle qui s’est fait une spécialité du domaine tou-ristique. Plusieurs universités proposent également deslicences professionnelles et des masters comme l’Universitéd’Angers avec le seul magistère de tourisme existant, ou l’Uni-versité Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui offre une large gammedemasters et de licences professionnels dans ce domaine, enfrançais et en anglais, par le biais de l’IREST. Enfin, les BTStourisme et hôtellerie-restauration sont proposés par de trèsnombreuses écoles, dont certaines sus-citées, un cursus quipeut se compléter par une licence professionnelle.Le premier critère des recruteurs reste bien évidemment lamaîtrise des langues, au moins trois selon Stéphanie Giro-dengo, chargée des ressources humaines auMandarin Orien-tal Paris, qui précise que les plus demandées en plus de l’an-glais sont le mandarin, le russe, l’arabe, le portugais et, à unemoindre échelle, le japonais. Les autres qualités recherchéeschez un candidat sont plus subtiles. Ce sont les soft skills,

C’est sans doute le secteur le plus dynamique avecun marché de l’emploi en pleine croissance et de trèsnombreuses possibilités de carrière.

l’hôtellerieLes métiers de

et du tourismePar Xavier de Fournoux

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BRICE

RAMBER

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À Lyon, l’InstitutPaul Bocuse est une desplus prestigieuses écolesde cuisine de France.

Une nouvelle école de l’excellence à la française

Une réputation internationale

LE CHÂTEAU DE FERRIÈRES

LES ÉCOLES HÔTELIÈRES SUISSES

Selon son directeur général, SébastienVivier-Lirimont, c’est désormais le plus beaucampus de France. Situé en Seine-et-Marne à25 km de Paris, le château de Ferrières-en-Brie, construit au milieu du XIXe siècle pour leBaron de Rothschild, est en effet un parfaitécrin pour accueillir ce nouveau centre de

formation dédié à la gastronomie, à l’hôtellerieet au luxe, avec l’ambition affichée de devenirl’école référence internationale de l’excellenceà la française. L’exigence de la relation clientest mise au cœur du projet pédagogique et laformation est fondée autour d’un Programmed’Accélérateur Pratique (PAP), une spécificité

qui vise à immerger l’étudiant dans la réalitédu métier auprès d’un professionnel travaillantau restaurant du château, à son bar à vin ou àl’hôtel Paxton situé à 500m. Les frais de sco-larité s’élèvent à 18000 euros par an, avec lapossibilité d’une prise en charge au tiers parun fonds de dotation.

Depuis les premiers touristes arrivés au milieu du XIXe

siècle, la Suisse a cultivé comme nul autre pays son sensde l’accueil et du service haut de gamme. Elle compte denombreuses écoles d’hôtellerie parmi les plus réputéesau monde qui attirent des étudiants venus des cinq conti-nents. La doyenne est l’École hôtelière de Lausanne quiperpétue une tradition d’excellence depuis 1893. Mais leleader en la matière reste le Swiss Education Group(SEG) qui compte cinq écoles (César Ritz CollegesSwitzerland, Culinary Arts Academy Switzerland, HIM,IHTTI et SHMS) accueillant 6500 élèves répartis en septcampus. On peut citer encore les Roches ou Glion, deréputation internationale. Chaque école a sa spécialité(section design pour IHTTI, spas pour SHMS...) et offreaux étudiants qui y vivent en internat un cadre de vie toutà fait exceptionnel entre lacs et montagnes. Le coût esten revanche assez élevé, entre 40000 et 50000 eurosl’année, gîte et couvert compris. Mais à la sortie, lesdiplômés sont convoités par les plus grands groupesd’hôtellerie de luxe, comme le prouve le succès rencon-tré lors des journées de l’IRF (International RecruitmentForum) organisées deux fois par an par le SEG et quimettent en relation les étudiants des écoles du groupesuisse avec les professionnels du secteur.

ces compétences humaines qui sont de l’ordre du savoir-être,de l’ouverture aux autres, de la capacité d’écoute et d’adap-tation, du sens du détail, de la passion du métier... Des apti-tudes qui ne s’apprennent pas forcément à l’école et qui sontindispensables pour satisfaire une clientèle internationale,fortunée et particulièrement exigeante.

L’Hôtel Institute Montreux (HIM)fait partie du groupe leader en la matière,

le Swiss Education Group.

©WWW.EMO-PHOTO

.COM-OLIVIER

JEANNIN

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Formations bilingues: français et anglais et cursus entièrement dispensé en anglais.Rythme professionnel alterné avec stages et missions professionnelles à l’étranger.

European Bachelorin Hotel and Tourism Management

Bachelor of Sciencein International Hospitality Management

MBA in International Hospitality& Luxury Brands Management

Titre certifié par l’étatde Niveau I (Bac +5)«Directeur/Directrice d’établissementde luxe dans le secteur de l’Hôtellerie»

Accréditations Européenne et Américaine

Informations: +33 (0)1 45 26 59 28 | [email protected], rue Saint-Lazare - 75009 Paris | www.cmh-academy.com

ACBSPGLOBAL BUSINESSACCREDITATION

The Digitalist - le programme «peer to peer» pour les hôteliers de demain

N os formations allient les dernières méthodes demanagement international aux nouvellestendances et aux traditions de l’excellence des

métiers de l’hôtellerie et du luxe.Nos professions de prestige change, de nouveaux métiersapparaissent tels que : Consultant en E-Business dansl’hôtellerie, Wedding planner, Brand manager, Coachsanté, bien être, forme et esthétique, responsable duréférencement pour les chaînes hôtelières.

MISSION :Former des spécialistes en gestion d’établissementshôteliers internationaux capables de se confronter auxchangements rapides de l’industrie hôtelière et auxinnovations qui touchent ce secteur.Un enseignement innovant et s’adaptant aux nouvellestendances et à l’évolution de l’Hôtellerie Internationale.

Nous devons anticiper et nous adapter en permanencegrâce à de nouvelles méthodes d’enseignement enutilisant des moyens de communication tels que cours enligne, plateformes interactives, intranet, utilisation desmultimédias, CV vidéo, présentation vidéo des projets derecherche.De nouveaux modules de cours : Design Management ,Digital Hospitality, e-distribution, Web design for hotels.

DIPLOMES :• European Bachelor in Hotel & Tourism

Management• Bachelor of Science in International

Hospitality Management• MBA in International Hospitality & Luxury

Brands Management• MBA in International Luxury Management• Titre reconnu par l’Etat enregistré au RNCP

de Niveau I “Directeur/Directriced’établissement de luxe dans le secteur del’Hôtellerie”

Contact

CMH52, rue St Lazare75009 Paris

Tél. 01 45 26 59 28www.cmh-academy.com

CMH - Centre de Management Hôtelier International - propose des formations spécialisées en ManagementHôtelier International et Marques de Luxe. Programmes bilingue français /anglais et accrédités à l’écheloneuropéen par ECBE et américain par ACBSP. Titre RNCP de Niveau I reconnu par l’état Français “Directeur/Directrice d’établissement de luxe dans le secteur de l’Hôtellerie”.

THE DIGITALISTLE PROGRAMME «PEER TO PEER»POUR LES HÔTELIERS DE DEMAIN

En chiffres

91%des diplômes MBA ont unemploi 2 mois aprèsl’obtention du diplôme !

60 %ont une promessed’embauche avant la fin dela formation

100%taux de placement enrythme professionnelalterné

41nationalités d’étudiants

CMH PARIS

COMMUNIQUÉ

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Nouveaux talentsde l’Hôtellerie et du Luxe

CMH Paris a remporté pour la 3ème fois le trophéede l’innovation pédagogique avec le programme«The Digitalist! The Peer to Peer program fortomorrow’s hoteliers».

Un programme de formation destiné à des étudiantspassionnés par le marketing digital encadrés par desspécialistes experts du numérique et qui vont mettre enplace un plan d’action afin d’optimiser la présence d’unétablissement hôtelier sur les médias sociaux.En 8 semaines, les étudiants se réuniront 4 fois dansl’hôtel partenaire, avec les Professionnels, coachs etl’équipe dirigeante de l’hôtel.Etudiants, community managers, blogueurs influents,spécialistes des médias numériques et les enseignantsfont alors des propositions en temps réel afin deconstruire et créer une communauté digitale« Become a community builder »


formation{ COSMÉTIQUE ET PARFUM

C’est à Chartres que se concentre la Cosmetic Valleyqui réunit 200 laboratoires et 480 entreprises dontune vingtaine de grandes marques telles queDior, Pierre Fabre, Guerlain, Hermès et Chanel.

C’est une filière en croissance qui emploie plus de 150000personnes pour un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros,troisième secteur exportateur en France, avec 25% de partsdemarchémondial et un excédent commercial de 8milliardsd’euros. Outre les métiers que l’on retrouve dans tous lessecteurs du luxe (vente, management, marketing et commu-nication, e-commerce...) et celui de parfumeur qui relève dela création (voir encadré), l’industrie des produits de beautérecherche des profils scientifiques. Préparateur, technicien,évaluateur : les cosmétiques et les parfums relèvent essen-tiellement de la chimie.

LA CHIMIE AU CŒUR DUMÉTIERLa vingtaine d’écoles françaises d’ingénieurs chimistes ras-semblées au sein de la Fédération Gay Lussac est la voieroyale. «L’ensemble des cursus de ces écoles traite de lachimie organique fine appliquée par exemple aux arômes,huiles essentielles ou tensioactifs, de la formulation, ainsique des divers procédés permettant de fabriquer ces pro-duits à l’échelle industrielle. Les ingénieurs chimistes sonttous aptes à travailler au sein des sociétés de parfums oucosmétique», explique Jacques Bousquet, délégué général dela fédération. Quant aux universités, celle du Havre proposeun master chimie arômes, parfums, cosmétiques (ARPAC)et celle de Montpellier une licence professionnelle parfums,arômes et cosmétiques et un master ingénierie des cosmé-tiques arômes et parfums (ICAP). Du coté des écoles de com-merce, il existe des spécialisations comme le MBA Luxecosmetics and perfume proposé par l’École internationale dumarketing du luxe (EIML).

DES DÉBOUCHÉS AUSSI DANS LE PACKAGINGPour les écoles spécialisées, on retiendra surtout l’ISIPCA,une école de la chambre de commerce de Versailles, quicouvre l’ensemble de ces métiers avec un panel complet deformations : préparateur (bac +1), BTS, bachelor, licence pro,master, etc… Il est aussi possible de se former au seinmême

Dans ce domaine, la France est au premier rang avecles marques les plus prestigieuses : L’Oréal, LVMH,Clarins ou Chanel. Les débouchés sont nombreux etles écoles aussi. Petit tour d’horizon.

l’art dela chimie

Cosmétique et parfum :

Par Xavier de Fournoux

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des grandes firmes de parfum comme Givaudan ou Interna-tional Flavors and Fragrances (IFF). La sélection est stricte,mais la place dans l’entreprise est assurée à la sortie. Il y aenfin d’autres moyens, détournés, de se faire une place dansce secteur. «L’un des enjeux actuels des cosmétiques pre-mium concerne le packaging qui doit être toujours plusinnovant et luxueux», explique Anne-Line Roy, europeansales manager chez La Colline. Et cette tendance n’a paséchappé à l’École supérieure européenne de packaging(ESEPAC), basée en Haute-Loire, qui a établi un partenariatavec LVMH, facilitant ainsi l’entrée de ses étudiants dansl’univers du luxe. C’est ce qu’on appelle avoir du nez...

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ARLYHEL

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-ISIPCA

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On lui doit les parfums Gardénia Passion ou l’Ile au Thé.

Sortie de l’ISIPCA en 1982, Isabelle Doyen a rencontré en

1985AnnickGoutal et n’a cessé, via sa sociétéAromatique

Majeur, de créer des parfums pour cette prestigieuse

maison. Elle donne aussi des cours à L’ISIPCA.

Faut-il des capacités olfactives particulièrespour créer des parfums ?Non. Il suffit de ne pas avoir de problème de sinus, nid’allergie, pour être capable de mettre au point desformules. La connaissance de la chimie n’est pas nonplus essentielle. Cela nécessite plutôt des aptitudescréatrices et une ouverture artistique. C’est intuitif.Et il faut avoir le plus d’ingrédients possible en têtepour aller les chercher au moment voulu.

Une formation est-elle nécessaire ?Passer par une école comme l’ISIPCA permet à ceuxqui n’ont aucune connexion dans le milieu d’accéder àcemétier. C’est aussi une excellente initiation à la par-fumerie. Avec l’entraînement olfactif, les étudiantsenregistrent entre 300 et 500 ingrédients et apprennentle vocabulaire pour les décrire. C’est aussi un bon pas-sage pour un commercial ou un négociant de matièrespremières car cela lui permet de bien connaître lesproduits et leur composition. Mais on peut aussiapprendre le métier de façon traditionnelle, sur le tas,en travaillant chez les parfumeurs. C’est de moins enmoins fréquent, mais c’est encore possible. La preuve :Camille Goutal, pour qui je travaille aujourd’hui, étaitphotographe et n’a jamais fait d’école de parfumerie.

Quels sont vos conseils pour devenir «nez» ?Il est important d’avoir l’esprit ouvert, de développersa curiosité et sa culture sur l’univers des parfums etde tout ce qui s’en approche, comme les matièrespremières et les saveurs, par exemple. Il faut aussise tourner vers d’autres formes d’art telles que lapeinture, la littérature, la gastronomie. Je connais dessculpteurs et des performeurs qui sont capables deparler très justement des parfums. On peut beaucoupapprendre d’eux.

TROIS QUESTIONS À :

ISABELLE DOYEN, le «nez» d’Annick Goutal

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.Vous êtesRARE!Perlerare vous formeà l’EXCELLENCE,symbole du LUXE.

Recrutement et formation de personnel de maison bourgeoise

L es métiers du personnel de maison existent depuisdes millénaires et les offres d’emploi dans cesecteur porteur ne sont pas près de se tarir. Depuis

la création de Perlerare en janvier 2006, les demandesd’une clientèle fortunée française et internationale n’ontcessé d’affluer auprès de cette agence de conciergerieprivée spécialisée dans le recrutement et la formation depersonnel de maison de prestige.Perlerare Excellence a pour objectif de permettre à descandidats motivés et passionnés par le service, d’intégrerun monde un peu « à part » qui côtoie celui de l’hôtelleriede luxe tout en s’en différenciant, dans lequel il existeune multitude de métiers.

Métiers de la maison bourgeoise :• Majordome• Intendant(e)• Gouvernant(e)• Couple de gens de maison• Employé(e) de maison• Cuisinier(e)• Jardinier• Nanny• Chauffeur de maître• Assistante personnelle

Les modules proposés viennent en complément d’uneformation hôtelière, ou d’une expérience significative ausein d’un établissement hôtelier ou d’une maison privée.Elles se déroulent sous forme de sessions à plein temps ausein d’une maison bourgeoise durant un mois, ou bien parmodules de spécialisation.

Exemples de thématiques abordées :• Savoir-vivre et Savoir-être• Protocole et Service à table• Cuisine de la maison• Le b.a.-ba du chauffeur de maître• Gestion globale d’une propriété• Techniques de jardinage• Art floral et décoration intérieure• L’œnologie au service du particulier• Organisation d’une réception• Management d’une équipe d’employés de maison

Contact

PerlerareToulon – ParisTél. 0972 300 980

[email protected]

Depuis 10 ans Perlerare s’est imposée comme le spécialiste de la maison bourgeoise. Son credo?Apporter l’Excellence au service d’une clientèle privée haut de gamme. Recrutement et formation des élitesdu personnel de maison, services de conciergerie de luxe, Perlerare est une passerelle créatrice d’emploispour ceux qui souhaitent intégrer le monde de la demeure privée.

Johanna Wikberg-DutardreDIPLÔMÉE DE L’UNIVERSITÉ DAUPHINE PARIS IXFONDATRICE ET DIRIGEANTE DE PERLERARE


10ans d’expérience

25offres d’emploipar mois

85%de postes logés

70%d’élèves placésen maison dansles 3 mois

PERLERARE

COMMUNIQUÉ

©PERLERAR

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Les clésde l’Excellence

Comment vous est venue l’idée de créerPerlerare il y a dix ans ?Après une douzaine d’années à Paris durant lesquellesj’ai travaillé dans le tourisme haut de gamme et dansla communication auprès de grands groupes, j’ai eu lachance de rencontrer en 2005 un couple anglo-saxon à larecherche de services haute couture pour leur vie privée etpour gérer leurs propriétés. C’est avec eux que je me suislancée et très rapidement le bouche à oreilles a fonctionné.

Qu’est-ce qui fait la force de Perlerareaujourd’hui ?Perlerare est une entreprise dynamique et innovante, nousavons d’ailleurs été nominés pour le Trophée «Made In 83»des entreprises innovantes du Var en 2014 par la JeuneChambre Economique de Toulon et au «Trophée del’Innovation» de Pôle Emploi de décembre 2015. L’équipede Perlerare est spécialisée dans le luxe et peut travaillerdans une dizaine de langues, ce qui est un atout pournotre rayonnement à l’international.

D’où vous est venue l’idée de proposerdes formations ?Notre organisme de formation Perlerare Excellence est néà la suite d’un afflux de candidatures pour les postes quenous proposons. Pour travailler auprès de notre clientèleil faut acquérir un savoir-faire et un savoir-être que l’on nepeut pas inventer. Nos formations permettent avant tout des’enrichir des expériences terrain de nos formateurs. Noussommes récompensés de nos efforts lorsque nos anciensélèves sont placés avec succès !


en images{ BIJOUTERIE JOAILLERIE

BJOPAu cœur de l’école


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Elle peut s’enorgueillir d’être la plus vieille école d’artsappliquées d’Europe. Installée depuis 1919 rue du Louvreà Paris, elle est une référence incontestable pourla formation aux métiers de la bijouterie-joaillerie.

Minutieux et persévérants, ses diplôméstravaillent pour les grandes maisons dela place Vendôme. Créée en 1864, la

Chambre syndicale de la bijouterie, devenuel’Union française de la bijouterie, joaillerie, orfè-vrerie, des pierres & des perles (UFBJOP), a ouvertson école en 1867, rue de la Jussienne, avant dedéménager rue du Louvre, après la première guerremondiale. Aujourd’hui, elle forme 150 étudiantsaux métiers de la bijouterie-joaillerie avec uncursus fabrication proposant un CAP Art et tech-nique, un brevet des métiers d’art (BMA) Art dubijou et un diplôme supérieur de joaillerie (DSJ).La filière design, ouverte aux titulaires du BMA(ou équivalent), propose, elle, un bachelor qui seprépare en 3 ans, les deux premières années per-mettant l’obtention d’un diplôme desmétiers d’art(DMA). L’école accueille aussi des élèves en alter-nance. Chaque promotion est parrainée par unegrandemarque de joaillerie qui s’implique dans laformation des élèves : Bulgari, Boucheron, Hermèset dernièrement Chanel.


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01

La découpe à la scie des emplacementsqui recevront les pierres précieuses, un

geste majeur du savoir-faire de la joaillerie.

02

Un élève trace les éléments qui vont êtredécoupés, en tenant compte du dessin

original du professeur.

03

La formation est axée autour des coursen atelier où les étudiants passent

20 heures par semaine.

04

Les cours sont donnés sous la directiond’un joaillier. Ici, Christophe Cayssiols,

lui-même diplômé de l’école et qui a œuvrépendant 20 ans pour la Maison Cartier.

05

En parallèle de l’enseignement traditionnel,tous les élèves suivent des cours de dessin

et de conception 3D (DAO et CAO)avec le logiciel Rhino.

06

Les équipements de l’école sont parfoisplus que centenaires, à l’image des tablesdécoupées en demi-cercle, dotées d’unecheville au centre pour recevoir la pièce et

d’une peau de cuir en dessous pourrécupérer les éléments précieux.

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Étape finale de la fabrication : le polissage,qui va donner tout son éclat au bijou.

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BAST

IENSO

RIANO-DR

www.ingemmologie.com

Institut National de GemmologieCours et stages • Diplôme Européen • Diplôme certifié par l’État • Formation à distance • E-Learning

DIPLÔME DE GEMMOLOGUECursus 2 ans de préparation

BACHELORCommerce du luxe et de l’industrie joaillière

MASTÈREManager des objets de luxe

MBAManager du luxe et de l’industrie joaillière

CQP & CCPConseiller de vente en :Haute joaillerieHorlogerie de prestige

STAGES CERTIFIANTSDiamant • Perle • Bijouterie etmétaux précieux • Restaurationet sertissage • Dessin

STAGES LOISIRSPierres précieuses • GemmologieDiamant

ING PARIS33 rue La Boétie - 75008 PARIS

+ 33 (0)1 47 70 23 83

ING LYON11 Place Croix Paquet - 69001 LYON

+ 33 (0)4 78 29 09 89

ING MONACO1 avenue des Castelans - 98000 MON ACO

00 377 92 05 25 25

L’ING est une école du Groupe EAC, Groupe d’enseignement supérieur privé reconnu par le Ministère de la Culture et de la Communication

F ondé en 1962 par les professionnels de la gemmologieet de la haute joaillerie, l’ING est le leader de l’en-seignement francophone de la gemmologie. Il est

l’unique établissement d’enseignement supérieur en Francedédié au luxe spécialisé en gemmologie, joaillerie, diamant,horlogerie, marketing et vente, formant ainsi chaque annéeplus de 300 étudiants et professionnels venant de Franceou du monde entier.Sur le plan international, l’ING est membre fondateur en 1995de la Fédération pour l’Éducation Européenne en Gemmologie(FEEG) avec dix autres instituts européens de gemmologieafin de garantir la qualité de leurs enseignements. L’INGest également membre de la prestigieuse ConfédérationInternationale de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie.L’Institut est situé rue La Boétie, dans le cœur du Luxe pari-sien à deux pas du Faubourg Saint Honoré, l’avenue du luxela plus fréquentée au monde, émaillée par les plus grandesmarques telles Hermes, Prada, Boucheron, Chanel...

Une ingénierie pédagogique reconnue au servicedes apprenants :Les programmes de l’ING (Gemmologue, CQP Horlogerie,CCP Joaillerie, Bachelor de commerce de bijouterie joaille-rie, Mastère et MBA Manager du luxe et de l’industriejoaillière, Executive Doctorate) sont accessibles sous statutétudiant ou stagiaire de la formation professionnelle, enprésentiel, à distance ou dans le cadre de la VAE. Mise enplace en 2010, la formation à distance rend accessible àplus de 150 personnes l’apprentissage de la gemmologie.L’ING a mis en œuvre les meilleurs outils didactiques quipermettent un véritable apprentissage et un tutorat à dis-tance efficace entre enseignants et apprenants.

ING Paris33 rue La Boétie75008 ParisTél. 01 47 70 23 [email protected]

ING Lyon11 place Croix Paquet69001 LyonTél. 04 78 29 09 [email protected]

INGMonacoInstitut d’Etudes Tertiaires - 1 av. des Castelans - 98000 MonacoTél. 00 377 92 05 25 25 [email protected]

Contact

L’Institut National de Gemmologie est le leader mondial des formations francophones en gemmologie auservice de l’industrie joaillière et horlogère. L’ING délivre le diplôme de « Gemmologue », titre certifié parl’État, et seul diplôme français officiel.

CarolinePecoste


600personnes formées par andont150 professionnels

13salles de laboratoires pourles travaux pratiques :7 à Paris,2 à Lyon,1 à Monaco,1 à Montpellier,1 à Besançonet1 à Cherbourg

50formateurs qualifiés,composés de professionnelset des professeursgemmologues permanents

Enseignement enprésentiel et à distance

Publication de l’ING :« Guide pratiqued’identificationdes pierres précieuses ».Recensant plus de 300spécimens de pierresgemmes classées selon unenomenclature scientifiqueinternationale, cet ouvragetechnique est bilinguefrançais et anglais.

INSTITUT NATIONAL DE GEMMOLOGIE

COMMUNIQUÉ

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L’excellence dela joaillerie et de l’horlogerie

Après avoir effectué son stage de professionnalisationchez Mellerio, Caroline est aujourd’hui DirectriceMarketing chez Mellerio le plus ancien des joailliersmondiaux.

«Quelle chance de pouvoir pénétrer dans le milieutrès fermé de la joaillerie ! C’est grâce au MBA del’ING que j’ai pu en obtenir les clefs. Je suis en postedepuis septembre 2015 chez Mellerio, le plus ancienjoaillier de France. J’ai la tâche de structurer,développer et animer les gammes de la Maison.Passant de l’analyse stratégique de la concurrence, aulancement des produits puis par leur développement ;mes prérogatives sont passionnantes et demandentdes compétences propres au secteur HBJO. En suivantma formation à l’ING, j’ai acquis des connaissancesjoaillières et horlogères nécessaires à sa bonnecompréhension. C’est une aventure extraordinairequi m’enrichit chaque jour. »

Les points forts de l’ING en 8 points :• Une vraie ingénierie pédagogique avec des formationsdisponibles à distance.

• Le seul organisme français à délivrer un diplômed’enseignement supérieur, reconnu par l’État,en gemmologie.

• Une collection exceptionnelle de gemmes sans cesseré-enrichie (plus de 27000 gemmes à ce jour).

• Du matériel d’analyse de haute technicité, sans cesserenouvelé, pour chaque apprenant.

• Un Conseil Scientifique regroupant des personnalitéshautement reconnues.

• La certification qualité ISQ-OPQF• Agréé Erasmus et Campus France.• Des filières de formations certifiantes et diplômantes :stages Diamant, Horlogerie, Dessin, etc.

P ionner dans les métiers du management en art,culture et luxe, le Groupe EAC, propose 23 pro-grammes parmi ces trois secteurs. Chaque cursus

est sanctionné par un diplôme certifié par l’Etat, Bachelor,Mastères ou MBA. Leurs intitulés donnent une idée plusprécise des métiers auxquels le groupe prépare, comme :négociateur en art contemporain et design, manager dumarché de l’art, manager de la musique et des festivals,médiateur du patrimoine et du tourisme, manager desindustries créatives, négociateur d’objets de luxe ou encoremanager des industries du luxe. Dispensés également enlangue anglaise, les Mastères et MBA sont accessibles auxétudiants internationaux et aux français bilingues/anglais.D’autres peuvent être suivis à distance en E-learning. L’EACa également créé des Executive PhD grâce à son laboratoirede recherche, l’Institut Chateaubriand.

L’internationalD’après la présidente, Claude Vivier Le Got, malgré laconcurrence internationale, la France « garde un véritableleadership dans les secteurs des arts et du luxe». Grâce àson positionnement « French Touch », le Groupe EAC attireles étudiants.« L’attractivité internationale est importante et nous avonsmis en œuvre de nombreux accords de coopération,d’échanges ou de double diplômation ». Si ses étudiantsviennent majoritairement de France et d’Europe, une partieest originaire d’Asie (Taïwan, Hongkong, Japon, Corée etChine), et également du Moyen-Orient, d’Amérique du Nordet du Sud, notamment du Brésil. Reconnu par le ministèrefrançais de la Culture, le Groupe EAC dispose également d’unagrément du ministère des Affaires étrangères.

Contact

Créé en 1985, le Groupe EAC (Ecoles d’Art, Culture, Luxe) propose des formations supérieures tournéesvers la médiation culturelle, le marché de l’art, et le commerce de luxe. Un campus à Paris, un à Lyon,une implantation à Monaco et une ouverture sur la Chine avec Pékin et Shanghai, l’EAC s’affiche commeun poids lourd de l’enseignement supérieur français dans l’Art et le Luxe.

TémoignageEn chiffres(Etudes 2012/2013)

800étudiants/an

6000formationsprofessionnelles/an

42partenariats internationaux

2conseils scientifiques

3000entreprises partenaires

Insertion professionnelle:

71% des diplômésEAC trouvent un emploien moins de 3 mois(étude 2012)

61% des EACienssont en CDI,contre21% en CDD

15% créent leurentreprise

Groupe EAC

COMMUNIQUÉ

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Art et luxe :amis pour toujours

«Les grands magasins deviendront des musées,et les musées des grands magasins ».Le sens du propos d’Andy Warhol est clair : l’art etle luxe n’ont de cesse de tisser des liens d’intimité.L’accolade entre les deux domaines a même reçuun nom de baptême : l’arketing. Les maisons de luxesoutiennent les artistes qui bénéficient de fondsfinancier en capacité de dynamiser leur créativité.De très nombreuses marques de luxe ont créé leurfondation, à l’image de Cartier, Prada, Boucheronpour ne citer qu’eux, sans oublier les collaborationsentre le designer Starck et les parfums Nina Ricci,la récente collaboration du cinéaste Martin Scorseseavec Chanel (lancement du parfum Bleu), celles ducinéaste David Lynch avec Dior (sac Lady Dior),ou encore le partenariat entre le sculpteur/peintreTakashi Murakami et Louis Vuitton.Dans ce mouvement créatif perpétuel, le Groupe EACest novateur en proposant des programmes deformations professionnelles de pointe ; où art et luxecohabitent ensemble ; vers un seul et même dessein :l’Excellence !

LE LUXE SELON

KarimDjidjelli,RESPONSABLEPÉDAGOGIQUE DESPROGRAMMES LUXEAU SEIN DE GROUPE EAC.

EAC Paris33 rue La Boétie75008 ParisTél. 01 47 70 23 [email protected]

EAC Lyon11 place Croix Paquet69001 LyonTél. 04 78 29 09 [email protected]

EAC Shanghai652 Changshou RoadPutuo District - [email protected]


La France produit unemoyenne de 42millions d’hec-tolitres de vins chaque année, dont un tiers part àl’exportation. La Chine est devenue, ces dernièresannées, un marché incontournable, notamment

pour les grands crus de Bordeaux et de Bourgogne. Le chiffred’affaires à l’export était de 9,3 milliards d’euros en 2013, cequi le place derrière l’aéronautique, mais devant les parfumset cosmétiques. Le secteur emploie quelque 250000 per-sonnes en France avec de nombreux métiers : œnologue,maître de chais, métiers de l’export, négociant, caviste maisaussi œnotourisme de luxe. La vente en ligne est aussi en fortdéveloppement. Côté formation, il existe deux BTSA (brevetde technicien supérieur agricole), viticulture-œnologie ettechnico-commercial.

DES PARCOURS EN ÉCOLE D’INGÉNIEUR, EN ÉCOLEDE COMMERCE ET À L’UNIVERSITÉMais pour viser le secteur du luxe, il est préférable de s’orien-ter vers d’autres diplômes de niveau licence pro ou bachelorou de niveau bac +5 (master, MSc, mastère spécialisé). L’Ins-titut des sciences de la vigne et des vins de l’Université deBordeaux est, à cet égard, un incon-tournable. « Avec la création del’ISVV, nous sommes capables d’of-frir à Bordeaux l’ensemble des for-mations universitaires correspon-dant à tous lesmétiers de la vigne etdu vin, en partenariat avec l’Univer-sité Michel Montaigne, BordeauxSciences Agro et Kedge businessschool. Cela va de la licence profes-sionnelle œnotourisme au master 2

Droit de la vigne et du vin, avec des parcours interdiscipli-naires», explique Gilles de Revel, professeur qui dirige leservice de formations.

ŒNOLOGUE : UNE FORMATION EN DEUX ANSAPRÈS UNE LICENCE SCIENTIFIQUEComme cinq autres établissements en France (l’Université deBourgogne, l’Université de Reims Champagne-Ardenne,l’ENSAT à Toulouse, la Faculté de Pharmacie et SupAgroMontpellier), l’ISVV propose aussi le diplôme national d’œno-logue (DNO), un cursus de deux ans accessible après une licenceen sciences (biologie, chimie, agronomie...) ou un diplôme d’in-génieur (domaine scientifique ou agricole). De nombreusesécoles privées formant à des diplômes à bac +5 comme l’Écolesupérieure d’agriculture Angers Loire qui permet de préparerune licence professionnellemarketing et commerce internatio-nal des vins et un master international vintage. Reste enfin lapossibilité de démarrer par une formation généraliste (com-merce, économie et gestion, droit...) pour s’orienter vers unmaster (ou mastère, MSc) spécialisé dans le vin. L’ESC Dijondispose par exemple d’un mastère spécialisé commerce inter-

national des vins et spiritueux. FabienMarquis, le directeur national des ventesChampagne Collet, lui, est passé parl’EDC (qui bénéficie d’une option wineindustry & hospitality service) et Sup deLuxe : «C’est unmilieu très spécifique.Travailler dans ce secteur doit être unprojet fort, une passion. Pour réussir,il faut avoir la culture de cet univers».Car c’est bien là le principal : la passionet la culture. Sans modération.

LE VIN EST L’UN DES SYMBOLES FORTS DE L’ART DE VIVRE À LA FRANÇAISE.LE SECTEUR RECRUTE AVEC UNE LARGE PALETTE DE MÉTIERS ET DES

NOUVELLES PISTES À EXPLORER COMME L’ŒNOTOURISME DE LUXE.

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TOLIA-DR

œnologie

formation{ ŒNOLOGIE

Vin et champagne : la passion et la culture Par Xavier de Fournoux

Cap sur les formations en vinde bac +3 à bac +6

Spécialisation œnotourisme(Bachelor)

MSc Wine Business

MSc Wine Management

Mastère Spécialisé en CommerceInternational des Vins et Spiritueux

Faites devotre passionvotre métier

swsb.eu

Contact

School of Wine & SpiritsBusiness29 rue Sambin21 000 DijonTél. 03 80 72 58 73

[email protected]

Fondée en 2013 par le Groupe ESC Dijon-Bourgogne,la School of Wine & Spirits Business est la premièreInstitution internationale entièrement dédiée à laformation et la recherche en Management des Vinset Spiritueux. L’expertise reconnue du Groupe dansles métiers du vin permet de recruter des profilstrès variés: le nombre de nationalités représentéesau sein des programmes s’est considérablement élargi au fur et à mesure des promotions successives, et oncompte aujourd’hui plus de 15 nationalités venues des quatre coins du monde.

En chiffres

4 programmes en vindont2 intégralementen anglais

Un réseau de plus de

800 diplômés

répartis dans40 pays

Plus de15nationalités différentes

Jusqu’à7 voyagesd’études en Franceet à l’étranger

ESC DIJON-BOURGOGNE

COMMUNIQUÉ

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Pourriez-vous nous présenter la Schoolof Wine & Spirits Business ?C’est une École du Groupe ESC Dijon Bourgogne quiregroupe l’ensemble des programmes de formation enmanagement du vin et des spiritueux (en français et enanglais), ainsi que la production intellectuelle et la formationcontinue dans le domaine.

Il est nécessaire d’avoir des compétencespointues pour entrer dans ces environnementsprofessionnels mais pourquoi choisir enparticulier des formats de type MastèreSpécialisé ou MSc sectoriels pour se former ?Pendant des décennies les entreprises du secteur ontconsidéré que les compétences clés pour réussir dansl’industrie du vin ou des spiritueux pouvaient être acquisesdans des formations généralistes en management.La logique prédominante était de servir principalement unmarché de masse. Tout cela est devenu plus spécifique etcomplexe aujourd’hui, à l’instar de ce que l’on observe dansd’autres industries. La concurrence continue à s’exercersur des marchés de masse mais en essayant de satisfaireune gamme de clientèle à la recherche de produits plusvariés et plus qualitatifs. Un exemple: l’élargissement de lagamme des whiskys proposés par les distributeurs tradition-nels, phénomène relativement récent en France, ou encorele développement d’enseignes spécialisées, sont unepreuve supplémentaire du besoin de spécialisation fineque doivent acquérir les professionnels du secteur.

Quels profils visez-vous dans ces formationset quels sont les principaux débouchés deces filières ?Le Mastère Spécialisé en Commerce International des Vinset Spiritueux (proposé en formation initiale à temps plein ouen formation continue) recrute à niveau Bac +5 ou Bac +4,

voire Bac +3 sous certaines conditions. Les MSc sont desprogrammes recrutant à niveau Bachelor international.Nous recrutons des profils venant de formations variées :École d’ingénieur, École de management, universitaires.L’objectif principal est de former celles et ceux ayant déjàune première formation généraliste aux besoins spécifiquesde deux secteurs. Nous allons d’ailleurs déployer notresavoir-faire également au niveau Bachelor, c’est à dire pourdes étudiants titulaires du Baccalauréat, dès 2016 endéveloppant une spécialisation en oeno-tourisme. Nosentreprises viti-vinicoles ou de spiritueux ont aussi besoinde diplômés formés dans ce domaine, et nous avons lachance de compter parmi nos Professeurs permanents ouentreprises partenaires de vrais spécialistes de ce domaine.

Quels sont vos points forts par rapport à laconcurrence ?La création d’une entité entièrement dédiée à la formationet à la production intellectuelle dans les secteurs du vin etdes spiritueux est un signal d’engagement fort et inédit dansl’enseignement supérieur en management. Plus importanteencore est la réalité mesurable de notre activité sur tousses aspects : la taille du réseau de diplômés, qui sont desprofessionnels avec de belles carrières dans tous typesd’entreprises du vin et/ou des spiritueux partout dans lemonde, ou notre politique de recrutement d’étudiants et decollaborateurs en France et à l’international et ce depuisplus de trente ans. Ajoutons la parution du manueld’Économie et Management du vin, en français et enanglais, que l’OIV a récompensé en octobre dernier.

Quelle est votre ambition pour les deuxprochaines années ?Nous sommes responsables de l’avenir professionnel decelles et ceux qui nous font confiance en s’inscrivant dansnos programmes. Notre ambition est donc encore ettoujours d’accompagner nos étudiants dans la définitionpuis la réalisation de leur projet professionnel, quel que soitleur parcours d’origine. Pour cela nous continuerons àdévelopper une production intellectuelle qui nourrit laconnaissance et l’enseignement, et des programmes àdestination de tous les publics qui ont le désir de vivrel’aventure professionnelle, intellectuelle, pédagogique ethumaine que nous imaginons pour eux et avec eux depuisla création de l’ESC Dijon, il y a plus d’un siècle.

Interview

JérômeGalloDIRECTEURDE LA SCHOOLOF WINE & SPIRITSBUSINESS


Il n’y a pas que la Suisse. La France est aussi le pays del’horlogerie. Après un ralentissement en 2013, la produc-tion française d’horlogerie-bijouterie amarqué une haussede 1%, pour un chiffre d’affaires de 2,1milliards € en 2014,

surtout portée par le secteur desmontres. Mais pour BenjaminMuller, qui lance sa propre marque, le marché est en pleinemutation : «Les prix ont trop longtemps été surfaits et les clientsse sont éloignés. Il faut désormais arriver avec des nouveautés,des animations mécaniques ludiques comme le fait LouisMoinet.» Et le savoir-faire ! Les écoles les plus réputées sont leplus souvent en France. BenjaminMuller est passé par le lycéeEdgar Faure à Morteau par le biais de l’AFPA. Le lycée proposeun cursus complet : CAP, brevet des métiers d’arts (BMA) etdiplôme desmétiers d’art (DMA). L’horlogerie nécessitant pré-cision etminutie : cette industrie a aussi besoin de techniciens,de mécaniciens et d’ingénieurs !

DEUX ÉCOLES EN FRANCE POUR LE DMAHORLOGER«C’est une formation qui est de plus en plus demandée»,explique Gabriel Radzikowski, leproviseur du lycée Edgar Faure àMorteau. Le CAP forme des opéra-teurs en horlogerie qui peuvent trai-ter l’entretien desmontres. En pour-suivant avec le BMA, on commencela recherche et la maîtrise des com-plications (les fonctions autres quel’affichage de l’heure). Le titulaired’un DMA est quant à lui capable derestaurer une montre ancienne etd’inventer de grandes complications.«C’est le seul diplôme en France qui

permet de devenir véritablement horloger, avec une dimensionartistique importante pour l’habillage des montres», préciseGabriel Radzikowski. Le DMA horloger est désormais au pro-gramme du lycée polyvalent Diderot à Paris, qui accueille pourla première fois cette année une dizaine d’élèves dans cettesection.

DES ÉCOLES DE COMMERCE SPÉCIALISÉESDANS LE LUXELes étudiants peuvent aussi opter pour une formation enSuisse dans d’excellents établissements comme l’École d’hor-logerie de Genève qui forme des professionnels de la hautehorlogerie depuis 1824. Enfin, une autre possibilité est depasser par un cursus d’ingénieur comme à Besançon, oùl’École nationale supérieure demécanique et desmicrotech-niques (ENSMM) assure une formation pluridisciplinaire axéesur les systèmesmécatroniques et lesmicrosystèmes pouvantdéboucher sur lesmétiers de l’horlogerie. En ce qui concernela vente et lemarketing, il est préférable de viser une école de

commerce ou demanagement spé-cialisée dans le luxe (Sup de Luxe,EIML) ou offrant des MSc dans cedomaine (EDC, EMLyon). «Vu laconjoncture, il vaut mieux se spé-cialiser très tôt. Une école spécialistedu luxe permet de rentrer directe-ment dans ce monde par l’alter-nance», confirme Elliott Collin, en4e année à l’EIML et contrat de pro-fessionnalisation à l’Officine Pane-rai, en tant qu’assistant marketinget communication. ©

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horlogerie

formation{ HORLOGERIE

Des métiers de haute précision

IL EXISTE UNE LONGUE TRADITION HORLOGÈRE EN FRANCE,NOTAMMENT EN FRANCHE-COMTÉ OÙ SE CONCENTRENT UNE BONNEPARTIE DE CETTE INDUSTRIE AINSI QUE LES MEILLEURES ÉCOLES.



D’après un rapport de 2013 du cabinet McKinsey,la Chine devrait dès 2016 devenir le premiermar-ché mondial pour l’automobile de luxe. Ces dixdernières années, les ventes ont augmenté de

36% par an. Audi, BMW, Lexus, Mercedes, Porsche sont lesplus appréciées. Toutes les marques profitent de ce juteuxmarché. Curieusement, les entreprises françaises tricoloressont cruellement absentes dans l’automobile de luxe. Unjeune qui souhaite travailler dans ce secteur (technicien,ingénieur) devra probablement s’expatrier. L’École nationalesupérieure du pétrole et des moteurs spécialité énergie etproduits, ou l’École supérieure des techniques aéronautiqueset de construction automobile sont des pistes pour deveniringénieur automobile. Pour la vente, une école de commerceet une spécialité luxe, et surtout des stages en concession,sont nécessaires.

BÉNÉTEAU RECRUTELe marché des yachts est lui aussi en forme. Et l’Asie est làencore le débouché le plus porteur. En Chine, unmillionnairesur trois (il y en a 4 millions !) déclare vouloir acheter unyacht dans les prochaines années.«Après une période un peu difficile,il y a des signes forts de reprisequi laissent présager de futursrecrutements dans le secteur »,explique Alexis Colin, broker chezAbys Yachting à Antibes. Premierproducteur de voiliers au monde,la France est très présente dans l’in-dustrie nautique. Les deux leadersdu secteur, Bénéteau et Jeanneau,recrutent de jeunes diplômés.

Bénéteau a publié 40 offres d’emploi sur son site. «Outre lesmétiers liés à la production directe de bateaux de plaisance,Bénéteau recherche fréquemment des collaborateurs dansl’animation ou l’encadrement, de la logistique, de la qualité,du bureau d’études, du marketing», précise l’entreprise.

POURVENDREDES YACHTS IL FAUT SAVOIR NAVIGUERCôté formation, rapprochez-vous de l’IFM (Institut françaisde la mer) qui regroupe toutes les informations. De nom-breuses écoles d’ingénieurs proposent des formations axéessur la construction navale (École centrale de Marseille,diplôme d’ingénieurs de l’École navale, École nationale desarts et métiers). À noter qu’ENSTA Bretagne et ENSA ParisLa Villette se sont unies pour une formation d’architectenaval. Si vous rêvez de devenir capitaine de yachts, le premierdiplôme est capitaine 200 de voile, qui permet ensuite depasser les brevets du yachting, capitaine et chef mécanicienet capitaine de yachts. Des examens qui peuvent se préparerdans des établissements comme l’ENSM (École nationaleSupérieure Maritime), qui propose par ailleurs des formationsde mécanicien et d’ingénieur. Pensez aussi à l’Institut

nautique de Bretagne. Attention,les clients sont, plus que dans toutautre domaine, des connaisseurs.«C’est pourquoi, nous demandonstoujours aux candidats à notreformation s’il s’agit d’un hobbyet s’ils savent naviguer : c’est uneévidence pour vendre des yachts»,affirme Maxime Koromyslov, direc-teur du programme MSc luxe etdesign management de l’ICN àNancy. ©

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business class

formation{ BUSINESS CLASS

Les caprices des ultra riches

LA VOITURE DE SPORT, ET PLUS ENCORE LE YACHT,SONT DES SIGNES DISTINCTIFS DU LUXE.


6 & 7 juillet 2016Maison de la Chimie, Paris

Le Salon du Luxe Paris est bien plus qu’une rencontre professionnelle, c’est uneexpérience à vivre dédiée aux décideurs du luxe.L’an dernier, 850 participants, pour la plupart C-level executives, ont pris part auxéchanges et aux débats.

Oserez-vous co-créer l’expérience luxe de demain?

Inscription et programme surwww.salon-luxe.fr

«IL ESTGRAND TEMPSDE RALLUMERLES ETOILES»Guillaume Apollinaire


portraits{ LA SÉLECTION DE LA RÉDACTION

entrepreneurs quiont réussi dans

le luxe

Ils ont tous créé leurs sociétés sur des projetstrès différents, mais toujours dans l’excellenceet avec la plus grande exigence, clé de la réussitede ces cinq parcours. Témoignages.


5D iplômé de Brest business school,

Nicolas Valin s’occupe de la vente deyachts, de la location (charter) et du

management (entretien du bateau, gestion deséquipages). «Mais il n’y a pas d’école pourformer à ce métier, et savoir vendre ne suffitpas. Il faut un profil complet dans les trois acti-vités et savoir naviguer. Et on ne devient réel-lement un bon broker qu’après 10 à 15 ans depratique », explique Nicolas Valin. Après unpassage chez Moorings et Fraser Yachts, ce pas-sionné de yachting décide de fonder sa propreagence Neo Yachting en 2009. « Le haut degamme, c’est offrir un service personnalisé auclient et quand vous travaillez dans une grandesociété, vous n’êtes pas toujours en mesured’offrir ce service», résume-t-il. Pour se démar-quer, Nicolas Valin a innové en proposant desséjours « package », associant la location duyacht à d’autres activités : golf, gastronomie oudécouvertes historiques d’un lieu, avec unservice toujours au top, des formules qui luipermettent d’attirer une nouvelle clientèlevenue des agences de voyage de luxe.

Il a été l’un des premiers àfaire des bijoux uniques, surmesure. Formé à l’EDC et à

Sup de Luxe, Antoine Chapou-tot a développé une passionpour la joaillerie. Il a ouvert samaison en 1995, d’abord avecun show-room, puis une bou-

tique en 2010. «Comme un architecte, mon travail consiste àcomprendre le client, ce qui demande une grande capacitéd’écoute», explique-t-il. Puis, Antoine sélectionne les pierres etsuit la fabrication. Cette dernière est entièrement sous-traitée carchaque phase nécessite un spécialiste : maquettiste, fondeur, polis-seur, sertisseur, graveur... Dans son atelier, Antoine Chapoutottravaille avec un stagiaire qui suit une formation à l’ING (Institutnational de gemmologie). Le prix des créations démarre à 600 €,avec unemoyenne de 4000 € pour atteindre 220000 € pour la plus

chère, onze carats de diamants sur uncollier. « Il faut revenir sur le luxe dequalité et oublier le luxe de marke-ting», conclut-il.

43 ANS, BROKER DE YACHTS

48 ANS, JOAILLIER

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«Le hautde gamme,c’est offrirun servicepersonnalisé»

«Il fautoublierle luxe demarketing»


portraits{ LA SÉLECTION DE LA RÉDACTION

En octobre dernier, Laurent Noguesa reçu, avec le graveur ChristianBeussigneul, le Prix Liliane

Bettencourt pour l’intelligence de lamain. Son chef d’œuvre ? La tenture del’Apocalypse d’Angers, un livre en reliefpermettant aux non-voyants de découvrirla célèbre tapisserie du XIVe siècle. Ilutilise le gaufrage, une technique rared’impression qui permet d’obtenir desmotifs en relief sur du papier. Diplôméde l’Ensaama-Olivier de Serres, Laurenta appris la technique auprès de son pèrequi dirigeait les Créations Fournier.Depuis, il a fondé sa propre société,Créanog, qui compte aujourd’hui18 employés. «Nous travaillons pour lesplus grandes maisons de luxe : Chanel,Kenzo, Dior». Il transmet à son tour sonsavoir-faire aux nouvelles générations.«Mais, il n’existe aucune formation augaufrage. La technique s’apprend surle lieu de production», regrette t-il.

J e suis passionné par le vindepuis que j’ai l’âge d’enboire... » aime à dire Simon

Posière. Ancien technicien forestieremployé par l’ONF (Office national desforêts), ce Bourguignon croise la routed’un courtier en vin avec qui il s’asso-cie. Il apprend le métier sur le tas etfinit par prendre son indépendance encréant d’abord une société de courtagepour la vente de parcelles de vignes,puis, en 2014, Distribution Réseau

Conseil (DRC) avec laquelle il vend aujourd’hui les plus grands crus de laplanète : Romanée-Conti, Henri Jayer, Château d’Yquem. Des bouteillesdont les prix peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros. «Je fais 80% demon chiffre d’affaires avec l’Asie», précise Simon, un homme passionné,disponible 24 heures sur 24. Et d’ajouter : «Le secteur se porte très bien,surtout en Bourgogne où les prix ne font que grimper depuis deux ans,les Asiatiques ayant quelque peu déserté les crus de Bordeaux».

C’est la nouvelle génération qui monte.À 24 ans, Eliott Cohen-Skally a déjàcréé Le Collectionist, une start-up de

location de villas avec deux associés, MaxAniort et Olivier Cahané. L’objectif est que leclient retrouve un service équivalent à un hôtelcinq étoiles dans une maison de propriétaire

avec du personnel. «Jeme suis inspiré d’Airbnb, avec une plate-forme internetqui propose des villas luxueuses situées dans des endroits privilégiés »,explique-t-il. Prix moyen d’un séjour : 26000 € pour 13 nuitées. Ce jeuneentrepreneur est parfaitement bilingue, après des études à l’université deWestminster et à Hult aux États-Unis, puis en Chine. La sociétéemploie une quinzaine de per-sonnes, un effectif qui devraitdoubler rapidement, et souhaiteréaliser une levée de fonds de10 millions d’euros dans lesdeux prochaines années...

47 ANS, GAUFREUR

35 ANS, CAVISTE DE VINDE PRESTIGE

24 ANS, LOUEUR DE VILLAS

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«Je fais 80%de mon chiffred’affaires avec l’Asie»

«Nous travaillonspour les plus grandesmaisons de luxe»

«Je me suis inspiréd’Airbnb»

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