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( O.R.S.T.O.1'1. ) ELE1'1ENTS DE BILAN DES PRl NCl PAL E SAC T l VIT E S 956- 1 958 Avril 1959 ( O.R.S.T.O.1'1. ) ELE1'1ENTS DE BILAN DES PRl NCl PAL E SAC T l VIT E S 956- 1 958 Avril 1959

DES P R l N C l PAL E SAC T l VIT E Shorizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers12-03/010027864.pdf · - 5 - Les services de re~he~che outre-mer sont donc en définitive

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ORSTOM : éléments de bilan des principales activités : 1956-1958( O.R.S.T.O.1'1. )
ELE1'1ENTS DE BILAN
DES P R l N C l PAL E SAC T l VIT E S
9 5 6 - 1 958
Avril 1959
( O.R.S.T.O.1'1. )
ELE1'1ENTS DE BILAN
DES P R l N C l PAL E SAC T l VIT E S
9 5 6 - 1 958
Avril 1959
La lecture des différents rapports d'activité et des
bilans publiés par 1IO.R.S.T.O.M. depuis sa fondation en 1944, celle également du dernier bilan correspondant aux travaux des trois dernières années (1956, 1957 et 1958) s'inscrivent har­ monieusement dans une commune per3pective qui est la môme que celle où, dès l'origine, ses fondateurs ont engagé 1IO~fice.
Il ne peut @tre de témoignage plus probant de la justesse et
de la precision de leurs vues.·
Nous devons raplleler, en effet, que C1Gst au cours des
travaux du Congrès de la Recherche ScientifiqueŒ3 1937, pendant l'Exposition internQtionale ùe Paris~ que M.M. Marius MOUTET et Jean PERRIN ont mis en évidence les dispositions qu'il con­ venait de prendre pour assurer et d~velopper l'efficacité des services de recherche 3cicntifique outre-mer :
- constituG~ en Franco un orga~isme d'impulsiQn et de coordination,
- le charger du. recrutement 3t è.e la form:ttion des chercheurs,
... assurer la qunlité du t1"avail de ces ch.JrcheUI's, - créer des contras régiona1L~ de rücherche à caractère
plus ou moine polyvalent, dotés do conseils scientifiques qui étudier&ient l~s programmes de travail et organisc~aientla
collaboration aveq los différents sGrvi~cs des territoires.
Telle est la charge de 1IO.R.S.tI'.O.Ii. auquel la
.. ./ ...
La lecture des différents rapports d'activité et des
bilans publiés par 1IO.R.S.T.O.M. depuis sa fondation en 1944, celle également du dernier bilan correspondant aux travaux des trois dernières années (1956, 1957 et 1958) s'inscrivent har­ monieusement dans une commune per3pective qui est la môme que celle où, dès l'origine, ses fondateurs ont engagé 1IO~fice.
Il ne peut @tre de témoignage plus probant de la justesse et
de la precision de leurs vues.·
Nous devons raplleler, en effet, que C1Gst au cours des
travaux du Congrès de la Recherche ScientifiqueŒ3 1937, pendant l'Exposition internQtionale ùe Paris~ que M.M. Marius MOUTET et Jean PERRIN ont mis en évidence les dispositions qu'il con­ venait de prendre pour assurer et d~velopper l'efficacité des services de recherche 3cicntifique outre-mer :
- constituG~ en Franco un orga~isme d'impulsiQn et de coordination,
- le charger du. recrutement 3t è.e la form:ttion des chercheurs,
... assurer la qunlité du t1"avail de ces ch.JrcheUI's, - créer des contras régiona1L~ de rücherche à caractère
plus ou moine polyvalent, dotés do conseils scientifiques qui étudier&ient l~s programmes de travail et organisc~aientla
collaboration aveq los différents sGrvi~cs des territoires.
Telle est la charge de 1IO.R.S.tI'.O.Ii. auquel la
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-2-
Dans cos vastes régions ouvertes brutalement à l'âge de la machine, sans avoit gubi cette lente maturation qui a fa­ çonné nos pays tempér~s, la Recherche Scientifique est plus qu.' ailleurs "une méthode au service d'une pas sion" pour re­ prendre une phrase de Barrès~ Passion po~ la sauvegarde et la promotion d'une humanité sans cesse en péril, au milieu d'une
. Nature encore indomptée.'
, '
tout cc que cette expression sous entond d'orgunis2tion, de vo- lonté soumise à son objet ct de wise en oeuvre dos moyens appro­ priés pour la :remplir.
La tâche dans ce domaine est immense, multiplo, déli­ cate, urgente.
Reconnaissance ct consorvetion dos sols, prospection du sous-sol, étude de l'atmosphère ct des climats, lutte contre l'érosion ct aménagement des caux fluvial~s, connaissance des océans ct de leurs ressources, sélection des animaux ct des plan­ tes utiles, lutte contre las ennemis de l~homme? d2s animaux et des plantes, utili.s::ltion dos diverses énc"gios, solaire,o écolienno, marine, connaissance des hoomes, do lours aptitudes, de leur psychisme, de l'alimente::.tion, dos nivc,:o:.u.x de vie, dos techniques des sociétés, de la démographic e Cette énumération ne saurait être limitative. Dans ces vastes étendues i do nouveaux horizons è'ouvrent chaque jou::c o
... / ...
-2-
Dans cos vastes régions ouvertes brutalement à l'âge de la machine, sans avoit gubi cette lente maturation qui a fa­ çonné nos pays tempér~s, la Recherche Scientifique est plus qu.' ailleurs "une méthode au service d'une pas sion" pour re­ prendre une phrase de Barrès~ Passion po~ la sauvegarde et la promotion d'une humanité sans cesse en péril, au milieu d'une
. Nature encore indomptée.'
, '
tout cc que cette expression sous entond d'orgunis2tion, de vo- lonté soumise à son objet ct de wise en oeuvre dos moyens appro­ priés pour la :remplir.
La tâche dans ce domaine est immense, multiplo, déli­ cate, urgente.
Reconnaissance ct consorvetion dos sols, prospection du sous-sol, étude de l'atmosphère ct des climats, lutte contre l'érosion ct aménagement des caux fluvial~s, connaissance des océans ct de leurs ressources, sélection des animaux ct des plan­ tes utiles, lutte contre las ennemis de l~homme? d2s animaux et des plantes, utili.s::ltion dos diverses énc"gios, solaire,o écolienno, marine, connaissance des hoomes, do lours aptitudes, de leur psychisme, de l'alimente::.tion, dos nivc,:o:.u.x de vie, dos techniques des sociétés, de la démographic e Cette énumération ne saurait être limitative. Dans ces vastes étendues i do nouveaux horizons è'ouvrent chaque jou::c o
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-3-
les recherches générales et do longue haleine : inventaire, études de milieux, observations et explic~tions de_phénomènes, puis de coordonner les diverses activités du rech~rches en vue d'étudier un problème d'ense~ble déteroiné interessant soit une production soit un groupe de productions, soit une région
naturelle.
On sait combien, à cOté d'effets bienfaisants, tels que la lutte contre los maladies, l'assainis8ement, l'amélio­ ration dos techniques, l'int~rvontion européenne a eu parfois des conséquGnces.d~s~streuscspar la mécon~issance des condi­ tions naturelles du oilieu ou môme par leur connaissance incom­ plète. On a be:.ucoup parlé de l'échec du "Groundnut scheme ll
du Tanganyika. Nous pourrions citer en zone française d'Afrique de nombreux Tanganyika, plus ou moins importants, dÜs à des études trop rapides ou superficielles, ou confiées à des cher­ cheurs inadaptés.
ilLe Milieu dit Pierre Gourou, n'est p2.S seulement fait du climat, nais aussi composé dos maladies tropic~les,des con­ ditions de l'~griculture et du milieu indigène". Du point de vue humain, l'élargissement dos hnrizons économiques ct politiques aoène peu à peu la rupture dos soci~tés indigènes et de l~rges
... / ....
Il n'est de travail efficace et
Cette coru:..aissance, exige le concours de nombreux de leur Qutuclle dépendance '. fécond qu'en équipe:
Elle
-3-
les recherches générales et do longue haleine : inventaire, études de milieux, observations et explic~tions de_phénomènes, puis de coordonner les diverses activités du rech~rches en vue d'étudier un problème d'ense~ble déteroiné interessant soit une production soit un groupe de productions, soit une région
naturelle.
On sait combien, à cOté d'effets bienfaisants, tels que la lutte contre los maladies, l'assainis8ement, l'amélio­ ration dos techniques, l'int~rvontion européenne a eu parfois des conséquGnces.d~s~streuscspar la mécon~issance des condi­ tions naturelles du oilieu ou môme par leur connaissance incom­ plète. On a be:.ucoup parlé de l'échec du "Groundnut scheme ll
du Tanganyika. Nous pourrions citer en zone française d'Afrique de nombreux Tanganyika, plus ou moins importants, dÜs à des études trop rapides ou superficielles, ou confiées à des cher­ cheurs inadaptés.
ilLe Milieu dit Pierre Gourou, n'est p2.S seulement fait du climat, nais aussi composé dos maladies tropic~les,des con­ ditions de l'~griculture et du milieu indigène". Du point de vue humain, l'élargissement dos hnrizons économiques ct politiques aoène peu à peu la rupture dos soci~tés indigènes et de l~rges
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Il n'est de travail efficace et
Cette coru:..aissance, exige le concours de nombreux de leur Qutuclle dépendance '. fécond qu'en équipe:
Elle
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qu'il s'agisse par exemple de problèmes bien cir­ conscrïts ·comme l'étude de cette maladie de Kaincopé qui frap­
pe les cocoteraiesdu Togo ct dont ~n ne sait encore si elle est l'oeuvre d'un insecte, d'un cha~pignon ou d'un virus ou des trois associés. Bioclimatologiste, pédologue, physiologiste, entomologiste, phytopathologiste et virologue recherchont la cause et l'éventuel remède.
qu'il s'agisse aussi de tr~v~ux p~us génér~ux comme ceux qui concornent les conséquencos do la création d'un grand complexe industriel comme celui du Konkouré en Guinée. L'éq~ipe
de chercheurs dét~chés p~ l'O.R.S.T.O.M. à l~ mission d'amé­ nngement de Guinée comprend des pédologues ct des ~gronomes,
mais ~ussi des géographes ct des sociologues. ~'orient~tion
générale des études y est dictée p~r l'ensemble dos problèmes que posent le dépl~ccment de m~sses importantes de popul~tion,
leur implQllt~tion d~ns de nouvc~ux sites industriels et agri­ coles, leur ~d:-'..pto.tion à un !louvc:--"u mode de vie.
Le. Techcrche, pour etre instrv.r.lent do progrèE:., doit ~tre dirigée, orientée~ suiv~nt un pl~n g~nir~l de travnil lui­ m~me étQbli en fonction d~s besoins inéluctables du développe­ ment des territoires.
Los jeunes états do l~ Co~unnuté ont une p~rfaite
conscience du rele que peuvent jouer les étc.blisseoents de recherche que l'O.R.S.T.O.M. contrOle sur leurs territoires. Les travaux de le. Stc.tion de Boukoko, p~r c~omple, dans ln République Centrafricaine, sont nbsolv.r.lont déterminnnts de l'évolution de l'économie de ce pays. Ce sont leurs jeunes Ministres qui president les Comités de 1.:1. Recherche· plac~o auprès de chacun de ces établissements. Ce sont ces Comités qui posent los problèmes et indiquent les ordres d'urgence o
••• / •• ('J
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qu'il s'agisse par exemple de problèmes bien cir­ conscrïts ·comme l'étude de cette maladie de Kaincopé qui frap­
pe les cocoteraiesdu Togo ct dont ~n ne sait encore si elle est l'oeuvre d'un insecte, d'un cha~pignon ou d'un virus ou des trois associés. Bioclimatologiste, pédologue, physiologiste, entomologiste, phytopathologiste et virologue recherchont la cause et l'éventuel remède.
qu'il s'agisse aussi de tr~v~ux p~us génér~ux comme ceux qui concornent les conséquencos do la création d'un grand complexe industriel comme celui du Konkouré en Guinée. L'éq~ipe
de chercheurs dét~chés p~ l'O.R.S.T.O.M. à l~ mission d'amé­ nngement de Guinée comprend des pédologues ct des ~gronomes,
mais ~ussi des géographes ct des sociologues. ~'orient~tion
générale des études y est dictée p~r l'ensemble dos problèmes que posent le dépl~ccment de m~sses importantes de popul~tion,
leur implQllt~tion d~ns de nouvc~ux sites industriels et agri­ coles, leur ~d:-'..pto.tion à un !louvc:--"u mode de vie.
Le. Techcrche, pour etre instrv.r.lent do progrèE:., doit ~tre dirigée, orientée~ suiv~nt un pl~n g~nir~l de travnil lui­ m~me étQbli en fonction d~s besoins inéluctables du développe­ ment des territoires.
Los jeunes états do l~ Co~unnuté ont une p~rfaite
conscience du rele que peuvent jouer les étc.blisseoents de recherche que l'O.R.S.T.O.M. contrOle sur leurs territoires. Les travaux de le. Stc.tion de Boukoko, p~r c~omple, dans ln République Centrafricaine, sont nbsolv.r.lont déterminnnts de l'évolution de l'économie de ce pays. Ce sont leurs jeunes Ministres qui president les Comités de 1.:1. Recherche· plac~o auprès de chacun de ces établissements. Ce sont ces Comités qui posent los problèmes et indiquent les ordres d'urgence o
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- 5 -
Les services de re~he~che outre-mer sont donc en définitive des ''bureaux d' études ll travcillent d[IDS une perspective plus ou moins
lointaine mais bim - précisée.
L'esprit dcns 10quel doit GG Î[~ire auprès du chercheur
l' interventi.n nécess2.ire qui oriente son trnvé':.il ne peut pas ~tre mieux définie que p::..r CGS quelques lignes du Dr~ nOEL B:8illUJill
p~rlant de ln recherche appliquée :
" (Elle) n~ se borne pas à l'exécut~on-de teclll~ique invariable
et P2.s::üve. Elle est .:'..V3-'I1t tout un tr;-vecil d' c.dc.pt.::tion à la so­
lution de problèmes dont le but est défini, mnis dans lesquels interviennent ~e non:Jreux f~cteurs, le plus souvent inconnus, et dont il faut déterminer la n2.ture et 12. vé~eur relative. Cette
recherche accUIlule un er~d nombre de fQits, d'observations ori­ ginales. Elle découvre dJS horizons inattendus. Le cheminement est souvent lo~g et difficile 0t son ~boutissenent prQtique est la se1J~e manifestation ê"'.pp2.rante qui fixe l' 2.ttention. Il fnut donc se g2~rd8r de vues trop étroites dcns l'orientation de la recherche ~ppliquée. Si 123 r8sult~ts pr~tiques restent une obli­
gation impérieuoe, ils no doivent ~~s interdire une observation plus l?rge du monde physique et de le. vie. Il
Ce p2.ss~ge do la recherche appliquée à l~ recherche
fondament21e ;Jst 1ll1ü nécessité impérieuse de la découve:;.... te, comme le sont les invuntaires systématiqubs qui constituent po~~ cer­ taines disciplines, ln botnnique, l'entomologie, l'hydrologie,

une nctivi té priori-cr:ire •
Le temps consc.cré à la recherche appliquée reste évideD[lent de loin le plus import2nt ; il s'accroît sans ~~r~t
du fait même deo exigences des nouvenux responsables dos ét~ts
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- 5 -
Les services de re~he~che outre-mer sont donc en définitive des ''bureaux d' études ll travcillent d[IDS une perspective plus ou moins
lointaine mais bim - précisée.
L'esprit dcns 10quel doit GG Î[~ire auprès du chercheur
l' interventi.n nécess2.ire qui oriente son trnvé':.il ne peut pas ~tre mieux définie que p::..r CGS quelques lignes du Dr~ nOEL B:8illUJill
p~rlant de ln recherche appliquée :
" (Elle) n~ se borne pas à l'exécut~on-de teclll~ique invariable
et P2.s::üve. Elle est .:'..V3-'I1t tout un tr;-vecil d' c.dc.pt.::tion à la so­
lution de problèmes dont le but est défini, mnis dans lesquels interviennent ~e non:Jreux f~cteurs, le plus souvent inconnus, et dont il faut déterminer la n2.ture et 12. vé~eur relative. Cette
recherche accUIlule un er~d nombre de fQits, d'observations ori­ ginales. Elle découvre dJS horizons inattendus. Le cheminement est souvent lo~g et difficile 0t son ~boutissenent prQtique est la se1J~e manifestation ê"'.pp2.rante qui fixe l' 2.ttention. Il fnut donc se g2~rd8r de vues trop étroites dcns l'orientation de la recherche ~ppliquée. Si 123 r8sult~ts pr~tiques restent une obli­
gation impérieuoe, ils no doivent ~~s interdire une observation plus l?rge du monde physique et de le. vie. Il
Ce p2.ss~ge do la recherche appliquée à l~ recherche
fondament21e ;Jst 1ll1ü nécessité impérieuse de la découve:;.... te, comme le sont les invuntaires systématiqubs qui constituent po~~ cer­ taines disciplines, ln botnnique, l'entomologie, l'hydrologie,

une nctivi té priori-cr:ire •
Le temps consc.cré à la recherche appliquée reste évideD[lent de loin le plus import2nt ; il s'accroît sans ~~r~t
du fait même deo exigences des nouvenux responsables dos ét~ts
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-6-
ritoires neufs qui ont à faire face aJ.lX. nécessités les plus contraignantes de leur développement économique et social élèvent
de telles exigences. Il apparaît de même normal que nous ayons à prendre la charge de cette recherche fondamentale indispensable:
c'est une des raisons profondes de l'intervention de l~O.R.S.T •
. O.M. de sa vocation propre.
Nous savons bien d'ailleurs qu'en fait les distinctions
entre recherche pure, fondamentale, systématique, appliquée, n'ont
. pas de valeur en elles-mêmes, malgré l'abondante littérature qui leur a été consacrée. S'en tenir au mot de PASTEUR que cette lit­
térature enrageait :" Il n'y a pas de science appliquée, il y a las applications de la science, liées à celle-ci comme le fruit
à l'arbre, qui l'a porté ".
La lecture du bilan d'activité de l'O.~.S.T.O.M.est
évocatrice à ce sujet. Nous y voyons, dans une succession d'exem­ ples pris au hasard, que la nécessité de connaître les ressources de la mer en Phytoplancton, base de la nourriture de nombreux poissons, conduit à la mesure de l'activité photosynthétique de
ce Phytoplancton, particulièrement par la méthode du Carbone 14. En Sciences humaines, toute recherche psychologique est précédée de l'étude de l'adaptation des tests psychologiques clas,3iques. En Hydrologie, les études sur les bassins expériuentaux permettront
d'établir les lois de l'écoulement des eaux dans un site déterminé.
Les difficultés de la prospection géologique dans les zones de forêt dense ont amené le Directeur de l'Institut irançais d'Améri­
que Tropicale à mettre au point une L3thode de photogéologie. La détection des cyclones est liée à l'étude de l'agitation micro­ seismique. Le relevé systématique des Vcniations du magnétisme terrestre au voisinage de l'équateur magnétique a permis de pré­ ciser l'existence d'un courant équatorial ionosphérique. Rn
pédologie, tout un ensemble de recherches fonda~entales portant
o •• / •••
t
1
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ritoires neufs qui ont à faire face aJ.lX. nécessités les plus contraignantes de leur développement économique et social élèvent
de telles exigences. Il apparaît de même normal que nous ayons à prendre la charge de cette recherche fondamentale indispensable:
c'est une des raisons profondes de l'intervention de l~O.R.S.T •
. O.M. de sa vocation propre.
Nous savons bien d'ailleurs qu'en fait les distinctions
entre recherche pure, fondamentale, systématique, appliquée, n'ont
. pas de valeur en elles-mêmes, malgré l'abondante littérature qui leur a été consacrée. S'en tenir au mot de PASTEUR que cette lit­
térature enrageait :" Il n'y a pas de science appliquée, il y a las applications de la science, liées à celle-ci comme le fruit
à l'arbre, qui l'a porté ".
La lecture du bilan d'activité de l'O.~.S.T.O.M.est
évocatrice à ce sujet. Nous y voyons, dans une succession d'exem­ ples pris au hasard, que la nécessité de connaître les ressources de la mer en Phytoplancton, base de la nourriture de nombreux poissons, conduit à la mesure de l'activité photosynthétique de
ce Phytoplancton, particulièrement par la méthode du Carbone 14. En Sciences humaines, toute recherche psychologique est précédée de l'étude de l'adaptation des tests psychologiques clas,3iques. En Hydrologie, les études sur les bassins expériuentaux permettront
d'établir les lois de l'écoulement des eaux dans un site déterminé.
Les difficultés de la prospection géologique dans les zones de forêt dense ont amené le Directeur de l'Institut irançais d'Améri­
que Tropicale à mettre au point une L3thode de photogéologie. La détection des cyclones est liée à l'étude de l'agitation micro­ seismique. Le relevé systématique des Vcniations du magnétisme terrestre au voisinage de l'équateur magnétique a permis de pré­ ciser l'existence d'un courant équatorial ionosphérique. Rn
pédologie, tout un ensemble de recherches fonda~entales portant
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t
1
- 7 ~"'"
sur ln genèse et ln nature des sols~ sur leurs propriétés physiques, sur leur microbiologie, ~ussi bien que sur]es méthodes anolytiques employées, D. permis de mettre au poin~: un importent dossier de réalisations et de répondre aux demBndes toujours plus,nombreusGs et plus pressentes dos territoires. On peut dire maintenant qu'il n'est p~~s de projet voJ-nble de T'lise en Vnleur <:'..gricole outre- mer qui ne reçoive ln sanction pré~lable de nos services pédolqgiques.
Ces qUülques exemples démontrent quo le cr~rcheur
d'outre-mer, très rnpideoent d'~illeurs livré à lui-m~me, doit posséder l'ensemble des techniques de sa spécialité, en m~me temps que faire prouve d'initiative. Là ~ussi 18 milieu détermine ses condi tions ct ses o.éthodes de trnvei1.. Il en exige, dl1 double point de vue physique ct nOl~nl, une trempe quu doit lui donner sa for·~
mation.
La formation du cherch~ur outre-mer 'impose qu'on lui 2ccorde un soin particulier. Nulle oeuvre humaine ne requiert au m~me degré que l'oeuvre outre-mer des hOIJ1Jles de quo..lité. DD.Jls un monde neuf où ln t~cho ost illimitée, où ln contrQinte sociale est moins constamilent présvnte, rien ~o se f2it de g=nnd que par d;JS individu8J.itée fortes" dos intelligencvs bien organisées .. La formation des individus, outre-mer plus QU0 p2rtout ailleurs,
est la base et la condition prélinin~ire de tou~e entreprise effi­ cace et durable (M~ le Profosseur COlillES)~
Une des tÔ.CllOS ossGnticl10.:i C~.3 l'O.}(,3.~.OGMc devait donc être dès l'origine ln forD2tio~ de ses chercheurs de~s des centres d'enseignement créés pourc~2qu0 discipline dont le déve­ loppement est onviscgéQ'
Ln formntion d'un chercllGu.r comprend trois étapes : acquisition des co::mc::.issances scü:ntifiques génércles, dcns une Facu~té ou une Grande Ecole~ Gcquisition des connuiss8llces ac­ tuelles dQlls lu discipline choisie puis initiation à la recherche... / ...
- 7 ~"'"
sur ln genèse et ln nature des sols~ sur leurs propriétés physiques, sur leur microbiologie, ~ussi bien que sur]es méthodes anolytiques employées, D. permis de mettre au poin~: un importent dossier de réalisations et de répondre aux demBndes toujours plus,nombreusGs et plus pressentes dos territoires. On peut dire maintenant qu'il n'est p~~s de projet voJ-nble de r1ise en Vnleur <:'..gricole outre- mer qui ne reçoive ln sanction pré~lable de nos services pédolqgiques.
Ces qUülques exemples démontrent quo le cr~rcheur
d'outre-mer, très rnpideoent d'~illeurs livré à lui-m~me, doit posséder l'ensemble des techniques de sa spécialité, en m~me temps que faire prouve d'initiative. Là ~ussi 18 milieu détermine ses condi tions ct ses o.éthodes de trnvei1.. Il en exige, dl1 double point de vue physique ct nOl~nl, une trempe quu doit lui donner sa for·~
mation.
La formation du cherch~ur outre-mer 'impose qu'on lui 2ccorde un soin particulier. Nulle oeuvre humaine ne requiert au m~me degré que l'oeuvre outre-mer des hOIJ1Jles de quo..lité. DD.Jls un monde neuf où ln t~cho ost illimitée, où ln contrQinte sociale est moins constamilent présvnte, rien ~o se f2it de g=nnd que par d;JS individu8J.itée fortes" dos intelligencvs bien organisées .. La formation des individus, outre-mer plus QU0 p2rtout ailleurs,
est la base et la condition prélinin~ire de tou~e entreprise effi­ cace et durable (M~ le Profosseur COlillES)~
Une des tÔ.CllOS ossGnticl10.:i C~.3 l'O.}(,3.~.OGMc devait donc être dès l'origine ln forD2tio~ de ses chercheurs de~s des centres d'enseignement créés pourc~2qu0 discipline dont le déve­ loppement est onviscgéQ'
Ln formntion d'un chercllGu.r comprend trois étapes : acquisition des co::mc::.issances scü:ntifiques génércles, dcns une Facu~té ou une Grande Ecole~ Gcquisition des connuiss8llces ac­ tuelles dQlls lu discipline choisie puis initiation à la recherche... / ...
't...·..·.··1 ..
- 8-
ellc-m~me d2ns les conditions 4e son application en milieu ' tropical. De tels enseignements n'existaient générclenent p~s
cn Fr~'nce. Lüur croution 0 donc été une cruation originale de l'Office, aboutissent à le Disa en plcccd'une espèce de 3ème Cyclo à vocation tropicrie dix nns OVL~t mOme que l'Université ne rénlise cette réforme dcns ses propres Facultés. Il faut e,j outer qu 1 en m~me tenps qua 11 Office formait lepcrsonnol de ses propres sJrvices, il formo.it una grr-nde p[':rtie du personnel des instituts spéci21isés et des sections scienti~iques des ser­ vices techniques outre-more On 00sure l'ioportD.Ilce de cet ét8.t de choses. Il ün rusulte, ~u bénéfice de l'enseoble, une p~faite
homogénéité des peTsonncls et d0S tr~v~ux, l~ plus souhaitable unité de vues ct de mGthodiJs. Des liaisons étroites et IE'son­ nellcs qui S0 sont nOUe]eS entr<..; chercheurs font aussi no1tre une coordinatien vivQllto dos tr~v~ux.
LIO.R.S.T.O.M. s'est ~insi vu confier le formation
de 400 jeunes spGci~listes dont 250 sont entrés dans sos cadres. Leurs activités sont répcrtios dcns le Donde entier et basées sur une trent2.inc d' étClblisscneniB et do st~',tions polyvolent s soit confiGs à l'Office pnr les territoires, soit créés de toutes pièces par lui-oÛoc.
Le bilcn de leurs tr2.vaux montru bien à quel point ils sont Llaintenant sollicités p8.r les nombreusGs tB.ches d r in­ térêt pr2tique que leur dennndent 10s différants états de la COmQun2uté. Il non~rc aussi comnant ils assurent le développe­ ment indispensable do trC'.vl"'.ux de recherche 2.ppliquée ,systG­ m~tique ou fondacmntnle, soit sur le terr~in, soit dnus les l~borctoires régionaux, soit à Bondy. De cette façon, est constitué un GusGBble h2xDonieux d'activités dont on pout sculepent regretter qU'il nG soit ~"s toujours en mesure de répondre à toutes los demRUdes avec un égal empressement •
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ellc-m~me d2ns les conditions 4e son application en milieu ' tropical. De tels enseignements n'existaient générclenent p~s
cn Fr~'nce. Lüur croution 0 donc été une cruation originale de l'Office, aboutissent à le Disa en plcccd'une espèce de 3ème Cyclo à vocation tropicrie dix nns OVL~t mOme que l'Université ne rénlise cette réforme dcns ses propres Facultés. Il faut e,j outer qu 1 en m~me tenps qua 11 Office formait lepcrsonnol de ses propres sJrvices, il formo.it una grr-nde p[':rtie du personnel des instituts spéci21isés et des sections scienti~iques des ser­ vices techniques outre-more On 00sure l'ioportD.Ilce de cet ét8.t de choses. Il ün rusulte, ~u bénéfice de l'enseoble, une p~faite
homogénéité des peTsonnels et d0S tr~v~ux, l~ plus souhaitable unité de vues ct de mGthodiJs. Des liaisons étroites et IE'son­ nellcs qui S0 sont nOUe]eS entr<..; chercheurs font aussi no1tre une coordinatien vivQllto dos tr~v~ux.
LIO.R.S.T.O.M. s'est 8.insi vu confier le formation
de 400 jeunes spGci~listes dont 250 sont entrés dans sos cadres. Leurs activités sont répcrtios dcns le Donde entier et basées sur une trent2.inc d' étClblisscneniB et do st~',tions polyvolent s soit confiGs à l'Office pnr les territoires, soit créés de toutes pièces par lui-oÛoc.
Le bilcn de leurs tr2.vaux montru bien à quel point ils sont Llaintenant sollicités p8.r les nombreusGs tB.ches d r in­ térêt pr2tique que leur dennndent 10s différants états de la COmQun2uté. Il non~rc aussi comnant ils assurent le développe­ ment indispensable do trC'.vl"'.ux de recherche 2.ppliquée ,systG­ m~tique ou fondacmntnle, soit sur le terr~in, soit dnus les l~borctoires régionaux, soit à Bondy. De cette façon, est constitué un GusGBble h2xDonieux d'activités dont on pout sculepent regretter qU'il nG soit ~"s toujours en mesure de répondre à toutes los demRUdes avec un égal empressement •
...1•••
- 9-
i'est ainsi, pour ne citer qu'un exemple, que le Tch2d, f~ute
d'obtenir de rtous un guophysicien pour l'étude de S8S ne:.ppes
d'e~u souterrcines, vient d'en confier ln prospection à une équipe 'o.nglnise. Ces lc.cunes sont 1:1 r21lçon pénible de recru­
tenents difficiles et de rüstrictions budg6t8ircs nccunulés.
Or, les territoires tropicaux repr6sentent d'iR~enses
reglans entrant génér~leDent d~s ln c~t6goriû des pays insuf­ fisnnment développés qui no peuvent plus rester à l'3rriè~e­
plRn des nouvec.~~ circuits éconolùiqucs de production ou d'é­ che:.nges éveillés p~r ln dernière guerre. Il en découle pour la Fr~lce un cert~in nonbrc d'obligc.tions, p~xticulièrement celle de continuer à cOiltribuer puisscr~ent à l'effort de développe­ Dent écononique et de pronotion sociale qu'elle y ~ déjà entre­ prise. Elle a su sc créer, d~ns 10 donninc do l~ recherche, un ensenble d'institutior-s originoles pnrfnitenent ndnptées à leur objet, qu'il s'ngisso de ln n~tlrre et des néthodes de recherche ou de la formnticn dos personnels spéci2lisés.
'1
Instrunent juridique ~t ndninistrntiÎ souple du dé­ veloppement de ln reC.!.10rche scientifique} outre-ner, l'O•.i.:.S.T.O.H., en dehors du lnrgc~ secteur ct;:; recherches qu'il 2.SSUIle à ceté des servic,es .des territoires joue un rele génér2.1 de conseiller
et de soutien de ces sGrvic~s que son indépend2Uce ~dninistrc.­
tive et s~;n nutonorJie fin2.1l.cière, l"mivers ......lité de son objet, sc. position centr2~e, ln vnleur scientifiQue de ses trav~tlX
lui permettent dG remplir.
Il est 12. soule institution de recherche scientifique française spéciclenent orgnnisée pour l'étude de l'ensenble des questions de recherches pos0es p8T ln l'lise en Valeur des terres tropiccles dont on SL\.it qu'elles couvrent 10 tiers des terres explOitables du Globe et que o'y trouvent ln plus grande p2Xtie des pays en sous développcnent. Il pout constituer, dcns le
.•.1.••
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i'est ainsi, pour ne citer qu'un exemple, que le Tch2d, f~ute
d'obtenir de rtous un guophysicien pour l'étude de S8S ne:.ppes
d'e~u souterrcines, vient d'en confier ln prospection à une équipe 'o.nglnise. Ces lc.cunes sont 1:1 r21lçon pénible de recru­
tenents difficiles et de rüstrictions budg6t8ircs nccunulés.
Or, les territoires tropicaux repr6sentent d'iR~enses
reglans entrant génér~leDent d~s ln c~t6goriû des pays insuf­ fisnnment développés qui no peuvent plus rester à l'3rriè~e­
plRn des nouvec.~~ circuits éconolùiqucs de production ou d'é­ che:.nges éveillés p~r ln dernière guerre. Il en découle pour la Fr~lce un cert~in nonbrc d'obligc.tions, p~xticulièrement celle de continuer à cOiltribuer puisscr~ent à l'effort de développe­ Dent écononique et de pronotion sociale qu'elle y ~ déjà entre­ prise. Elle a su sc créer, d~ns 10 donninc do l~ recherche, un ensenble d'institutior-s originoles pnrfnitenent ndnptées à leur objet, qu'il s'ngisso de ln n~tlrre et des néthodes de recherche ou de la formnticn dos personnels spéci2lisés.
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Instrunent juridique ~t ndninistrntiÎ souple du dé­ veloppement de ln reC.!.10rche scientifique} outre-ner, l'O•.i.:.S.T.O.H., en dehors du lnrgc~ secteur ct;:; recherches qu'il 2.SSUIle à ceté des servic,es .des territoires joue un rele génér2.1 de conseiller
et de soutien de ces sGrvic~s que son indépend2Uce ~dninistrc.­
tive et s~;n nutonorJie fin2.1l.cière, l"mivers ......lité de son objet, sc. position centr2~e, ln vnleur scientifiQue de ses trav~tlX
lui permettent dG remplir.
Il est 12. soule institution de recherche scientifique française spéciclenent orgnnisée pour l'étude de l'ensenble des questions de recherches pos0es p8T ln l'lise en Valeur des terres tropiccles dont on SL\.it qu'elles couvrent 10 tiers des terres explOitables du Globe et que o'y trouvent ln plus grande p2Xtie des pays en sous développcnent. Il pout constituer, dcns le
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10-
cadre de lG Coop~r~tion tüclmi~uc intornntion2le, un bureau d'études pour un dOil~inC d'cction ÙO lG Recherche où les experts intern~tionQux quclifius sont relntiveùent r~e8.
Tel est cn déflllitive le point dG fuite d'une pers­
pect~ve dont nous nvons déjà dit coubion ello a été judicieuseoent tracue pGr les fond~teLü~s d'une oeuvre dont il Înut féliciter le
défunt ninistèrc de 12 Fr~nce d'outr0-Der d'cvoir eu l'initiative. Les institutions politiques ch~ngent, nQis los problèmes de­ Dourent. Ils s'éxQspè~ent dcns lG fièvre inpntiente do l'évo­ lution dos sociétus c.fricc.incs. C' ost ln Recherche Scientii'ique qui doit lGUl~ fixer le choix des dOl~~ùes essentielles de leur développcnent. L'outil en a été forgé. Il f2ut lui dO!ll1er les t moyens de son plein coploi. f
1 ~
10-
cadre de lG Coop~r~tion tüclmi~uc intornntion2le, un bureau d'études pour un dOil~inC d'cction ÙO lG Recherche où les experts intern~tionQux quclifius sont relntiveùent r~e8.
Tel est cn déflllitive le point dG fuite d'une pers­
pect~ve dont nous nvons déjà dit coubion ello a été judicieuseoent tracue pGr les fond~teLü~s d'une oeuvre dont il Înut féliciter le
défunt ninistèrc de 12 Fr~nce d'outr0-Der d'cvoir eu l'initiative. Les institutions politiques ch~ngent, nQis los problèmes de­ Dourent. Ils s'éxQspè~ent dcns lG fièvre inpntiente do l'évo­ lution dos sociétus c.fricc.incs. C' ost ln Recherche Scientii'ique qui doit lGUl~ fixer le choix des dOl~~ùes essentielles de leur développcnent. L'outil en a été forgé. Il f2ut lui dO!ll1er les t moyens de son plein coploi. f
1 ~
1956-1958
PRESENTE en 2 PARTIES : parSPECIA1ITES d'une part, par INSTITUTS et CENTRES de
RECHERCRSS d' autre part.
... / ...
1956-1958
PRESENTE en 2 PARTIES : parSPECIA1ITES d'une part, par INSTITUTS et CENTRES de
RECHERCRSS d' autre part.
... / ...
Centre de Géophysique de M'BOUR (Sénégal)
Section de l'O.R.S.T.O.M. du Cen tre MURAZ (Haute-Volta)
Institut d'Enseignement et de Recherches Tropicales!~'
ADIOPODOUME - I.D.E.R.T. (Côte d'Ivoire)
1AFRIQUE DE L'OUEST)
11) INSTITUTS ET
Centre de Géophysique de M'BOUR (Sénégal)
Section de l'O.R.S.T.O.M. du Cen tre MURAZ (Haute-Volta)
Institut d'Enseignement et de Recherches Tropicales!~'
ADIOPODOUME - I.D.E.R.T. (Côte d'Ivoire)
CENTRES DE RECHERCHES
- Géophysique
Plantes
~ Recherches en cete d'Ivoire ). non basées sur l'I.D.E.R.T.
CENTRES DE RECHERCHES
- Géophysique
Plantes
~ Recherches en cete d'Ivoire ). non basées sur l'I.D.E.R.T.
· . c) Instituts et Centres de Recherches (suite)
IAFRIQUE EQUATORIALEl
Centre de Recherches Tchadiennes TTchi1d)
· . c) Instituts et Centres de Recherches (suite)
IAFRIQUE EQUATORIALEl
Centre de Recherches Tchadiennes TTchi1d)
- Pédologie - Hydrologie - Botanique - Entomologie Médicale - Sciences Humaines
- Géophysique - Pédologie - Hydrologie - Botanique - Sciences Humaines
_ Océanographie Biologique - Océanogrnphie Physique
- Pédologie - Hydro~ogie
- Pédologie - Hydrologie - Botanique - Entomologie Médicale - Sciences Humaines
- Géophysique - Pédologie - Hydrologie - Botanique - Sciences Humaines
_ Océanographie Biologique - Océanogrnphie Physique
- Pédologie - Hydro~ogie
··.e) Instituts et Centres de Recherches (suite)
1MADAGASCARJ
UJ
Station Agronomigue du Lac Alûotra
Station d'Ilaka (Vatomandry) et de ses annexes Ivoloina et KianiQvoto
St2tion Agronomique dl Amb;mj a
St~tion de Béalanana (Ankaizino.na)
··.e) Instituts et Centres de Recherches (suite)
1MADAGASCARJ
UJ
Station Agronomigue du Lac Alûotra
Station d'Ilaka (Vatomandry) et de ses annexes Ivoloina et KianiQvoto
St2tion Agronomique dl Amb;mj a
St~tion de Béalanana (Ankaizino.na)
- Pédologie - Géophysique - Hydrclogie - Botanique - Entomologie Agricole - Entomologie Médicûle
- Introduction des Pl~ntes
- Clim~tologie Agricole - Pédologie - Physiologie Végét21e
.- Chimie Aaricole - AméliontJon des P12ntes - Défense des Cultures
- Recherches Agronomiques
- Océanogr3phie~Biologique
f)
- Introduction des Pl~ntes
- Clim~tologie Agricole - Pédologie - Physiologie Végét21e
.- Chimie Aaricole - AméliontJon des P12ntes - Défense des Cultures
- Recherches Agronomiques
- Océanogr3phie~Biologique
f)
r TERR~TOIRÊS D'OUmE-MER 1
PACIFIQUE
1 REPUBLIQUE DU Too01
Polynésie Française
Guyane
Antilles
Institut de Recherches du TOJO - 1.R.TO. (Togo
Instituts et Centres de Recherches (suite)
r TERR~TOIRÊS D'OUmE-MER 1
PACIFIQUE
1 REPUBLIQUE DU Too01
Polynésie Française
Guyane
Antilles
Institut de Recherches du TOJO - 1.R.TO. (Togo
- Pédologie - Hydrologie - Géophysique - Phytopathologie
h)
- Ethno-Sociologie
- Hydrologie - Pédologie
- Géophysique - Pédologie - Hydrologie - Entomologie Médicale et Vétérinaire - Nutrition - Sociologie
- Pédologie - Hydrologie - Géophysique - Phytopathologie
h)
- Ethno-Sociologie
- Hydrologie - Pédologie
- Géophysique - Pédologie - Hydrologie - Entomologie Médicale et Vétérinaire - Nutrition - Sociologie
Instituts et Centres de Recherches (suite)
1AFR IQUE DU NœD 1
1 METROPOLE 1
Institut d'Enseignement et de Recherches Tropicales à BONDY I.D.E.R.T~ - (Seine)
Laboratoire de Tropicalisation des Ma+.érinux àSAINT-GYR (Seine et Oise)
t i L
1AFR IQUE DU NœD 1
1 METROPOLE 1
Institut d'Enseignement et de Recherches Tropicales à BONDY I.D.E.R.T~ - (Seine)
Laboratoire de Tropicalisation des Ma+.érinux àSAINT-GYR (Seine et Oise)
t i L
- Défense des Cultures - Phytotechnie - Génie R0ral et Machinisme Agricole - Agronomie - Chimie Vég~tQle
- Cytologie - Normalisction des Produits - Technologie - Réglementation des Fraudes - Riz et Cultures Vivrières
- Physique Industrielle
- Défense des Cultures - Phytotechnie - Génie R0ral et Machinisme Agricole - Agronomie - Chimie Vég~tQle
- Cytologie - Normalisction des Produits - Technologie - Réglementation des Fraudes - Riz et Cultures Vivrières
- Physique Industrielle
o
o
Les études de géophysique comportent essentiellement deux séries de travaux: d'une part les mesures d'observatoi~e
de magnétisme, seismologie, climatologie assurées dans les Cen­ tres de M'BOUR, BANGUI et NOUMEA, d'autre part, la reconnaissance gravimétrique et magnétique des Etats et Territoires et la car-
·tographie correspondante.
2 0 ) Reconnaissance gravimétrique et magnétique :
a) réseau de base gravimétrique de l'Afrique et de Madagascar réalisé en 195I-I953. Comprend 283 stations reliées aux observations étrangères. Ce réseau est intégré au réseau mondial auquel sont également re­ liées la Nouvelle-Calédonie et Tahiti.
b) réseau gravimétrique et magnétique général à larges mailles d'Afrique Occidentale et d'Afrique Equatoriale en cours depuis 1953 à partir du réseau de base. Se poursuit au fur et à mesure de l'avancement des études régionales (voir ci-dessous).
II - Etudes réaionales =========-~=====
Exécutées en accord et en liaison étroite avec les services techni­ ques interess6s, en particulier Mines ~t Hydr2ulique.
Afrique Occidentale
Les différentes c3mpagnes gravimétriques et magnétiques exé­ cutées depuis 1954 au Sénégal, au Souèan, en Mauritanie, au Niger, au Dahomey, en Haute-Volta, en Côte d'Ivoire et au Togo ont 3bouti aux résultats suivants:
Magnétisme
Couverture réalisée aux 3/4 pour le réseau de reconnaissance à larges mailles: Carte correspondante en cours d'impression 5 feuilles (5 composantes) au 1/5.000.0000 à parattre en 1959.
GEOPHYSIQUE
Les études de géophysique comportent essentiellement deux séries de travaux: d'une part les mesures d'observatoi~e
de magnétisme, seismologie, climatologie assurées dans les Cen­ tres de M'BOUR, BANGUI et NOUMEA, d'autre part, la reconnaissance gravimétrique et magnétique des Etats et Territoires et la car-
·tographie correspondante.
2 0 ) Reconnaissance gravimétrique et magnétique :
a) réseau de base gravimétrique de l'Afrique et de Madagascar réalisé en 195I-I953. Comprend 283 stations reliées aux observations étrangères. Ce réseau est intégré au réseau mondial auquel sont également re­ liées la Nouvelle-Calédonie et Tahiti.
b) réseau gravimétrique et magnétique général à larges mailles d'Afrique Occidentale et d'Afrique Equatoriale en cours depuis 1953 à partir du réseau de base. Se poursuit au fur et à mesure de l'avancement des études régionales (voir ci-dessous).
II - Etudes réaionales =========-~=====
Exécutées en accord et en liaison étroite avec les services techni­ ques interess6s, en particulier Mines ~t Hydr2ulique.
Afrique Occidentale
Les différentes c3mpagnes gravimétriques et magnétiques exé­ cutées depuis 1954 au Sénégal, au Souèan, en Mauritanie, au Niger, au Dahomey, en Haute-Volta, en Côte d'Ivoire et au Togo ont 3bouti aux résultats suivants:
Magnétisme
Couverture réalisée aux 3/4 pour le réseau de reconnaissance à larges mailles: Carte correspondante en cours d'impression 5 feuilles (5 composantes) au 1/5.000.0000 à parattre en 1959.
Gravimétrie
Géophysique 2
Oouverture de reconnaissance exécutée aux 2/3 avec resserement du réseau dans la région de la Boucle du Niger en raison de son intér~t spécial dans 1:' étude de la tectonique africaine. 6 cartes· éditées :
- carte gravimétrique du Togo. Dahome, au 1/1.QOO.OOOo en 1956,
carte gravimétrigue de C6te d'Ivoire au 1/1.000.0000
en 1956,
en 1956, - carte gravimétrique Mauritanie-Sénégal (Anomalies de
Douguer 2 feuilles), 1957,
- carte gravimétrique Gao-Niamey, 1958.
- carte magnétique de la République Centrafricaine et du Tchad méridional~ Parue en 1958 (6 feuilles -3 composantes
-3 variations.
L'Observatoire d'Ambohiderrpona a effectué chaque année en saison sèche de 1952 à 1956 inclus des campagnes gravimétri­ gues avec l'appareil mis à sa disposition par l'ORSTOM. Envi­ ron 1.000 stations ont été établies sur l'ensemble de l'Ile. Les xéeultats ont été publiés au fur et 2 mesure des calculs de correction des mesures. En janvier 1958,1'ORSTOM a pu prendre eomplètement en charge la géophysique à Madagascar. Malheureusement, un défaut de fonctionnement du gravimètre puis la maladie du chercheur responsable ont emp~ché jusqu'ici la marche normale de cette nouvelle section de l'Institut de Recherches Scientifiques de Madagascar.
Nouvelle-Calédonie -
carte magnétique (provisoire) de la composante verticale',au 1/400~COOO, 1953. ..
à la demande de la Ste Minière 1'Le Nickel ft essai de méthodes de prospection gravimétrique de détail dans le Massif de Tiebaghi pour la localisation de filons de chromite - détec- tion d'anomalies. interessantes.
Gravimétrie
Géophysique 2
Oouverture de reconnaissance exécutée aux 2/3 avec resserement du réseau dans la région de la Boucle du Niger en raison de son intér~t spécial dans 1:' étude de la tectonique africaine. 6 cartes· éditées :
- carte gravimétrique du Togo. Dahome, au 1/1.QOO.OOOo en 1956,
carte gravimétrigue de C6te d'Ivoire au 1/1.000.0000
en 1956,
en 1956, - carte gravimétrique Mauritanie-Sénégal (Anomalies de
Douguer 2 feuilles), 1957,
- carte gravimétrique Gao-Niamey, 1958.
- carte magnétique de la République Centrafricaine et du Tchad méridional~ Parue en 1958 (6 feuilles -3 composantes
-3 variations.
L'Observatoire d'Ambohiderrpona a effectué chaque année en saison sèche de 1952 à 1956 inclus des campagnes gravimétri­ gues avec l'appareil mis à sa disposition par l'ORSTOM. Envi­ ron 1.000 stations ont été établies sur l'ensemble de l'Ile. Les xéeultats ont été publiés au fur et 2 mesure des calculs de correction des mesures. En janvier 1958,1'ORSTOM a pu prendre eomplètement en charge la géophysique à Madagascar. Malheureusement, un défaut de fonctionnement du gravimètre puis la maladie du chercheur responsable ont emp~ché jusqu'ici la marche normale de cette nouvelle section de l'Institut de Recherches Scientifiques de Madagascar.
Nouvelle-Calédonie -
carte magnétique (provisoire) de la composante verticale',au 1/400~COOO, 1953. ..
à la demande de la Ste Minière 1'Le Nickel ft essai de méthodes de prospection gravimétrique de détail dans le Massif de Tiebaghi pour la localisation de filons de chromite - détec- tion d'anomalies. interessantes.
Geophysigue 3
N.B. L'O.R.S.T.O.M. avait déjà entre 1948 et I952 apporté son large concours à la Société "le Nickel" en Nouvelle-Calédonie et permis notamment de localiser un· gisement de chromite de l'ordre de 70.000 t.
observations micr06ismiques régulières transmises aux dif­ férentes stations du Pacifique et utilisées notamment pour la détection des cyclanes (v. Etudes fondamentales). Etude particulière de la seismicité des Nouvelles-Hébrides en re­ lations avec le volcanisme.
III - Recherches fondamentales -
- Etude du magnétisme des roches et en particulier des latérites au moyen d'un appareillage spécialement conçu. l article ronéotypé. Etude Magnétique de laté­ rites de la bande birrimienne d'Houndé (Haute-Volta) REMIOT 1956.
_ Etude de microseismes -et application particulière à la détection des cyc15nes.
agitation microseismique enregistrée à Nouméa et cyclône (note préliminaire nO l : Seismologie) BLOT I957-
- l'agitation microsismique et la détection d8s cyclônes dans le Sud Ouest Pacifique - BLOT I958.
variations du magnétisme terrestre -au vois:'.nage de l' équateur magnétique, en vue de préciser l'existence d1un ccurant Equatorial ionosphérique (article en préparation).
- Etude de la compensation isostatique (équilibre de l'écorce terrestre au voisinage des fractures et sous les bassins sédimentaires).
Limites des possibilités de compensation isostatique locale 8ur le\$ocle stable de l'Afrique Occidentale -CRENN 1956, l note avec carte.
- Etude de la dispersion def ondes de surfaces des seismes océa­ niques au moment où ils abordent la plate-forme continenta­ le. l note en cours.
participation à l'Année Géophysique internationale
-Bangui - Ionosphère Magnétisme rapide
Nouméa- Seismologie
Geophysigue 3
N.B. L'O.R.S.T.O.M. avait déjà entre 1948 et I952 apporté son large concours à la Société "le Nickel" en Nouvelle-Calédonie et permis notamment de localiser un· gisement de chromite de l'ordre de 70.000 t.
observations micr06ismiques régulières transmises aux dif­ férentes stations du Pacifique et utilisées notamment pour la détection des cyclanes (v. Etudes fondamentales). Etude particulière de la seismicité des Nouvelles-Hébrides en re­ lations avec le volcanisme.
III - Recherches fondamentales -
- Etude du magnétisme des roches et en particulier des latérites au moyen d'un appareillage spécialement conçu. l article ronéotypé. Etude Magnétique de laté­ rites de la bande birrimienne d'Houndé (Haute-Volta) REMIOT 1956.
_ Etude de microseismes -et application particulière à la détection des cyc15nes.
agitation microseismique enregistrée à Nouméa et cyclône (note préliminaire nO l : Seismologie) BLOT I957-
- l'agitation microsismique et la détection d8s cyclônes dans le Sud Ouest Pacifique - BLOT I958.
variations du magnétisme terrestre -au vois:'.nage de l' équateur magnétique, en vue de préciser l'existence d1un ccurant Equatorial ionosphérique (article en préparation).
- Etude de la compensation isostatique (équilibre de l'écorce terrestre au voisinage des fractures et sous les bassins sédimentaires).
Limites des possibilités de compensation isostatique locale 8ur le\$ocle stable de l'Afrique Occidentale -CRENN 1956, l note avec carte.
- Etude de la dispersion def ondes de surfaces des seismes océa­ niques au moment où ils abordent la plate-forme continenta­ le. l note en cours.
participation à l'Année Géophysique internationale
-Bangui - Ionosphère Magnétisme rapide
Nouméa- Seismologie
GEOLOGIE
Les études géologiques dans les pays d'Cut~e-Mer étant du ressort normal du Service des Mines et de la Géologie del'ancien Ministère de la France d'Outre-Mer, l'O.R.S.T.O.M. n'est intervenu dans ces études que dans des cas particulier~ - en Guyane notamment où il envoyait dès 1946 une première mission rendue permanente lors de la transformation du statut juridique' de la Guyane en Département d'Outre-Mer. Les recherches géologiques en Guyane sont poursuivies depuis lors par l'O.R.S.T.O.M. ~ur des do:~tions de crédits accordés parle Fonds dl Investissements' économique et social pour les Dépar­ tements d'Outre-Mer (FIDOM).
GUYANE -
- enqu~tes de reconnaissance .poursuivies à p2rtir de 1946.
En 1953, accord entre 1IO.R.S.T.0.M. et le Service de la Carte G~ologique de la France (Ministère de ~I1ndustrie et du Commerce) auquel le département de la GuYône est attaché, aux termes du­ quel le Directeur de l'Institut Français d'Amérique Tropicale
(I.F.A.T.; M. CHOUBERT, géologue: dr.vient Directeur de la carte géologique de Guyane, charg6 d'établir la carte réguliè­ re au 1/100.0-00
Résultats:
- carte au 1/2.000.0000 des 3 Guyanes (en collaboration avec les Services géologiques de la ~uYnnea:g13ise et du Surinam - 1952 - Parue. Présentée àu 190 congrès inter­ national de géologie d'Alger"
- carte prov~soire au I/20C.000o en 3 feuilles couleur (1956) parue.
- carte géologique de la Guyane au 1/100.0000
parues (Ile de Cayenne, hourou~ Ht, Kourou) sous presse (Mano-Maroni, Regina, Iracoubo,
b~sse Mana) en préparation (St, Jean, Baie de l'Oyapok, Paul Isnard, Arouany, St. Elie, Hte Comté).
- carte au 1/500.0000 de l'ensemble de la Guyane en 2 feuil­ les couleur (remplaçant les cartes de reconnaissance établies après les missions de 1906 à 19500
-feuille Nord sous presse à paraître en 1959 -feuille Sud en préparation.
6 "
GEOLOGIE
Les études géologiques dans les pays d'Cut~e-Mer étant du ressort normal du Service des Mines et de la Géologie del'ancien Ministère de la France d'Outre-Mer, l'O.R.S.T.O.M. n'est intervenu dans ces études que dans des cas particulier~ - en Guyane notamment où il envoyait dès 1946 une première mission rendue permanente lors de la transformation du statut juridique' de la Guyane en Département d'Outre-Mer. Les recherches géologiques en Guyane sont poursuivies depuis lors par l'O.R.S.T.O.M. ~ur des do:~tions de crédits accordés parle Fonds dl Investissements' économique et social pour les Dépar­ tements d'Outre-Mer (FIDOM).
GUYANE -
- enqu~tes de reconnaissance .poursuivies à p2rtir de 1946.
En 1953, accord entre 1IO.R.S.T.0.M. et le Service de la Carte G~ologique de la France (Ministère de ~I1ndustrie et du Commerce) auquel le département de la GuYône est attaché, aux termes du­ quel le Directeur de l'Institut Français d'Amérique Tropicale
(I.F.A.T.; M. CHOUBERT, géologue: dr.vient Directeur de la carte géologique de Guyane, charg6 d'établir la carte réguliè­ re au 1/100.0-00
Résultats:
- carte au 1/2.000.0000 des 3 Guyanes (en collaboration avec les Services géologiques de la ~uYnnea:g13ise et du Surinam - 1952 - Parue. Présentée àu 190 congrès inter­ national de géologie d'Alger"
- carte prov~soire au I/20C.000o en 3 feuilles couleur (1956) parue.
- carte géologique de la Guyane au 1/100.0000
parues (Ile de Cayenne, hourou~ Ht, Kourou) sous presse (Mano-Maroni, Regina, Iracoubo,
b~sse Mana) en préparation (St, Jean, Baie de l'Oyapok, Paul Isnard, Arouany, St. Elie, Hte Comté).
- carte au 1/500.0000 de l'ensemble de la Guyane en 2 feuil­ les couleur (remplaçant les cartes de reconnaissance établies après les missions de 1906 à 19500
-feuille Nord sous presse à paraître en 1959 -feuille Sud en préparation.
Geologie 2
- participation à la prospection minière et atomique collaboràtion avec le COl)1ffiissariat à l'Energie Atomique •
... cartes prévisi,onnellr .~. des ·gisements établies à la demande du Dureau Minier Guyanais- présentées au 20° congrès de Géologie de Mexico (1956). ..
"Essai de purification des bauxites riches en consti­ tuants fcrrugineux(B. CHOUBERT, HENIN,et BETREMIEUX) 1952.
"La mine d'or de st. Elie Adieu Vat (B.CHOUBERT) 1952.
"le fer en Guyane française (in symposium du fer, Cong. Geol. Int. d'Alger) D. CHOUBERT, 1952.
"sur les gisements de bauxite de la Guyane Française, (B. CHOUBERT, 1(52) O·
- "les niobo-tantalates de la, Guyane française (B. CHOUBERT, 1957)D
- sédimentation actuelle en Guvane fra~~aise (B.CHOUBERT,I952)o
III - Etudes fondamentales -
1.- Mise au point entre 1955 et 1957 d'une méthode photogéo­ logigue, pour l'utilisation systématique de la photographie aérienne dans la reconnaissance géologique des régions de forêt dense. M8thoèe particulièrement précieuse pour les Pays tropicaux forestiers d'accès difficile et qui ren­ contre le plus vif succès ainsi qu'en témoignent
a) un projet d'assistance technique au Brésil en cours d'élaboration pour la réalisation avec ce procédé, par les soins des géologues de Guyane, de la carte géologique des Etats de Pernambouc et de Ce3~û.
b) les nombreuses demandes de stages de formation à cette méthode de la part de professeuts et étudiants bré­ siliens, uruguayens, argentins et hollandais. Les premiers stagiaires arriveront à Cayenne à l'automne 1959.
Geologie 2
- participation à la prospection minière et atomique collaboràtion avec le COl)1ffiissariat à l'Energie Atomique •
... cartes prévisi,onnellr .~. des ·gisements établies à la demande du Dureau Minier Guyanais- présentées au 20° congrès de Géologie de Mexico (1956). ..
"Essai de purification des bauxites riches en consti­ tuants fcrrugineux(B. CHOUBERT, HENIN,et BETREMIEUX) 1952.
"La mine d'or de st. Elie Adieu Vat (B.CHOUBERT) 1952.
"le fer en Guyane française (in symposium du fer, Cong. Geol. Int. d'Alger) D. CHOUBERT, 1952.
"sur les gisements de bauxite de la Guyane Française, (B. CHOUBERT, 1(52) O·
- "les niobo-tantalates de la, Guyane française (B. CHOUBERT, 1957)D
- sédimentation actuelle en Guvane fra~~aise (B.CHOUBERT,I952)o
III - Etudes fondamentales -
1.- Mise au point entre 1955 et 1957 d'une méthode photogéo­ logigue, pour l'utilisation systématique de la photographie aérienne dans la reconnaissance géologique des régions de forêt dense. M8thoèe particulièrement précieuse pour les Pays tropicaux forestiers d'accès difficile et qui ren­ contre le plus vif succès ainsi qu'en témoignent
a) un projet d'assistance technique au Brésil en cours d'élaboration pour la réalisation avec ce procédé, par les soins des géologues de Guyane, de la carte géologique des Etats de Pernambouc et de Ce3~û.
b) les nombreuses demandes de stages de formation à cette méthode de la part de professeuts et étudiants bré­ siliens, uruguayens, argentins et hollandais. Les premiers stagiaires arriveront à Cayenne à l'automne 1959.
Geologie 3
2. Recherches sur le Précambrien auyanais
- les deux variétés de granites observées en Guyane Française - C.R. Acad. Sci. Fr.,1955,241, p.1405-1407 par B. CHOUBERT.
la géologie du bassin de la Lawa par P. COUDERT, sous presse.
sur la constitution du Précambrien inférieur et moyen guyanais - C.R. Acad. Sci. Fr., 1954, 238, p.1664­ 1666 par B. CHOUBERT e
le précambrien supérieur et l'histoire d'ensemble du précambrien guyanais - C.R. Açad. Sci.~., 1954, 238 p.1900-1902 par D. CHOUDERT.
sur la tectonique et les deux granitisations successi­ ves du précambrien terminal guyanais - sous presse par B. CHOUDERT.
sur l'évolution dES granites guyanais au cours des temps pr6cambriens - C.R. Acad. Sci. Fr. s 1958,247 l, p. 100-103 par B. CHOUBERT.
3. Etudes sur l'atome en pétrographie -
- problèmes de l'esp~cement des atomes (corrélation entre nombre et encombrement spatial) l article dans Mem. Soc. Géologigue de France, 1958
- "Géochimie des magmas 'et permanences statistiques" Mem. nO 54 de la Ste Geal. de Fr par B.CHOUDERT, 1947.
"Corrélation entre le nombre et l'encombrement spatial des atomes dans une venue magmatique" Mem.no79 de la Ste. Geol. de France ;)ar B. CHOUBERT, 1957.
"les granites précambriens des Guyanes et leur origine probable par J. CHOUDERT (sous presse)~
Geologie 3
2. Recherches sur le Précambrien auyanais
- les deux variétés de granites observées en Guyane Française - C.R. Acad. Sci. Fr.,1955,241, p.1405-1407 par B. CHOUBERT.
la géologie du bassin de la Lawa par P. COUDERT, sous presse.
sur la constitution du Précambrien inférieur et moyen guyanais - C.R. Acad. Sci. Fr., 1954, 238, p.1664­ 1666 par B. CHOUBERT e
le précambrien supérieur et l'histoire d'ensemble du précambrien guyanais - C.R. Açad. Sci.~., 1954, 238 p.1900-1902 par D. CHOUDERT.
sur la tectonique et les deux granitisations successi­ ves du précambrien terminal guyanais - sous presse par B. CHOUDERT.
sur l'évolution dES granites guyanais au cours des temps pr6cambriens - C.R. Acad. Sci. Fr. s 1958,247 l, p. 100-103 par B. CHOUBERT.
3. Etudes sur l'atome en pétrographie -
- problèmes de l'esp~cement des atomes (corrélation entre nombre et encombrement spatial) l article dans Mem. Soc. Géologigue de France, 1958
- "Géochimie des magmas 'et permanences statistiques" Mem. nO 54 de la Ste Geal. de Fr par B.CHOUDERT, 1947.
"Corrélation entre le nombre et l'encombrement spatial des atomes dans une venue magmatique" Mem.no79 de la Ste. Geol. de France ;)ar B. CHOUBERT, 1957.
"les granites précambriens des Guyanes et leur origine probable par J. CHOUDERT (sous presse)~
PEDOLOGIE
Les traVJUX de pédologie comportent d'une part des travaux de reconnaissance et de prospectio.l aénérale des sols et d'autre part de prospections réaionale, réalisées le plus souvent en fonction dl un p].an de mise en vple~r..
Les premiers de ces trnvaux nbouhssent à l'ù.tablis­ sement de la cartogr3phie complète d'un ~erritoire à une grande échelle. Pour ll~frique ce~tains éléments de la c carte au 1/1.000.000 sont pr~ts à être publiés; à Mada­ gascar ont ét~ publi~esplusieurs feuilles d1une carte gé­ nérale des sols nu 1/2000000. StëHlt donné l'ampleur du programme, un ordre d'urgence a dù ~tre établi et le tra­ vail a commencé par les r~gions les plus économiquement intéressantes~
En dehors de ces travaux de prospections générales ou. régionales, des travaux d€ recherches fondal)1ent~
ont ~té réalisées dans les différents lator~toires d'ou­ tre mer ou de métropole. Elles portent sur 12 genèse et l'évolution des sols, leurs propri~tcs physiques, la.re­ lation entre le sol et la v6gétahon] la lutte contre l'érosion, la conservation de la fertilité~ la microbio­ logie, les mâthodes analytiques.
PEDOLOGIE
Les traVJUX de pédologie comportent d'une part des travaux de reconnaissance et de prospectio.l aénérale des sols et d'autre part de prospections réaionale, réalisées le plus souvent en fonction dl un p].an de mise en vple~r..
Les premiers de ces trnvaux nbouhssent à l'ù.tablis­ sement de la cartogr3phie complète d'un ~erritoire à une grande échelle. Pour ll~frique ce~tains éléments de la c carte au 1/1.000.000 sont pr~ts à être publiés; à Mada­ gascar ont ét~ publi~esplusieurs feuilles d1une carte gé­ nérale des sols nu 1/2000000. StëHlt donné l'ampleur du programme, un ordre d'urgence a dù ~tre établi et le tra­ vail a commencé par les r~gions les plus économiquement intéressantes~
En dehors de ces travaux de prospections générales ou. régionales, des travaux d€ recherches fondal)1ent~
ont ~té réalisées dans les différents lator~toires d'ou­ tre mer ou de métropole. Elles portent sur 12 genèse et l'évolution des sols, leurs propri~tcs physiques, la.re­ lation entre le sol et la v6gétahon] la lutte contre l'érosion, la conservation de la fertilité~ la microbio­ logie, les mâthodes analytiques.
pédo. 2 -
l - Inventaires systématiSLues
- Etablissement de la carte pédologique de la Côte d'Ivoire au I/1.ooo.oooe. Les travaux ont débuté en 1958, à poursuivre en 1959.
Afrique Equatoriale
- Etablissement de l'esquisse pédologique de l'A.E.F. au 1/5.000(00 1958. Présentée en Juin IS58 au Comité Régional d'Afrique Centrale pour la Conservation etl'utili·sation des sols(CRACCUS) de la C.C. T.A. - a servi de doc.umen:t de base pour la mise au point d'une représentationcartogrsphique homogène des sols de
l'Afrique Centrale (Tchad - République Centrafricaine - Moyen Congo - Gabon - Cameroun - Congo Belge).
- Etablissement de l'esquisse au 1/1~QO(.OCO - 1957 - - Carte pédologique QCs sols du Togo 2U 1/1'0"0.000. en prépGra-
tion.
Cameroun
Etablissement d'une carte orovisoiredes sols du Cameroun au 1/2.00~.OOO (destinée 2 l'Atlas du Cameroun) ,publiée en 1957.
- Etablissement de la carte pédologie générale. 1/200.000­ 65 feuilles prévues. une dizaine déjà réalisées dont 5 depuis 1956 : Brickaville Ambovombé, Ampanihy, Beloha, Fort-Dauphin.
~figue-Sud
Carte de reconnaissance dès sols de la ;Jouvelle Calédonie au 1/300.000 (2 feuilles) publiée en 1956.
. . .1. ..
l - Inventaires systématiSLues
- Etablissement de la carte pédologique de la Côte d'Ivoire au I/1.ooo.oooe. Les travaux ont débuté en 1958, à poursuivre en 1959.
Afrique Equatoriale
- Etablissement de l'esquisse pédologique de l'A.E.F. au 1/5.000(00 1958. Présentée en Juin IS58 au Comité Régional d'Afrique Centrale pour la Conservation etl'utili·sation des sols(CRACCUS) de la C.C. T.A. - a servi de doc.umen:t de base pour la mise au point d'une représentationcartogrsphique homogène des sols de
l'Afrique Centrale (Tchad - République Centrafricaine - Moyen Congo - Gabon - Cameroun - Congo Belge).
- Etablissement de l'esquisse au 1/1~QO(.OCO - 1957 - - Carte pédologique QCs sols du Togo 2U 1/1'0"0.000. en prépGra-
tion.
Cameroun
Etablissement d'une carte orovisoiredes sols du Cameroun au 1/2.00~.OOO (destinée 2 l'Atlas du Cameroun) ,publiée en 1957.
- Etablissement de la carte pédologie générale. 1/200.000­ 65 feuilles prévues. une dizaine déjà réalisées dont 5 depuis 1956 : Brickaville Ambovombé, Ampanihy, Beloha, Fort-Dauphin.
~figue-Sud
Carte de reconnaissance dès sols de la ;Jouvelle Calédonie au 1/300.000 (2 feuilles) publiée en 1956.
. . .1. ..
--------------------~---~----
- Etude des sols de la Presqu l 11e du Cap Vert:
- carte pédologiquc I/5C.OOO (3 feuilles sous presse) - carte d'utilisation des sols correspondants 1/50.000
(3 feuilles sous press~.
- Pour la Mission d1ArnénagerJeTJt du Sénégal (MAS) - étude des sols dans le cadre de ses projets d'am~-
nager"ents hydro-agricoles. rapportsrégulièrement fournis chaque an1ée - publiée dans les archives de la MAS.
- Etudes sur la conservation ct l'utilisation des sols en Casamance, travaux en cours.
- Etudes microbiologiq~es des sols du Sénégal et du Soudan.
- Pour le Service du Génie Rural de Mauritanie: - études des sols du Brakna et du Tagant où doivent . ~tre réalisés des barrages d'accumulation en vue
de l'extension des superficies cultivées - 1958 ­ en cours.
- A la demande de l'1FAC ~t de llrR~Q
- études rédo-agronomiques des sols sous différentes cultures(~rnchidc 2U S6n6gal, pa~mier.. dattier dans la région de Kankossa (Mauritanie) 5 rar~orts publicis de 1956 à 1958.
Guinée ..
Inventaire des sols de la Moyenne Guinée - rapport en cours de publication.
... / ...
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- Etude des sols de la Presqu l 11e du Cap Vert:
- carte pédologiquc I/5C.OOO (3 feuilles sous presse) - carte d'utilisation des sols correspondants 1/50.000
(3 feuilles sous press~.
- Pour la Mission d1ArnénagerJeTJt du Sénégal (MAS) - étude des sols dans le cadre de ses projets d'am~-
nager"ents hydro-agricoles. rapportsrégulièrement fournis chaque an1ée - publiée dans les archives de la MAS.
- Etudes sur la conservation ct l'utilisation des sols en Casamance, travaux en cours.
- Etudes microbiologiq~es des sols du Sénégal et du Soudan.
- Pour le Service du Génie Rural de Mauritanie: - études des sols du Brakna et du Tagant où doivent . ~tre réalisés des barrages d'accumulation en vue
de l'extension des superficies cultivées - 1958 ­ en cours.
- A la demande de l'1FAC ~t de llrR~Q
- études rédo-agronomiques des sols sous différentes cultures(~rnchidc 2U S6n6gal, pa~mier.. dattier dans la région de Kankossa (Mauritanie) 5 rar~orts publicis de 1956 à 1958.
Guinée ..
Inventaire des sols de la Moyenne Guinée - rapport en cours de publication.
... / ...
/'
pédo 4.-
- Les sols à bananiers ct leur fertilisation en Guinée. Ce travail a conduit 2 la publication d'une note en 1958.
A la demande de la Mission d'Aménagement Régionale de la Guinée (:i.A.R.G.) dans le cadre des projets d'industria­ lisation dG la Guinée =
= étude pédologique et agronomique de la zone d'inon­ dation du barrage de Souapiti (Konkouré) en 1958 ­ rapport en cours d'établissement.
=étude pédologique de la région de Fria (usine d'a­ lumine ) rap~ort établi en I958 •
. = étude pédologique de la région de Toromelun (Moyen­ ne Guinée). rapport et carte au r/2.oo0 en cours d'établissement.
Niger
- A la demande du Service de l'Agriculture, étude des sols des plaines inondables en liaison aVEC développement de la riziculture et des cultures irriguées - rapport publié en 1957.
Côte d' rvoi_~
a) études en liaison directe aVEC le développement d'une culture en vue de l'extension et de l'amélioration:
- CafL:
des études ont été faites 2 la demande des Services de l'Agriculture pour fixer le choix de l' emplaccr~ent de: la Station Café-Cacao. Deux rapports ont été publiés; l'un sur les sols de la r8gion schisteuse .d'Hire Oumé en 1955, l'autre sur l0s sols de la forêt de Brabodougou en rS55.
- Banane :
les recherch~s ont été demandées par la COBA~RUIT (Compagnie bananière et frui~re
de la Côte d'Ivoire) . Elles font l'ohjet de 4 rapports
= étude des sols de la région d'Alépé en 1957 = étude des sols de la région Nord Est de
Divo en 1957-58. = travaux pédologiques sur les marais de
l'Agnebi. en cours. = étude des sols de bananeraies de la
Cate d'Ivoire, en cours •
pédo 4.-
- Les sols à bananiers ct leur fertilisation en Guinée. Ce travail a conduit 2 la publication d'une note en 1958.
A la demande de la Mission d'Aménagement Régionale de la Guinée (:i.A.R.G.) dans le cadre des projets d'industria­ lisation dG la Guinée =
= étude pédologique et agronomique de la zone d'inon­ dation du barrage de Souapiti (Konkouré) en 1958 ­ rapport en cours d'établissement.
=étude pédologique de la région de Fria (usine d'a­ lumine ) rap~ort établi en I958 •
. = étude pédologique de la région de Toromelun (Moyen­ ne Guinée). rapport et carte au r/2.oo0 en cours d'établissement.
Niger
- A la demande du Service de l'Agriculture, étude des sols des plaines inondables en liaison aVEC développement de la riziculture et des cultures irriguées - rapport publié en 1957.
Côte d' rvoi_~
a) études en liaison directe aVEC le développement d'une culture en vue de l'extension et de l'amélioration:
- CafL:
des études ont été faites 2 la demande des Services de l'Agriculture pour fixer le choix de l' emplaccr~ent de: la Station Café-Cacao. Deux rapports ont été publiés; l'un sur les sols de la r8gion schisteuse .d'Hire Oumé en 1955, l'autre sur l0s sols de la forêt de Brabodougou en rS55.
- Banane :
les recherch~s ont été demandées par la COBA~RUIT (Compagnie bananière et frui~re
de la Côte d'Ivoire) . Elles font l'ohjet de 4 rapports
= étude des sols de la région d'Alépé en 1957 = étude des sols de la région Nord Est de
Divo en 1957-58. = travaux pédologiques sur les marais de
l'Agnebi. en cours. = étude des sols de bananeraies de la
Cate d'Ivoire, en cours •
pédo 5. -
Les études ont été demandées par les Services de l'Agriculture et du Génie Rural. Elles comporV.mt :
= étude des sols des plaines rizicoles du Nord et du Centre de la Côte d'Iv.oire ­ rap~orts ~n 1957 ct 1958.
- Hévéa
= étude analytique des sols des plantations d'Hévéas de la SAPH (Société africaine des plantations d'Hévéas) - études entreprises en 1958.
- Coton
=étude de fertilité sur les sols des stations cotonnières de Bouaké et Foro-Foro en col­ laboration avec l'I.R.C.T. Les travaux sui­ vis depuis 1955 ont permis l'établissement d'un rapport en 1958.
- Ananas
= étude des problèmes d'érosion et de conser­ vation du sol à la t)l~ntation de la SALCI (Société alsacienne de la Côte d'Ivoire.) en 1958.
b) études particulières"ou à· la comma..~11
- Etude p~dologique de la région ouost de Cate d'Ivoire. 2 rapports ont été publiés cn 1955 et 1956.
- Comparaison physique, chimique et microbiologique entre les sols de savane~t forOt sur les sables tertiaires de la Basse Cate d'Ivoire. l rapport a été publié en 1956.
.../ ...
.~
pédo 5. -
Les études ont été demandées par les Services de l'Agriculture et du Génie Rural. Elles comporV.mt :
= étude des sols des plaines rizicoles du Nord et du Centre de la Côte d'Iv.oire ­ rap~orts ~n 1957 ct 1958.
- Hévéa
= étude analytique des sols des plantations d'Hévéas de la SAPH (Société africaine des plantations d'Hévéas) - études entreprises en 1958.
- Coton
=étude de fertilité sur les sols des stations cotonnières de Bouaké et Foro-Foro en col­ laboration avec l'I.R.C.T. Les travaux sui­ vis depuis 1955 ont permis l'établissement d'un rapport en 1958.
- Ananas
= étude des problèmes d'érosion et de conser­ vation du sol à la t)l~ntation de la SALCI (Société alsacienne de la Côte d'Ivoire.) en 1958.
b) études particulières"ou à· la comma..~11
- Etude p~dologique de la région ouost de Cate d'Ivoire. 2 rapports ont été publiés cn 1955 et 1956.
- Comparaison physique, chimique et microbiologique entre les sols de savane~t forOt sur les sables tertiaires de la Basse Cate d'Ivoire. l rapport a été publié en 1956.
.../ ...
pédo. 6
Afrique Equatoriale
a) Les études pédologiques ont été commencées par les chercheurs de la Commission Scientifique du Logone et du Tchad, à par­ tir de la zone de capture de Léré et s'étendant vers le Nord ont atteint le Lac Tchad et le Bahr-El-Ghazal. Elles' ont fait l'objet de 4 rapports successifs avec cartes nu 1/200.0000 (1955-1957) :
- Bassin alluvionn~ire du LOGONE CHARI (2 rapports) - Région de Fort-Lamy. - Région inter-Logone Chari - Rapport en cours établissant la synthèse des travaux
de pédologie effectués dans le cadre de la C.S.L.T. "Les sols du Moyen et Bas Logone, du Bas Chari, de la région du Lac Tchad et du Bahr-El-Ghazal", il comprendra 600 pages avec
- 9 cartes en couleur au 1/2oo.00Co - 4 cartes ?n couleur au 1/100.0000
- 2 cartes en couleur au 1/1.000.0000
- prospection de 1958 : Batha et Ouaddaf (en particn­ lier zone de piémont).
b) Etudes particulières effectuées dans le cadre de l'Ancien Bureau des sols d'Afrique Equatoriale sur la demande, en particulier,du service de l'Agriculture
- Vallée du BAHR-t7~UM (carte au 1/100.0000 )
- La plaine Nord 80NGOR (carte au 1/100.0000 )
- KORO de B8VA1Du_ (carte au 1/200.000°) . - Station de BOUMO (carte au 1/5.0000 )
- Quelques Ouadi du District de N~SSAKORY.
- Etude écologique et pédologique de la plaine de . BILIAM-oURS1.
- région des chutes GAUTHI0T (carte au 1/100.000°) - ferme d'essais de YOUE (carte au 1/5.000°) - paysannats du LOGONE. .
pédo. 6
Afrique Equatoriale
a) Les études pédologiques ont été commencées par les chercheurs de la Commission Scientifique du Logone et du Tchad, à par­ tir de la zone de capture de Léré et s'étendant vers le Nord ont atteint le Lac Tchad et le Bahr-El-Ghazal. Elles' ont fait l'objet de 4 rapports successifs avec cartes nu 1/200.0