Des sciences dans la nature

Dans la nature, on se nourrit.Dans la nature, on se reproduit…

Dans la nature, on soigne ses petits !Dans la nature, on s’adapte.

… Dans la nature, on a besoin d’eau.

Les scientifiques nous aident à comprendre chacune de ces réalités.

Ils ont clairement établi le fonctionnement de mécanismes tels que la chaîne alimentaire,

la pollinisation, l’adaptation,

le cycle de l’eau…

Mais comment rendre ces explications à notre portée et surtout, à celle des enfants

qui nous font entendre leur curiosité à l’âge des « pourquoi » ?

C’est l’enjeu de cette exposition et des ouvrages de la collection « Ohé la science ! » aux Editions du Ricochet.

Comprendre les grands mécanismes de la nature en se promenant d’un pas léger et alerte,

grâce à la musicalité d’une histoire qui se déroule.

Comprendre toujours, grâce aux illustrations d’artistes qui interprètent la réalité

et nous transportent dans leur univers graphique et coloré.

Et voilà que le plaisir d’un texte rythmé et d’une belle image nous ouvre aux sciences…

À chacun, nous souhaitons une joyeuse promenade. Que celle-ci vous permette d’accéder à une connaissance aisée et juste.

Attention, nous déclinons toute responsabilité si vous croisez un tigre affamé,

une lionne possessive ou une lotte aux dents acérées !

Les Editions du Ricochet

Dans la nature, on se nourrit.

Le tigre mange-t-il de l’herbe ?

Non, ce sont les sauterelles qui mangent et grignotent l’herbe fraîche.Le tigre mange-t-il les sauterelles ? Non, c'est la grenouille qui attrape les sauterelles, les avale et les digère.

Est-ce que le tigre mange les grenouilles ? Non, c'est la cigogne qui mange les grenouilles.

Alors, le tigre mange les cigognes ? Non, la cigogne est la proie du renard. Et qu’est-ce qu’il reste au tigre ? Le tigre croque les renards.

Mais qui mange le tigre ?

Aucun animal n’attaque le tigre. Il meurt de vieillesse. Sa chair se décompose et se mélange à la terre.Et comme la terre s’est enrichie, l’herbe germe et pousse au soleil avec vigueur.

La boucle est bouclée : c’est la chaîne alimentaire.Illustrations : Jeong Se-Yeon

Dans la nature, on se reproduit.

Une fleur s’épanouit et hop! le pollen part en voyage…

Le pollen se forme dans la partie mâle de la fleur : l’étamine.Sans ailes, pattes ni moteur, il s’envole grâce au vent

ou navigue sur les cours d’eau. Les abeilles et les oiseaux sont aussi de bons véhicules.

Lorsque le pollen est acheminé jusqu’à la partie femelle d'une autre fleur, le pistil, la fécondation peut avoir lieu. Une graine naît dans le fruit.

Les graines aussi entreprennent un long voyage.Poussées par le vent ou portées par des ruisseaux, elles ensemencent de nouveaux territoires.

Parfois, la graine se cache dans un fruit délicieux. L’animal qui le mange avale aussi la graine. Elle voyage alors bien à l'abri dans son ventre et tombera sur le sol avec ses déjections.

D’autres fois, la graine s’accroche sur la fourrure de l'animal et retombe au gré de ses mouvements.

Enfouie dans la terre, la graine germe après un temps de repos. Il pousse un arbre, un arbuste, un buisson, une forêt, une herbe…

Puis viennent les fleurs…

Le cycle de la vie recommence.

Illustrations : Lee Yeong-Rim

Quand le pollen atterrit, la pollinisation commence.Un tube se forme.

La cellule mâle du pollen descend vers l'ovaire et l'ovule

du pistil.

La fécondation a lieu.

L'ovule fécondé et l'ovaire grossissent.

Les pétales tombent. L’ovule fécondé

devient une graine.L’ovaire devient le fruit.

ÉtamineAnthère

Stigmate

Ovaire

StylePistil

Ovule

Pollen

TubeOvule

Fruit

Graine

Ovule

Cellule mâleCellulemâle

Filet

Dans la nature, on soigne ses petits.

Les nouveau-nés sont nourris par leurs parents.

Il faut aussi les tenir propres...L’éléphante douche son éléphanteau tandis que le rhinocéron a droit à un bon bain de boue.

Les pandas, les chiennes et les chattes optent pour de méthodiques coups de langue.Les oiselles ôtent systématiquement de leur nid les cacas de poussin.

... les protéger

... les éduquerQuand un renardeau de l’Arctique fait des bêtises, ses aînés le corrigent.

L’ours d’Alaska montre à son ourson le coup de patte à imiter pour bien pêcher. En Afrique, le macaque en fait autant !

Sans oublier de transmettre l’art et la manière de décortiquer un crabe pour en déguster la chair.

Illustrations : Hyun-Jin Seo

Tous les mammifères sont comme nous : ils allaitent leurs petits.

Dès l’éclosion, les oisillons mangent presque comme leurs parents.

La lionne passe son temps à ramener en lieu sûr ses lionceaux.L’ourse affronte les attaquants pour donner le temps à son ourson de grimper aux arbres.

Le cygne déploie ses ailes pour faire de l’ombre

à son oisillon.

Dans la nature, on s’adapte.

La girafe au long cou se régale des plus hautes feuilles. Avec sa langue rapeuse, le chat écaille les poissons.Le panda perce les tiges de bambou avec ses dents pointues. La baleine filtre le krill avec ses fanons.Le bec de l’aigle chasseur de gibier est puissant ; celui de l’hirondelle friande de graines est pointu.

Le courlis cendré raffole de crabes et de crustacés : son bec long et fin se glisse entre les rochers.

Chacun est équipé pour déguster son déjeuner.

Un corps massif, de petites oreilles, un épais pelage

ou un bon duvet : l’ours polaire, l’orignal, la chouette et le renard

ont des points communs.

Ils sont parés contre le froid.

Tous sont blancs comme neige

pour mieux se camoufler.

Hasard ou nécessité ?Illustrations : Eun-Ha Kim et Yoon-Hee Lee

Au sommet des arbres :le caméléon et le chat de nuit ont des queues

préhensiles pour mieux se raccrocher aux branches. Le paresseux dort la tête en bas

suspendu à ses fortes griffes. Les singes ont quatre mains.

Au fond des océans : certains poissons ont des organes lanternes. Grandes gueules et dents acérées, ils sont armés pour ne pas laisser filer leurs proies trop rares.

La nature a besoin d’eau.

Pas une goutte d’eau ne se perd ni ne se crée : elle se transforme.L’eau se présente sous forme liquide : la pluie, les rivières, les océans ;

gazeuse : la vapeur d’eau ; solide : la neige et la glace.

Les nuages sont un ensemble de fines gouttelettes très légères.Lorsqu’elles s'entrechoquent, elles fusionnent,

s’alourdissent et tombent en pluie fine, ou plus ou moins drue.

Une fraction de l’eau de pluie ruisselle le long des pentes. Une autre imprègne le sol et abreuve les plantes.

Une troisième s’infiltre dans les couches perméables. Quand elle atteint une couche totalement imperméable, elle est retenue juste au-dessus : une nappe phréatique vient à se former.

L’eau de ruissellement se regroupe en ruisseaux, rivières, fleuves et s’écoule vers les océans.

Avec la chaleur du soleil, une partie de l’eau de mer et de l’eau douce s’évapore. Les plantes enrichissent aussi l’air en vapeur d’eau par le phénomène de la transpiration végétale.

Quand l’eau se condense à nouveau, le ciel se couvre de nuages et il finit par pleuvoir.

C’est le cycle de l’eau. Illustrations : Emmanuelle Houssais

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Des sciences dans la nature

Une exposition réalisée à partir des ouvrages de la collection

« Ohé la science ! », aux Editions du Ricochet.

Le nombre de renards dépasse de loin le nombre de tigres. Le nombre de cigognes est bien supérieur au nombre de renards…

Et c’est pareil à chaque étage de la chaîne alimentaire…

Pour vivre à l’aise dans les milieux très froids ou très chauds, les animaux s’adaptent.

Pour protéger leur descendance, ils trouvent des solutions.

Du pollen à la graine et de la graine au pollen, les plantes se développent sur de nouveaux territoires

grâce au vent, aux abeilles et aux oiseaux.

Entre mers, forêts, étangs, pluie et nuages, l’eau abreuve les plantes qui nous nourrissent.

La nature n’est pas si mal faite !Mais que se passerait-il si…

… les tigres ou les abeilles disparaissaient ?… la pollution nous privait de l’eau

dont nous avons besoin ?

Une belle pagaille, un déséquilibre certain dans lesquels on ne sait pas très bien qui pourrait survivre

ou quelles plantes continuer à se développer.

Pour éviter cette situation, les scientifiques recommandent de respecter

la biodiversité.