Réalisée par : BELAQZIZ RimRéalisée par : BELAQZIZ Rim Encadrée par : Prof. OUHAMMOU Ahmed Encadrée par : Prof. OUHAMMOU Ahmed

UFR : Ecologie et Fonctionnement des Ecosystèmes terrestres

Université Cadi Ayyad Faculté des Sciences Semlalia Département de Biologie

D.E.S.A : A.G.E.N.A.Z.A.S.A.

Le milieu physique

Étude de la phytobiodiversité

Les menaces

Analyseinformatisée

des données

Un S.I.B.E correspond à une zone qui a une biodiversité végétale et animale riche avec des espèces endémiques, rares ou menacées.

Selon le plan directeur des aires protégées le Marais de la Palmeraie de Marrakech est un Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (S.I.B.E) de priorité n° 2.

Priorité n° 2 :Le SIBE doit être rapidement placé sous un statut de protection au plus avant une échéance de 10 ans (depuis 1995).

Selon la convention de Ramsar le Marais fait partie des Zones Humides.

3

LE MILIEU PHYSIQUELE MILIEU PHYSIQUE

Le marais de la palmeraie de Marrakech

Nord

MARRAKECHMARRAKECH

Oued TensiftOued Tensift

Route Casablanca

Route Casablanca

Route Safi El Jadida

Route Safi El Jadida

250 ha

Alluvions caillouteuses encroûtées de la haute terrasse (T3) et de la moyenne terrasse (T2).

Alluvions limoneuses à finement sableuses de la basse terrasse (T1).

Coupe schématique des matériaux superficiels au Nord du Haouz central (MOREAU, 1981).

6

La zone du SIBE étudié, est couverte par des sol brun à croûte lamellaire, présentant des textures :

Limoneuse Limono-argileuses Limono-sableuses

7

LA SALINITÉ 

Dans l’Ouljat Oued Tensift nous nous trouvons en présence de deux types de salinité:

Salinité primaire: Érosion des grés et argiles permotriasiques salifères du Haut Atlas de Marrakech. La qualité de l'eau courante de l'Oued .

Salinité secondaire: La qualité de la nappe phréatique. Dépôts de Sels

8

9

Nous avons utilisé les données climatiques du poste de la station météorologique de Marrakech (460 m).

P = 241 mm , 200 < P < 250 mm

Climat méditerranéen de type aride

moyen à supérieur

M = 37,2°C m = 5,7°C

Amplitude thermique extrême

M-m = 31,5°C

Climat de type semi

continental

MARRAKECH 31°37'N, 8°02'W, 460m

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

J F M A M J J A S O N D

P (

mm

)

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

T (

°C)

P

T

Période sèche : sept mois

10Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN

de la station de Marrakech (Période :1930-1997)de la station de Marrakech (Période :1930-1997)

Q2

BioclimatBioclimat : : Aride à hiver tempéré 11

Q2= Q2= 1000* P 1000* P (M+m)(M+m) (M-m) (M-m)

22

26

+5,7Situation dans le climagramme

LES MENACES

13

Implantation de la station d’épuration des

eaux usées

2002

1987

Le SIBE

14

Ap

rès

15

an

s

16

Après 6 moisAprès 6 moisAprès 6 moisAprès 6 moisPhoto du 17/10/2005

Photo du 22/06/2006

17

Palmier dattierPalmier dattier

Tamarix,Tamarix,Nicotiana…..Nicotiana…..

Usage du SIBE comme lieu de parcours:Usage du SIBE comme lieu de parcours:1000 têtes dont 75% ovins1000 têtes dont 75% ovins

selon le Plan directeur des aires protégées du Maroc de 1995.selon le Plan directeur des aires protégées du Maroc de 1995.

Usage du SIBE comme lieu de parcours:Usage du SIBE comme lieu de parcours:1000 têtes dont 75% ovins1000 têtes dont 75% ovins

selon le Plan directeur des aires protégées du Maroc de 1995.selon le Plan directeur des aires protégées du Maroc de 1995.

18

Les déchets urbains Les déchets urbains Les eaux usées Les eaux usées 19

Échantillonnage : Relever les informations sur le milieu physique et

la végétation dans l ’individud ’association.

Analyse des images satellitaires 

Validation par la prospection du terrain

Réalisation des relevés phytoécologiques 

Détermination des espèces au laboratoire

Le traitement des données 

Etude de la phytobiodiversité Etude de la phytobiodiversité  Analyse informatisée des donnéesAnalyse informatisée des données

20

3 relevés3 relevés

9 relevés9 relevés

8 relevés8 relevés

Trois zones de végétation naturelles

RESULTATS

Étude de la phytobiodiversité

Fréquences des espèces

17%

12%

9%

5%4%4%4%3%

42%

Asteraceae

Poaceae

Chenopodiaceae

Solanaceae

Cyperaceae

Umbellifereae

Brassicaceae

Aizoaceae

Autres

123 : Espèces vasculaires101: Genres43 : FAMILLES

24

(21 esp.)

(15 esp.)

(11 esp.)

(6 esp.)(5 esp.)(4 esp.)

(51 esp.)

L’origine des espèces rencontrées dans le SIBE

45%

3%

23%

7%

6%

9%

3%2%2%

Méditerranéennes

Endémiques

Cosmopolites etSubcosmopolites

Paléotempérées

Eurasiatiques

Paléo-Néotropicales

Holartiques

Australes

Indéterminées

25

26

27

Les espèces endémiques du SIBE

selon FENNANE et IBN TATTOU (1998).

Atriplex colereiAtriplex colerei

Limonium ornatumLimonium ornatum

Taraxacum getulumTaraxacum getulum

3 Endémiques du Maroc

1 Endémique du Maroc et de l’Algérie

Volutaria lippiiVolutaria lippii

EspècesEspèces Degré de RaretéDegré de Rareté

Orobanche hederae Très rares (RR) ; nombre de localités connues au Maroc ≤ 5

Taraxacum getulum

Urtica dioica

Atriplex colerei

Rares (R)Atriplex semibaccata

Limonium ornatum

Lycium europaeum Soupçonné rare (R ?)

28

Degré de rareté des espèces du SIBE

selon FENNANE et IBN TATTOU (1998)

TamaricaceaieTamaricaceaie AtriplexaieAtriplexaie

SoudaieSoudaie TyphaieTyphaieFormationFormationMixteMixte

Zone centrale et orientaleZone centrale et orientale

Zone centrale  Zone centrale  Zone Est  Zone Est  Zone ouest  Zone ouest 

Zone centrale et orientale Zone centrale et orientale

TAMARICACEAIETAMARICACEAIE ATRIPLEXAIEATRIPLEXAIE SOUDAIESOUDAIE TYPHAIETYPHAIE MIXTEMIXTE

Effectif des relevés 4 6 6 1 3

Richesse spécifique : S 25 52 24 6 33Indice de SHANNON -

WEAVER :

H' = - Somme((ni/N)*log2 (ni/N))

3,83 4,98 3,95 2,36 4,77

Équitabilité :

E = H'/log2 S = H'/ H'max 0,83 0,87 0,86 0,91 0,95

30

ni : abondance de l'espèce i dans la station. (i allant de 1 à S)N : La somme des abondances de toutes les espèces.

H'H' = - Somme((ni/N)*log = - Somme((ni/N)*log22 (ni/N)) (ni/N))

E E = H'/log= H'/log22 S = H'/ H'max S = H'/ H'max

Analyse informatisée des données

Ordination des relevés et des

espèces

ETUDE FLORISTIQUEETUDE FLORISTIQUE

Colonnes : 2020 relevésLignes : 7979 espèces

Tableau d’abondance-dominance

32

Première étapePremière étape

Ordination des relevés et des espèces sur le plan factoriel 1-2 ( 24% )(AFC de 20 relevés et 79 espèces).

33

Soudaie

TamaricaceaieAtriplexaie

Typhaie

Formation mixte

Ordination de l’ensemble espèces- formations et des variables écologiques et

structurales

ETUDE ÉCOLOGIQUE ETUDE ÉCOLOGIQUE ET STRUCTURALEET STRUCTURALE

Colonnes : 55 formationsLignes :

*7979 espèces (éléments principaux)*1313 variables(éléments supplémentaires)

Tableau des fréquences

34

Deuxième étape

Ordination de l’ensemble espèces-formations et des variables écologiques et structurales sur le plan factoriel 1-2 ( 61,54% )

35

En guise de conclusion, nous mettons le point sur :

1- la phytobiodiversité :

2- La chorologie:

48,78 %48,78 % méditerranéennes au sens large, en y méditerranéennes au sens large, en y incluant les espèces endémiquesincluant les espèces endémiques

43,1 %43,1 % Thérophytes et Thérophytes et 23,6%23,6% HémicryptophytesHémicryptophytesCes deux types de spectres sont signalés comme des types Ces deux types de spectres sont signalés comme des types indicateurs de milieux perturbés et adaptés aux fluctuationsindicateurs de milieux perturbés et adaptés aux fluctuations

imprévisibles du climat méditerranéenimprévisibles du climat méditerranéen..

3- Le spectre biologique :

123123 espèces de plantes vasculaires. espèces de plantes vasculaires. 44 espèces endémiques. espèces endémiques. 33 espèces très rares, espèces très rares, 33 espèces rares et espèces rares et 11

soupçonnée rare.soupçonnée rare.

37

4- La présence de 5 formations végétales :

5- L’A.F.C. explique la répartition spatiale des espèces et des formations dans le terrain qui dépend des facteurs écologiques et structuraux :

Le recouvrement général, le degré Le recouvrement général, le degré d ’artificialisation et l ’état du sol restent les d ’artificialisation et l ’état du sol restent les

paramètres les plus importants dans la répartition paramètres les plus importants dans la répartition des 5 formations végétales.des 5 formations végétales.

AtriplexaieAtriplexaie SoudaieSoudaie Tamaricaceaie Tamaricaceaie Typhaie Typhaie Formation mixteFormation mixte

6- Le Marais de la Palmeraie de Marrakech est actuellement en péril; il est attaqué de partout par l’assèchement et la pollution,

phénomènes respectivement issus du développement de l’agriculture irriguée et le déversement de déchets solides et

liquides de Marrakech constituant de véritables menaces pour son existence.

38

Le Marais de la Palmeraie de Marrakech

a perdu beaucoup de son cadre naturel,

il est temps d’agir pour sa valorisation,

sa conservation et sa reconstitution.

Le Marais de la Palmeraie de Marrakech

a perdu beaucoup de son cadre naturel,

il est temps d’agir pour sa valorisation,

sa conservation et sa reconstitution.

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La délimitation urgente du SIBE,

La récupération de l’espace du SIBE qui est envahi par les cultures,

La maîtrise de l’espace en interdisant les prélèvements anarchiques sur le milieu et ses ressources,

Le maitien du marais grâce à l’utilisation d’une partie des eaux usées de Marrakech après leur traitement,

L’interdiction de toute action pouvant avoir de graves conséquences sur ce SIBE,

La valorisation écotouristique, pédagogique et scientifique,

L’encouragement du tissu associatif local à participer à la sensibilisation des intervenants et à la sauvegarde du site,

Mise au point d'un suivi d'étude d'impacts,

…..

43

ATRIPLEXAIE

TAMARICACEAIE

SOUDAIE

MIXTE

TYPHAIE

Relevés en 3 DRelevés en 3 D

Axe Axe 11 Axe Axe

22

Axe Axe 33