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La Chambre d’Agriculture avec ses Partenaires dessine le futur Rapport d’ activités

dessine le futur

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La Chambre d’Agriculture avec ses Partenaires

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Rapportd’activités

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SommaireEditoL’entreprise Chambre d’Agriculture page 3

Missions de représentation pages 4-6

Services généraux page 7

L’Assemblée plénière page 8

Le Bureau page 9

Missions d’intervention page 10

Organigramme des Services de la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin page 11

Organigramme de la Chambre Régionale d’Agriculture Alsace page 12

Améliorer sa compétitivitéConstruire son projet d’entreprise pages 13-16

S’installer et créer son entreprise pages 17-18

Créer un nouvel atelierTransformer et Commercialiser sa production pages 19-22

Enregistrez votre activitéLe Centre de Formalités des Entreprises page 23

Développer une production agricole durable pages 24-29

Cultures spéciales : Fruits et légumes : un accompagnement éclectique page 30

Cultures spéciales :Une filière horticole aux projets multiples page 31

Assurer le suivi technique du troupeauAméliorer les performances pages 32-35

Apiculture : Assurer le suivi de la filière apicole - Apporter une assistance technique et sanitaire pages 36-37

Pérenniser l’agriculture de montagne pages 38-41

Forêt : Une filière sylvicole dynamique et partenariale pages 42-44

Se concerter pour un développement équilibré des territoires pages 45-47

Connaître ses droits et ses obligations pages 48-49

Renforcer nos expertises par l’outil cartographique pages 50-53

Accroître ses compétences, développer l’apprentissage et faire connaître les métiers de nos entreprises page 54-56

Informer et Communiquer page 57-58

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 3

La décennie qui vient de s’écouler aura été marquée par une profonde mutation des marchés agricoles, une évolution sans précédent de nos techniques de production, en parti-culier en terme d’adaptation à une ré-glementation de plus en plus contrai-gnante ainsi que par des perspectives économiques incertaines.

Les Services de la Chambre d’Agricultu-re n’auront eu de cesse d’adapter leurs actions et leurs prestations à ces chan-gements perpétuels et aux besoins

Edito

nouveaux des agriculteurs : céréaliers, viticulteurs, éleveurs, sylviculteurs, ma-raîchers, horticulteurs et apiculteurs.

Dans ce mouvement, les agriculteurs et la Chambre d’Agriculture ont pu compter sur les Services de l’Etat, du Conseil Régional Alsace, du Conseil Général du Haut-Rhin et de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse.

La Chambre d’Agriculture a égale-ment pu compter sur ses partenaires publics et privés.

Ce fascicule a l’ambition de vous faire partager les actions que nous avons menées ensemble au cours des 10 dernières années et ainsi mieux me-surer le chemin parcouru vers plus de technicité et vers une conduite de nos entreprises plus respectueuse des en-jeux environnementaux.

Ce fascicule édité à l’occasion de nos «Portes Ouvertes» et des 15 années de présence de la Chambre d’Agriculture à Ste Croix en Plaine, veut aussi porter le message d’une Chambre d’Agriculture :

Proche des besoins et des attentes du monde rural,Réactive et riche de toutes les expertises utiles à l’entreprise agricole.

Laurent WENDLINGER, Président

L’entrepriseChambred’Agriculture

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4 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Représenter et défendre les intérêts agricoles et fo-

restiers auprès des Pouvoirs Publics, des collectivités

territoriales et locales.

• Leur donner des avis, conformément à son rôle de

conseil légal reconnu par la loi.

Missions de représentationLes organes institutionnels

La SessionLes Elus se réunissent en Session plénière, deux à trois fois l’an pour voter les budgets et approuver les comptes de résultats.Lors de chaque Session est traité un sujet politique ou technique.

Le 09 mai 2011 : La contractualisation avec la participation des acteurs des fi-lières lait – fruits et légumes et Monsieur Thierry FELLMANN, responsable du Service Economie et Politique Agricole à l’APCA

Le 03 novembre 2010 : La mise en place de l’Observatoire départementale de l’évolution de l’affectation du foncier présenté par Frédéric ROY, responsable de la Cellule SIG

Le 07 mai 2010 : L’impact de la réglementation environnementale sur les acti-vités agricoles présentées par Dominique DELPHIN, Directeur Adjoint et Emma-nuel MOLARD, Chef du Service Productions Végétales

Le 06 novembre 2009 : Les filières céréales et lait : état des lieux et perspectives avec la participation de Monsieur Thierry POUCH, Economiste à l’A.P.C.A.

Le 16 juin 2009 : Le bilan de santé de la PAC

Le 19 mars 2009 : La signature de la «Charte de partenariat pour l’aménage-ment et la gestion durables de l’espace rural» par Monsieur le Préfet, Monsieur le Président du Conseil Général du Haut-Rhin, le Président de l’Association des Maire et le Président de la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin

Le 06 novembre 2008 : Session décentralisée au Conseil Général du Haut-Rhin et présentation de la convention triennale entre le Conseil Général et la Cham-bre d’Agriculture.

Le 14 mars 2008 : L’analyse comparée de l’application de la Politique Agricole Commune en Allemagne et en France avec la participation de Monsieur Hubert HUGGER, Directeur des Services Agricoles au Regierungspräsidium Freiburg.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 5

Les comités d’Orientation et les Commissions

Rôle :• Définir les orientations et priorités d’actions du service.• Proposer au Bureau de la Chambre d’Agriculture les avis ou décisions opérationnelles qui en découlent.• Elaborer les propositions politiques et représenter la Chambre d’Agriculture dans les domaines relatifs aux activités du

service.

Le Comité d’Orientation Service Productions Végétales – Agronomie Qualité et Environnement :

Président : Pierre LAMMERTVice Président : Hubert WAGNERMembres : CATTIN Jacques, EHRHART Hubert Joseph, ENGASSER Henri, HARTMANN Christophe, KACHELHOFFER Michel, KARRER Claude, KELLER Paul André, NASS Denis, QUINTLE René, RITTIMANN Daniel, ROLLI Michel, RUE Christophe, SCH-MIDT Dany, SCHOEFFEL Claude, STEHLIN Patrick, THUET Thomas

le Comité d’Orientation Productions Animales – Elevage Qualité et Environnement

Président : Sébastien STOESSELVice président : Dominique SPRINGINSFELDMembres : KACHELHOFFER Michel, KARRER Claude, NASS Denis, ROSENBLATT Alain, RUE Christophe, STEIB Jean-Daniel, SCHOEFFEL Claude, WENDLINGER Laurent, BRUN François, FRECHARD Guillaume, HAENNIG Thomas, HERRSCHER Fer-nand, LAUBER Joseph, OSER Roger, PFAUWADEL Denis, ROHRBACH Jean-Jacques, SCHNEIDER Jean-Paul, SIFFERLEN Serge, SPRINGINSFELD Dominique, STEPHAN Serge, STOESSEL Sébastien, WEHREY Jean, WIEST Laurent, ZIMPFER René.

le Comité d’Orientation Economie et Gestion des Entreprises :

Président : Pascal WITTMANNVice président : Mikaël BURGENATHMembres : WENDLINGER Laurent, WITTMANN Pascal, BARTHELME Marie-Claire, BENDELE Patrick, BERGER Pierre, BUECHER Henri, BURGENATH Mikaël, DEGUILLE Paul-Albert, EHRHART Gilles, ENGASSER Henri, GEBHARD Claude, HILD Denis, PA-GEARD Olivier, SPRINGINSFELD Dominique, STOESSEL Sébastien, THUET Thomas, WAGNER Pierre.

le Comité d’Orientation Aménagement

Président : Rober OSERVice président : Patrick SCHIFFMANNMembres : WENDLINGER Laurent, ANDRES Jean-Luc, BENDELE Patrick, DEGUILLE Paul Albert, EHRHART Joseph, GALLIATH Jean-Luc, GEBHARD Claude, HARTMANN Christophe, HILD Denis, KLENCKLEN Jean-Jacques, LAMMERT Pierre, OBERLI Théo, OSER Roger, QUINTLE René, RIMELIN Laurent, RITTIMANN Daniel, ROLLI Michel, ROSENBLATT Alain, SCHAPPLER Jean-Marie, SCHIFFMANN Patrick, SCHNEIDER Jean-Paul, SCHOEFFEL Claude, SIFFERLEN Serge, WAGNER Hubert, ZIMPFER René, CATTIN Jacques, FISCHESSER François, KACHELHOFFER Michel, KARRER Claude, NASS Denis, RUE Christophe, SCHNEIDER Marc, STE-PHAN Serge, STOESSEL Sébastien, WAGNER Pierre, WITTMANN Pascal, GUTLEBEN Olivier, DEBENATH Jérémy.

Le Bureau

Visites ministérielles et préfectorales

Le Bureau se réunit 11 fois l’an pour traiter les dossiers politiques, administratifs et financiers ; préparer les Sessions et arrêter les stratégies professionnelles sur les sujets d’actualité.

Au cours des dernières années, plusieurs Bureaux ont été décentralisés, notam-ment :- à Volgelsheim (17 septembre 2010)- à Altkirch (28 mars 2008 et 19 janvier 2009)- à Ranspach-le-Haut (1er octobre 2007)

Michel BARNIER, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche :- au Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole de Rouffach, le

02 septembre 2008 (à l’occasion de la rentrée scolaire) ;- aux Journées d’Octobre à l’occasion de son inauguration.Philippe RICHERT, Ministre chargé des Collectivités Territoriales :- Visite d’exploitations (EARL José PFLIEGER – GIE «Les Champs de l’Ill» à Spe-

chbach le bas, GAEC des Rivières à GOMEMRSDORF), le 29 avril 2011.

Quelques exemples de journées de visites d’entreprises avec Monsieur le Préfet du Haut-Rhin :• Visite du Silo SICA et de la Ferme Pulvermühle à Volgelsheim sur les thèmes

filières céréalières et maraîchères.• Visite de l’abattoir du Haut-Rhin, de l’élevage bovin de Denis PFAUWADEL et de

la Ferme Auberge du Molkenrain.

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6 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Le Comité Régional Elevage

Membres : BERNHARD Jean, DEBES Michel, GISSELBRECHT Marc, RAMSPACHER Denis, RICHARD Bertrand, SCHNEIDER Jacqueline, DAUL Dominique, URBAN Paul, WENDLING Hervé, BASTIAN Patrick, URBAN Denis, HILD Paul, SCHIELLEIN Paul, BAUER Fabien, WEBER Elisabeth, QUERE J-François, CEREZA François-Xavier, GREBILLE Bernard, LE QUERE Claude, DIETRICH Patrick, GRIMM Joseph, GAY Stéphanie, NASS Denis, OSER Roger, RUE Christophe, SPRINGINSFELD Dominique, STEIB Jean-Daniel, WENDLINGER Laurent, BRUN François, COUCHOT Jean-Marie, FRECHARD Guillaume, GUITTARD Franck, HAENNIG Thomas, KACHELHOFFER Michel, PFAUWADEL Denis, ROSENBLATT Alain, SCHOEFFEL Claude, STOESSEL Sébastien, WIEST Laurent, ZIMPFER René, OESTERLE Eric, BAYART J-Dominique, AGUILERA Alain, STREHLER Jean-François, TROESTLER Mario, CAUSSANEL Philippe, TOUSSAINT Adeline, VACHON Dominique, DURAND Amélie, SAULET Jean-Pierre, GRILLE Bernard, POTIE Carole, SIMLER Lucien.

le Comité d’Orientation InstallationMembres : BARTHELME Marie-Claire, BENDELE Patrick, BERGER Pierre, BUECHER Henri, BURGENATH Mikaël, DEGUILLE Paul-Albert, EHRHART Gilles, ENGASSER Henri, GEBHARDT Claude, HILD Denis, PAGEARD Olivier, SPRINGINSFELD Domi-nique, STOESSEL Sébastien, THUET Thomas, WAGNER Pierre, WITTMANN Pascal, ARBEIT Nicolas, OBRECHT Thomas, Mme ARNOLD, Mme ISOLA, Marc MOSER, GALLIATH Jean-Luc, FREYSZ Mathieu, EHRHART Joseph, SCHOTT Denis, GUTHMANN Guy, KUENTZMANN Serge, KIPPELEN Christophe, DEGUILLE Paul-Albert, STENTZ André, ROLLI Gabrielle, KUEHN Ignace, NASS Denis, FINANTZ Joseph, MAILLARD Marie Christine, DELPHIN Dominique, DUJARDIN Anne Laure, JAUSS Yves, LICH-TENBERGER Aimé, WENDLINGER Laurent, RINGEISEN Jean Paul, BAUER Jérôme, SCHAPPLER Jean-Marie.

La Commission régionale Formation Emploi

Président : Paul SCHIELLEIN,Vice Président : Marc SCHNEIDER, Membres : Thomas BLUM, Mickaël BURGENATH, Paul André KELLER, Dany SCHMIDT, Pierre WAGNER, Pierre BERGER, Christian SCHOTT, Christian ROMAIN, Laurent FISCHER, Franck SANDER, Marc MOSER.

La Commission Viticulture

Président : Hubert WAGNERMembres : ANDRES Jean-Luc, BERGER Pierre, BUECHER Henri, BURGENATH Mikael, CATTIN Jacques, EHRHART Gilles, EH-RHART Hubert Joseph, GALLIATH Jean-Luc, HARTMANN Christophe, KLEIN Mireille, LAMMERT Pierre, MANN - BARTHELME Marie-Claire ; QUINTLE René, ROLLI Michel, SCHIFFMANN Patrick, SCHNEIDER Marc, STEPHAN Serge, WAGNER Pierre, ZIM-PFER René.

La Commission Montagne

Membres : CHAIZE Christine, CHAIZE Patrick, FRECHARD Guillaume, PERRIN Jean-Bernard, PETIT Eric, SCHICKEL Pascal, TROMMENSCHLAGER Roger, WEHREY Daniel, SIFFERLEN Serge, KACHELHOFFER Michel, RUE Christophe, SCHOEFFEL Claude, STOESSEL Sébastien, BELLICAM Marie-Joëlle, FERAY Tiphaine, STREHLER Jean-François, WAECKEL Laetitia.

La Commission Eau et Environnement

Président : Denis NASSVice Président : Pierre LAMMERTMembres : Jean-Daniel STEIB, Pascal WITTMANN, Roger OSER, Mathieu GINGLINGER, Sébastien SCHMITT, Jean-Luc GAL-LIATH, Jacques CATTIN, Hubert WAGNER, François TISCHMACHER, Claude KARRER, Michel HABIG, Jean-Luc ANDRES, Chris-tophe RUE, François FISCHESSER, Daniel RITTIMANN.

La Commission Grandes Cultures

Président : Pierre LAMMERT Membres : BENDELE Patrick, DEGUILLE Paul Albert, ENGASSER Henri, FISCHESSER François, GALLIATH Jean-Luc, GEBHARD Claude, HABIG Michel, KARRER Claude, NASS Denis, OBERLI Théo, OSER Roger, PAGEARD Olivier, RIMELIN Laurent, RITTI-MANN Daniel, ROLLI Michel, ROSENBLATT Alain, SCHMIDT Dany, SCHNEIDER Marc, SCHNEIDER Jean Paul, STEHLIN Patrick, STEIB Jean Daniel, THUET Thomas, WENDLINGER Laurent, WITTMANN Pascal, SPRINGINSFELD Dominique, SCHAPPLER Jean Marie, ZIMPFER René, STOESSEL Sébastien.

La Commission Diversification

Membres : Valérie SIMON, Angélique LAMBERT, Aude WALTON, Aimé LICHTENBERGER, Dominique DELPHIN, Laurent WENDLINGER, Pierre LAMMERT, Denis NASS, François FISCHESSER, Olivier PAGEARD, Michel ROLLI, Christophe RUE, Dany SCHMIDT, Patrick STEHLIN, Hubert WAGNER, Pascal WITTMANN, Claude SCHOEFFEL, Sébastien STOESSEL.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 7

Les objectifs• Assurer le bon fonctionnement de l’institution et or-

ganiser l’action des élus, du Bureau et de l’Assemblée

plénière.• Regrouper les moyens généraux de l’établissement :

services administratifs, comptabilité, informatique,

communication interne…

• 2 à 3 réunions annuelles avec les Délégués du Personnel.

• assurer en lien avec les services, des prestations perfor-

mantes et de qualité.

Services générauxLes actions

Ces dernières années, le service Financier a développé deux opéra-tions particulières, l’audit de contrô-le partenarial et l’audit social.a) L’audit de contrôle partenarial a été mis en place en collaboration avec les services de la Trésorerie Générale.Cet audit consiste à renforcer les obligations de contrôle préalable de l’ordonnateur, sur les principales dépenses de l’établissement, par la mise en place de procédures nouvel-les et impératives.Cette démarche permet à l’agent comptable d’accélérer les paie-

ments en ne procédant qu’à un contrôle réduit des opérations a posteriori.b) L’audit socialCompte tenu de l’impact des salai-res et charges sociales sur le budget de l’établissement, les comptes so-ciaux de la Chambre d’Agriculture ont été soumis à un cabinet d’audit spécialisé dans ce domaine.Après vérification des opérations et échanges d’informations entre le service financier et ce cabinet, il s’avère que les conclusions de ce rapport ont confirmé une saine gestion de nos comptes sociaux.

La Direction

Ressources Humaines

Démarche qualité Formation du personnel

Le Service Financier

Communication interne

Service Informatique

Elle prépare, organise et suit les ins-tances et les manifestations à carac-tère institutionnel. Elle contribue au lien constant et privilégié avec les

principaux partenaires de la com-pagnie consulaire. Elle assure le bon fonctionnement de l’institution et la coordination des Services.

Mise en place et en œuvre des en-tretiens annuels, sur la base d’un guide d’entretien formalisé.Une réflexion commune entre les délégués du personnel des deux Chambres départementales du

Bas-Rhin et du Haut-Rhin, ayant abouti à l’élaboration et la vali-dation de nouvelles conditions d’emploi applicables aux salariés de la Chambre Régionale d’Agri-culture Alsace.

Engagement de la Chambre d’Agri-culture du Haut-Rhin dans une dé-marche «Qualité des Services» dès 2009, avec une enquête exhaustive de satisfaction auprès de tous les

exploitants agricoles et un suivi de la qualité des prestations.Poursuite de cette démarche en vue de la certification dans le cadre du dispositif initié par l’A.P.C.A.

Faire évoluer les techniques, les servi-ces et les compétences pour sans ces-se améliorer l’accompagnement des agriculteurs et des salariés dans leurs démarches est le principal objectif du Service Informatique.Ces dernières années ont permis de véritablement structurer le système d’information de notre établissement La mise en place d’une infrastructure technique, qui a pu évoluer dans le temps, et l’utilisation d’outils de suivi d’activité et d’une base interlocuteur commune, ont, par là même, bonifié notre connaissance du terrain, par un partage accru et organisé.L’attention que nous avons porté aux besoins de nos mandants nous a ame-nés à consolider nos logiciels ou à en développer de nouveaux, aussi bien à utilisation externe (Winviti, Agrogest, Cahier de Plaine, Herbier,…) qu’à uti-lisation interne (outils de suivi tech-nico-économique, études de groupe, conventions…).Enfin, avec l’émergence des services Internet, la mise en place de notre Extranet (dès 2003, rénové en 2010) a

accentué notre réactivité en terme de communication.Les nouveaux besoins informatiques liés à la régionalisation des Services et aux orientations nationales proposées par l’APCA ont amené les deux cham-bres départementales du Haut-Rhin et du Bas-Rhin à créer, au sein de la Cham-bre d’Agriculture d’Alsace, un «Pôle Informatique Régional». Il regroupe les moyens humains des deux départe-ments et a pour mission de répondre aux exigences régionales et interdépar-tementales actuelles et à venir.La mise en place d’un réseau informa-tique inter sièges et d’un système de visio conférence sont, en ce sens, les premières pierres posées en 2010.La mutualisation de serveurs d’applica-tions régionaux (Apprentissage et site internet «Maîtres de stage») courant 2011 et les projets d’infrastructure ré-gionale et de mise en commun du sys-tème d’information confirment cette tendance et la volonté de continuer à faire progresser nos installations pour toujours mieux servir les utilisateurs des outils du service informatique.

Le budget consacré à ce poste, représente en moyenne 2284 heu-res de formation/an et 4,6 % de la masse salariale.Cet effort financier et humain té-

moigne d’une volonté partagée du personnel, d’actualiser en per-manence ses connaissances pour accompagner au mieux les agricul-teurs dans leurs choix et décisions.

Communication interne :- 2 à 3 réunions d’information an-nuelles- Animation de l’intranet- Documentation interne

- Appui aux élus dans leurs recher-ches d’informations,

- Photothèque,- Création d’un classeur «métiers»

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8 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

L’Assemblée plénière45 membres élus + 8 membres associés

Chefs d’exploitations et assimilésANDRES Jean Luc BERGER PierreBURGENATH MikaelCATTIN Jacques 2ème Vice-Président*GEBHARD Claude Secrétaire*HARTMANN ChristopheKACHELHOFFER MichelKARRER ClaudeKELLER Paul AndréLAMMERT Pierre Président du Service Productions végétalesOBERLI ThéoOSER Roger Président du Service Aménagement*RIMELIN Laurent 1er Vice-Président*RITTIMANN Daniel 4ème Secrétaire-Adjoint*ROSENBLATT AlainRUE ChristopheSCHOEFFEL Claude 1er Secrétaire-Adjoint*THUET Thomas 2ème Secrétaire-Adjoint*WAGNER HubertWENDLINGER Laurent Président*WITTMANN Pascal Président de l’EGE*

Groupements Professionnels :Coopératives agricoles de productionDEGUILLE Paul AlbertAutres coopératives et SICAEHRHART Hubert Joseph FISCHESSER François SCHIFFMANN PatrickSTEIB Jean Daniel 3ème Secrétaire-Adjoint*Caisses de Crédit AgricoleBUECHER HenriHANAUER SergeCaisses d’Assurances Mutuelles AgricolesGALLIATH Jean-Luc 3ème Vice Président*HABIG Michel 5ème Secrétaire-Adjoint*Syndicats agricolesEHRHART GillesNASS Denis 6ème Secrétaire-Adjoint*

Membres associés :BENDELE PatrickMANN-BARTHELME Marie ClaireSCHAPPLER Jean MarieSCHMIDT DanySIFFERLEN SergeSPRINGINSFELD DominiqueSTOESSEL Sébastien Pdt. Service Productions animalesZIMPFER René

Salariés de la production agricoleKLENCKLEN Jean-JacquesSCHNEIDER Marc STEPHAN SergeWAGNER Pierre

Salariés des Groupements Professionnels AgricolesHILD DenisKASTLER FrancinePAGEARD OlivierSTEHLIN Patrick

Anciens exploitantset assimilésQUINTLE RenéSCHNEIDER Jean Paul

Propriétaires+ usufruitiersENGASSER HenriKLEIN Mireille

ForêtROLLI Michel

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 9

Le Bureau

Président : Laurent WENDLINGER

Vice-Présidents : Laurent RIMELIN Jacques CATTIN Jean Luc GALLIATH

Secrétaire Général : Claude GEBHARD

Secrétaires Adjoints : Claude SCHOEFFEL Thomas THUET Jean Daniel STEIB Daniel RITTIMANN Michel HABIG Denis NASS

Présidents de Service :Services départementaux :Service Productions Végétales : Pierre LAMMERTService Productions Animales : Sébastien STOESSELService Aménagement : Roger OSERService Régional Formation Emploi : Marc SCHNEIDER (Vice Président)Service Economie et Gestion des Entreprises : Pascal WITTMANN

Services régionaux : Service Régional Formation Emploi : Marc SCHNEIDER (Vice Président)Service Régional Elevage : Laurent WENDLINGERService Régional Fruits, Légumes et horticulture : Pierre LAMMERT

Directeur : Aimé LICHTENBERGERDirecteur Adjoint : Dominique DELPHIN

Chefs de Service : Bernard BASTIEN Service Administratif et FinancierAnnie DURAND Service AménagementYves JAUSS Service Economie et Gestion des EntreprisesEmmanuel MOLARD Service Productions végétalesJean François STREHLER Service Productions animalesFabien DIGEL Service Régional Fruits, Légumes et HorticultureEmmanuel MOLARD Service Régional Formation Emploi

Invités :Thomas OBRECHT Président des JA 68François SCHLUSSEL Secrétaire Général des JA 68

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10 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Missionsd’intervention

Depuis le 1er janvier 2011, la plupart des expertises du sec-

teur de l’élevage, les actions de for-mation et les activités du conseil en fruits et légumes et en horticulture, de même que les deux pôles infor-matiques, sont sous gouvernance régionale.Cette évolution institutionnelle et opérationnelle a été guidée par trois maîtres mots :• l’efficacité par la compétence,• la pertinence dans l’organisation,• la proximité avec les territoires.

La mutualisation de nos moyens humains, matériel et financier, nous conduit vers :

• l’élargissement de nos compétences,• la rationalisation des missions,• une offre de service harmonisée,• une diffusion régionale des données

techniques,• un conseil plus pointu et partant, un

service plus performant,• des économies financières..

Mais aussi et surtout, la régionalisa-tion des actions respectives de nos deux Chambres départementales d’Agriculture, nous permet :• une harmonisation de nos politiques

agricoles et territoriales,• l’expression d’une volonté profes-

sionnelle partagée.

- Economie et Gestion de l’Entre-prise, regroupant l’installation, l’ac-compagnement de projet, l’Observa-toire économique, le suivi de gestion technico économique, l’accompagne-ment PAC, la conditionnalité, l’analyse des risques, l’entretien y voir clair et la cellule REAGIR.- Productions Animales, regroupant les Pôles montagne vosgienne, l’Or-ganisme de Sélection race vosgienne, les Syndicats de Race et les expertises plans qualité, le plan bâtiment et les expérimentations fourragères.- Aménagement, regroupant les com-pétences en urbanisme et milieu natu-rel, juridique, le S.I.G. et l’ODASEA,- Productions Végétales regroupant les Pôles agronomie et environne-

ment, grandes cultures et viticulture, l’agriculture biologique et la forêt,- Administratif et Financier,sont sous gouvernance départe-mentale.Toutefois, dans maints domaines les actions sont concertées au niveau inter départemental :• Références économiques• Agriculture Biologique• Communication• Bienvenue à la Ferme• ECOPHYTO• Forêt• Eau• Energie• Mes Parcelles• PRDA (Programme Régional de Dé-

veloppement Agricole)

Les Services

Les deux organigrammes qui suivent rendent compte de cette nouvelle répartition des missions et compétences.

Outre la défense des intérêts de l’agriculture auprès

des Pouvoirs Publics et des Collectivités Territoriales,

la Chambre d’Agriculture contribue, par ses Services,

au développement des territoires ruraux et des entre-

prises agricoles.

Elle exerce sa mission d’intervention grâce à ses équipes

de techniciens, ingénieurs et assistants, présents au quo-

tidien sur les territoires et dans les exploitations.

Le bilan qui suit rend compte des actions, multiples, d’ac-

compagnement des porteurs de projet, de formation,

d’aide à la décision… en les classant par grands domaines

de compétence.

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Page 13: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 13

Les objectifs• Soutenir et accompagner les exploitants face aux

nouvelles exigences environnementales dans le ca-

dre de la PAC mais aussi face aux croises sanitaires et

climatiques.

• Améliorer la connaissance des systèmes de produc-

tion agricoles existants et anticiper leurs évolutions.

• Assurer la production de références technico-écono-

miques au sein de l’observatoire.

• Sauvegarder et améliorer la rentabilité des exploita-

tions agricoles et viticoles par un suivi personnalisé.

• Accompagner les projets de développement, de di-

versification et de modernisation des entreprises du

département.

• Soutenir et accompagner les éleveurs dans leurs pro-

jets de bâtiment d’élevage en tenant compte d’une

bonne intégration paysagère, et de leur développe-

ment en général.

• Aider au redressement des entreprises en difficulté.

Chiffres clésObservatoire issu des suivis de gestion

• 85 exploitations Grandes cultures,

• 90 exploitations Lait plaine,

• 70 exploitations Lait Montagne Vosgienne

• 11 exploitations Vaches allaitantes

Observatoire viticole

• 77 exploitations vendeurs de Raisin

• 57 exploitations vendeurs de bouteilles (partiel),

• 43 exploitations vendeurs de bouteilles (total)l

• 4 exploitations vendeurs de Vin en Vrac

A partir de 2008, pour les 3 premiers groupes, une

étude regroupant des exploitations en agriculture

biologique a pu être envoyée aux exploitants

Les réformes successives de la PAC, au cours de la dernière décennie, ont consi-dérablement changé les contextes politiques et économiques d’exercice des activités agricoles.

La politique environnementale de la France traduite par les Lois Grenelle 1 et 2 a ajouté au corpus normatif européen, de nouvelles règles plus exigeantes encore.

L’ouverture des marchés agricoles à la concurrence internationale et l’ébauche des instruments européens de régulation ont favorisé la fluctuation des cours et rendent toute prospective économique aléatoire.

Les règles distorsives de concurrence au sein de l’Union Européenne et avec l’Al-lemagne en particulier sont un facteur supplémentaire de fragilisation de nos entreprises (charges sociales – normes sanitaires – utilisation des produits pour la santé des plantes…).

Enfin, la chrysomèle pèse, telle une épée de Damoclès sur la filière céréalière pendant toute cette période.

Globalement, et dans toutes les filières, les charges d’exploitation augmentent, alors que les produits sont en retrait (hormis certaines années exceptionnelles).

Améliorer sa compétitivitéConstruire son projet d’entreprise

Le contexte

Les actions

L’observatoireL’observatoire économique est structuré autour des résultats de 500 exploitations réparties par système de production issus de la typologie des exploitations alsaciennes : 6 types en production viti-cole, 5 types en grandes cultures, 5 types en lait, 5 types en montagne vosgienne et quelques références en production ovine et vaches allaitantes.Il permet :• d’étudier l’impact des décisions de politique agricole,• d’identifier les améliorations tech-nico-économiques au niveau de cha-que exploitation,• de produire des données macro éco-nomiques régionales.Pour le Lait et les Grandes cultures, des analyses de groupe issues des résultats des suivis technico-éco-nomqiues sont ainsi disponibles de-puis 1986 pour le lait et 1971 pour les grandes cultures.En complément, depuis, 2004 en par-tenariat avec les Centres de comp-tabilité CEGAR, CER France Alsace, As’Compta et la Chambre d’Agricul-ture du Bas-Rhin, des analyses de groupe viticoles sont réalisées.Ces analyses présentent les résultats de 181 exploitations et sont envoyées à 235 exploitations.

Les résultats de l’observatoire sont présentés par filière lors des réu-nions du Contrôle Laitier, de l’APCO, d’AGROGEST68 et pour la viticulture lors des assemblées générales des syndicats viticoles.Lors de la manifestation EUROMAIS, l’observatoire économique a permis la présentation de la rentabilité de la culture par une rétrospective depuis 1986 des rendements et des prix et sa comparaison à d’autres productions.La création de fermes types en lien avec Arvalis permet régulièrement une analyse approfondie des charges de mécanisation.

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14 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

La politique agricole commune

Le suivi technico-économique individuel

L’actuelle Politique Agricole Com-mune, en vigueur jusqu’en 2013, a été revue profondément en 2003 avec l’instauration des DPU, appliqués à partir de 2006. Cette refonte de la PAC a ensuite été suivie d’une révision à mi-parcours à l’occasion du "Bilan de santé" en 2008. À l’issue de longues négociations, les 27 ministres de l’agriculture de l’Union européenne sont parvenus à un accord décliné ensuite au niveau national qui a fortement réorienté certains soutiens en particulier au ni-veau de l’agriculture haut-rhinoise.• Lors de la réforme de 2003 appli-

quée en 2006 et lors du Bilan de santé appliqué en 2010, de multiples simulations macro-économiques et de nombreuses réunions et publica-tions ont été réalisées en partenariat avec la FDSEA, les JA et la DDT68 afin

d’expliquer les importants change-ments retenus.

• Chaque année, la Chambre d’Agri-culture accompagne les exploitants dans la réalisation de leur déclara-tion PAC. La viticulture, concernée par la PAC à partir de 2010, a bénéfi-cié d’un appui personnalisé à la télé déclaration. Cet accompagnement sera reconduit en 2011 et ouvert à tous les exploitants.

• Depuis 2008, la Chambre d’Agricul-ture est habilitée par le Ministère de l’Agriculture en tant qu’animateur du réseau du Système de Conseil Agri-cole. Ce réseau fédère l’ensemble des organisations professionnelles habili-tées à réaliser du conseil agricole sur le département. A ce titre, elle diffuse auprès de ses partenaires du réseau SCA, toutes les informations néces-saires à la réalisation du conseil dans le cadre de la conditionnalité.

Chiffres clésAnnuellement :

• 4 Réunions d’information PAC / CONDITIONNALITE

organisées avec la DDT68, la FDSEA et les JA

• 4 jours de Permanences pour assistance à la décla-

ration

Depuis 2010, assistance individuelle à la déclaration PAC :

• 304 viticulteurs accompagnés individuellement pour

la télé déclaration PAC

Chiffres clésSuivi de gestion technico-économique

• 348 adhérents

• 7 conseillers d’Entreprise

Les modifications de la politique agri-cole instaurant à partir de 2006 les DPU ont nécessité une adaptation des logiciels de suivi technico-écono-mique. Des nouveaux seuils détermi-nants pour l’appréciation de la renta-bilité des productions ont été retenus au niveau national et appliqués dans le logiciel de suivi de gestion réalisé par la Chambre d’Agriculture. Prix de revient avant et après rémunération de la MO familiale permettent ainsi aux exploitants de vérifier leurs mar-ges de progrès et le bénéfice attendu en fonction des prix fluctuants du marché. Pour assurer la rentabilité des exploi-tations, le suivi de gestion technico-économique est proposé à tous les exploitants qui le souhaitent et en particulier aux Jeunes agriculteurs qui viennent de s’installer.

Dès le printemps, cet accompagne-ment permet le calcul - des marges brutes des cultures - des critères laitiers (production par va-

che, prix moyen du litre de lait,…). En-suite un document de gestion analyti-que est édité et complété d’une analyse de groupe (classement en fonction des systèmes et des petites régions géo-graphiques). Ces documents envoyés aux exploitants sont commentés lors d’une visite par le conseiller d’entre-prise qui suit l’exploitation.

Chaque exploitant bénéficie en com-plément d’une information adaptée à son entreprise concernant les modifi-cations réglementaires en cours afin de permettre anticipation et adap-tation aux changements : simulation du bilan de santé PAC, du 4ème pro-gramme directive Nitrates, du finan-cement des investissements.

Le diagnostic gestion des risques

Comme toute activité productive, l’agriculture comporte des risques dont les conséquences de la surve-nance de chacun de ces risques sont d’ordre économique.Ces risques sont multiples et s’expri-ment de plus en plus fortement :• L’accident climatique ayant des

conséquences sur le volume ou la qualité des produits, lié à des événe-ments sur lesquels l’agriculteur n’a aucune prise.

• Risque prix, en raison de la fluctua-tion des cours, sans filet de sécurité.

• Risque sanitaire, (chrysomèle, grippe aviaire, maladie du bois…) de par la multiplication des normes et leur degré d’exigence.

• Risque administratif qui résulte de la multiplication des points de contrô-le.

• Risque territorial de par les effets des contraintes environnementales et des concurrences d’usage du sol.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 15

• Risque humain lié à la protection des individus dans l’entreprise mais aussi à la pérennité des relations sociales dans une société

• Risque financier lié à la pérennité des moyens de financement de l’entre-prise,

• Et enfin risques juridiques liés à la conformité juridique des différents moyens de production.

Les modifications de la PAC depuis 2003, exposent l’agriculture euro-péenne aux fluctuations des prix sur le marché mondial. Si les effets po-sitifs de ces fluctuations ont pu être constatés en 2007 et 2010-2011, les années 2008 et 2009 ont mises à mal les exploitations céréalières et laitiè-res. Aussi, en mai 2009, pour prévenir les difficultés de trésorerie pressen-ties dans les entreprises, nous avons créer la cellule REAGIR en partenariat avec la MSA et les Centres de comp-tabilité. L’accompagnement REAGIR, ouvert à toutes les exploitations confrontées à des difficultés finan-cières, se positionne en amont des procédures administratives (Agri-culteurs en Difficultés) et judiciaires (Redressement et Liquidation). Cet accompagnement a été largement diffusé auprès de tous les exploitants

Après validation dans le cadre du Pro-gramme de Développement Agrico-le (PAD) et formation des conseillers, un diagnostic risques a été élaboré complété d’un outil d’aide à la déci-sion quant au choix des moyens sus-ceptibles soit de prévenir le risque, soit de compenser ou de réduire les conséquences de la survenance du risque.

par la MSA. Lors d’un rendez-vous de quelques heures avec un conseiller, une proposition de redressement de la situation est envisagée avec l’exploitant qui contacte ensuite sa banque pour le plus souvent mettre en place un refinancement avec éta-lement de ses dettes.L’accompagnement REAGIR a été complété par des dispositifs mis en place au niveau national dès la fin de l’année 2009 puis au cours de l’année 2010. En partenariat avec les Centres de Comptabilité et les organisations syndicales, la Chambre d’Agriculture a accompagné la DDT68 dans la mise en place des procédures. Pour cela, les conseillers d’Entreprises se sont mobilisés pour diffuser l’informa-tion et constituer les demandes de Plan de soutien, FAC Lait, DACS AGRI, Agri-Diff.

L’appui aux entreprises en difficulté

Logiciel de gestion commerciale viticole : WINVITI

Chiffres clés• 65 Audits Dacs Agri en 2010 réalisés par la Chambre

d’Agriculture

• 4 Dossiers Agri-Diff

• 50 Demandes REAGIR dont 24 réalisés par EGE et 24

par As Compta

Nos partenariatsLe Conseil Général du Haut-Rhin

Le Conseil Régional Alsace

Les Centres de Comptabilité : AS COMPTA, CER France Alsace, CEGAR,

Centre de Fiscalité et de Gestion (67)

La Caisse de Mutualité Sociale Agricole

La Caisse Assurance Accidents Agricole

La Direction Départementale des Territoires

Le CASDAR

Depuis plus de 20 ans la Chambre d’Agriculture développe, à la de-mande des viticulteurs alsaciens, un logiciel de gestion commerciale. Cet outil permet d’améliorer la compéti-tivité des entreprises viticoles en op-timisant le temps de saisie, en fiabili-sant le traitement des données pour les déclarations légales (DAE, DRM,

DEB…) et en facilitant le suivi de la relation client.Les références sur l’ensemble du vi-gnoble, le dynamisme du groupe des viticulteurs clients, notre expérience dans ce domaine et notre réactivité dans l’intégration des évolutions lé-gales en font l’un des produits phare sur le marché de notre région.

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16 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

L’accompagnement des porteurs de projets

Chiffres clésDe 2007 à 2010 :

• 218 dossiers PVE

• 16 dossiers PPE

• 61 dossiers OCM Viti

• 75 dossiers PMBE

• 152 dossiers MAET

• 147 dossiers Contrats de Projet

Depuis de nombreuses années, deux conseillers d’entreprises sont spécialisés en accompagnement de projet. A ce titre, elles interviennent auprès des exploitants pour les aider à déterminer et chiffrer le program-me d’investissement, optimiser les moyens de financement, planifier les investissements et des formalités administratives, vérifier la faisabilité économique du projet et monter les demandes d’aide.Elles interviennent dans le cadre des

demandes d’aides spécifiques telles que PVE, PPP, PMBE, Contrat de projet, Subvention CUMA. Annuellement depuis la mise en pla-ce des MAET Plaine en 2007, elles ac-compagnement les exploitants dans la compréhension des cahiers des charges, dans la localisation des me-sures et dans leur contractualisation.Au-delà du passage des dossiers en commission d’agrément, elles infor-ment et accompagnent les exploitants jusqu’au paiement de leurs aides.

Une équipeDominique DELPHIN - 03 89 20 97 21 / Yves JAUSS - 03 89 20 97 25Assistantes : Claire Lise RAEPPEL – 03 89 20 97 19 / Valérie CAUSSAINT– 03 89 20 98 07 / Yvonne OSTER – 03 89 20 98 09Conseiller Accompagnement de Projet :Hélène KUHN - 03 89 20 97 36 / Rachel FROELIGER - 03 89 20 97 12Conseillers d’Entreprise : Mathieu GESIOT – 03 89 20 98 05 / Marie Eve LEY – 03 89 08 97 64 / Caroline BRUNNER – 03 89 20 97 26 / Eric GRANVEAUX – 03 89 20 97 77 / Pascale KNEPFLER – 03 89 20 97 13 / Marielle PASCOLO – 03 89 20 97 18 / Philippe SCHWOEHRER – 03 89 29 24Observatoire économique :Yves JAUSS - 03 89 20 97 25 / Philippe SCHWOEHRER - 03 89 20 97 24

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 17

Les objectifs• Accompagner les jeunes agriculteurs dans leurs ré-

flexions d’installation et leurs démarches administra-

tives.• Promouvoir l’installation et l’utilisation des aides à

l’installation.

• Structurer les projets d’installation et/ou de moderni-

sation et en optimiser leur plan de financement.

• Informer les exploitants du contenu des différents

programmes d’aides et susciter l’adhésion.

• Pré-instruire dans les délais les demandes.

• Assurer le suivi administratif des dossiers et accom-

pagner les jeunes agriculteurs jusqu’au paiement de

l’aide.

Chiffres clésDepuis 2005 :

Installation aidée

• 152 dossiers

Parcours installation

• 121 dossiers Stage 6 mois

• 69 dossiers PPP (mise en place en 2009)

• 201 dossiers Stage 21 heures

• 166 RV Point Info Installation (depuis 2009)

S’installer et créer son entreprise

La spécialisation des exploitations, l’augmentation de leur taille, le développe-ment des exploitations sociétaires nécessitent d’être de mieux en mieux formé et d’être accompagné pour réussir son installation.

Les politiques P.A.C. O.M.C., réglementations européennes et nationales évo-luent et modifient considérablement le paysage agricole, les dispositifs d’aides à l’installation changent et s’adaptent aux besoins des futurs responsables d’ex-ploitation agricole.

Dans ce contexte, nous développons un accompagnement spécifique aux jeu-nes agriculteurs afin que chaque installation soit réussie et soit une référence et un facteur d’encouragement pour les futurs candidats à l’installation.

Le contexte

Les actions

La Journée Installation

Le Point INFO Installation

Le P.P.P.

Chaque année, en partenariat avec JA68, CFA, CFPPA et Lycées agricoles, nous organisons une Journée Instal-lation ouverte à toute personne à la recherche d’information pour réussir son installation. La matinée est consa-crée à des exposés et témoignages

En partenariat avec les Jeunes Agricul-teurs du Haut-Rhin, pour répondre aux nouvelles exigences pour obtenir les aides à l’installation et mieux accom-pagner les JA, nous avons renforcé nos actions en faveur de l’installation. Lieu d’accueil unique pour tout por-teur de projet, le Point Info Installation permet d’accéder à tout type d’infor-

Après s’être assuré avec l’animatrice du PII qu’il répond aux conditions pour entrer dans un parcours aidé, le porteur de projet se voit remettre un autodiagnostic visant à structurer sa réflexion. L’autodiagnostic rempli est alors transmis au Centre d’Elabora-tion des Plans de Professionnalisation Personnalisés (CEPPP). Les conseillers «Compétences» et «Projet» du CEPPP rencontrent le candidat à l’installation et analysent son parcours antérieur – formation et expériences – et son projet. Le can-didat construit, avec les conseillers, son Plan de Professionnalisation Personnalisé, véritable plan de for-mation lui permettant d’acquérir ou

de Jeunes agriculteurs déjà installés alors que l’après midi est dédiée à un FORUM de rencontres avec les parte-naires de l’Installation (DDT68, Ban-ques, Centres de comptabilité, SAFER, conseillers de la Chambre d’Agricul-ture, etc…).

mation concernant l’installation agri-cole : formalités et démarches liées à une première installation, possibilités d’accompagnement, aides possibles, plan de formation, engagements pris, conditions à respecter, etc. La Chambres d’Agriculture est co-labellisée Point Info Installation (PII) avec les Jeunes Agriculteurs.

d’approfondir les compétences né-cessaires au métier de responsable agricole, au-delà de la formation de base qu’il a précédemment acquise. Dans notre département, ce PPP, complété d’un diagnostic Projet, est, préalablement à son agrément par le Préfet, présenté à un Comité constitué de professionnels de l’agri-culture (agriculteurs, administration, conseillers) afin d’en examiner sa pertinence au vue du projet d’instal-lation. La Chambres d’Agriculture est labelli-sée Centre d’Elaboration des PPP. Elle travaille en forte complémentarité avec les deux CFPPA alsaciens et la DDT68.

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18 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Le P.D.E.

Le Suivi Post - Installation

Parallèlement à la réalisation des PPP, les porteurs de projet travaillent avec l’aide du conseiller Installation, sur l’étude de la viabilité de leur projet d’installation dans le cadre de leurs Plans de Développement de l’Exploitation (PDE). Le PDE est une étude économique prévision-nelle sur 5 ans. Cette étude, com-plétée de différentes pièces dont

La Chambre d’Agriculture accom-pagne individuellement les jeunes installés dans leurs premiers pas de chef d’exploitation : lien entre prévi-sions et réalité, respect des engage-ments. Collectivement, une journée

des attestations de réalisation du PPP, constitue la demande d’aides à l’installation. Après instruction par l’ODASEA, elle est déposée à l’administration et est présentée à la CDOA. La CDOA, après examen, propose l’attribution des aides à l’installation. Ces aides seront ver-sées dès que le porteur de projet se sera effectivement installé.

spécifique est organisée pour faire le point sur l’avancée du projet avec en complément le traitement d’un thème spécifique à l’installation : Bilan de santé PAC, Cotisations MSA…

Une équipe• Conseiller Installation :Anne Laure DUJARDINTél. 03 89 20 97 77(Journée Installation – PII - PPP Conseiller Projet - PDE – Suivi JA)

• Conseiller compétences PPPJean-Paul RINGEISENTél. 03 89 20 97 72

• ODASEA - Préinstruction des demandes d’aides :

Anne LEVEQUETél. 03 89 20 97 29Dominique DELPHINTél. 03 89 20 97 21

• Jeunes AgriculteursPoint Info InstallationChristelle ADOLPHTél. 03 89 20 28 26

Nos partenariatsLe Conseil Général du Haut-Rhin

La Direction Départementale des Territoires

Les Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin

Le CFPPA 68

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 19

Les objectifs• Faire des produits régionaux un vecteur de dévelop-

pement économique pour nos productions régiona-

les.• Capter la valeur ajoutée au plus proche de l’action,

Diversifier les sources de revenus.

• Développer le lien entre agriculteur et consomma-

teur.• Tirer profit de notre densité démographique, de

la proximité entre les lieux de production et de

consommation, ainsi que de la recherche par un

nombre croissant de consommateurs, de produits

alimentaires tracés et de terroir.

• Organiser, développer et pérenniser de nouveaux

modes de commercialisation. Susciter l’émergence

de nouvelles initiatives. Trouver de nouveaux dé-

bouchés : limiter la dépendance vis-à-vis des filières

longues.• Accompagner les producteurs sur les plans techni-

ques, économiques, juridiques et de l’emploi.

• Valoriser des ressources existantes (production, équi-

pement, compétences, temps libre).

Créer un nouvel atelierTransformer et Commercialisersa production

L’agriculture est sollicitée de toute part pour répondre à un besoin croissant de la société qui demande de plus en plus une alimentation basée sur des produits du «terroir».L’agriculture haut-rhinoise est plurielle : les exploitations spécialisées côtoient les exploitations diversifiées ou parfois, sont elles-mêmes diversifiées ou réflé-chissent à une diversification.La création de nouveaux ateliers portant sur la transformation et la vente d’une partie de la production est le fait d’initiatives individuelles dont le développe-ment est constant. De plus en plus, face à leurs acheteurs, les exploitations diversifiées ressentent le besoin de présenter une offre plus importante et/ou une offre plus diversifiée.Que le projet soit individuel ou collectif, de diversification dans une nouvelle production, de transformation de cette production, d’accueil à la ferme ou de commercialisation en circuit court ou long, il faut se poser les bonnes ques-tions.La réussite des projets dépend de nombreuses conditions (techniques, écono-miques, juridiques), le développement pérenne suppose un accompagnement spécifique.

Le contexte

Les actions

Un accompagnement décliné en 5 clés complétées des conseils juridi-ques pour la création de statut et d’une offre de formation si besoin in-dividuel ou collectif.

Entretien «y voir clair» Historiquement les questions des agriculteurs concernaient pour l’es-sentiel des questions d’optimisation technique (système de production, gestion économique et financière, statut juridique, équipements…). Dé-sormais, les exploitants sont confron-tés à des réflexions plus complexes, recoupant différents domaines d’in-tervention. Basé sur une discussion de 2 heures sur l’exploitation, l’En-tretien Y voir Clair est une démarche d’écoute centrée sur les difficultés et les projets. Une synthèse écrite de l’entretien est réalisée. Elle propose un plan d’action individualisé équivalent à une feuille de route ouvrant sur de nouvelles perspectives et opportuni-tés permettant de déclencher l’action et de coordonner les différents inter-venants éventuels.Ces entretiens mis en place en 2007 ont été majoritairement utilisés par les conseillers pour accompagner des exploitants souhaitant trier leurs idées et faire des choix avant de démarrer un projet de diversifi-cation.

Etude de marché En 2007, a démarré un travail d’élabo-ration d’une méthodologie d’étude de marché, outil d’aide à la décision pour l’agriculteur ou un groupe d’agriculteurs : elle permet d’avoir un aperçu de l’offre et de la demande concernant un produit ou un service à créer ou à développer.

Conseil techniqueLa Chambre d’Agriculture accompa-gne les exploitants pour :- la recherche de références dans des domaines de production spécifique,- l’aménagement et la mise aux nor-mes de leurs locaux de transforma-tion et de vente,- la mise en place d’un Plan qualité - méthode HACCP,- la réglementation concernant l’éti-quetage,- les moyens de communication à pri-vilégier et à réaliser.

Faisabilité technico-économique du projetUne étude économique est réalisée complétée d’une optimisation des moyens de financement. Cette ré-flexion recoupe alors l’accompagne-ment de projet réalisé soit dans le cadre des projets d’installation, soit dans le cadre des demandes d’aides Conseil Général et Région.

Diversifier son offre fermière

Page 20: dessine le futur

20 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

L’étude Filières courtes a été publiée en 2008.Elle a permis le recensement du po-tentiel de développement de l’activi-té des producteurs - transformateurs actuels, les zones géographiques achalandées et les zones non acha-landées par les produits fermiers. Des enquêtes ont par ailleurs permis de connaître les habitudes d’achat et de mesurer l’intérêt objectif des consom-mateurs vis-à-vis des produits identi-fiés à un producteur et un terroir.Elle identifie en particulier tous les modes de commercialisation suscep-

tibles d’être retenus pour des produits fermiers, les moyens de promotion et de communication nécessaires au développement et à la pérennisa-tion des ventes (logo, marque, plan qualité…), les partenariats à l’échelle territoriale et départementale, pour garantir la réussite des nouvelles ini-tiatives (Communes, Communautés de communes, Conseil Général…).Cette étude largement diffusée est une source importante d’informations mises à la disposition des conseillers qui accompagnent les porteurs de projet.

Depuis 2006, la Chambre d’Agriculture a décidé de travailler plus particulière-ment à l’émergence de projets de diver-sification. Pour cela, une démarche test basée sur l’animation collective a été amorcée dans une vallée des Vosges.

Cette démarche a démarré dans la foulée du GERPLAN du Val d’Argent et a consisté à animer un groupe d’agri-culteurs de la vallée et à accompagner des actions telles que la mise en place d’un marché estival ou encore le pro-jet d’une filière courte «viande» avec l’ESAT de Ste Marie aux Mines.

Un travail similaire a été mené en 2008 dans la vallée de Guebwiller, en parallèle de la réalisation des diagnos-tics GERPLAN.

Depuis fin 2009, ce sont les territoi-res des Pays Thur - Doller et Sundgau - St Louis 3 frontières qui font l’objet d’une animation centrée autour de la diversification et de l’émergence de projets : retenus dans le cadre d’un programme européen «LEADER» en tant que GAL (Groupe d’Action Local), la Chambre d’Agriculture a souhaité

profiter de l’élan voulu par les acteurs de ces territoires pour en animer le volet agricole.

6 réunions d’animation et d’échanges ont été organisées en 2009 - 2010 et réparties sur les trois Pays.

Elles ont fait ressortir :- des demandes de conseil individuel en diversification- un intérêt manifesté par plusieurs exploitants pour la démarche de com-mercialisation en AMAP. Une réunion d’information et une formation ont été organisées en partenariat avec l’association Rhén’AMAP, coordina-trice des AMAP du Sud Alsace.- des attentes d’éleveurs conver-geant vers un intérêt pour la vente de viande en circuit court. La Chambre d’Agriculture étudie plusieurs pistes de commercialisation (restauration collective ; site internet de mise en relation producteur - consommateur et de vente ; livraison de caissettes en entreprises). En parallèle, une forma-tion sur la thématique de la qualité de la viande a été proposée aux éleveurs au printemps 2011.

Etude filières courtes

L’Animation de Territoire

Aquisition des savoirs–faireEn fonction du projet et des compé-tences existantes, une offre de for-mation est proposée. Dans un cadre

collectif, cette formation peut être conçue et ajustée spécifiquement aux besoins du projet.

Page 21: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 21

Le Réseau Bienvenue à la Ferme bé-néficie d’un accompagnement de la Chambre d’Agriculture, en terme d’animation.Les agriculteurs adhérents vendent des produits frais ou transformés issus de leur propre production, élaborés et vendus sur la base du respect d’un cahier des charges dont l’application est contrôlée par un organisme indé-pendant. La Chambre d’Agriculture est enga-gée dans l’animation de cette démar-che pour :- Etoffer le réseau par un nombre croissant d’adhérents.- Promouvoir l’image de produits agri-coles authentiques et éthiques.- Organiser des liens entre produc-teurs adhérant au Réseau.- Créer de nouvelles opportunités commerciales.En particulier, l’animation porte sur :- un appui à l’organisation des fermes ouvertes et des marchés paysans- l’édition du guide régional des adhé-rents Bienvenue à la Ferme, chaque année

- la mise à jour de sites internet régio-nal et national «Bienvenue à la Ferme» - le conseil et l’aide à la création de do-cuments de communication- l’appui logistique et réglementaire- la mise en place de formations (thè-mes techniques, juridiques ou com-munication)- le conseil individuel en matière d’ac-cueil (locaux, signalisation)- le montage de dossiers de subven-tion.Depuis trois ans, les viticulteurs adhé-rents au SYNVIRA et respectant une charte d’accueil spécifique ont la pos-sibilité d’adhérer aux deux Réseaux départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : «Bienvenue à la Ferme», sous le terme : «Bienvenue chez le vigneron indépendant».Cette opportunité est née d’une ini-tiative de la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin, soucieuse de créer, avec le SYNVIRA, et pour les viticulteurs, un «produit» d’accueil répondant aux normes de la charte «Bienvenue à la Ferme».60 viticulteurs y adhérent.

Le Réseau Bienvenue à la Ferme

Chiffres clés diversification

Conseil collectif appui aux collectivités2007 2008 2009 2010

Vallée Doller Vallée Doller Vallée Doller Vallée Doller

Porte d’Alsace Ribeauvillé (marché)

Point vente collectif «Champs

de l’Ill»

Point ventecollectif

Ruelisheim

SIVOM BrisachPoint vente

collectif «Champs de l’Ill»

Halles de Colmar Paniers Fraîcheur SNCF

Vallée Thann OignonsMiscanthus Appro GMS Appro GMS

OignonsMiscanthus Halles de Colmar API Restauration API Restauration

AMAP

Animation de territoire2007 2008 2009-2010

Val d’Argent Vallée GuebwillerVal d’Argent

Pays Thur Doller St Louis et 3 frontières

Val d’Argent

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22 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Une équipeValérie SIMON – 03 89 20 97 78Angélique LAMBERT – 03 89 20 97 27Aude WALTON – 03 89 20 97 30Irène ZANON – 03 89 20 97 30

Bienvenue à la Ferme2007 2008 2009 2010

Nbre de Cahiers des charges 13 13 13 13

Nbre d’adhérents 68 77 77 94 98

Nombre de nouveaux Marchés à la ferme 4 5 4 2

Nombre de dossiers de subvention 3 8 4 5

29 entretiens «Y voir Clair»

8 études de Marché

Conseil technique individuel2007 2008 2009 2010

Nombre de dossiers

Production et élevage 24 19 15 5

Transformationet commercialisation 48 35 21 33

Réglementation 13 16 11 15

Communication 4 0 17 22

Accueil 38 33 24 21

Nos partenariats• Conseil Général • Conseil Régional

• Offices du Tourisme

Page 23: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 23

Les objectifs• Permettre aux entreprises, dont l’activité est agricole,

d’effectuer en une seule étape et en un seul endroit,

l’ensemble des formalités déclaratives requises en

cas de création d’entreprises ou de changement in-

tervenu dans ses activités, adresse, nom etc… auprès

de l’INSEE, de la CMSA, des Services Fiscaux, de la

CAAA…

Nos partenariats :INSEECMSARCSServices Fiscaux

EDEService de Douanes

URSAAF

Chiffres clés, en moyenne annuelle

• 250 créations d’entreprise

• 120 modifications

• 130 cessations d’entreprises

• 100 modifications d’entreprises individuelles

• 12 dossiers ACCRE

Enregistrez votre activitéLe Centre de Formalités des EntreprisesLe contexte

Les actions

Votre conseillère CFE

Le CFE reçoit :

- les déclarations de création d’entreprises individuelles :- les créations de sociétés à objet agricole (GAEC, EARL, SARL, SCEA (SCI non,

GFA uniquement exploitant))- les modifications statutaires (modification de gérance), transferts de siège,

modification d’activités, capital, forme juridique- les cessations d’entreprises- les modifications d’entreprises individuelles- les dossiers ACCRE

Le C.F.E. conseille 4 chefs d’entreprise, (avec l’appui ponctuel du pôle juridique ou lors des formations) CFE les aspects juridiques, fiscaux et la partie sociale sont abordés), les chefs d’entreprises quant à leurs obligations déclaratives et les oriente en tant que de besoin vers les Services de la Chambre d’Agriculture ou de ses partenaires aux fins de leur faciliter la réussite de leurs projets.

Véronique SPAETYTél. 03 89 20 97 [email protected]

Les missions du CFE précédemment dévolues aux Tribunaux, aux Centres des impôts et aux organismes sociaux, sont confiées aux Chambres d’Agriculture en leur qualité d’établissement public, par le décret n° 96-650 du 19 juillet 1996.

Les missions originelles n’ont cessé de s’élargir par :- le dispositif d’encouragement à la création et à la reprise d’entreprise dans le

cadre de l’aide aux chômeurs, créateurs ou repreneurs d’entreprises (dispositif ACCRE).

- l’enregistrement des fonds agricoles, des activités équestres, de l’EIRL et la mise en place du registre de l’agriculture pour l’EIRL.

- la mise en place du guichet unique d’entreprise.- les prévisions pour fin 2011 : Guichet unique pour le tourisme rural, camping à

la ferme, chambre d’hôtes…

Probablement l’enregistrement de l’activité de bailleur de biens ruraux égale-ment pour fin 2011. A ce jour, ce sont les CDI qui enregistrent cette activité.

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24 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Accompagner les entreprises agricoles dans le déve-

loppement et l’adaptation de leurs pratiques liées à

la production.

• Accompagner l’évolution des productions agricoles.

• Contribuer à la production de références techniques

dans les domaines des productions végétales dura-

bles.• Améliorer la connaissance des enjeux environnemen-

taux, en particulier concernant la qualité de l’eau.

Développer une productionagricole durable

Le contexte

Les actions

L’évolution incertaine des prix des productions agricoles, dans un contexte de dérégulation généralisée, impose une gestion technico-économique «au plus près» des productions agricoles, végétales en particulier. Les attentes de la société, envers l’agriculture, en matière d’environnement et de qualité se développent très fortement, attentes qui portent à la fois sur les produits eux-mêmes mais aussi sur l’impact global de l’agriculture sur l’environ-nement et les paysages. Elles invitent les agriculteurs, viticulteurs, maraîchers et horticulteurs à mettre en œuvre des techniques de production durables et respectueuses des milieux et des ressources.Cette évolution s’accompagne d’une augmentation importante des textes et obligations réglementaires, en particulier mais pas uniquement dans la suite du GRENELLE de l’environnement (lois «grenelle 1» et «grenelle 2»). L’enjeu principal pour l’agriculture du département est celui de la qualité de l’eau. Ceci du fait de la présence de la nappe rhénane ( la plus importante d’Eu-rope) et des nappes «perchées» du Sundgau, qui permettent ainsi l’objectif de distribution d’une «eau sans traitement» à l’horizon 2015 dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau. Des mesures d’accompagnement sur les zones prioritaires ont été proposées, qui ont recueilli une forte adhésion des agriculteurs du Haut-Rhin.Ainsi l’ensemble des actions conduites et l’évolution des pratiques ont permis d’observer une amélioration sensible de la qualité de l’eau, amélioration à la-quelle l’agriculture a très largement contribué.

Accompagner le développementdes grandes cultures

2003, année de tous les dangers avec l’apparition de la chrysomèle dans le département. Durant ces presque 10 années, l’agriculture a fait face à ce nouveau fléau et cherché des répon-ses adaptées d’un point de vue tech-nique. Ainsi le soja ou le sorgho ont connu un développement relatif afin de tenter de répondre à la nécessité de rompre le cycle du parasite, de même que le blé a vu augmenter les surfaces qui lui sont consacrées et que d’autres cultures ont été expérimentées. Ce-pendant les mesures de lutte ayant permis de freiner le développement géographique du parasite, le maïs a su conserver sa place de «culture leader» du département, et faire face aux en-jeux environnementaux.

Contrôler les adventices tout en réduisant les quantités de dés-herbants utilisées : L’équipe «gran-des cultures et environnement» de la Chambre d’agriculture a fait de l’adaptation des techniques de pro-tection des cultures, et en particulier du désherbage, sa première priorité. Ainsi, la notion d’IFT, Indice de Fré-quence de Traitement, est devenue une notion bien connue et de mieux en mieux maîtrisée des maïsiculteurs haut-rhinois, et l’on commence à évo-quer la notion de «NODU» (nombre de doses utilisées). Grâce à l’utilisa-

tion du logiciel Indigo développé par l’INRA, chaque produit de protection des cultures est passé au crible de l’analyse de son impact environne-mental. Progressivement le choix des produits s’oriente vers les produits les plus neutres. De même la réduction du désherbage de pré levée au profit des stratégies de post levée permet un ciblage des produits par rapport aux adventices présentes sans cesse amélioré et une réduction des quan-tités utilisées.Grâce au partenariat avec ARVALIS dont le siège «Alsace» se trouve à la maison de l’agriculture, le choix des variétés n’a pas été oublié. Chaque année la cham-bre contribue à la réalisation d’essais avec l’ingénieur régional. A raison d’une vingtaine d’essais par an, c’est ainsi plus de 200 essais ou démonstrations qui, depuis 2005, ont contribué au déve-loppement du savoir faire unique des agriculteurs haut-rhinois en matière de grandes cultures.

Améliorer la connaissance de la si-tuation sanitaire afin d’améliorer le pilotage technique des cultures : depuis 2010, la chambre d’agriculture et l’ensemble des organismes distri-buteurs et collecteurs d’alsace pu-blient chaque semaine le «bulletin de surveillance végétale» qui fait le point sur le développement sur la situation

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 25

Chiffres clésMesures «Grandes cultures»

• Réduire le désherbage de 40 % dès la 4ème année

de contrat

• 115 exploitations engagées depuis 2007 et 5930 ha :

8 tonnes de matières actives «économisées»

• Un objectif d’engagement de 70 % des surfaces

contractualisables fin 2011 (34.5% fin 2010).

Chiffres clésMesures «Herbe»

• 4600 ha contractualisés, dont

• 600 ha de terres labourables converties en herbe

Prendre en compte l’environnementdans la conduite des cultures

sanitaire des cultures. Développé en grandes cultures, mais aussi en vigne, productions légumières, horticulture et arboriculture, ce bulletin est suivi par une note de préconisations, «Flash cultures», qui guide l’agriculteur dans ces choix.

Maîtriser la gestion qualitative et quantitative de l’eau : En 2005, Le prélèvement en rivière pour l’irriga-tion représentait environ 5 % des vo-lumes d’eau prélevés pour l’irrigation dans le département. Trois syndicats d’irrigants ont été créés à l’initiative de la Chambre d’Agriculture (Thur,

Doller et Florival), regroupant entre 15 et 30 irrigants selon les syndicats. Leur première action a consisté en l’organisation des tours d’eau qui ont permis d’éliminer totalement les asecs, y compris en période d’étiage. En outre, le syndicat du Florival a créé un réseau d’irrigation et des puits col-lectifs sur 230 ha, qui lui ont ainsi per-mis d’abandonner définitivement le principe des prélèvements en rivière. Enfin 80 agriculteurs sont abonnés au «bulletin irrigation» proposé par la chambre d’agriculture et qui leur per-met un pilotage fin de l’irrigation de leurs parcelles.

Que dire de la «nécessaire prise en compte des préoccupations environ-nementales» qui n’aurait pas encore été dit ? Sans doute rien : L’environne-ment est devenu le sujet numéro un de la dernière décennie, en particulier concernant la protection de l’eau. Et les initiatives de la Chambre d’Agri-culture ont permis à l’agriculture d’intégrer cette exigence avec succès, même si ce n’est pas toujours sans dif-ficultés techniques.

Lutte contre les pollutions ponc-tuelles :• Collectes des emballages vides

(EVPP) et produits phytosanitaires non utilisés (PPNU),

• Accompagnement de la réduction des risques de pollutions ponctuelles à la ferme ou au champ (stockage des produits, aires de lavage et de rem-plissage, gestion des fonds de cuve)

• Contrôles volontaires (à partir de 2002), du réglage des pulvérisateurs avant la mise en place du contrôle technique obligatoire

A ce jour, toutes les enquêtes réalisées par la Chambre d’Agriculture ou ses partenaires montrent que l’ensemble des exploitations sont aux normes.La lutte contre les pollutions diffuses a constitué et constitue toujours une préoccupation majeure pour le ser-vice productions végétales :• Mesures agri-environnementales «eau

& territoire» proposées depuis 2007,• Diagnostics captages et plans d’ac-

tions collectifs,• Plan de fumure pour une meilleure

gestion des effluents d’élevage,• Renforcement des actions AGRI-

MIEUX : sundg’eaux vives, Hardt Eau Vive et Collines Eau et Terroirs.

Les Mesures Agri Environnementa-les territorialisées : réduire en moins

5 ans la quantité de désherbant utili-sée de 40 % par rapport à la moyenne régionale... tel est le challenge proposé depuis 2007 aux agriculteurs des «zo-nes prioritaires», essentiellement dans le Sundgau. Ces contrats, soutenus financièrement par l’Agence de l’Eau Rhin Meuse ont suscité l’adhésion très forte des agriculteurs concernés. Avec plus de 9600 ha contractualisés, le Haut-Rhin détient le record de France. Au-delà de l’adhésion massive à une mesure équilibrée techniquement et financièrement, se dessinent des chan-gements de pratiques, dans la protec-tion des cultures. En effet, la mise en œuvre, volontaire, de cette réduction ne s’accompagne pas d’un salissement des parcelles. Ceci démontre que la mise en œuvre de cette réduction a été techniquement maîtrisée par les agriculteurs.Parallèlement, les «mesures herbes» voulues et soutenues par le Conseil Général dans le cadre des GERPLAN ont, elles aussi, connu un succès que même les plus optimistes n’auraient su prévoir. Près de 4600 ha en gestion extensive et 600 ha de terres laboura-bles converties en prairies. Localisées dans les zones de captages, sensibles à l’érosion ou d’un intérêt paysager particulier, ces mesures ont trouvé leur place parmi les mesures de «ges-tion concertée». Il conviendra de se pencher rapidement sur les moyens d’assurer leur pérennité. Le succès des mesures agri environ-nementales «eau & territoires» auprès des agriculteurs sollicités démontre que ces derniers veulent être des acteurs positifs d’une agriculture du-rable. Leur engagement en faveur d’actions concrètes, positives mais pas totalement dénuées de risques techniques ou économiques, en est une illustration forte.

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26 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les diagnostics «captages»Depuis 2002 la chambre d’agriculture réalise dans les zones de captages d’adduction d’eau potable et à la de-mande des distributeurs d’eau, des «diagnostics agricoles» qui permet-tent de connaître l’impact des pra-tiques agricoles sur la qualité de l’eau. Initiée dans le cadres de procédures dérogatoires pour 7 captages, cette méthode de diagnostic a été étendue depuis 2004, aux captages avant la déclaration d’utilité publique. Ainsi, sommes nous passés d’une procédu-re de rattrapage dans des situations fortement dégradées, à des inter-ventions permettant d’anticiper des situations à risque. L’identification, au niveau national, de 501 captages dits «captages gre-nelles» dont 15 dans le Haut-Rhin, a renforcé l’obligation de résultats. La Chambre d’Agriculture a été mission-née pour réaliser ces nouvelles ac-tions et proposer des plans d’actions. Des enquêtes individuelles, complé-tées par des prescriptions à l’échelle de l’îlot de culture ont été réalisées chez tous les agriculteurs exploitants des parcelles dans les aires d’alimen-tation de trois premiers captages, (Kabis, Ranspach le Haut et Ranspach le Bas). Ainsi, chacun de ces agricul-teurs a reçu son diagnostic individuel accompagné des propositions de correction. L’ambition affichée est de réaliser des diagnostics individualisés pour l’ensemble des exploitations de ces 15 captages avant fin 2012.

Les opérations AGRIMIEUX : des ac-tions qui mobilisent et font consen-sus. Initiées en 1992 les opérations AGRIMIEUX/FERTIMIEUX «Hardt Eau Vive», «Colline eau et terroirs» et «Sundg’eau Vives» couvrent l’ensem-ble de la zone. Depuis 2004, ces opé-rations, devenues AGRIMIEUX ont in-tégré la préoccupation phytosanitaire (lutte contre les pollutions diffuses et ponctuelles). L’objectif est de définir des références techniques relatives à la conduite des cultures dans de bonnes conditions environnementales. Ces références doivent permettre une réduction de l‘impact des activités agricoles sur a qualité de l’eau sans remettre en cau-se le revenu des agriculteurs. Dernière exigence, les références et conseils doivent être élaborés et validés par l’ensemble des acteurs de l’agricul-ture locale et de la qualité de l’eau. Le premier succès de cette démarche a été paradoxal et a mis longtemps à être considéré comme tel : les valeurs de fertilisation définies dans le cadre

des opérations AGRIMIEUX ont été reprises comme valeurs de référence dans la «Directive Nitrates» : Ainsi, les seuils techniques d’un texte régle-mentaires à vocation environnemen-tale étaient compatibles avec la pré-servation du revenu agricole.Aujourd’hui, ces opérations de re-cherche de références et de conseil, conduites par la Chambre d’Agricul-ture sont connues de tous les acteurs de la production agricole de notre dé-partement, et font l’objet d’une éva-luation externe tous les 4 ans, qui per-met de mesurer l’impact réel de nos conseils sur les pratiques agricoles.

Améliorer la qualité de l’eau : un pari qui sera tenu.Et la qualité de l’eau après toutes ces années ?La nappe principale se déplace très lentement : on parle d’une centaine d’années pour le déplacement d’une pollution du sud au nord. Dans le même temps, les exigences qui pè-sent sur l’agriculture ont très forte-ment augmenté depuis le début des années 2000.Premier indicateur : après une inter-diction généralisées en 2003, les te-neurs en atrazine ou ses dérivés dans l’eau restaient stables, voir augmen-taient dans certains cas particuliers. Depuis 2009 on observe une décrue de la présence d’atrazine dans le sol. Durant cette même période, les pra-tiques de désherbage ont évolué et permis d’éviter l’usage massif d’une seule molécule, le développement de la «réduction de dose» et une remise au goût du jour des techniques de désherbage mécanique.Deuxième indicateur : en augmen-tation constante jusqu’en 1998, les teneurs en nitrates des eaux souter-raines ont commencés à se stabiliser vers 2003 /2005, signe encourageant que les efforts agricoles portaient leurs fruits. Les résultats de l’inven-taire de la qualité des eaux réalisé en 2009 ont mis en évidence une ré-duction de 2.5mg/l sur l’ensemble de la nappe rhénane et une régression sensible des secteurs où cette teneur dépasse 50 mg. Pour la première fois, les efforts d’amélioration des prati-ques agricoles donnent des résultats sur la qualité de l’eau à l’échelle de la zone vulnérable. Aujourd’hui, au vu de ces résultats très significatifs, nous pouvons raison-nablement considérer que la «bataille de l’eau» sera gagnée et que l’agricul-ture de notre département aura été un acteur majeur de cette réussite…

Chiffres clésLes opérations AGRIMIEUX et la QUALITE DE L’EAU :

• Des territoires couverts par les opérations allant de

21 000 à 50 000 ha, 650 à 1200 agriculteurs ou viticul-

teurs par opération,

• La teneur moyenne de la nappe rhénane s’est amé-

liorée de 2 mg/l entre 2003 et 2009

Page 27: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 27

Chiffres clés«Cahiers de Plaine», «Agrogest» et «Mes parcelles»

• 360 agriculteurs adhérents

• 27000 ha «enregistrés

• un accompagnement technico-économique indivi-

dualisé pour les adhérents «Agrogest» & «mes par-

celles» • AgroPocket68 : la version Pocket,

Poursuivre les actions engagées, avec les mêmes exigences de résul-tats et de préservation de l’activité agricole.Et demain se prépare aujourd’hui. A l’automne 2010, l’ensemble des pres-cripteurs de produits phytosanitaires du département ont signé avec la Chambre d’Agriculture et les Prési-dents des opérations AGRIMIEUX, une «convention départementale d’enga-gement entre les prescripteurs» dont l’objectif est de mieux coordonner les actions des signataires en faveur de la qualité de l’eau. Depuis l’automne der-

nier, la Chambre d’Agriculture a mis en place une «animation écophyto» dont la mission est de mieux faire connaître les objectifs en matière de réduction de l’utilisation des produits phytosa-nitaires et de coordonner les mis en œuvre. Enfin, depuis janvier 2011, un réseau de 12 fermes de références se met en place en grandes cultures. L’objectif de ce réseau sera d’expéri-menter l’échelle des exploitations, des stratégies de réduction de l’usage des phytosanitaires. Nous prévoyons déjà le lancement d’un deuxième réseau en viticulture, en 2012.

En 2003/2004 l‘équipe «grandes cultu-res et environnement» a mis au point une méthode de diagnostic des ris-ques de coulées d’eau boueuse. Ce diagnostic prend en compte les fac-teurs «sol», «topographie», «présence d’obstacles naturels au ruissellement», et «occupation agricole». Il permet de mesurer, les risques de coulée de boue durant la période à risque d’avril à juillet. Complété par des observations de terrain, le diagnostic est validé par les agriculteurs exploitants des parcel-les dans le bassin versant. L’utilisation importante du SIG permet une visuali-sation très pédagogique de l’accumu-lation des risques.A l’issue de ce travail, un plan d’ac-tions concertées est élaboré avec l’en-

semble des agriculteurs du bassin : localisations judicieuses de bandes enherbées, création d’une alternance de cultures d’hiver et de printemps, de «non labours» ou tout simplement de mise en place de prairies tempo-raire ou de localisation de jachère, ces plans constituent la contribution de l’agriculture à la solution d’un problè-me pour partie lié au développement de l’urbanisation dans des zones à risque. Mis en œuvre pour la première fois en 2004 sur un bassin versant si-tué sur KAPPELEN et STETTEN, ce dia-gnostic a été réalisé sur plus de la moi-tié de la zone à risque du Sundgau et des plans d’actions collectifs élaborés lorsque cela s’est avéré nécessaire.

Précurseur dans le domaine du suivi des cultures, la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin propose depuis 2000 une large palette d’outils d’enregistre-ment des pratiques culturales et de suivi parcellaire : Agrogest68, Cahier de plaine68, et Agropocket68. Ces outils permettent aux agriculteurs de répon-dre à leurs obligations réglementaires et d’optimiser leur conduite culturale sur les aspects techniques, économi-ques et environnementaux. Ainsi, Agrogest68 / Cahier de plaine 68 facilitent le fastidieux travail de collec-te et de rendu des informations régle-mentaires et permettent de valoriser ces données : toutes les éditions des logiciels sont conformes aux exigen-ces réglementaires (Directive Nitrates, Conditionnalité) ou d’autres engage-ments volontaires (MAET). Au logiciel informatique sont associés un suivi

technique et un appui informatique proposé la Chambre tout au long de la campagne. Grâce à AgroGest68 l’ad-hérent peut ajouter des informations relatives aux coûts : l’outil lui permettra ainsi de calculer instantanément ses coûts d’intrants. En fin de campagne la synthèse globale servira de base aux échanges entre le conseiller et l’agri-culteur. En 2011, «Mesparcelles», créé par le réseau national des Chambres d’Agriculture, est venu étoffer la gam-me proposée : outil web du groupe Chambres d’Agriculture, il permet la saisie des données via Internet. La car-tographie, est le dernier avantage de ce nouvel outil, qui permet à l’exploi-tant de pré remplir sa déclaration PAC. A moyen terme la Chambre d’Agricul-ture proposera à l’ensemble des adhé-rents Cahier de Plaine et AgroGest68 : «Mesparcelles».

La lutte contre les coulées d’eau boueuses

Les outils d’enregistrement et de traçabilité

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28 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Promouvoir et accompagner le développement de l’agriculture biologique

Chiffres clésL’accompagnement des viticulteurs :

• 426 abonnés au bulletin «de vigne en cave»

• 80 à 90 rendez-vous «bout de parcelles par an

• 8 conventions cave

• 21 «suivis oeno» individuels/an

• plus 150 salariés formés aux techniques de taille d’hi-

ver et vendanges vertes depuis 2005

Depuis 2009, la Chambre d’agriculture du Haut-Rhin a fortement renforcé ses actions en faveur du développement de l’agriculture biologique dans le département. Cette volonté s’est tout d’abord traduite par la co-rédaction, avec l’OPABA et la Chambre d’agri-culture du Bas-Rhin, du «Programme de Développement de l’Agriculture Biologique en Alsace 2010-2013». Ce programme fixe des objectifs chiffrés ambitieux pour le développement de l’AB dans chaque filière. Le rôle des Chambres d’Agriculture est d’accompagner techniquement les producteurs (appui technique, éco-nomique, acquisition de références) et les projets de conversion. L’OPABA, organisation professionnelle des agri-culteurs bio, anime le «pôle de conver-sion bio» alsacien, la structuration des filières et la promotion de l’agriculture biologique. L’engagement de la Chambre d’Agricul-ture est renforcé de 1,5 ETP en 2 ans afin de mener à bien ces missions. Le secteur viticole est le plus dynami-que à la fois en nombre de conversions et d’exploitations qui suivent les règles du cahier des charges sans nécessaire-ment solliciter la labellisation, ce qui traduit un intérêt fort des producteurs. On estime à près de 20 % la part du vignoble conduit ou certifié en agri-culture biologique, ce qui conduit les

conseillers viticoles à mêler les pré-conisations bio et raisonnées dans le bulletin «de vignes en caves» et, lors des réunions collectives ou «bout de parcelles», à s’adresser un public mixte (bio et non bio), afin de favoriser la plus large audience possible à la diffusion de ces méthodes. Dans le secteur de l’élevage, les conseillers accompagnent la réflexion au sein de groupes d’éleveurs laitiers sollicités par leur laiterie (Sundgau et canton de Lapoutroie) et répondent essentiellement à des demandes indi-viduelles. En grandes cultures, la demande du ter-rain est encore faible car la conversion implique une remise en cause forte du système technique et de production. Le conseiller grandes cultures, dont la mission est régionale, se consacre en premier lieu à l’acquisition de référen-ces par la mise en place d’essais et le suivi technique des producteurs bio en place. Une mobilisation particulière est réalisée en zone vulnérable, afin d’im-pulser le développement de l’agricul-ture biologique, en particulier dans les périmètres de captage. En maraîchage et cultures légumières enfin, le suivi technique est assuré par «PLANETE Légumes» qui oriente son travail et ses essais vers la recherche d’al-ternatives pour la gestion des maladies et ravageurs.

Les actions mises en œuvre par l’équi-pe viticulture correspondent à quatre priorités : - La «protection du vignoble», - L’amélioration des pratiques cultura-

les,- L’accompagnement du développe-

ment de la viticulture biologique, - Le conseil œnologique.

Protection du vignoble : les chambres d’agriculture assurent l’animation du réseau d’épidémiosurveillance (21 par-tenaires et 160 parcelles d’observation sur l’ensemble du vignoble alsacien) et la rédaction du Bulletin de Santé du Végétal. En saison, elles éditent le bul-letin «De Vigne en Cave» adressé tous les mardis à 426 abonnés dans notre département. Les rendez-vous «Rais’ Alsace», répartis sur 8 sites dans le dé-partement et animés conjointement avec la FREDON, représentent 80 à 90 réunions «bout de parcelle» par an et réunissent près d’une centaine de vi-

ticulteurs de façon régulière. Enfin, la recherche de référence reste une pré-occupation très actuelle, en particulier dans le domaine des stimulateurs de défense naturelles.

Amélioration des pratiques cultu-rales : Depuis 2003, des conventions de partenariat ont été conclues avec 8 caves coopératives ou négoces : les conseillers de la Chambre d’agricultu-re accompagnent les démarches qua-lité et animent des réunions de terrain spécifiques, des formations hivernales à thème ou effectuent des visites de parcelle en charte qualité. Le travail du sol fait l’objet d’une animation particu-lière qui a culminé en 2009 à l’occasion de la journée «travail du sol» organisée à Zellenberg et qui a réuni plus de 400 visiteurs attentifs aux démonstrations et présentations de matériel. Les for-mations «taille de la vigne» organisées chaque année ont permis de former plus de 140 salariés depuis 2005.

L’accompagnement des viticulteurs

Page 29: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 29

Nos partenairesL’Agence de l’Eau Rhin Meuse

La Direction Départementale des Territoires

Le Conseil Régional d’Alsace

L’Agence Régionale de Santé

Le Conseil Général du Haut-Rhin

La DRAAF Alsace

Le CASDAR

L’APRONAL’ensemble des Organismes collecteurs de Céréales

La FREDON Alsace

L’ensemble des coopératives viticoles du Haut-Rhin

Emmanuel MOLARD- 03 89 20 97 50

AssistantesSylvie SPENLE – 03 89 20 97 57Martine BINTZ – 03 89 20 98 04

Equipe Grandes cultureset Environnement :Alfred KLINGHAMMERFrançois ALVESNathalie BROBECK-ALLARDJonathan DAHMANIBenoit GASSMANNMichel GENDRINNicolas JEANNIN Hélène LE BASChristine MARX-LIBIS

Des équipes grandes cultures et cultures spéciales

Equipe Viticulture Frédéric SCHWAERZLERCéline ABIDONJérôme ATTARDMichel PINSUN

Equipe Horticulture & Productions Légumières Fabien DIGELIsabelle BENARDToute l’équipe technique de Planète Légumes

Conseillère Agriculture Biologique et production de biomasse :Sophie DELATTRE secondée par Pas-cale KNEPFLER pour la partie écono-mique

Le conseil œnologiqueLa Chambre d’Agriculture a mis en place et développer un accompagne-ment en vinification depuis le raisin jusqu’à la mise en bouteilles.

Parmi les nombreuses autres activités relevant de l’œnologie, on peut citer :- le contrôle de maturité sur un réseau

de 140 parcelles,- le suivi «essai bouchage»,- les participations aux dégustations

en syndicats viticoles,- la formation de dégustateur.Depuis 2011, l’organisation du

Concours Général Agricole des Vins, eaux de vie et autres produits est confiée à la Chambre d’Agriculture.Ce travail demeure réalisé en parte-nariat étroit avec l’Association des Viticulteurs d’Alsace et la Direction Départementale des Territoires.

Chaque année, au Salon International de l’Agriculture, ce sont plus de 800 échantillons de vins et eaux de vie qui sont présentés et plus de 200 mé-dailles en récompensent la qualité.

Page 30: dessine le futur

30 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Cultures spécialesFruits et légumes :un accompagnement éclectique

Le contexte

Les objectifs• améliorer les performances techniques et environne-

mentales des producteurs.

• accroître le niveau de performance des exploita-

tions, • être à l’écoute et apporter des solutions aux préoccu-

pations de ses adhérents et tenir compte des problé-

matiques de la filière et de la société,

• appuyer, en tant que maître d’œuvre, les opérations

de promotion et de communication de l’IFLA (Inter-

profession des Fruits et Légumes d’Alsace),

• défendre et promouvoir la consommation des Fruits

et Légumes d’Alsace

• développer le dialogue entre les producteurs, trans-

formateurs, coopératives, grossistes,

• conditionneurs et commerçants,

• favoriser l’adéquation entre la production régionale

et les attentes des consommateurs,

• contribuer à la gestion de l’offre et de la demande par

un développement raisonné qualitatif et quantitatif

des productions, et par des actions de promotions.

• renforcer la sécurité alimentaire, en particulier par la

traçabilité,

• défendre et promouvoir les intérêts communs de la

filière

Nos partenariats• Planète Légumes

• VEREXAL• Interprofession Fruits et Légumes

Les actions

Une équipe

- 800 exploitations fruitières et légumières en Alsace et 5 000 ha de culture,- Filière à fort potentiel d’emploi,- L’ensemble de la production alsacienne représente 20 % de la totalité de

consommation,- Un fort potentiel de commercialisation : L’Alsace, un bassin de vie très impor-

tant avec dix centrales d’achats et un développement de la vente directe,- Forte sensibilité des consommateurs vers les produits du terroir,- Développement freiné par une distorsion de concurrence liée à des coûts de

main d’œuvre plus élevés que dans les pays limitrophes (Allemagne, Espagne, Italie, Belgique).

• Mener des travaux d’expérimentations : - Recherche de références variétales adaptées aux conditions climatiques

semi continentales du nord est de la France - Optimisation des itinéraires de cultures - Evaluation de la qualité gustative - Etude de méthodes alternatives pour la protection des plantes respec-

tueuses de l’environnement apportant une sécurité pour la santé des consommateurs et des applicateurs

- Préservation des ressources en eau • Conseiller les producteurs de fruits et légumes par la mise au point et la diffu-

sion de connaissances techniques,• Conseils collectifs aux exploitations : réunions techniques, visites d’essais, voya-

ges d’études,• Conseils individuels en entreprise : visite et suivi individuels,• Edition annuelle de guides pour les professionnels : «Protection des Cultures»,

«Variétés»,… • Participation au suivi et à la rédaction du BSV (Bulletin de Santé du Végétal),• Actions de la promotion des fruits et légumes d’Alsace en relation avec l’en-

semble des composantes de la filière,• Création d’outils de communication dans les points de vente,• Création d’emballages communs à l’ensemble de la filière,• Organisation d’événements et participation à des salons pour promouvoir la

filière : «Saveurs et Soleil d’automne», «Journées d’octobre», «Les Terres à l’En-vers»,

PLANETE Légumes : Fabien DIGEL : Directeur technique et administratifClaire AMIRAUX : conseillère produits maraîchers et fraisesGeoffrey ANDNA : conseiller oignon, échalote, choux à choucroute, navet saléPierre GEIST : conseiller raifortDenis JUNG : conseiller pommes de terreChristiane SCHAUB : conseillère spécialisation cultures bioPhilippe SIGRIST : conseiller asperges

VEREXAL : Gilles NEUSCH : Directeur administratifHervé BENTZ : Directeur technique Philippe JACQUES : Conseiller

IFLA : Interprofession des Fruits et Légumes d’Alsace :Fabien DIGEL : CoordinateurSara EBERHARDT : Animatrice

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 31

Cultures spécialesUne filière horticoleaux projets multiplesLe contexte- Environ 100 entreprises horticoles et pépinière en Alsace, présence d’une zone horticole de production à Cernay.- Tradition importante du fleurissement en Alsace, avec comme plante emblé-matique : le géranium.Elsass Géranium® : démarche collective initiée par les horticulteurs d’Alsace pour promouvoir la production régionale de géranium.- Positionnement des entreprises principalement tourné vers la vente au détail.- Problématique du coût de l’énergie pour les productions sous serres.- Concurrence accrue des pays frontaliers (Belgique, Allemagne) fixant des prix très bas (main d’œuvre…).- Difficulté de transmission et de reprise des entreprises horticoles.

Les objectifsFlhoreal est une association de développement en

horticulture et pépinière créée en 2001, à l’initiative

des horticulteurs et pépiniéristes d’Alsace. La structure

regroupe plus de 50 entreprises alsaciennes.

Les objectifs de Flhoreal sont les suivants :

• Accompagner les entreprises horticoles et pépinières

pour maintenir et renforcer leur compétitivité,

• Rechercher et diffuser des références technico-éco-

nomiques par la réalisation d’expérimentations et

issues des besoins de la profession,

• Apporter une réponse technique et économique par

rapport à la demande et aux préoccupations des pro-

ducteurs,• Accompagner les projets de développement et de

modernisation des entreprises par le montage des

dossiers d’aide à l’investissement,

• Développer et promouvoir les productions régiona-

les en floriculture et pépinière, par la mise en ouvre

d’actions collectives de communication,

• Valoriser les démarches de qualité (Elsass Géranium®,

Poinsettia),

• Fédérer les horticulteurs et les pépiniéristes d’Alsace

afin de renforcer la dynamique entre les entreprises.

Flhoreal développe un programme basé sur l’appui technico-économique, l’ex-périmentation, les démarches de qualité et les actions de communication de la filière.Les actions sont les suivantes :• Apporter un appui technique aux entreprises : visites individuelles des entre-

prises, suivi des cultures …• Diffusions d’informations techniques : bulletin technique, guide de protection

des cultures,...• Rédaction du Bulletin de Santé horticulture et participation aux observations• Réalisation du programme d’expérimentations (rattachement à la station Arex-

hor Grand Est) portant sur le développement durable, comme par exemple : - Les méthodes alternatives aux produits phytosanitaires et respectueuses

de l’environnement, - La protection biologique intégrée des cultures, - Pratiques culturales à connotation environnementales : engrais organi-

que, substrats bio…, - La maîtrise des coûts énergétiques.• Organisation de journées techniques, visites d’essais,• Montage et suivi des dossiers d’aides aux investissements,• Animation de la démarche de qualité «Elsass Géranium»,• Mise en œuvre d’actions de communication et de promotion des productions

horticoles et de pépinière d’Alsace.

Les actions

Votre conseillère horticole FLHOREAL

Nos partenariats• FLHOREAL

BENARD Isabelle, Conseillèrehorticole à la ChambreRégionale d’Agriculture d’Alsace

Page 32: dessine le futur

32 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Trouver les bonnes réponses en terme de nouveaux

itinéraires techniques et de rations animales.

• Amplifier l’expérimentation et la recherche en ma-

tière de production fourragère.

• Dans un contexte chrysomèle, trouver des alternati-

ves à l’emploi du maïs fourrage.

- Avec l’évolution de la directive nitrates, expérimenter

des cultures intermédiaires à vocation fourragère.

• Faire face à l’augmentation du coût de production

par : - l’amélioration de la performance des élevages,

- la valorisation des progrès génétiques,

- la diversification des références d’élevage,

- la recherche de référence en matière de pro-

duction fourragère.

• Assurer aux éleveurs les compétences et les services

pour leur permettre d’appliquer dans les meilleures

conditions les réglementations auxquelles ils sont

soumis (capacité de stockage des effluents, plan

d’épandage, conditionnalité…)

• Soutenir et accompagner les éleveurs dans leurs pro-

jets de bâtiment d’élevage en tenant compte d’une

bonne intégration paysagère, et de leur développe-

ment en général.

Assurer le suivi technique du troupeauAméliorer les performances

L’ouverture des marchés agricoles à la concurrence internationale et l’abandon des instruments européens de régulation, avec comme corollaire

- en élevage laitier : la baisse des soutiens financiers au beurre et à la poudre de lait, entraînant une fluctuation importante du prix du lait à la production ;

- en élevage bovin viande : le découplage des aides animales source d’une im-portante restructuration, et la fluctuation des cours selon la demande du mar-ché;

- d’une manière générale : la baisse des soutiens aux productions, soumettant les matières premières aux fluctuations des cours et aux spéculations.

La définition de bassins laitiers, et à terme l’abandon des quotas laitiers, ouvre une nouvelle ère d’incertitude pour les éleveurs de la filière.

La pérennité des systèmes d’élevage est liée non seulement au résultat tech-nico-économique, mais également à l’ergonomie des bâtiments, au confort ani-mal, et à l’intégration dans le cadre paysager.

Depuis 2003, les épisodes réguliers de chrysomèle posent la question de l’al-ternative au maïs fourrage, dans le cadre des rotations désormais imposées. Le sorgho sucrier est une alternative possible, mais sa culture –nouvelle pour la plupart des éleveurs- demande de préciser le parcours cultural le plus adapté.

La recherche de nouveaux équilibres dans les systèmes d’élevage, en lien avec la pression environnementale et la nécessaire limitation des charges, impose de trouver des solutions en terme de production fourragère pour des systèmes d’élevage pérennes.

En 1999 est mis en place un pro-gramme de recherche et d’expéri-mentation fourragère. Ce programme bénéficie depuis 2005 du soutien du Conseil Général. Le modèle «ray-grass-anglais + trèfle blanc» long-temps mis en avant par la recherche agronomique n’est pas adapté à tou-tes les conditions pédo-climatiques, et l’on redécouvre depuis quelques années les effets bénéfiques d’une diversité floristique des prairies. Par ailleurs, l’augmentation du prix des intrants en élevage repose la ques-tion de l’autonomie des systèmes en protéines. Partant de ce constat, les objectifs de la collection fourragère sont multiples : - faire découvrir l’ensemble des espè-

ces prairiales adaptées aux herbivo-res ;

- tester les nouvelles variétés inscrites au catalogue, alliant performance et rusticité ;

Le contexte

Les actions

La collection fourragère

- comprendre l’équilibre des mélan-ges multi-espèces, en se basant sur l’expérience acquise par nos voisins helvétiques ;

- fournir des références de démarrage en végétation, de rendement, et d’étalement de la production, pour aide l’exploitant à mieux concevoir son réseau de prairies ;

- sensibiliser les futurs éleveurs aux atouts de la prairie, au moyen d’une découverte pédagogique de la col-lection fourragère ;

- permettre aux éleveurs d’échanger leurs expériences au cours des réu-nions techniques annuelles sur site.

Avec les évolutions de la directive nitrates, notamment l’obligation de couverture hivernale après céréale à paille, des essais sont menés pour mieux cerner les parcours culturaux d’espèces ou mélanges à vocation fourragère.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 33

Chiffres clés• 1 à 2 sites d’essai annuels ;

• 15 variétés testées à ce jour ;

• 1 fiche technique à l’usage des éleveurs et techni-

ciens ;

• 1 poster présenté aux journées AFPF.

Chiffres clés• 600 adhérents au contrôle de performance lait, soit

34 500 vaches en suivi ;

• 7 protocoles de pesée ;

• 3 niveaux d’accompagnement technique, correspon-

dant à des besoins différents ;

• 7 domaines d’expertise ;

• des services complémentaires : 12e pesée, passage

lactocorder.

L’apparition de la chrysomèle en 2003 a de suite posé la question de l’alter-native au maïs fourrage. Les épisodes récurrents ayant eu lieu depuis lors ont confirmé l’importance d’une solu-tion de remplacement. Le sorgho su-crier est à même de remplacer le maïs fourrage, selon 3 critères de base qui ont fait le succès de ce dernier : - simplicité culturale ;- potentiel de rendement à l’hectare,

de manière à équilibrer le bilan four-rager ;

- valeur énergétique élevée.

Depuis 2004, des essais annuels :

L’amélioration de la performance des élevages et la valorisation des progrès génétiques sont également des moyens de faire face aux aléas de la conjoncture économique des produits agricoles. Le contrôle de performances réalise ces opérations au moyen de la pesée et du conseil, désormais dissociés dans la carte de service pour une mise en conformité avec la réforme de la Loi sur l’Elevage.L’équipe des conseillers d’élevage as-sure la veille qualitative de 87% de la collecte laitière et le conseil dans les grands domaines de l’atelier lait : ali-mentation, maîtrise de la qualité et de la composition du lait, élevage des jeunes, maîtrise de la référence lai-tière, suivi de reproduction. L’équipe-ment micro-informatique permet un brassage de l’ensemble des données d’élevage et une réactivité dans les conseils laissés aux adhérents.Un programme soutenu de formation en techniques d’élevage, en informa-tique, en stratégie de communication, leur permet de se hisser au rang de partenaire privilégié de l’éleveur dans la conduite du troupeau laitier.Pour certains d’entre eux, la spéciali-

Le contrôle de croissance bovin viande s’est doté d’un protocole de pesée sup-plémentaire, et les éleveurs ont bénéfi-cié d’un soutien financier pour l’acquisi-tion de bascules. L’appui technique est en cours de renforcement, et un appui économique est en cours de dévelop-pement en partenariat avec le service EGE.Des groupes d’échange par type de production lancent une nouvelle dyna-

Le sorgho sucrier

Le conseil en élevage laitier

Le conseil en élevage bovin

- testent les variétés adaptées aux dif-férentes zones d’élevage du dépar-tement ;

- précisent les parcours culturaux ;- rendent compte de l’avancée en ma-

turité, via les prélèvements hebdo-madaires d’échantillons ;

- renseignent sur la valeur alimentaire du fourrage ;

- cernent davantage le produit (apti-tude à l’ensilage, densité au silo).

Dans un futur proche, un classement officiel des variétés devrait voir le jour, et des équations de prédiction de la valeur alimentaire pourraient être mi-ses en route.

sation dans 7 grands domaines ayant trait à l’atelier lait offre aux adhérents l’opportunité d’une expertise pour approfondir leur conduite et anticiper l’évolution de leur système de pro-duction. Les spécialisations : élevage des jeunes, alimentation, qualité du lait, reproduction, approche système et traite robotisée, agriculture biologi-que, diagnostic prairial.La Technique étant indissociable de l’Economique, les adhérents qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un passage combiné du conseiller d’éle-vage et du conseiller de gestion, pour approcher une vue d’ensemble co-hérente de la conduite du troupeau laitier. L’acquisition en 2007 de lactocorders –ou compteurs à lait électroniques- a ouvert la voie à une panoplie nouvelle de conseils. La multiplicité des don-nées enregistrées, notamment celles concernant les courbes d’éjection du lait, permet un diagnostic poussé de la technique de traite (préparation de la mamelle, dépose des faisceaux trayeurs) et de la qualité du lavage de la machine à traire, en relation avec d’éventuels problèmes de qualité du lait.

mique à l’échelle régionale depuis 2009. Ces réunions annuelles sont l’occasion de véhiculer des messages techniques, de visiter des exploitations performan-tes, et donnent lieu à des échanges fructueux entre éleveurs.

Un réseau de 5 exploitations en bovin viande, regroupant des engraisseurs spécialisés et des naisseurs, a servi de support à l’élaboration de références

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34 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

technico-économiques et de parcours d’élevage. Les portes ouvertes orga-nisées tous les 2 ans sur toute la zone nord-est ont servi à diffuser les résultats et à confronter les expériences des éle-veurs dans divers domaines.En relation avec la DDT, le service Pro-ductions Animales assure la gestion des droits à prime pour les vaches allaitantes (demandes, cessions, attribution des droits non-utilisés), dans le but de soute-nir efficacement les systèmes d’avenir.Pour favoriser des conditions propices au développement des filières viande, un outil d’abattage de proximité a été créé à Cernay. Cet outil, d’une capacité de 1 200 tonnes et doté d’une salle de

découpe de 400 tonnes, a été cofi-nancé par le Conseil Général, le Conseil Régional, et des crédits européens. La Chambre d’agriculture a appuyé juri-diquement la création parallèle d’une Association des Usagers de l’Abattoir, actionnaire de la société d’exploitation, qui a permis le lancement d’une filière «viande locale» auprès des grandes et moyennes surfaces. La pérennité de l’outil étant lié à la parfaite maîtrise sa-nitaire de l’ensemble des opérations de la chaîne d’abattage et de transforma-tion, l’ingénieur viande de la chambre d’agriculture est mis à disposition de l’abattoir de Cernay pour y effectuer le suivi qualité nécessaire.

Chiffres clés• 45 élevages en suivi : 3 000 vaches allaitantes ; autant

de veaux pesés deux fois avant sevrage et pointés ;

• 12 élevages engagés dans le testage en ferme : plus

de 400 génisses en suivi jusqu’au vêlage ;

• 3 protocoles de pesée ;

• des animations techniques par groupe racial.

Chiffres clés• 48 éleveurs adhérents

• 2500 génisses et vaches adultes

• 91 % de l’effectif en contrôle de performance lait.

Chiffres clés• concours de Habsheim : une moyenne de 36 éle-

veurs-exposants et 120 animaux présents sous le

chapiteau tous les ans ;

La sauvegarde de la race vosgienne

L’animation des syndicats de race

L’action est menée en lien avec l’Or-ganisme de Sélection de la race Vosgienne et Elitest. Si la tâche reste importante, le plan de relance a néan-moins porté du fruit : 11 000 animaux actuellement recensés sur le massif, contre 3 000 en 1970.La création d’un site internet de la race Vosgienne a permis une diffusion à l’échelle planétaire de ses qualités, et les contacts se multiplient en vue de son développement hors massif vosgien. La création sur le site et ce-lui d’Est-Elevage d’un espace «achat-vente» permettra de recenser instan-tanément les femelles proposées à la cession, avec consultation possible de leur fiche-carrière. Cet espace est à même de répondre aux demandes locales tout comme aux demandes extérieures.L’arrivée de la génomique pourrait

servir de catalyseur au développe-ment de la race Vosgienne. Le typage servirait à détecter précocement tant les mâles que les femelles les plus in-téressants pour la poursuite du plan de développement.Parallèlement à l’option «lait», une option «viande» est à l’étude dans le schéma de sélection, dans l’optique de développer des lignées bouchè-res. Le développement du contrôle de croissance sera nécessaire pour asseoir les références. Un projet de certification «viande de Vosgienne» est en cours d’aboutissement.Enfin la Vosgienne assure une présen-ce régulière dans tous les concours de tout niveau : départemental, régional, spécial, national. En témoigne le der-nier Salon International de l’Agricul-ture à Paris, où la Vosgienne a tenu la tête d’affiche.

Le service Productions Animales as-sure : l’animation du club Holstein, du syndicat montbéliard du Haut-Rhin et du syndicat des éleveurs de la race vosgienne ; l’organisation des conseils d’administration et des as-semblées générales ; la présence sur les grands concours nationaux, ; la visite d’exploitations et l’organisation

de voyages d’étude. L’ensemble des activités culmine avec l’organisation annuelle du Concours de Habsheim : pépinière de vocation d’éleveur au moyen du concours des jeunes présen-tateurs, tremplin vers des concours de plus grande envergure, lieu d’échange du monde rural, espace privilégié de contact avec le monde citadin.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 35

Chiffres clés• mise aux normes : 416 dossiers réalisés (300 en zone

vulnérable + 116 sur le massif vosgien), soit l’équi-

valent de 27,7 Mio € de travaux pour 11,3 Mio € de

subvention ;

• politique en faveur des bâtiments d’élevage et opéra-

tion PMBE : depuis 2001 230 projets ont été soutenus

(35 Mio € de travaux pour 9 Mio € de subvention) ;

• suivi de 95 % des projets départementaux : réalisation

des notes spécifiques nécessaires aux demandes de

permis, réalisation des études paysagères.

Chiffres clés• 3 formations organisées

• 1 débat public

• 12 articles – 2 traductions

• 4 documents mis en ligne

• 5 expérimentations

• participation à des programmes de recherche natio-

naux

Le plan de modernisation des bâtiments d’élevage

Le programme de mise aux normes des exploitations d’élevage s’est ache-vé en 2007.Depuis 2001, le département du Haut-Rhin a initié une politique en faveur des bâtiments d’élevage, dans le cadre du contrat de plan. Le plan de modernisation des bâtiments d’éle-vage (PMBE) est venu étayer cette politique en 2005. L’action consiste à soutenir et accompagner les éle-veurs dans leurs projets de bâtiments d’élevage, en tenant compte d’une bonne intégration paysagère, et de leur développement en général. Les

prestations proposées aujourd’hui concernent :- l’accompagnement dans le cadre d’une demande d’aide PMBE (visite et conseils préalables, note pour le per-mis de construire, étude paysagère, diagnostic de gestion des effluents) ;- la réalisation des études paysagères dans le cadre d’une réalisation d’un local de vente ou de transformation ;- la réalisation d’étude pour les de-mandes de dérogation de distance ;- la réalisation de notes pour les per-mis de construire des bâtiments d’éle-vage ( RSD ou ICPE).

Des équipes

Jean-François StrehlerTél. 03 89 20 97 58Assistantes : Nathalie BuchholzTél. 03 89 20 97 60Fabienne MengesTél. 03 89 20 98 01Conseil Lait : Germain Ancel - Michel Dietsch - Christophe Ditner - Etienne Haennig - Isabelle Hofstetter - Alain Marcillet - Jeremy Messerlin - Gilbert Miesch - Frédéric Moritz - Claude Rich - Adeline Wimmer - Dominique WolferContrôle Machine à traire :Frédéric MoritzTél. 03 89 20 98 01Conseil Viande et références fourragères : Aude AuriouTél. 03 89 20 97 17Daniel Renger Tél. 03 89 20 97 53Bâtiment : Léon LéonardTél. 03 89 20 97 31Races et manifestations d’élevage :Emmanuelle WendlingTél. 03 89 20 97 52Apiculture : Alexis BallisTél. 03 89 20 97 46

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36 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Améliorer la connaissance de la situation du cheptel

apicole régional.

• Soutenir et accompagner les apiculteurs face à la

complexification de la situation sanitaire et aux be-

soins accrus en reconstitution du cheptel.

• Assurer la réalisation d’essais techniques, notamment

sur les méthodes de lutte contre les pathogènes.

• Assurer une veille technique, scientifique et régle-

mentaire.

• Améliorer la diffusion des informations au sein de la

filière. • Assurer le lien avec les instances nationales de l’api-

culture.• Permettre la prise en compte de l’interaction des

autres filières agricoles sur l’apiculture.

• Apporter une assistance technique aux projets de la

filière.

Nos partenaires• La région Alsace

• Le CETAA (Centre d’Etudes Techniques Apicoles

d’Alsace)• La Confédération des Syndicats des Apiculteurs

d’Alsace• Les GDSA départementaux

• L’ITSAP, Institut Technique et Scientifique de l’Abeille

ApicultureAssurer le suivi de la filière apicoleApporter une assistance technique et sanitaire

L’abeille est une espèce clé de notre environnement : plus de 75 % des cultures qui nourrissent l’humanité dépendent des pollinisateurs, c’est-à-dire principale-ment des abeilles. En tonnage, cela représente 35 % de la production mondiale de nourriture. Pourtant ce service environnemental est remis en cause par les pertes de cheptel qui touchent actuellement le cheptel apicole européen. Ces surmortalités pèsent sur les exploitations apicoles (remise en cause de la pé-rennité du cheptel et de sa capacité de production, augmentation de la charge de travail afin de remonter le cheptel) alors même que la production française ne permet pas de satisfaire à la demande (environ la moitié du miel consommé en France est importée).En Alsace, lors des précédents hivernages, les pertes de ruches se sont élevées à 30 % des colonies de la région. Le monde scientifique s’accorde pour designer le parasite Varroa destructor comme l’une des causes majeures de ces pertes : son action spoliatrice est complétée par un rôle de vecteur pour de nombreuses infections secondaires. Les autres causes principales identifiées sont : la diminu-tion des ressources alimentaires disponibles dans l’environnement, l’arrivée de nouveaux agents pathogènes ou de nouveaux prédateurs ou encore les risques d’intoxications avec des produits phytosanitaires.

Le contexte

Les actionsL’observatoire des mortalités

La page apicole

Liens

Essais techniques

Les informations concernant la situa-tion sanitaire et son évolution sont centralisées et des visites sur le terrain conduites en liens avec les services vétérinaires et les GDSA (gestion des maladies réputées contagieuses, des suspicions d’intoxications, etc.).Une enquête annuelle établit les per-

tes de cheptel subies en Alsace par les exploitations professionnelles ainsi que par les apiculteurs amateurs. Son analyse cherche à faire le lien entre les pertes subies et les différents pa-ramètres de l’enquête : stratégie de lutte contre Varroa, localisation géo-graphique, etc.

La diffusion des informations et des articles rédigés par notre service est assurée via les deux sites Internet des chambres d’agriculture dépar-tementales ou encore via la presse

apicole régionale. Y sont répertoriés les comptes-rendus des actions du technicien et les articles issus de la veille technique, scientifique et ré-glementaire.

La conduite d’essais sur des ruchers ex-périmentaux situés en alsace permet de faire le point sur certaines préconi-sations techniques, dans les conditions spécifiques au territoire alsacien.En 2010, ont été conduits des essais sur

les méthodes de suivis de l’infestation par Varroa, sur deux méthodes de trai-tement «en saison» (permettant de gé-rer les échecs de traitement d’automne) ou encore sur l’efficacité de deux médi-caments préconisés contre Varroa.

- Site extranet de la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin : http://extranet.haut-rhin.chambagri.fr ; Page «Techniques : Apiculture».- Site de la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin :http://www.bas-rhin.chambagri.fr ; «Elevage», «Apiculture».

Page 37: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 37

Votre conseiller apicoleBALLIS Alexis

Tél. 03 89 20 97 [email protected]

Plan d’Amélioration du Cheptel

Organisation de formations

Un plan de sélection génétique initié par le CETAA (Centre d’Etude Techni-que Apicole d’Alsace, regroupant des exploitants professionnels) vise l’amé-lioration globale du cheptel régional. Ce plan valorise les élevages réalisés actuellement dans les exploitations en les complétant par la maîtrise des lignées mâles et la mise en place de

tests du comportement hygiénique : ce caractère est lié à la capacité des abeilles à détecter et à nettoyer le couvain atteint par certains agents pathogènes.Le technicien apporte son soutien pour l’organisation et la conduite du plan de sélection ainsi que pour les tests du comportement hygiénique.

Des interventions et des journées de formation sont mises en place à des-tination des éleveurs (avancées tech-niques sur les différents aspects de la production et du sanitaire) ou du grand public (présentation des pro-blématiques apicoles).

Comité de pilotage : Les actions du tech-nicien apicole sont définies et validées par un comité de pilotage composé de représentants de l’apiculture régionale (professionnelle et amateurs), de la Ré-gion Alsace, des services vétérinaires et de la Chambre d’agriculture.

Page 38: dessine le futur

38 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Pérenniser l’agriculture de montagne en proposant

des appuis techniques adaptés aux enjeux.

• Accompagner les exploitants pour produire des four-

rages de qualité.

• Encourager une agriculture de montagne à haute va-

leur environnementale.

• Développer la production à la ferme.

• Sécuriser la qualité des produits transformés.

• Structurer et accompagner la filière fermière, notam-

ment dans sa démarche AOP Munster.

Chiffres clés• Près de 100 dossiers de MAE accompagnés depuis

2007• Près de 12000 ha engagés dans des contrats MAE sur

les 13300 ha éligibles

• Taux de contractualisation : 90%

• Plus de 300 dossiers engagés fin 2008

Pérenniser l’agriculture de montagneLe contexte

Les actions

Située à l’ouest du département du Haut-Rhin, la montagne vosgienne compte près de 14 500 ha de surface agricole utile exploitée par un peu plus de 300 exploitations agricoles. Ce territoire compte six vallées rassemblant 70 communes et près de 100 000 habitants. Conditionnée par un climat rude, l’agriculture de montagne doit composer avec des difficultés d’exploitation : un parcellaire morcelé, des risques liés à la décli-vité de certaines parcelles ou encore une pression urbaine forte sur les terrains de fauche de fond de vallée.Afin de valoriser au mieux des surfaces parfois peu productives, l’élevage princi-palement en bovin laitier est basé sur une utilisation optimisée de l’herbe et le développement de la production à la ferme. Depuis 1995, professionnels agricoles, collectivités territoriales, Parc naturel ré-gional des Ballons des Vosges et Etat mènent en montagne vosgienne une po-litique de développement agricole à haute valeur environnementale, au moyen de contrats agro-environnementaux (successivement les OLAE, MAE, CTE, CAD et MAET). Plus d’une centaine d’agriculteurs produisent une gamme diversifiée de pro-duits laitiers : des yaourts au fromage de Munster AOP en passant par le Barg-kass ou les lactiques de chèvres. Les producteurs fermiers de la montagne vosgienne se sont ainsi fédérés dès 1981 autour d’un CETA afin d’assurer la qualité de leurs produits, de promouvoir des actions techniques et d’améliorer leur représentativité. La production à la ferme est soumise à d’importantes normes sanitaires. L’ac-compagnement des producteurs sur le volet réglementaire est essentiel au sou-tien de l’agriculture de montagne.

Les mesures agri-environnementales ou MAE

Depuis 1995, professionnels agrico-les, collectivités territoriales, Parc na-turel régional des Ballons des Vosges et Etat ont mis en place sur la mon-tagne vosgienne haut-rhinoise une politique de développement agricole à haute valeur environnementale, au moyen de contrats agri-environne-mentaux. Les MAE sont des contrats qui en-gagent l’ensemble des surfaces de l’exploitation pour une durée de cinq ans. Ces contrats ont pour objectif de développer une activité agricole adaptée aux différents types de mi-lieux de la montagne. Ils visent ainsi par des cahiers des charges spécifi-ques à ces milieux à encourager des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement (pas d’utilisation de produits phytosanitaires par exem-ple), à préserver la biodiversité et à maintenir la qualité paysagère de ce territoire.

Les MAE connaissent un succès im-portant. Plus de 12 000 ha dont les 4500 ha classés en zone Natura 2000, soit plus de 90% de la surface agricole éligible, ont été contractualisés.La Chambre d’Agriculture accompa-gne les agriculteurs souhaitant sous-crire des contrats MAE. Pour les par-celles bénéficiant du zonage landes, espace d’intérêt paysager et zones à réhabiliter, un suivi particulier a été mis en place avec visite sur le terrain. Il comprend la réalisation d’un état des lieux comprenant l’établissement du lien avec les contrats antérieurs MAE-CTE-CAD et le cas échéant avec les dossiers d’améliorations pastora-les déjà réalisés ou en cours, la des-cription du programme de travaux et d’entretien à réaliser au cours de la période du contrat ainsi que les mo-dalités annuelles de gestion du site.

Page 39: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 39

Chiffres clés• 29 dossiers suivis sur la période 2007-2010

• soit près de 210 ha

• 68 réceptions de travaux

Chiffres clés• 5 suivis en PGSF

• +8 % de terres dévolues à l’urbanisation entre 2000

et 2006 sur la montagne

Les améliorations pastorales

Le plan de gestion des surfaces fourragères

Outil d’aménagement de l’espace et de développement agricole en mon-tagne vosgienne, les améliorations pastorales permettent de recréer des espaces agricoles en luttant contre leur enfrichement et leur abandon. Elaboré en concertation avec l’exploi-tant agricole, la commune, le Parc na-turel régional des Ballons des Vosges et la Chambre d’Agriculture, le projet vise à maintenir une diversité et une ouverture des paysages et à permet-tre l’amélioration du cadre de vie de la population.

La Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin accompagne l’agriculteur en réalisant un diagnostic agricole : visite de terrain, prévisions des travaux, es-timation des coûts, description des besoins de l’exploitant, des potenti-alités du site, nature de l’utilisation future… Elle vérifie plus particulière-ment l’éligibilité du projet (situation réglementaire : urbanisme, périmètre de protection…), monte le dossier se-lon la procédure en vigueur, collecte les pièces y afférant, et participe à la réception des travaux.

Les vallées vosgiennes sont densé-ment peuplées et urbanisées gé-nérant une pression d’usage sur les terres agricoles. Les terres les plus productives de fond de vallée sont les plus fortement concurrencées par l’urbanisation. Le maintien de l’auto-nomie fourragère est un enjeu techni-que et économique pour les exploita-tions de montagne. Les exploitants ont besoin de gérer au mieux les surfaces dont ils disposent. La Chambre d’Agriculture a mis en place à destination des agriculteurs un outil d’aide à la gestion des surfa-ces fourragères. Le plan de gestion des surfaces four-ragères (PGSF) donne une vision d’en-semble du parcellaire de l’exploitation et décline parcelles par parcelles les caractéristiques permettant le pilota-ge de la fauche et du pâturage. Ainsi, à partir d’enregistrements simples à la parcelle : type et quantité de fourrage récolté, nombre de jours de pâture, type et quantité de fumure, une syn-thèse des données est réalisée pour

élaborer le fonctionnement fourrager de l’exploitation. Les rendements réels des parcelles seront comparés à ceux de la typologie des prairies naturelles du massif vosgien, permettant ainsi d’adapter les itinéraires techniques au potentiel existant pour une meilleure autonomie fourragère Le PGSF se présente sous la forme d’une cartographie couleur du par-cellaire mentionnant les usages (fau-che, pâture) et les caractéristiques des parcelles (superficie, nom) sur fond d’image aérienne. Différents fonds de cartes sont superposés afin de visua-liser les différentes mesures des ca-hiers des charges des MAE, les zones épandables après identification des zones à proximité des habitations, des cours d’eau et des périmètres de captage d’eau. Des documents d’en-registrement pré-remplis sont fournis à l’exploitant. En fin de campagne, les données relatives à chaque parcelle sont analysées et font l’objet d’une synthèse et d’un suivi technique.

Améliorations pastorales : mode d’emploi• Quelles surfaces sont concernées ? Les surfaces pastorales à rénover ou à mettre en valeur (friches, forêt, par-cours, landes, etc., …). Selon la topographie, les terrains pourront être utilisés en fauche ou en pâture.• Qui peut bénéficier de cet outil ? Les exploitants à titre principal ou secondaire, CUMA, associations foncières pastorales, communes, structures intercommunales..• Quels travaux sont éligibles ? défrichage, aménagements pastoraux (points d’eau, clôtures, abris, épierrage, ter-rassement,…), rénovation de prairies (amendement, semis..)• Qui financent ces travaux et à quel taux de subvention ? Les travaux sont financés par le Conseil Régional, le Conseil Général, l’Etat, l’Europe. Les projets sont subventionnés à 80% pour les dossiers à maîtrise d’ouvrage com-munale, 50% pour les privés. L’octroi des aides aux améliorations pastorales est conditionné à l’existence d’un contrat MAE en vue de garantir sur le long terme les résultats de l’opération.

Page 40: dessine le futur

40 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Le CETA des producteurs de Munster fermier

L’AMF

Créé en 1981, le CETA (Centre d’Etudes techniques agricoles) est une associa-tion rassemblant les producteurs de produits laitiers fermiers de la mon-tagne vosgienne haut-rhinoise pré-sidée par Christine CHAIZE. Le CETA compte un peu plus d’une centaine de producteurs, majoritairement producteurs de Munster AOP, mais aussi des producteurs de fromages de chèvre ou encore de glaces ou de yaourts. L’association a comme objec-tifs d’accompagner les producteurs

dans la qualité de leurs produits, de promouvoir la filière fermière locale et de représenter les producteurs fer-miers. Ainsi, le CETA siège au conseil d’administration du SIFM (syndi-cat interprofessionnel du fromage Munster). et participe aux différentes actions en lien avec l’AOP Munster. Depuis 2005, le cahier des charges de l’AOP Munster est en révision et le CETA participe à l’élaboration des pro-positions réalisées par le collège des Producteurs fermiers.

En 1995, considérant que les attentes des agriculteurs en matière de trans-formation fromagère étaient identi-ques, la filière fermière s’est structu-rée sur l’ensemble du territoire de la montagne vosgienne. Les Chambres d’Agriculture du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et des Vosges et les associations de producteurs départementales (CETA (68), APMF (88) et APFM (67)) ont ainsi créé l’AMF, association pour l’appui aux producteurs fermiers de Munster et autres produits laitiers de la montagne vosgienne. L’AMF fédère ainsi 180 producteurs fermiers sur le Massif des Vosges.

Grâce à cette initiative, des missions d’accompagnement technique, de suivi de la qualité des produits et de la réglementation ont pu être propo-sées. Deux salariés y travaillent de maniè-re permanente : une hygiéniste qui réalise des tournées de ramassage d’échantillons en vue des autocon-trôles bactériologiques et une tech-nicienne fromagère qui conseille les producteurs dans leur transforma-tion. Présidée par Claude SCHOEF-FEL, l’AMF est encadrée par deux conseillers mis à disposition par les Chambres d’Agriculture du Haut-Rhin (Laetitia WAECKEL pour la responsabi-lité technique) et des Vosges (Philippe MAUCHAMP pour la responsabilité administrative et financière).Le regroupement des producteurs fermiers du Massif au sein de l’AMF leur offre de nombreux avantages. Au cours de l’année 2008, l’AMF a géré près de 3000 échantillons en vue de leur analyse. L’AMF peut ainsi lancer

des appels d’offre et négocier pour le producteur fermier les tarifs proposés par les laboratoires. Elle organise une logistique des autocontrôles permet-tant un prélèvement à la ferme des échantillons pour un acheminement au laboratoire d’analyse. Elle propose un accompagnement personnalisé des producteurs et des conseils individuels en matière de technologie fromagère ou d’appui sa-nitaire. L’AMF réalise aussi des actions collectives avec notamment des jour-nées d’information. Chaque année, l’AMF décline un autre thème répon-dant aux préoccupations des produc-teurs. Ainsi, les journées de l’automne 2009 étaient consacrées à la gestion des non-conformités en production fermière. Outre ses missions de conseil et d’ac-compagnement, l’AMF a mené un projet de recherche et développe-ment sur la Diversité des Munsters fermiers de la montagne vosgienne. Cette étude scientifique, menée en partenariat avec les ENIL de Mami-rolle et de Poligny et AERIAL, a permis de recueillir des données sur la trans-formation à la ferme du Munster et de créer un souchier de flores issues du terroir. Près de 800 souches de microorganismes d’intérêt technolo-gique sont actuellement conservées avec le projet futur de valoriser ces souches par la commercialisation de doses de ferments.Depuis 15 ans, l’AMF permet aux pro-ducteurs fermiers de la montagne de pouvoir bénéficier d’un accompa-gnement technique solide dans leur production et de mettre en place des projets innovants.

Chiffres clés• 105 producteurs fermiers adhérents

• 30 ans d’activité

• 2 à 3 sessions de formation organisées chaque année

pour les agriculteurs

• 1 siège au conseil d’administration du SIFM

• 150 éleveurs participant aux Assises de la Montagne

Vosgienne le 15 septembre 2009

Chiffres clés• 180 producteurs fermiers répartis sur le Massif vos-

gien• 2 salariés et 2 responsables

• 3000 échantillons ramassés chaque année

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 41

Le Plan Qualité

Dans le cadre de l’application des tex-tes du Paquet hygiène, le producteur fermier est soumis à d’importantes obligations réglementaires. Les ex-ploitants doivent notamment met-tre en place une démarche HACCP (de l’anglais, Hazard Analysis Critical Control Point, Analyse des dangers et des points critiques pour leur maî-trise).La Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin propose d’accompagner les producteurs dans cette démarche HACCP. Le plan qualité est un outil de maîtrise des risques sanitaires qui peuvent apparaître sur une exploita-tion, lors des étapes de production, de découpe et/ou de transformation et de commercialisation. L’analyse de ces dangers doit permettre de limiter la mise sur le marché d’un produit non conforme et donc de sécuriser la qua-lité des produits fermiers. Il s’adresse

à des producteurs de produits laitiers ou carnés.Avec l’aide du technicien, l’exploitant agricole définit pour son atelier fer-mier les mesures préventives permet-tant d’éviter l’apparition des contami-nations et les mesures correctives qui seront à appliquer en cas de contami-nation. Ces différentes mesures, qu’el-les soient préventives ou correctives, sont définies individuellement avec chaque exploitant afin de rester fidèle aux recettes et savoir-faire des pro-ducteurs et transformateurs.En complément du Plan qualité, la Chambre d’Agriculture accompagne les producteurs ayant des projets de transformation et de vente directe pour tous les aspects sanitaires : conseils en aménagement des locaux, informa-tions techniques et sur la réglemen-tation, suivis de dossiers d’agrément sanitaire, formations à l’hygiène…

Chiffres clés• 66 Plans Qualité Lait réalisés

• 16 Plans Qualité Viande réalisés

Equipe montagne, CETA, AMF : Laetitia WAECKEL – 03 89 20 97 59Fourrages, MAET, Améliorations pastorales :Marie-Joëlle BELLICAM – 03 89 20 97 43Plans Qualité Lait et Viande : Tiphaine FERAY – 03 89 20 97 45

Une équipe

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42 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifsAprès la tempête de 1999 :

• Mobiliser les chablis et reconstituer les forêts sinis-

trées.• Encadrer techniquement les sylviculteurs pour une

forestière gestion durable.

• Contribuer au développement des utilisations du

bois.

Plus récemment :

• Améliorer le foncier forestier par l’agrandissement

des unités de gestion.

• Aménager la desserte forestière dans les massifs

sous-équipés.

• Mobiliser du bois dans les petites propriétés.

• Augmenter les surfaces en gestion forestière dura-

ble.

Dans un contexte de forte demande en bois à venir, il

s’agit pour la forêt privée de trouver les moyens d’aug-

menter le niveau de récolte dans le cadre d’une ges-

tion durable.

Chiffres clés• 37.600 ha de forêts privées soit 26 % de la surface

forestière• Volume moyen sur pied : 230 m3 (France :160 m3)

• Production forestière moyenne : 10,5 m3/ha/an (Fran-

ce : 6,8 m3)• Propriété moyenne en forêt privée : 0,75 ha (France :

3,2 ha)

ForêtUne filière sylvicole dynamiqueet partenariale

Les forêts et la filière bois ont été fortement perturbées après la mémorable tempête de 1999. Dans la première partie des années 2000, la priorité a été donnée à la reconstitution des forêts sinistrées. Depuis, le marché des bois a été dynamisé par une demande croissante de bois pour la construction et pour l’énergie. Les conditions naturelles de production en Alsace sont élevées et permettent un haut niveau de productivité des forêts alsaciennes. L’industrie de transformation implantée en Alsace et en périphérie, permet de valoriser les bois résineux blancs (Epicéa surtout et Sapin). Pour les bois d’œu-vre feuillus (Hêtre et de feuillus précieux et divers comme le Châtaignier), les niveaux de prix pratiqués n’ont jusqu’à présent pas été suffisamment attrac-tifs pour augmenter significativement le niveau de récolte actuel alors que les stocks sur pied sont conséquents. Il en est de même pour le bois énergie sous forme de plaquettes. Cependant, l’évolution du marché des énergies fossiles d’une part, et les récentes installations industrielles (biomasse) engendrent une demande en bois de plus en plus forte.Le morcellement des forêts privées constitue un handicap majeur pour la mo-bilisation des bois. La largeur des parcelles est souvent inférieure à la hauteur des arbres ! Dans ces conditions, l’exploitation forestière est devenue difficile et parfois impossible surtout dans les massifs sans desserte. De nombreux petits propriétaires méconnaissent la sylviculture. Certains ne résident plus dans la ré-gion, et la plupart n’ont plus la capacité d’exploiter leurs bois, ni de les commer-cialiser en raison du faible volume proposé.

Le contexte

Les actionsLa Chambre d’Agriculture mène des actions de développement forestier en partenariat avec Forêts-Servi-ces 68, fédération des associations forestières du Haut-Rhin. Les pro-

grammes de développement sont élaborés et mis en œuvre en colla-boration avec le Centre Régional de la Propriété Forestière de Lorraine-Alsace.

Par le biais du programme cadre de la filière forêt-bois défini avec l’inter-profession Fibois Alsace, la Chambre d’agriculture contribue à la mise en œuvre des actions prioritaires suivan-tes :

• Développer la mobilisation de la ressource bois dans les petites forêts privées.

• Réduire le morcellement par l’agran-dissement des unités de gestion du-rable.

• Améliorer la desserte forestière pour permettre la mobilisation de la res-source.

• Soutenir la réalisation des interven-tions sylvicoles innovantes.

• Augmenter les surfaces gérées dura-blement par le biais de l’information, la formation, l’engagement par un plan de gestion ou le Code de Bon-nes Pratiques Sylvicoles en Alsace ou une adhésion à un Règlement Type de Gestion agréé pour la coopérative ou à la certification PEFC Alsace.

Les actions prioritaires sont concen-trées dans les régions à forêts privées : Val d’Argent, vallée de la Weiss, Plaine et Ried, vallée de la Doller, Sundgau et Jura alsacien. Dans chacune de ces régions, le programme d’actions est concerté avec des associations forestières et des communes forestières. Le suivi et l’éva-luation des actions se font par le biais du groupement de développement.

Les 5 axes stratégiques pour la Forêt Privée en Alsace

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 43

Au fil des générations, les parcelles boisées ont été découpées lors des partages. De nos jours, leur surface moyenne est souvent inférieure à 50 ares. Dans de nombreux massifs, la hauteur des arbres est supérieure à la largeur des parcelles. Comment dans ces conditions exploiter les vieux arbres pour une nécessaire régéné-ration de la forêt ? Sans compter les difficultés de délimitation, d’accès, d’évacuation des bois, de vente de petits lots de grumes !De nombreuses parcelles sont aban-données par des propriétaires qui ont été amenés à quitter la région ou qui n’ont pas les moyens d’exploiter ou d’entretenir leur forêt. Parfois, ce délaissement provoque une dégra-dation de l’état sanitaire pouvant être préjudiciable à l’ensemble du massif forestier.Forêts-Services 68 organise des bour-ses foncières pour recenser les ache-teurs et les vendeurs, informe les voi-sins des parcelles en vente, conseille, et instruit les dossiers de demande de prime à l’agrandissement des unités de gestion durable. Pour compenser une bonne part du coût élevé des frais de mutation, la Région Alsace apporte une aide financière aux ache-teurs qui agrandissent leur propriété et qui s’engagent dans une démarche de gestion forestière durable (Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles)

Ce dispositif vise à :- agrandir la taille des unités de ges-tion forestière,- augmenter la surface des forêts pri-vées ayant un engagement de ges-tion durable,- favoriser le transfert de propriété d’une personne qui n’a pas la possibi-lité d’entretenir sa parcelle à un sylvi-culteur qui contribue à la valorisation de ce patrimoine forestier et à la mo-bilisation d’une ressource naturelle et renouvelable.La prime est octroyée aux propriétai-res qui achètent ou échangent des parcelles boisées qui répondent à l’un des critères suivants :- parcelles contiguës à une parcelle déjà possédée.- parcelles se trouvant dans une sec-tion cadastrale où le propriétaire pos-sède déjà une propriété forestière.- parcelles situées dans un périmètre d’association syndicale.Les parcelles doivent s’intégrer dans un réel projet de gestion forestière durable.

La prime à l’agrandissement des uni-tés de gestion durable octroyée par la Région Alsace varie selon le nombre de parcelles acquises : de 230 € pour l’achat d’une parcelle à 800 € pour l’achat de 5 parcelles ou plus, avec un plafond annuel par bénéficiaire de 1.500 €.

L’agrandissement des unités de gestion forestière

Visite-conseil diagnostic pour la mobilisation groupée des bois

Chiffres clés• Plus de 1.000 ha agrandis et passés en gestion du-

rable • 20 ares : surface de la parcelle moyenne primée.

• 85 % des acheteurs ont réalisé des coupes et tra-

vaux.

Pour répondre au développement des utilisations du bois dans la construc-tion, le chauffage et la cogénéra-tion, la filière-bois aura des besoins croissants en approvisionnement. Le principal potentiel supplémentaire se situe dans la petite et moyenne forêt privée. La mobilisation des bois dans ces propriétés ne peut être as-surée uniquement par une entité économique en raison du coût trop élevé de la prospection. L’expérience nous montre que c’est le groupe-ment de développement qui est le plus adapté à mener cette action en partenariat avec la coopérative fores-tière régionale. Avec l’appui financier déterminant de la Région Alsace, un programme de visites-diagnostic est mis en œuvre pour aboutir à la réali-sation de coupes et de travaux sylvi-coles. Dans les petites propriétés, ces chantiers sont concertés et les opéra-tions font l’objet d’un regroupement par la coopérative régionale.

Les visites-conseils permettent d’aboutir à :• Une mobilisation accrue des bois pour les scieries, l’industrie et le chauf-fage, notamment par la réalisation de chantiers concertés,• Une mise en œuvre de reboisements et de travaux sylvicoles améliorant la qualité des peuplements,• Une sensibilisation des propriétaires à la gestion durable,• Un aménagement concerté de la desserte lorsque celle-ci est insuffi-sante,• Une augmentation des surfaces en gestion durable et des adhésions aux groupements et à la coopérative.• Une augmentation des emplois dans les secteurs de l’exploitation fo-restière (bûcheron, débardeur, trans-porteur) et de la transformation du bois (scieries et industries) Le nombre d’emplois induits est estimé à 12 pour un volume annuel supplémentaire de 12.000 m3.

Chiffres clés• 125 visites conseils par année avec adoption du Code

des Bonnes Pratiques Sylvicoles d’Alsace

• 5.000 m3 de bois mobilisés et regroupés par année.

• 5 emplois induits dans l’exploitation forestière.

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44 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Dans la plupart des vallées vosgien-nes mais aussi dans le Sundgau, les forêts privées et quelquefois des forêts communales, sont insuffisam-ment desservies. Pour développer la mobilisation des bois dans ces mas-sifs, l’aménagement d’un réseau op-timal de chemins forestiers devient une nécessité incontournable. A cet effet, l’Etat a décidé de donner la prio-rité des aides forestières à cet investis-sement. Le taux de subvention a été augmenté à hauteur de 70 %. Avec ce nouveau financement incitatif, la Chambre d’agriculture et le Centre Régional de la Propriété Forestière de

Lorraine-Alsace ont lancé des projets de grande ampleur dans les vallées de la Doller, et dans le Val d’Argent. Compte-tenu de l’importance du nombre de propriétaires concernés (exemple à Rimbach Près Masevaux : 353 dont la commune), la solution passe par la création d’ASA (Associa-tions Syndicales Autorisées).

L’ambitieux programme lancé en 2008 avec l’appui financier important de l’Etat, prévoit à échéance de trois ans, l’aménagement de plus de 50 kilomètres de routes et de pistes fo-restières.

La création de réseaux de desserte pour mobiliserle bois

La formation des sylviculteurs à la gestionforestière durable

Les divers services apportés par la Chambred’agriculture aux propriétaires forestiers

Depuis la création des groupements de développement, la chambre d’agri-culture a contribué à la formation de nombreux sylviculteurs. Elle se fait par le biais soit de diverses réunions

d’information, soit de cycles spécifi-ques comme les FOGEFOR (formation à la gestion forestière) Ces formations sont pour la plupart organisées en étroite collaboration avec le CRPF.

Chiffres clés• 14 ASA créées entre 1981 et 1995 regroupant plus de

1.900 propriétaires sur 1.380 ha.

• 6 schémas directeurs de desserte forestière élaborés

entre 1995 et 2009.

• 4 nouvelles ASA créées en 2009 et 2010 regroupant

446 propriétaires dont 4 communes sur 935 ha.

• 40 km de routes et pistes forestières aménagées en

2010 et 2011.

Chiffres clés• De 350 adhérents en 2002 à 950 en 2010.

• 506 propriétaires représentant 930 ha de petites

forêts privées ont adhéré au Code des Bonnes Pra-

tiques Sylvicoles

• 1 cycle de formation à la gestion forestière FOGEFOR

(initiation ou perfectionnement) par année.

Nos partenariats• Forêts Services

• C.R.P.F.• O.N.F.

Si les actions forestières de la cham-bre d’agriculture sont souvent réali-sées par les conseillers spécialisés, les propriétaires forestiers d’Alsace béné-ficient de divers services qui méritent d’être mieux connus :

• Le Centre de Formalités des Entrepri-ses permet aux sylviculteurs d’obtenir une identification pour bénéficier du taux réduit de TVA de 5,5 %, et du remboursement forfaitaire de 3,05 %.• Les conseillers juridiques parfois en concertation avec les conseillers forestiers apportent des réponses à diverses questions. Celles-ci peuvent aussi être d’ordre fiscal. Dans ce cas, le service d’économie et de gestion des entreprises toujours en concertation avec le conseiller forestier, fait béné-ficier le propriétaire forestier de ses compétences.

• Le service ADEL, Aménagement et Développement Local, veille aussi aux intérêts forestiers, dans les PLU, les SCOT, les projets d’infrastructures (routes, LGV, Gazoducs ) et les dossiers environnementaux (Natura 2000, mi-lieux naturels ...)• Enfin, par la Loi forestière de 2001, les chambres d’agriculture ont pour mission la promotion des utilisations du bois. Elles encadrent l’intégration paysagère des bâtiments (bardage bois avec essences locales) et s’en-gagent de plus en plus dans le déve-loppement du chauffage au bois (bû-ches, plaquettes ou granulés)Toutes ces actions confirment la lon-gue tradition forestière de la Cham-bre d’agriculture du Haut-Rhin qui apporte un appui essentiel en faveur du développement de la forêt privée et de la filière bois alsacienne.

Une équipeDOUMAX Christophe : foncier forestier, estimation valeurDUPEUBLE Matthieu : desserte forestièreSYLVESTRE Jean-Marie : visite-conseil gestion forestière durableREKAT Hassina : secrétaire- comptableWOHLHUTER Daniel : directeur de Fo-rêts-Services 68BOUCHHEID Thierry : CRPF Lorraine Al-sace.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 45

Les objectifs• Veillez à la prise en compte des activités économi-

ques agricoles dans les politiques publiques d’amé-

nagement du territoire

• Sensibiliser l’ensemble des acteurs ruraux (élus, asso-

ciations…) au rôle de l’agriculture dans les équilibres

d’occupation de l’espace

• Positionner l’agriculture départementale comme ac-

teur économique lié aux autres secteurs d’activités

économiques régionaux

• Veiller à la prise en compte des contraintes propres

au développement des activités agricoles

• Garantir la cohérence entre intérêts individuels et

collectifs en terme d’aménagement et de partage de

l’espace• Défendre les intérêts des exploitants agricoles et des

propriétaires

• Assurer l’interface entre un maître d’ouvrage et les

agriculteurs

• Prévenir les conflits de voisinage consécutifs aux nui-

sances

Chiffres clés• 7 Dossiers de SCOT avec de nombreuses réunions de

concertation pour les différentes phases de l’élabora-

tion du dossier

• plus de 130 communes ayant effectué des modifica-

tions ou révision sur leur document d’urbanisme soit :

- plus de 200 avis institutionnels formulés

- plus de 300 réunions tous documents d’urba-

nisme confondus

Chiffres clésNombres des dossiers d’associations

foncières traitées

Année Nbre AF traitées

200615

200716

200842

200955

201056

Se concerter pourun développement équilibrédes territoiresLe contexte

Les actions

Le territoire haut-rhinois présente un taux d’urbanisation fort : zones d’urbanisa-tion à vocation d’habitat ou d’activités, activités de loisirs et aménagement des voiries sont en constant développement.Le suivi des documents d’urbanisme (SCOT et PLU) au quotidien revêt un rôle essentiel pour que l’activité agricole soit prise en compte dans les politiques publiques.Outre les documents de planification, les services de la Chambre d’agriculture sont amenés à étudier et suivre les dossiers d’aménagement réalisés à l’échelle de l’ensemble du territoire haut-rhinois, afin notamment de limiter les impacts de ces divers aménagements sur l’activité agricole.Parallèlement, les enjeux environnementaux portés autant par l’Etat que par les collectivités sont de plus en plus prégnants. Le suivi de ces politiques publiques s’avère essentiel. Il peut parfois être complété de mesures d’animation visant à accompagner les agriculteurs dans le montage des dossiers administratifs.

Suivi des documents d’urbanisme

Aménagements structurants

• Etude et suivi des dossiers de PLU (révision générale, modification, et révision simplifiée) et de SCOT (7 dossiers en cours d’élaboration)

• Participation aux réunions de concer-tation lors des différentes phases de l’élaboration (diagnostic, documents prêts à être arrêté…)

• Organisation de réunions entre agri-culteurs et les collectivités

• Rédaction des avis institutionnels sur les documents d’urbanisme

• Veille et suivi de la réglementation liée à l’urbanisme, rédaction d’arti-cles de vulgarisation

- Participation aux réunions de la commission des sites, la commission départementale d’aménagement foncier…- Participation aux études des dos-siers routiers et négociations avec les maîtres d’ouvrage (Aménagement Mulhouse-Altkich-Burnhaupt, RD83, RD 19 Dannemarie et Ballersdorf, RD 201 à Ensisheim…)- Participation à une étude régionale sur la mobilité en collaboration avec les CCI- Suivi des projets d’aménagement foncier liés aux ouvrages linéaires (routes, LGV…), participation à la constitution de 14 Commissions Com-munales d’Aménagement Foncier- Réalisation de diagnostics agricoles dans le cadre d’aménagement : bar-rage de Michelbach, projet d’amé-

n a g e m e n t hydraulique, projet LGV- Participation aux réunions de concerta-tion et rédac-tion d’avis institutionnel sur la charte du PNRBV- Participation aux réunions de travail, coordonnées par la Chambre Régio-nale de Franche-Comté, portant sur la réalisation de la ligne LGV Rhin-Rhône puis travail en relation directe avec les services de RFF pour le suivi du dossier depuis son démarrage pour la tranche haut-rhinoise- Renouvellement des dossiers d’asso-ciation foncière

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46 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Chiffres clés• communication et information auprès des collectivi-

tés : édition d’une plaquette envoyée à la totalité des

communes du département

• information de la profession agricole : rédaction d’un

article dans la Paysan du Haut-Rhin et mise en ligne

d’un document de communication sur la prestation

• réalisation de 5 diagnostics sur les communes

d’Ensisheim, Weckolsheim, Sausheim, Soultzeren,

Turkheim

Chiffres clés• réalisation de 21 diagnostics agricoles sur les inter-

communalités engagées dans la démarche depuis

2000• implication des professionnels agricoles dans la réali-

sation de ces études : rencontres avec les exploitants,

les syndicats, les élus agricoles, …

• communication autour de ces diagnostics : articles

PHR, réunions publiques, …

• participation aux réunions de comités de pilotage,

comités de suivi, groupes de travail, …

• suivi du déroulement et de la mise en œuvre des ac-

tions des 11 GERPLAN ayant un programme d’actions

opérationnel, participation aux actions agricoles, aux

réunions de suivi, …

• accompagnement technique des actions mises en

place au niveau agricole selon les demandes et les

besoins des porteurs de projets : 71 actions agricoles

programmées dans les GERPLAN entre 2004 et 2010

Participation aux études GERPLAN

Diagnostic Agricole Préalableaux documents d’urbanisme

La Chambre d’Agriculture a développé depuis fin 2009 un outil à destination des communes pour une plus large prise en compte des enjeux agrico-les dans les documents d’urbanisme. Ce diagnostic agricole préalable, qui permet de répondre aux obligations réglementaires de la loi SRU de dé-cembre 2000, s’appuie sur un état des lieux de l’agriculture à l’échelle de la commune, étoffé par des enquêtes auprès des exploitations et une car-tographie précise, pour dégager des enjeux majeurs à considérer lors des procédures de révision ou d’élabora-tion des documents d’urbanisme. Les objectifs recherchés sont les sui-vants : - connaître et faire connaître les en-

jeux agricoles à intégrer dans les do-cuments d’urbanisme- travailler de concert avec les exploi-tants du territoire pour construire le diagnostic avec eux- planifier l’évolution de l’activité agri-cole et les projets majeurs (construc-tion notamment) pour engager une réflexion le plus en amont possible entre les parties concernées- identifier les points de vigilance ré-glementaire en lien avec les activités agricoles et les éventuels conflits exis-tants ou à venir- fournir à la collectivité un support pour communiquer sur l’agriculture, son rôle et son importance sur le ter-ritoire

Le Conseil Général poursuit son action auprès des intercommunalités pour la mise en œuvre des GERPLAN. De-puis 2000, l’objectif est d’élaborer des programmes d’actions pour un dé-veloppement territorial harmonieux qui intègrent les activités agricoles, la préservation de l’environnement, la croissance urbaine et le maintien du cadre de vie. Les propositions d’ac-tion sont élaborées en concertation avec l’ensemble des partenaires et les acteurs du terrain, en réponse à un diagnostic du territoire paysager et agricole. La Chambre d’Agriculture est associée à ces démarches en tant que partenaire technique et institution-nel. Elle est en charge de la réalisation du diagnostic initial de l’agriculture sur les territoires concernés, et suit la démarche dans son ensemble de-puis le lancement jusqu’à la mise en œuvre des programmes d’actions, en

partenariat étroit avec les collectivités et autres organismes associés.

Notre action sur ces dossiers consiste à : - participer à la phase de diagnostic, en élaborant l’étude sur l’agriculture, et en y associant de manière étroite le monde agricole- sensibiliser l’ensemble des acteurs du territoire (élus, associations, …) au rôle de l’agriculture dans l’équilibre des activités rurales et de l’occupation de l’espace- intégrer la dimension socio-écono-mique de l’agriculture dans les pro-jets et démarches des collectivités territoriales- faire valoir les intérêts de l’agricul-ture et de la profession agricole dans la rédaction des cahiers des charges et programmes d’actions à mettre en œuvre sur le territoire

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 47

Plan Agri-Environnemental (PAE)en faveur du Grand Hamster

Le Plan Agri-Environnemental (PAE) en faveur du Grand Hamster a conduit en 2008 à la création d’une zone d’ac-tion prioritaire Hamster qui com-prend les communes haut-rhinoises de Jebsheim et Grussenheim. La chambre d’agriculture est en charge de l’animation du PAE auprès des ex-ploitants agricoles de la zone. Ce PAE s’applique via deux types de mesu-res : les contrats de gestion collective au sein de la Zone d’Action Prioritaire, et des Mesures Agri-Environnemen-tales Territorialisées sur un périmètre un peu plus vaste. Les exploitants qui s’engagent dans ces programmes volontaires peuvent percevoir une ré-munération pour la mise en place de cultures favorables à l’espèce, luzerne ou céréales à paille.

Nos actions ont consisté à :- rédiger avec les différents partenai-res des plans d’actions et cahiers des charges en conciliant au mieux les en-jeux agricoles et environnementaux pour la mise en œuvre efficace du plan de sauvegarde du Hamster- informer les exploitants sur la mise en œuvre du PAE Hamster- informer et accompagner les exploi-tants dans la réflexion et la contrac-tualisation des mesures Hamster (MAET, contrats de gestion collective)- assurer le suivi individuel et le mon-tage des dossiers MAET et gestion collective- représenter le monde agricole et ses intérêts aux différentes réunions et instances régionales liées au Hamster

Chiffres clés• communication et information auprès des agricul-

teurs : 6 articles dans le PHR et 6 réunions publiques

• animation auprès d’une centaine d’exploitants

concernés par courrier, par téléphone et sur le terrain

• suivi, conseil et accompagnement pour le montage

des dossiers : 35 dossiers de gestion collective et 20

dossiers MAET Hamster sur 2009 et 2010

• participation à une quarantaine de réunions : com-

missions régionales, groupes de suivi, de travail, réu-

nions techniques, etc.

Chiffres clés• participation aux réunions de suivi, comités de pilo-

tage, …, des sites existants

• réalisation d’une étude de diagnostic agricole sur le

secteur Rhin-Ried-Bruch (4 200 ha) en préalable à la

rédaction des documents d’objectifs

• 9 dossiers MAET Ried de l’Ill montés en 2010

• communication autour des zonages et leur actualité

(articles PHR)

Natura 2000

La définition des zonages Natura 2000 en Alsace, débutée en 2002, s’est poursuivie sur certains sites. Les enjeux environnementaux de protec-tion des espèces ou des habitats sont à concilier avec le développement de l’activité agricole sur ces territoires. La Chambre d’Agriculture peut donc avoir un rôle de représentation des intérêts de la profession dans ces dé-marches, mais aussi un rôle d’expert selon les demandes et attentes de chacun.

Enjeux :- avoir un rôle d’expert concernant les problématiques agricoles et les

contraintes qui y sont liées (environ-nement, urbanisme, …)- rechercher des éléments de concilia-tion entre les activités agricoles exis-tantes et les obligations réglementai-res de protection de l’environnement- participer aux comités de pilotage, de suivi, de concertation, et à la ré-daction des Documents d’Objectifs (DOCOB)- informer et accompagner les exploi-tants dans la réflexion et la contrac-tualisation des mesures Natura 2000 (MAET)- assurer le suivi et la veille documen-taire par rapport aux sites départe-mentaux

Une équipeAnnie DURAND - Tél. 03 89 20 97 56

AssistanteRenouvellement des associations foncièresBéatrice SUTTER – Tél. 03 89 20 97 32

Suivi des documents d’urbanismeFrédéric ROY – Tél. 03 89 20 98 03Annie DURAND - Tél. 03 89 20 97 56

Suivi des politiques d’environne-ment - Diagnostics agricolesAlexandre TREIBERTél. 03 89 20 97 67Christine WILLIG – Tél. 03 89 20 97 61

créd

it ph

oto

ONC

FS

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48 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifsS’agissant du conseil juridique :

• prévenir et résoudre les litiges en interprétant le

droit,• dispenser les informations et les conseils argumen-

tés,• proposer des solutions amiables ou judiciaires aux

litiges.S’agissant des autorisations d’urbanisme :

• promouvoir le développement des exploitations

agricoles dans le respect du droit du sol,

• permettre l’installation de tiers à proximité de bâ-

timents agricoles préexistants en ménageant au

mieux les intérêts de l’exploitant,

• prévenir les conflits de voisinage consécutifs aux nui-

sances éventuelles.

Chiffres clésDomaines d’intervention (depuis janvier 2009)

• bail rural : 987 dossiers

rupture de bail, droits de préemption du preneur et de

la SAFER, mise à disposition ou apport du bail à une

société, baux communaux, cession de bail et sous-lo-

cation,...• contrats particuliers : 252 dossiers

bail à long terme, échange en jouissance ou en pro-

priété, convention d’occupation précaire, bail civil, bail

emphytéotique…

• aménagements spécifiques : 189 dossiers

chemins ruraux, bornage, clôture, pose de canalisa-

tions…• urbanisme hors instruction des permis de

construire : 177 dossiers

distances d’implantation et principe de réciprocité…

• succession : 63 dossiers

salaire différé, attribution préférentielle…

• servitudes, troubles de voisinage : 210 dossiers

droit de passage, distances de plantation, nuisan-

ces…• divers : 282 dossiers

constitution d’associations de droit local, chasse, usu-

capion, appui à la rédaction de protocoles…

Connaître ses droitset ses obligations

Le contexte

Les actions

Dans notre société moderne, il est un fait unanimement reconnu, celui d’une «judiciarisation» accrue de notre quotidien. Si cette tendance n’est pas récente, ses conséquences sont toutefois de plus en plus pesantes. La sphère agricole n’échappe bien évidemment pas à ce constat.La gestion patrimoniale des exploitations, les rapports avec les propriétaires fonciers, les relations de voisinage parfois compliquées, le risque croissant de perte de foncier face à l’urbanisation du territoire…, sont autant d’éléments qu’il faut gérer quasi quotidiennement et pour lesquels des juristes mettent leurs compétences et leur expérience au service des personnes désireuses de connaî-tre leurs droits et obligations. Si le conseil est le cœur d’activité du pôle juridique, ce dernier est également amené, à titre accessoire, à émettre un avis au titre des missions consulaires de la chambre d’agriculture dans le domaine des autorisations d’urbanisme.

Conseil juridique

Notre intervention se traduit, le plus souvent, par un entretien confidentiel dont l’objet est de renseigner, dans le domaine du droit, les personnes phy-siques ou morales sur des problèmes ou actions ayant des implications juri-diques. Elle porte sur toute question d’ordre légal, en rapport avec l’activité agricole ou la propriété rurale, ne re-levant pas d’un organisme spécialisé, relative notamment aux baux, servi-tudes, contrats…

Eu égard à l’importance des faits d’es-pèce dans notre domaine de compé-tence, une écoute personnalisée et une analyse rigoureuse des diverses pièces afférentes au dossier sont in-dispensables. Elles nous permettent

de dispenser des informations et conseils argumentés à la lumière de la législation et de la réglementation en vigueur ainsi que de la jurisprudence.Outre le conseil individuel, nous rédi-geons des articles juridiques et inter-venons dans le cadre de journées de formation par souci de vulgarisation du droit.

Public cibleOutre l’appui interne aux services de la Chambre et l’assistance aux agricul-teurs, nous délivrons des conseils ju-ridiques aux propriétaires, aux collec-tivités et autres organismes publics ainsi qu’à tous les professionnels du droit (notaires, avocats, huissiers…) dans des domaines divers et variés.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 49

Autorisations d’urbanisme

Le propriétaire ou l’exploitant d’un terrain n’est pas entièrement libre d’y construire ou d’y réaliser des travaux. Il doit respecter les règles prescrites par le document d’urbanisme applicable à la commune d’implantation du pro-jet et demander au préalable l’autori-sation administrative adéquate. Face à une réglementation d’urbanis-me dense et complexe, l’intéressé a la possibilité de déposer directement une demande de permis de construi-re, ou de solliciter, en amont et avant même d’obtenir une quelconque autorisation d’occupation du sol, une simple information relative à la faisa-bilité de l’opération envisagée dans le cadre d’un certificat d’urbanisme.

Notre rôle dans le domaine des auto-risations d’urbanisme est de :

• dispenser une information relative aux règles d’urbanisme applicables au lieu de situation du projet permettant à l’intéressé d’affiner sa demande en vue de son dépôt en mairie (consul-tation des documents d’urbanisme, précision sur les pièces constitutives du dossier, sur la procédure d’instruc-tion de la demande…)• formuler un avis institutionnel dans le cadre de l’instruction des deman-des de permis de construire ou de certificats d’urbanisme,• formaliser un recours gracieux contre un refus de permis de construire.

Chef de serviceAnnie DURAND Tél. 03 89 20 97 56

AssistanteBéatrice SUTTERTél. 03 89 20 97 32

JuristesAnne Catherine HAUSS-SEYLLERTél. 03 89 20 97 34Sandrine TEREBUS-ANTONYTél. 03 89 20 97 35

Une équipe

Chiffres clésTableau récapitulatif des demandes de permis de

construire et de certificats d’urbanisme instruits

par la Chambre d’agriculture pour la période 2006-

2010 :

ANNEES CU PC TOTAL

2006 35 151 186

2007 19 104 123

2008 8 119 127

2009 4 116 120

2010 8 98 106

Totaux 74 588 662

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50 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Mettre les outils cartographiques au service des

projets de la Chambre d’Agriculture, des Organisa-

tions Professionnelles Agricoles et des agriculteurs

en complémentarité avec l’ensemble des conseillers

d’entreprise..

• Partager avec les collectivités et l’ensemble des ac-

teurs ruraux, les enjeux du territoire.

• Elaborer, à leurs côtés, de nouvelles perspectives,

déterminer de nouvelles opportunités offertes par le

contexte local.

• Mettre à profit notre connaissance globale du terri-

toire, partager notre acquis et faciliter la concerta-

tion.• Objectiver par la visualisation de l’occupation du ter-

ritoire étudié, des nouveaux éléments structurants et

de sa topographie, des plans d’actions préventifs et/

ou correctifs

Chiffres clés• 39 plans d’épandages mis à jour

• 17 Diagnostic de fumure réalisés

• 47 dossiers d’améliorations pastorales et de Plan de

Gestion des Surfaces Fourragères

• 15 plans sur l’assolement de l’exploitation

Renforcer nos expertises par l’outil cartographique

Le contexte

Les actions

Le territoire haut-rhinois et en particulier les espaces ruraux sont soumis à divers enjeux tantôt complémentaires, tantôt opposés qui peuvent avoir lieu sur des territoires identiques (agriculture, aménité, protection de la biodiversité…)L’outil cartographique est ainsi utilisé quotidiennement pour illustrer les presta-tions et études développées par les agents de la chambre d’agriculture sur des thématiques très spécialisées : protection de la ressource en eau, diagnostic de territoire, études érosion, urbanisme, aménagement et étalement urbain, plan d’épandage, plan de gestion des surfaces fourragères, biodiversités et zonages agri-envirommentaux …Il est également utilisé régulièrement comme outil de communication.

Plans d’épandage

Afin de satisfaire à l’obligation régle-mentaire de mettre à jours les plans d’épandage des effluents animaux déjà réalisés par les exploitations d’élevage les services de la chambre d’agriculture ont élaborés une pres-tation cartographique spécifique (collaboration pour le service Produc-tion végétale) qui prend en compte

les zones réglementairement non épandables.Les compétences en matière de car-tographies sont également utilisés par les autres services de notre ins-titution pour les dossiers relatifs à la gestion des effluents animaux, des assolements et des amendements des sols.

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 51

Chiffres clésDepuis 2000, cartographie des assolements de 16

communautés de communes soit 200 communes

En cours : 6 communautés de communes soit 65 com-

munesAssolement issu des îlots PAC calé sur le cadastre et

d’une photo-interprétation pour les parties non agri-

coles

Chiffres clés• 121 dossiers MAET

• 45 études de périmètres de protection de captages

cartographiés

• 30 communes cartographiées dans le cadre des étu-

des «érosions»

Mesures agri-environnementales

GERPLAN

Grâce à l'outil cartographique il est possible de visualiser plus facilement les éléments structurants du monde rural et de localiser précisément les actions à mener.

L’outil permet donc d’accompagner

les exploitations agricoles sur les dossiers des MAET (Montagnes, Di-rectives Cadre sur l'Eau), d’accompa-gner les techniciens pour des études diagnostics sur les captages AEP et érosion (collaboration pour le service production végétale)

L’objectif recherché par les collecti-vités entrant dans la démarche GER-PLAN est d’élaborer des programmes d’actions pour un développement territorial harmonieux qui intègrent notamment les activités agricoles, mais également la préservation de l’environnement, la croissance urbai-ne et le maintien du cadre de vie.

Les diagnostics socio-économiques des Gerplans comportant un volet cartographique.La cartographie réalisée dans le cadre de ces dossiers permet un meilleur échange entre les collectivités et l'en-semble des acteurs ruraux sur les en-jeux du territoire.

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52 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Chiffres clés• 5 Diagnostics Agricoles Préalables réalisés en 2010 et

début 2011

Diagnostic Préalable aux PLULa Chambre d’Agriculture a développé depuis fin 2009 un outil à destination des communes pour une plus large prise en compte des enjeux agricoles dans les documents d’urbanisme. Ce diagnostic agricole préalable s’appuie sur un état des lieux de l’agriculture à l’échelle de la commune, étoffé par des enquêtes auprès des exploita-tions et une cartographie précise. Le

travail réalisé permet de dégager des enjeux majeurs à considérer lors des procédures de révision ou d’élabora-tion des documents d’urbanisme.

Dans le cadre de cette étude réalisée par le service Aménagement, la carto-graphie est utilisée comme moyen de communication vis a vis des agricul-teurs, des élus et de la population.

Chiffres clés300 dossiers PAC VITI (promo-déclarants) réalisés en

2010, 100 en prévision pour 2011

Chiffres clésRéalisation avec le parc des Ballons des Vosges d’un

outil de modélisation pour les PLU

Participer activement avec les autres SIG des partenai-

res (collectivité, services de l’état) à la quantification

de l’étalement urbain et recherche d’alternative pour

économiser l’espace rural

Mise au point d’une méthodologie géomatique et

d’une base de données pour créer l’observatoire sur la

consommation des terres agricoles (BD MUT)

Accompagnement PAC-Viti

Etude de la consommation du foncier

Dans le cadre de l’accompagnement des exploitations agricoles haut-rhinois, les services de la chambre d’agriculture ont souhaité assister la profession viticole dans l’obligation ré-glementaire de déclaration à la PAC.

L’accompagnement PAC Viti lancé en 2010, s’est couplé avec une déclara-tion informatique facilitant les décla-rations PAC et permettant de limiter les marges d’erreurs (pas de démar-che papier)

Le territoire haut-rhinois présente un taux d’urbanisation fort : zones d’ur-banisation à vocation d’habitat ou d’activités, activités de loisirs et amé-nagement des voiries sont en constant développement. Parallèlement, les terres agricoles de production (terres labourables, prés…) subissent la pres-sion de cette artificialisation.L’outil cartographique a été utilisé afin de mieux connaître l’évolution de la consommation de terre agricole sur le territoire haut-rhinois et d’endiguer ce phénomène.Les comparaisons des données car-tographiques de 2002 et 2007 ont donné naissance à la BD MUT (base de Données Mutation Urbaine des Territoires). Elle met en exergue l’évo-lution de l’occupation du sol entre ces

2 années de référence. Sur la base de critères pragmatiques et objectifs, la base de données permet égale-ment de localiser ces changements de destination (dents creuses au sein des villages, frange urbaines, plein champs…). La méthode permet donc de quantifier les espaces agricoles substitués à la production de den-rées.Le personnel du Système d’Informa-tion Géographique a également par-ticipé activement à d’autres réflexions SIG en collaborations avec divers par-tenaires sur des questions d’urbanis-me et d’étalement urbain.

L’outil SIG est donc utilisé ici comme un outil d’inventaire et de communi-cation sur l’urbanisme.

Page 53: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 53

Bases de donnéesLa réalisation des nombreuses carto-graphies permettant de répondre aux études menées par l’ensemble des services de la Chambre d’agriculture nécessite des bases de données exté-rieures acquises par notre institution ou échangées par convention avec les services de l ‘Etat et les autres par-tenaires régionaux.La constitution et mise à jour des ba-ses de données de référence en géo-matique, conformément à la régle-mentation européenne, est un travail à réaliser régulièrement.Le personnel du Système d’Informa-

tion Géographique a également par-ticipé activement à d’autres réflexions SIG en collaboration avec divers par-tenaires afin de veiller à ce que les en-jeux agricoles soient pris en compte.Il a activement participé aux réflexions portées par CIGAL (Coopération pour l’Information Géographique en Al-sace : groupe fondé par la Région, les départements et les grandes ag-glomérations alsaciennes pour les échanges de données cartographi-ques) sur différentes thématiques (BD OCS (BD Occupation du Sol), Zone à Dominantes Humides…)

Chiffres clésAcquisition de la nouvelle orthophoto 2007 de l’IGN,

et de la BD parcellaire 2010 de l’IGN

Réalisation avec la région Alsace et les conseils géné-

raux 67 et 68 d’une donnée sur l’occupation du sol Al-

sacien (Partenariat CIGAL)

Annie DURAND - Tél. 03 89 20 97 56

AssistanteBéatrice SUTTER – Tél. 03 89 20 97 32

Responsable équipe SIGDéveloppement de l’outilFrédéric ROY – Tél. 03 89 20 98 03Réalisation des diversescartographiesCatherine BRAUER – Tél. 03 89 20 97 47 Jérémie GANTER – Tél. 03 89 20 97 09

Une équipe

Carte études périmètres de captages.

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54 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Les objectifs• Accompagner le développement des entreprises

agricoles par la formation continue

• Assurer la mission consulaire relative à l’enregistre-

ment et au développement de l’apprentissage.

• Représenter la profession auprès des établissements

agricoles

Chiffres clésFormation des non salariés

• 380 stagiaires soit 7600 heures

Accroître ses compétences,Développer l’apprentissage &Faire connaître les métiers de nos entreprises

Le contexte

Les actions

Le niveau de qualification moyen des actifs agricoles ne cesse de croître (tous les chefs d’exploitation sont titulaires d’un diplôme de niveau V (BEPA), les jeunes étant de plus en plus souvent de niveau IV ou supérieur (bac Pro ou BTS).L’apprentissage occupe une place croissante parmi les voix de formation. Ainsi Le Haut-Rhin accueille chaque année 300 nouveaux apprentis dans les domai-nes de l’agriculture de la viticulture, de l’horticulture, de la forêt, de l’élevage ou du paysage. L’augmentation des exigences administratives ou environnementales qui s’im-posent à l’agriculture aura été une constante de la période 2000 - 2010. Sans oublier l’enjeu lié à la traçabilité. Durant cette période, l’évolution des techni-ques s’est poursuivie et les besoins en compétence des entreprises se sont ren-forcés. La formation continue reste l’un des meilleurs moyens pour répondre aux be-soins d’accroissement de qualification des actifs agricoles salariés et non salariés des exploitations.Le dynamisme de l’activité économique alsacienne a entraîné des tensions sur le marché du travail au début des années 2000, et le développement d’offres de formation toujours plus attractives pour les jeunes et leur famille. Dans ce concert promotionnel, les formations de l’enseignement agricole peinent à se faire connaître. En particulier elles pâtissent auprès du grand public d’une image de formations exclusivement destinées à préparer aux métiers de la production, métiers considérés eux même comme pénibles et peu valorisants.

Accroître ses compétencesLa formation continue est l’outil par excellence pour l’acquisition de com-pétences. Au milieu des années 1990 la profession agricole a décidé en ac-cord avec le CFPPA de Rouffach que les formations préparant aux Brevets Professionnels Agricoles seraient pro-posées exclusivement par ce dernier. Dès 1999 c’était chose faite, et le ser-vice formation de la Chambre d’Agri-culture du Haut-Rhin s’est consacré prioritairement sur les formations courtes (2 à 10 jours) afin de répondre aux besoins de qualification des actifs en place.• aider les jeunes à se préparer à leur

métier de chef d’entreprise• contribuer à la formation des futurs

responsables professionnels• permettre aux exploitations de ré-

pondre à leurs obligations régle-mentaires,

• accompagner les agriculteurs enga-gés dans des démarches environne-mentales

La liste est longue des thèmes des actions de formation proposés et réalisées par le service formation, de même que la liste est longue de ceux

qui ont suivi l’une ou l’autre de ces formations. Quelques souvenirs simplement pour illustrer la façon dont la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin conçoit son rôle en matière de formation continue:• être à 5h00 du matin en fin de semai-ne sur les quais de déchargement de quelques hypermarchés d’une grande antenne de distribution régionale, c’est mesurer concrètement les exigences requises pour travailler avec la grande distribution lorsqu’on est un petit pro-ducteur ;

• dressage de chien de troupeau : une formation moderne à une technique moderne pour conduire son trou-peau, particulièrement en zone de montagne ;

• participer au «concours de taille» à l’issue du stage «taille de la vigne» animé par les conseillers viticoles. Quelle meilleure façon pour un sala-rié viticole de démontrer son savoir faire ? réponse : terminer parmi les 3 premiers du concours qui réuni aussi des viticulteurs, jeunes et moins jeu-nes ;

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Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 55

Chiffres clésFormation des salariés

• 100 salariés soit 1900 heures

Développer l’apprentissage

• suivre un stage «méthodes alterna-tives de lutte contre le parasitisme» avec un vétérinaire venu spécifique-ment de Belgique, ou participer à un stage de «transformation fromagère» animé par le conseiller montagne et l’ENIL de Mamirolles : des solutions pratiques pour un éleveur bio, ou un producteur de Munster Fermier pour répondre à ses préoccupations quoti-diennes.

Les exemples viennent à l’esprit de chacun d’entre vous. Le service for-mation s’efforce de répondre aux besoins de tous : formation des chefs d’exploitations, des jeunes candidats à l’installation, mais aussi des salariés agricoles. En effet depuis plus de 20 ans maintenant, le service formation propose des formations à l’attention des salariés, en particulier dans le do-maine de la viticulture.Une formation particulière : l’école

des cadres : plus longue que les autres, (35 jours répartis sur 2 hivers, elles s’adresse aux jeunes agriculteurs récemment installés (ou en cours d’installation, mais ayant terminé leur formation initiale). D’un niveau élevé, elle réuni des groupes de 12 à 15 participants titulaires au minimum d’un bac, mais plus souvent d’un BTS voir d’un diplôme d’ingénieur. Les contenus et les intervenants sont en rapport avec son objectif : former les futurs responsables agricoles de de-main. Ainsi, des personnalités issues des universités, des coopératives, mais aussi du monde du spectacle in-tervienne dans cette formation dont le maître mot est «curiosité intellec-tuelle et sens de l’actualité». De nom-breuses coopératives ne s’y sont pas trompées qui soutiennent financière-ment la participation de leurs jeunes coopérateurs.

Historiquement, la Chambre d’Agri-culture du Haut-Rhin s’est préoccu-pée de l’apprentissage dès la création du CFA de Rouffach, premier des deux CFA agricoles d’Alsace. Jusqu’en 2006, le service formation a rempli essentiel-lement des missions de promotion et de développement de l’appren-tissage, depuis le 1er juillet, l’état a transféré les compétences relatives à l’enregistrement des contrats» et depuis cette date, le service forma-tion procède aux formalités liées à cet enregistrement : • Information des familles, des ap-prentis, et des employeurs. Entre 2000 et 2006, toutes les nouvelles entreprises accueillant ou souhaitant accueillir un apprenti ont reçu la visite d’un «conseiller apprentissage» du service formation, soit près de 300 vi-sites dans notre département. Dans le même esprit, la chambre d’agriculture participe depuis 2004 aux «journées portes ouvertes» et aux «journées employeurs» organisées par le CFA de Rouffach afin de mieux répondre aux besoins d’information des entre-

prises et des familles. Tout au long de l’année, les maîtres d’apprentissage savent que le Service Formation se tient à leur disposition pour répondre à toutes leurs demandes d’informa-tion par téléphone ou les recevoir en rendez-vous pour les situations plus complexes. • Aider à la recherche d’un apprenti ou d’une entreprise d’accueil : La chambre d’agriculture gère le fichier des maîtres d’apprentissage et trans-met sur simple demande des listes, actualisées,d’entreprises habilitées à accueillir des apprentis. Depuis 2008, ces listes sont disponibles directe-ment sur notre extranet et peuvent être téléchargées simplement. Les stage «découverte d’un mé-tier» : la mise en place des conven-tions de stage découverte d’un métier en 1992 répondait à la même préoc-cupation. Depuis 2003, le service for-mation de la chambre d’agriculture du Haut-Rhin gère pour les conven-tions de stage découverte des métiers pour les deux chambre d’agriculture alsaciennes, et a validé plus de 250 convention par an. Près de1800 sta-ges découvertes ont ainsi pu être réa-lisés par des jeunes désireux de réali-ser une formation par apprentissage dans une entreprise agricole, viticole, horticole ou du paysage. Notons à ce propos que le secteur du paysage, est le premier secteur d’activité forma-teur et employeur d’apprentis avec en moyenne près d’un apprentis sur deux durant les 10 dernières années.• Un apprentissage de qualité : le taux de réussite aux examens des apprentis

agricoles est très souvent supérieur à celui des élèves issus des formations scolaires, et les CFA agricoles alsaciens forment près d’un futur diplômé sur deux. Cela ne serait pas possible na-turellement sans des formations de qualité, mais aussi sans un engage-ment fort des entreprises dans cette démarche vers la qualité: ainsi dès 2004 la Chambre d’agriculture a créé et mis en œuvre un «Label qualité ap-prentissage» destiné à mettre en va-leur les entreprises ayant une démar-che spécifique d’accueil et de suivi de leurs apprentis, et qui obtiennent ainsi des résultats supérieurs aux examens. En outre, ces entreprises s’engagent à faire participer tous leurs maîtres d’ap-prentissage aux formation «Maîtres d’apprentissage» organisées chaque année par le Service Formation. • Depuis 2007, la chambre d’agricul-ture procède à l’enregistrement des contrats d’apprentissage du secteur agricole, et s’évertue à simplifier les démarches des entreprises à ce pro-pos. Le dispositif de «fiche pré-con-trat d’apprentissage», inauguré dès la campagne 2008, permet à la Chambre d’Agriculture d’établir, au nom des en-treprises, les contrats définitifs sans ris-que d’erreur. Grâce à cette disposition, les contrats «mal remplis» sont deve-nus l’exception. Actuellement, le servi-ce formation travaille sur la possibilité de «dématérialisation» des contrats, qui devrait permettre, à échéance de quelques années de supprimer tous les «éléments papier» et simplifier en-core les aspects administratifs liés à l’embauche d’apprentis.

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56 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Chiffres clésL’apprentissage dans le Haut-Rhin :

• 300 entreprises accueillant des apprentis, 450 maî-

tres d’apprentissage.

• 620 contrats d’apprentissage en cours en agriculture,

paysage ou secteur équestre.

• 50 % des apprentis sont dans le secteur du paysage.

Chiffres clés6 salons et forums

Forum Agriculture à Châtenois

Orientoscope à Mulhouse

Journée des carrières à Mulhouse

Salon régional de la formation et de l’emploi à Colmar

Forum découverte des métiers à Sélestat

Forum de l’emploi à Altkirch

Nos partenairesLe Fonds d’Assurance Formation VIVEA

Le Conseil Régional Alsace

Le Fonds d’Assurance Formation FAFSEA

La Caisse Assurance Accidents Agricole

Le Fonds Social Européen

L’APECITA et Pôle Emploi

Promouvoir les métiers de nos entreprises

Faire connaître les métiers de nos entreprises

Les métiers de l’agriculture évoluent sans cesse et nécessitent toujours plus de compétences. Ce qui est vrai pour les chefs d’entreprises l’est aussi pour le personnel salarié. Les entreprises horticoles, viticoles, et du paysage qui ont fréquemment recours au salariat, ont, les premières, compris la néces-sité «d’attirer des jeunes de valeurs» vers leurs métiers. Devant l’allonge-ment de la durée des études, de l’aug-mentation du niveau de qualification des jeunes de plus en plus souvent ti-tulaires d’un diplôme, l’enseignement agricole a fait évoluer son offre de for-mation vers des formations qualifian-tes plus élevées elles aussi. L’image des métiers de l’agriculture n’a pas toujours suivi cette évolution dans l’esprit des jeunes et de leur famille. En outre ces jeunes, issus de milieux de plus en plus éloignés de l’agricul-ture, ont une représentation souvent fausse des métiers de l’agriculture et trop souvent négative. Avec les ac-teurs professionnels des différentes branches, le service formation s’est at-taché à promouvoir une vision et une

connaissance réalistes des métiers de l’agriculture : Le Salon Régional Formation Emploi de COLMAR : 200 mètres carrés, aménagés chaque année depuis 1986 ( !) «dans les règles de l’art» par les élèves du Lycée du Pflixbourg ou les apprentis du CFA de Rouffach, à l’occasion du Salon for-mation au parc expo de Colmar : l’agri-culture «tient son rang» et se fait remar-quer à l’occasion de cette manifestation majeure de l’orientation et des métiers en centre Alsace, fréquentée par plus de 20 000 visiteurs en 2 jours chaque 3ème samedi de janvier ;Le réseau des «correspondants col-lèges», lancé en 2003, est une action phare de la promotion des métiers de l’agriculture et du paysage par la chambre d’agriculture : 53 profession-nels sont les correspondants des 76 collèges publics et privés du dépar-tement. Ils participent à l’ensemble des manifestations organisées par ces collèges pour informer les élèves et leur famille concernant les métiers et filières de formation préparant à ces métiers.

Emmanuel MOLARD - 03 89 20 97 50

Formation continue des agriculteurs :Référent Alsace : Jean Paul RINGEISENBas-Rhin : Sébastien LIBBRECHTHaut-Rhin : Jean Paul RINGEISEN

Apprentissage :Référente Alsace : Florence COCHONBas-Rhin : Valérie HERBERT

Une équipeHaut-Rhin : Florence COCHON – Hum-bert VALLIER

Promotion des métiers et orientation :Référente Alsace : Valérie HERBERTBas-Rhin : Valérie HERBERTHaut-Rhin : Humbert VALLIER

Ecole des cadres :Bas-Rhin : Valérie HERBERTHaut-Rhin : Jean Paul RINGEISEN

La Chambre d’Agriculture a adhéré à l’Orientoscope, initié et mis en place par la CCI Sud Alsace Mulhouse.Conception originale de découverte des métiers, dont ceux du vivant :Métiers de l’agriculture, du paysage

et plus largement des I.A.A. . sur un même site tout au long de l’année, de manière alternative avec les métiers de l’industrie et du tertiaire.

www.orientoscope.fr

Page 57: dessine le futur

Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités - 57

Les objectifs• Promouvoir l’utilisation des outils informatiques par

le conseil, la formation et l’accompagnement.

• Proposer des outils informatiques qui soient cohé-

rents avec les demandes des agriculteurs en matière

d’efficacité et de simplification.

• Soutenir les agriculteurs dans leurs nouvelles obliga-

tions administratives.

• Diversifier nos moyens de communication vers nos

mandants et le grand public.

• Faciliter le partage d’informations et de données et

inciter à une gestion collective pour accroître les per-

formances techniques et les rendre accessibles au

plus grand nombre.

Chiffres clés• 100 personnes en Formation «Démystifier l’informa-

tique»

Plus de 1 000 conseillers ou exploitants utilisent nos

Logiciels :• Gestion technico-économique

• Observatoire viticole

• Analyses de groupe

• Agrogest, Cahier de plaine, mes parcelles

• Winviti• Plan de gestion des surfaces fourragères

• Herbier•...

Informer et Communiquer

Le contexte

Les actions

Les évolutions des contextes politiques et économiques, les progrès de la scien-ce et la croissance continue des normes réglementaires, rendent l’exploitation très vite vulnérable, si elle n’intègre pas ces changements.

Informer les agriculteurs en temps réel, dans les domaines agronomiques, zoo-techniques, économiques et juridiques et institutionnels est une mission de la Chambre d’Agriculture.

Formation aux outils informatiques

Développement de logiciels pour nos services et les agriculteurs

Maîtrise du système d’information

Depuis 2006, la Chambre d’Agricul-ture a lancé un cycle de formation appelé «Démystifier l’informatique». Il permet une approche basique, sur 4 demi-journées, de l’informatique autour des notions équipement

informatique, outils de traitement de texte, tableur et enfin Internet. Les stagiaires peuvent compléter ce cycle par une formation complé-mentaire dans chacun des domaines cités.

La Chambre d’Agriculture, forte d’une expérience de plus de 20 ans dans le développement de logiciels à desti-nation des agriculteurs, propose des outils efficaces et simplifiant le quoti-dien de ses clients.

A l’écoute des changements régle-mentaires et des demandes du ter-rain, le Service Informatique, maître de ses outils, peut proposer avec une grande réactivité, des mises à jour ré-gulières et performantes.

Au quotidien au sein de la Chambre d’Agriculture, le Service Informatique maîtrise et fait évoluer son système d’information. Les outils de gestion de la Chambre d’Agriculture et de suivi des actions, ceux de partage de la documenta-tion et de communication interne ainsi que ceux de support aux

conseillers sont totalement inter-connectés. Ils permettent une lisibilité et un par-tage cohérent des dossiers des agricul-teurs. Les possibilités de récupération d’informations provenant de nos par-tenaires et la capacité de pouvoir les traiter en interne améliorent la qualité et le délai de réponse des rendus.

Page 58: dessine le futur

58 - Chambre d’agriculture du Haut-Rhin - Bilan d’activités

Chiffres clésSite extranet CA68

AnnéeVisiteurs

2004 169

2005 341

2006 368

2007 466

2008 578

2009 867

2010 1014

Chiffres clésP.H.R. : Nb d’articles rédigés par les conseillers

2007150

2008170

2009180

2010200

Une équipe

Une équipe

Site de la chambre d’agriculture

Paysan du Haut-Rhin

Regards vers l’avenir

Classeur métiers et brochure expertises

Un nouveau site extranet de la Cham-bre d’Agriculture a été mis en service en début 2010. Resté sans modifica-tion depuis son ouverture en 2005, il a été entièrement rénové avec un nouveau graphisme plus «vif» et la volonté de renforcer sa lisibilité. Deux principes ont guidé sa refonte : accessibilité et interactivité.Accessibilité : les informations de tou-tes natures (texte, pdf, photo, vidéo) sont triées et accessibles en un ou deux clics.

http://extranet.haut-rhin.chambagri.frInteractivité : Approvisionné régu-lièrement par les conseillers de la Chambre d’Agriculture, les informa-tions accessibles dès le lendemain de leur mise en ligne sont classées par Thème et Production. Chaque visiteur peut désormais aménager sa page d’accueil de façon à sélectionner les informations qui l’intéressent le plus, l’exploitant inscrit sur le site sera re-connu et bénéficiera d’informations ciblées.

Comité de pilotage extranet :Informaticiens Joël JANOTY – 03 89 20 97 23 / Hubert LEVEQUE – 03 89 20 97 28Assistantes Valérie MEUCCI – 03 89 20 97 07 / Emma FREROT – 03 89 20 97 22

Aimé LICHTENBERGER - Dominique DELPHINEmmanuel MOLARD - Joël JANOTYet l’équipe des conseillers rédacteurs

AssistantesValérie MEUCCI – 03 89 20 97 07 / Emma FREROT – 03 89 20 97 22

Une documentation recense les dif-férentes expertises et métiers de la Chambre d’Agriculture afin de facili-

Depuis mai 2004, trois pages d’infor-mations techniques, économiques et juridiques paraissent dans le PHR

sous l’intitulé «Temps de saison» selon une maquette attractive qui facilite la lecture.

Depuis 2007, une revue semestrielle régionale présentant des grands thè-mes d’actualité a pris le relais de la revue «L’essentiel». Les 5 premiers nu-méros ont traité les thèmes suivants :• N° 1 - 1er semestre 2008Le Contrat de Projet Etat-Région - Le Document Régional de Développe-ment Rural - L’Economie et l’agricul-ture régionale• N° 2 - 1er semestre 2009 Evolution de la régionalisation des chambres d’agriculture - Erosion - Le système de conseil agricole - Les en-registrements des pratiques• N° 3 - 2ème semestre 2009Bilan de santé de la Pac - 4e pro-

gramme de la Directive Nitrates - Le nouveau parcours à l’Installation - La Filière Forêts Bois d’Alsace.• N° 4 - 2ème semestre 2010Evolution des dossiers régionaux : Terres d’avenir et Réseau d’épidémio surveillance phytosanitaire - La Filière Fruits et Légumes - Viticulture en chif-fres et conseil viticole des Chambres d’agriculture - Agriculture de monta-gne : Un enjeu stratégique pour l’amé-nagement et l’équilibre du territoire.• N° 5 - 1er semestre 2011Le Contrat d’Objectifs - L’agriculture face aux différentes contraintes envi-ronnementales

ter le relais de l’information entre les salariés et l’accès à la bonne personne ressources par l’exploitant.

Page 59: dessine le futur

Pour consulter cette brochure, visitez notre site :

http://extranet.haut-rhin.chambagri.frIdentifiant : ADH, mot de passe : adh

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Revue départementale éditée par la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin11 rue Jean Mermoz - BP 80038 - 68127 SAINTE-CROIX-EN-PLAINE

Tél. 03 89 20 97 00 - Fax 03 89 20 97 01Directeur de la publication : Aimé LICHTENBERGER

Maquette : SANEP13, rue Jean Mermoz - 68127 SAINTE-CROIX-EN-PLAINE - Tél. 03 89 20 98 50

Imprimerie : MOSER - Z.A. Rue des Alpes - 68127 NIEDERHERGHEIM - Tél. 03 89 49 44 20Dépôt légal : Mai 2011

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