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Devant l’imprévu, - redcross.ca · accompagnée à plusieurs phases du développement du programme et qui a bien voulu en réviser les contenus scientifiques. Enfin, le …

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La Société canadienne de la Croix-Rouge, 2005, tous droits réservés.

Nous encourageons les enseignants et les éducateurs à reproduire cedocument en vue de le distribuer à leurs jeunes en classe. Il est interditde reproduire la totalité ou une partie de ce document à d'autres finssans l'autorisation écrite de La Société canadienne de la Croix-Rouge.

La Société canadienne de la Croix-Rouge est enregistrée commeorganisme canadien de charité sous le numéro 0017780-11.

© La Société canadienne de la Croix-Rouge, 2005 09/2005ISBN 155104 368 8

Croix-Rouge canadienne170, rue Metcalfe, bureau 300Ottawa (Ontario) K2P 2P2Téléphone : (613) 740-1900Télécopieur : (613) 740-1911Site Internet : www.croixrouge.ca

Dans ce document, l’emploi du masculin ne comporte aucunediscrimination de sexe et contribue uniquement à alléger le texte.

This program is also available in English.

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Devant l’imprévu,soyons prêts.Volet du programme de prévention pourse préparer aux situations d’urgence destiné aux jeunes de 10-11 ans

Guide d’animation

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Remerciements

La Société canadienne de la Croix-Rouge remercie la Croix-Rouge américaine, qui lui apermis d’adapter certains concepts et activités de son programme Masters of DisastersTM.Elle tient également à exprimer sa gratitude aux bénévoles et au personnel qui ontparticipé de près ou de loin à la création de ce programme éducatif de prévention.

La Société désire remercier plus particulièrement les membres du comité pédagogiqueoriginal, de l’école primaire Notre-Dame-du-Rosaire située à Jonquière, au Québec, qui,grâce à leurs commentaires judicieux sur les contenus et approches pédagogiques, ontcontribué à la réalisation la première version du programme en 1997.

La Croix-Rouge est aussi reconnaissante envers tous ceux qui ont participé aux activitésd’évaluation et de révision et qui ont permis l’adaptation du programme pour l’ensembledu Canada, en 2001, ainsi qu’envers la Ville de Brandon, au Manitoba, qui a autorisél’utilisation du concept « Shelter-in-Place ». Merci au ministère de la Sécurité publique etde la Protection civile (SPPCC) du Canada qui a supporté le pilotage du programme dansplusieurs provinces et territoires canadiens.

La Société remercie l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC) qui l’aaccompagnée à plusieurs phases du développement du programme et qui a bien voulu enréviser les contenus scientifiques. Enfin, le support et les conseils de madame JocelyneBergeron-Éthier, responsable des activités complémentaires à la CS Marguerite Bourgeois,dans la région de Montréal, ont été précieux pour la production de la dernière mise à jourde Prévoir l’imprévisible en 2005.

Ce programme continue d’être offert

grâce à lagénérosité de :

et au parrainagepublicitaire de :

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Tabledes matières

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

• Devant l'imprévu, soyons prêts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Le but et les objectifs du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Les liens avec les programmes d’études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Les outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5L'évaluation du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

• Les orientations générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Les contenus notionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7La démarche pédagogique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

• Les activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Les activités d'un seul coup d’œil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Les objectifs des programmes d'étudesdes ministères de l'Éducation provinciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Les fiches d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

• Pour en savoir plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32

• Les catastrophes naturelles et les changements climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . .36

• Pour se préparer aux situations d’urgences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37

• D'autres idées d'activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39

Annexe 1-Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge . . .40

Annexe 2-Articles de journaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41

Annexe 3-Tableau synthèse de certaines catastrophes survenues au Canada . . . . . .45

Annexe 4-Aide-mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47

Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49

Évaluation du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50

La Croix-Rouge canadienne : en tout lieu, en tout temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52

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Introduction

La Croix-Rouge canadienne joue un rôle essentiel lors de situations d’urgence. Ellefournit de nombreux services aux personnes sinistrées afin de combler une partie de leursbesoins essentiels en alimentation, en habillement et en hébergement. Elle offreégalement des services personnels de réconfort et de premiers soins. Lors d'évacuations,elle est souvent responsable du service d’inscription et de renseignement auprès despersonnes évacuées.

La Croix-Rouge a conçu un outil pédagogique pour aider les éducateurs à traiter descatastrophes naturelles et autres situations d’urgence : Prévoir l’imprévisibleMC. C’est leseul programme d’éducation au Canada qui, tout en cadrant avec les programmesd’enseignement des provinces et territoires, traite des attitudes et vise à modifier lescomportements des gens en matière de prévention.

« Prévoir l’imprévisible s’adresse aux jeunes de 7 à 13 ans, à leurs parents ainsi qu’auxéducateurs qui œuvrent auprès d’eux. Le programme est composé de trois troussescomprenant chacune un guide d’animation et un cahier d’activités : Ça peut arriver,soyons prêts., à l’intention des 7-8 ans, Devant l’imprévu, soyons prêts., à l’intention des10-11 ans, et Pour être en sécurité, soyons prêts., à l’intention des 12-13 ans. Un cahierd’activités est également disponible à l’intention des parents : Ensemble, prévoyonsl’imprévisible.

Le présent guide d’animation est destiné aux éducateurs appelés à intervenir auprès desjeunes de 10-11 ans. Il fait partie d’un ensemble d’outils didactiques produits dans le cadrede ce programme de prévention.

Ce guide se divise en quatre parties. La première partie décrit globalement le programmede prévention. La deuxième partie précise les contenus notionnels et la démarchepédagogique privilégiés. La troisième partie présente les activités correspondant auxfiches du cahier d'activités destiné au jeune alors que la quatrième partie fournit desrenseignements complémentaires utiles dans la mise en œuvre de ce programme deprévention.

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Devant l'imprévu,soyons prêts.Le but et les objectifs du programmeLe volet du programme de prévention destiné auxjeunes de 10-11 ans vise à les outiller face à dessituations inattendues qui peuvent survenir dans leurvie quotidienne.

Plus précisément, les jeunes sont amenés à :

• Connaître des catastrophes naturelles ou causées par l’activité humaine et susceptibles de se produire dans leur milieu;

• Se familiariser avec les changements climatiques et leur rôle dans la hausse de la fréquence descatastrophes naturelles;

• Connaître des actions à poser pour mieux se préparer en cas d’urgence;

• Connaître les attitudes et comportements à adopter en situation d’urgence;

• Se familiariser avec le plan d’évacuation de l’école;• Se familiariser avec des besoins et sentiments

pouvant être ressentis à la suite de certainessituations d’urgence.

Les liens avec les programmes d’étudesDans un contexte où les enseignants ont plusieursprogrammes d’études à enseigner et doivent tenircompte d’une grande quantité d’objectifs pédagogiquesà atteindre, le présent programme de prévention est liéaux contenus et aux objectifs de certains programmesd’études provinciaux et territoriaux. Il constitue doncun complément aux activités d’enseignement etd’apprentissage réalisées en classe. Le deuxième voletdu programme, Devant l’imprévu, soyons prêts., permetd’atteindre certains objectifs des programmesd’Éducation physique et à la santé, de Sciences ettechnologie et d’Études sociales.

Le tableau des pages 10 et 11 présente les liens entrechacune des activités du programme et les objectifs desprogrammes d’études des différents ministères del’Éducation. L’éducateur pourra en faire la lecture enutilisant les codes suivants :

• Éducation physique et à la santé (É.P.S.)• Études sociales (É.S.) • Sciences et technologie (S.T.)• Géographie (G.)• Pour le Québec : compétences transversales (C.T.),

domaines généraux de formations (D.G.F.),géographie, histoire et éducation à la citoyenneté (G.H.É.C.) et Enseignement moral (E.M.)

Les outilsCe volet du programme de prévention comprend sixoutils didactiques et de communication, soit :

• Un guide d’animationLe guide d’animation est destiné aux éducateurs. Ilfournit de l’information permettant d’accompagner plusjudicieusement les jeunes dans leur démarched’apprentissage et d’utiliser adéquatement les différentsoutils didactiques et de communication prévus auprogramme de prévention.

Le guide d’animation comprend également des clés decorrection qui permettent aux éducateurs de vérifier lesréponses des jeunes. L’éducateur peut reproduire les fichesdu cahier d sur des transparents et les projeter sur un murde la classe pour faciliter la correction.

• Un cahier d’activitésLe cahier d’activités est destiné aux jeunes. Il facilitel’acquisition de connaissances ainsi que le développementd’attitudes et d’habiletés par la lecture de textesinformatifs, la consignation d’observations ou de résultatsde recherche, la réponse à des questions, la réalisation dejeux (dont certains sont interactifs), l’utilisationd'Internet, etc. Il assure en quelque sorte unepermanence de l’information tout en étant un outil deréférence pour les jeunes. Plusieurs des fichesd’activités du cahier destiné aux jeunes peuvent être

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réalisées avec l’aide des parents. Ces fiches d’activités,identifiées par le symbole ,

ont été modifiées pour en faire des activités deprévention à l’intention des familles et elles forment uncahier spécial disponible sur le site Internet de laCroix-Rouge à l’adresse suivante :www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible.

Le cahier d’activités a été conçu sous la forme d’unebanque d’activités parmi lesquelles l’éducateur peutchoisir celles qui conviennent le mieux au groupe departicipants. Ces activités peuvent se réaliser dans lecadre de journées ou de demi-journées thématiques ouencore s'intégrer à la planification hebdomadaire. Ellespeuvent se faire en lien avec les autres activités ouindépendamment les unes des autres. À cet effet, voiciquelques idées d’association d’activités qui permettent unapprentissage complet et progressif chez le jeune :

Activité 2 + Activité 3, 4, 5, 6, 7 ou 8 + Activité 18Activité 9 + Activité 10, 11, 12, 13, 14 ou 15 + Activité 17Activité 9 + Activité 16 + Activité 17 ou 19Activité 13 + Activité 14

• Un aide-mémoire, un cahier d’activités et un certificatde participation pour les parents et leurs jeunes L’aide-mémoire est destiné aux parents. Il constitue unoutil de référence et de mise en situation. Ilaccompagne le cahier d’activités qui propose desactivités de prévention pour toute la famille à faire à lamaison. L’aide-mémoire et le cahier d’activités sontdisponibles sur le site Internet de la Croix-Rougecanadienne (www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible)dans la section du matériel éducatif destiné auxparents. Ils peuvent être imprimés ou consultés àl’écran.

Un certificat de participation se trouve à la fin du cahierd’activités à l’intention des familles. Il peut êtrecomplété par les parents et leurs jeunes dès qu’ils aurontréalisé l’ensemble des activités proposées dans le cahier.

• Un document vidéoLe document vidéo est utilisé comme élément de miseen situation dans certaines activités. Il pique lacuriosité, stimule l’intérêt, facilite l’émergence dequestions et incite à la discussion de groupeainsi qu’aux échanges. Il est disponible sur lesite Internet de la Croix-Rouge canadienne(www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible) dans lasection du matériel éducatif destiné aux éducateurs.Ces derniers devraient encourager les participants à levisionner avec leur famille.

• Une afficheL’affiche peut être consultée ou téléchargée surle site Internet de la Croix-Rouge canadienne(www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible) dans lasection du matériel éducatif destiné aux éducateurs.L'affiche sera placée sur les murs de l'école. Ellesensibilisera les jeunes à la nécessité de se préparer auxsituations d'urgence. Elle pourra également êtreutilisée comme élément déclencheur dans le cadre duprogramme de prévention. Pour se procurer une affichequi sera placée sur les murs de l’école, communiquezavec le bureau de la Croix-Rouge de votre localité.

L’évaluation du programmeUn formulaire d’évaluation est disponible à la fin de ceguide d’animation et sur le site Internet de la Croix-Rougecanadienne (www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible)dans la section du matériel éducatif destiné auxéducateurs, afin que l’enseignant ou l’animateur puissecommenter le programme. Les jeunes peuvent égalementdonner leur avis sur le programme en rédigeant une lettrecollective à l’intention de la Croix-Rouge.

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Les orientationsgénéralesLes contenus notionnelsÀ travers l’ensemble du programme de prévention, lescontenus sont étudiés selon une progression quirespecte les caractéristiques des différentes clientèlesvisées. Ainsi, les jeunes de 7-8 ans et de 10-11 ans sontconfrontés à des situations inattendues, simples et àl'échelle locale. Les jeunes de 12-13 ans, quant à eux,ont à se familiariser avec des situations plus complexeset à l’échelle internationale.

En outre, dans le volet destiné aux jeunes de 10-11 ans,les activités portent sur les éléments de contenusuivants :

Croix-Rouge – catastrophe naturelle ou d’une autrenature – tremblement de terre – tornade – orageélectrique – inondation – feu de forêt – ouragan –verglas – glissement de terrain - changementsclimatiques et catastrophes naturelles – accidentstechnologiques – fuite de produits toxiques –préparation – situation d’urgence – évacuation – pland’évacuation – appel d’urgence – attitude –comportement – besoin – sentiment.

Les jeunes se familiarisent d’abord avec les principalescatastrophes naturelles ou causées par l’activitéhumaine et susceptibles d’arriver au Canada et dansleur milieu. Ensuite, après avoir abordé leschangements climatiques et leur impact sur lescatastrophes naturelles, les participants sontsensibilisés aux accidents technologiques et auxpréparatifs à réaliser pour agir efficacement ensituation d’urgence. Ils identifient les attitudes etcomportements à adopter pendant une catastrophenaturelle ainsi que les sentiments et besoins quipeuvent en découler. Ils prennent finalementconscience du rôle qu'ils peuvent avoir à jouer lorsd'une situation d'urgence.

La démarche pédagogiqueDans chaque activitéChaque activité rattachée à ce premier volet duprogramme de prévention est conçue selon les troisétapes de la démarche pédagogique, soit la mise ensituation, la recherche et l’objectivation.

• La mise en situation Au cours de cette première étape, les jeunesse familiarisent avec les contenus et objectifsd’apprentissage liés à l’activité. L’enseignantles rend signifiants en les reliant à leur vécu,à leurs acquis antérieurs et à leursconnaissances préalables.

• La rechercheAu cours de la deuxième étape, les jeuness’approprient les contenus de l’activité grâce àdes stratégies pédagogiques diversifiées etadaptées. Ils procèdent à la collecte de donnéesainsi qu’à l’organisation et à la consignationd’information.

• L’objectivationAu cours de cette dernière étape, les jeunesfont un retour sur l’ensemble de l’activité. Ilssynthétisent les apprentissages réalisés, lesconfrontent à leurs conceptions initiales et enévaluent le degré de réussite.

Dans chaque voletDans chaque volet du programme de prévention, lesactivités sont de trois types et correspondent aux troisétapes de la démarche pédagogique :• le questionnement lié à la mise en situation;• la recherche;• la synthèse et le retour sur les apprentissages réalisés.

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Les activitésd’un seul coup d’œil

Fiche Type Objectif Moyen Modalité de Habiletés Durée d’activité réalisation intellectuelles

et techniques

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Expliquer les principes fondamentauxde la Croix-Rouge et l’utilisation de sonemblème.

Distinguer quelques catastrophesnaturelles survenues au Québec.

Reconnaître la définition de différentescatastrophes naturelles ou d’une autrenature.

Situer certaines catastrophes naturellessur une carte du Canada.

Situer certaines catastrophes naturellessur une ligne du temps.

Connaître des catastrophes naturellessurvenues par le passé.

Identifier les risques de catastrophesnaturelles dans son milieu.

Expliquer la relation entre lescatastrophes naturelles et leschangements climatiques.

Résumer les étapes d’une bonnepréparation avant une situationd’urgence.

Choix de réponses etcasse-tête.

Analyse d’articles dejournaux.

Activité d’association.

Activité de localisation surune carte.

Activité de localisation surune ligne du temps.

Enquête.

Activité d’association.

Écoute d’une vidéo,repérage sur une carte,lecture et jeux interactifs.

Visionnement d’un docu-ment vidéo dans Internet/ questions portant sur ledocument vidéo.

Par équipede deux

Par équipede deux

Individuelleou en équipe

Individuelleou en équipe

Individuelleou en équipe

Par équipede deux etindividuelle

Par équipede quatre

Par équipede deux

Individuelleou avecl’aide desparents

Analyser etsynthétiser.

Identifier et établirdes relations.

Identifier et établirdes relations.

Identifier et situer.

Identifier et situer.

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Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

Identifier et établirdes relations.

Les activités identifiées par ce symbole peuvent être réalisées avec l’aide des parents.Elles ont aussi été modifiées pour en faire des activités de prévention en famille etforment un cahier spécial disponible sur le site Internet de la Croix-Rouge à l’adressesuivante : www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible. L’éducateur est invité à référer lesparents au matériel éducatif qui leur est destiné sur le site Internet de la Croix-Rouge.

Les activités identifiées par ce symbole indiquent que l’éducateur a accès à desressources Internet pour mener son activité.

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Les activitésd’un seul coup d’œil

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Préparer une liste d’articles essentielsen cas d’urgence.

S’habiliter à faire un appel d’urgence.

Se familiariser avec le pland’évacuation de l’école.

Décrire les risques d’accidentstechnologiques.

Décrire les fuites de produits toxiques.

Représenter les attitudes et lescomportements à adopter lors d’uneinondation, d’un tremblement deterre, d’un orage électrique et d’unetornade.

Décrire les sentiments et besoinsressentis suite à une catastrophenaturelle.

Décrire son implication et le rôle àtenir lors d’une situation d’urgence.

Réviser les contenus notionnelsportant sur les catastrophes naturelles.

Réviser les attitudes et lescomportements à adopter en cas decatastrophe naturelle.

Aide-mémoire àcompléter.

Simulation.

Repérage sur un plan etquestions à répondre.

Repérage sur uneillustration et questions àrépondre.

Questionsà répondre.

Mimes.

Mots entrecroisés.

Mises en situation.

Texte troué à compléter.

Texte troué à compléter.

Individuelleou avecl’aide desparents

Par équipede deux ouavec l’aidedes parents

Par équipede deux

Par équipede deux

Individuelleou avecl’aide desparents

Par équipede quatre àcinq

Par équipede deux

Individuelleou avecl’aide desparents

Individuelle

Individuelle

Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

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Identifier et établirdes relations.

Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

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Identifier, établirdes relations etsynthétiser.

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:ter

re,

récit

s et h

istoi

res

S.T.,

5eSc

ienc

es d

e la

Terre

et d

e l’e

spac

eS.T

.,7e

Scie

nces

de

la Te

rreet

de

l’esp

ace

É.S.,

Mod

ule

4 No

tre p

eupl

e hi

eret

auj

ourd

’hui

É.S.,

Mod

ule

5 No

tre p

ays e

tno

tre p

eupl

e

4 –

Où su

is-je

surv

enue

?É.

S.,6e

Les g

ens,

les l

ieux

et l’

envi

ronn

emen

tC.

T.Co

mm

unica

tion

D.G.

F.En

viro

nnem

ent e

tco

nsom

mat

ion

G.H.

É.C.

Chan

gem

ent,

trans

form

a-tio

ns,é

véne

men

ts m

arqu

ants

;lo

calis

atio

n d’

un li

eu

G.,7

eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

S.T.,

5eSy

stèm

es d

e la

Terre

et d

e l’e

spac

e

É.S.,

6eLe

Can

ada,

un p

ays d

ech

ange

men

tsÉ.

S.,4e

et 5

e ,Uni

té 1

Iden

tité

S.T.,

4ePr

évisi

ons m

étéo

rolo

giqu

esÉ.

S.,4e

L’Alb

erta

:te

rre,

hist

oire

et r

écits

S.T

.,5e

Le C

anad

a :t

erre

,ré

cits e

t hist

oire

s

É.S.,

4eEn

viro

nnem

ent

É.S.,

Mod

ule

4 No

tre p

eupl

e hi

eret

auj

ourd

’hui

É.S.,

Mod

ule

5 No

tre p

ays e

tno

tre p

eupl

e

5 –

Quan

d su

is-je

surv

enue

?É.

S.,6e

Les g

ens,

les l

ieux

et l’

envi

ronn

emen

tC.

T.Co

mm

unica

tion

D.G.

F.En

viro

nnem

ent e

tco

nsom

mat

ion

G.H.

É.C.

Chan

gem

ent,

trans

form

a-tio

ns,é

véne

men

ts m

arqu

ants

;lo

calis

atio

n su

r la

ligne

du

tem

ps

G.,7

eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.S.,

6eLe

Can

ada,

un p

ays d

ech

ange

men

tsS.T

.,4e

Prév

ision

s mét

éoro

logi

ques

É.S.,

4eL’A

lber

ta :

terre

,hi

stoi

re e

t réc

itsÉ.

S.,4e

Envi

ronn

emen

t É.

S.,M

odul

e 4

Notre

peu

ple

hier

et a

ujou

rd’h

uiÉ.

S.,M

odul

e 5

Notre

pay

s et

notre

peu

ple

6 –

Qu’e

st-il

arri

vépa

r le

pass

é?É.

S.,6e

Les g

ens,

les l

ieux

et

l’env

ironn

emen

tC.

T.Co

mm

unica

tion

D.G.

F.En

viro

nnem

ent e

tco

nsom

mat

ion

G.H.

É.C.

Chan

gem

ent,

trans

form

a-tio

ns,é

véne

men

ts m

arqu

ants

S.T.,

5eSy

stèm

es d

e la

Terre

et d

e l’e

spac

eG.

,7eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.S.,

6eLe

Can

ada,

un p

ays d

ech

ange

men

tsÉ.

S.,4e ,U

nité

1 Id

entit

éS.T

.,4e

Prév

ision

s mét

éoro

logi

ques

É.S.,

4eL’A

lber

ta :

terre

,hi

stoi

re e

t réc

itsÉ.

S.,4e

Envi

ronn

emen

tS.T

.,5e

Scie

nces

de

la Te

rreet

de

l’esp

ace

S.T.,

7eSc

ienc

es d

e la

Terre

et d

e l’e

spac

e

É.S.,

Mod

ule

5 No

tre p

ays e

tno

tre p

eupl

e

7 –

Que

peut

-il a

rrive

rda

ns m

on m

ilieu

?É.

S.,6e

Les g

ens,

les l

ieux

et l’

envi

ronn

emen

t É.

P.S.,

4e ,5eet

6e

Impo

rtanc

e de

s règ

les e

tde

s pro

cédu

res d

e sé

curit

é;Pr

otec

tion

de so

i,de

sa fa

mill

e et

de sa

com

mun

auté

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reS.T

.La

Terre

et l

’Esp

ace

–ph

énom

ènes

nat

urel

s et

syst

èmes

mét

éoro

logi

ques

É.P.S

.,5e

Sant

éS.T

.,5e

Syst

èmes

de

la Te

rreet

de

l’esp

ace

G.,7

eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.S.,

6eLe

Can

ada,

un p

ays d

ech

ange

men

tsÉ.

S.,4e ,U

nité

1 Id

entit

éS.T

.,4e

Prév

ision

s mét

éoro

logi

ques

É.P.S

.,7e

Sant

é pe

rson

nelle

,Sé

curit

é et

resp

onsa

bilit

éÉ.

P.S.,

5eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

8 –

Qu’e

st-c

e qu

ipo

urra

it ar

river

au

Cana

da?

É.S.,

6eLe

s gen

s,le

s lie

ux e

tl’e

nviro

nnem

ent

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eIm

porta

nce

des r

ègle

s et d

es p

rocé

dure

s de

sécu

rité;

Prot

ectio

n de

soi,

de sa

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ille

et d

e sa

com

mun

auté

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

re,

Envi

ronn

emen

t et c

onso

mm

atio

nG.

H.É.

C.Ca

ract

érist

ique

s du

terri

toire

– cl

imat

S.T.L

a Te

rre e

t l’E

spac

e –

Syst

èmes

mét

éoro

logi

ques

et c

limat

sE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éS.T

.,5e

Syst

èmes

de

la Te

rreet

de

l’esp

ace

G.,7

eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

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ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.S.,

6eLe

Can

ada,

un p

ays d

ech

ange

men

tsS.T

.,5e

Le te

mps

qu’

il fa

itS.T

.,5e

Syst

èmes

de

la Te

rre e

tde

l’es

pace

G.,7

eLe

s que

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nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.S.,

4e ,Uni

té 1

Iden

tité

S.T.,

4ePr

évisi

ons m

étéo

rolo

giqu

esÉ.

P.S.,

4eet

7eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e

Inte

ract

ions

S.T.,

Suje

t D S

urve

illan

ce m

étéo

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.S.,

4eet

5eEn

viro

nnem

entS

.T.,

5eet

7eSc

ienc

es d

e la

Terre

et

de l’

espa

ce

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

9 –

Com

men

t me

prép

arer

à la

mai

son?

É.P.S

.,4e

Impo

rtanc

e de

s règ

les

et d

es p

rocé

dure

s de

sécu

rité;

Prot

ectio

n de

soi,

de sa

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et d

e sa

com

mun

auté

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

S.,5e

Le p

atrim

oine

et l

acit

oyen

neté

cana

dien

neG.

,7eLe

s que

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nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.P.S

.,4e

et 5

eSé

curit

é É.

P.S.,

4e ,5eet

6eGe

stio

npe

rson

nelle

et r

elat

ions

hum

aine

s

É.P.S

.,6e

Sécu

rité

et p

réve

ntio

nde

s acc

iden

tsÉ.

P.S.,

4eet

5eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

10 –

Qu’

est-c

e qu

ipo

urra

it m

’être

util

e?É.

P.S.,

4eIm

porta

nce

des r

ègle

set

des

pro

cédu

res d

e sé

curit

é;Pr

otec

tion

de so

i,de

sa fa

mill

e et

de

saco

mm

unau

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

S.,5e

Le p

atrim

oine

et l

acit

oyen

neté

cana

dien

neG.

,7eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.P.S

.,4e

et 5

eSé

curit

éÉ.

P.S.,

4e ,5eet

6eGe

stio

npe

rson

nelle

et r

elat

ions

hum

aine

s

É.P.S

.,6e

Sécu

rité

et p

réve

ntio

nde

s acc

iden

tsÉ.

P.S.,

4eet

5eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

11

Les

obje

ctif

s de

s pr

ogra

mm

es d

’étu

des

des

min

istè

res

de l’

Édu

cati

on p

rovi

ncia

ux

Fich

ed'

activ

ité

Nouv

elle

-Éco

sse,

Nouv

eau-

Brun

swick

,Î.P

.E.,T

erre

-Neu

ve e

tLa

brad

or

Québ

ecOn

tario

Man

itoba

Sask

atch

ewan

Albe

rtaCo

lom

bie-

Brita

nniq

ueTN

O

11 –

Que

doi

s-je

dire

au té

léph

one?

É.P.S

.,4e

Impo

rtanc

e de

s règ

les

et d

es p

rocé

dure

s de

sécu

rité;

Prot

ectio

n de

soi,

de sa

fam

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et d

e sa

com

mun

auté

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

S.,5e

Le p

atrim

oine

et l

acit

oyen

neté

cana

dien

neG.

,7eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.P.S

.,4e

et 5

eSé

curit

éÉ.

P.S.,

4e ,5eet

6eGe

stio

npe

rson

nelle

et r

elat

ions

hum

aine

s

É.P.S

.,6e

Sécu

rité

et p

réve

ntio

nde

s acc

iden

tsÉ.

P.S.,

4eet

5eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

12 –

Pou

r éva

cuer

l’éco

le e

n to

ute

sécu

rité

É.P.S

.,5e

Impo

rtanc

e de

s règ

les

et d

es p

rocé

dure

s de

sécu

rité;

Prot

ectio

n de

soi,

de sa

fam

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et d

e sa

com

mun

auté

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

S.,5e

Le p

atrim

oine

et l

acit

oyen

neté

cana

dien

neG.

,7eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

ues e

t l’e

xplo

itatio

n de

sre

ssou

rces

nat

urel

les

É.P.S

.,4e

et 5

eSé

curit

éÉ.

P.S.,

4e ,5eet

6eGe

stio

npe

rson

nelle

et r

elat

ions

hum

aine

s

É.P.S

.,6e

Sécu

rité

et p

réve

ntio

nde

s acc

iden

tsÉ.

P.S.,

4eet

5eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.P.S

.,4e

et 5

eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Bi

en-ê

tre m

enta

l

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

13 –

Qu’

est-c

e qu

ipo

urra

it ar

river

?É.

S.,6e

Inte

rdép

enda

nce,

Les g

ens,

les

lieux

et l

’env

ironn

emen

tÉ.

P.S.,

4e ,5eet

6e

Impo

rtanc

e de

s règ

les e

t des

proc

édur

es d

e sé

curit

é;Pr

otec

tion

de so

i,de

sa fa

mill

eet

de

sa co

mm

unau

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

P.S.,

5eSé

curit

éÉ.

P.S.,

5eet

6eGe

stio

npe

rson

nelle

et r

elat

ions

hum

aine

s

É.P.S

.,6e

Sécu

rité

et p

réve

ntio

nde

s acc

iden

tsÉ.

P.S.,

4eet

5eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.S.,

4eet

5eEn

viro

nnem

ent

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

14 –

Ma

mai

son,

mon

abr

i.É.

P.S.,

4eet

5eIm

porta

nce

des

règl

es e

t des

pro

cédu

res d

esé

curit

é;Pr

otec

tion

de so

i,de

safa

mill

e et

de

sa co

mm

unau

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

bie

n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

P.S.,

5eSé

curit

éÉ.

P.S.,

5eet

6eGe

stio

n pe

rson

nelle

et

rela

tions

hum

aine

s

É.P.S

.,6e

Sécu

rité

et p

réve

ntio

nde

s acc

iden

tsÉ.

P.S.,

4eet

5eSa

nté

pers

onne

lle,

Sécu

rité

et re

spon

sabi

lité

É.P.S

.,4e ,5

eet

6eÉp

anou

issem

ent

pers

onne

l,Sé

curit

é et

pré

vent

ion

des b

less

ures

É.S.,

4eet

5eEn

viro

nnem

ent

É.P.S

.,5e

Sécu

rité

etpr

emie

rs so

ins

15 –

Que

ls so

nt le

sbo

ns co

mpo

rtem

ents

à ad

opte

r?

É.P.S

.,4e

et 5

eIm

porta

nce

des

règl

es e

t des

pro

cédu

res d

esé

curit

é;Pr

otec

tion

de so

i,de

safa

mill

e et

de

sa co

mm

unau

C.T.

Com

mun

icatio

nD.

G.F.

Sant

é et

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n-êt

reE.

M.R

espo

nsab

ilité

É.P.S

.,5e

Sant

éÉ.

S.,5e

Le p

atrim

oine

et l

acit

oyen

neté

cana

dien

neG.

,7eLe

s que

stio

nsgé

ogra

phiq

ues,

les c

onst

ante

sph

ysiq

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Activité 1

12

L’emblèmede la Croix-RougeÉnoncé de la tâche À partir d’une discussion de groupe et de lectures, lesjeunes se familiarisent avec l’emblème de la Croix-Rougeet son utilisation.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes s’ils connaissent la Croix-Rouge. Leur demander s’ils ont déjà été en contact aveccette organisation (cours de « Gardiens avertis », coursde secourisme, cours de sécurité aquatique, etc.).

2. Leur demander s’ils connaissent l’emblème de laCroix-Rouge et sa signification. Les inviter à raconter cequ’ils connaissent. Compléter leur propos à l’aide destextes de l’annexe 1 et de la fiche 1.

3. Mentionner aux jeunes que la Croix-Rouge est unmouvement international qui intervient dans tous lespays en suivant sept règles ou principes. Distribuer auxjeunes la liste des définitions des sept principes de laCroix-Rouge (version épurée pour les jeunes) etassurez-vous qu’ils comprennent bien le nouveauvocabulaire. Pour ce faire, appuyez-vous sur lesdéfinitions plus complètes fournies à la fin du guided’animation.

4. Inviter les jeunes à se placer en équipe de deux. Lireles consignes de la fiche 1 avec eux. Leur proposer de lacompléter en identifiant les cas où l’usage de l’emblèmede la Croix-Rouge est CORRECT ou INCORRECT enentourant la réponse.

5. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes. À partir des piècesdu casse-tête de la fiche 1, demandez-leur dereconstituer l’emblème de la Croix-Rouge ou celui duCroissant-Rouge.

6. Mentionner aux jeunes que c’est dans le cadre desactivités de prévention que la Croix-Rouge a préparé lesactivités du présent programme.

7. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)Études sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 1 du cahier d’activités.• Annexe 1 - Le Mouvement international de la

Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.• Définition des Principes fondamentaux de la

Croix-Rouge à la fin du guide d’animation et du cahier d’activités.

Clés de correction

Activité 2

13

Quelles sont lescatastrophes possibles?Énoncé de la tâche Après la lecture et l’analyse de divers articles dejournaux, les jeunes prennent connaissance dequelques catastrophes survenues au Canada.

Déroulement suggéré1. Inviter les jeunes à se placer par équipe de deux.Distribuer à chaque équipe un exemplaire de l'un desquatre articles de journaux reproduits avant le début del’activité (annexe 2).

2. Lire les consignes et les questions de la fiche 2 aveceux. Les inviter à répondre aux questions portant surl'article de journal.

3. Une fois le questionnaire complété, proposer auxéquipes de rencontrer une autre équipe qui a étudié lemême type de catastrophe afin de valider l’informationrelevée. Demander à chaque groupe de nommer un ouune porte-parole qui fera la synthèse de l’informationrecueillie.

4. Après quelques minutes d’échange, faire un retour engroupe. Inviter chaque porte-parole à présenterl’information validée. Faire une synthèse de l’informationfournie par les jeunes.

5. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/G.H.É.C.Sciences et technologieÉducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 2 du cahier d'activités.• Les quatre articles de journaux de l'annexe 2

reproduits en quatre exemplaires.

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Activité 2

14

Activité 3

15

Qui suis-je?

Énoncé de la tâche À partir d’énoncés, les jeunes associent différentescatastrophes à leur définition.

Déroulement suggéré1. Inviter les jeunes à discuter de certaines catastrophes(tremblement de terre, inondation, glissement deterrain, tornade, feu de forêt, orage électrique, fuite deproduits toxiques, etc.) et à en donner une premièredéfinition.

2. Lire les consignes de la fiche 3 avec eux et les inviterà la compléter individuellement ou en équipe enassociant les catastrophes présentées à leur définition.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes socialesSciences et technologie

Matériel nécessaire• Fiche 3 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 4

16

Où suis-je survenue?

Énoncé de la tâche Les jeunes situent différentes catastrophes naturellessur la carte du Canada.

Déroulement suggéré1. À l’aide du tableau en annexe, demander aux jeunesde nommer quelques catastrophes naturelles survenuesau Canada ainsi que la région ou la ville affectée.Inscrire leurs réponses au tableau.

2. Lire les consignes de la fiche 4 avec eux et les inviterà la compléter individuellement ou en équipe eninscrivant le chiffre correspondant au lieu touché àl'intérieur du symbole.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes. Faire observer quecertaines régions du Canada sont plus touchées parcertains types de catastrophes naturelles. Leurdemander d’expliquer pourquoi certaines régions sontplus à risque que d’autres en faisant l’analyse descaractéristiques géophysiques de ces régions.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/G.H.É.C.Sciences et technologie

Matériel nécessaire• Fiche 4 du cahier d'activités.• Annexe 3 - Tableau synthèse de certaines

catastrophes survenues au Canada.

Clés de correction

Activité 5

17

Quand suis-jesurvenue?Énoncé de la tâche Les jeunes situent sur une ligne du temps différentescatastrophes naturelles survenues au Canada.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer quelquescatastrophes naturelles survenues au Canada et de direà quel moment elles sont survenues. Inscrire leursréponses au tableau.

2. Lire les consignes de la fiche 5 avec eux et les inviterà la compléter individuellement ou en équipe en situantles catastrophes présentées sur la ligne du temps.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes. Faire observerqu’en tout temps des catastrophes naturelles ont affectécertaines régions du Canada. Leur faire prendreconscience qu’il pourrait en arriver d’autres dans le futurétant donné les risques liés aux changements climatiques(voir le site Internet www.climatechange.gc.ca).

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/G.H.É.C.Sciences et technologie

Matériel nécessaire• Fiche 5 du cahier d'activités.• Annexe 3 - Tableau synthèse de certaines

catastrophes survenues au Canada. • Site Internet www.climatechange.gc.ca.

Clés de correction

Activité 6

18

Qu’est-il arrivépar le passé?Énoncé de la tâche À partir d'un questionnaire, les jeunes interrogent leursgrands-parents ou une personne âgée sur une catastrophenaturelle survenue par le passé.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes s’ils connaissent une ou descatastrophes naturelles survenues par le passé. Pours’en informer, leur proposer de mener une enquêteauprès de leurs grands-parents ou de personnes âgéespour savoir où et quand cela est arrivé. Leur demanders’ils étaient préparés à faire face à une situationd’urgence et s’ils sauraient quoi faire si une situationd’urgence se présentait de nouveau.

2. Inviter les jeunes à se placer par équipe de deux et àpréparer un questionnaire de quatre (4) questions.Leur laisser quelques jours pour mener l’enquête auprèsde leurs grands-parents ou de personnes âgées qu’ilsconnaissent. Leur proposer de s'aider des catastrophesnaturelles énumérées à l'annexe 3.

3. Une fois leur enquête terminée, faire un retour engroupe pour leur permettre de raconter l’histoire deleurs grands-parents ou des personnes âgéesinterrogées. Comparer les catastrophes naturellesprésentées. Discuter de la façon dont les gens ont vécuces événements et comment ils s'y sont préparés. Faireressortir l’importance de bien se préparer pour éviter lapanique et agir en toute sécurité.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/G.H.É.C.Sciences et technologie

Matériel nécessaire• Fiche 6 du cahier d'activités.• Annexe 3 - Tableau synthèse de certaines

catastrophes survenues au Canada.

Clés de correction

Activité 7

19

Que peut-il arriverdans mon milieu?Énoncé de la tâche À la suite d'une activité d'association sur les catastrophesnaturelles ou causées par l’activité humaine et leséléments en cause, les jeunes identifient dans leur milieules risques possibles de catastrophes.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer des catastrophesnaturelles ou causées par l’activité humainesusceptibles de se produire au Canada. Inscrire leursréponses au tableau.

2. Les inviter à se placer par équipe de quatre. Lire lesconsignes de la fiche 7 avec eux. Leur proposer de lacompléter en choisissant quatre (4) catastrophesnaturelles ou causées par l’activité humaine à partir del’annexe 3. Leur demander d'identifier un élémentnaturel ou autre se rapportant à ces catastrophes et dejustifer brièvement leur réponse.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes. Les inviter àexpliquer leurs associations. Leur demander si ceséléments et ces catastrophes sont présents dans leurmilieu.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes socialesSciences et technologieÉducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 7 du cahier d'activités.• Annexe 3 - Tableau synthèse de certaines

catastrophes survenues au Canada.

Clés de correction

Activité 8

20

Qu’est-ce qui pourraitarriver au Canada?Énoncé de la tâche Les jeunes situent différentes catastrophes naturellessur une carte du Canada.

Déroulement suggéré1. Inviter les jeunes à se rendre sur le site Internet duClub du calendrier de Ressources naturelles Canadapour y écouter la vidéo de la section « Le défi d’unetonne ». À la suite du visionnement, leur demanderd’expliquer, dans leurs mots, les concepts de« changements climatiques » et « d’effet de serre ». Leurdemander de nommer quelques catastrophes naturellesqui pourraient survenir au Canada en raison deschangements climatiques.

2. Proposer aux jeunes de se placer en équipe de deux.Distribuer à chaque équipe la fiche 8 et lire lesconsignes de l’activité. Inviter les jeunes à réaliserl’activité en reliant au bon endroit sur la carte duCanada les catastrophes naturelles.

3. Une fois l’activité complétée, faire un retour engroupe pour vérifier l’emplacement des catastrophesnaturelles sur la carte. Discuter de chacune de cescatastrophes. Faire observer aux jeunes que certainesrégions ou provinces du Canada pourraient être plustouchées par certains types de catastrophes naturelles.Leur demander d’expliquer pourquoi certaines régionsou provinces sont plus à risque que d’autres en faisantl’analyse géophysique de ces régions ou des cesprovinces. Faire réaliser aux jeunes que cescatastrophes pourraient être plus fréquentes en raisondes changements climatiques.

4. Faire prendre conscience aux jeunes qu’ils peuventjouer un rôle important face aux changementsclimatiques en réduisant leurs émissions de gaz à effetde serre. Leur demander de citer les conseils quiapparaissent dans la vidéo du Club du calendrier :utiliser une pomme de douche à débit réduit, moins seservir du séchoir à cheveux, etc. Leur proposer de lirel’annexe 1 – Les changements climatiques : Qu’est-ceque tu peux faire? et en discuter avec eux. Pour conclurel’activité, proposer aux jeunes de faire les 2 jeux de la

section « Le défi d’une tonne » (http://oee.nrcan.gc.ca/clubducalendrier/unetonne/jeux.cfm).

5. Être disponible pour répondre à leurs questions.

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Matériel nécessaire• Site Internet http://oee.nrcan.gc.ca/

clubducalendrier/uneTonne/uneTonne.cfm.• Fiche 8 du cahier d’activités.• Annexe 1 - Les changements climatiques :

Qu’est-ce que tu peux faire? du cahier d’activités.

Clés de correction

Activité 9

21

Comment me préparerà la maison?Énoncé de la tâche Après avoir visionné un document vidéo, les jeunesconnaissent les étapes d’une bonne préparation à dessituations d’urgence.

Déroulement suggéré1. Faire visionner le document vidéo. Après levisionnement, vérifier si les jeunes ont des questions oudes commentaires. Leur demander d’en résumer lecontenu et de dire ce qu’ils en retiennent.

2. Lire les consignes de la fiche 9 avec eux et les inviterà la compléter individuellement.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Clés de correction

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/E.M.Sciences et technologieÉducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Document vidéo Le toutou Boudou sauvé des eaux

(disponible sur le site Internet de la Croix-Rougecanadienne au www.croixrouge.ca/prevoirlimprevisible).

• Fiche 9 du cahier d'activités.

Activité 10

22

Qu'est-ce quipourrait m'être utile?Énoncé de la tâche À partir d’un aide-mémoire, les jeunes préparent uneliste d’articles essentiels en cas d’urgence.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer les articles qu’ilsmettent dans leurs bagages lorsqu’ils partent en voyage.Noter leurs réponses au tableau. Parmi ces articles, leurdemander lesquels seraient utiles en situationd’urgence et les encercler.

2. Lire les consignes de la fiche 10 avec eux et les inviterà la compléter individuellement en regroupant leséléments inscrits au tableau selon qu'ils répondent àdes besoins essentiels en habillement, en alimentation,en hygiène et en équipement de sécurité. Expliquer auxjeunes que des provisions de 3 jours leur permettraientde tenir le coup si un tremblement de terre, un ouragan,une tempête de neige ou toute autre catastrophe leslaissait privés de vivres, d’eau ou d’électricité pendantplusieurs jours. En cas d’évacuation, ils pourraientrassembler dans un sac à dos les éléments dont ilsrisquent d’avoir besoin : vêtements de rechange,couverture, eau, nourriture non périssable, articlesd’hygiène, lampe de poche et piles, etc.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier leurs réponses. Les inviter à l'apporter à lamaison pour vérifier auprès de leurs parents s'ils ont cesarticles chez eux.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 10 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 11

23

Que dois-je direau téléphone?Énoncé de la tâche À l’aide d’un aide-mémoire, les jeunes doivent simulerun appel d’urgence.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer les endroits où ilspeuvent téléphoner pour obtenir de l'aide pendant unesituation d'urgence.

2. Leur demander ce que l’on doit dire lorsqu’on fait unappel d’urgence. Noter leurs réponses au tableau.

3. Inviter les jeunes à former des équipes de deux et àcompléter la fiche 11.

4. Une fois la fiche complétée, proposer aux jeunes desimuler un appel d’urgence. À cette fin, leur demanderde se placer dos à dos, l’une étant la téléphoniste etl’autre étant le signaleur. Une fois la première pratiqueterminée, inverser les rôles.

5. Suggérer aux jeunes d’apporter cet aide-mémoire à lamaison pour l’afficher près du téléphone.

6. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 11 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 12

24

Pour évacuer l’écoleen toute sécuritéÉnoncé de la tâche À partir de la lecture d’un courriel, les jeunes prennentconnaissance des consignes à respecter et des parcoursà suivre pour sortir de l’école en situation d’urgence.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer les raisons pourlesquelles ils devraient sortir de la classe et de l’écolerapidement (catastrophe naturelle ou autre). Noterleurs réponses au tableau.

2. Inviter les jeunes à se placer par équipe de deux.Distribuer une photocopie du plan de l’école à chaquejeune.

3. Leur demander d’identifier à partir du plan les sortiesqu’il leur serait possible d’utiliser en cas d’urgence : laporte d’entrée principale, la porte donnant sur la courde l’école, la porte de côté, etc. En considérantdifférents points de départ, les inviter à déterminerquelques parcours à suivre pour sortir de l’école. Leurproposer de tracer au crayon de couleur trois parcoursdifférents en partant de la classe, du gymnase et de labibliothèque.

4. Lire les consignes de la fiche 12 avec eux. Les inviterà la compléter en lisant le courriel et en répondant auxquestions.

5. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 12 du cahier d’activités.• Photocopie du plan de l’école pour chaque jeune.• Annexe 4 - Aide-mémoire.

Clés de correction

Activité 13

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Qu’est-ce qui pourrait arriver?Énoncé de la tâche À partir d’une illustration et de questions simples, lesjeunes sont amenés à se familiariser avec les accidentstechnologiques.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes s’ils savent ce qu’est unaccident technologique, ce qui cause ce type d’accidentet comment il survient. Leur expliquer que certainesindustries, le transport des matières dangereuses et lesnouvelles technologies (ex. le nucléaire) peuvententraîner des accidents qui mettent la santé ou même lavie en danger.

2. Lire les consignes de la fiche 13 avec eux et les inviterà la compléter en équipe de deux en identifiant les6 risques technologiques et en répondant aux questions.

3. Une fois l’activité complétée, faire un retour engroupe pour vérifier les réponses des jeunes. Lesamener à expliquer ce qu’ils feraient si les autorités leurdemandaient de s’abriter à l’intérieur ou de quitter leurmaison.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)Études sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 13 du cahier d’activités.

Clés de correction

Activité 14

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Ma maison,mon abriÉnoncé de la tâche À partir de questions simples, les jeunes sont amenés àse familiariser avec les signaux d’avertissement d’unefuite de produits toxiques et les étapes à suivre pour seprotéger.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer des produitschimiques. Les inviter à décrire quel usage nous faisonsde ces produits. Plusieurs d'entre eux, s'ils sont brûléslors d'un incendie, peuvent former des nuages toxiques.Préciser que ces produits chimiques nous sont utiles,mais lorsque nous ne les manipulons pas adéquatement,il peut survenir des accidents. Par exemple :

• Le chlore, utilisé pour purifier l'eau, peut causer des brûlures sévères;

• L'amoniaque anhydre qui sert de fertilisant et l'amoniac qui sert d'agent de réfrigération peuvent aussi causer des brûlures sévères;

• Le gaz naturel, utilisé pour chauffer les maisons et les édifices, peut provoquer des incendies;

• Le propane, utilisé comme combustible, pourchauffer les immeubles ou pour faire fonctionner certaines voitures peut également provoquer des incendies;

• Le pétrole sert à faire fonctionner voitures et camions mais peut aussi causer des désastresenvironnementaux dans l'eau et dans le sol ou provoquer des incendies;

• Les pesticides servent à éliminer les insectes et les mauvaises herbes mais sont aussi des sources de pollution de l'eau et du sol.

2. Leur demander s’ils savent ce qu’est une fuite deproduits toxiques et comment cela survient. Leurdemander de donner des exemples.

3. Leur demander s’ils savent quoi faire en cas de fuitede produits toxiques. Lire les consignes de la fiche 14avec eux et les inviter à la compléter individuellementen répondant aux questions.

4. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier les réponses des jeunes. Les amener àexpliquer en quoi la radio, le nez, les nuages et lesvéhicules d’urgences peuvent nous avertir d’une fuite deproduits toxiques et comment il faut réagir.

5. Être disponible pour répondre à leurs questions

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)Études sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 14 du cahier d'activités.• Site Internet de la Croix-Rouge canadienne à la page

suivante : http://www.croixrouge.ca/ article.asp?id=000375&tid=025.

Clés de correction

Activité 15

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Quels sont les bonscomportements à adopter?Énoncé de la tâche À partir de mimes, les jeunes font ressortir les attitudeset comportements à adopter pendant une catastrophenaturelle.

Déroulement suggéré1. Inviter les jeunes à se placer par équipe de quatre àcinq. Attribuer à chaque équipe un type de catastrophenaturelle : inondation, orage électrique, tornade outremblement de terre.

2. Inviter chaque équipe à préparer un mime sur lesattitudes et comportements à adopter pendant cettecatastrophe naturelle.

3. Après quelques minutes de préparation, inviterchaque équipe à présenter son mime devant la classe.Après chaque présentation, faire un retour en groupepour analyser chacun des mimes de façon à faireressortir les bons comportements et attitudes à adopter.

4. Suggérer aux jeunes de transcrire les bonscomportements et attitudes à adopter sur la fiche 15puis d’utiliser cette fiche comme aide-mémoire.

5. Poursuivre la présentation des mimes.

6. Une fois l'activité terminée, faire une synthèse del'ensemble des bons comportements et attitudes àadopter pendant une catastrophe naturelle.

7. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/E.M.Sciences et technologieÉducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 15 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 16

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Comment je me sens aprèsune situation d'urgence?Énoncé de la tâche Les jeunes complètent un mot entrecroisé à l’aide demots exprimant des besoins et sentiments ressentis lorsd’une catastrophe.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer les besoins et lessentiments qu’ils pourraient ressentir lors d’unecatastrophe. Inscrire leurs réponses au tableau.

2. Inviter les jeunes à former des équipes de deux. Lireles consignes de la fiche 16 avec eux. Les inviter à lacompléter en plaçant dans les cases appropriées lesmots exprimant des besoins et des sentiments ressentislors d’une catastrophe.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupe.Vérifier les réponses des jeunes en leur demandant delire leurs réponses à haute voix. Leur demander s’ils ontdéjà ressenti ces besoins et ces sentiments auparavant.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)Éducation physique et à la santé/E.M.

Matériel nécessaire• Fiche 16 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 17

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Comment réagiren situation d’urgence?Énoncé de la tâche À partir d’une discussion en classe, les jeunes décriventles réactions et les implications qu'ils doivent avoir lorsd’une situation d’urgence.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de décrire les rôles qu’ilsdoivent jouer lors d’une situation d’urgence. Pour enrichirla discussion, leur poser les questions suivantes :

• Que pouvez-vous faire pour aider vos parents lors d’une situation d’urgence?

• Êtes-vous capables de préparer vos bagages?• Êtes-vous capables de prendre soin de votre petit

frère ou de votre petite sœur?• Que se passerait-il si vous étiez seuls?• Que se passerait-il si vous gardiez votre petit frère

ou votre petite sœur?• Etc.

2. Lire les consignes de la fiche 17 avec eux. Les inviterà la compléter individuellement en écrivant commentils réagiraient en situation d’urgence.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupe.Inviter les jeunes à expliquer quelles seraient leursréactions et leur implication dans différentes situationsd’urgence. Comparer leurs réponses.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)Études sociales/E.M.Éducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 17 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 18

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Te souviens-tu?

Énoncé de la tâche À partir de phrases à compléter, les jeunes révisent lescontenus notionnels portant sur les catastrophes.

Déroulement suggéré1. Faire un retour sur les notions abordées au cours desdifférentes activités en demandant aux jeunes derésumer les principaux apprentissages réalisés pendantle programme de prévention. Stimuler la discussion enleur posant les questions suivantes :

• Qu’est-ce qu’une catastrophe naturelle?• Nommez et décrivez quelques catastrophes

naturelles étudiées.• À quel endroit et à quel moment sont arrivées ces

catastrophes?• Quels risques de catastrophe avez-vous identifiés

dans votre milieu?• Quels articles sont essentiels en cas d’urgence?• Etc.

2. Lire les consignes de la fiche 18 avec eux. Les inviterà la remplir individuellement en complétant le textetroué.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupe.Inviter les jeunes à lire leurs phrases à haute voix.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/G.H.É.C./E.M.Sciences et technologieÉducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 18 du cahier d'activités.

Clés de correction

Activité 19

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Si on révisait?

Énoncé de la tâche À partir de phrases à compléter, les jeunes révisent lescomportements et attitudes à adopter en cas decatastrophe.

Déroulement suggéré1. Demander aux jeunes de nommer ce qu’ils serappellent des comportements et attitudes à adopterpendant certaines catastrophes. Stimuler la discussionen leur posant les questions suivantes :

• Quels sont les comportements à adopter pendant un tremblement de terre, une tornade, un orageélectrique. une inondation ou une fuite de produits toxiques?

• Quelles sont les attitudes à développer?

2. Lire les consignes de la fiche 19 avec eux et les inviterà la compléter individuellement en remplissant lesespaces vides.

3. Une fois la fiche complétée, faire un retour en groupepour vérifier leurs réponses. Leur demander de lire leurtexte à haute voix.

4. Être disponible pour répondre à leurs questions.

Liens avec les programmes d'études(Voir pages 10 et 11)GéographieÉtudes sociales/E.M./G.H.É.C.Sciences et technologieÉducation physique et à la santé

Matériel nécessaire• Fiche 19 du cahier d'activités.

Clés de correction

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Pour ensavoir plus...Dans cette quatrième partie du guide d’animation, vous trouverez del’information sur les principales catastrophes naturelles susceptiblesde se produire au Canada, sur les mesures à prendre pour bien sepréparer aux situations d’urgence ainsi que sur les réactionsobservables chez les jeunes à la suite d'une situation d'urgence.

Une catastrophe est une événement soudain, qui met la vie, lasanté et les conditions de vie d’une communauté en danger et quidépasse la capacité normale des individus et des institutions decette communauté à faire face à la situation. Un événement, ou unsinistre, devient donc une catastrophe lorsque :

• Il s’agit d’un phénomène extrême;

• L’événement se produit de façon imprévue;

• Le phénomène affecte un grand nombre de personnes.

Les types de catastrophesUne catastrophe peut être d’origine naturelle ou causée parl’activité humaine.

Une catastrophe naturelle est un événement causé par deséléments naturels comme le vent, la pluie, des températuresextrêmes ou des secousses sismiques, qui revêt un caractèrecatastrophique en causant des décès, des blessures et desdommages matériels. Il existe deux types de catastrophesnaturelles :

• Les catastrophes météorologiques ou climatiques : tempêtes (pluie verglaçante, orage, ouragan, tornade), vagues de froid ou de chaleur extrême, sécheresse, inondation.

• Les catastrophes géologiques : tremblement de terre, glissement de terrain, tsunami.

Les catastrophes causées par l’activité humaine désignent descalamités ayant des causes autres que naturelles. Elles peuventêtre de plusieurs types :

• Les catastrophes biologiques : épidémie, infestation.• Les catastrophes technologiques : incendie, explosion, accidents

industriel, de transport (aérien, terrestre, maritime), pollution, effondrement d’ouvrages de génie civil, etc.

• Conflits : terrorisme, guerre civile.

Quelques catastrophes naturellesPlusieurs catastrophes naturelles peuvent entraîner des dommagesimportants lorsqu’elles se produisent près des zones habitées. Cettesection du guide d’animation présente une liste abrégée de cescatastrophes.

Les orages électriques et la foudreLes orages électriques se manifestent par la foudre accompagnéed’un éclair et de tonnerre. La foudre peut fracasser les fenêtres,déclencher un incendie, causer une panne d'électricité etprovoquer des explosions lorsqu’il y a présence de combustibles.Elle peut être dangereuse pour l’être humain en causant de gravesbrûlures et en provoquant l’électrocution. Ce phénomène naturel seproduit surtout en été en fin d’après-midi.

Ce sont les courants d’air verticaux qui transportent l’humidité,l’eau et la glace dans les nuages, qui forment des chargesélectriques. Les nuages sont ainsi constitués de charges positives etnégatives. Lorsque ces charges sont trop élevées, il en résulte unedécharge. Les décharges se forment soit dans un nuage pour créerun éclair de chaleur ou en contact avec le sol pour donner la foudrequi peut tomber plusieurs fois au même endroit. Étonnant, l’éclairpeut aussi se produire pendant une tempête de neige.

La foudre est très énergétique. Elle peut dégager jusqu’à 5 fois latempérature de la surface du soleil. Si elle tombe sur un arbre, lecourant électrique atteint l’eau du bois et la change en vapeurprovoquant l’éclatement de l’arbre. Cette décharge n’arriveordinairement qu’à travers une seule pointe de l’éclair.

Pendant un orage, on voit d’abord l’éclair puis le son du tonnerre sefait entendre. Cet ordre s’explique par le fait que la lumière voyageun million de fois plus rapidement que le son.

Il est possible de mesurer la distance de l’orage. Il suffit de compterles secondes qui séparent la vision de l’éclair du bruit que produitle tonnerre. On divise ce nombre par 3 et le résultat obtenudétermine le nombre de kilomètres qui nous séparent de l’orage.

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Les pannes d’électricitéVoici les causes possibles des pannes d’électricité :

• Naturelles : foudre, verglas, givrage des fils électriques, orage et arbres écroulés sur les câbles électriques.

• Techniques : bris ou panne d’électricité.• Humaines : surcharge, court-circuit, coupure de courant, client

qui manipule une échelle d’aluminium ou une antennemétallique près des fils électriques ou des travaux d’excavation.

Que faire lors d’une panne d’électricité?Lors d’une panne d’électricité, il faut d’abord connaître l’ampleurdu phénomène (quelques maisons, une rue, un quartier) et aviserla compagnie d'électricité pour mieux orienter les techniciens dansleurs travaux de réparation. Habituellement, à l’aide de leursordinateurs, ceux-ci détectent rapidement un bris dans le réseau,car il se produit alors une baisse dans la demande d’électricité.

Si la panne d’électricité se prolonge, il est conseillé :1. D’écouter la radio pour s’informer de la situation.2. De baisser les thermostats pour ne pas surcharger le réseau

lors de la remise sous tension.3. De débrancher les appareils électriques qui étaient en

fonction avant la panne sauf le réfrigérateur et le congélateur.4. De laisser quelques sources d'éclairage ouvertes qui

indiqueront le retour de l’électricité.5. D’éviter d’ouvrir le réfrigérateur et le congélateur : la

nourriture peut s’y conserver entre 24 et 48 heures. En hiver, certains aliments peuvent se conserver à l’extérieur ou le long des fenêtres.

6. De fermer la valve d’eau et d’ouvrir les robinets en quittant votre demeure.

7. De ne pas utiliser l’ascenseur immédiatement après le retour de l’électricité.

Lors de la remise en service, il est essentiel de rebrancherprogressivement les appareils électriques et le chauffage pouréviter une surcharge du circuit et provoquer d’autres bris.

Habitudes de vie momentanément modifiées.Il est important de se rappeler que les habitudes de vie des genssont complètement modifiées lors d’une panne d’électricité. La viequotidienne prend un tout autre rythme. Il devient plus difficile decuisiner, de chauffer la maison, de s’éclairer et d’occuper ses loisirs.

Les fortes pluies (ou pluies diluviennes) Les nuages sont des amas de gouttes d’eau très petites. Quand levent déplace ces gouttelettes, elles se collent les unes contre lesautres pour former des gouttelettes plus grosses. Lorsqu’ellesdépassent la dimension de 0,1 mm, elles tombent. Les fortes pluiessont des pluies de longue durée qui s’accumulent et tombent à untaux d’environ 7,6 mm à l’heure. En quantité suffisante, ellespeuvent causer des inondations locales ou généralisées.

Les tremblements de terreLes tremblements de terre ou séismes sont des mouvementsbrusques de l’écorce terrestre. Généralement, les secousses seproduisent subitement et laissent peu de temps pour réagir. Lestremblements de terre sont impossible à prévenir ou à prévoir. Unesecousse d’une magnitude de moins de 3,5 à l’échelle de Richterpasse généralement inaperçue. Des secousses d’une magnitude de5,5 à 6 provoqueront des dégâts légers aux immeubles environnants.Lorsque la terre tremble à plus de 7 de magnitude, il s’agit d’un grostremblement de terre pouvant causer des dégâts de large envergure.

Les inondationsLes inondations sont les catastrophes naturelles qui provoquent leplus de dégâts matériels au Canada. Ce sont des débordements decours d’eau ou de plans d’eau dus à une crue des eaux, c’est-à-direune montée excessive du niveau de l’eau. Cette crue peut êtrecausée par des précipitations importantes, par la fonte rapide desneiges ou par des embâcles et des débâcles de glace.

Les tempêtes de neigeLes tempêtes de neige sont caractérisées par des vents violents etdes précipitations de neige abondantes. La visibilité est alorsréduite et les déplacements à l’extérieur sont difficiles. Aussi, est-ilplus sécuritaire de rester à la maison si rien ne nous oblige à sortir.Généralement, les écoles sont fermées et la circulation sur lesroutes est limitée.

Pendant une tempête de neige, la température de l’air esthabituellement élevée, car les chutes de neige sont plusimportantes lorsque la température est légèrement inférieureà 0° C.

Au Canada, les mois de l’hiver - décembre, janvier, février etmars - sont les mois de l’année où les tempêtes de neige sont lesplus fréquentes. Il ne neige pas partout dans le monde. Certainspays accusent des précipitations de neige seulement au sommetdes hautes montagnes. Il y a des pays où il ne tombe jamais deneige. Par ailleurs, le pôle sud et le pôle nord sont des régions dumonde où la neige ne fond jamais.

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Les tsunamisLes tsunamis ou raz-de-marée sont d’énormes vagues marinesproduites par des tremblements de terre, des mouvements deterrain ou des éruptions volcaniques sous-marines. Ces vaguespeuvent atteindre jusqu'à 30 mètres de hauteur et causerd’importants dommages aux habitations installées près des rives.

Les ouragansLes ouragans sont d’énormes tempêtes tropicales qui peuventcauser d’importants dommages. On les appelle aussi « cyclonestropicaux » ou « typhons ». Ils naissent dans les océans,généralement près de l’équateur. Ils sont accompagnés par desvents très forts et beaucoup de pluie.

Les vagues de chaleur ou de froid intenseLes changements climatiques entraînent des phénomènesmétéorologiques extrêmes telles que les vagues de chaleur ou defroid intense. Ces phénomènes sont provoqués par l’arrivée d’unemasse d’air froid ou chaud qui cause une diminution ou uneaugmentation considérable de la température. Les vagues dechaleur ou de froid intense peuvent avoir des effets dévastateurssur la santé des personnes vulnérables comme les jeunes enfants etles gens âgés.

Le verglasLe verglas est une pluie dont les gouttes se congèlent lorsqu’ellestouchent le sol ou un objet. Une couche de glace est alors formée.L’épaisseur de la glace varie selon la durée de la pluie verglaçanteet son intensité. Le verglas, lorsqu’il se dépose sur les filsélectriques, peut causer de graves dégâts et des pannesd’électricité à grande échelle. Il rend aussi les déplacementsextérieurs périlleux en plus d’endommager les arbres et leshabitations.

La grêleLa grêle est un type de précipitation sous forme de grains de glacequi survient durant un orage et peut frapper le sol à 130 km/heure.Le grêlon atteint parfois plus de 10 centimètres, c'est-à-dire la tailled'un pamplemousse. La grêle peut provoquer des dégâts graves auxcultures, aux maisons et aux véhicules, ainsi que des blessures auxpersonnes et aux animaux.

Les tornadesLes tornades sont des tourbillons de vent en forme d’entonnoirpointant vers le sol. Elles peuvent tout détruire sur leur passage. Cetype de phénomène peut entre autres déraciner des arbres,renverser des voitures et arracher des toitures.

Les feux de forêtLa majorité des incendies qui détruisent nos forêts sont causés parla négligence (un feu de camp mal éteint, une cigarette jetée parun promeneur). Cependant, les feux causés naturellement par lafoudre sont plus dévastateurs et brûlent de plus grandessuperficies. Les incendies de forêt avancent très rapidement,surtout s’il vente et que le temps est sec. Chaque année, on compteenviron 9 000 incendies de forêt au Canada.

Les glissements de terrainLes glissements de terrain sont des déplacements de sol argileuxlorsqu’il est gorgé d’eau. Ces mouvements de terrain surviennenttrès rapidement et laissent aux populations peu de temps pourréagir. Les risques associés aux glissements de terrain sont liés àl'impact des débris qui se déplacent rapidement ou à l'effondrementdu sol sous les constructions.

Les éruptions volcaniquesLes volcans sont en quelque sorte les cheminées de la terre quipermettent à du magma de s’écouler. On pourrait croire qu’iln’existe pas de volcans au Canada, mais il se trouve de nombreuxvolcans en sommeil dans l’Ouest canadien. La possibilité d’uneéruption volcanique ne peut donc pas être exclue.

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Les incendiesIl est important de prendre conscience qu’un incendie peut sedéclarer n’importe où dans la maison. Toutefois, certaines piècestelles que la chambre à coucher, la cuisine ou le salon sont plussusceptibles d’être un foyer d’incendie. Il peut aussi s’en déclarerun au sous-sol.

Les causes d’un incendie sont diverses. Il peut s’agir d’une erreurhumaine ou mécanique. La majorité des incendies prennent naissancedans la cuisine, la plupart du temps lorque l'huile de cuisson estsurchauffée dans des casseroles ou des poêles à frire. Les autres causesd'incendie sont : les appareils et accessoires de chauffage,l'imprudence des fumeurs, les enfants qui jouent avec le feu, lesindendies volontaires, les feux électriques et les feux de sécheuse.

Les pompiers font constamment de la prévention et invitent les gensà la prudence pour éviter les incendies. En outre, depuis quelquesannées, il obligatoire d’installer un ou des avertisseur(s) de fuméedans chaque résidence. Cet objet de prévention est essentiel pouravertir les occupants qu’il y a présence de fumée dans la maison.

Pour assurer l’efficacité de l’avertisseur de fumée, il est bon : • D’en vérifier le fonctionnement tous les mois;• De remplacer les piles (par des piles neuves) deux fois par

année, aux changements d'heure;• D’être plus prudent avec un avertisseur électrique surtout lors

d’une panne d’électricité;• De l’installer près des chambres à coucher;• D'en installer un à chaque étage de la maison.

Il est essentiel de savoir comment réagir en cas d’incendie ousimplement lors d’une évacuation de la résidence. Il faut :

• Rester calme;• Éviter la panique;• Crier pour alerter le voisinage;• Sortir de la maison rapidement;• Éviter de s’habiller ou de ramasser des jouets;• Éviter de lutter contre un incendie;• Marcher à quatre pattes lorsqu'il y a présence de fumée, mais

ne pas ramper, car certains gaz toxiques, qui sont plus lourds que l’air, se tiennent au sol;

• Éviter de toucher les portes;• Fermer les portes pour chasser tout courant d’air;• Appeler les services d’urgence;• Aller chercher du secours chez les voisins;• Se diriger vers le lieu de rassemblement désigné;• Éviter de retourner à l’intérieur de la maison.

Rappeler aux enfants qu’ils ne doivent pas se cacher (sous lescouvertures, sous le lit, dans la garde-robe, dans la sécheuse ou dansle bain) s’ils ont connaissance d’un début d’incendie dans la maison :ils n’y seront pas à l’abri. La meilleure réaction à avoir est d’avertirles autres personnes de la maison et de se diriger vers l'extérieurpour être visible, respirer de l’air frais et recevoir du secours.

Quelques mots sur les fuites de produits toxiquesLes fuites de produits toxiques sont des incidents où il y adéversement accidentel ou fuite de produits dangereux pour lesêtres humains et pour l’environnement.

Ces produits dangereux peuvent contaminer le sol, l’eau ou semélanger à l’air. Mélangés à l’air, ils peuvent être vus comme unnuage ou être invisibles. Il peut arriver qu’on puisse sentir ougoûter le produit dangereux. Mais chose certaine, il peut y avoir unrisque pour la santé si on respire un nuage toxique ou encore si onconsomme de l’eau contaminée. Le risque dépend de la toxicité dela substance en cause, de sa concentration et de la durée pendantlaquelle on y est exposé.

Dans le cas d’une fuite de produit toxique, les autorités pourraientdemander de demeurer à l’intérieur de la maison et de mettre enoeuvre les techniques de confinement :

• Aller à l'intérieur de la maison et y rester; • Fermer toutes les fenêtres et les portes;• Fermer tous les systèmes de ventilation;• Écouter la radio ou regarder la télévision pour connaître les

consignes des autorités.

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Les catastrophes naturelleset les changements climatiquesLes événements météorologiques extrêmes comme les oragesviolents, les tornades ou les ouragans font partie de la nature.Cependant, depuis une trentaine d’années, ces événements semblentplus fréquents et, surtout, plus intenses. Les conséquences pour tousles peuples de la Terre sont tragiques.

Pourquoi les catastrophes naturelles sont-elles plus nombreuseset font-elles plus de dommages matériels et humains? En fait, l’augmentation des catastrophes naturelles serait causéepar un phénomène observé au cours des dernières années : leréchauffement de la température à la surface de la planète. C’estl’activité humaine qui serait responsable de ce réchauffement. Enlibérant des gaz appelés « gaz à effet de serre », elle contribue àaugmenter l’effet de serre naturel de la Terre.

Qu’est-ce l’effet de serre naturel?La Terre est comme une immense serre. La couche d’air qui l’entoure,l’atmosphère, est constituée d’un mélange de gaz. Ces gaz, en captantla chaleur du soleil et en la retenant, permettent à la Terre de restertiède; c’est pourquoi on les appelle « gaz à effet de serre ». Ils agissentaussi comme un thermostat en protégeant la Terre contre les tropgrandes variations de température. Sans eux, la chaleur du soleil seperdrait dans l’espace et la vie ne serait pas possible.

Quels sont les gaz à effet de serre?L’azote, l’oxygène, la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2) et leméthane (CH4) sont les gaz à effet de serre naturellement présentsdans l’atmosphère. En quantité normale, ils réchauffent la Terrejuste ce qu’il faut. Mais quand certains de ces gaz sont présents entrop grande quantité, ils forment un dôme de gaz qui retient lachaleur et la réfléchit vers la Terre. Il y a alors augmentation de latempérature, donc réchauffement de la planète.

Comment les activités humaines font-elles augmenter les gaz àeffet de serre?C’est principalement en brûlant ce qu’on appelle des « combustiblesfossiles » que l’être humain augmente les concentrations de gaz àeffet de serre dans l’atmosphère. Le pétrole, le charbon et le gaznaturel sont des exemples de combustibles fossiles. Ils servent à fairerouler nos automobiles, à chauffer nos maisons et à faire fonctionnernos usines. Au cours des deux derniers siècles, les émissions de gazà effet de serre dues aux activités humaines se sont accumulées dansl’atmosphère. Au Canada, elles ont augmenté de 15 % entre 1990 et2000.

Quelles seront les conséquences du réchauffement de la planètesur les catastrophes naturelles à l’échelle mondiale?Les prévisions les plus conservatrices prévoient que la températurede la terre augmentera de 1,4 à 3,5 degrés Celcius au cours de cesiècle. Les scientifiques pensent que cette hausse pourraitatteindre 5,8 degrés, principalement dans les régions les plus aunord de la planète.

Le réchauffement de la température provoquera plusieurschangements climatiques. Par exemple, la fonte des glaciersélèvera le niveau des mers. Partout dans le monde, les populationsvivant près des côtes seront menacées par les inondations etl’érosion. Certaines îles pourraient même être rayées de la carte.

L’évaporation plus importante de l’eau des océans causera un plusgrand nombre d’ouragans, de cyclones et de tempêtes tropicales.L’intérieur des continents ou des pays connaîtra des sécheressesplus fréquentes et le risque d’incendie y sera plus élevé pour lesforêts, en raison de l’assèchement du climat. L’évaporation et leschangements de précipitations feront en sorte que les ressourcesen eau ne suffiront plus aux besoins.

Certaines régions du globe seront davantage exposées aux pénuriesalimentaires et aux famines. Finalement, les maladies tropicalescomme la malaria menaceront davantage les populations les plusvulnérables.

Quelles seront les conséquences du réchauffement de la planètesur les catastrophes naturelles au Canada? Comme le Canada est un pays à latitude élevée, le réchauffement ysera plus prononcé. L’augmentation de la température variera dansl’ensemble du pays et le réchauffement sera plus grand danscertaines régions, notamment dans le nord du pays ainsi que dansle centre et le sud des Prairies.

L'augmentation des températures entraînera aussi une haussesignificative des phénomènes météorologiques extrêmes comme lesorages violents, les tornades, les pluies diluviennes causant desinondations, les blizzards, les tempêtes de neige, la grêle et leschutes de verglas.

Une plus haute température augmentera l’évaporation de l’eau et enOntario, le bassin des Grands Lacs pourrait connaître un problèmed’approvisionnement. Les provinces atlantiques pourraient êtretouchées plus fréquemment par des ouragans. Les périodes desécheresse plus fréquentes affecteront les Prairies. Les risques defeux de forêt seront plus élevés en raison du temps chaud et sec. Lerisque d’inondation sera plus grand en hiver dû à l’amincissement dela couche de glace dans le Nord, la pluie sur neige et les dégels.

Quant aux vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, ellespourraient causer de nombreux décès, surtout chez les personnesâgées et les jeunes enfants.

Pour de plus amples renseignements sur les changements climatiqueset leurs liens avec les catastrophes naturelles, visitez le site Internet dugouvernement du Canada au www.climatechange.gc.ca.

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Les sautes d’humeur de dame Nature peuvent nous frapper à toutinstant et sans avertissement. La prévention et la préparation à detels événements peuvent nous aider à mieux réagir et à limiter lesdommages. Les étapes nécessaires pour « prévoir l’imprévisible »sont :

• Analyser et étudier les risques de catastrophe dans son milieu et se familiariser avec les comportements à adopter;

• Préparer sa résidence aux catastrophes;• Établir un plan d’action :

- Prévoir des mesures de sécurité en cas de panned'électricité ou autre situation d'urgence;

- Garder bien en vue la liste des numéros de téléphoned'urgence;

- Prévoir à l’avance deux lieux de rassemblement en cas d’évacuation et le numéro de téléphone d'une personne habitant à l'extérieur de la ville dans le cas où la famille serait séparée;

- Familiariser les jeunes avec le son de l'avertisseur de fumée; remplacer les piles (par des piles neuves) deux fois par année, aux changements d'heure;

- Ne couper l’eau et l’électricité que si les membres de la famille ont appris comment le faire, en ont le temps, savent comment le faire et que les autorités le recommandent;

- Indiquer aux jeunes comment reconnaître les sorties de secours et les avertisseurs de fumée à l'école, à la maison et dans les lieux publics;

- Faire des exercices d'évacuation et pratiquer les techniques de confinement;

- Ne jamais utiliser l’ascenseur en situation d’urgence;- Prévoir une résidence alternative.

• Préparer une trousse de survie, une trousse de premiers soins et une trousse d'urgence pour l'automobile;

• Préparer des provisions pour 3 jours en cas d’urgence;• Suivre un cours de secourisme de la Croix-Rouge.

Après la catastropheMême après la catastrophe, on est encore en situation d'urgence. Ilfaut :

• Porter secours aux personnes blessées;• S’assurer d’avoir accès à une trousse de survie;• Écouter la radio locale au cas où on demanderait d’évacuer.

On me demande d’évacuer, je suis prêt !Si les autorités demandent d’évacuer, ne pas s’entêter à demeurerdans sa résidence, mais plutôt la quitter immédiatement enprenant soin :

• D’apporter sa trousse de survie et de premiers soins;• De porter des vêtements adéquats;• De mettre ses animaux domestiques en sécurité;• De laisser une note sur la table qui indique le moment du

départ et le lieu de destination;• De verrouiller les portes en partant.

Collaborer• Écouter attentivement les directives des autorités et des

secouristes;• Toujours emprunter les trajets qui nous sont indiqués;• Se rendre au lieu de rassemblement désigné par les autorités;• Observer ce qui nous entoure et signaler ce qui nous semble

anormal ou dangereux.

Le retour à la maisonEn réintégrant son domicile, il faut :

• Vérifier l’état de sa maison pour en évaluer les dommages matériels;

• Utiliser une lampe de poche pour inspecter les lieux : il peut être risqué d’allumer les lumières;

• Vérifier l’état de nos appareils électriques;• Communiquer avec des spécialistes pour tout problème

électrique, de chauffage ou de gaz;• Consommer de l’eau embouteillée jusqu’à ce qu’on nous

confirme que l’eau est potable;• Vérifier la nourriture au réfrigérateur et au congélateur : jeter

tous les aliments souillés ou autres si on doute de leur fraîcheur;

• N’utiliser le téléphone qu’en cas d’urgence : les équipes de travail auront encore besoin des circuits téléphoniques pour un certain temps.

Pour se préparer auxsituations d’urgence

38

Les jeunes et les situations d’urgenceLa recherche a démontré que les sinistres ont un impact de longuedurée sur les enfants. Selon leur âge, les réactions après unesituation d'urgence seront différentes. Pour aider les jeunes àmieux réagir, il faut les mettre en confiance, les sécuriser, les aiderà comprendre et à mieux percevoir ce qui leur arrive. Nous savonsaujourd’hui que les enfants ayant participé à des programmes desensibilisation aux risques étaient plus susceptibles de faire faceaux sinistres que les enfants qui n’y avaient pas participé.

Leurs réactions sont normales.Après une situation d'urgence, les jeunes peuvent avoir desréactions particulières : pleurs, anxiété, confusion, repli sur soi,agressivité, etc. Cette manifestation de leur angoisse n’est quenormale et temporaire. Il est préférable de ne pas les punir car leurréaction ne fera que persister. Il faut plutôt essayer de lescomprendre et de dissiper leurs craintes.

Vous pouvez les aider.Après une situation d’urgence, vous pouvez aider les jeunes àreprendre une vie normale en leur expliquant ce qui s’est produit,en prenant leurs craintes au sérieux, en écoutant ce qu’ils ont àdire, en faisant preuve de patience envers eux et en lesencourageant à exprimer, entre autres par le dessin, ce qu’ilsressentent.

D’autres sources d’information à consulterPour compléter ou approfondir l’information présentée dans ceguide, voici une liste de ressources à consulter :

• www.croixrouge.ca

• www.croixrouge.ca/vaincrelapeur

• www.ifrc.org/fr/what/disasters

• www.iclr.org/french/index.htm

• www.redcross.org

• www.msp.gouv.qc.ca/jeunesse/

• www.sopfeu.qc.ca/html/francais/tour/activites.php

• www.aiem.qc.ca/cmmi-site/cmmi/jeunesse.htm

• www.ocipep.gc.ca/info_pro/Posters/naturalhazards/index_f.asp

• www.ocipep.gc.ca/disaster/default.asp?lang=fre

• www.rncan.gc.ca/jeunes/

• www.earthnet-geonet.ca/

• www.nrcan.gc.ca/gsc/pacific/vancouver/volcanoes/http://landslides.nrcan.gc.ca

• www.seismo.nrcan.gc.ca/

• http://feu.scf.rncan.gc.ca/

• www.ns.ec.gc.ca/weather/hurricane

• www.climatechange.gc.ca/

• www.ec.gc.ca/EnviroZine/french/issues/45/enviroyouth_f.cfm

• www.msc.ec.gc.ca/severe-weather/summer-f.html

• www.climatechangenorth.ca/section-BGF/B1f_Backgrounders _F.html

• www.prevention2000.org

• www.fema.gov/kids/

39

D'autres idéesd'activitésCréer une tornade dans une bouteille - Matériel : une bouteille de boisson gazeuse en

plastique, du savon à vaisselle liquide, quelques billes ou autres petits objets

- Démarche :• Remplir la bouteille d'eau.• Ajouter trois gouttes de savon à vaisselle liquide,

quelques billes ou autres petits objets et mettre le bouchon.

• Prendre la bouteille par les deux extrémités et, en la tenant horizontalement, la secouer de gauche à droite, puis en un mouvement circulaire.

• En replaçant la bouteille verticalement, le bouchon vers le bas, un tourbillon se formera, représentant le « vortex » de la tornade .

Observer un glissement de terrain.- Matériel : un bassin, du sable, de l’eau

- Démarche :• Placer le sable dans le bassin et façonner une

montagne.• Verser l’eau sur le dessus de la montagne et la

laisser couler le long.• Observer les différentes formations.• Comparer ce phénomène aux effets des pluies sur le

sol et du lien entre inondations et glissement de terrain.

Identifier les dangers potentiels dans la classe en casde tremblement de terre à partir des questionssuivantes :

• Les tables et les bureaux sont-ils placés à un endroit où ils ne peuvent pas glisser et bloquer les sorties?

• Les tiroirs de classeurs et les portes de meublesont-ils des loquets?

• Les ordinateurs sont-ils bien fixés aux stations de travail?

• Les étagères, les classeurs et les placards sont-ils fixés au mur?

• Les lampes suspendues sont-elles solidement fixées au plafond?

• Les produits chimiques potentiellement dangereux sont-ils rangés sécuritairement?

• Les espaces de rangement des produits chimiques sont-ils ventilés et localisés loin des sorties et des corridors?

• Les livres et le matériel sont-ils rangés dans les bibliothèques de manière à ne pas tomber des tablettes?

• Les décorations placées sur le mur sont-elles solide-ment fixées?

Organiser une campagne de sensibilisation/informationsur les catastrophes naturelles dans son école et/oudans sa communauté.

Inviter un conférencier qui a de l’expérience dans lesmesures d’urgence ici ou à l’étranger.

Réaliser un jeu sur la préparation collective d’unetrousse de survie à partir de papiers autocollants decouleur sur lesquels les jeunes écrivent ce qui leursemble important d’y retrouver. Chaque jeune va collerson papier au tableau.

Réaliser un jeu d’association avec des cartons dedifférentes couleurs : catastrophes, définitions etcomportements à adopter.

Réaliser la simulation chronométrée d’un tremblementde terre ou autre situation d'urgence : deux minutes depréparation, simulation en équipe et discussion.

Annexe 1

40

Le Mouvement international de laCroix-Rouge et du Croissant-RougeLe Mouvement international de la Croix-Rouge et duCroissant-Rouge est le réseau humanitaire le plus granddu monde. Il est actif dans 181 pays. Son emblème estune croix rouge sur fond blanc. Dans de nombreux paysislamiques, le croissant rouge est utilisé au lieu de lacroix rouge.

L’histoire du MouvementLe Mouvement est né en 1859 lorsqu'un jeune Suisse,Henry Dunant, fut le témoin de la sanglante bataille deSolferino (Italie), qui opposait les armées de l'Autricheimpériale et les troupes de l'alliance franco-sarde. Surle champ de bataille gisaient quelque 40 000 hommes,morts ou à l'agonie. Et il n'y avait personne pour soignerles blessés.

Dunant organisa la population locale pour panser lesblessures, nourrir et réconforter les soldats. À sonretour, il appela à la création de sociétés nationales desecours qui apporteraient une assistance aux blessés deguerre, et jeta ainsi les bases des futures Conventions deGenève.

La Croix-Rouge est née en 1863 avec la formation duComité international de secours aux blessés, qui allaitpar la suite devenir le Comité international de la Croix-Rouge. Il avait pour emblème une croix rouge sur fondblanc: l'inverse du drapeau suisse. L'année suivante,12 gouvernements ont adopté la Première Conventionde Genève, une étape cruciale dans l'histoire del'humanité puisque cette convention prévoyait des soinspour les blessés et définissait les services médicauxcomme «neutres» sur le champ de bataille.

Les composantes du Mouvement

Le Comité international de la Croix-Rouge• C’est un organisme neutre, impartial et indépendant.• Le CICR intervient principalement en temps de

conflit.• Sa mission est de protéger la vie et la dignité des

victimes de guerre et de violences internes (blessés, malades, prisonniers politiques et civils) et de leur fournir de l’assistance.

• Il s’efforce de prévenir la souffrance par la promotion du droit et des principes humanitaires.

La Fédération internationale des Sociétés de laCroix-Rouge et du Croissant-Rouge• La Fédération dispense son aide sans distinction de

nationalité, de race, de religion, de classe oud'opinions politiques.

• La Fédération mène des opérations de secours en faveur des victimes de catastrophes.

• La mission de la Fédération est d'améliorer lesconditions d'existence des personnes vulnérables en mobilisant le pouvoir de l'humanité.

• Son travail est axé sur quatre domaines essentiels : la promotion des valeurs humanitaires, l'intervention en cas de catastrophe, la préparation aux catastrophes, la santé et l'assistance aux personnes au niveau communautaire.

Les Sociétés nationales• Les Sociétés nationales incarnent le travail et les

principes du Mouvement dans 181 pays.• Elles agissent en tant qu’auxiliaires des autorités

publiques dans leur pays.• Les différentes Croix-Rouge procurent des services

de secours en cas de catastrophe, des programmessociaux et sanitaires, de l’assistance aux personnes touchées par la guerre.

• Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et duCroissant-Rouge regroupent plus de 97 millions de membres et de volontaires dans le monde.

Annexe 2

41

Articles de journaux

Kamloops (Colombie-Britannique), le 30 décembre 2003 – Les feux de forêt ravageurs dumois d’août en Colombie-Britannique arrivent au premier rang des dix événements lesplus marquants de cette année. Selon Environnement Canada, il s’agit de la saisond’incendies la plus terrifiante jamais vue et l’un des désastres naturels les plus coûteux del’histoire du Canada. Les images des feux ont fait le tour du monde.

Le bilan est très impressionnant. Près de 2 500 feux de forêt ont calciné un territoire de2 650 kilomètres carrés. Les pompiers n’ont pas eu la tâche facile. Au plus fort de la crise,ils étaient 7 600 à combattre les éléments destructeurs et 2 000 militaires sont venus leurprêter main-forte. Trois pilotes sont morts en combattant les flammes.

Les régions de Kelowna, Kamloops et Chase ont été fortement touchées par les incendieset les résidants se souviendront longtemps de leurs vacances estivales. Les autorités enplace ont fait face à la 2e plus grande évacuation de l’histoire canadienne. Au total,50 000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile et 334 maisons se sont envoléesen fumée. En survolant les localités détruites, le premier ministre de la province a déclaréqu’il ne trouvait pas de mots pour décrire l’ampleur du désastre.

La Croix-Rouge a joué plusieurs rôles dans l’intervention face aux feux de forêt enColombie-Britannique. Plusieurs millions de dollars ont été amassés pour venir en aideaux sinistrés. L’organisme a également soutenu le gouvernement de la province eninscrivant les personnes évacuées et en mettant en place un bureau réunissant lesfamilles séparées par les incendies.

Selon plusieurs climatologues, les feux de forêt de 2003 en Colombie-Britannique sontsurvenus alors que la province vivait sa pire période de sécheresse depuis 50 ans. Ilsestiment que les événements de l’été sauront en convaincre plus d’un que leréchauffement de la planète est un phénomène bien réel.

Météo en 2003 : la Colombie-Britannique durement touchée

Annexe 2

42

Articles de journaux

Halifax (Nouvelle-Écosse), le 1er octobre 2003 – À Halifax, c’est la désolation. Les résidantsse relèvent lentement de la deuxième plus importante tempête à frapper la ville depuisplus d’un siècle. L’ouragan de catégorie 2, qui a balayé la Nouvelle-Écosse le 29 septembreun peu après minuit avec des vents soutenus de 158 km/h et des rafales à plus de185 km/h, laisse derrière lui un immense chaos.

Câbles électriques arrachés, propriétés inondées, trottoirs soulevés, la ville d’Halifax n’estplus la même. De nombreuses habitations majestueuses du centre-ville ont étéendommagées. On déplore également la perte irremplaçable de près de 100 millionsd’arbres un peu partout dans la province, dont plusieurs arbres centenaires. Le long de lacôte, des marinas et des ports entiers devront être reconstruits.

Les équipes de la Croix-Rouge sont intervenues rapidement après le passage de l’ouragan.Rappelons qu’au plus fort de la tempête, près de 300 000 résidences étaient privéesd’électricité en Nouvelle-Écosse et sur l’Île-du-Prince-Édouard. Des centresd’hébergement ont été ouverts pour répondre aux besoins essentiels de la population. Desvivres et des trousses d’hygiène ont été distribués. Actuellement, des bénévoles livrent del’eau et des aliments emballés dans des centres pour personnes âgées d’Halifax.

Les pertes totales subies par la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard pourraientatteindre les 100 millions de dollars et les autorités craignent que des décès ne viennentassombrir le bilan déjà lourd de l’ouragan. Les experts avaient prédit une saison detempêtes plus active et plus intense dans le nord de l’océan Atlantique. Une mer pluschaude que la normale a intensifié l’ouragan Juan juste avant qu’il ne touche les côtescanadiennes.

L’ouragan Juan passe à l’histoire

Annexe 2

43

Articles de journaux

Montréal (Québec), le 4 août 2004 – Un an après les inondations qui ont frappé la régiondes Bois-Francs, la Croix-Rouge se dit satisfaite des actions entreprises pour venir en aideaux sinistrés.

Dans la soirée du 4 août 2003, de violents orages s’abattent sur les Bois-Francs. Près de130 millimètres de pluie torrentielle tombent en deux heures, gonflant le niveau deplusieurs rivières. Au total, 15 municipalités sont inondées. À Tingwick, les dommagessont considérables. Des maisons et des chalets sont emportés par les eaux et six famillessont évacuées par hélicoptère. Les autorités dépêchées sur les lieux ont fort à faire pourbloquer l’accès aux routes ensevelies par les flots et pour venir en aide aux personnesprises au piège dans leur domicile. Au moins 300 résidants sont forcés de quitter les lieux.Des barrières sont placées aux endroits où les ponts viennent d’être détruits afin d’éviterque les personnes évacuées ne tombent dans les eaux en furie.

Dans les heures qui ont suivi les inondations, les bénévoles de la Croix-Rouge sontintervenus pour apporter le soutien nécessaire aux citoyens affectés. Les familles dans lebesoin ont reçu de l’aide sous différentes formes. « Nous avons veillé à ce que tous ces genssurpris par la montée des eaux reçoivent l’aide appropriée. L’alimentation, l’habillement,les soins de santé, le nettoyage et la réparation des résidences ainsi que le remplacementde certains biens essentiels étaient notre priorité. » rapporte un porte-parole de laCroix-Rouge.

La campagne spéciale de financement organisée par l’organisme a permis de recueillir282 000 $ dans le but de venir en aide aux 150 familles dans le besoin et de faciliter leurretour à la vie normale. Au cours des prochaines années, la Croix-Rouge s’engage à fairede la prévention auprès des autorités et de la population des Bois-Francs afin que touspuissent réagir rapidement en cas de situation d’urgence.

Inondations des Bois-Francs :un an après

Annexe 2

44

Articles de journaux

Toronto (Ontario), le 1er janvier 2004 – Tous les grands médias canadiens sont unanimes :l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui a sévi entre le mois de marset la mi-juin 2003 à Toronto a été l’événement de l’année au Canada.

Le SRAS est une maladie très contagieuse causant de la fièvre et des problèmesrespiratoires comme de la toux, de l’essoufflement et des difficultés à respirer. Chezcertaines personnes plus vulnérables, les symptômes peuvent s’aggraver et entraîner lamort. Le SRAS aurait été transmis à l’homme dans des marchés d’animaux du sud de laChine. Il est apparu dans un hôpital de Toronto le 7 mars 2003.

Le 26 mars 2003, l’Ontario, la province la plus peuplée du Canada, déclarait l’étatd’urgence. Des personnes soupçonnées d’être atteintes du SRAS étaient mises enquarantaine ainsi que tous les médecins, le personnel infirmier et les autres patients quiavaient pu être en contact avec elles. Mais avant que les autorités médicales neréussissent à contrôler l’épidémie, à la mi-juin, près de 375 personnes avaient étécontaminées. Au total, 44 personnes sont mortes du SRAS à Toronto dont deux infirmièreset un médecin.

Le ministère de la Santé de l’Ontario a sollicité l’aide de la Croix-Rouge qui a, encore unefois, fait un travail exemplaire. Des bénévoles se sont empressés d’aider les personnestouchées par le SRAS en livrant des fournitures médicales. Il y a avait pourtant des risquespour les bénévoles, mais une fois la situation jugée sécuritaire, ceux-ci ont pu agir dansl’intérêt des citoyens. Des provisions de masques chirurgicaux, un thermomètre, de ladocumentation et des trousses sanitaires ont ainsi été livrés aux personnes touchées parle virus et qui étaient en quarantaine chez elles.

L’impact économique du SRAS a été terrible. Les touristes, les équipes de production decinéma et les gens d’affaires en visite ont fui la ville. Les économistes estiment la pertemonétaire à plus de 1,5 milliard de dollars.

Toronto a été durement touchéepar l’épidémie de SRAS

Annexe 3

45

Tableau synthèse de certaines catastrophes survenues au CanadaCatastrophescausées par unphénomène naturel Lieu Date DescriptionTremblementsde terre

Inondations

Feux de forêt

Tornades

Québec(Péninsule d’Ungava)

Québec(Région du Saguenay)

Colombie-Britannique(Îles de la Reine-Charlotte)

Territoire du Nord-Ouest(Baie de Baffin)

Terre-Neuve(fond de l’océan Atlantique)

Terre-Neuve (Badger)

Manitoba (Winnipeg)

Québec(Région du Saguenay)

Nouveau-Brunswick

Colombie-Britannique

Manitoba

Ontario

Alberta (Pine Lake)

Alberta (Edmonton)

Ontario (Barrie)

Ontario (Windsor)

Saskatchewan (Regina)

1989

1988

1949

1933

1929

Février 2003

Avril 1997

Juillet 1996

1923

2003

1989

1916

Juillet 2000

Juillet 1987

1985

1946

1912

Magnitude : 6,3Premier tremblement de terre dans l’est de l’Amérique du Nord àproduire une faille superficielle.

Magnitude : 6,0Ressenti dans un rayon de 1 000 km autour de l’épicentre.

Magnitude : 8,1Le plus puissant tremblement de terre au Canada et l’un des pluspuissants au monde.

Magnitude : 7,3Le plus fort séisme enregistré au nord du cercle polaire arctique.

Magnitude : 7,2Cause un énorme tsunami et 27 personnes périssent noyées.

Cause : embâcle majeur provoquant le débordement de 3 rivières.Plus de 1 100 personnes se retrouvent sans abri, le vent glacialemprisonne la ville de Badger sous un mètre de glace.

Cause : débordement de la rivière Rouge.Plus de 24 000 personne évacuées, 1 400 maisons détruites ousérieusement endommagées. Dégâts estimés à plus 750 millionsde dollars.

Cause : tempête de pluie.La pire inondation à ce jour au Canada, 10 morts, 16 000 personnesévacuées, 3 135 résidences détruites. Dégâts estimés à plus de unmilliard de dollars.

Cause : fonte des neiges, pluies abondantes et embâcles partout dansla province.Deux morts par noyade. Dégâts estimés à 61 millions de dollars.

L’un des désastres les plus coûteux de l’histoire du Canada. Près de2 500 feux calcinent 2 650 kilomètres carrés de territoire, 3 personnesmeurent en combattant les flammes.

Le pire incendie de l’histoire canadienne, 25 000 personnes évacuéesdans 25 communautés.

Le feu est allumé par la foudre. Deux villages sont rasés, 400 pertesde vie, 8 000 personnes se retrouvent sans abri

Tornade de force F3, 12 morts et 140 blessés.

Une des plus fortes tornades de l’histoire du Canada, 27 morts.

12 morts, des centaines de blessés, 800 personnes sans abri.

17 morts et des centaines de blessés.

28 morts et des centaines de blessés.

Annexe 3

46

Catastrophescausées par unphénomène naturel Lieu Date DescriptionOuragans

Verglas

Glissementsde terrain

Incendie de pneus

Épidémies

Contamination del’eau potable

Accident aérien

Fuite deproduits toxiques

Accidents pétroliers

Panne majeured’électricité

Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard

Colombie-Britannique

Ontario (Toronto)

Ontario et Québec

Colombie-Britannique(Sqamish)

Québec(Saint-Jean-Vianney)

Alberta (Frank)

Québec (Saint-Amable)

Ontario (Toronto)

Ontario (Walkerton)

Nouvelle-Écosse(Peggy’s Cove)

Ontario(Dryden)

Colombie-Britannique

Ontario(Toronto)

2003

1962

1954

Janvier 1998

1981

1971

1903

1990

2003

2000

Septembre1998

2002

1988-1989

Août 2003

Ouragan JuanVents de 158 kilomètres à l’heure, 8 morts, 300 000 résidences privéesd’électricité et plus de 100 millions de dollars de dommages.

Ouragan FredaVents jusqu’à 145 kilomètres à l’heure, 7 morts.

Ouragan HazelPlus de 210 millimètres de pluie et des vents de 124 kilomètres àl’heure, 81 morts et 1 868 évacués.

1,2 million d’Ontariens et 900 000 foyers au Québec plongés dans lenoir et le froid pendant des jours et des heures, 64 localités en étatd’urgence en Ontario. Intervention de la Croix-Rouge au Québec :300 centres d’hébergement, 60 000 lits, 50 000 couvertures, 16 000trousses d’hygiène.

Cause : pluies torrentielles et crue.9 morts.

Cause : tempête de pluie.Un village entier est emporté dans un énorme cratère d’argile,31 morts, 1 500 évacués.

60 millions de tonnes de calcaire du mont Turtle se détachent ets’abattent sur la petite ville minière de Frank, 70 morts.

Durée de l’incendie : 79 heures. Plus de 1 000 personnes ont travailléà le combattre. Dix-huit familles évacuées. Plus de 300 000 litresd’hydrocarbures pompés. 8 300 tonnes de gaz toxiques et 7 700 tonnesde vapeurs d’huile rejetées dans l’atmosphère. 9 600 tonnes de noir decarbone et de caoutchouc calciné et 4 500 tonnes d’acier et de fibressynthétiques laissés au sol.

L’état d’urgence est déclaré en Ontario entre les mois de mars et juin2003. 44 personnes meurent du syndrome respiratoire aigu sévère(SRAS).

Eau potable contaminée par la bactérie E. coli.7 pertes de vie, quelques dizaines de personnes gravement atteinteset plusieurs centaines indisposées.

229 pertes de vie.1 500 personnes dépêchées sur les lieux de l’écrasement.Quelque 600 employés et bénévoles de la Croix-Rouge participent auxopérations de secours.

Une fuite de dioxyde de chlore dans une usine de papier entraînel’évacuation de 300 à 400 personnes.

Le pétrolier Nestucca s’échoue sur les côtes de la Colombie-Britannique, déversant 875 000 litres de pétrole et entraînant la mortde plus de 50 000 oiseaux marins.

L’une des plus grandes pannes d’électricité de l’histoire de l’Amériquedu Nord. 50 millions de personnes sont privées d’électricité – dontcertaines pendant plus de 12 heures – dans le nord des États-Unis etle sud du Canada.

Catastrophescausées parl’activité humaine Lieu Date Description

Annexe 4

47

Aide-mémoireConsignes et directives générales de sécuritéen cas d’incendieEn cas d’incendie, comme dans toute autre situation d’urgence, afinde mettre toutes les chances de votre côté, soyez prêts!

• Suivez un cours de premiers soins de la Croix-Rouge canadienne.

Et rappelez-vous :• Restez calme (ne cédez pas à la panique);• Utilisez toujours les escaliers plutôt que l’ascenseur;• Ne retournez jamais dans une pièce en flammes.

Activités quotidiennesEnseignant• Informez les élèves sur les procédures d’évacuation.• Assurez-vous du bon fonctionnement des équipements d’urgence

de votre classe.• Assurez-vous du libre accès aux sorties d’urgence de votre classe.• Assignez des élèves à la fermeture des fenêtres.• Au 2e cycle primaire ou au secondaire, assignez des élèves pour

aider les élèves à mobilité réduite.

Élèves• Vous informer auprès de votre enseignant si vous ne savez pas

quoi faire en cas d’incendie.

Consignes en cas d’urgence

Si vous SENTEZ LA FUMÉEEnseignant1. Faites immédiatement sortir les occupants de la classe.2. Évacuez par la sortie d’urgence la plus proche.3. Déclenchez l’avertisseur manuel d’alarme-incendie de l’étage

(boîte rouge) et prévenez une personne responsable.

Élèves1. Sortez l’un derrière l’autre, calmement, sans courir et en

silence, dans la direction indiquée par l’enseignant.2. Ne prenez pas vos effets personnels.

Si vous ENTENDEZ LE SIGNAL D’ALERTEEnseignant1. Demandez aux élèves assignés de fermer les fenêtres du local

et de se préparer à aider ceux de leurs camarades qui ont besoin d’assistance.

2. Prenez la liste des élèves avec vous.3. Tenez-vous prêts à procéder à une évacuation avec les élèves.

N.B. : Si l’alerte n’est pas fondée, attendez les directives de la direction.

Élèves1. Arrêtez immédiatement vos activités.2. Fermez les fenêtres qui vous ont été assignées.3. Préparez-vous à aider les camarades que l’enseignant vous a

désignés.4. Attendez calmement et en silence le signal d’alarme et tenez-

vous prêts à évacuer.

N.B. : Si l’alerte n’est pas fondée, suivez les directives de l’enseignant.

Si vous ENTENDEZ LE SIGNAL D’ALARMEEnseignant1. Faites sortir les élèves de la classe sans prendre d’effets

personnels et fermer la porte.2. Évacuez vers le point de rassemblement désigné avec votre

groupe d’élèves.3. Faites le décompte de vos élèves et rendez-en compte au chef

d’étage ou au coordinateur.4. Encadrez votre groupe et attendez l’autorisation du

coordinateur pour réintégrer le bâtiment.

Élèves1. Sortez l’un derrière l’autre, calmement, sans courir et en

silence, dans la direction indiquée par l’enseignant. 2. Marchez normalement dans les corridors et tenir la

rampe d’escalier de façon à ne pas tomber.3. Gardez les rangs près de l’enseignant.4. Ne retournez jamais à l’intérieur!5. Gardez le silence et suivez les directives de l’enseignant.

Adapté de : Ministère de la Sécurité publique, Direction générale de lasécurité et de la prévention. Plan d’évacuation d’une école. Guidepratique (septembre 1996).

48

LexiqueAlerte : ensemble des actions prises pour informer les

autorités, les intervenants de même que la population d’un danger réel ou possible.

Article essentiel : objet nécessaire ou indispensable.

Autorité : personne ou groupe de personnes auquel on se réfère, qu’on peut consulter.

Besoin essentiel : état de satisfaction concernant le besoin de se nourrir, de se vêtir et de se loger.

Cataclysme : bouleversement à la surface du globe.

Catastrophe : événement subit qui cause un bouleversement pouvant entraîner dommages et décès; sinistre de grande envergure.

Catastrophe causée catastrophe dont l’être humain peut être par l’activité l’agent involontaire (accidents industriels

humaine : comme les explosions, les incendies ou les fuites de produits toxiques; catastrophes socioéconomiques comme la pollution; catastrophes sociopolitiques comme lenon-respect des droits humains).

Cercle de feu : arc d’îles volcaniques bordant l’océan Pacifique.

Crise : urgence de nature politique, ou encore urgence, sinistre ou catastrophe dont la gestion a été telle qu’elle a engendré des problèmes de plus grande nature.

Danger potentiel : menace, risque qui pourrait survenir si telle condition était réalisée.

Démobilisation : retour progressif des intervenants, personnes ou organismes aux activités et modes defonctionnement habituels.

Détresse : situation critique, dangereuse.

Élément humain : qui résulte de l’intervention de l’être humain (un bâtiment, par exemple).

Élément naturel : qui résulte de la nature(un arbre, par exemple).

Intervention : ensemble de mesures prises pour protéger les personnes (évacuation, hébergement, aide matérielle, etc.) et sauvegarder leurs biens.

Mitigation : ensemble des mesures prises afin dediminuer les effets destructeurs d'unecatastrophe et limiter leur impact sur lebien-être des populations et sur leurs biens.

Mobilisation : ensemble d'actions prises pour rendre actives les ressources d’intervention.

Plan d’action : ensemble de mesures prises en vue deplanifier quelque chose, un geste, uncomportement.

Plan d’évacuation : suite ordonnée d’actions qui décrivent comment partir de chez soi ou d’un lieu public lorsqu’on est dans l’obligation dequitter rapidement en raison d’une situation d’urgence.

Prévention : ensemble de mesures prises pour prévenir un danger, un risque, un mal, pour l’empêcher de se produire.

Provisions vêtements, nourriture non périssable, articles d’urgence : d’hygiène et équipements de sécurité qui

serviront en cas de confinement lors d’un sinistre.

Règle de sécurité : principe de conduite.

Rétablissement : retour à une situation normale par laréintégration des personnes évacuées et la mise en œuvre de programmes visant la reprise des activités (redémarrage desservices publics, reconstruction des équipements, production, etc.).

Secouriste : membre d’une organisation de secours venant en aide aux victimes d’un accident, d’une catastrophe.

Sinistre : événement catastrophique qui entraîne des pertes matérielles et humaines.

Situation situation nécessitant une attentiond’urgence : immédiate.

Traumatisme : événement qui entraîne des troubles émotifs ou physiques.

Trousse de survie : étui, pochette ou sac contenant des articles et des provisions pour 3 jours et pouvant servir en cas d’évacuation.

Trousse d’urgence : Étui qu'on garde dans la maison et/ou dans la voiture et dans lequel on retrouve desarticles de première nécessité pour faire face à une situation d'urgence.

Urgence : événement qui porte atteinte à l’intégrité physique et psychologique d’une ou de plusieurs personnes, ou qui cause des dommages aux biens matériels et nécessite une intervention rapide dont les moyens habituels d’intervention et les procédures normales d’un organisme sont adéquats.

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BibliographieAmerican Red Cross. (2000). Masters of Disaster, 3-5, Activities.American Red Cross.

American Red Cross. (2000). Masters of Disaster, 3-5, LessonPlans. American Red Cross.

American Red Cross. (2000). Masters of Disaster, 6-8, Activities.American Red Cross.

American Red Cross. (2000). Masters of Disaster, 6-8, LessonPlans. American Red Cross.

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Association des chefs de services d’incendie. (1996). La préventiondes incendies à la maison. Éditions Flamme de vie. (Cahier àcolorier)

Croix-Rouge canadienne et Protection Civile Canada. (1995).Prévoir l’imprévisible pour affronter les urgences. Croix-Rougecanadienne et Protection Civile Canada.

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Ducrocq, Albert. (1983). La vie de l’eau. Éditions Fernand Nathan.

Gemmell, Kathy et al. (1995). Tempêtes et cyclones. ÉditionsUsborne.

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International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies.(1999) World Disasters Report 1999. International Federation ofRed Cross and Red Crescent Societies.

Lafrenière, Maryse. (1995). Guide pratique du consommateur.Situations d’urgence. Gouvernement du Québec, Office de laprotection du consommateur.

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Ministère de la Sécurité publique, Direction générale de la sécuritéet de la prévention. Plan d’évacuation d’une école. Guidepratique (septembre 1996).

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Protection Civile Canada et Canadian Geographic. (1996). L’Atlasnational du Canada : Les catastrophes naturelles. ProtectionCivile Canada et Canadian Geographic. (Carte thématique)

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Protection Civile Canada. (1996). «Le traumatisme chez l’enfant :quelques conseils.» dans Revue de la protection civile, décembre1996. Protection Civile Canada, Direction des communications.

Régie régionale de la santé et des services sociaux duSaguenay–Lac-Saint-Jean. (1996). Pour qu’après la pluie viennele beau temps. Régie régionale de la santé et des services sociauxdu Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Société canadienne de la Croix-Rouge et Protection Civile Canada.(1994). Prévoir l'imprévisible : préparation aux situationsd’urgence. Société canadienne de la Croix-Rouge et ProtectionCivile Canada.

Société canadienne de la Croix-Rouge. (1994). La sécurité : un jeud’enfant. Guide des parents en matière de secourisme et desécurité. Société canadienne de la Croix-Rouge.

Société canadienne de la Croix-Rouge. (1994). Secourisme : Lemaillon vital. Société canadienne de la Croix-Rouge.

Vial, Maurice. (1990). Le temps et les saisons. Éditions Rouge & Or.

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ÉVALUATION DU PROGRAMME

Nom de l’école :

Nom de l’éducateur ou de l’éducatrice :

Niveau scolaire :

À remplir par l’éducateur ou l’éducatricePour chacun des énoncés suivants, veuillez cocher la case correspondant à votre degré d’accord.

LE CONTENU Tout à fait D’accord Ne sais En En totalET LA DÉMARCHE d’accord pas désaccord désaccord

Le programme de prévention sensibilisevraiment les élèves à la nécessité de biense préparer en cas de situation d’urgence.

Le programme de prévention est d’unegrande pertinence en milieu scolaire.

Le programme de prévention est facileà utiliser.

Le programme de prévention est de qualité.

Le contenu du programme de préventionpermet l’atteinte des objectifs desprogrammes d’études du ministère del’Éducation de votre province ou de votreterritoire.

Le contenu du programme est diversifié.

Les jeunes ont aimé le contenu duprogramme de prévention.

Programme de prévention utilisé :

Ça peut arriver, soyons prêts.

Devant l’imprévu, soyons prêts.

Pour être en sécurité, soyons prêts.

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LE CONTENU Tout à fait D’accord Ne sais En En totalET LA DÉMARCHE d’accord pas désaccord désaccord

La démarche pédagogique utilisée dans leprogramme de prévention est adaptée auniveau des participants.

La démarche pédagogique utilisée dans leprogramme de prévention est pertinente.

L’UTILISATION FUTUREJ’ai aimé le programme et je continuerai d’animerles activités de prévention dans ma classe.

QUELLES ACTIVITÉS AVEZ-VOUS RÉALISÉES?

QUELLES ACTIVITÉS COMPTEZ-VOUS RÉALISER DANS LE FUTUR?

AUTRES COMMENTAIRESAuriez-vous des suggestions à formuler pour améliorer le programme ?

ADRESSE DE RETOUR :Une fois complété, merci de nous retourner le questionnaire à l’adresse suivante :

Croix-Rouge canadienne/Programme Prévoir l’imprévisible170 Metcalfe Street, Suite 300

Ottawa, ON, K2P 2P2

MERCI DE VOTRE PRÉCIEUSE COLLABORATION !

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La Croix-Rouge canadienne :en tout lieu, en tout tempsLa Croix-Rouge canadienne1 est l'une des 181 sociétésnationales qui, avec la Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale dessociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (laFédération), forment le Mouvement international de laCroix-Rouge et du Croissant-Rouge. Sa mission estd'améliorer les conditions d'existence des personnes lesplus vulnérables en mobilisant le pouvoir de l'humanitéau Canada et partout dans le monde.

La Société canadienne de la Croix-Rouge est unorganisme bénévole qui fournit au public des serviceshumanitaires et des secours d'urgence :

• En prévention contre ou lors de catastrophes ou de conflits au Canada et partout dans le monde.

• Par l'entremise d'activités communautaires dans les domaines de la santé et des services sociaux.

Les services humanitaires et de secours sont enconformité avec les Principes2 fondamentaux duMouvement international de la Croix-Rouge et duCroissant-Rouge. Les programmes de la Croix-Rougecanadienne sont offerts grâce à l’action de milliers debénévoles et à l’appui financier des Canadiens.

Les Principes fondamentaux de la Croix-RougeHumanitéNé du souci de porter secours sans discrimination aux blessés deschamps de bataille, le Mouvement international de la Croix-Rouge etdu Croissant-Rouge, sous son aspect international et national,s’efforce de prévenir et d’alléger en toutes circonstances lessouffrances des hommes. Il tend à protéger la vie et la santé ainsi qu’àfaire respecter la personne humaine. Il favorise la compréhensionmutuelle, l’amitié, la coopération et une paix durable entre tous lespeuples.

ImpartialitéIl ne fait aucune distinction de nationalité, de race, de religion, decondition sociale et d’appartenance politique. Il s’appliqueseulement à secourir les individus à la mesure de leur souffrance età subvenir par priorité aux détresses les plus urgentes.

NeutralitéAfin de garder la confiance de tous, le Mouvement s’abstient deprendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controversesd’ordre politique, racial, religieux et idéologique.

IndépendanceLe Mouvement est indépendant. Auxiliaires des pouvoirs publicsdans leurs activités humanitaires et soumises aux lois qui régissentleurs pays respectifs, les Sociétés nationales doivent pourtantconserver une autonomie qui leur permette d’agir toujours selon lesprincipes du mouvement.

VolontariatC’est un mouvement de secours volontaire et désintéressé.

UnitéIl ne peut y avoir qu’une seule Société de la Croix-Rouge ou duCroissant-Rouge dans un même pays. Elle doit être ouverte à touset étendre son action humanitaire au territoire entier.

UniversalitéLe Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, au sein duquel toutes les Sociétés ont des droits égaux et ledevoir de s’entraider, est universel.

1Conformément à la loi, l’usage de l’emblème et du nom de laCroix-Rouge au Canada est réservé exclusivement à la Société canadiennede la Croix-Rouge et aux services sanitaires des forces armées (Loi sur lesConventions de Genève, L.R.C., 1985, chap G-3).

2Ce texte est une adaptation des principes fondamentaux proclamés parla XXe Conférence internationale de la Croix-Rouge à Vienne en 1965. Ilfaut noter que le texte original a été révisé et inclus dans les Statuts duMouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge,adoptés par la XXVe Conférence internationale de la Croix-Rouge àGenève en 1986.