29
TREMBLAY-EN-FRANCE RUE DE LA FERME 93073 SEINE-SAINT-DENIS RAPPORT DE DIAGNOSTIC ARCHEOLOGIQUE Arrêté de prescription n°2006-548 Arrêté de désignation n°2006-612 Sous la responsabilité de Cristina Gonçalves-Buissart Conseil Général de Seine-Saint-Denis, Bureau du Patrimoine, Centre Départemental d’Archéologie DRAC Ile-de-France, Service Régional de l’Archéologie 2007

DFS Rue de la Ferme - Atlas de l'architecture et du patrimoine

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T R E M B L AY - E N - F R A N C ER U E D E L A F E R M E

9 3 0 7 3 S E I N E - S A I N T - D E N I S

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H E O L O G I Q U E

A r r ê t é d e p r e s c r i p t i o n n ° 2 0 0 6 - 5 4 8

A r r ê t é d e d é s i g n a t i o n n ° 2 0 0 6 - 6 1 2

S o u s l a r e s p o n s a b i l i t é d e

C r i s t i n a G o n ç a l v e s - B u i s s a r t

Conseil Général de Seine-Saint-Denis, Bureau du Patrimoine, Centre Départemental d’Archéologie

DRAC Ile-de-France, Service Régional de l’Archéologie

2007

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

2

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

3

TABLE DES MATIÈRES

FICHE SIGNALÉTIQUE p.4

GÉNÉRIQUE DE L’OPÉRATION p.5

Arrêté de prescription p.6

Arrêté de désignation p.7

Introduction p.8

I. Environnement p.10

1. Cadre topographique et géomorphologique p.10

2. Contexte historique et archéologique p.12

II. Déroulement de l’opération p.17

1. La phase de terrain p.17

2. Traitement des données p.18

III. Les données de terrain p.18

1. Les données générales p.18

2. Etude des tranchées p.20

Conclusion p.27

Bibliographie p.28

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

4

F i c h e s i g n a l é t i q u e

Identité du site

Département : Seine-Saint-Denis

Commune : Tremblay-en-France

Adresse : Rue de la Ferme

Nom donné au site : Rue de la Ferme

Cadastre : section AD, parcelles 100, 277, 280 et

468

Coordonnées Lambert d’encadrement :

Zone : 1

X = Y =

Statut du terrain : propriété privée

Propriétaire : SAGE

L’opération archéologique

Arrêté de prescription n° 2006-548

Arrêté de désignation n °2006-612

Titulaire de l’autorisation de fouille : Cristina Gon-

çalves-Buissart

Organisme de rattachement : Conseil Général de

Seine-Saint-Denis

Raison de l’urgence : projet de lotissement

Surface expertisée : 7414 m2

Dates d’intervention sur le terrain : 18/12/06 au

22/12/06

Résultats

Mots-clefs du thesaurus

- sur la chronologie : moderne, contemporain

- sur la nature des vestiges : fosses de planta-

tion

Notice sur la problématique de la recherche et les

principaux résultats de l’opération archéologique :

Les terrains concernés se trouvent à l’extérieur de

l’enceinte autour de l’église Saint-Médard, en limite du

noyau villageois. Ce secteur n’a jusqu’à présent pas été

appréhendé dans le cadre de l’archéologie préventive.

Cette opération consiste ainsi une première opportu-

nité d’avoir des données sur l’évolution du village de

Tremblay-en-France. Elle n’a cependant pas permis de

mettre au jour des structures archéologiques ; seules

des fosses de plantation d’arbres ou arbustes attestent

d’une occupation humaine aux périodes moderne et

contemporaine.

Lieu provisoire de dépôt du matériel archéologi-

que :

Centre d’Archéologie de Seine-Saint-Denis

1 à 5 route de Saint-Leu

93 800 Epinay-sur-Seine

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

5

G é n é r i q u e d e l ’ o p é r a -t i o n

Suivi scientifi que du dossier :

Marie-France Gleizes (Ingénieur d’étude, S.R.A.

Ile-de-France),

Bruno Foucray (Conservateur régional de l’archéo-

logie, S.R.A. Ile-de-France)

Cristina Gonçalves-Buissart (Conseil Général de

Seine-Saint-Denis)

Ivan Lafarge (Conseil Général de Seine-Saint-De-

nis)

Réalisation des fouilles

Responsable d’opération :

Cristina Gonçalves-Buissart

Equipe de fouille :

Cristina Gonçalves-Buissart

Fabien Normand (technicien, Conseil Général de

Seine-Saint-Denis),

Enregistrement des données :

L’équipe de fouille.

Photographies :

L’équipe de fouille

Topographie :

Cristina Gonçalves-Buissart

Post-fouille

Informatisation des données :

Cristina Gonçalves-Buissart

Traitement du mobilier :

Cristina Gonçalves-Buissart

Réalisation des plans :

Cristina Gonçalves-Buissart

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

6

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

7

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

8

Introduction

Cette opération a eu lieu préalablement à la réalisa-

tion d’un lotissement de part et d’autre de la rue de la

Ferme à Tremblay-en-France. L’ensemble des terrains

constitue une surface de 7414 m2. Les parcelles sont

situées à environ une centaine de mètres au sud-est de

l’église Saint-Médard et environ 60 m d’un habitat fonc-

tionnant du 13e au 16e siècle, à l’extérieur de l’enceinte

médiévale. Ce secteur, bien qu’en zone sensible, n’a

jamais fait l’objet d’observations archéologiques.

Ce diagnostic, réalisé en décembre 2006 par

l’équipe du Département de la Seine-Saint-Denis, avait

pour objectif de déterminer la présence ou l’absence

de vestiges archéologiques permettant notamment de

mieux comprendre l’évolution du village.

Fig.1 : Local isat ion de l ’ intervent ion dans le département de la Seine-saint-Denis

Tremblay-en-France

5 km0

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

9

Fig.2 : Local isat ion cadastrale de l ’ intervent ion

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

10

1 CADRE TOPOGRAPHIQUE ET GÉOMORPHOLOGIQUE (FIG.3-4)

La commune de Tremblay-en-France est située à

une vingtaine de kilomètres au nord-est de Paris, en

Seine-Saint-Denis, dans la Plaine de France au ni-

veau du plateau du Parisis (du massif montmorencien

à la vallée de la Marne). Ce plateau est incliné vers le

sud-ouest et superfi ciellement entaillé par des petits

rus qui convergent vers la Seine à Saint-Denis.

C’est sur la rive gauche du ru “le Sausset”, sur une

section du flanc du vallon d’orientation sud-ouest/

nord-est que se trouve le site.

Fig.3 : Contexte géomorphologique de l ’ intervent ion d’après les cartes géologiques au 1/50000, XXII I -14,

XXIV-14, XXII I -15, XXIV-15

Alluvions modernes (Fz) Alluvions anciennes (Fxy) Limons de plateaux (LP) Substrat tertiaire

5 km0

XXIII-13 XXIV-13

XXIV-14XXIII-14

I . E N V I R O N N E M E N T

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

11

La carte géologique au 1/25000e du BRGM indique

un substrat formé de marne-calcaire de Saint-Ouen,

partiellement érodé au droit du ruisseau. Sous ce ni-

veau, on observe les calcaires plus ou moins marneux

de l’horizon de Ducy, puis des sables fi ns (horizon de

Beauchamps), pour atteindre ensuite les marnes et

caillasses du Lutétien supérieur.

Le sol est composé de limon loessique de couleur

jaune clair avec par endroits des affleurements de

marno-calcaire de Saint-Ouen.

Fig.4 : Contexte topographique et hydrographique de

l ’ intervervent ion (hydrographie : état 1820)

Seine

Seine

Marne

Marne

Ru d'Enghien

R osne

Croult

Croult

RouillonVieil

le

Mer

M

olette

Ru de Montfo rt

R

u duVivi er

Sausset

R ouail ler

Ru de Chantereine

Ru de

Montreu

il

Ru de laLand e

Ru isseau de Sain

te-Baudi ll e

Morée

Mo rée

RudesDa

m es

Rud'Arra

5 km0

- de 30 m + de 30 m + de 50 m + de 70 m + de 90 m + de 110 m + de 130 m + de 150 m + de 170 m

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

12

2 CONTEXTE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE (FIG.5-7)

La commune de Tremblay-en-France a fait l’objet

de nombreuses observations archéologiques, par le

biais de prospections, réalisées notamment par l’as-

sociation Jeunesse Préhistorique et Géologique de

France, et d’opérations de diagnostic et de fouille. Le

Vieux Pays de Tremblay est ainsi bien documenté par

un abondant dossier archéologique.

a . S y n t h è s e d e s d o n n é e s

Les occupations pré et protohistoriques n’ont, à ce

jour, été observées qu’à l’occasion des prospections,

bien que des traces ténues soient apparues lors de

fouille (Gonçalves-Buissart 2006).

19 lieux révèlent une occupation antique, dont

douze suggèrent la présence d’établissements de na-

ture et d’importance diverses : une grande villa dotée

de balnéaire (Le Nouret / Duhamel 1991 et Marcille,

Cottiaux, Couturier 1999) et des centres d’exploita-

tion plus modestes. En revanche, dans sept endroits,

la moindre abondance et la plus grande dispersion du

mobilier suggèrent des épandages hors-site (Lafarge,

Héron 1998, 17).

Le plus remarquable concernant ces occupations

n’est pas leur abondance, mais leur relative continuité.

Ainsi, aucun abandon n’est attesté pour les 2e et 3e

siècles, même si les modalités d’occupation tardive

des sites non fouillés peuvent être discutées. S’agit-il

d’une continuité réelle de l’occupation, d’une réoccu-

pation précaire ou bien encore d’une utilisation des

lieux comme carrière ?

Durant l’Antiquité tardive, six sites sont créés, dont

trois ne perdurent pas longtemps puisqu’ils sont aban-

donnés au 4e siècle, de même qu’un site créé au 2e

siècle. Aucune occupation antique ne perdure après

le Ve siècle sur le plateau (Lafarge, Héron 1998, 17).

Ainsi, la nécropole du Bas Empire, mise au jour en

2004-2005 lors de la fouille préalable à la réalisation

de la RD40 (Gonçalves-Buissart 2006), cesse de

fonctionner au début du Ve siècle.

L’habitat se fi xe alors dans la vallée du Sausset où

les indices d’occupation antique semblent plus ténus

que sur le plateau. Les prospections menées dans la

vallée ont permis de mettre en évidence une occupa-

tion linéaire continue en rive gauche du Sausset et

discontinue en rive droite.

Dès l’époque mérovingienne, le Sausset est bordé

par deux occupations : l’une sur la rive droite, à l’em-

placement du Petit Tremblay, l’autre sur la rive gauche,

un peu plus en aval, à l’emplacement du Grand Trem-

blay. Ces occupations sont caractéristiques, par leur

morphologie générale et au vu des vestiges qu’elles

renferment, des occupations rurales du haut Moyen

Age en Ile-de-France : parcellaires marqués par des

fossés, constructions sur poteaux de bois environnées

de nombreuses structures annexes à vocation agri-

cole, domestique et artisanale (silos, fosses, fonds de

cabanes, fours). C’est le cas notamment pour les sites

de la Vallée du Sausset (fouille de la RD40 en 2004-

2005, Gonçalves-Buissart 2006), du Château Bleu

(fouille 1997/1998, Frère, Héron 1998) et des Tilleuls

(fouille 1999, Frère et al 2000). En 862, la confi rmation

par Charles le Chauve du partage des biens de l’ab-

baye de Saint-Denis entre mense abbatiale et mense

conventuelle mentionne la villa de Tremblay et celle

de Villepinte. Vers l’an mil, la plus grande partie du ru

est abandonné, l’habitat se polarise en deux noyaux

villageois distants de 2,5 km : Tremblay (villa Trimli-

dum) et Villepinte. La paroisse de cette dernière n’est

distraite de celle de Tremblay qu’en 1279 (Lafarge,

Héron 1998, 18).

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

13

Fig. 5 : Local isat ion des di fférentes opérat ions archéo-logiques.

073s036 Sites Valquiou Lieu-ditSites vus en prospection

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

14

Fig. 6 : Local isat ion des di fférentes intervent ions me-nées sur le Vieux Pays de Tremblay-en-France sur le fond de cadastre napoléonien et topographie histor ique

(1819)JPGF : Jeunesse Préhistor ique et Géologique de France,

sect ion Le Blanc-Mesni l /Le BourgetCdA : Centre d’Archéologie de la Seine-Saint-Denis

A. Enceinte autour de l ’égl ise Saint-Médard B. Enceinte autour de l ’égl ise Saint Pierre-

Saint Paul

1. JPGF, 1988, habi tat haut Moyen Age, s i te 073s0642. JPGF, 1991/2, habi tat haut Moyen Age - Moyen-Age,

s i te 073s0703. JPGF, 1992, habi tat haut Moyen Age, s i te 073s010

4. JPGF, 1992, habi tat haut Moyen Age - Moyen-Age, s i te 073s032

5. CdA, 1992, parcel la i re ant ique, s i te 073s0096. CdA, 1993, parcel la i re XIe-XIIe, ar t isanat ( forge) XIVe,

habi tat XVe-XVII Ie, s i tes 073s051 et 073s0527. CdA, 1994, parcel la i re moderne, s i te 073s055

8. CdA, 1994, parcel la i re haut Moyen Age, “Terrains Maxwel l ”

9. CdA, 1996, s i te 073s04710. CdA, 1998, habi tat haut Moyen Age - Moyen-Age

( foui l les « Rue des Ti l leuls »), s i te 073s071

11. CdA, 1998, c imet ière, VI I Ie-XVe (diagnost ic « Ruel le de la Détourne »)

12-13. CdA, 1997/8, habi tat haut Moyen Age - Moyen-Age (diagnost ic et évaluat ion « Château Bleu »), s i tes

073s026 et 073s 04114. CdA, 1999, habi tat médiéval ( foui l le “Rue des Fos-

sés”) , s i te 073s04015. Cda, 2000, habi tat du haut Moyen Age et du Moyen

Age (Foui l le “Rue Louis Eschard”) , s i te 073s04216. Cda, 2004-2005, habi tat rural du haut Moyen Age et

nécropole du Bas Empire ( foui l le de la RD40)17. Cda, 2005, c imet ière, VI I Ie-XVe (diagnost ic Route

de Roissy)

18. Cda, 1999, diagnost ic négat i f Chemin des Pommiers

Dans le deuxième tiers du 12e siècle, Suger, abbé

de Saint-Denis, rapporte, dans son De administratione

(récit de sa reprise en main de la gestion du temporel

de l’établissement ), les travaux qu’il a fait entreprendre

à Tremblay (Lafarge, Héron 1998, 19). Ainsi, la curia

du lieu a été entourée de murs, tandis qu’une seconde,

Principaux chemins médiévaux

Enceintes médiévales Eglises

Diagnostics

Fouilles

15

18

Diagnostic négatif

B

A

Localisation de l'opération

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

15

dotée d’une grange neuve, était édifiée à l’entrée du

village. La grange de la première curia est réservée

à l’engrangement des dîmes, la nouvelle à celui des

champarts. La localisation des deux établissements

est problématique, toutefois l’étude de la morphologie

du village à partir du plan cadastral de 1819 suggère

l’existence de deux enceintes disparues.

La première, de forme elliptique et d’un diamètre

de 170 à 240 m (soit une superfi cie de 3 ha environ),

se trouverait au coeur du Grand Tremblay, autour de

l’église Saint-Médard. Cette dernière est attestée en

1183, mais le vocable pourrait suggérer une fondation

antérieure au 8e siècle. Des vestiges d’une enceinte en

pierre, fl anquée d’une petite tour, sont encore visibles

rue des Fossés (Gonçalves 2004). Cette enceinte

englobe une vaste ferme seigneuriale dont la cour est

bordée, au nord-est, par une grange dîmière édifi ée au

16e siècle avec des éléments lapidaires appartenant

à un ou plusieurs bâtiments des 12e-13e siècles (La-

farge, Héron 1998, 19).

L’organisation du viaire du Petit Tremblay permet de

déduire l’emplacement d’une seconde enceinte autour

de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul, succursale de Saint-

Médard qui n’est attestée qu’en 1531. Cependant, des

sondages dans le cimetière permettent de lui attribuer

une origine au moins carolingienne. L’enceinte ainsi

délimitée aurait plutôt une forme quadrangulaire, avec

une longueur de 240 m et une largeur moyenne de 170

m (soit une superfi cie de 4 ha environ ; Lafarge, Héron

1998, 19).

Il semble que ces deux enceintes se superposent

à deux occupations distinctes, datées du haut Moyen

Age. Une fouille dans le parc du Château Bleu (Frère,

Héron 1998), vaste ferme au sud du Petit Tremblay, a

mis en évidence les témoins d’une probable troisième

enceinte édifi ée au 11e siècle et arasée au 15e siècle.

Il s’agit d’une enceinte en terre fl anquée au sud-ouest

d’un enclos regroupant deux ou trois bâtiments sur po-

teaux, des silos et un puits (Lafarge, Héron 1998, 19).

b . E l é m e n t s s u r l e s e c t e u r à d i a g n o s t i q u e r ( F i g . 7 )

Le secteur proche de l’opération se situe en limite

du noyau villageois, en dehors de l’enceinte de l’église

Saint-Médard, mais toute de même en zone de sensibili-

té archéologique. Aucune observation n’a, à ce jour, été

menée le long du chemin de Tremblay à la Villette aux

Aulnes. Hormis les interventions sur le noyau villageois,

le diagnostic archéologique le plus proche concerne les

parcelles AD52 et 252, le long du chemin des Pommiers

(Gonçalves 1999). Cette intervention sur 4 hectares en

1999 n’a pas permis l’identifi cation d’une occupation an-

cienne, pourtant observée en 1994 lors d’un diagnostic

route de la Raperie (Lafarge 1994), préalablement à

la réalisation de l’IUT de Tremblay (parcellaire du haut

Moyen Age, fi g.6 n°8). Une surveillance archéologique

a été entreprise lors de la réalisation du “lotissement

Chalmassy”, rue Chalmassy. Celle-ci n’a cependant pas

révélé de vestige.

D’un point de vue historique, la rue de la Ferme

apparaît pour la première fois sur le cadastre de 1819.

Antérieurement, cette rue était dénommée Vieille rue

neuve (cadastre de 1750). Le nom de rue de la Ferme

est lié à la présence de la ferme Chalmassy sur le

chemin de Tremblay à la Villette aux Aulnes. Celle-ci

est attestée dès le 18e siècle. Sur le cadastre de 1750,

les parcelles concernées par le diagnostic ne sont pas

bâties. Elles ne le sont toujours pas sur le cadastre de

1819. Un plan du 18e siècle nous informe néanmoins

de l’existence d’un potager ou verger à l’est de la rue de

la Ferme et de jardin à la française à l’ouest.

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

16

Fig. 7 : Plan des espaces pr ivat i fs au XVII Ie s iècle. Tiré

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

17

1 LA PHASE DE TERRAIN (FIG.8)

Ce diagnostic intervient dans un secteur n’ayant

jamais fait l’objet d’observations archéologiques, les

tranchées ont donc été placées de manière à pouvoir

disposées d’un maximum informations. Néanmoins, il a

fallu tenir compte de certaines contraintes liées notam-

ment à la présence d’arbres et d’une piscine dans les

terrains situés à l’ouest de la rue de la Ferme. D’autre

part, à l’est de la rue de la Ferme, la prescription de dia-

gnostic portait sur les parcelles AD277, 280 et 468. La

parcelle AD277 est à l’heure actuelle un parking utilisé

au moment de l’opération ; il n’a donc pas été possible

d’intervenir sur cette parcelle.

6 tranchées ont ainsi pu être implantées : 2 en partie

ouest et 4 en partie est de la rue de la Ferme. Elles sont

toutes orientées nord-ouest / sud-est. Elles totalisent

une longueur de 280 m, soit une fenêtre d’observations

de 560 m2 pour une superfi cie du terrain de 7414 m2

(7,5 % du terrain).

Le terrain a une altitude moyenne à l’ouest de la rue

de la Ferme de 77 m Ngf et de 76,6 m Ngf en partie est

de la rue.

Fig.8 : Plan des tranchées

I I . D É R O U L E M E N T D E L ’ O P É R AT I O N

6543

21

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

18

En profondeur, les tranchées ont atteint les niveaux

susceptibles de déceler des vestiges archéologiques,

soit en moyenne 0,80 m en parte ouest de la rue de la

Ferme et 0,50 m en partie est.

De haut en bas, la couverture sédimentaire est

composée :

- d’un niveau de terre végétale brune de 0,40 m

d’épaisseur avec des gravas ponctuels ;

- d’un niveau de limon brun homogène d’ 0,40 m

d’épaisseur maximum. Ce niveau est absent en partie

est de la rue de la Ferme ;

- d’un niveau de limon ocre roux dans lequel sont

creusées les structures observées.

Les structures ont été testées manuellement. Les

zones douteuses ont systématiquement été vérifi ées.

Les structures ont été photographiées en cours de

fouille avec un appareil argentique.

Le plan topographique a été mené par le responsa-

ble d’opération.

Les données stratigraphiques ont été enregistrées

selon les normes appliquées par le Centre Départe-

mental d’Archéologie de la Seine-Saint-Denis, puis

intégrées aux bases de données FileMaker. Faute de

pertinence, les US n’ont pas fait l’objet d’une mise en

phases et séquences.

2 TRAITEMENT DES DONNÉES

La phase de post-fouille a débuté immédiatemment

après le diagnostic et a été menée par le responsable

d’opération. Elle a consisté en la saisie des données et

la mise au propre des minutes de fouille.

I I I . L E S D O N N É E S D E T E R R A I N ( F I G . 9 - 3 4 )

1 DONNÉES GÉNÉRALES

Tranchée Longueur

en m

Profondeur moyenne en m

Nombre de “structures”

1 33 1 1

2 29 1 1

3 52 0,5 1

4 56 0,5 1

5 55 0,5 5

6 55 0,6 19

280 28

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

19

Fig. 9 : Plan des tranchées 1 et 2 en part ie ouest de la rue de la Ferme

Voier

ie

Pisc

ine

Dalle

béto

n

Dalle

béto

n

TR1

TR2

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Cris

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07.

Log 1

Log 2

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T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

20

2 ETUDE DES TRANCHÉES

2 . 1 PA R T I E O U E S T D E L A R U E D E L A F E R M E

NB: les photos des tranchées 1 et 2 ne sont pas transmises suite à des problèmes techniques.

T R A N C H E E 1 ( F i g . 9 )

Cette tranchée a été implantée en partie nord-est de

la piscine, le long du chemin bétonné.

La couverture sédimentaire au niveau de cette tran-

chée est composée de haut en bas :

- d’un niveau de végétale de 0,70 m d’épaisseur au

maximum ;

- d’une couche de limon brun de 0,30 à 0,40 m

d’épaisseur ;

- d’un substrat limoneux ocre roux .

La tranchée a révelée une structure circulaire cor-

respond à une fosse dépotoir moderne. Sa fouille par-

tielle a permis de mettre en évidence un comblement

limoneux brun avec ossements animaux et fragments

de tuiles.

T R A N C H E E 2 ( F i g . 9 )

Située parallèlement à la tranchée 1 à une distance

de 14 m et au nord-est de la dalle béton, cette tranchée

a atteint un niveau de limon ocre roux perturbé par de

nombreuses racines.

La couverture sédimentaire au niveau de cette tran-

chée est composée de haut en bas :

- d’un niveau de végétale de 0,40 m d’épaisseur ;

- d’un niveau de remblai limoneux brun avec plâtras,

fragments de tuiles et pierres sur une épaisseur de 0,25

m ;

- d’une couche de limon brun de 0,25 à 0,40 m

d’épaisseur ;

- d’un substrat limoneux ocre roux .

Une seule structure a pu être identifi ée. Il s’agit d’un

creusement carré, observé en partie, de dimension

moyenne à bords droits et fond plat, conservé sur 0,20

m de profondeur. Cette structure correspond à une

fosse de plantation dont le comblement limoneux brun,

homogène a livré de nombreux fragments de tuiles.

Plus au sud, une maçonnerie, constituée de briques

avec un liant beige clair, vient recouper les deux pre-

miers niveaux de la couverture sédimentaire.

2 . 2 PA R T I E E S T D E L A R U E D E L A F E R M E

T R A N C H E E 3 ( F i g . 1 0 - 1 4 )

Cette tranchée, de 52 m de long, a été implantée

perpendiculairement à la rue de la Ferme ; elle est pa-

rallèle au Chemin de Tremblay à la Villette aux Aulnes

et aux tranchées 4, 5 et 6.

Fig.10 : Vue de la t ranchée 3. Cl . CG

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

21

Fig. 11 : Plan des tranchées 3 à 6 en part ie est de la

rue de la Ferme

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277

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T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

22

La couverture sédimentaire est identique à celle ob-

servée dans la tranchée 1 avec un niveau de végétale

de 0,30 m et un limon brun de faible épaisseur (0,10 m

au maximum).

Fig.12: Coupe de la t ranchée 3. Log n°1. Cl . CG

Fig.13 : Coupe de la t ranchée 3. Log n°2. Cl . CG

Hormis une fosse de plantation d’arbre, aucune

structure n’a été observée. La fosse de plantation d’ar-

bre est carrée et présente une largeur de 1,00 m pour

une profondeur de 0,10 m. Les bords sont droits et le

fond plat. Le comblement est limoneux brun homogène,

riche en nodules calcaire et fragments de plâtre.

Fig.14 : Vue de la fosse de plantat ion d’arbre. Cl . CG

T R A N C H E E 4 ( F i g . 11 , 1 5 - 1 9 )

Elle est située parallèlement entre les tranchées 3

et 5.

Fig.15 : Coupe de la t ranchée 4. Log n°1. Cl . CG

Fig.16 : Coupe de la t ranchée 4. Log n°2. Cl . CG

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

23

La couverture sédimentaire recoupée par la tran-

chée est similaire à celle de la tranchée 3, avec une

terre végétale limoneuse brune dont l’épaisseur varie

de 0,10 m (log 3) à 0,40 m (logs 1 et 2) reposant sur des

limons ocre.

Fig.17 : Coupe de la t ranchée 4. Log n°3. Cl . CG

Une perturbation vient recouper les limons en partie

centrale de la tranchée. En partie sud, on observe la

présence d’un cable électrique et d’un tuyau en PVC.

Fig.18 : Vue de la t ranchée 4 avec ses réseaux. Cl . CG

Malgré sa longueur de 56 m, elle n’a permis l’ob-

servation que d’une probable structure. Il s’agit d’un

creusement longitudinal perpendiculaire à la tranchée.

Le comblement est limoneux brun homogène, meuble

à matrice limoneuse conservé sur une dizaine de cen-

timètres de profondeur. Ce remblai a livré uniquement

des fragments de tuile dans la partie sondée. Une

ouverture, à la pelle mécanique, sur le côté ouest de la

tranchée a permis de reconnaître son prolongement.

Fig.19 : Vue du fossé de la t ranchée 4. Cl . CG

T R A N C H E E 5 ( F i g . 11 , 2 0 - 2 8 )

Cette tranchée a été implantée parallèlement aux

tranchées 3, 4 et 6, perpendiculairement à la rue de la

Ferme. D’une longueur de 55 m, elle a permis l’obser-

vation d’une couverture sédimentaire identique aux

autres tranchées et homogène sur toute sa longueur

soit un niveau de végétale limoneuse brune de 0,40 m

d’épaisseur qui repose sur des limons ocre roux.

Fig.20 : Coupe de la t ranchée 5. Log n°1. Cl . CG

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

24

Fig.21 : Coupe de la t ranchée 5. Log n°2. Cl . CG

Fig.22 : Coupe de la t ranchée 5 au niveau du fossé. Cl .

CG

Cinq structures ont pu être identifi ées.

Structure 1

Fig.23 : Vue de la structure 1 de la t ranchée 5, au pre-

mier plan. Cl . CG

Il s’agit d’une structure carrée à bords quasi droits et

fond plat. Elle présente les dimensions suivantes :

- à l’ouverture : 1,10 x0,85 m

- au fond : 0,95x0,70m

- profondeur : 0,20 m

Le comblement est limoneux brun à matrice gru-

meleuse avec des fragments de tuile et de faune pour

mobilier.

Ses caractéristiques ne sont pas sans rappeler cel-

les des fosses de plantation d’arbustes.

Structure 2

La structure 2 est une fosse ovalaire ou quadrangu-

laire à bords légèrement rentrants et fond quasi droit.

Elle présente les dimensions suivantes :

- longueur à l’ouverture : 1,18 m

- longueur au fond : 1,04 m

- largeur fouillée : 0,58 m

- profondeur : 0,37 m

Le comblement est limono-argileux brun moucheté

ocre avec du plâtras en surface. Le matériel collecté

concerne du plâtre, des fragments de tuile, des os

animaux et 1 clou. Il donc pas été possible d’attribuer

une datation à cette structure, qui semble néanmoins

d’époque contemporaine.

Fig.24 : Vue de la structure 2 de la t ranchée 5. Cl . CG

Structure 3

Ìl s’agit d’un creusement longitudinal perpendicu-

laire à la tranchée. Ce fossé en U a déjà été observé

dans la tranchée 4. Son comblement limoneux brun,

homogène, meuble, à matrice limoneuse, a livré un

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

25

tesson de céramique moderne et un fragment de tuile

sur la partie sondée.

Fig.25 : Vue de la structure 3 de la t ranchée 5. Cl . CG

Structure 4

Cette structure circulaire à bords et fond en cuvette

a été identifi ée en partie centale de la tranchée. Elle a

été fouillé à moitié. Elle présente les dimensions sui-

vantes :

- à l’ouverture : 0,90x0,93 m

- largeur au fond : 0,20 m

- profondeur : 0,35 m

Son comblement limoneux brun est meuble, à ma-

trice grumeuleuse et stérile.

Fig.26 : Vue des structures 4 (au premier plan) et 5 de la

t ranchée 5. Cl . CG

Structure 5

Il s’agit d’une structure oblongue ou circulaire avec

une excroissance en partie nord. Les bords et le fond

présentent un profi l en cuvette. Son comblement unique

est limoneux brun, homogène et également stérile.

- longueur à l’ouverture : 1,80 m

- largeur à l’ouverture en partie centrale : 0,75 m

- largeur à l’ouverture au niveau de l’excroissance

: 0,50 m

- largeur au fond : 0,50 m

- profondeur : 0,27 m.

Fig.27 : Vue de la structure 5 de la t ranchée 5. Cl . CG

Comme la tranchée 4, la tranchée 5 a rencontré des

réseaux : 2 cables électriques et un tuyau en PVC. En

partie sud de la tranchée, on observe une densité de

réseaux qui nous ont empêché d’atteindre le substrat

en place.

Fig.28 : Vue des réseaux de la t ranchée 5. Cl . CG

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

26

T R A N C H E E 6 ( F i g . 11 , 2 9 - 3 4 )

La tranchée 6 a été disposée parallèlement aux

autres et en limite de la parcelle AD277 qui n’a pu être

diagnostiquée. La coupe stratigraphique a mis au jour

les mêmes niveaux que dans les autres tranchées, à

noter cependant que l’épaisseur de la végétale est plus

importante (0,60 m d’épaisseur).

Fig.29 : Coupe de la t ranchée 6. Log n°1. Cl . CG

Fig.30 : Vue générale de la t ranchée 6. Cl . CG

D’une longueur de 55 m, cette tranchée présente 7

structures correspondants à des perturbations moder-

nes ou contemporaines, comme des fosses dépotoires

comblées de plâtres et tuiles. Elle a permis toutefois

d’identifier 15 fosses de plantation. Celles-ci offrent

toutes les mêmes caractéristiques à savoir :

- forme carrée ou quadrangulaire

- mêmes dimensions : de 1 m à 1,40 m de longueur,

pour 0,20 m de profondeur

- bords droits et fond plat

- comblement limoneux brun/ocre avec nodules de

plâtre et fragments de tuile.

Fig.31 : Vue d’une des fosses de plantat ion non foui l lée

de la t ranchée 6. Cl . CG

Fig.32 : Vue d’une des fosses de plantat ion foui l lée de la

t ranchée 6. Cl . CG

Toutes ces fosses sont alignées avec une distance

entre chaque qui varie de 1 m à 1,80.

R A P P O R T D E D I A G N O S T I C A R C H É O L O G I Q U E

27

Fig.33 : Vue de l ’a l ignement des fosses de plantat ion de

la t ranchée 6. Cl . CG

Fig.34 : Vue ded l ’a l ignement des fosses de plantat ion

de la t ranchée 6. Cl . CG

Conclusion

L’opération n’a pas permis d’identifi er d’occupation

ancienne sur les parcelles diagnostiquées. De par la

présence de nombreuses fosses de plantation, elle

confi rme néanmoins l’existence de potagers et vergers

fi gurant sur des cartes du 18e siècle.

Cette intervention permet de compléter le dossier

archéologique de Tremblay-en-France. Elle apporte en

outre des premières données utiles au futur diagnostic

de la ferme Zaffani, située à proximité et dont les ter-

rains vont être aménagés pour recevoir un centre de

tourisme.

T R E M B L AY- E N - F R A N C E , R U E D E L A F E R M E

28

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