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dialogue 9 / 2012 Photo :  Martin Heimann Accueillez-vous les uns les autres Camp des teens : une aventure sportive et humaine 9 Nouvelles salutistes 8 - 13 Vivre l'hospitalité au quotidien 4 - 7 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 09/2012 - Accueillez-vous les uns les autres

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Comment vivre l'hospitalité au quotidien. L'Armée du Salut se fait l'hôte des nécessiteux.

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Camp des teens : une aventure sportive et humaine 9

Nouvelles salutistes 8 - 13

Vivre l'hospitalité au quotidien 4 - 7

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Soyez les bienvenus

Quand je pense à l’hospitalité, une image forte me vient à l’esprit. Cette image, c’est celle d’une famille chrétienne toujours prête à accueillir, conseiller et écouter les personnes qui venaient sonner à leur porte.

Ce couple habite le petit village où j’ai grandi. Ce sont mes anciens voisins. Pour moi, ils représentent une véritable famille d’accueil. C’est simple, ils personnifient l’hospitalité. Toujours là pour vous aider, passer du temps avec vous, vous remonter le moral parfois.

A l’heure où j’écris ces lignes, la femme de ce couple est gravement malade et vit peut-être ses derniers instants ici-bas. Malgré cette situation, le passage ne dé-semplit pas dans leur maison. Ils ont tou-jours des visites et ils continuent d’ac-cueillir quiconque viendrait à s’arrêter chez eux. Ils continuent de manifester l’amour de Dieu à leurs hôtes.

Quand je pense à l’hospitalité, c’est à celle de cette famille que je souhaite qu’elle res-semble.

Sébastien Goetschmann

Annonces

Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !

Soyez des diffuseurs d’EspoirRépandez la bonne Nouvelle !

Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir »

pour la somme de CHF 48.–

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A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 [email protected]

Soyez des diffuseurs d’Espoir !

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3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Info AdS

Notre intention est de faire le bien

De vous à moi

Hospitalité

« Soyez les bien-venus ! Comment a l lez-vous au-jourd’hui ? ». Ces paroles, nous les avons souvent en-tendues ces der-nières semaines sur notre place de camping, au Ca-

nada. Même s’il s’agit probablement plu-tôt d’une salutation de routine, nous nous sommes tout de même sentis accueillis.

Lorsque j’entends le mot « hospitalité », je ne peux que penser au temps que nous avons passé au Congo. Combien de fois avons-nous été profondément touchés par l’hospitalité de nos amis congolais, officiers et soldats, qui ont tout fait pour que nous nous sentions accueillis. Ils ne reculaient devant aucune dépense pour nous faire ressentir que nous étions les bienvenus. Ils nous offraient par exemple

une cuvette avec de l’eau propre, du sa-von et une serviette avant le repas pour que nous puissions nous laver les mains. Cette eau était précieuse et ils devaient souvent aller la chercher loin.

Au début de la chrétienté, le terme d’hos-pitalité était déjà utilisé. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul nous exhorte à exercer l’hospitalité : « Venez en aide à vos frères dans le besoin et prati-quez sans cesse l’hospitalité » (Romains 12 : 13). Aux Hébreux l’auteur écrit : « Ne négligez pas de pratiquer l’hospitalité. Car plusieurs, en l’exerçant, on accueilli des anges sans le savoir » (Hébreux 13 : 2).

Il est intéressant de noter qu’en allemand, le terme hospitalité se traduit par Gast-freundschaft. Ainsi, le terme allemand comprend deux notions : Gast (invité) et Freundschaft (amitié). L’invité se sent bien et se réjouit d’être attendu et es-timé. L’hôte en retire de la joie et de la satisfaction. Et si, lorsque l’on passe du

temps ensemble, l’on n’ouvre pas seulement la porte de notre maison, mais aussi celle de notre cœur, des amitiés durables et profondes peuvent naître.

Nous nous réjouissons de l’hospitalité dans nos Postes et nos institutions et croyons que de nombreuses personnes qui prennent contact avec l’Armée du Sa-lut peuvent faire l’expérience de cet état d’esprit convivial. La gentillesse et la bon-té sont des dons de l’esprit. Cela nous rend capables d’exercer l’hospitalité éga-lement envers des personnes en marge de la société. Que notre hôte céleste soit pour nous un exemple !

Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de territoire

[email protected][email protected]

C’est une course contre la montre pour sa-voir qui publiera le plus rapidement les der-nières nouveautés. La recherche devenue superficielle qui en résulte cherche ce qui est spectaculaire afin d’appâter le lecteur. Il a rarement plus de 20 minutes à consacrer à la lecture de tout ce qui est important. En même temps, en tant qu’Armée du Salut, nous nous exposons lorsque nous prenons position. Ceci nous rend plus attaquable.

Durant les années écoulées, l’Armée du Salut a souvent été sous le feu des projecteurs médiatiques, pas seulement pour être encensée mais aussi pour être critiquée. Cela s’explique de différentes manières.

Au cours des dernières semaines, les jour-naux et les portails d’information ont publié des articles remplis de faits ne reflétant que partiellement un sujet ou ne correspondant pas à la vérité.

L’orientation chrétienne de l’Organisation a été prétexte à polarisation et des infor-mations essentielles pour la compréhen-sion des faits ont été passées sous silence.

L’image de l’Armée du Salut a de la sorte été fortement écornée. Les correctifs, quand il y en a eu, apparaissaient en marge. A l’image des comptes rendus sur la collabo-ration entre le canton de Berne et l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut, on peut faci-lement comprendre que les faits rapportés aient pu déclencher, outre l’insécurité dans l’opinion publique, de la frustration parmi les membres et les collaborateurs.

En vertu du principe simple « fais le bien et parles-en », nous sommes mis au défi de mettre en exergue les éléments positifs, de nous encourager mutuellement et fina-lement de gagner la confiance de l’opinion publique. Faites-nous part des expériences positives que vous avez faites avec l’Armée du Salut (Armée du Salut, Rédaction, Lau-penstrasse 5, 3001 Berne ou [email protected]) ou postez-les directe-ment sur notre page Facebook :

facebook.com/heilsarmee.armeedusalut

Notre intention est de faire le bien. C’est ce que nous faisons !

Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication

[email protected]

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L'Armée du Salut fait preuve de transparence lors d'une conférence de presse en juillet.

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Dossier – Accueillez-vous les uns les autres

L’hospitalité commence par des portes ouvertesPersonne ne doit être obligé de dormir dans la rue. Pour dépanner, il peut arriver qu'on installe un lit ou un sofa. En visite chez Franz Dillier, le Directeur du Foyer de passage de l’Armée du Salut de Berne.

En début d’après-midi, c’est le calme plat qui règne : un hôte regarde la télévision, l’autre écoute de la musique dans la salle de séjour. Dans le jardin, deux femmes papotent. Les dortoirs n’ouvrent leurs portes que vers 17 heures. D’ici ce soir, ils seront complets. Chaque nuit, le Foyer de passage affiche complet, été comme hiver.

« Nous pourrions aisément remplir une deuxième maison de cette capacité » nous confie le Directeur de l’établisse-ment, Franz Dillier, pendant qu’il nous montre les locaux. Le foyer dispose de chambres à deux, trois et quatre lits. Les lits sont parés. Tout est prêt pour la nuit.

Certains disent « mon lit »Franz Dillier explique : « Nous avons par exemple des hôtes qui, suite à une sé-paration, doivent quitter le domicile com-mun. Mais nous accueillons aussi des personnes qui n’auraient aucune chance de retrouver un logement. »

Certains hôtes ont juste besoin d’une douche ou d’un lit pour se reposer. Pour d’autres, les chambres peuvent devenir leur chez-soi pour des mois, voire parfois des années. Ils disent « mon lit », placent des photos sur la table de nuit et s’ins-tallent.

Accueil sans bureaucratiePour Franz Dillier, l’hospitalité commence toujours par des portes ouvertes : Celui qui, le soir, affamé, frappe à la porte du Foyer de passage, n’ira certainement pas se coucher le ventre vide. Si quelqu’un demande à être hébergé, bien qu’il n’y ait plus de lits qui soient libres, se verra aménager une couche sur le sofa.

Le Directeur du Foyer de passage ac-cueille volontiers ses hôtes. Il regrette parfois de ne pas disposer de suffisam-ment de personnel afin de discuter da-vantage avec les hôtes. Pour lui, il est pri-mordial que chaque personne accueillie ici trouve soulagement et tranquillité.

Le maître des lieux sait très bien qu’il ne peut pas résoudre les problèmes que

certaines personnes traînent avec elles. Il peut juste leur offrir de déposer l’espace d’un instant leur « sac à dos ». « Notre ob-jectif est que les personnes qui échouent ici ne dégringolent pas davantage », dit le Directeur de l'établissement. Ce qu’il souhaite, pour l’avenir, c’est de disposer de plus de « solutions simples, valables et bon marché » afin de faire face à la demande croissante de places d’héber-gement temporaire.

L’utilisation judicieuse de toutes les res-sources participe de cet objectif. La bureaucratie se limite à un système ru-dimentaire de fiche servant à enregis-trer les hôtes hébergés. L’offre de place d’hébergement est volontairement à seuil bas.

Les hôtes viennent de leur propre gré et sans engagement. Les frais d’héberge-ment sont partiellement pris en charge par le Canton avec lequel le Foyer a conclu un mandat de prestation. Franz Dillier et son équipe sont à proprement parler des hôtes sur mandat. « Nous ne sélectionnons pas nos hôtes, mais les accueillons tous » dit Franz Dillier, en ajoutant que « le Foyer de passage est conçu comme un gîte provisoire. »

Remplis de reconnaissanceUn jour, une fille d’environ 18 ans frappe à la porte du Foyer de passage de Berne. La jeune roumaine entreprend un voyage afin de faire un travail de mémoire. Le Foyer de passage constitue l’une des étapes de son enfance. « Ça sent en-core exactement comme à l’époque ! » s’étonne-t-elle lorsqu’elle déambule dans le bâtiment. La jeune femme avait logé avec ses parents dans la chambre fami-liale du bâtiment de style art nouveau. L’Ecole d’officiers de l’Armée du Salut était installée dans ce bâtiment jusqu’en 1986.

La famille avait même reçu la clé de la cuisine, afin de pouvoir chauffer du lait. L’hôte fait justement parfois de telles ex-ceptions.

Florina GermanFranz Dilliier : des portes ouvertes au Foyer de passage qu'il dirige depuis 22 ans.

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Dossier – Accueillez-vous les uns les autres

« Ici, nous nous sentons très bien »

Après cinq ans en Suisse, la famille d’Abdalhamid Mus-tafa a été admise à titre provisoire. Cette famille kurde de Syrie a reçu un immense soutien de la part de l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut.

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Vous parlez très bien l’allemand. Com-ment cela se fait-il ?Abdalhamid Mustafa : Mon épouse et moi-même avons suivi un cours de langue dès notre arrivée en Suisse. Après deux cours dispensés par l’Armée du Salut, j’ai pris un cours de perfectionnement. Mon épouse a fait un cours d’alphabétisation. Nous se-rions heureux de pouvoir continuer d’étudier.

Depuis quand vivez-vous en Suisse ?A. M. : Nous sommes arrivés à Bâle en 2007. Au début, nous sommes restés onze mois au Centre d’accueil temporaire de l’Armée du Salut à Aarwangen. Nous avons ensuite reçu un appartement à Os-termundigen.

Quelle est votre expérience de l’hos-pitalité à l’Armée du Salut ?A. M. : Au Centre d’accueil temporaire, on nous a par exemple aidés pour les forma-lités. De plus, l’Armée du Salut nous offrait un soutien quotidien : mes fils participaient

au groupe de jeux et sui-vaient des cours de na-tation. Nous avons aussi reçu de l’aide pour faire les démarches pour un jardin auprès de la com-mune. Une fois, alors que nous avons eu un malentendu avec les voisins, nous avons demandé conseil à Dan Anton de l’Aide aux réfugiés. Il s’est toujours occupé de nous.

Vous avez d’abord reçu des décisions négatives …A. M. : ... c’était terrible. Mais Dan Anton nous a aussi encouragés à retenter notre chance. Il y a un mois, cela a marché. Nous avons reçu un livret F.

Qui s’occupe de vous aujourd’hui ?A. M. : Depuis la décision, la Croix-Rouge suisse a repris notre dossier. Nous aurions aussi bien aimé continuer avec Dan Anton.

Est-ce que vous vous sentez ici à la maison ?A. M. : Ici, nous nous sentons très bien. Mieux qu’en Russie, où nous avons éga-lement déjà habité. Nous n’avons ici rien à craindre. C’est surtout le meilleur endroit pour nos enfants. Ils ont grandi ici et ils s’y sentent bien.

Avez-vous le mal du pays ?A. M. : Oui. Nous sommes très loin de chez nous, de nos familles. Nous nous sentons bien en Suisse, mais notre patrie, c’est la Syrie.

Questions : Florina German

Lern•Punkt – Apprendre l’allemand à l’Armée du Salut

L’apprentissage de la langue est un élément clé de l’intégration, estime Isabelle Blank, responsable du secteur intégration et occupation de l’Aide aux réfugiés.

Faire les commissions, prendre le tram, vivre : les cours d’allemand sont par-dessus tout proches du quotidien. Ils sont adap-tés au rythme d’apprentissage et tiennent compte des connaissances préalables des participantes et des participants.

Cette école de langue de l’Aide aux réfugiés certifiée eduQua dispense des cours d’alle-mand, en commençant par des cours d’al-phabétisation jusqu’au niveau A2. « Avec ce niveau, on a des connaissances fonda-mentales et un bon vocabulaire de base », explique Isabelle Blank. Les diplômés peu-vent par exemple emprunter les transports publics, demander leur chemin ou tenir une conversation simple. Ceux qui savent déjà lire et écrire et qui participent régulièrement aux cours peuvent, après une année déjà, parvenir au niveau A2.

Le nombre de participants par classe est volontairement peu élevé : idéalement une douzaine de participants, explique Isabelle Blank. Les cours ont lieu deux à quatre fois par semaine. Actuellement, il y a environ 30 classes en parallèle. L’Aide aux réfugiés em-ploie 20 professeures de langue formées spécialement pour l’enseignement de l’alle-mand comme langue étrangère.

Cours « Vivre en Suisse »Outre l’enseignement des langues, l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut propose également des cours pour les requérants d’asile et les réfugiés qui vivent dans des logements individuels. Le cours « vivre en Suisse » propose aux participants des ré-ponses et des renseignements sur des thèmes comme le tri des déchets, les ho-raires pour la lessive ou les règles de net-

toyage et apprennent ce que le proprié-taire et les voisins attendent d’eux. En collaboration avec la Croix-Rouge suisse, l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut pro-pose également un cours sur le système suisse de santé et fait un exposé des ins-titutions du système de santé publique ou donne des tuyaux en matière d’alimenta-tion et d’exercice physique.

L’intérêt pour ces cours est immense. Beaucoup de participants aimeraient continuer de suivre des cours après le ni-veau A2. « Nous n’offrons malheureuse-ment pas encore cela », explique Isabelle Blank. Il suffirait d’un niveau de plus, le B1, pour que les diplômés puissent entre-prendre un apprentissage en Suisse.

La Rédaction

Abdalhamid Mustafa, sa femme Aytan Youssef et ses fils ju-meaux Hoshyar et Rojyar qui viennent de commencer l'école.

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Dossier – Accueillez-vous les uns les autres

Un cadeau pour les visiteursL’hospitalité est une valeur importante en Zambie. La plupart des Zambiens sont ouverts et joyeux, et les bonnes relations sont importantes. Philip et Beatrice Bates, qui y servent comme salutistes depuis deux ans avec leurs quatre enfants, témoignent.

En Zambie, on demande comment va toute la famille déjà au moment de se sa-luer ! Ce qui frappe, dans les salons afri-cains, ce sont les nombreux canapés per-mettant d’offrir une place confortable à chaque visiteur.

A notre arrivée à Lusaka, nous avons été in-vités en famille chez nos voisins, indigènes. Nous avons accepté l’invitation avec joie et nervosité. A peine avions-nous passé la porte que notre hôtesse nous tendait des sets de table cousus main. Tous ses en-fants, de jeunes adultes, ont été appelés dans la pièce de séjour pour nous saluer. A genoux, ils nous ont tendu la main droite en tenant le coude droit de la main gauche et s’inclinant un peu, avant de ressortir. Les filles avaient préparé le souper mais ont mangé plus tard, dans la cuisine.

Après la prière d’action de grâces, chacun s’est lavé les mains avec de l’eau chaude et du savon et les a séchées avec un linge propre. De nombreux plats couvraient la table, et chacun pouvait prendre ce qu’il

voulait : trois sortes de viande, cinq plats d’accompagnement et le Nshima bien sûr, plat local à base de maïs. Nous avons mangé sur le canapé, en toute simplici-té mais en ressentant fortement toute la peine que nos voisins s’étaient donnée pour préparer le repas. Nous, leurs visi-teurs, ne devions manquer de rien.

Quand, à notre tour, nous avons invi-té cette famille chez nous, nos chaises suisses n’ont pas supporté le poids de l’épouse, qui a rudement atterri par terre. Son mari a trouvé cela très drôle, affirmant que sa femme était tout simplement trop grosse. Notez que c’est un compliment : en Zambie, une silhouette corpulente et des courbes généreuses sont signes de santé et de prospérité !

Des cadeaux vivantsChaque visite de projet commence par un repas. Les visiteurs doivent se sentir à l’aise. Un cadeau remercie souvent la personne qui rend visite. A la campagne, il s’agit en principe d’une poule vivante. Phi-

lip a même reçu une chèvre. Par chance, celle-ci a pu être dégustée lors d’un repas de fête pour l’inauguration d’un nouveau puits.

Mal du paysMême à l’étranger, nous continuons de nous sentir Suisses. Pour nous sentir à la maison, rien de tel que la communion avec nos amis suisses et, à l’occasion, une bonne fondue à partager.

Pour les enfants aussi, la vie dans cet autre monde est parfois inhabituelle, mais ils prêtent leurs jouets (par exemple maté-riel à dessin, balles de foot et trampoline) aux enfants de nos voisins. Notre cadette a encore le moins d’inhibition : Joanna (presque trois ans) disparaît souvent dans la maison de nos voisins et est toute contente de partager leur Nshima.

Philip et Beatrice Batesfambates.com

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La famille Bates se sent bien accueillie en Zambie et apprécie l’hospitalité qu’on lui apporte. Surtout, leurs enfants ont vite trouvé des amis.

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Dossier – Accueillez-vous les uns les autres

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« N’oubliez pas l’hospitalité …

Le major Adam Macher invite souvent des marginaux de Debrecen en Hongrie à venir à table.

… car en l’exerçant, certains ont sans le savoir logé des anges » (Hé-breux 13 : 2). La Bible parle clairement des relations et de l’accueil réservés aux étrangers.

Il importe de comprendre que c’est Dieu qui nous confie biens et richesses sur terre. Nous en sommes les gérants, pas les pro-priétaires. Bonne nouvelle : tout nous est confié pour être partagé, nous permettant de bénir d’autres personnes. « Partage ton pain avec celui qui a faim et fais entrer chez toi les pauvres sans foyer ! Quand tu vois un homme nu, couvre-le ! Ne cherche pas à éviter celui qui est fait de la même chair que toi ! » (Esaïe 58 : 7)

Nous avons donc le privilège et le devoir de reconnaître ce dont notre prochain a besoin. Cela peut nous amener à faire entrer une personne dans notre zone de confort et à la traiter en amie même sans la connaître ni même la cerner vraiment. « Car l’Eter-nel votre Dieu […] témoigne son amour à l’étranger en lui assurant le pain et le vête-ment. Vous aussi, vous aimerez l’étranger parmi vous, car vous avez été étrangers en Egypte. » (Deutéronome 10 : 17-19)

Accueillir, c’est aiderImaginez ce qui serait arrivé si le bon sa-maritain n’avait pas accueilli sur son âne le blessé qui gisait au bord de la route. Cet homme n’aurait pas survécu sans l’au-berge et les soins de son bienfaiteur.

Cet exemple d’amour pour le prochain est aussi expression de l’hospitalité. Le sama-ritain a payé pour une personne étrangère, qui ne le lui rendrait peut-être jamais. Jé-sus a dit : « Lorsque tu organises un festin, invite au contraire des pauvres, des estro-

piés, des boîteux, des aveugles, et tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te rendre la pareille. En effet, cela te sera rendu à la résurrection des justes. » (Luc 14 : 13-14)

Lorsque la Bible nous demande d’exer-cer l’hospitalité, elle ne se contente pas de nous promettre une bénédiction mais nous met au défi : accueillir, sans condi-tion, quelle que soit la personne qui croise notre chemin. Il n’y a pas d’options. Nous sommes appelés à exercer l’hospitalité.

Florina German

Mes nerfs …

Exercer l’hospitalité devrait se faire sans rien attendre en retour. Surtout envers les pauvres. Cela sonne bien, mais c’est souvent un grand défi dans la réalité.

Les pauvres n’ont pas tous quitté un pays du Tiers-Monde après y avoir été persécu-tés. Beaucoup sont eux-mêmes respon-sables de leur détresse et de leur solitude et ne se donnent pas même la peine d’un minimum de décence et d’affabilité. Notre hospitalité ne doit pas seulement viser les personnes qui touchent nos cœurs mais celles qui ont besoin de nous.

Cela peut être la voisine qui occupe sys-tématiquement la machine notre jour de lessive. Ou l’ivrogne au langage sordide. Ou l’éternel donneur de leçons qui aurait 1000 fois mieux préparé le repas que nous lui servons. Ou encore le marginal qui ren-verse la soupe sur notre si beau tapis.

Accueillir sans retenirL’hospitalité, c’est donner sans compter. Comme Jésus a fait preuve de bonté en-vers tous ceux qu’il rencontrait. Avoir un cœur ouvert, c’est aussi ouvrir ses portes et son réfrigérateur.

L'Armée du Salut entend le mettre en pra-tique, et de nombreux officiers et soldats réservent une chambre ou au moins un lit pour accueillir une personne qui en aurait besoin. Même si de tels visiteurs ne res-

pectent pas notre horaire ni notre concep-tion de l’hygiène !

La Bible nous enseigne d’exercer l’hospita-lité non seulement envers les pauvres mais aussi envers les frères et sœurs dans la foi. C’est connu, le « personnel terrestre » de Dieu ne se comporte de loin pas toujours comme ce que nous considérons comme juste ! Les différences entre chrétiens peu-vent bien plus éprouver nos nerfs que chez les non croyants, à qui nous pouvons plus facilement pardonner.

Mais la Parole est claire. Et la mettre en pratique apporte la bénédiction de Dieu. Qui voudrait y renoncer ?

Gabrielle Keller

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Echos

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stagCet été, pendant le

camp d’enfants du 9 au 20 juillet aux Rasses, j’avais pour la deuxième fois la responsabilité de co-directrice avec Céline et Sylvain Riard. Je suis passée du sta-tut de monitrice à ce-lui de co-directrice de manière très simple : les Riard se sont approchés de moi et m’ont proposé de m’impliquer de manière un peu différente dans le camp d’enfants.

C’est une opportunité incroyable que l’Ar-mée du Salut m’a offerte d’être formée au-près de directeurs expérimentés qui m’ont fait confiance pour une telle responsabilité. J’ai trouvé, dans le rôle que j’ai endossé, de nouveaux défis et une implication différente. Avec l’équipe de direction, nous nous retrou-vons vers janvier-février pour discuter des premiers points du camp d’été. Du coup,

le travail est moins ponctuel et c’est ce que j’aime particulièrement : commencer à pré-parer le camp et se réjouir de le vivre six mois à l’avance. C’est extraordinaire ! De plus, j’ai pris part aux décisions concernant les lignes spirituelles pour les camps et je suis beau-coup plus impliquée au niveau des petits cultes du matin que l’on vit avec les enfants.

J’avais un peu peur de ne pas avoir autant de contacts avec les enfants du fait de ne pas être assignée à une chambre ou à une activité particulière. Mais grâce à mes an-nées précédentes en tant que monitrice, avec les liens déjà tissés et en étant trois à la direction, nous avons pu aussi nous im-pliquer dans les activités et vraiment vivre le camp avec tout le monde.

Cette année, la formule était inédite puisque les enfants ont choisi un module spécifique (cuisine, faune & flore, trappeur, sport, bri-colage ou survie) dans lequel ils ont vécu une partie du camp. Les moniteurs ont or-

Du statut de monitrice à celui de directrice

Joëlle Huguenin participe au camp d’enfants de l’Armée du Salut de-puis 2008 comme monitrice. L’an dernier, on lui a proposé de rejoindre l’équipe de direction. Elle nous décrit comment elle a vécu cette tran-sition et ce deuxième camp en tant que co-directrice.

ganisé les programmes de modules avec brio et nous avons géré l’aspect logistique de l’ensemble. Notre travail est surtout anté-rieur au camp pour la préparation et ensuite, c’est du soutien aux moniteurs, de la logis-tique et de l’encadrement avec les enfants. Je suis très heureuse d’avoir rejoint Céline et Sylvain dans ces aventures ! Et je remercie l’excellente équipe des moniteurs et des cui-sinières de cette année.

Joëlle Huguenin

Les enfants inscrits au module survie ont no-tamment appris à se camouffler, à construire un abri et à faire un feu.

alive-teens : un camp unique

« C’était juste un super camp. » Sarina (15) rayonne, quelque peu hors d’haleine après le concert. « On avait un tel esprit de groupe, c’était très émouvant. » Sarina participait pour la deuxième fois à l’aventure alive-teens. Cette fois, elle a décroché un solo lors de l’audition. Avec assurance, elle prend le micro à pleine main et chante devant un pu-blic bernois enthousiaste. La Münsterplatz était remplie et ce, malgré la pluie.

Pour le plus grand bonheur des participants, le programme du camp était haut en cou-leurs : Sarina rit en racontant la soirée Hawaï, qui avait été organisée pour le spectacle des talents. Le plus beau moment de ces deux semaines ? « A Sion, nous avons pu aller nous baigner avant et après le concert ! ».Florian (17) s’émerveille également : « alive-

teens c’est un camp unique, formidable et il y avait une super am-biance », ajoutant fière-ment : « Ensemble, nous avons créé un si grand projet. »

Florian, qui participe aussi à sa deuxième expérience avec les alive-teens, a repris conscience durant ces deux dernières se-maines, de ce que signifie suivre Jésus. Le camp a poursuivi quatre points : « Dieu m’aime », « J’ai péché », « Jésus est mort pour moi » et « Je dois décider de vivre pour Dieu ».

Le seul point négatif relevé par Florian est que : « L’an prochain je serai trop âgé pour participer à nouveau. »

David Schmid, salutiste de Thoune, était pour la deuxième fois moniteur au camp. Cette année il y avait de nombreux nouveaux inscrits. « Mais tous se sont vite intégrés et sentis bien », raconte-t-il avec satisfaction. « Cela a apporté une bouffée d’air frais au camp. » David Schmid est également im-pressionné par la prestation des adoles-cents : « Durant deux semaines, ils ont vécu ensemble et travaillé sans interruption pour atteindre un but. » « Ce bon esprit commu-nautaire a aussi été perçu par le public. »

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Lors du concert final à Berne, les alive-teens ont à nou-veau tout donné. La Münsterplatz a vibré pendant plus d’une heure aux rythmes rock et pop de plus de 60 jeunes.

Malgré deux semaines intenses, les alive-teens ont tout donné à Berne.

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Echos

Vélo, surf, planche à voile, natation, initia-tion au parapente, spéléologie et saut pen-dulaire au-dessus de l’Orbe, le camp des teens est sportif et confronte parfois les jeunes à leurs limites : « Pendant le camp, on est amené à se surpasser, à dépasser nos limites physiques, mais aussi men-tales et à affronter nos peurs », explique William Lauber, un des participants. « Et dans les difficultés, on a pu vivre le thème du camp, l’unité, en s’entraidant et en s’en-courageant, renchérit Tiffany Roth, égale-ment campeuse. Par exemple, durant la

randonnée en vélo il y avait une grande montée où plusieurs sont descendus du vélo et Nico a fait des allers-retours pour venir chercher nos vélos. »

Le pardon mis en actionLes jeunes ont également pu exercer et développer leurs compétences spirituelles. Ils ont même été chargés de préparer une ani-spi (animation spirituelle). « On a prié ensemble pour en choisir le thème et plu-sieurs personnes ont reçu l’idée du pardon, raconte Audrey Sengstag. On a ensuite ré-

parti les tâches. » Messages, louange, prières et partages autour de la no-tion de pardon ont donc été appor-tés par les adoles-cents, qui ont aussi pu mettre concrè-tement le terme en pratique. En effet, deux jeunes étaient venus les embê-ter quelques jours plus tôt, lançant même des cailloux sur les installations du camp. Pour leur

montrer qu’ils leur pardonnaient, les cam-peurs les ont invités d’un commun accord à partager un apéro préparé par leurs soins, ainsi que le souper de la dernière soirée.

Belle preuve que les chrétiens savent en-core joindre l’acte à la parole.

Sébastien Goetschmann

L’unité vécue au quotidien

Du 9 au 20 juillet, 29 adolescents ont passé deux semaines intenses, à Saint-Aubin, puis à la Vallée de Joux. Le camp des teens comporte beaucoup d’activités sportives, mais c’est avant tout une très belle aventure humaine.

Les jeunes préparent l’apéritif qui marque leur dernière soirée au camp.

Sensations fortes. Certains ont dépassé leurs limites durant ces deux semaines.

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Des buts et du soleil pour la RFST 2012.

Cette année, comme chaque an-née, je me réjouis de participer à cette journée sportive avec ma famille. Sur place, divers amis et connaissances me saluent chaleu-reusement et me souhaitent la bien-venue.

Durant les deux jours, il est vrai que le niveau footballistique était plu-

Médailles et courbatures

Lors de la Rencontre famille et sport des 16 et 17 juin, environ 800 spor-tifs, 150 aides et 500 spectateurs ont investi le complexe sportif de Lyss. Un participant, Noé Sterckx, nous parle de ce grand événement sportif de l’Armée du Salut en Suisse.

tôt moyen. Pourtant le plaisir de jouer et la bonne ambiance dans l’équipe, mais aussi parmi tous les participants a prédominé.

J’ai d’excellents souvenirs du concert de la « Brass of Praise » samedi soir. Et des dou-leurs le dimanche matin. Je trouve cela posi-tif, car cela veut dire que mes courses après le ballon n’ont pas été vaines. Le week-end a comme toujours été une super expérience, marquée notamment par la prédication sur les chercheurs d’or.Contrairement aux années précédentes, je ne suis pas reparti le cœur lourd de re-trouver mon quotidien, mais le sourire aux lèvres, et avec un beau coup de soleil.

Noé Sterckx

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10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Echos

Les Postes, les institutions et les membres de l’Armée du Salut ont re-cueilli, cette année, la jolie somme de 137 183 CHF pour l’action de solidarité « partage et prière » (130 533 CHF en 2011). Le résultat est une expression de grande solidarité avec les salutistes de nos Territoires partenaires du Nigé-ria, de l’Inde Est & Népal, du Congo Brazzaville, de l’Espagne ainsi que de Singapour, Malaisie & Myanmar. L’Ar-mée du Salut tient à remercier tous ceux qui ont participé à l’action « par-tage et prière ».

Thomas Martin, Mission & Développement

Résultat de « partage et prière »

A l'assaut des défis brésiliensCela fait 18 ans que la major Lucia Erni, une Suissesse, travaille au Brésil. En juillet, au Poste de Langnau, elle a parlé de son travail.

Depuis cinq ans, la major Lucia Erni dirige le Centre d’intégration Arco Verde dans l’arrière-pays, au Brésil. Accompagne-ment des parents, de couples brisés, de femmes battues, entretiens avec le Bureau d’aide sociale ou visite chez le maire font partie de son quotidien.

Durant la saison sèche, des feux peuvent se déclarer autour de la ferme de l’Armée du Salut. Une nuit, il y a eu un incendie particulièrement grave : avec des renforts,

Lucia Erni tentait de maîtriser le feu. Le vent soufflait et propageait la braise. Tout à coup, elle s’est retrouvée encerclée par les flammes. Elle n’avait plus qu’une solu-tion : traverser les flammes, même si elle ne voyait rien. Un saut et … ça y est ! Elle pouvait à nouveau respirer. Et les gens au-tour d’elle aussi.

Cette Thurgovienne d’origine doit venir chaque jour à bout des défis qu’elle ren-contre en tant que responsable du Centre

d’intégration de l’Armée du Salut brési-lienne. Environ 45 enfants et jeunes pro-venant de familles défavorisées se ren-dent chaque jour dans la ferme située aux abords du quartier isolé de Prudente de Morais. La major Lucia Erni et son équipe s’occupent des petits enfants, aident les plus grands à faire leurs devoirs, donnent des cours d’informatique, de travaux ma-nuels ainsi que des cours de danse.

Mais l’officière a trop de travail et trop peu de personnel. Un jour, alors qu’elle ne sa-vait plus que faire, elle a prié : Jésus, tu vois cette misère et tout ce travail. Que dois-je faire ? Peu de temps plus tard, une voiture s’arrête devant le Centre. Un groupe de jeunes gens en sortent. « Nous aimerions faire quelque chose d’utile, comment pou-vons-nous vous aider ? », demandent-ils.

Depuis lors, ces bénévoles dirigent régu-lièrement les cours de danse, de gymnas-tique et de travaux manuels. Avec leur voi-ture, ils apportent de la nourriture et des habits à distribuer aux populations pauvres.

Lieutenant Christoph LässigLa major Lucia Erni (à droite) dirige le centre d'intégration Arco Verde à Prudente de Morais.

Le centre accueille jusqu'à 50 enfants par jour.

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11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Echos

Les Messagers de Paix se retrouvent après 25 années de service

Ils sont venus, presque tous, les anciens, accompagnés de leur conjoint : de Bel-gique, de France, d’Allemagne, d’Italie et de Suisse. Trois des dix anciens officiers de l’Ecole était également présents.

La rencontre a débuté par la levée du dra-peau. Un film retraçant les différentes mani-festations de l’époque a beaucoup fait rire l’assemblée. Les Messagers de Paix ont at-tentivement écouté leurs récits d’expérience qui ont provoqué maintes émotions. Le ser-vice s’est déroulé avec des hauts mais aussi avec beaucoup de bas. Pourtant, chacun a pu, dans l’ensemble, vivre le soutien mer-veilleux de Dieu et sa fidélité. Ils n’ont pu que s’étonner de tout ce que le Seigneur avait fait.

Le chant de la session, qu’ils ont sponta-nément entonné, résonnait agréablement. Enfin, une photo de groupe dans le Kan-nenfeldpark a conclu le samedi après-midi.

La première session à avoir accompli la formation d’officier de l’Armée du Salut dans ce qui fut jadis la nouvelle Ecole d’officiers, s’est retrouvée le week-end du 30 juin 2012 au Centre de formation. C’était sa première rencontre de session.

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Les témoignages, les chants et un moment de louange ont rythmé le culte de dimanche matin. Le commissaire Georges Mailler, alors Directeur de l’Ecole d’officiers, a ap-porté la prédication dont le thème était le « oui » de Dieu sur nous.

Le bon repas et la bonne compagnie ont contribué à une rencontre richement bénie.

Major Sibylle Kissuth

Les membres de la Session des Messagers de Paix sont officiers depuis 1987. Pour la première fois depuis leur sortie du Centre de formation, ils se sont retrouvés, avec leurs conjoints.

Apprendre les uns des autres

Près de 90 cadres supérieurs ont pris part à la journée de l’Œuvre sociale de l’Armée du Salut le 14 juin au Poste de Berne.

Cette journée remplace les traditionnelles Journées sociales sur trois jours. Les res-ponsables de site de la Brocante de l’Ar-mée du Salut Suisse ainsi que de l’Aide aux réfugiés y ont participé pour la première fois. Lors de la Conférence Open Space, les participants ont eux-mêmes décidé des thèmes à discuter. Certains membres de la Direction ont également participé aux ateliers. Seul le sujet principal était donné : « Œuvre sociale : communiquer, grandir et cheminer ensemble ».

« Apprenons les uns des autres », lança Roger Berger, Directeur des Foyers de l’Armée du Salut à Zurich, dans son intro-duction. Dans les 22 ateliers au total, en partie bilingues, les participants ont beau-coup échangé. Ils avaient des questions telles que « Que peut faire l’Œuvre sociale pour les réfugiés désireux de travailler ? », ou encore : « Dans quelle mesure la pré-

sence de l’Armée du Salut est-elle sou-haitée dans le quotidien d’un foyer ? ». Le désir d’une plus grande prise de respon-sabilité « de la base » a également été ex-primé. Les thèmes choisis comprenaient la migration, la communication, la solidarité, le bénévolat, l’évangélisation, l’utilisation de synergies et bien plus encore.

Un feedback positifDaniel Röthlisberger, Chef du départe-ment de l’Œuvre so-ciale, résume cette journée comme suit : « J’ai pris conscience en particulier de l’im-mense potentiel lié à l’expérience et aux connaissances. Les valeurs ou les ques- Des ateliers ont permis aux participants de discuter ensemble.

tions en lien avec notre orientation chré-tienne ont marqué les discussions. Les nombreux feedbacks positifs m’encoura-gent à poursuivre ce processus commun avec les participants ».

Cette rencontre Open Space représente un pas important dans le développement de l’organisation. Lors de la prochaine ren-contre, les responsables de sites se réu-niront en groupes pour travailler sur les thèmes qu’ils considèrent importants.

Marianne Lanz, Responsable del’administration de l’Oeuvre sociale

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12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Echos

Une Armée, une Mission, un Message

DéclarationLe cœur rempli de reconnaissance pour la présence et la direction de Dieu et du Saint-Esprit durant toute la conférence, et dans un esprit d’unité, je prends l’engagement de passer régulièrement en revue les promesses d’action que j’ai faites et de m’assurer, par la Grâce de Dieu, de les tenir.

Afin de promouvoir la vision internationale « Une Armée, une Mission, un Message, je prends à cœur le rôle que j’ai à jouer et m’y emploierai au travers de mon exemple, de mon influence et de mon encouragement envers ceux qui me sont confiés spiri-tuellement. Je prie cela dans le nom puissant et plein de grâce de mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, à qui je dois tout.

127 délégués du monde entier se sont retrouvés à Toronto pour la Conférence internationale 2012 des Chefs de l’Armée du Salut.

Les commissaires Franz et Hanny Boschung sont revenus remplis de cou-rage de la Conférence. « Le partage a été très précieux » confie la commissaire Han-ny Boschung.

Au cours d’exposés quotidiens, des parti-cipants ont montré comment les salutistes pouvaient se présenter universellement comme membres d’une même Armée. Dans le cadre de petits groupes, compo-sés de participants des cinq continents, les Chefs de l’Armée du Salut ont ensuite dis-cuté de comment ils vivaient cette vision au quotidien et de ce qu’ils entreprenaient pour la favoriser.

« Nous sommes sur le bon chemin dans notre Territoire » affirme le commissaire Franz Boschung. « Je constate cependant que nous pourrions encore davantage mo-tiver à l’évangélisation et soigner les rela-tions. »

Les participants ont échangé en plenum les résultats de leurs discussions. Ce fai-sant, ils ont eu l’occasion de soumettre leurs propositions d’action pour chacun des Territoires, de même que pour la Chef-fe de l’Armée du Salut internationale, la Gé-nérale Linda Bond. Celle-ci a encouragé les Chefs « Soyez une Armée bâtie par Dieu et une Armée tout feu tout flamme pour le Seigneur. »

A côté des moments de conférences et d’ateliers, les participants à la Conférence

ont également eu l’occasion de se retrou-ver pour des temps de prière.

Lors d’une soirée, les commissaires suisses ont eu l’occasion de partager le repas avec les représentants des Territoires parte-naires. Les responsables de l’Espagne, du Congo Brazzaville, de l’Inde de l’Est et du Népal, de Malaisie et du Myanmar, de Sin-gapour et du Nigéria ont fait part de leurs joies et de leurs difficultés. Tous ont prié les uns pour les autres, dans l’esprit de l’unité.

Mettre en œuvre la vision ensembleCe qui importe pour les commissaires Franz et Hanny Boschung, c’est que la vision de l’unité dans le Territoire Suisse-Autriche-Hongrie soit portée par les salu-tistes. A la fin de la Conférence, tous les Chefs ont adhéré à une Déclaration com-mune (voir infobox).

La Rédaction

Une Armée unie : pendant une semaine, les participants de l'ICL ont discuté des moyens de collaboration de l'Armée du Salut internationale.

Prière des salutistes lors du culte public.

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13«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Echos

Préserver la tradition signifie être innovateur !

40 musiciens amènent la musique de fanfare à Budapest

A l’occasion du Brass Event en avril der-nier, environ 50 musiciens ont discuté, lors d’un atelier, l’avenir de la fanfare de l’Ar-mée du Salut (voir dialogue 5/2012). Rien de nouveau sous le soleil, explique Micael Dikantsa, Responsable de Music & Gospel Arts. Les participants ont plutôt discuté, par exemple, de leur désir de favoriser une plus grande collaboration entre les forma-tions musicales de l’Armée du Salut.

Expérimenter ensemble« Par le passé, certaines fanfares avaient déjà essayé d'adapter leur répertoire ou de travailler avec des invités. Malheureu-sement l'expérience acquise reste au ni-veau local », poursuit Micael Dikantsa. Il souhaite que les Responsables des forma-tions musicales partagent davantage leurs idées. En outre, il travaille à la réalisation d’un réseau national de musique brass.

L’idée d’ « ambassadeurs de la musique brass », auprès desquels les formations musicales intéressées pourraient deman-der conseil lui plaît également.

« Les brass bands sont uniques car des personnes de tous âges peuvent y jouer. Préservons cette tradition », relève le Responsable de Music & Gospel Arts. Pourtant, les jeunes musiciens ne peuvent ou ne veulent souvent pas s’engager. Des séries de concerts ponctuelles, des camps de musique ou des fêtes de musique brass ren-

contrent en revanche plus d’intérêt. Mikael Dikantsa est clair : « Nous avons un peu perdu le sens de l’innovation ». Pour les musiciens de brass de l’Armée du Salut, cela signifie : « Nous ne devons pas renon-cer à l’idée d’attirer et de motiver les jeunes à faire de la musique. Les musiciens de l’Armée du Salut devraient être ouverts à l’innovation et prêts à servir. C’est pour cela que nous sommes là ».

Florina German

Plus de projets ensemble, moins d’engagements : nombre de musi-ciens de l’Armée du Salut voient l’avenir de la fanfare dans des ren-contres ponctuelles et des expériences musicales.

Imaginer le brass band de demain : l'atelier « avenir » lors du Brass Event.

Les participants au camp de musique en Hongrie ont étudié à un rythme accéléré un programme d’une heure et demie. Quatre jours plus tard ils ont donné leur premier concert.

Lors du lancement du camp de musique de cette année, nous étions très curieux de voir ce qui pouvait se former comme formation de fanfare au Poste de Lemberg à Budapest. Plus de 40 musiciens se sont retrouvés. Nombre d’entre eux se connais-saient des « Music Camps » qui avaient précédé cet événement.

Le groupe était constitué de jeunes issus des Postes de l’Armée du Salut hongroise, accompagnés de leur officiers de Poste ainsi que de professeurs de musique inté-ressés et d’une équipe de mission de six Américains. Ces derniers ont contribué à créer une ambiance particulièrement mo-tivante au sein de la communauté.

La dernière fois que j’ai rencontré des musiciens hongrois, c’était il y a onze ans à Adelboden. Il s’agis-sait peut-être des six premiers joueurs hongrois d’instru-ments à vent. Je me réjouissais de les re-trouver et j’étais im-pressionné de l’évo-lution du groupe.

De neuf heures du matin jusqu’à 16 heures, par une chaleur extrême, nous avons ré-pété et joué intensément, mangé et pris du temps pour étudier les interprétations bibliques du couple de cadets hongrois.

Cet énorme engagement, sous la direc-tion de Micael Dikantsa, Responsable de Music & Gospel Arts, nous a permis d’or-ganiser en quatre jours un concert de 90 minutes sur la place centrale du district. Nous nous demandions comment nous, musiciens, et les spectateurs allaient tenir sous le soleil de plomb.

Mais, juste à ce moment-là, un orage s‘ap-prêtait à éclater. Nous avons cependant été épargnés par la pluie et nous avons pu donner le concert en plein air par une température agréable. La clôture du camp s’est déroulée dans le cadre de la cérémo-nie du jubilé à l’occasion du 20ème anniver-saire du Poste de Lemberg.

Philipp Stettler

Les musiciens ont joué plus d'une heure de musique brass à Budapest.

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14 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

85 ans21 septembre : Le major Samuel Wid-mer, Schaffhauserrheinweg 75, 4058 Bâle.

75 ans23 septembre : La lte.-col. Edith Thö-ni-Geissmann, Rue de la Dîme 82, 2000 Neuchâtel.

70 ans21 septembre : Le major Dieter Ringger-Pochon, Häberlinstrasse 53, 8500 Frauen-feld.

Félicitations Retraite

Le major Samuel Winkler

Fin août, le major Samuel Winkler a suivi son épouse dans une retraite bien méritée après 41 ans de service.

Samuel Winkler est né le 12 août 1947

à la Chaux-de-Fonds, dans une famille sa-lutiste. Sa première sortie avec la fanfare de l’Armée du Salut a été dans une prison pour hommes à Witzwil. Cette expérience a profondément marqué Samuel. Il se sen-tait appelé à venir en aide à ces hommes.

En août 1969, il épouse Christianne Bhend. En août 1970, le couple participe ensemble à la Session « Les Porteurs de Lumière » à l’Ecole d’officiers à Berne. Après la Consé-cration, ils commencent leur service au Poste de Payerne. Plus tard, ils prennent la direction du Poste de Tramelan avant que leur chemin ne les mène, en 1978, au Quartier Général en Belgique, où Samuel est Secrétaire de jeunesse.

Le couple a trois enfants : Joël (1972), Pascal (1974) et Sébastien (1980). En juin 1983, la jeune famille revient en Suisse pour travailler successivement aux Postes de Neuchâtel (1983), de Genève 1 (1990), et de St-Aubin (1995). En 2002, Samuel et Christianne Winkler relèvent un nouveau défi, alors qu’ils sont affectés à l’Ecole d’officiers à Bâle. Plus tard, Samuel se voit confier, parallèlement à son travail à l’Ecole d’officiers, la Direction de l’aumônerie des prisons, qu’il reprend à 100% en 2004.

L’amour du prochain a marqué son minis-tère d’officier. Samuel a effectué son travail avec beaucoup de zèle et a été une source de bénédiction pour beaucoup !

La Direction de l’Armée du Salut remercie le major Samuel Winkler de tout cœur pour son engagement précieux et sans relâche. Nous souhaitons à Samuel et à Christianne Winkler beaucoup de moments de bon-heur durant la retraite et les confions à l’amour et à la grâce de Dieu.

Lieutenant-Colonel Massimo Tursi,Secrétaire en chef

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Au 1er octobre 2012

Le major On Dieu-Quang, officier du Command Hong Kong et Macau, actuel-lement Sercrétaire pour le personnel dans ce Command, y deviendra Secrétaire gé-néral.

La major Ip Kan Ming-Chun, officière du Command Hong Kong et Macau, ac-tuellement Secrétaire des candidats de ce Command, y deviendra Secrétaire des Mi-nistères Féminins (MF).

Au 1er janvier 2013

Les lts-colonels Jiro et Keiko Kat-suchi, officiers du Territoire du Japon, actuellement Secrétaire en chef, respec-tivement Secrétaire territoriale des MF de ce Territoire, y deviendront responsables territoriaux. Le lt-colonel Jiro Katsuchi comme Commandant territorial et la lte-colonelle Keiko Katsuchi comme Prési-dente territoriale des MF, avec promotion au grade de commissaire. La lte-colonelle Keiko Katsuchi le 1er janvier 2013 et le lt-colonel Jiro Katsuchi le 2 janvier 2013. Ils succéderont aux commissaires Makoto et Kaoru Yoshida, qui se retireront du service actif.

Les majors Kenji et Kiaki Fujii, officiers du Territoire du Japon, actuellement Com-mandant divisionnaire, respectivement Secrétaire divisionnaire des MF dans la Di-vision Tokyo-Tokaido de ce Territoire, de-viendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF du Territoire du Japon, avec promotion au grade de lt-colonel.

Mutations internationales

FORWARD !Avec la Générale Linda Bond et éga-lement The Salvation Army European Choir.

Si vous êtes intéressé, contactez le ca-pitaine Roland Dougoud : [email protected]

Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :16 septembre : Culte au Poste de Tramelan19 septembre : Rencontre nationale des responsables de site OE et OS au Poste de Berne10–12 octobre : « Forward ! » Conférence à Prague13–14 octobre : Congrès à Prague

Le lt-colonel Massimo Tursi, Secré-taire en chef et la lte-colonelle Anne-Florence Tursi Secrétaire territoriale Société & Famille :16 septembre : Matin : Culte, Poste d’Amriswil ; Soir : Culte, Foyer pour hommes « Hasenberg »19 septembre : Rencontre nationale des responsables de site OE et OS au Poste de Berne20 septembre : Rencontre des Officiers à la retraite de la Division de l’est8–12 octobre : « Forward ! » Conférence à Prague13–14 octobre : Congrès à Prague

Agenda des Chefs

Nota bene

Les capitaines Stefan et Karin Mahls-tein, Poste de Münsingen, sont indispo-nibles du 1er juillet au 31 décembre 2012.

Le capitaine Samuel Wahli, Centre Es-poir, Direction ad intérim des unités plu-ridisciplinaires à temps partiel et Rési-dence Amitié / Aumônerie Œuvre sociale romande à temps partiel, a repris la Direc-tion des unités pluridisciplinaires du Centre Espoir au 1er juillet 2012.

Le major Daniel Nüesch, Bureau social de Lausanne, collabore à temps partiel au QGT, UO Immobiliers depuis le 1er août 2012.

Les majors Markus et Eva Brunner, en congé d’une année aux Etats-Unis, reprendront la direction du Poste de Lu-cerne, dès le 1er juillet 2013.

Mutations nationales

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15«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Lu pour vous

Fuir la Corée du Nord

Par Paul EstabrooksDe la survie à la VieEditions LLB (Ligue pour la Lecture de la Bible)ISBN : 978-2-85031-599-2

Pil Soo Kim a pris sa décision. Malgré le danger de traverser l’eau glaciale du fleuve de Tumen, de se faire arrêter par les gardes-frontière, d’être torturé, voire même abattu, sa décision était prise. Tiraillé par la faim, il se trouve obligé de fuir la Corée du Nord pour chercher de la nourriture en Chine voisine. S’il ne le fait pas, c’est toute sa famille qui risque de mourir de faim.

Ce livre raconte l’histoire vrai d’un père de famille qui va affronter tous les dangers pour rapporter de la nourriture à sa famille. Il va se mettre en chemin pour survivre, fuyant une Corée du Nord où même les coupons de rationnement n’étaient pas distibués en quantité suffisante dans les camps de travail.

Mais en se mettant en chemin pour sa survie, il découvrira bien plus que de la nourriture en Chine. Grâce à Frère Cha et Esther, il y rencontrera Dieu et apprendra à connaître son fils Jésus-Christ, mort sur la croix, non pour que nous survivions, mais pour que nous vivions.

Sébastien Goetschmann

Détente

Sudoku

Il faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception.

Solution

Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

Règles du jeu

Aux portes de la vieille ville de Genève, près du lac, se trouve l’hôtel Bel’Espé-rance. Chaque chambre est aménagée individuellement. Profitez d’un riche buf-fet au petit-déjeuner (inclus dans le prix) et ne manquez pas la vue depuis la ter-rasse sur les toits de Genève, la cathé-drale et le célèbre jet d’eau.

Contact  :Rue de la Vallée 1, 1204 GenèveTéléphone 022 818 37 37 [email protected]

L’Armée du Salut vous accueille

Vous prévoyez déjà vos pro-chaines vacances, un congrès ou un voyage en groupe ? Soyez les bienvenus dans une des auberges de l’Armée du Salut.

Le bed and breakfast Alegria propose ses chambres d’hôtes et studios au cœur de Bâle. Il offre également un refuge pour les élèves de l’Ecole d’officiers de l’Ar-mée du Salut située juste à côté. Dans les salles de séminaire, il y a place pour vos réunions.

Contact  :« Alegria » bed and breakfastHabsburgerstrasse 15, 4055 BâleTéléphone 061 387 91 10 [email protected]

L’hôtel Ringgenberg, sur la rive droite du lac de Brienz, accueille familles, groupes et hôtes individuels. En plus des 16 chambres il y a une grande salle. L’hôtel est un point de départ idéal pour les ran-données et excursions vers la Jungfrau et la région du Grimsel avoisinants.

Contact  :Hôtel de l’Armée du SalutHauptstrasse 125, 3852 RinggenbergTéléphone 033 822 70 25 [email protected]

La Rédaction

La salle à manger de l’hôtel Bel’Espérance.

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16 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012

Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionSergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression rubmedia, Wabern/BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Commissaire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

Quand nos garde-mangers sont remplis, nous ne craignons pas la faim. Il en est de même pour les réserves spirituelles.

Si nous accumulons des connaissances et des expériences avec Dieu, nous sommes préparés pour des temps de sécheresse spirituelle.

La Rédaction

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Où est ton trésor ?

« Persévérez dans l’amour frater-nel. N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont lo-gé des anges, sans le savoir. »

Hébreux 13 : 1-2

Dialoguer avec Dieu

Appel à la prière

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persé-vérance, et priez pour tous les saints » (Ephésiens 6 : 18).

Parmi les armes de Dieu, Paul nous in-dique la plus efficace : la prière ! La pré-paration au combat spirituel doit être faite dans la prière. Si nous examinons le texte, nous nous apercevons que la qualité de la vie de prière constitue l’enjeu du combat spirituel. La prière de supplication n’est pas une formule qui, par le simple fait de la prononcer, peut avoir de l’effet. Elle devrait être à tout moment une prière « en esprit ». C’est une prière qui fonctionne au travers de l’action du Saint-Esprit. Elle doit accom-pagner le combat spirituel. S’agissant de la prière sous l’action du Saint-Esprit, nous devrions rester éveillés à notre poste, prêts au combat spirituel.

« La prière n’est pas la préparation au combat, la prière c’est déjà la combat »

Major Heidi Knecht

Récemment, j’ai rendu visite à une dame âgée qui participe à ma cellule de maison. « Je ne saurais citer aucun verset biblique par cœur », me dit-elle finalement. Je l’ai encouragée et lui ai rappelé qu’elle com-prenait très bien le contenu de la Bible et qu’elle le mettait en pratique, ce qui était bien plus important. Lorsque nous nous sommes quittées, elle se sentait soulagée.

L’an passé je me faisais du souci par rap-port à une situation particulière et, avec mon aumônier, nous avons prié pour ce-la. Le lendemain matin j’ai lu ce texte en Philippiens 1 : 9-10 : « Et voici ce que je demande dans mes prières : c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence, pour que vous puissiez discerner ce qui est essentiel. Ainsi vous serez purs et irré-prochables pour le jour de Christ ».

Ces paroles m’ont rassurée et j’ai pu ap-préhender la situation sans crainte : Dieu allait me donner la compréhension et la faculté de jugement nécessaires afin que je puisse discerner ce qui est essentiel !

Major Ruth Tschopp

Discerner ce qui est essentiel

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La compréhension et l’expérience sont bien plus importantes que l’apprentissage par cœur de longs passages bibliques. Depuis fort longtemps, savoir ne signifie pas que l’on a compris et assimilé.

La bible nous aide à discerner les choses.