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Dictionnaire de l'Astronomie et de l'Espace PHILIPPE DE LA COTARDIÈRE JEAN-PIERRE PENOT

Dictionnaire de l'Astronomie

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  • Dictionnaire de

    l'Astronomie et de l'Espace

    PHILIPPE DE LA COTARDIRE JEAN-PIERRE PENOT

  • Dictionnaire de

    l'Astronomie et de

    l'Espace

  • Philippe de La Cotardire Jean-Pierre Penot

    Dictionnaire de

    l'Astronomie et de

    l'Espace

    LES RFRENTS

    LAROUSSE 21, rue du Montparnasse 75006 Paris

  • dition Philippe de La Cotardire

    Michel Zelvelder

    Coordination de l'illustration Jacqueline Pajous

    Illustration Laurent Blondel

    Archives Larousse

    Mise en pages et maquette de couverture Jean Castel

    Correction-rvision Service lecture-correction Larousse-Bordas

    Fabrication Marlne Delbeken

    Larousse-Bordas/HER 1999, pour la prsente dition. Larousse-Bordas 1997, pour la premire dition.

    Toute reprsentation ou reproduction, intgrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur, ou de ses ayants droit, ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4 du Code de la proprit intellectuelle).

    Cette reprsentation ou reproduction, par quelque procd que ce soit, constituerait une contrefaon sanctionne par l'article L. 335-2 du Code de la proprit intellectuelle. Le Code de la proprit intellectuelle

    n'autorise, aux termes de l'article L. 122-5, que les copies ou les reproductions strictement rserves l'usage priv du copiste et non destines une utilisation collective, d'une part et, d'autre part,

    que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration.

    Distributeur exclusif au Canada : Messageries ADR 1751 Richardson, Montral (Qubec).

    ISBN 2-03-720332-2

  • Prface

    Depuis qu'il est sapiens, sans doute, l'homme contemple les cieux : il y trouve le rve et la fascination d'un monde aux limites extrmes.

    Un monde qui a livr maintenant bon nombre de ses mystres. Certes, les astronomes n'expliquent pas encore tout et quelques-uns de leurs postulats restent fragiles. Mais que de superbes perces de l'intelligence humaine dans le champ des toiles ! Des mathmatiques la mcanique, de la physique la chimie et mme la biologie, toutes les sciences sont conjugues dans l'explica-tion de l'Univers tel qu'il est aujourd'hui et tel qu'en lui-mme enfin l'ternit le change .

    Les analystes des nigmes astrales ne pouvaient nagure mener leurs enqutes qu' distance. Mais voici maintenant que les techniciens leur procurent les moyens d'effectuer des visites domiciliaires, en envoyant des sondes magni-fiquement quipes, voire habites. La conqute de l'espace restera l'une des grandes gloires du xxe sicle, et les astronomes ne sont pas les seuls bnficier des techniques spatiales. Pas de mtorologie fiable, pas de tlcommunications haute performance, pas de gestion raisonne des ressources de notre plante sans l'usage des satellites.

    Pour qui souhaite s'instruire ou vrifier son savoir sur l'astronomie et sur l'espace, comme en toute autre matire, la consultation d'un dictionnaire est sans nul doute l'une des pratiques les plus attrayantes. L'exercice est la fois apritif et nutritif. Et, ici, pas de pavs indigestes, mais des touches prcises, utilement compltes par des promenades d'un mot vers d'autres.

    Les auteurs sont de parfaites connaisseurs, rputs pour leurs talents scien-tifiques, techniques et didactiques. L'ouvrage qu'ils nous proposent comble notre attente. Il trouvera sa place dans notre bibliothque, bien l'aise sur le rayon des livres familiers que l'on frquente comme les amis fidles et srs.

    Hubert CURIEN

    Ancien ministre de la Recherche et de l'Espace Vice-prsident de l'Acadmie des sciences

  • Collection Les Rfrents

    Sciences humaines

    Dictionnaire des drogues. Denis Richard et Jean-Louis Senon.

    Dictionnaire des peuples. Sous la direction de Jean-Christophe Tamisier.

    Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique. Sous la direction de Jacques Postel.

    Dictionnaire de psychanalyse. Sous la direction de Roland Chemama et Bernard Vandermersch.

    Dictionnaire de psychologie. Sous la direction de Norbert Sillamy.

    Dictionnaire de sociologie. Sous la direction de Raymond Boudon, Philippe Besnard, Mohamed Cherkaoui et Bernard-Pierre Lcuyer.

    Civilisation et religion

    Dictionnaire d'histoire et civilisations africaines. Bernard Nantet.

    Dictionnaire de la civilisation gyptienne. Guy Rachet.

    Dictionnaire des civilisations de l'Orient ancien. Guy Rachet.

    Dictionnaire de la civilisation juive. Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa.

    Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine. Sous la direction de Jol Schmidt.

    Dictionnaire de la civilisation romaine. Jean-Claude Fredouille

    Communication

    Dictionnaire des mdias. Francis Balle.

    Politique

    Dictionnaire de la pense politique. Dominique Colas.

    Sciences et techniques

    Dictionnaire de biologie. Denis Buican.

    Dictionnaire de la micro-informatique. Michel Greni.

    Dictionnaire du rgne animal. Sous la direction de Simon Tillier.

  • a A 1. Premier satellite artificiel franais, mis sur orbite le 26 novembre 1965, au moyen d'un lanceur Diamant A, depuis la base mili-taire d'Hammaguir (Algrie). ENCYCL. Cette performance technique hissa la France au rang de puissance spatiale, chro-nologiquement la troisime aprs l'ex-Union sovitique et les Etats-Unis. Ultrieu-rement, A 1 fut surnomm Astrix. A 1 tait une capsule technologique dont le rle consistait transmettre au sol diverses informations sur le comportement du pre-mier Diamant. A1 cessa d'mettre le jour de son lancement, mais se trouve toujours en orbite terrestre.

    A. Symbole de Vangstrm.

    A. Type spectral caractrisant, dans la clas-sification de Harvard, les toiles dont la tem-prature superficielle est comprise entre 7 500 et 10 000 K : des toiles bleues ou blanches dont le spectre est domin par les raies de l'hydrogne et du calcium ionis. Exemples : Sirius, Vga, Altar.

    AAAF. Sigle de Association* Aronautique et Astronautique de France.

    AAS. Sigle de American Astronomical Society.

    AAVSO. Sigle de American Association of Variable Stars Observers.

    Abbot (Charles Greeley), astrophysicien amricain (Milton, New Hampshire, 1872 -Washington 1973). Directeur de l'observatoire de la Smithsonian Institution, Washington, de 1907 1944,

    spcialiste de l'tude du Soleil, il a, le pre-mier, dtermin la rpartition de l'nergie dans le spectre solaire et donn une valeur de la constante solaire.

    aberration n.f. 1. En astromtrie, dplace-ment apparent d'un astre sur la sphre c-leste, d la combinaison du mouvement de la Terre dans l'espace et de la vitesse finie de la lumire. 2. En optique, imperfection des images don-nes par un systme optique, inhrente au systme lui-mme. ENCYCL. Le phnomne de l'aberration de la lumire a t dcouvert en 1727 par l'An-glais J. Bradley*. Il s'apparente la variation de la direction de chute de flocons de neige ou de gouttes de pluie que peut constater un observateur selon que celui-ci est immobile ou qu'il se dplace. On distingue l'aberra-tion annuelle, due au mouvement orbital de la Terre, et l'aberration diurne, beaucoup plus faible, lie la rotation de la Terre sur elle-mme. Par suite du mouvement de la Terre autour du Soleil, on v.oit les toiles dcrire en un an dans le ciel de petites ellip-ses, parallles au plan de l'orbite terrestre, dont le centre concide avec la position relle des toiles, et dont le demi-grand axe est gal au rapport des vitesses de la Terre et de la lumire : environ 30/300 000 radian ou, trs prcisment, 20,495 52" (constante de l'aberration). Ces ellipses nous apparaissent d'autant plus aplaties que les toiles corres-pondantes sont plus proches du plan de l'or-bite terrestre. L'aberration diurne a une am-plitude ngligeable pour les toiles et n'est mesurable que pour les astres du systme solaire.

  • ablation 2

    OPTIQUE. l'absence de similitude parfaite entre l'objet et l'image qu'en donne un sys-tme optique, et au manque de nettet de certaines images, on associe trois types d'aberrations : les aberrations gomtriques (aberration de sphricit*, coma*, astigma-tisme* et courbure* de champ, distorsion*), les aberrations chromatiques (de position et de grandeur) et les aberrations accidentelles dues des inhomognits des verres, des irrgularits de taille, etc. Les aberrations gomtriques. Elles ne dpen-dent que de la constitution du systme opti-que. Elles sont dues au fait que les rayons issus d'un mme point lumineux ne vont pas tous converger exactement au mme point image aprs la traverse de l'instru-ment. Les aberrations chromatiques. Elles intressent plus particulirement les systmes dioptri-ques (lentilles), o les images se forment par rfraction dans les milieux rfringents. L'in-dice de rfraction de ces milieux varie avec la longueur d'onde des radiations utilises, ce qui entrane une distance focale particu-lire pour chaque longueur d'onde. Un point, source de lumire polychromatique, possde alors une srie d'images monochro-matiques rparties le long de l'axe du sys-tme optique. En interposant sur le trajet de ces diffrents faisceaux un cran passant, par exemple, par l'image monochromatique rouge, on obtient pour les images de couleur diffrente un dfaut de mise au point obser-vable sous la forme d'un cercle de diffusion multicolore iris. Correction des aberrations. Les aberrations chromatiques peuvent tre corriges en as-sociant des lentilles convergentes et diver-gentes faites avec des verres d'indices diff-rents (flint et crovcn). On corrige par des mthodes similaires les aberrations gom-triques. Le choix des combinaisons de len-tilles optimales est grandement facilit par l'utilisation de techniques de calcul numri-que.

    ablation ni . Transformation d'un mat-riau (par dcomposition, fusion, subli-mation, etc.) soumis un intense flux de chaleur. La prsence d'un bouclier abla-tif l'avant de certaines capsules spa-tiales limite l'chauffement cintique, vite

    leur destruction et permet leur rcup-ration.

    abondance n.f. Proportion des atomes d'un lment chimique prsent dans une rgion de l'espace ou un astre donn, tablie par comparaison avec le nombre d'atomes d'un autre lment pris comme rfrence (hydrogne ou silicium, par exemple). On dit aussi abondance relative. ENCYCL On dfinit l'abondance de tous les lments chimiques observables, de l'hy-drogne l'uranium, dans des astres ou des rgions de l'espace aussi divers que le Soleil et le systme solaire, les toiles, le milieu interstellaire, les galaxies, etc. Une table d'abondance joue un rle prmi-nent : la table des abondances standards, dfinie partir de l'tude spectroscopique des couches externes du Soleil et de l'ana-lyse des mtorites du type chondrites car-bones. On y observe une prdominance marque de l'hydrogne et de l'hlium (qui reprsentent eux seuls environ 98 % du nombre des atomes). L'abondance des l-ments dcrot depuis l'hydrogne jusqu' la masse atomique 40-50 (entre le calcium et le titane) et remonte ensuite pour atteindre un maximum pour le fer. Pour les masses ato-miques suprieures, les abondances dcrois-sent nouveau, mais de faon moins mar-que que pour les lments lgers. Les abondances observes la surface de la plupart des toiles de notre galaxie sont trs semblables aux abondances standards. Tou-tefois, les toiles les plus vieilles, apparte-nant par exemple aux amas globulaires, sont moins riches en lments lourds que les toiles comme le Soleil, qui appartiennent au disque de la Galaxie. Les abondances dans le rayonnement cosmique diffrent aussi des abondances standards. L'tude de ces diffrences permet d'expliquer comment volue la matire au sein des toiles et des galaxies.

    absorption n.f. Diminution que subit l'in-tensit du rayonnement mis par un astre lors de son trajet entre la source mettrice et l'observateur. ENCYCL. Le rayonnement que nous recevons des astres est attnu par l'absorption qu'il subit tout au long de son trajet. Cette ab-

  • 3 Achilles

    sorption est continue et affecte toutes les longueurs d'onde ; elle peut aussi concer-ner certains domaines trs troits de lon-gueur d'onde et se manifeste alors sous la forme de raies* d'absorption, caractristi-ques du milieu absorbant, dans le spectre de l'astre. Par ailleurs, la lumire mise par les toiles et les galaxies elles-mmes prsente des raies d'absorption qui sont caractris-tiques de la composition chimique de ces astres et des conditions physiques qui y rgnent.

    Acadmie internationale d'astro-nautique. Institution non gouvernemen-tale cre en 1960 par la Fdration interna-tionale d'astronautique pour contribuer au dveloppement de l'astronautique. ENCYCL. Ses membres sont des personnalits qui se sont particulirement distingues dans des domaines en rapport avec l'astro-nautique. Elle publie la revue Astronautica acta. ADRESSE : 6, rue Galile, 75016 Paris.

    Acadmie nationale de l'air et de l'espace (ANAE). Association franaise, sans but lucratif, fonde en 1983, reconnue d'utilit publique en 1987, qui a pour but de favoriser le dveloppement d'activits scien-tifiques, techniques et culturelles de haute qualit dans le domaine de l'aronautique et de l'espace. ADRESSE : 1, avenue Camille-Flammarion, 31500 Toulouse.

    Acamar . toile 0 de l'ridan. Magnitude apparente visuelle : 2,9. Type spectral : A2. Distance : 160 annes de lumire.

    acclration n.f. Grandeur caractrisant la variation de vitesse d'un mobile en fonc-tion du temps.

    acclromtre n.m. Capteur qui, dans un systme de rfrence donn, mesure l'ac-clration du corps auquel il est fix ou l'une de ses composantes. ENCYCL. Gnralement, on dispose bord d'un engin spatial trois acclromtres, qui mesurent l'acclration selon trois direc-tions perpendiculaires entre elles. En cas de navigation inertielle, l'acclromtre est l'un

    des organes dtecteurs de changements de vitesse ou d'orientation.

    accostage n.m. Opration de rapproche-ment coordonn et progressif de deux en-gins spatiaux jusqu' leur contact.

    accrtion n.f. (du latin mdival accretio, action d'augmenter). Capture de matire par un astre, par attraction gravitationnelle. Disque d'accrtion : rgion discodale situe autour d'une naine blanche, d'une toile neutrons ou d'un trou noir, dans laquelle tourbillonne la matire tombant sur la naine blanche, l'toile neutrons ou le trou noir. ENCYCL. L'accrtion est l'un des phnomnes fondamentaux l'uvre dans l'Univers. C'est vraisemblablement par ce processus que se sont formes les plantes du systme solaire et, plus gnralement, que doivent se former des plantes dans le disque de ma-tire qui entoure les toiles naissantes. Dans les toiles doubles dont les deux composan-tes sont suffisamment proches l'une de l'autre (binaires serres), un transfert de ma-tire s'tablit de la moins massive vers la plus massive ; lorsque cette dernire est une naine blanche, une toile neutrons ou un trou noir, elle s'entoure d'un disque d'accr-tion dans lequel tourbillonne la matire arra-che sa compagne : cette matire s'chauffe et constitue une source de rayon-nement X qui signale la prsence de l'objet compact responsable du processus. Enfin, c'est l'accrtion de la matire d'une quantit d'toiles par des trous noirs supermassifs qui serait l'origine de la fantastique ner-gie libre par les quasars* et les noyaux de galaxies* actives.

    Achernar (de l'arabe aknernahr, le bout du fleuve). Etoile a de l'ridan. Magnitude ap-parente visuelle : 0,5. Type spectral : B5. Distance : 140 annes de lumire.

    Achille. Nom franais de l'astrode Achilles*.

    Achilles. Astrode 588, dcouvert par l'Allemand Max Wolf en 1906, premier des Troyens* avoir t identifi. Diamtre : 116 km.

  • achondrite 4

    achondrite ni . Mtorite pierreuse d-pourvue de chondres, constitue de min-raux similaires ceux qui sont observs dans les roches lunaires et les basaltes terrestres (pyroxnes et plagioclases).

    achromatique adj. Dou d'achroma-tisme. Image achromatique : image dpourvue d'irisations. ENCYCL. La lunette achromatique, ralise pour la premire fois par Chester Moor Hall en 1733, a t largement diffuse partir de 1758 par l'opticien J. Dollond. L'objectif, dans les modles les plus simples, est constitu d'un ensemble de deux len-tilles (doublet achromatique) en verres diff-rents : une lentille convergente en crown et une lentille divergente moins puissante mais plus dispersive, en flint. L'aberration chro-matique peut tre corrige encore plus effi-cacement l'aide d'un systme de trois len-tilles (triplet achromatique).

    achromatisme n.m. 1. Qualit d'un sys-tme optique dont la distance focale est in-dpendante de la frquence des radiations utilises. Les images obtenues en lumire blanche sont alors dpourvues d'irisations. 2. Proprit des verres et des lunettes achro-matiques.

    acquisition n.f. Rception d'un signal identifiable provenant d'un metteur plac sur un vaisseau spatial et qui permet d'amor-cer le fonctionnement correct d'une liaison radiolectrique. L'acquisition est gnrale-ment suivie d'une poursuite.

    Acrux. toile a de la Croix du Sud. Magni-tude apparente visuelle : 0,8. ENCYCL. C'est une toile double, dont les composantes, cartes de 4,3", de type spectral Bl, sont de magnitude appa-rente 1,4 et 2,1. Distance : 300 annes de lumire.

    actif, ive adj. Galaxie active galaxie. Op-tique active - optique. Rgion active r-gion. Soleil actif-* activit solaire

    activit solaire. Ensemble de phnom-nes lis des perturbations magntiques du Soleil, d'intensit et de dure variables.

    ENCYCL. L'activit solaire se manifeste sur la photosphre* par des taches* et des facu-les* ; dans la chromosphre*, par des rup-tions* et des protubrances* ; dans la cou-ronne*, par des jets*. On la dtecte dans tous les domaines de longueur d'onde accessibles l'observation. Au terme de 25 ans d'obser-vation quotidienne du Soleil, l'astronome amateur allemand Samuel Heinrich Schwabe a mis en vidence, en 1843, une priodicit de 11 ans dans le nombre de taches solaires. Les observations poursuivies ensuite systmatiquement par le Suisse R. Wolf* ont confirm l'existence de ce cycle undcennal de l'activit solaire, marqu no-tamment par une alternance de maximums et de minimums du nombre de taches la surface du Soleil. Pendant une priode d'ac-tivit maximale (on parle de Soleil actif ), le Soleil se montre couvert en permanence d'un grand nombre de taches, alors qu'en priode d'activit minimale ( Soleil calme ) sa surface peut rester vierge pen-dant des semaines. Le dernier maximum s'est produit en 1989 ; le prochain est at-tendu vers la fin de l'an 2000, mais on ne peut en prvoir exactement l'poque, car le cycle n'est pas parfaitement rgulier et l'on observe des intervalles de 8 17 ans entre deux maximums successifs. Il existe aussi un cycle de 22 ans (cycle de Haie), regrou-pant deux priodes undcennales successi-ves : c'est la priode ncessaire pour retrou-ver dans les groupes de taches solaires la mme loi de polarit magntique. Il semble aussi qu'une activit solaire cyclique plus longue priode (80 ans), tablie sur l'ampli-tude des cycles undcennaux, se superpose aux prcdentes. De nombreuses tudes s'efforcent de mettre en vidence des rela-tions long terme entre l'activit solaire et les phnomnes gophysiques. On a, no-tamment, tent d'tablir une corrlation en-tre l'activit solaire et les oscillations clima-tiques.

    Adams (John Couch), astronome britanni-que (Laneast, Cornwall, 1819 - Cambridge 1892). Il partage avec Le Verrier le mrite de la dcouverte, par le calcul, de la plante Nep-tune : ds 1841, indpendamment de Le Ver-rier, il envisagea l'existence d'une plante

  • 5 aronomie

    inconnue pour expliquer les irrgularits du mouvement d'Uranus ; au terme de quatre ans d'efforts, il parvint, en 1845, calculer les lments de l'orbite de cette plante, mais Airy*, directeur de l'observatoire de Greenwich, refusa de prendre en considra-tion son travail

    Adams (Walter Sydney), astrophysicien amricain (Antakya, Turquie, 1876 - Pasa-dena 1956). Il s'est illustr surtout par des travaux de spectrographie solaire, plantaire et stel-laire. En tudiant les spectres des taches so-laires, il dmontra que ces rgions sont plus froides et plus denses que la photosphre environnante. Il fournit aussi une descrip-tion dtaille de la rotation diffrentielle du Soleil. En dcouvrant une corrlation entre la luminosit intrinsque des toiles de mme temprature et l'intensit de certai-nes raies de leur spectre (1914), il a mis au point un nouveau procd de dtermination de la distance des toiles, fond sur la com-paraison de leur luminosit intrinsque (d-duite de l'intensit de leurs raies spectrales) et de leur clat apparent.

    adaptatif, ive adj. Optique adaptative -* optique

    Adeos (acronyme de Advanced Earth Obser-vation Satellite, satellite avanc d'observation de la Terre). Programme japonais de satelli-tes d'observation de la Terre (ocans, sols et atmosphre). ENCYCL. Lanc le 17 aot 1996, Adeos 1 est tomb en panne le 30 juin 1997. Le lancement d'Adeos 2 est prvu en 2000.

    Polder

    Adhara. toile e du Grand Chien. Magni-tude apparente visuelle : 1,5. Type spectral : B2. Distance : 400 annes de lumire. En 1992, le satellite Extreme Ultraviolet Explo-rer a dcouvert que cette toile est, pour les observateurs terrestres, la source de rayon-nement ultraviolet extrme la plus intense du ciel en dehors du Soleil. Selon certains chercheurs, elle jouerait un rle prpond-rant dans l'ionisation de l'hydrogne inter-stellaire situ autour des toiles les plus pro-ches du systme solaire.

    Adonis. Astrode 2101, du type Apollo, dcouvert en 1936 par l'astronome belge Delporte, perdu, puis retrouv en 1977. Distances extrmes au Soleil : 66 millions de km, au prihlie ; 494 millions de km, l'aphlie. Priode de rvolution sidrale : 2,56 ans. Il peut s'approcher 2 millions de km seulement de la Terre, comme le 7 fvrier 1936. Son diamtre est estim 800 m. Il pourrait tre d'origine com-taire.

    Adraste. Satellite de Jupiter (n XV) d-couvert en 1979 grce aux photographies prises par les sondes Voyager. Demi-grand axe de son orbite : 129 000 km. Priode de rvolution sidrale : 0,298 j. Dimensions : 26 x 20 x 16 km. On estime que son action gravitationnelle et celle du satellite Thb* contribuent expliquer la rpartition de la matire au sein de l'anneau principal de Ju-piter.

    Ae (toile). toile de type spectral A dont le spectre prsente des raies d'mission de l'hydrogne superposes aux raies d'absorption. Le phnomne d'mission pourrait rsulter des interactions entre les deux composantes d'un systme binaire serr.

    Aeritalia Alenia Spazio

    arocapture n.f. Mise en orbite d'un ob-jet spatial autour d'un corps cleste obtenue par freinage* atmosphrique.

    arolithe n.m. Synonyme ancien de m-torite pierreuse.

    a r o n o m e n. Spcialiste d'aronomie.

    aronomie n.f. tude des proprits phy-siques et chimiques de la moyenne et de la haute atmosphre de la Terre ou, plus gn-ralement, des plantes. Les techniques spa-tiales, en autorisant la mesure directe des paramtres atmosphriques, ont, depuis les annes 60, fait grandement progresser l'a-ronomie de la Terre, mais aussi de Vnus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune et de certains gros satellites naturels comme Titan.

  • arospatial 6

    arospatial, e adj. Qui a trait aux domai-nes aronautique et spatial, ou qui est capable d'voluer tant dans l'atmosphre terrestre que dans l'espace extra-atmosph-rique.

    Arospatiale. Socit franaise de cons-truction aronautique et spatiale fonde en 1970, sous le nom de Socit nationale in-dustrielle arospatiale (SNIAS), par la fusion des socits Sud-Aviation (fonde en 1957), Nord-Aviation (fonde en 1958) et Sereb (fonde en 1959) ; elle a pris la dnomina-tion d'Arospatiale en 1984. ENCYCL. Depuis 1974, elle est architecte in-dustriel et principal tagiste des lanceurs Ariane*. Sous matrise d'uvre du CNES, elle dveloppe la version plus puissante Ariane 5. Elle a dvelopp aussi la capsule automatique de dmonstration ARD*. Par ailleurs, elle a contribu la ralisation de plus de 100 satellites, lancs depuis 1965, assurant notamment la matrise d'uvre des programmes Arabsat, Eutelsat 2, Turksat, Meteosat, Hot Bird 1, Nahuel, ISO et Huygens (sonde interplantaire). Elle parti-cipe galement aux satellites d'observation de la Terre SPOT et dveloppe l'ensemble de prise de vues des satellites militaires d'observation Hlios. Arospatiale Ma-tra

    Arospatiale Matra. Groupe industriel franais priv de l'aronautique, de l'espace et de la dfense, issu de la fusion, en 1999, des activits de Matra* Hautes Technologies et d'Arospatiale* (qui a reu en outre fin 1998 les 45,76% d'actions de Dassault-Aviation dtenues jusque-l par l'Etat). ENCYCL. Avec un chiffre d'affaires de 80,6 milliards de francs (dont 12 % pour l'espace) en 1998, un portefeuille de com-mandes de 232 milliards de francs et 56 000 employs, ce groupe occupe le 2e rang euro-pen et le 5e rang mondial dans son secteur. Ses activits s'exercent pour 65 % dans le domaine civil et 35 % dans le domaine militaire.

    arostat n.m. Appareil dont la sustenta-tion dans l'atmosphre d'un astre rsulte principalement d'une pousse obtenue par

    l'emploi d'un gaz moins dense que celui de l'atmosphre. - ballon

    AFA. Sigle de Association Franaise d'As-tronomie.

    AFOEV. Sigle de Association Franaise d'Observateurs d'toiles Variables.

    AG. Sigle de Astronomische Gesellschaft.

    ge de la lune. Nombre de jours couls depuis la dernire nouvelle lune.

    ge de l'Univers. Dure coule depuis le Big* Bang.

    Agena. tage suprieur utilis dans les an-nes 60 sur certains lanceurs amricains, no-tamment Atlas. Il a servi de vhicule-cible pour les premiers essais de rendez-vous et d'amarrage dans l'espace du programme Gemini*.

    Agena. toile (5 du Centaure. Magnitude apparente visuelle : 0,6. Type spectral : Bl. Distance : 500 annes de lumire. On l'ap-pelle aussi Hadar.

    Agence spatiale europenne (ASE ou ESA). Organisation europenne qui a pour mission d'assurer et de dvelopper, des fins exclusivement pacifiques, la coop-ration entre tats europens dans les domai-nes de la recherche et de la technologie spa-tiales et de leurs application aes fins scientifiques et pour des systmes spatiaux oprationnels d'applications. ENCYCL. En 1999, elle comprend 14 tats membres : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgi-que, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, la Norvge, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Sude et la Suisse. Le Canada participe certains pro-grammes de l'Agence, aux termes d'un ac-cord de coopration conclu avec elle. Le 20 dcembre 1972, lors d'une confrence spa-tiale europenne, furent prises quatre dci-sions essentielles : 1. Une agence spatiale europenne natrait de la fusion de l'ELDO* avec l'ESRO* ; 2. Cette agence collaborerait au programme

  • 7 Airbus Zro g

    de navette spatiale de la NASA en construi-sant le laboratoire Spacelab ; 3. Un lanceur lourd, appel ultrieurement Ariane, serait ralis pour placer des engins d'applications sur orbite gostationnaire ; 4. Un programme de satellite de tlcom-munications maritimes Marots serait entre-pris, en sus des programmes d'applications et des programmes scientifiques dj conduits par l'ESRO. Signe Paris le 30 mai 1975, la convention crant l'Agence spatiale europenne est en-tre officiellement en vigueur le 30 octobre 1980. L'organisation, dont le sige est Pa-ris, a sa tte un directeur gnral, assist d'un directoire responsable devant un conseil assist d'une structure dlibrante reprsentant les pays membres. Elle dispose de trois grands centres d'activits, hrits de l'ESRO : un centre de recherche et de technologie spatiales, Noordwijk (Pays-Bas), l'ESTEC (European Space Research and Technology Centre) ; un centre d'oprations spatiales charg du contrle des satellites, situ Darmstadt (Allemagne), l'ESOC (Eu-ropean Space Oprations Centre) ; un centre de documentation, situ Frascati (Italie), l'ESRIN (European Space Research Institute). Elle a tabli Cologne un centre de forma-tion d'astronautes, l'EAC (European Astro-nauts Centre). En outre, l'ES utilise la base sudoise de Kiruna pour le lancement de fuses-sondes et le centre de lancement franais de Guyane, le CSG (Centre spatial guyanais), quip pour le tir des lanceurs Ariane.

    AGK (sigle de Astronomische Gesellschaft Ka-talog). Nom de plusieurs catalogues d'toiles tablis par VAstronomische Gesellschaft. ENCYCL. AGK 1 est un catalogue de 20 volu-mes, publi entre 1890 et 1924, qui fournit, avec une prcision moyenne de 0,15", les positions de 188 048 toiles de l'hmisphre boral. AGK 2, issu d'observations photo-graphiques ralises partir de 1921 et pu-bli de 1951 1958, fournit, avec une bien meilleure prcision, les positions de prs de 183 000 toiles jusqu' la magnitude 11, situes entre le ple cleste boral et la dcli-naison - 2. AGK 3, issu d'une nouvelle srie d'observations, inclut des mesures de mouvements propres.

    Ahnighito (mtori te) . Mtorite fer-reuse dcouverte par R. Peary au Groenland en 1894 et conserve au plantarium Hay-den New York. D'une masse de 31 tonnes, c'est la plus grosse mtorite conserve dans un muse, et, parmi celles que l'on connat, elle n'est dpasse que par la mtorite de Hoba*.

    AIAA. Sigle de American* Institute ofAero-nautics and Astronautics.

    Aigle (en latin Aquila, -ae). Constellation quatoriale, traverse par la Voie lacte. ENCYCL. L'toile la plus brillante de la constel-lation, Altar*, figure la tte de l'aigle ; elle est encadre par deux toiles de moindre clat, peu prs alignes avec elle, qui mat-rialisent les ailes dployes de l'oiseau. Une nova* remarquable, visible l'il nu, est apparue dans cette constellation en 1918. Sa magnitude visuelle apparente atteignit -1,1 au maximum d'clat (pour une magnitude de 10,8 au minimum). La constellation abrite aussi une source X dcouverte en 1992 par le satellite Granat, GRS 1915 + 105, qui s'est fait remarquer en 1994 par de puissantes missions d'ondes radio asso-cies l'expulsion, des vitesses apparem-ment suprieures celle de la lumire, de deux jets de matire, dans des directions opposes. Il s'agirait d'un systme binaire, situ 40 000 annes de lumire, constitu d'une grosse toile associe une toile neutrons ou un trou noir. Cet ensemble offre les proprits d'un microquasar. C'est la premire fois que l'on observe un mouve-ment apparent superluminique l'intrieur de la Galaxie.

    Aigle (nbuleuse de I'). Nbuleuse mission M16 ou NGC 6611, entourant un brillant amas de jeunes toiles, dans la cons-tellation du Serpent. ENCYCL. Elle s'tend sur 30' de diamtre appa-rent et sa distance est estime 7 000 annes de lumire. Elle prsente une teinte rouge caractristique, due l'hydrogne qu'elle renferme, ionis par le rayonnement des jeu-nes toiles qu'elle entoure.

    Airbus Z r o g . Prototype (n 3) de l'avion Airbus A-300 qui a remplac en 1995

  • aire de lancement 8

    la Caravelle exploite par le CNES ( travers sa filiale Novespace) pour la ralisation de vols* paraboliques. ENCYCL. La partie centrale de la cabine est compltement vide, avec des emplacements prvus pour l'installation de diffrents appa-reils, et elle est capitonne de mousse pour viter que les personnes appeles y tra-vailler ne se blessent. Une campagne type comprend 3 vols en 3 jours successifs avec 30 40 paraboles par vol, chaque parabole offrant de 20 25 s de micropesanteur (10"2 g). L'Airbus A 300 Zro g est le plus gros avion du monde utilis pour les vols paraboliques. Il offre un volume utile de 300 m3 ce qui permet d'emporter 15 exp-riences et 50 passagers. Les vols ont lieu partir de l'aroport de Bordeaux-Mrignac. L'A 300 Zro g a affectu sa 1000e para-bole le 28 octobre 1998.

    aire de lancement. Zone o sont runis les quipements qui autorisent la prpara-tion finale et le lancement d'un vhicule spatial.

    aires (loi des). Loi du mouvement d'un point matriel se dplaant dans un champ de forces central, et selon laquelle ce mou-vement s'effectue dans un plan contenant le centre de forces de faon que le rayon vec-teur, joignant le point matriel au centre de forces, balaie des aires gales en des temps gaux. Cette loi est la consquence de la conservation du moment angulaire du point en mouvement dans le champ de forces cen-tral. C'est la deuxime loi de Kepler* (1609) du mouvement des plantes autour du So-leil.

    Aire-sur-l'Adour. Commune des Landes o le CNES a cr, en 1963, le premier cen-tre franais de lcher de ballons stratosph-riques. ENCYCL. Les campagnes s'y droulent chaque anne de mars fin mai et de septembre novembre, avec une moyenne annuelle d'environ 40 lchers. Durant l't, parce que les vents en altitude se sont inverss (ils soufflent alors de l'est vers l'ouest), le CNES utilise le centre de lcher de Tallard, prs de Gap (Hautes-Alpes), d'o partent chaque anne une dizaine de gros ballons.

    Airy (sir George Biddell), astronome bri-tannique (Alnwick, Northumberland, 1801 -Londres 1892). Astronome Royal, directeur de l'observa-toire de Greenwich de 1835 1881, il sut placer cet observatoire au premier plan des tablissements scientifiques internationaux et fit adopter dans toute l'Angleterre, en 1880, le temps solaire moyen de Greenwich (GMT). Cependant, manquant de confiance dans ses jeunes subordonns, il ngligea pendant longtemps de prter attention un mmoire concernant les perturbations d'Uranus que lui avait soumis J. C. Adams*, ce qui valut Le Verrier d'acqurir toute la gloire de la dcouvertre de Neptune.

    Airy ( tache d') [de G.B. Airy, qui en donna la thorie en 1834], Petite tache lumi-neuse circulaire, d'clat maximal en son centre, entoure d'anneaux concentriques alternativement sombres et brillants (ces derniers d'clat rapidement dcroissant), due la diffraction de la lumire par une ouverture circulaire, et qui constitue l'image d'un point lumineux (par exemple une toile) donne par un objectif. ENCYCL. L'observation de cette figure de dif-fraction renseigne sur la qualit optique de l'objectif (et de l'atmosphre situe au-des-sus de l'observateur). L'angle p reprsente la dimension des plus fins dtails que permet d'observer l'instrument, ou encore l'carte-ment angulaire minimal de deux points qu'il permet de voir spars l'un de l'autre : c'est la limite de rsolution thorique de l'instru-ment. Plus le diamtre de l'objectif est grand, plus la limite de rsolution est petite et meil-leur est le pouvoir* sparateur de l'instru-ment.

    Aitken (Robert Grant), astronome amri-cain (Jackson, Californie, 1864 - Berkeley 1951). Il reste surtout clbre pour ses observations d'toiles doubles et pour avoir publi, en 1932, un catalogue de quelque 17 000 toi-les de ce type, le New General Catalogue of Double Stars (souvent dsign sous le nom de Aitken Double Stars Catalogue [ADS]), qui constitue toujours un ouvrage de rfrence.

  • 9 Alcyone

    De 1930 1935, il fut directeur de l'observa-toire Lick.

    AJ. Abrviation de AstronomicalJournal.

    Akrab (nom arabe signifiant scorpion). toile (3 du Scorpion. Magnitude apparente visuelle : 2,6. Type spectral : Bl. Distance : 500 annes de lumire.

    al. Symbole de l'anne de lumire.

    Alamak (de l'arabe al-naq, le lynx du d-sert). toile y d'Andromde. ENCYCL. Une lunette d'amateur suffit pour la ddoubler en deux composantes, distantes de 10", qui offrent un contraste de couleur particulirement remarquable : la compo-sante principale, de magnitude apparente visuelle 2,3, apparat orange et la compo-sante secondaire, de magnitude 5,1, bleue. Ce couple a t dcouvert en 1777 par l'Al-lemand C. Mayer. Il s'agit, en fait, d'un sys-tme quadruple. Celui-ci est situ 400 an-nes de lumire et se rapproche du Soleil raison de 12 km/s.

    Albategnius ou Albatenius - Battani (al-)

    albdo n.m. (du latin albedo, blancheur). Grandeur comprise entre 0 et 1, caractri-sant la proportion d'nergie lumineuse rfl-chie ou diffuse par un corps clair. ENCYCL. La notion d'albdo a t introduite par l'astronome amricain W.C. Bond au xixe s. L'albdo dpend de la longueur d'onde et du corps considrs, Une subs-tance dont l'albdo vaudrait 1 serait un dif-fuseur parfait, celle dont l'albdo vaudrait 0 serait un absorbant parfait. Ainsi, dans le domaine de la lumire visible, la neige fra-che, qui renvoie presque tout le rayonne-ment qu'elle reoit, a un fort albdo, voisin de 0,9, tandis que le carbone, qui absorbe pratiquement tout le rayonnement, a un al-bdo trs faible, voisin de 0,05. L'albdo d'une plante est une source prcieuse d'in-formations sur la nature du sol et de l'atmos-phre visible de cette plante.

    Albireo (nom d'origine arabe signifiant l'oiseau). toile (3 du Cygne.

    ENCYCL. C'est une trs belle toile double* visuelle, dont la composante principale est une toile jaune-orang de type spectral K3 et de magnitude apparente 3,2 et la compo-sante secondaire, une toile bleue de type spectral B9 et de magnitude apparente 5,4. L'cart entre ces deux composantes est de 35". Distance : 400 annes de lumire.

    Alcntara. Base spatiale du Brsil situe sur la cte atlantique, prs de la ville du mme nom. ENCYCL. Une premire tentative de lancement de satellite, avec une fuse VLS, a chou le 2 novembre 1997. Coordonnes gographi-ques : 2,3 S., 44,3 O.

    Alcatel Space. Division du groupe indus-triel franais Alcatel qui runit toutes les activits spatiales de ce groupe ainsi que celles de Thomson-CSF, d'Arospatiale et de Sextant. ENCYCL. Avec un effectif de 5 600 personnes et un chiffre d'affaires de 10,4 milliards de francs en 1998, Alcatel Space est le n 3 mondial de l'industrie des sateites et des systmes spatiaux. Alcatel Space conoit et fabrique tous les types de satellites : com-munications, navigation, observation de la Terre, sciences et mtorologie. C'est le constructeur des plates-formes Spacebus pour les satellites gostationnaires et Pro-teus pour les satellites en orbite terrestre basse. Alcatel Space assure aussi la dfini-tion, l'exploitation et la maintenance d'infrastructures au sol dans le domaine des tlcommunications, de la navigation par satellite et de l'observation de la Terre.

    Alcor (de l'arabe al-ejur, le petit cavalier). toile 80 de la Grande Ourse. De type spec-tral A5 et de magnitude apparente 4,2, elle forme avec Mizar* un couple optique cl-bre, dans la queue de la Grande Ourse. Les deux toiles sont spares l'une de l'autre par une distance angulaire de 11' 50" dans le ciel, ce qui permet de les distinguer ais-ment l'il nu avec une bonne vue. Dans l'espace, leur distance mutuelle relle est de 10 annes de lumire.

    Alcyone. toile r| du Taureau. Magnitude apparente visuelle : 2,9. Type spectral : B5.

  • Aldbaran 10

    Distance : 400 annes de lumire. C'est l'toile la plus brillante de l'amas des Plia-des*.

    Aldbaran (de l'arabe al-dabaran, la sui-vante, parce qu'elle suit les Pliades). toile a du Taureau. Magnitude apparente vi-suelle : 0,9. Type spectral : K5. Distance : 65 annes de lumire. Rayon : 40 fois celui du Soleil. C'est une gante rouge.

    Alderamin (de l'arabe al-deramin, le bras droit, par allusion sa position dans la cons-tellation). toile a de Cphe. Magnitude apparente visuelle : 2,5. Type spectral : A5. Distance : 49 annes de lumire.

    Aldrin (Edwin Eugene, puis Buzz), astro-naute et officier amricain (Montclair, New Jersey, 1930). En 1963, il est admis dans le corps des astro-nautes de la NASA. Copilote de la capsule Gemini 12 en 1966, il effectue 59 rvolu-tions autour de la Terre et plusieurs sorties dans l'espace. En 1969, lors de la mission Apollo 11, il pilote le module lunaire et est ainsi le second homme, aprs Neil Arm-strong, poser le pied sur la Lune. En 1971, il quitte la NASA et rintgre l'arme de l'air avec le grade de colonel, mais il se retire du service actif l'anne suivante.

    Alenia Spazio. Principale firme de cons-truction spatiale italienne. ENCYCL. Cette firme, qui emploie 2 300 per-sonnes, est issue du rapprochement, en 1990, de la division spatiale d'Aeritalia, de Selenia Spazio et d'une douzaine de filiales. Son sige est Rome et elle possde des tablissements Milan, Turin, Florence, Na-ples, Tarente, L'Aquila et Catane. Elle est notamment matre d'uvre des satellites europens DRS* et Artemis* et fabrique l'lment orbital Columbus (COF*), en col-laboration avec Daimler-Benz Aerospace, ainsi que les satellites Globalstar*.

    alerte avance. Dtection la plus rapide possible du lancement de missiles balisti-ques adverses. ENCYCL. Les satellites d'alerte avance consti-tuent des spcimens de satellites militaires. Ils sont quips de capteurs infrarouges ul-

    trasensibles pour dtecter la chaleur dga-ge par le jet propulsif des missiles. Aux Etats-Unis, la fonction d'alerte avance a d'abord t remplie, dans les annes 60, par des satellites de type Midas puis ceux-ci ont t remplacs, partir de 1971, par les IMEWS (Integrated Multipurpose Early War-ning Satellite), placs en orbite gostation-naire. Accessoirement, ceux-ci peuvent aussi dtecter les explosions nuclaires. Un satellite stationn au-dessus de Panama sur-veille l'Atiantique et le Pacifique est, tandis qu'un second, post au-dessus de l'ocan Indien, surveille l'autre moiti du globe. Dans le cadre de leur DSP* (Defense Support Program), les Amricains utilisent aussi des satellites gostationnaires conjointement avec un rseau de stations de surveillance au sol BMEWS (Ballistic Missile Early Warning System). Les missiles balistiques interconti-nentaux sont ainsi reprs trente minutes avant d'atteindre le territoire amricain, ce qui double le dlai de quinze minutes offert par les radars terrestres les plus performants. L'ex-URSS a, pour sa part, utilis partir de 1972 (Cosmos 520) des satellites placs sur des orbites elliptiques hautes (entre 600 et 40 000 km d'altitude), qu'ils dcrivaient en 12 h et dont l'apoge leur valait de survoler chaque rvolution le territoire amricain durant plusieurs heures.

    Alfraganus Farrhani (al-)

    Alfvn (Hannes). physicien sudois (Nor-rkpping 1908). Ses principales recherches ont port sur les gaz ioniss hautes tempratures et les ph-nomnes de magnto-hydrodynamique. Il est particulirement connu pour ses tho-ries relatives au dplacement des particules dans la magntosphre terrestre ainsi que pour sa dcouverte des ondes - qui portent son nom - naissant et se propageant dans les plasmas. (Prix Nobel de physique 1970.)

    Algnib (de l'arabe jenah al-faras> l'aile du cheval, par allusion sa position dans la constellation). toile y de Pgase, l'un des sommets du Carr de Pgase. Magnitude ap-parente visuelle : 2,9 (variable). Type spec-tral B2. Distance : 300 annes de lumire.

  • 11 Allende (mtorite)

    Algol (de l'arabe [ra's] at-ghul, [la tte] de l'ogre, par allusion sa position dans la constellation de Perse : elle figure la tte du monstre tu par Perse). Etoile (3 de Perse. Magnitude apparente visuelle variable de 2,2 3,5. Distance : 93 annes de lumire. ENCYCL. C'est le prototype d'une classe d'toiles variables*, dites binaires clipses. Elle comprend, en fait, deux composantes de dimension et d'clat diffrents (une toile bleue brillante de type spectral B8 et une toile orange de type spectral K2, moins lumineuse et moins massive mais plus volu-mineuse), distantes l'une de l'autre de 10,5 millions de kilomtres, qui tournent autour de leur barycentre. Les occultations mutuel-les de ces deux toiles provoquent une varia-tion de leur luminosit globale suivant une priode de 2,867 39 j. La principale diminu-tion d'clat se produit quand la composante de type K s'interpose devant celle de type B ; une diminution beaucoup plus faible et imperceptible l'il nu survient quand la composante de type B passe devant celle de type K. Dj remarque par les Hbreux, qui l'appe-laient la tte de Satan , Algol est cite par Ptolme dans l'Almageste, mais sa variation d'clat n'a t mentionne pour la premire fois qu'en 1669 par l'Italien G. Montanari, Bologne. Cependant, c'est l'astronome amateur bri-tannique J. Goodricke qui. le premier, en 1782, nota le caractre priodique de cette variation et suggra qu'elle pouvait tre due des passages successifs d'un astre sombre devant l'toile. Cette hypothse reut une brillante confirmation un sicle plus tard, en 1889, lorsque l'Allemand H.K. Vogel mit en vidence un dplacement alternatif des raies du spectre d'Algol, qui prouvait l'existence d'un compagnon invisible tournant autour du barycentre du systme. En 1906, le Russe Belopolsky a dcouvert, grce des varia-tions du spectre, la prsence d'une troisime composante, tournant autour des deux autres en 1,862 an. On a pu tablir qu'il s'agit d'une toile de type spectral Fl, gravi-tant une distance moyenne de 400 mil-lions de kilomtres des deux composantes principales. L'tude du spectre d'Algol a r-vl aussi un transfert de matire entre les deux composantes principales (de la moins

    massive vers la plus massive). Enfin, on a dcouvert en 1972 qu'Algol est une radio-source et l'on prsume que son rayonne-ment radiolectrique provient d'une cou-ronne de gaz chauds enveloppant la composante la plus volumineuse.

    Algonquin (observatoire). Observa-toire radioastronomique canadien, dans l'Ontario. Son principal instrument est un radiotlescope antenne parabolique enti-rement orientable de 46 m de diamtre, mis en service en 1967.

    Alioth (de l'arabe al-'ayyuq, la queue). toile e de la Grande Ourse. Magnitude ap-parente visuelle : 1,8. Type spectral : A0. Distance : 82 annes de lumire.

    Alkad (de l'arabe al-qa'id, le conducteur, par allusion sa position et une reprsen-tation ancienne de la constellation, regarde comme un cercueil prcd de pleureuses). toile T] de la Grande Ourse. Magnitude apparente visuelle : 1,9. Type spectral : B3. Distance : 100 annes de lumire. On l'ap-pelle aussi Benetnasch.

    Allende (mtori te) . Mtorite du type chondrite* carbone, tombe le 8 fvrier 1969 prs du village de Pueblito de Allende, dans l'tat de Chihuahua, au Mexique. ENCYCL. Elle clata peu avant d'atteindre le sol, mais on a pu en rcolter des centaines de fragments - le plus gros pesant 110 kg -, parpills sur quelque 150 km2 et reprsen-tant une masse totale de plus de 2 t. La dcouverte, dans certaines inclusions de cette mtorite, d'une douzaine d'lments chimiques (oxygne, magnsium, calcium, etc.) prsentant des anomalies isotopiques, c'est--dire des diffrences de composition isotopique par rapport celle qu'ils ont sur la Terre, non explicables par des processus agissant l'intrieur du systme solaire, a fourni des contraintes nouvelles aux mod-les de formation du systme solaire. Il est dsormais gnralement admis que les l-ments caractriss par des anomalies isoto-piques auraient t crs par nuclosyn-thse*, puis injects dans la nbuleuse solaire lors de l'explosion de supernovae* voisines.

  • Almageste 12

    Almageste (ar. al-midjisti; du gr. megistos [biblos], trs grand [livre]). Trait compos par Claude Ptolme* sous le rgne d'Anto-nin le Pieux et rsumant les connaissances astronomiques et mathmatiques de l'Anti-quit. Cet ouvrage contient, outre l'expos d'un systme du monde gocentrique, un trait complet de trigonomtrie rectiligne et sphrique, un catalogue de 1 022 toiles, des recherches sur les distances du Soleil et de la Lune, une mthode pour calculer les clipses et la description des instruments d'astrono-mie usits cette poque.

    Almaz (en russe, diamant). Satellites russes de trs grandes dimensions, comparables aux stations Saliout, pesant environ 20 t et servant l'observation de la Terre par ima-gerie radar. Le premier exemplaire a t lanc en juillet 1987, sous le nom de Cos-mos 1870. Almaz 1 a t mis en orbite en mars 1991.

    almicantarat n.m. (de l'arabe almuquan-tara, l'astrolabe). Cercle de la sphre cleste, parallle l'horizon. On dit aussi cercle ou parallle de hauteur.

    Alnar (nom arabe signifiant la brillante). toile a de la Grue. Magnitude apparente visuelle : 1,7. Type spectral : B5. Distance : 100 annes de lumire.

    Alnilam. toile e d'Orion. Magnitude ap-parente visuelle : 1,7. Type spectral : B0. Distance : 2 000 annes de lumire.

    Alpes (valle des). Grande valle lu-naire, qui coupe la chane des Alpes ; au nord-est de la mer des Pluies. Longueur : 130 km. Largeur : 7 18 km. Nom interna-tional : Vallis Alpes.

    Alpes. Chane de montagnes, sur la Lune, entre la mer du Froid et la mer des Pluies. Nom international : Montes Alpes.

    Alpha du Centaure a Centauri

    Alpha Regio. Haut plateau de l'hmi-sphre Sud de Vnus, centr par 25 S. et 5 F C'est l'une des rgions volcaniques de Vnus. Elle est traverse par de nombreuses

    fractures parallles orientes N.E.-S.O. Dans sa partie est, la sonde amricaine Magellan a mis en vidence, l'aide de son radar ima-geur, un groupe de sept dmes volcaniques de 25 km de diamtre et de 750 m d'altitude chacun, qui s'tend sur plus de 100 km.

    Alphard (de l'arabe al-fard, la solitaire, par allusion l'absence d'toiles brillantes dans son voisinage). toile a de l'Hydre femelle. Magnitude apparente visuelle : 2,0. Type spectral : K2. Distance : 180 annes de lu-mire. On l'appelle aussi Minchir.

    Alpheratz (nom d'origine arabe). toile a d'Andromde Sirrah

    Alphonse. Cirque lunaire, dans la rgion centrale de l'hmisphre de la Lune visible de la Terre. Coordonnes : 13,5 S., 3 O. Diamtre : 118 km. Nom international : Al-phonsus. ENCYCL. En 1958 et 1959, l'astronome soviti-que N.A. Kozyrev a observ au-dessus du piton central du cratre une nue rougetre dont les caractristiques spectrales semblent pouvoir tre expliques par la prsence de gaz rarfis contenant du carbone, issus des roches superficielles et ioniss sous l'effet du rayonnement solaire ultraviolet. -* ph-nomne lunaire transitoire

    Alphonsines (tables). Tables astronomi-ques dresses en 1252, sur l'ordre du roi de Castille Alphonse X le Sage (1221-1284), par des astronomes chrtiens, juifs et surtout arabes, pour remplacer celles de Ptolme.

    Altar (de l'arabe al-nars al-tatr, l'aigle vo-lant). toile a de l'Aigle. Magnitude appa-rente visuelle : 0,8. Type spectral : A7. Dis-tance : 16,8 annes de lumire. ENCYCL. Son diamtre reprsente 1,6 fois en-viron celui du Soleil, mais sa surface est net-tement plus chaude (8 100 K) et elle est environ 11 fois plus lumineuse. Avec Deneb et Vga, elle forme un triangle d'toiles brillantes facilement reprable en t aux latitudes de la France (les trois belles de l't ).

    Altar (du nom de l'toile la plus brillante de la constellation de l'Aigle, qui se trouve

  • 13 Amalthe

    au znith du cosmodrome de Bakonour, le soir, en t). Quatrime mission spatiale ha-bite ralise en collaboration entre la France et la Russie. ENCYCL. Parti de Bakonour le 1er juillet 1993, en compagnie de deux cosmonautes russes, J.-P. Haigner* a rejoint le surlendemain la station orbitale Mir. Il tait charg de mettre en oeuvre une dizaine d'expriences portant sur la physiologie humaine, la biologie, l'tude des fluides et des matriaux, et la technologie. Son retour au sol a eu lieu le 22 juillet.

    altazimutal, e adj. Synonyme de azimu-tal, e. Ce terme tend se substituer celui d'azimutal, mais c'est un anglicisme form partir des mots anglais altitude (hauteur) et azimuth (azimut).

    altimtrie spatiale. Technique de me-sure d'altitude au moyen de satellites artifi-ciels. ENCYCL. La surface moyenne des ocans ter-restres peut tre cartographie avec une grande prcision (infrieure 10 cm) par mesure au temps de propagation des impul-sions mises par un radar embarqu et rfl-chies par la surface de l'eau. D'autres para-mtres de surface comme l'intensit du vent ou la forme des vagues sont aussi mesura-bles. Inaugure en 1973 (sur Skylab), cette

    Principe de l'altimtrie spatiale

    technique trouve aujourd'hui ses principales applications en godsie, en gophysique et en ocanographie. Seasat, Topex-Posi-don

    aluminiage n.m. Synonyme de aluminisa-tion.

    aluminisation n.f. Opration par laquelle s'effectue le dpt d'une fine couche rflec-trice d'aluminium sur la surface optique d'un miroir de tlescope. ENCYCL. Le miroir est plac dans une enceinte o l'on fait le vide ; au-dessus, on vaporise l'aide d'un courant lectrique quelques fils d'aluminium ; la vapeur forme se condense la surface du miroir sous l'aspect d'une couche brillante, de quelques micromtres d'paisseur.

    aluminure n.f. Synonyme de aluminisa-tion.

    alunir v.i. Se poser sur la Lune. Verbe pros-crit par l'Acadmie franaise et l'Acadmie des sciences.

    Amalthe. Satellite de Jupiter (n V), d-couvert en 1892 par l'Amricain E. Bamard. C'est un astrode sombre et rougetre, de forme irrgulire. Demi-grand axe de son orbite : 181 300 km. Priode de rvolution

    satellite Seasat

  • amarrage 14

    sidrale : 0,498 j. Dimensions : 262 x 146 x 134 km.

    amarrage n.m. Jonction d'engins spatiaux dans l'espace. Pour cette acception, l'emploi 'arrimage est incorrect.

    amas n.m. Groupe de galaxies (amas de galaxies) ou d'toiles d'une mme galaxie (amas stellaire) lies par leur attraction gra-vitationnelle mutuelle. L'observation rvle l'existence de trs nombreux amas d'toiles ou de galaxies. AMAS STELLAIRES. L'tude de notre galaxie et des galaxies voisines a rvl l'existence de deux types d'amas stellaires : dans le halo* galactique, des amas globulaires, qui ras-semblent jusqu' plusieurs centaines de mil-liers d'toiles, toutes trs ges, en formant des systmes sphriques trs concentrs de 60 300 annes de lumire de diamtre ; et, au voisinage du disque galactique, des amas galactiques (ou amas ouverts), groupements assez faiblement concentrs de quelques centaines d'toiles jeunes. Les toiles d'un mme amas ont une origine commune. Les toiles trs jeunes forment souvent des groupes diffus appels associations*. Les pro-prits globales des amas globulaires varient selon les galaxies. Parmi les amas globulaires les plus remar-quables du halo de notre galaxie figurent M 3 des Chiens* de Chasse, M 13 d'Hercule*, du Centaure* et 47 Toucan* ; les amas ouverts les plus spectaculaires sont les Hya-des* et les Pliades*. AMAS DE GALAXIES. Sur des distances se comp-tant en millions d'annes de lumire, la dis-tribution des galaxies n'apparat pas uni-forme, mais on observe que celles-ci tendent former de vastes concentrations de ma-tire. On connat prsent plusieurs dizai-nes de milliers d'amas de galaxies ; ceux-ci revtent des formes trs varies et peuvent contenir jusqu' plusieurs milliers de mem-bres. On les classe en deux types princi-paux : les amas riches, ou rguliers, concentration centrale et symtrie sphri-que, o prdominent les galaxies elliptiques ou lenticulaires, et les amas pauvres, ou irr-guliers, sans concentration centrale ni sym-trie sphrique, avec des galaxies de tous types en proportions variables. Les amas de

    galaxies eux-mmes se rassemblent souvent en formant d'immenses superamas* qui s'tendent parfois sur 100 millions d'annes de lumire ou plus. Les amas de galaxies semblent s'tre forms assez tt dans l'his-toire de l'Univers, quelques milliards d'an-nes au maximum aprs le Big* Bang. Les amas proches seraient les plus anciens et auraient atteint un tat d'quilibre stable, tandis que les plus lointains seraient des structures jeunes , encore en volution. Initialement irrguliers et peupls en majo-rit de galaxies spirales, les amas se concen-treraient progressivement et se peupleraient dans leur rgion centrale de galaxies ellipti-ques ou lenticulaires (phnomne de sgr-gation morphologique).

    a m a t e u r n.m. et adj. Personne qui effec-tue des observations astronomiques pour son simple plaisir. ENCYCL. Il y a dans le monde des dizaines de milliers d'astronomes amateurs, souvent re-groups en associations. Avant l're spatiale, ae nombreuses dcouvertes concernant la Lune, le Soleil ou les plantes ont t l'u-vre d'amateurs. Dans certains domaines, comme la recherche des comtes et l'tude des toiles variables, la contribution des amateurs reste trs importante. D'une faon gnrale, les amateurs, par leur nombre et leur rpartition sur la Terre, contribuent assurer une surveillance globale du ciel. Cette veille mondiale autorise parfois des dcouvertes d'intrt majeur, comme celles d'toiles subissant des phnomnes explo-sifs (novae, supernovae). Enfin, les amateurs jouent un rle primordial dans la diffusion du savoir astronomique.

    Ambartsoumian (Viktor Amazaspo-vitch), astrophysicien armnien (Tiflis, au-jourd'hui Tbilissi, 1908 - Biourakan, 1996). Directeur de l'observatoire de Biourakan de 1946 1988, il a dcouvert les associations stellaires, apport une contribution fonda-mentale leur tude dynamique ainsi qu' celle des amas ouverts et a t le premier souponner l'existence des phnomnes ex-plosifs dans les noyaux des galaxies.

    American Association of Variable Stars Observers (AAVSO). La plus

  • 15 analemmatique

    importante association d'observateurs d'toiles variables du monde, fonde en 1911. ADRESSE : 25 Birch Street, Cambridge, Massa-chusetts 02138, USA.

    American Astronomical Society (AAS). Socit fonde en 1899, aux tats-Unis, pour contribuer au progrs et la pro-motion de l'astronomie. Elle rassemble plus de 5 000 membres, astronomes profession-nels pour la plupart, et publie plusieurs jour-naux scientifiques. ADRESSE : 2000 Florida Avenue NW, Suite 300, Washington DC 20009, USA.

    American Ephemeris and Nautical Almanac. Recueil annuel d'phmrides publi de 1855 1980 par le United States Naval Observatory. Depuis 1981, il est rem-plac par Y Astronomical Almanac.

    American Institute of Aeronautics and Astronautics (AIAA). Socit amricaine d'astronautique, fonde en 1930 sous le nom dAmerican Interplanetary Society, devenue en 19311'American Rocket Society, et qui a pris son nom actuel en 1963 aprs sa fusion avec une organisation similaire, {'Ins-titute ofAerospace Sciences.

    Amrique du Nord (nbuleuse). N-buleuse diffuse NGC 7000, dans la constel-lation du Cygne, 3 l'ouest de l'toile Deneb, et dont la forme rappelle celle de l'Amrique du Nord. ENCYCL. C'est une rgion complexe forme de nbuleuses mission, par rflexion, et absorption. Dcouverte en 1786 par W. Herschel*, elle a t photographie pour la premire fois en 1890 par M. Wolf*. S'ten-dant sur environ 1, elle est tout juste per-ceptible l'il nu dans les conditions les plus favorables. Distance : 2 300 annes de lumire.

    amerrissage n.m. Retombe d'un vais-seau spatial dans une tendue d'eau, en g-nral un ocan. ENCYCL. Les tats-Unis ont toujours rcupr en mer leurs capsules habites (Mercury, Gemini et Apollo). Quant aux cosmonautes russes, dont les capsules sont conues pour

    revenir sur la terre ferme, leur entranement prend en compte l'ventualit d'un amerris-sage accidentel dont la simulation a lieu prs de Moscou.

    A m o r . Astrode 1221, dcouvert en 1932 par le Belge E. Delporte, prototype d'un groupe de petites plantes qui peuvent s'approcher fortement de la Terre. Distances extrmes au Soleil : 162 et 413 millions de km. Priode de rvolution sidrale : 2,67 ans. Plus courte distance possible la Terre : 16 millions de km. Diamtre estim : 800 m.

    amplificateur de brillance ou de lu-minance. Synonyme d'intensificateur d'image.

    A m s a t (abrviation de radioAMateur SATel-lite corporation). Organisation internationale cre en 1969 dans le but de soutenir les efforts des radioamateurs du monde entier. ENCYCL. Son sige se trouve aux tats-Unis, mais elle compte des ramifications dans presque tous les pays. Ses activits principa-les concernent la diffusion d'informations techniques et la ralisation des satellites OS-CAR*. On estime un million le nombre de radioamateurs dans le monde (dont 10 000 en France) : 20 % sont considrs comme actifs et 1 % (soit 10 000 d'entre eux) utilise-raient les liaisons par satellite.

    ANAE. Sigle de Acadmie* Nationale de l'Air et de l'Espace.

    analemmatique adj. Relatif l'ana-lemme, qui utilise l'analemme. Cadran so-laire analemmatique : cadran solaire plan sur lequel l'heure se lit l'intersection d'une ellipse gradue et de l'ombre d'un style rec-tiligne qui, en fonction de la dclinaison du Soleil, est dplac paralllement lui-mme en s'appuyant la fois sur l'axe du monde et sur un diamtre quelconque de l'ellipse. ENCYCL. Le cadran analemmatique a t dcrit pour la premire fois par Vaulezard en 1640. Le modle le plus rpandu est le cadran azi-mutal, dont le style vertical est dplac sur le petit axe de l'ellipse (confondu avec la ligne de midi). Il en existe un beau spci-men, restaur en 1756 par J. Lalande, devant

  • analemme 16

    l'glise de Brou, Bourg-en-Bresse (Ain) ; un autre se trouve Montpellier (Hrault).

    analemme n.m. Projection cylindrique verticale (orthographique) des cercles de d-clinaison et des cercles horaires de la sphre cleste, qui fournit le canevas des cadrans solaires dits analemmatiques .

    analyse spectrale. Synonyme de spec-troscopie.

    Ananke. Satellite de Jupiter (n XII) dcou-vert en 1951 par l'Amricain S. Nicholson. Demi-grand axe de son orbite : 21 200 000 km. Priode de rvolution sidrale : 631 j. Diamtre : 20 km environ.

    Ananoff (Alexandre), crivain et confren-cier franais d'origine russe (Tiflis, auj. Tbi-lissi, Gorgie, 1910-Paris 1992). Il fut un ardent propagandiste de l'astronau-tique ses dbuts. Enthousiasm, l'ge de dix-huit ans, par la lecture d'un ouvrage de Tsiolkovski, il consacre la premire partie de sa vie tenter d'attirer l'attention des scien-tifiques et d'veiller la curiosit du grand public sur les possibilits de la propulsion par raction et les voyages interplantaires. En 1950, il organise Paris le premier congrs international d'astronautique et pu-blie l'Astronautique, ouvrage longtemps considr comme une rfrence en la ma-tire. A la fin des annes 50, il cesse toute activit d'ordre spatial et se tourne vers l'his-toire de l'art.

    Anaxagore, philosophe grec (Clazom-nes 500 - Lampsaque 428 av. J.-C.). En supposant que la Lune, de mme nature que la Terre, emprunte sa lumire au Soleil, il parvint expliquer correctement les clip-ses de Lune, par le passage de cet astre dans l'ombre de la Terre.

    Anaximandre, philosophe et astronome grec (Milet v. 610 - v. 547 av. J.-C.). Il aurait dcouvert l'obliquit de l'cliptique et, le premier, reconnu que le ciel parat tourner autour de l'toile Polaire.

    And. Abrviation de Andromeda, dsignant la constellation d'Andromde.

    Andoya. Centre de lancement de fuses-sondes situ dans le nord de la Norvge. ENCYCL. Depuis sa mise en service, en 1962, plus de 600 tirs y ont t effectus. La cra-tion d'une base pour lanceurs de microsatel-lites polaires est en projet. Coordonnes gographiques : 69,3 N., 16 E.

    Andr-Deshays (Claudie), mdecin et spationaute franaise (Le Creusot 1957). Slectionne comme spationaute par le CNES en 1985, elle devient-le 17 aot 1996 - la premire Franaise partir dans l'es-pace, au cours de la mission Cassiope*.

    Andromeda (-ae) . Nom latin de la cons-tellation d'Andromde (abrv. And).

    Andromde (en latin Andromeda, -ae), constellation borale. ENCYCL. Ses trois toiles les plus brillantes, Sirrah* (a), Mirach* (P) et Alamak* (y), sont pratiquement alignes dans le prolongement de la diagonale du Carr de Pgase, dont Sir-rah marque le sommet suprieur gauche. Parmi les nombreuses curiosits clestes vi-sibles dans la constellation, on peut citer aussi l'toile R And, une variable du type Mira* dont l'clat fluctue en 409 j avec une amplitude telle que sa magnitude apparente oscille entre 6,5 et 14,5. L'toile Z And est le prototype des toiles symbiotiques*. Un systme de trois plantes a t dtect en 1999 autour de l'toile Upsilon d'Andro-mde, distante de 43 annes-lumire. Enfin, la constellation abrite la clbre galaxie M 31, souvent appele galaxie d'Andro-mde .

    Andromde (galaxie d'). Galaxie per-ceptible l'il nu, par nuit pure et trs som-bre, dans la constellation d'Andromde, dans le prolongement de la ligne forme par les toiles (3 et jiAnd, 6 environ au N. de (3 And. ENCYCL. Mentionne pour la premire fois au xe s. par l'astronome persan al-Suf, qui la signale comme un petit nuage cleste , elle fut observe pour la premire fois la lunette le 15 dcembre 1612 par l'Allemand Simon Marius, qui lui trouva une ressem-blance avec une chandelle vue travers de la corne transparente. Ch. Messier, dans son

  • 17 Ankaa

    Catalogue des nbulosits clestes (1781), l'a rpertorie sous le n 31, d'o sa dsigna-tion courante sous le matricule M 31. Sa vritable nature n'a t tablie qu'en 1924 lorsque l'Amricain E. Hubble*, l'aide du tlescope de 2,54 m de diamtre de l'obser-vatoire du mont Wilson, parvint la rsou-dre en toiles : pour la premire fois tait ainsi dmontre l'existence de systmes stellaires extrieurs notre galaxie. On sait prsent qu'il s'agit d'une galaxie spirale de mme type que la ntre (type Sb), dote de bras spiraux bien prononcs, avec une condensation centrale d'un dveloppement moyen. Son diamtre est valu 160 000 annes de lumire et l'on estime qu'elle ras-semble environ 400 milliards d'toiles. Si-tue une distance de 2 900 000 annes de lumire, c'est l'objet cleste le plus lointain visible l'il nu. Elle constitue la galaxie la plus importante du Groupe* local. Elle est accompagne de deux petites galaxies satel-lites elliptiques : M 32 (NGC 221) et NGC 205. A la diffrence de la plupart des ga-laxies, qui s'loignent de nous, le dcalage des raies de son spectre vers le bleu, inter-prt comme un effet Doppler-Fizeau, indi-que qu'elle se rapproche, avec une vitesse radiale de 275 km/s. Des observations effectues en 1993, l'aide du tlescope spatial Hubble et du tlescope Canada-France-Hawaii, ont montr que son noyau possde une structure complexe. La galaxie semble comporter deux noyaux s-pars par une distance de 5 annes de lu-mire environ. Curieusement, c'est le moins brillant des deux qui correspond au centre de rotation de la galaxie. L'autre pourrait tre ce qui subsiste d'une petite galaxie qui a t cannibalise par M 31. L'tude du mouvement des toiles dans la rgion nu-claire suggre que celle-ci abrite un volumi-neux trou noir dont la masse reprsente quelques dizaines de millions de rois celle ou Soleil.

    Andromdides. Autre nom des Bilides.

    anchoque adj. Chambre anchoque : local dont les parois recouvertes d'un mat-riau absorbant ne rflchissent pas les ondes lectromagntiques ou les ondes acoustiques (dans ce dernier cas, on uti-

    lise galement l'appellation chambre sourde). ENCYCL. Les chambres anchoques sont utili-ses pour simuler dans une enceinte ferme, c'est--dire l'abri des intempries, les conditions de l'espace libre.

    Angara. Lanceur lourd russe dont la mise en service est prvue vers 2005. ENCYCL. Cette fuse deux ou trois tages sera lance de Plessetsk et capable de placer 261 de charge utile en orbite basse autour de la Terre ou 4,5 t sur l'orbite gostationnaire. Le premier tage fonctionnera avec un m-lange d'oxygne et de krosne ; les deux autres tages, cryotechniques, avec un m-lange d'oxygne et d'hydrogne liquides.

    angle de phase phase

    angle horaire - horaire

    anglo-australien (observatoire). Ob-servatoire fond par les gouvernements d'Australie et du Royaume-Uni, et implant sur le site de l'observatoire de Siding* Spring, en Nouvelle-Galles du Sud (Austra-lie). Ses deux principaux instruments sont le tlescope anglo-australien de 3,90 m d'ouverture, mis en service en 1975, et un tlescope de Schmidt de 1,20 m, install par le Royaume-Uni en 1973.

    angstrm n.m. (de A.J. Angstrm, physi-cien sudois [1814-1874]). Unit de mesure de longueur (symb. ), utilise particulire-ment pour la mesure des longueurs d'onde, et valant un dix-milliardime de mtre, soit O"10 mtre.

    Anik. Satellites canadiens gostationnaires de tlcommunications intrieures. Cinq g-nrations de ces satellites ont t lances : Anik A (1972-1975), Anik B (1978), Anik C (1982-1985), Anik D (1982-1984) et Anik E (1991). La gnration suivante, Anik F, est attendue vers 2003-2004.

    animaux dans l'espace biologie spa-tiale

    Ankaa. Etoile a du Phnix. Magnitude ap^ parente visuelle : 2,4. Type spectral : KO. Distance : 78 annes de lumire.

  • anneau d'astrodes 18

    anneau d'astrodes. Synonyme de ceinture* d'astrodes.

    anneau de crpe. Nom couramment donn l'anneau C de Saturne, en raison de son aspect sombre.

    anneau de diamant. Phnomne lumi-neux observable immdiatement avant ou aprs la phase de totalit d'une clipse* to-tale de Soleil, quand la photosphre solaire s'apprte disparatre derrire la Lune ou vient de rapparatre, et brille la manire d'un anneau de diamant cause des aspri-ts du relief lunaire.

    anneau n.m. Zone approximativement cir-culaire de matire, peuple d'une multitude de petits corps solides se dplaant chacun avec sa vitesse propre, que l'on observe autour des grosses plantes du systme so-laire. ENCYCL. Grce aux sondes amricaines Voya-ger, on sait prsent que les quatre grosses plantes extrieures du systme solaire (Ju-piter*, Saturne*, Uranus* et Neptune*) sont entoures, dans leur plan quatorial, d'un systme complexe d'anneaux. Ceux-ci pr-sentent toutefois des caractristiques extr-mement diffrentes d'une plante l'autre : ainsi, ceux d'Uranus sont trs sombres, parce que constitus vraisemblablement de poussires carbones, tandis que ceux de Saturne sont trs brillants, parce que forms de blocs recouverts ou base de glace. Les dimensions de leurs constituants sont gale-ment trs variables (de la taille d'une pous-sire plusieurs mtres). Enfin, leur struc-ture est souvent irrgulire et semble modele par l'attraction gravitationnelle de petits satellites. Les anneaux de Neptune prsentent des zo-nes plus denses, dtectes indirectement de-puis la Terre la faveur de l'occultation de certaines toiles, ce qui avait conduit sup-poser l'existence d'arcs de matire autour ae Neptune plusieurs annes avant le survol de la plante par la sonde Voyager 2. L'une des nombreuses nigmes que posent les an-neaux est celle de savoir s'ils sont des rsi-dus fossiles de la formation des plantes ou le rsultat d'un processus d'volution par fracture et agrgation successives.

    anne cosmique cosmique

    anne de lumire. Unit de longueur (symb. al) quivalant la distance* parcou-rue en un an par la lumire dans le vide, soit environ 9,461.1012 km. On dit couramment, mais abusivement, anne-lumire.

    Anne gophysique internationale (AGI). Ensemble de recherches, coordon-nes l'chelle mondiale, menes entre juillet 1957 et dcembre 1958, lors d'une priode d'activit solaire maximale, en vue d'une meilleure connaissance des proprits physiques de la Terre et des interactions entre le Soleil et notre plante. ENCYCL. L'AGI permit de raliser de nom-breuses observations simultanes, portant sur divers phnomnes gophysiques, de-puis un grand nombre de zones du globe, surtout celles dlaisses jusqu'alors comme les rgions polaires, en particulier l'Antarcti-que. Sa prparation stimula puissamment la recherche spatiale, les Etats-Unis et l'URSS ayant annonc ds juillet 1955 qu'ils lance-raient chacun un satellite artificiel l'occa-sion de l'AGI. Les avatars du programme Vanguard*, choisi pour reprsenter la contri-bution amricaine l'AGI, valurent l'URSS d'tre, la surprise gnrale, la premire puissance mettre en orbite un satellite, Spoutnik* 1. Mais c'est le premier satellite amricain, Explorer* 1, qui permit l'une des dcouvertes les plus importantes de l'AGI : celle des ceintures* de Van Allen. L'AGI fut galement l'occasion pour des nations telles que la France, le Royaume-Uni, le Japon, le Canada et l'Australie de dvelopper des pro-grammes de fuses-sondes pour l'explora-tion de la haute atmosphre. C'est ainsi que la France dveloppa la version AGI de la fuse-sonde Vronique, qui pouvait empor-ter une charge utile de 60 kg 210 km d'alti-tude.

    anne n.f. Priode de rvolution de la Terre autour du Soleil, ou dure conventionnelle qui en est voisine. Par extension, priode de rvolution de toute autre plante autour du Soleil : anne martienne, vnusienne, etc. ENCYCL. La valeur approche de l'anne peut tre value de diverses manires. L'anne sidrale est la dure de la rvolution de la

  • 19 anomalie

    Terre mesure par rapport aux toiles : c'est l'intervalle de temps au bout duquel le So-leil, dans son mouvement apparent par rap-port aux constellations, se retrouve en face des mmes toiles. Elle vaut 365,256 3 j., soit 365 j 6 h 9 min 9,5 s. L'anne tropique est l'intervalle de temps compris entre deux quinoxes de printemps. Elle est un peu plus courte que l'anne sid-rale car, du fait de la prcession*, le point vernal* rtrograde lentement sur l'clipti-que. Mais c'est l'anne des saisons, sur la-quelle se fonde le calendrier. Elle vaut ap-proximativement 365,242 2 j, soit 365 j 5 h 48 min 46 s. Si le calendrier tait tabli d'aprs l'anne sidrale, on assisterait une drive progressive des saisons : celles-ci, au fil des sicles, couvriraient des mois diff-rents. Les astronomes utilisent encore l'anne ano-malistique, intervalle de temps sparant deux passages conscutifs de la Terre au prihlie de son orbite. Elle vaut 365,259 6 j, soit 365 j 6 h 13 min 53 s. Elle est plus longue que l'anne sidrale de 4 min 43 s. En effet, le grand axe de l'orbite terrestre, joi-gnant l'aphlie au prihlie, tourne lente-ment dans le plan orbital en pivotant autour du Soleil ; ce dplacement du prihlie s'ef-fectue dans le mme sens que la rvolution de la Terre et atteint 11,3" par an; pour revenir au prihlie, la Terre, au terme d'une anne sidrale, doit donc parcourir encore sur son orbite ce petit arc supplmentaire. Pour les besoins de la vie courante, l'anne doit comporter un nombre entier de jours. C'est pourquoi on utilise l'anne civile, de 365 ou 366 j, qui dbute le 1er janvier et s'achve le 31 dcembre. - calendrier

    Annihilateur (Grand). Nom donn une puissante source de rayonnement y pro-che du centre de la Galaxie. ENCYCL. Cette source variable a t mise en vidence par diverses observations effec-tues l'aide de ballons ou de satellites. Le nom de Grand Annihilateur lui a t donn par l'Amricain M. Leventhal la suite d'une mission particulirement in-tense, observe le 13 octobre 1990, dont l'nergie, proche de 511 keV, correspondait celle que libre l'annihilation (c'est--dire la destruction mutuelle) d'lectrons avec

    leurs antiparticules, les positrons. Les obser-vations effectues alors par le tlescope franais Sigma install bord du satellite russe Granat ont permis pour la premire fois de localiser la source avec une prcision suffisante pour l'identifier une source de rayonnement X dur dj connue, 1E1740.7-2942, situe 1 environ (quelque 300 annes de lumire) du centre dynami-que de notre galaxie. Des observations ultrieures ont montr l'existence, l'emplacement de la source de rayonnement y, d'une source compacte d'ondes radio, de laquelle partent deux jets de matire symtriques, longs de plus de 3 annes de lumire chacun. Les corrlations entre les variabilits des rayonnements X et radio ont prouv sans ambigut que ces missions proviennent d'un mme objet. L'ensemble des donnes d'observation sug-gre que le Grand Annihilateur est un petit trou noir de masse comparable celle des toiles, plong dans un nuage de gaz trs dense et entour d'un disque de matire provenant soit d'une toile compagnon de faible masse, soit du nuage molculaire en-vironnant. Des instabilits thermiques dans le disque induiraient la production massive de paires lectron-positron. Une fraction de celles-ci s'annihilerait proximit du trou noir ; le reste des particules charges s'chapperaient en deux jets perpendiculai-res au disque, des vitesses proches de celle de la lumire, et mettraient des ondes ra-dio, par effet synchrotron*, en interagissant avec un champ magntique. Freines par le gaz du nuage molculaire, ces paires lec-tron-positron s'annihileraient finalement quelque 3 annes de lumire de l'objet cen-tral, pour donner naissance l'mission de rayonnement y variable enregistre depuis la fin des annes 1970.

    annulaire adj. -* clipse (de Soleil)

    anomal, e adj. Queue anomale, synonyme de antiqueue.

    anomalie n.f. Angle caractristique du mouvement d'un corps qui dcrit une orbite elliptique. ENCYCL. L'anomalie vraie est l'angle form par le rayon vecteur du corps et la direction du

  • anomalistique 20

    prihlie de son orbite (ligne joignant le foyer au prihlie). L'anomalie moyenne est l'angle analogue pour un corps hypothti-que qui dcrirait son orbite dans le mme temps que le corps rel mais avec une vi-tesse angulaire uniforme. L'anomalie excen-trique est un angle compt partir du centre de l'orbite, qui permet d'exprimer la lon-gueur variable du rayon vecteur en fonction du demi-grand axe de l'orbite et de son excentricit. Il existe une relation entre l'anomalie moyenne et l'anomalie excentri-que, connue sous le nom d'quation de Ke-pler.

    anomalistique adj. -* anne

    A N P C N . Sigle de Association Nationale pour la Protection du Ciel Nocturne.

    ANS (sigle de Astronomische Nederlands Sa-telliet satellite nerlandais d'astronomie). Premier satellite hollandais, mis en orbite le 30 aot 1974 par une fuse amricaine Scout. On lui doit notamment la dcouverte, en 1975, des sursauts* X.

    Ant. Abrviation de Antlia, dsignant la constellation de la Machine pneumatique.

    antapex n.m. Point de la sphre cleste diamtralement oppos l'apex*.

    Antars (du grec anti Ares, rival de Mars, par allusion sa couleur rougetre, analogue celle de la plante Mars). Etoile a du Scor-pion. Magnitude apparente visuelle : 1 (va-riable). Type spectral : Ml. Distance : 700 annes de lumire.

    Antars (du nom de l'toile la plus brillante de la constellation du Scorpion). Troisime mission spatiale habite ralise en coopration entre la France et l'URSS (puis la CEI). ENCYCL. Elle a fait suite PVH (1982) et Ara-gatz (1988). Parti de Bakonour le 27 juillet 1992, en compagnie de deux cosmonautes russes, Michel Tognini (3e spationaute fran-ais) a rejoint le surlendemain la station or-bitale Mir. Il y a sjourn jusqu'au 10 aot, se consacrant principalement dix exprien-ces : six portaient sur les recherches biom-

    dicales (Orthostatisme, Illusion, Viminal 92, Nausicaa 1, Biodose et Immunologie 92), deux sur la physique (Alice et Supraconduc-teur), deux sur la technologie spatiale (Exeq et Microacclromtre). La masse totale de l'instrumentation correspondante reprsen-tait environ 300 kg.

    Antennes (les). Appellation courante de la paire de galaxies en interaction NGC 4038/4039, dans la constellation du Cor-beau, en raison des deux longs filaments incurvs de matire qui s'en dtachent, au nord et au sud. Distance : 63 millions d'an-nes de lumire. Longueur des filaments : 100 000 annes de lumire.

    anthropique (principe). L'un des prin-cipes de la cosmologie moderne, selon le-quel l'existence de l'homme impose a poste-riori des conditions ncessaires la structure de l'Univers. ENCYCL. D'un point de vue strictement tho-rique, il est possible de concevoir de nom-breux modles d'univers, qui diffrent par leurs proprits physiques et par les valeurs de certaines constantes fondamentales. Le principe anthropique faible pose que seuls certains de ces modles sont compatibles avec l'existence d'tres intelligents. Cette formulation ne suscite gure de controver-ses parmi les cosmologistes ; toutefois, cer-tains n'accordent qu'une faible importance ce principe, tandis que d'autres le consid-rent comme fondamental, estimant qu'un grand nombre des proprits locales ou glo-bales de l'Univers peuvent se dduire du fait que nous existons. Beaucoup plus discut, et rcus par certains spcialistes, le principe anthropique fort, formul par l'astrophysicien anglais Bran-don Carter, postule, en s'appuyant sur l'abondance de phnomnes naturels appa-remment fortuits qui ont rendu possible l'mergence de la vie, que l'Univers de-vait conduire l'apparition de l'homme au cours de son volution.

    Anthrorack. 1. Programme de recherches de l'Agence spatiale europenne sur la phy-siologie humaine en micropesanteur. 2. quipement usages multiples conu pour des tudes diverses sur le cur, les pou-

  • 21 Apian

    mons, les muscles, le sang, etc., des astro-nautes. Le premier sjour dans l'espace de ce vritable laboratoire mdical spatialis a eu lieu du 26 avril au 6 mai 1993, en tant qu'l-ment de la charge utile de la mission alle-mande D2 du Spacelab. dans la soute 'de la navette amricaine.

    anti-g adj. inv. Se dit d'un quipement qui attnue les effets des acclrations et de la pesanteur, comme le pantalon port par les pilotes de chasse ou par les spationautes de retour sur Terre.

    antimatire n.f. Forme de matire consti-tue de particules de masse gale mais de charge oppose celles des particules cor-respondantes de la matire ordinaire. ENCYCL. Bien que les thories actuelles dcri-vant les particules et leurs interactions res-pectent la symtrie matire/antimatire, l'Univers semble tre form essentiellement de matire. Des indices de la prsence d'an-timatire ont toutefois t dcels locale-ment (notamment proximit du centre de notre galaxie) par des missions de rayonne-ment gamma imputables des ractions d'annihilation mutuelle d'lectrons et de po-sitons (anti-lectrons). Faut-il admettre que l'Univers tait primitivement constitu parts gales de particules et d'antiparticules et que son volution a dtruit cette symtrie initiale ? Ou bien renferme-t-il des lots d'antimatire qui rtabliraient globalement la parit ? La seconde hypothse apparat moins probable que la premire.

    antiqueue n.f. Trane lumineuse, gnra-lement courte et troite, apparaissant par-fois, par un effet de perspective, dans le prolongement du noyau d'une comte, en direction du Soleil, l'oppos de la queue principale, SYN. : queue anomale ENCYCL. Elle est due la lumire diffuse par des poussires localises autour du plan or-bital de la comte et s'loignant du Soleil suivant une trajectoire fortement dvie en arrire du rayon vecteur.

    antisolaire adj. Direction antisolaire : direc-tion oppose celle du Soleil, pour un obser-vateur donn. Lueur antisolaire : synonyme de Gegenschein.

    Antlia (-ae) . Nom latin de la constellation de la Machine pneumatique (abrv. Ant).

    Antoniadi (Eugne), astronome franais d'origine grecque (Istanbul 1870 - Meudon 1944). Il fut un observateur hors pair des surfaces plantaires, en particulier celles de Mars et de Mercure, dont il a laiss de trs nom-breux dessins effectus l'oculaire de la grande lunette de l'observatoire de Meudon. Ses observations contriburent montrer que les canaux de Mars n'taient que des illusions d'optique.

    Ap J. Abrviation de AstrophysicalJournal.

    Apennins. Chane de montagnes, sur la Lune, formant une partie du bord oriental de la mer des Pluies. Nom international : Montes Apenninus.

    apesanteur n.f. Synonyme de impesan-teur. Terme dconseill en raison du risque de confusion auditive entre la pesanteur et l'apesanteur.

    apex n.m. (mot latin signifiant pointe, som-met). Point de la sphre cleste, situ dans la constellation d'Hercule, vers lequel se dpla-cent le Soleil et le systme solaire par rap-port aux toiles voisines, une vitesse de 19,6 km/s. Coordonnes approximatives : a = 18 h 00 min; 8 = +30, a et 5 tant respectivement l'ascension droite et la dcli-naison.

    aphlie n.m. (du grec apo, loin, et hlios, soleil). Point de l'orbite d'un corps tournant autour du Soleil o la distance de ce corps au Soleil est maximale, CONTR. : prihlie. Par extension, cette distance elle-mme.

    Aphrodite Terra. L'une des principales rgions montagneuses de Vnus, prs de l'quateur de la plante. ENCYCL. Sa superficie est comparable celle de l'Afrique. Elle s'tend sur prs de 3 000 km de long et culmine, dans sa partie ouest, plus de 5 000 m d'altitude.

    Apian ou Apianus (Peter Bienewitz ou Bennewitz, dit Petrus), mathmaticien, go-

  • aplantisme 22

    graphe et astronome allemand (Leisnig, Saxe, 1495 - Ingolstadt 1552). Clbre pour ses cartes et ses ouvrages d'as-tronomie richement illustrs, il observa la comte de Halley lors de son retour de 1531 et, cette occasion, fut avec Fracastor le premier remarquer, en Europe, que les queues comtaires sont diriges l'oppos du Soleil. Il fut aussi l'un des premiers suggrer, dans sa Cosmographie (1524), de dterminer les longitudes d'aprs l'tude des mouvements de la Lune.

    aplantisme n.m. Qualit d'un systme optique ne prsentant pas d'aberration go-mtrique pour un point objet situ faible distance de l'axe de l'instrument, c'est--dire tel que tous les rayons lumineux issus d'un mme point objet vont se rencontrer au mme point image. ENCYCL. L'aplantisme exige, d'une part, que les rayons issus d'un point lumineux situ sur l'axe optique de l'instrument convergent vers un point unique de l'axe (stigmatisme sur l'axe ou suppression de l'aberration sphrique) et, d'autre part, que cette qualit optique de stigmatisme se conserve pour des points voisins de l'axe. On dmontre que les lentilles face sphrique ont un apla-ntisme assez bon. En revanche, les miroirs paraboliques ne sont pas aplantiques ; le champ de nettet des tlescopes miroir parabolique est donc trs limit. Pour raliser un tlescope aplantique, il faut recourir des miroirs hyperboliques. Ritchey-Chrtien (tlescope)

    aplatissement n.m. Paramtre sans di-mension, caractrisant la non-sphricit d'un astre en rotation, gal la variation relative d'une grandeur (distance au centre, pesanteur) entre l'quateur et les ples de cet astre. Pour une plante, l'aplatissement est le rapport (a-b)/a de la diffrence des rayons mesurs l'quateur (a) et au ple (b), au rayon l'quateur.

    apoastre n.m. Point de l'orbite d'un corps cleste gravitant autour d'un autre o la dis-tance des deux corps est maximale. ENCYCL. L'apoastre d'une orbite autour de la Terre (Lune, satellites artificiels) s'appelle apoge, celui d'une orbite autour du Soleil

    (plantes, comtes), aphlie. Le terme s'em-ploie plus spcialement dans le cas des toi-les doubles, CONTR. : priastre.

    apoge n.m. (du grec apo, loin, et geos, terre). Point de l'orbite d'un satellite de la Terre o la distance de ce corps la Terre est maximale. Par extension, point de l'orbite d'un corps quelconque du systme solaire o la distance de ce corps la Terre est maximale, CONTR. : prige. Par extension, cette distance elle-mme.

    Apollo. Astrode 1862, dcouvert en 1932 par l'Allemand Reinmuth, perdu, puis re-trouv en 1973, prototype d'un groupe de petites plantes dont l'orbite coupe celle de la Terre. ENCYCL. Distances extrmes au Soleil : 97 et 343 millions de km. Priode de rvolution sidrale : 1,78 an. Plus courte distance possi-ble la Terre : 3,7 millions de km. Diamtre estim : 2,1 km.

    Apollo. Programme amricain d'explora-tion humaine de la Lune dcid en 1961 par le prsident Kennedy et qui s'est achev en 1972. ENCYCL. Le programme Apollo avait comme objectif le dbarquement d'astronautes sur la Lune avant 1970. Ce qui n'tait au dpart qu'un dfi politique destin rtablir aux yeux du monde la suprmatie technologi-que des Etats-Unis, srieusement entame par le succs des premiers vols spatiaux so-vitiques, s'est transform en une fantasti-que aventure industrielle et technologique de 25 milliards de dollars, laquelle ont collabor de prs ou de loin 20 000 firmes et 350 000 personnes. Le vaisseau Apollo comprenait trois com-partiments : 1) un module de commande conique de 61, destin assurer le transport aller-retour de 3 astronautes entre la Terre et une orbite circumlunaire ; 2) un module de service cylindrique de 23 t accroch l'ar-rire du prcdent et contenant tous les sys-tmes de servitude et de propulsion nces-saires pour le voyage autour de la Lune ; 3) un module lunaire de 15 t, destin la des-cente, au sjour sur la Lune et la remonte en orbite de 2 astronautes. Le module de commande et le module de service restaient

  • 23 Aqr

    Profil de vol type d'une mission lunaire Apollo (Apollo 15, 1971)

    solidaires (formant un vaisseau unique, le module de commande et de service) jusqu' l'ultime phase de vol, quand le module de commande prenait son autonomie pour ren-trer dans l'atmosphre terrestre. Le module lunaire comprenait un tage de descente de 10 t, abandonn sur la Lune, et un tage de remonte de 5 t, largu dans l'espace aprs que ses deux occupants eussent rintgr le module de commande et de service en or-bite autour de la Lune. De juillet 1969 dcembre 1972, six mis-sions Apollo ont permis 12 astronautes de sjourner au total prs de 12,5 j sur la Lune, dont 80 h 18 min hors de leur vaisseau spa-tial, de parcourir 92,3 km la surface de l'astre et de rapporter sur la Terre 2 196 chantillons de roches lunaires reprsentant une masse totale de 381,7 kg. C'est lors du vol Apollo 11 qu'eut lieu, le 20 juillet 1969, le premier atterrissage sur la Lune d'un vais-seau pilot, bord duquel se trouvaient Neil Armstrong et Edwin AIdrin.

    Apollo-Soyouz ASTP

    aposlne n.m. (du grec apo, loin, et slne, lune). Point de l'orbite d'un corps tournant autour de la Lune o la distance de ce corps la Lune est maximale, CONTR, : prislne.

    apparent, e adj. Caractrise un paramtre physique (diamtre, clat, magnitude...)