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Yves Rabbia, astronome Observatoire de la Côte d'Azur, [email protected] 04 93 40 53 59. une première rencontre avec l'astronomie éléments pour illustrer le cours : chapitre 4 lumière. lumière « messagère des astres ». approche intuitive et definition de travail representations - PowerPoint PPT Presentation
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1UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
une première rencontre avec l'astronomieéléments pour illustrer le cours : chapitre 4 lumière
une première rencontre avec l'astronomieéléments pour illustrer le cours : chapitre 4 lumière Yves Rabbia, astronome
Observatoire de la Côte d'Azur,
[email protected] 93 40 53 59
2UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
lumière« messagère des astres »
lumière« messagère des astres »
approche intuitive et definition de travailrepresentationscaracterisation contenu informatif et exploitation en astro
approche intuitive et definition de travailrepresentationscaracterisation contenu informatif et exploitation en astro
3UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
Lumière, premiere approche
une définition :nous appelerons Lumière un phénomène de transport d'énergie et/ou d'informationentre deux points de l'espace, y compris l'espace vide.
vitesse dans le vide : 300 000 km / s
Attention : la lumière ce n'est pas seulement ce que détecte l'œil (on y reviendra)
comment décrire ce phénomène ? quel modèle utiliser ?
on cherche des concepts physiques et un formalisme mathématiquequi rendent compte des propriétés observées
En particulier de la transmission d'énergie entre un émetteur et un récepteur(notions de stimulus et de réponse au stimulus)
!
4UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
Lumière : c'est quoi ?
voir : c'est quoi ? stimulus
energieoeil cerveau
mémoire
nerf optique
c'est ce qui nous permet de voir (?)
pour l'instant contentons nous de dire :
la lumière, c'est de l'énergie qui arrive sur l'œil
voir, c'est recueillir et traiterl'information portée par cette energie
mais l'energiec'est quoi ???
cette réponse intuitive est très insuffisanteen fait la lumière n'est qu'un élément d'une chaine
5UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
question : energie , c'est quoi ??
recepteur avant recepteur après
+ Energie
0 1
l'energie une notion abstraite, qui a donné naissance à une grandeur physiquePour notre propos, ici nous dirons c'est ce qui est capable de modifier l'état d'un « récepteur »
6UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
nos sens : des chaines de détection
la description précédente s'applique aux autres organes des sens
stimuli capteurs gestion des données
stimulus
energie
oreillepeaulanguenez
cerveau
mémoire
signal
influx nerveux
sourcedes stimuli
source
transportcapteur enregistreur
ordinateurstimulus réponse
!
7UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
la vision : principe _1
capteurs juxtaposés (rétine)chaque capteur change d'état (ou pas) notre cerveau code et rassemble les réponses image = tableau de nombres
8UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
une image, un tableau de nombres : il y a un lien direct
la vision : principe _2
le cerveau reçoit un ensemble de nombres qu'il sait ranger en un tableau reproduisant la disposition des capteurs de la rétine:
000000011101111111111001110000111000000000
en affectant un motif à chaque nombre (exemple : 0 blanc, 1 noir) le cerveau fabrique une image et l'enregistre,
et c'est cela
que nous appelons image vue
9UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
comment la lumiere transporte-t-elle de l’energie ?
une autre représentation intuitive:idée de front d'énergiequi s'étend et se dilue dans l'espacecomme des vagues qui s’étendent sur l’eau
une représentation intuitive :trajectoire, rayons de lumièrepropagation rectiligne
attention : intuition insuffisante non applicable en espace courbe et aux distances cosmologiques
deux concepts sous-jacents : rayons et fronts d’onde !
10UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
une synthèse des intuitions initiales
ici, l'intuition conduit à direles rayons sont localement normaux aux fronts d'energie ( démontré avec théorème de Malus)
on y reviendra
source
front d’onde
capteur
rayon
les rayons illustrentla direction de propagation de l'énergieportée par les fronts
!
11UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
des représentations successives pour la lumière ( à grands traits)
de l'antiquité au 17eme siècle rayons lumineuxcommode, intérêt pratique, mais pas de modèle physique associé
17eme et 18eme siècles modèle physique, vision mecaniste (Newton)lumière formée de corpuscules, les rayons représentent les trajectoiresmais contradictions avec l'experience, comportements inexpliqués
18eme et 19eme siècles modèle physique, lumière = ondeHuyghens, Young, Fresnel, Arago, Maxwell, .....
20eme siècle resurgence du modèle corpusculaire : les photons (Einstein)
20eme siècle : synthèse avec les quantonsélectrodynamique quantique ( ni onde ni photon)
grosses difficultés pour concilier ces deux derniers modèles
on a introduit la dualité onde-corpuscule (deBroglie) mais ce n'est pas satisfaisant
parlerait-on de dualité cercle-rectangle à propos d'un cylindre ?
!
12UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
quel modèle retenir ?
ça dépend de ce qu'on veut décrire
les rayons : modèle empirique, pas de concept physique en soutienpropagation rectiligne en milieu homogène,retour inverse, reflection, refraction, diffusion
optique géométrique (lentilles, miroirs, ...) ==> localisation et forme des images
modèle ondulatoire : concept de champ électromagnétiquedispersion, diffraction, interférences, surface d'onde, formation des images, couleurs, cohérence, polarisation
modèle corpusculaire : le photon, objet quantiqueémission, absorption, interaction matière lumière
en bref : source récepteurmilieu traversé
photons photonsondes
émission absorptionpropagation
!
13UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
synthese pictorielle
et abusivement simpliste
explications à l’oral
14UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
comment se figurer les différents modèles
photon
comme un projectile avec une trajectoire et vehiculant de l'énergie
A
rayonjuste une commodité opératoirepas de modele physiqueen soutien E
H Ponde électromagnétique
influence reciproqueentre champ electrique et champ magnetique et propagation résultante
15UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
paramètres clef associés aux modèleslumière décrite par des ondes
lumière décrite par des photons
tempsamplitude A
période
fréquence : nbre de périodes par seconde (nbre d’oscillations)
unité Hertz ou s-1 ( lumière visible : 3. 1014 Hz)
energie recueillie : E = A2 x temps de pose (unité : joule)
energie recueillie avec un photon : E = h. joule
h = constante de Planck 6 . 10-34 Joule.seconde
la couleur que nous percevons dépend de la frèquencela couleur que nous percevons dépend de la frèquence
!
16UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
indice de réfraction : ça va moins vite !
dans un milieu matériel (transparent) l’energie avance moins vite que dans le vide
effet de l’indice optique « n »
dans le vide : vitesse c ( 300 000 km /s)dans le milieu d’indice n : vitesse v = c/n
milieu = vide/n
la frequence ne change pasla longueur d’onde est raccourcie
le ralentissement est quantifiépar l’indice optique « n », ou indice de réfraction
il caracterise le milieu : dans le vide n=1dans un milieu materiel n > 1
!
17UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
L’indice de refraction depend de la longueur d’onde
nbleu > nrouge « bleu » va moins vite que « rouge »
n dépend du milieu
18UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
illustration : influence de l'indice (encore une couche ! )
un peu comme à velo : ça monte, on change de braquetpour garder le meme rythmede pedalage
distance
propagation
distancen
milieu = vide/net v = c/n
dans le milieu matériel la longueur d’onde est plus courteon avance au meme rythme que dans le vide mais avec des pas plus petits
temps
chemin geometrique Lchemin optique n.L
entre deux points si on traverse un milieu matérielle trajet et le temps de parcourssont plus longs
distance parcourue
vitess
e c vitesse c/n
vitesse
c
A
B
t1 t2
19UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
La Lumière, paramètres clefs suite recapitulativevitesse de propag : dans le vide c = 3.108 m/s,
dans un milieu matériel v = c/noù intervient ce qu'on appelle l'indice optique "n" toujours > 1(il agit donc comme un frein)
pour le vide (par extension ) n = 1
longueur d'onde : longueur de propagation pendant une période
elle dépend du milieu , par l'intermédiaire de l'indice "n"
dans le vide= c / vitesse/frequence
etdans un milieu matériel milieu= vide/n
fréquence : elle ne dépend pas du milieu où a lieu la propagation
!
20UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
localisation angulaire de la sourcedistribution spatiale d'intensité lumineusephysionomie de la source observée
composition chimique de la sourcecomposition chimique du milieu traversétempératurepuissance totale émise processus physico chimiquesmouvements et champs de vitesses
anisotropie du milieu émissifet des milieux traversés
l'information portée par la lumière
propagation rectiligne
distribution spectrale de puissance
c'est-à-direcomment est répartie
la puissance sur les diverses fréquences
la polarisation :
d'une manière générale la lumière nous renseignesur la source et sur les milieux qu'elle traverse
!
21UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
propagation rectiligne : refraction, reflexion, diffusion
refractionreflexion
incident réfléchi
ii '
rn
réfracté
diffusion
!
22UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
outil basique pour guider les rayons
Lois de Snell-Descartes, 1625
rayons dans le même plan appelé : plan d'incidence
i = i ' sin i = n. sin r
en passant du vide au milieule rayon refractés’approche de la normale au dioptrer < i
incident réfléchi
ii '
rn
réfracté
!
23UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
avec la réfraction .....on redécouvre l'optique géométrique
la déviation augmente avec
l'angle d’arrivée (angle d’incidence)
axe principal
foyer
distance focale
faisceau de rayons parallèles
front d'onde
front d'onde
incident réfléchii i '
rn
réfractéfoyer
pointde convergence
empilement de prismesd'angles appropriés
nous reviendrons là-dessus à propos des instruments
24UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
mais il y a aussi la refexion .....utilisation de miroirs
Centrede courbure
C Foyer
incident réfléchii i '
vision intuitive et phenomenologique :
on considère le miroir comme localement plan au point d’impact du rayon incident
25UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
distribution spectrale de puissance lumineuse :
les couleurs, le spectre de la lumière visibleobservation aujoud'hui familière, (Newton, 18eme siecle)
décomposition de la lumière blanchela lumière transporte plusieurs couleurs
!
trouvez l’erreur
26UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
on associe longueur d'onde et couleurou bien fréquence et couleur
couleur : ça fait penser à la lumière visible
une remarque
mais le phénomène lumière a une unité physique qui dépasse largement sa manifestation visible
Il couvre un éventail de fréquences, bien plus étendu que celui que perçoit notre œil
cet éventail est le spectre électromagnétique
!
27UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
spectre electromagnétique : éventail des "couleurs"
domaine perçupar l'oeil
échelle horizontale en mètresqui décide des limites des domaines ??
!
28UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
spectre electromagnétique : autre présentation
la fréquence augmente
la longueur d'onde augmente
!
29UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
pourquoi aller chercher hors du visible ?
certains comportements de la lumière ne se manifestent que hors du visibleon peut dire que selon la longueur d'onde ce n'est pas le même objet que l'on regarde (processus physiques différents)
domainevisible
domaine X
naissance d'étoiles(infrarouge)
plusieurs domaines en infrarouge
des images en radio ?? trocoul
30UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
et d'où vient la lumière ?et d'où vient la lumière ?sources naturelles, sources artificielles
mais d’une manière générale et en raccourci (on y reviendra) :
très schématiquementla lumière ( photons) resulte del’interaction entre particules dites « elementaires »au sein de reactions nucleaires
les photons et les particules produits interagissent avec des atomes et des molecules
ceux-ci peuvent alors être modifiés (transitions entre niveaux d’energie)ainsi que leurs vitesses (agitation) ce qui élève la temperature du milieu
la temperature du milieu est aussi source de rayonnement
31UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
attention , distinction à fairesource réelle ou réflecteur ?
sources naturelles de lumière
32UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
titre de la premiere diapo
sources artificielles de lumière
33UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
distribution spectrale de puissance lumineuse
trois exemples très souvent rencontrés
rayonnement quasi monochromatique ( laser) : quasiment une seule longueur d'onde raies spectrales d'éléments chimiques : spectre discret le rayonnement thermique : spectre continu
laser HeNe éléments chimiques thermique
comment se distribue l'énergie lumineuse d'une sourceen fonction de la fréquence (ou de la longueur d'onde) ??
pas pareil selon le mode de fabrication du rayonnement !
P()
?
!
34UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
spectres : un moyen puissant pour le décodage des messages de la lumière
Joseph von Fraunhofer1787_1826
Gustav Robert Kirchhoff 1824-1887
decouverte raies d'absorption dans le spectre du rayonnement du soleil mais aussi Wollaston, 1802
ouverture d'un nouveau moyen d'étude : naissance de l'astrophysique (?)
interpretation de la formationdes raies d'absorption dans le spectre du soleil(details plus loin)
35UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
coup de bol :la photographie arrive à la même époque que la spectro
c'est vraiment avec l'association spectro+photo que l'astrophysique prend son essor (images et spectres)
Louis Daguerre1787-1851
Joseph Niepce1765-1833
1826
John W. Draper 1811_1882
1840
36UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
quelques illustrations de l'exploitation de la spectro
"spectro" à l'oeil : couleur des corps ( absorption selective)
"spectro" grossière : photométrie temperature de surface
spectroscopie :raies d'absorption présence d'éléments chimiques
spectrométrie plus fine: décalage des raies spectrales (effet doppler)
analyse du mouvement des sources : velocimétrieétoiles doubles, exoplanètescartographie de notre galaxie en radio
profil des raies spectrales conditions physiquestemperature, rotation de la source (doppler), gravitédistances, ....
!
37UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
la plupart des corps que nous voyons ne fabriquent pas la lumière que nous en recevons (exemple la Lune ou le pull de la copine )
Pourquoi les cerises sont rouges ? et pourquoi les petits pois sont verts ?
mais les petits poissons rouges ?oui, oui, d'accord
cerise
petit pois
spectro «à l’œil » absorption selective, couleur des corps
Ils renvoient vers nos yeux une partie de la lumière qu'ils reçoivent par ailleurs Une partie seulement, car ils absorbent l'autre partie (une sorte de taxe de passage)et surtout ils absorbent différement les uns des autres .
!
38UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
spectro presque à l’œil : photometrie grossièrecouleur et température : plus chaud plus bleu
si on connaît la longueur d'onde du maximum de la courbe de Planck (observation)la loi de Wien nous donne une estimation de T (on y reviendra)
max.T 3000 m.K°
courbes de Planckspectres de rayonnement thermique
!
! !
39UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
exemple : spectres stellaires, physionomie générale
un profil de base et des « motifs » affectant ce profil
thermique profil de base : sorte de gaussienne distordue(courbe en cloche déformée, courbe de Planck)
signature du rayonnement de type thermique
motifs spectraux : raies spectrales :signature des éléments présents et signature des conditions physiques
!
40UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
illustration pour distribution spectrale (raies spectrales)
spectres continu et discret avec émission et absorption ( Kirchhoff)
ça c'est un spectre observé sur étoile(, intensité)(échelle verticale logarithmique)
!
41UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
illustration pour distribution spectrale (suite)
chaud
froid
le gaz « froid » de la périphérie de l'étoile
absorbe à diverses longueurs d’onde particulièresla lumière venant de l’interieur
plusieurs millions de K
quelques milliers de K
interprétation des raies spectrales d'absorption en astro!
42UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
Sodium
carrément comme des empreintes digitales ou comme un "code barre"
spectro : chaque élément a un spectre de raies qui le révèle
Hydrogene
Calcium
Mercure
Neon
!
43UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
un sacré fouillis à analyser pour reconnaitre "qui est qui"
44UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
L ’effet Doppler : signature d'une vitesse radialeL ’effet Doppler : signature d'une vitesse radiale
V: vecteur vitessede la source
v : composante radiale
composante transversale
le décalage spectral est lié à la vitesse de la source ( sa projection sur la ligne de visée)par la relation :
source= v / c = z
le paramètre z est appelé le décalage doppler (ou doppler shift)
Attention : le paramètre z peut conduire à exhiber des vitesses proche de celle de la lumière et la relativité doit être prise en compte;
la relation pertinente est alors : 1+z = sqrt((1+v/c)/(1-v/c))
une raie spectrale doit se trouver à sourcedans le spectre
mais on l'observe décalée à obs source
45UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
l'effet Doppler fonde la vélocimétrie : l'effet Doppler fonde la vélocimétrie :
le mouvement des raies spectralesle mouvement des raies spectrales
est la signature d'une vitesse radiale variable est la signature d'une vitesse radiale variable
message de l ’étoile,carte d ’identité, code barre
temps
décalage spectral
temps
Longueur d’onde
46UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
doppler fizeau en "live"
ci-contre c'est étoile et compagnon faible (planète ?)les deux tournent autour du centre de gravité commun
c'est la lumière de l'étoilequ'on observe
la planète n'est pas assez brillante pour être observable
crédit E. Pecontal, obs. Lyon
47UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
autre apport de l'effet dopplerla rotation des étoiles révélée par le profil des raies spectrales
pour l'étoile en rotationune partie vient vers nous l'autre partie s'éloigne
les raies venant de chaque partie sont décalées par le mouvement
P()P()
le profil de la raiesubit un élargissementdépendant de la vitesse de rotation
et corrélativement par conservation de l'energie on a : elargissement reduction de la profondeur
48UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
un exemple avec la rotation de Saturne et de ses anneaux
noter le profilen ligne brise(pente exagérée sur ce dessin)
s'approche s'éloigne
on isole par une fenteune partie de l'image et on disperse
49UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
cartographie doppler de la voie lactée (radio astronomie)
centregalactique
exploitation de l'effet doppleravec la raie spectrale de l'hydrogène = 21 cm (domaine radio)
vitesse radiale
vitesse radiale
vitesse orbitale
vitesse orbitale
vitesse orbitale
vitesse radiale
mais il faut un modèle de rotationet tenir compte du mvmt du soleil
50UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
parlons un peu d'énergie :
avec la lumière, l'énergie initiale se répartit sur la surface sphérique 4..R2, la surface d'onde (et les rayons ??)
comme les rides sur l'eau, après un "plouf", l'énergie initiale se dilue
Quand la sphère s'agrandit, l'énergie se conservemais l'unité de surface sur la sphère voit varier en 1/R2 l'énergie qui lui parvient
R
!
51UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
exercice : un peu de calcul, pas de panique
en arrivant sur la Terre la puissance s'est répartie sur la sphère dont le rayon est R = 1 Unité Astro (1.5 1011 m)
La surface de cette sphère est S = 4.R2
ce qui donne S = 4 x 2.25 x 1022 m2 soit environ 3.1023 m2
Quelle puissance reçoit une surface "s" de 1 m2 sur Terre ???
Elle reçoit la fraction : 1/(3.1023) de la puissance sortant du Soleil
ce qui donne Pcollectée = 4.1026 / 3.1023 watts soit 1.3 kW !!
consommation de deux fers à repasser(?) ou de 13 ampoules de 100 W
la puissance qui sort du soleil est de l'ordre de 4.1026 wattscette puissance se dilue dans l'espace sur une sphère
R
!
52UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
questionla puissance qui sort du soleil est de l'ordre de 4.1026 wattscette puissance se dilue dans l'espace sur une sphère
R
d'où sort ce nombre ???
plusieurs déterminations
l'une est en fait la démarche précedente prise à l'enverson doit connaitre la distance, on mesure la puissance collectéeet on corrige des effets de l'atmosphère
les autres : plus tard, méthodes fondées sur les propriétés communesà diverses classes d'étoiles
!
53UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
alors : energie solaire ?? oui, mais....
l'atmosphère réduit la puissance disponible(une partie non négligeable du rayonnement solaire est absorbée)
notre calcul suppose une surface disposée perpendiculairement à la direction du soleil
durée d'exposition limitée à qqs heures par jour et collection d'energie limitée par les conditions atmosphériques
energie disponible inferieure à l'energie collectee (rendement des installations)
mais tout de même ça vaut le coup ( soleil gratuit pour encore 5 milliards d’années)
54UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
illustrations pour deux propriétés de la lumière
propagation rectiligne
diffusion
55UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
la propagation rectiligne, c'est déjà pas rien
baton de Jacobséparations angulairescatalogue Hipparquedistance relative Terre-Soleiltriangulation
chronométrage des éclipsesdiametres relatifs Terre, Lunedéjà vu
sténopé, (chambre obscure)
do it yourself !
56UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
le sténopé
un moyen - rudimentaire - de donner une représentation de la scène observée (pas tout à fait une image)
!
57UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
intermède pour la diffusion : un exemple de la vie courante
la nuit, on éclaire la route avec les phares de la voiture,on voit mieux la route par temps sec que par temps de pluie, pourquoi ?
quand elle est mouillée, la route "fait miroir", elle diffuse moins, la majeure partie de la lumière reçue subit une reflexion "speculaire"il en reste moins pour le conducteur
Quand la route est sèche, elle diffuse (elle renvoie de l'energie dans toutes les directions) et donc vers le conducteur
en revanche on voit mieux les reflets sur la route des phares et des feux arrières des voitures devant nous
58UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
autres exemples de la vie courante
comment ça marche ?soleil rouge au couchant, nuages pourpres, lune rousse
ciel bleu, nuages blancs (ou gris)
faites l'experience : un verre d'eau opalisée avec une goutte de lait(ou de pastis ? très leger alors, ou sirop d'orgeat)
à travers le liquideon voit unelumière rougeâtrede profil
on voit unecouleur bleutéedu coté source
une même réponse : diffusion
59UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
ciel bleu : ça marche comment ?diffusion par les molécules présentes dans l'airle bleu est dévié sur le coté, il est diffusé
le rouge va tout droitle bleu ne vient pasjusqu'ici
ici on voitplutôtdu bleu
60UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
rouge au couchant ou au lever : c'est juste la suite attendue
la terre
l'atmosphère
soleil ou lune, bas sur l'horizontraversent beaucoup d'atmosphèrela lumière nous arrive privée de bleu : il reste le rouge
hors de la direction du soleilc'est plutôt la lumière diffusée qui vient vers nousça donne le bleu du ciel
!
61UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
et les nuages ? diffusion encore
certains diffusent toutes les couleurs de la même façon (diffusion par les goutelettes)on reçoit toutes les couleurson voit donc du blanc
d'autres diffusent toutes les couleursmais absorbent aussion ne reçoit que du gris
bleu du ciel
!
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nuages pourpres au crépuscule : une question d'altitude
d'ici on ne voit plusle soleil
à cette altitudeon voit le soleilpas encore au couchantdonc lumière pas trop rougie
à cette altitudeon voit le soleilrouge au couchant
d'ici on ne voit déjà plus le soleil
recommandation : lire "soleil couchant" , José Maria de Heredia et "harmonie du soir", Baudelaire
d'ici on voit la lumière diffusée par une superpositionde nuages
63UNSA_2012-2013 UEL_rencontre avec astron/astrophys Yves Rabbia, UNSA OCA Lagrange chap 4 lumière
Rappel : la lumière reçue nous renseigne sur la source ET sur les milieux traversés
zones périphériques de la sourcemilieu interstellaire, milieu intergalactiqueatmosphère terrestre
lumière : récapitulonscontenu informatif, et exploitation en Astronomie direction de propagation : positions , forme apparente des astres
distribution spectrale : deux aspectsforme globale (continuum) :
puissance, température, absorption interstellaireécarts locaux (raies spectrales) :
conditions physico-chimiques, température, vitesses
polarisation : milieux anisotropes (magnétisme, matière circumstellaire)
et aussi____________________________________________________________ variabilité temporelle de puissance : pulsation, cataclysmes, binarité
cohérence : temporelle (distribution spectrale) spatiale (dimensions apparentes)
!!
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un point sur la situation
nous voilà donc munis de quelques renseignements qui vont aiderà comprendre par où et comment nous pouvons obtenir des connaissances sur les objets de l'univers
en d'autres termes : comment décoder les messagesportés par la lumière
et ensuite ?
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la suite ?
il nous faudra introduireune sorte de trousse à outils conceptuelled'usage fréquent en astro
puis nous partirons de l'expérience accessible quotidien et à l'oeil nu ce qui nous conduira à introduire la descriptionde diverses observations et à l'interprétationde divers phénomènes
puis nous aurons un intermède sur les eclipses
puis, pour aller plus loin dans l'investigationnous nous interesserons aux instruments d'observation
il nous faudra ensuite établir une sorte de kit pour construire l'univers
ambition pire grave ?nous verrons bien ( mêm' pas peur ! )